1er Novembre 2024

UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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CLÉCY

Canton de Thury-Harcourt

Les habitants de la commune sont des Clécyens, Clécyennes

Juillet 1876   -  Accident de voiture.  -  M. Desplanches, boulanger à Condé, revenait d'Harcourt dans sa voiture à quatre roues, en compagnie de trois personnes. Au bas de la côte de la Bruyère de Clécy, la voiture a versé. Des trois personnes qu'elle contenait, M. Desplanches, le conducteur, fut seul blessé. On le releva ayant une côte enfoncée et la figure fortement contusionnée. Grâce aux bons soins qu'il a reçus tout d'abord, l'état de M. Desplanches est assez satisfaisant.   

 

Mai 1878   -  Un veau phénoménal.  -  Un phénomène est né chez M Courvalet, cultivateur à Clécy. Cette animal a cinq pattes : deux devant et trois à l'arriére-train, celle qui se trouve placée au milieu est plus courte que les deux autres, mais elle remue fort bien. Le jeune phénomène est très bien portant.    

 

Août 1879  -  La Poste.  - Les bureaux de poste et les bureaux télégraphiques ont été fusionnés à Vire, Condé, Orbec, Dives, Livarot, Argences, Dozulé et Évrecy. La fusion sera bientôt à Honfleur un fait accompli.

Deux bureaux télégraphiques ont été ouverts à Ryes et à Crèvecœur. Un bureau permanent a été substitué au bureau temporaire de Cabourg. Le bureau de Deauville va être incessamment réouvert et transféré au bureau de poste.

Enfin, des études se poursuivent pour doter d'un bureau télégraphique les communes de Saint-Aubin, Morteaux-Coulibœuf, Clécy, Bonnebosq, Lison et Bonneville-la-Louvet. 

 

Mai 1880  -  Incendie.  -  Samedi dernier, dans l'après-midi, sur l'une des côtes de Clécy, des joncs marins et des bruyères ont été incendiés sur une étendue de trois hectares. On suppose que le feu s'est communiqué par des fourneaux qui se trouvaient allumés aux environs.    

 

Juillet 1880  -  Infanticide.  -  Le bruit d'un infanticide a couru à Clécy ces jours derniers. Les époux X... étaient accusés par la rumeur publique d'avoir laissé périr, faute de soins et de nourriture, leur jeune enfant âgé de neuf mois.

L'autopsie a eu lieu, et l'enquête qui se poursuit ne tardera pas à faire connaître ce qu'il y a de fondé dans l'accusation portée contre les époux X...  

 

Novembre 1880  -  Les victimes du travail.  -  Vendredi, à Clécy, un affreux malheur est arrivé dans la filature de la Bataille, appartenant à M. Jules Lecouturier, de Condé. Une pauvre femme, employée dans cette filature, s'est trouvée prise dans la cuirasse de la commande, qui tourne avec une vitesse vertigineuse, et, entraînée dans son mouvement de rotation, elle a été tuée sur le coup. Cette femme ne laisse pas d'enfant, et son mari est ouvrier de filature. 

— Le même jour, dans une filature voisine, située commune du Bô, et appartenant à M. Veniard, de Condé, un ouvrier a eu un doigt coupé.   

 

Mars 1882  -  Le télégraphe.  -   On va ouvrir un bureau télégraphique municipal à Clécy. Celui de Croissanville va être bientôt ouvert.    

 

Juillet 1882  -  Une fête interrompue.  -  Dimanche, c'était la fête de Clécy. Au moment où le public était le plus nombreux, survint un orage épouvantable. En un clin d’œil, tout est inondé. Les promeneurs se réfugient dans les auberges ou les maisons. Bientôt tout est plein, et ceux qui n'ont pu trouver d’asile songent à chercher un abri dans l'église. Mais sur le seuil, ils trouvent le custos, qui leur dit : « On n'entre pas ! » Ils veulent parlementer et supplient le custos inexorable de leur ouvrir la porte. Pour toute réponse, il va la leur fermer au   nez, quand le curé arrive et lui ordonne de laisser entrer tout le monde. Il obéit, mais en rechignant et en murmurant : Y’seraient pourtant mieux au café à bère, qu’ichin à dire « Notre Père. » 

Voilà un custos qui assurément préfère un bon Gloria, à tous les Pater du monde.

 

Mai 1883  -  La foudre. –  L'autre dimanche, la foudre est tombée à Clécy, sur la maison de Mme veuve Hubert. Le fluide a pénétré par la cheminée qu'il a détériorée, a fait le tour de la salle ,et est ressorti par un cabinet en brisant deux vitres. Les six personnes qui se trouvait à ce moment dans la maison de Mme veuve Hubert en ont été quittes pour la peur. Pendant le même orage, la foudre est tombée à St-Rémy, sur la maison de M. Bertaux.   

 

Septembre 1885  -  Encore un crime.  -  Une tentative criminelle a été commise à Clécy, canton de Thury-Harcourt, sur la personne d'une fille Madeleine. Cette fille, âgée de 81 ans, ancienne servante de curé, est domiciliée à Clécy depuis une dizaine d'années environ. Elle habite une petite maison située sur le bord du chemin vicinal au village du Poirier. Cette pauvre vieille, devenue sourde avec l'âge, vivait seule, avec la plus stricte économie, tout en disant, qu'elle possédait cinq ou six mille francs. Dans la nuit de mardi à mercredi, des malfaiteurs se sont introduits chez elle au moyen d'une échelle placée sous une petite fenêtre derrière la maison et dont ils ont brisé deux carreaux, se sont jetés sur la vieille fille et l'ont laissée pour morte. Le lendemain, vers 5 heures, les voisins et le cantonnier qui travaillait tout près n’apercevant pas la fille Madeleine, qu'ils avaient l'habitude de voir, tous les jours, demandèrent ce qu'elle était devenue. Inquiets, ils firent le tour de la maison, et aperçurent l'échelle dont nous avons parlé. Le cantonnier y monta aussitôt, et, arrivé à la fenêtre, vit la pauvre femme étendue sur le ventre, couverte de sang et ne donnant plus signe de vie. Elle avait le nez écrasé et le haut du corps meurtri à coups de talon. Cette malheureuse, à force de soins, est revenue à la vie, mais le médecin, parait-il, a peu d'espoir de la lui conserver. Elle a fait, à la justice, vendredi, des révélations qui, jusqu'ici, sont restées secrètes. On attribue ce crime à la vengeance, car rien n'a été fracturé ni dérangé dans l'appartement. On est sur la trace des coupables.

 

Février 1888  -  Enfant brûlé.  -   Le jeune garçon du sieur Paul Robert, demeurant à Clécy, entrant chez le sieur Lenormand, boulanger, s'approcha du fourneau pour se réchauffer. Le feu prit à ses vêtements, et, malgré la promptitude des secours, il reçut de graves blessures au bras et au côté gauche. On redoute les suites de cet accident. Robert a 13 ans.  -   Le jeune garçon du sieur Paul Robert, demeurant à Clécy, entrant chez le sieur Lenormand, boulanger, s'approcha du fourneau pour se réchauffer. Le feu prit à ses vêtements, et, malgré la promptitude des secours, il reçut de graves blessures au bras et au côté gauche. On redoute les suites de cet accident. Robert a 13 ans.

 

Avril 1888  -  Accident de voiture.  -  Mercredi à Honfleur, le sieur Martin, 23 ans, charretier à la ferme des Marronniers, descendait la route Neuve, conduisant une voiture contenant  deux fûts de cidre. Il avait commis l'imprudence de s'asseoir sur l'avant de sa voiture. Au bas de la route, il perdit l'équilibre et tomba. La roue lui passa sur la jambe gauche qui fut fracturée. 

— Samedi dernier, à Clècy, le sieur Constant Rogue, du Bosq, s'est brisé une cuisse en revenant de conduire un tonneau de cidre avec sa voiture.

 

Septembre 1888  -  Coup de feu.  -  Le sieur Roulier, employé au service d'omnibus à Condé, revenait samedi, vers une heure du matin, de Thury-Harcourt. En montant la bruyère de Clécy, il fut attaqué par un individu qui lui tira un coup de fusil. Roulier fouetta son cheval et asséna un vigoureux coup de manche de fouet à l'agresseur, qui se cramponnait à l'arrière de la voiture, et fut obligé de lâcher prise. Le fusil était chargé à plomb, quelques grains ont atteint le conducteur d'omnibus au sommet du crâne, en lui faisant de légères blessures.    

 

Décembre 1888  -  Le froid et l’ivresse.  -  La veuve Maurier, 43 ans, ouvrière de filature à Clécy, a été trouvée morte sur la route du Bô. Cette mort est due à une ingestion cérébrale occasionnée par le froid et l’ivresse. Cette femme avait l’attitude de s'enivrer.  

Septembre 1889.   -   Une mauvaise cachette.   -   La dame Mulot, demeurant à Clécy, avait caché une somme de 300 fr. dans son bûcher. Quand elle voulut la reprendre, elle avait disparu. On croit que le coup a été fait par une personne au courant des habitudes de la maison. ( Bonhomme Normand)

 

Novembre 1889.   -   Écroulement de Planchers.   -    Dimanche, le plancher d'un bâtiment appartenant à la commune de Clécy, et ou s'opère le pesage du beurre, s'est affaissé au moment où une vingtaine de personnes s'y trouvaient réunies.

Toutes ces personnes sont tombées pêle-mêle dans l'étage inférieur, au milieu des poutres, des décombres et des paniers de beurre. La veuve Lemière a eu la cheville démise et deux autres personnes ont été contusionnées. ( Bonhomme Normand)

 

Juillet 1890  -  Mort accidentelle.  -  Le cadavre du sieur Jean Jouin dit Camboin, 64 ans, gardien de bestiaux, à été trouvé dans l'Orne, à Clécy, lieu du Ham. Il résulte de l'information que cette mort est le résultat d'un accident. Jouin sera tombé à l'eau en voulant couper une branche à un arbre bordant la rivière. Cet homme n'avait pas d'ennemis et jouissait d'une bonne considération.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1890  -   Ne touchez pas aux sonnettes d’alarme.  -  L'autre jour, un militaire en goguette se trouvait dans le train de Caen, il lui prit la fantaisie, entre Berjou et Clécy, de tirer sur la sonnette d'alarme, pour voir comme ça faisait. Le train s'arrêta aussitôt et le conducteur vint voir ce qu'il y avait. Tète du soldat quand il se vit dresser procès-verbal pour sa mauvaise plaisanterie.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1890  -  Vol important.  -  Dans la nuit de dimanche, des malfaiteurs se sont introduits dans une maison appartenant au sieur Victor Surirey, demeurant à Clécy. Après avoir forcé une armoire, ils se sont emparés de 50 chemises d'homme, 50 chemises de femme, 20 draps de fil, une certaine quantité de chanvre et 25 kilos de lard environ. Les voleurs ont  été dérangés sans doute, car ils ont laissé sur place un paquet de linge prêt à être emporté. La gendarmerie fait, en ce moment, une enquête.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1890  -  Noces d’or.  -  Les époux Frédéric Ragot, demeurant à Clécy, ont célébré leurs noces d'or. Les époux Ragot ont eu dix-huit enfants, dont beaucoup sont mariés et ont eux-mêmes plusieurs enfants.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1891  -  Incendie.  -  Un incendie de cause inconnue a éclaté jeudi soir, à Clécy, et a consumé un corps de bâtiments, ainsi que des objets mobiliers, un tonneau de cidre et divers outils, appartenant aux enfants Victor Roger, de la Fresnée, et aux sieurs Victor Heuzé, cultivateur à la Fontaine, et Lonel, cultivateur à Canteloup. 

— Jeudi soir, un incendie s'est déclaré à Maizet. Trois maisons ont été détruites. 

— Lundi, à Bretteville-l'Orgueilleuse, un incendie, attribué à la malveillance, a détruit une meule blé de 12 000 gerbes, au sieur Ernest Guilbert, on a pu heureusement préserver d'autres meules voisines et les bâtiments de la ferme peu éloignés.   (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1892  -  Fête.  -  Clécy.— Fête St-Pierre, le 3 juillet. Louerie de domestiques. Jeux divers, illutations, retraite aux flambeaux et feu d'artifice fourni par la maison du « Bonhomme  Normand ».   (Source : Le Bonhomme Normand)    

 

Juillet 1892  -  Écrasé par un éboulement.  -  Le nommé Georges Mary, 25 ans, journalier à Putanges, qui travaillait au four à chaux de M. Pagny, à Clécy, était chargé d'abattre un talus mesurant environ trois mètres de large et deux mètres de haut. Au lieu de se tenir sur le côté, il se plaça au milieu. Un éboulement se produisit, Mary fut pris dessous et complètement écrasé. Les intestins et le cœur étaient sortis du corps, les bras et les jambes étaient brisés. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1893  -  Une mère comme on n’en voit peu.  -  Lors du tirage du canton de Harcourt, le jeune Jean Bourrey, de Clécy, avait accompagné son frère qui était conscrit et dépensé un peu d'argent à cette occasion. Sa mère, la femme Isidore Bourrey, en fut fort irritée et lui a témoigné sa colère en tirant un coup de pistolet sur lui, heureusement sans l'atteindre. Elle va dit-on, être poursuivie. (Source : Le Bonhomme Normand)    

 

 Juin 1893  -  A propos de sécheresse.  -  La plus grande que nous avions eue en Normandie est celle de 1559. De Pâques à la Toussaint la chaleur fut fort grande, dit M. de Bras. Le temps était toujours à l'orage et, pendant plus de six mois, il ne tomba pas, ou très peu d'eau. L'hiver qui suivit fut très doux et les violettes de mars parurent en janvier. Les arbres, trop avancés, donnèrent peu de fruits. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1893  -  Incendie.  -   Un incendie s'est déclaré la nuit, à Clécy, dans des bâtiments appartenant au sieur Démorieux, aux dames Théodore Pierre, François Foucault et veuve Guérin, exploités en partie par les sieurs Michel et Séguin L'eau manquant, tout a été brûlé. Pertes, 35 000 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1894  - Incendie.   -  A St-Marc-d'Ouilly , un incendie a éclaté dans le tissage mécanique de MM. Pernelle frères, négociants à Flers. Les pertes sont évaluées : pour l'immeuble, à 60 000 francs ; pour le matériel et les marchandises, à 200 000 fr. Le tout assuré. Mais comme il arrive toujours en pareil cas, ce chiffre sera de beaucoup réduit au moment de l'expertise. 

— A Clécy, un incendie dont la cause est inconnue a consumé trois corps de bâtiments couverts en chaume, composés de trois maisons d'habitation, granges, écuries, étables et remise, le tout d'une longueur de 105 mètres, Pertes, 20 400 fr. 

— Le feu s'est déclaré chez M. Lepaon, cultivateur, côte Vassale, près Honfleur. Pertes, 10 000 fr. Ce sinistre est attribué à la fermentation du foin, accident malheureusement trop fréquent en cette saison. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1894  -  Les effets des orages.   -  Après quelques jours de beau, le temps s'est remis à l'orage. Dans la banlieue de Paris, notamment à Rueil, les dégâts sont considérables. Dans le Calvados, un domestique de Banville, Tanquerel, 81 ans, qui à cause de l'orage avait quitté la charrue et ramenait ses chevaux à la ferme de son maître, le sieur Hervot, a été tué par la foudre ainsi que les deux chevaux sur l'un desquels il était monté. Un tout jeune homme, qui suivait à pied, n'a eu aucun mal. 

— À Caumont, la foudre a allumé un incendie qui a détruit l'écurie, les étables et les greniers d'une ferme. 

— Du côté de Clécy et à Cesny-Bois-Halbout, les dégâts causés par la grêle ont été énormes. La foudre est tombée en maints endroits, ne causant que des dégâts matériels. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1894  -  Trop de vacances.   -  Pour l'année scolaire 1893-1894, on arrive, dans les lycées et collèges, au total inouï de 201 jours de congé contre 164 de travail. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1894  -  Le vélo.   -  L'Académie a parlé. Tout compte fait, sauf de très rares exceptions, hommes et femmes peuvent, sans danger pour leur santé, monter en vélocipède, cet exercice n'est interdit qu'aux personnes atteintes d'une maladie de cœur. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1894  -  Le froid.   -  Il fait un froid glacial depuis quelques jours. Le temps est à la neige. A Paris, il en est tombé et le froid a déjà fait des victimes. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1894  -  Bien mal acquis ne profite pas.   -  Le sieur Cachelou, marchand ambulant à Falaiseétait de passage à Clécy. Des malfaiteurs lui ont enlevé un tas de bibelots qu'ils vendaient sur la route en revenant sur Caen. Ce sont les nommés Paul Lecaudey dit Ravachol, 33 ans, né à Caen, et Paul Hée, 24 ans. Lecaudey a été arrêté à Caen. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1896  -  Vilain gamin.   -   Victor Orevel, 15 ans, s'amusait à faire sortir des guêpes de leur nid, installé sur le bord d'un chemin très fréquenté de Clécy.

Le petit Alphonse Vacquerel, 7 ans, l'ayant menacé d'aller prévenir son père, Crevel ne trouva rien de mieux à faire que d'introduire la tête du malheureux gamin dans le nid de guêpes. Le petit Vacquerel a reçu une quarantaine de piqûres et a dû prendre le lit. Plainte a été porté. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1897  -  Incendie.  -  Un violent incendie s'est déclaré à Clécy, la nuit, chez la dame Lefrançois, veuve Dupont. Malgré les prompte secours, deux corps de bâtiments à usage d'habitation, étables, granges, cave et grenier, ont été complètement détruits. Pertes, 18 000 fr. Assuré. On croit à la malveillance.  (Source : Le Bonhomme Normand)    

 

Avril 1898  -  Incendiaire.  -  Un incendie s'est déclaré, à Clécy, dans une maison couverte en chaume, appartenant au nommé Percy, journalier, et habitée par le frère de celui-ci et le sieur Laplanche.

Le feu, qui avait pris dans la cuisine, ne tarda pas à gagner la toiture. Malgré les efforts des voisins, l'immeuble, comprenant deux maisons d'habitation, une grange et des greniers, était bientôt la proie des flammes. Les pertes sont évaluées à 2 000 fr. 

A la suite d'une enquête, rapidement menée, Percy, le propriétaire de la maison, qui était dans une situation très gênée, a été arrêté. Il a avoué être fauteur de l'incendie. Dans le pays, Percy passe pour avoir la tète dérangée. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1898  -  Incendie d’une filature.  –  Le feu s'est déclaré, à Clécy, dans la filature de coton, dite « la Bataille » appartenant à M. Lecouturier, de Condé-sur-Noireau. L'usine tout entière et ses dépendances ont été détruites. Un ouvrier a été blessé au bras. 50 ouvriers que cette filature occupait se trouvent sans travail. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1898  -  Renvoi de la classe.  –  Les hommes des classes 1894, 1895 et 1896, ainsi que les engagés volontaires qui doivent passer dans la réserve avant le 1er novembre prochain, seront envoyés en congé aux dates ci-après : à l'intérieur : le 17 septembre, dans les corps de troupe qui ne prennent pas part aux manœuvres, ou dans ceux qui seront rentrés en temps utile dans leurs garnisons pour exécuter, avant le 17, toutes les opérations de désarmement. Dans les autres corps, les hommes seront renvoyés après la rentrée des manœuvres aussi vite que possible. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1898  -  Mort d’insolation.   -   Le sieur Constant Gosselin, journalier à Clécy, moissonneur chez le sieur Piquart, cultivateur à Langrune, est mort frappé d'une insolation. (Source : Le Bonhomme Normand)    

 

Avril 1899  -  Les débits de boissons.  -   Une loi est proposée au Sénat pour que les débits de boissons à consommer sur place soient réduits à un par 300 habitants.  En ce moment, il y a en France un débit par 85 habitants. L'écart est grand. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1899  -  Chute dans un puits.  -  La nommée Aline Couespel, 26 ans, servante à Clécy, est tombée dans un puits, en tirant de l'eau, et s'est tuée.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1899  -  Suicide d’un enfant.   -   La femme Bertrand, demeurant à Clècy, ayant reçu la plainte d'un voisin au sujet d'un chou coupé dans son jardin, accusa son garçon de 12 ans d'avoir commis cette espièglerie. Le gamin s'en défendit. 

La mère le menaça de le dire à son père à sa rentrée du travail. L'enfant, qui avait une grande crainte de son père, quitta la maison paternelle et fut se pendre à un pommier. (Source : Le Bonhomme Normand)    

 

Juillet 1900 - Tentative de meurtre. - Le sieur Octave Ozerée, 42 ans, garde particulier à Clécy, faisait une ronde de surveillance dans les bois de Canteloup, lorsqu'arrivé au lieu dit « la Fouce », il aperçut à 50 mètres de lui, dans le milieu du sentier, un homme armé d'un fusil, qui lui cria, en le mettant en joue : « Si tu fais un pas de plus, tu es mort ».

Le garde saisit également son fusil, qu'il portait sur lui, et tout en avançant mit l'inconnu en joue. Au bout de quelques pas, l'inconnu tira, sans toutefois atteindre le garde, qui riposta par un coup de feu.

Au même instant, un autre individu venait rejoindre le braconnier, et tous deux prenaient la fuite sans pouvoir etre rejoints, ni reconnus par le garde, qui était mis à leur poursuite. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1900   -   Pêcheur noyé.  -  Léon Rémondin, âgé de 38 ans, pêchait dans la rivière de l'Orne avec un épervier, surpris par la gendarmerie de Clécy, il s'est noyé en traversant la rivière. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Juillet 1900   -   La chaleur.  -   La chaleur accablante que nous avons eue lundi et qui s'est élevée à 35° degrés à l'ombre s'est fait sentir partout ; à Paris et en Angleterre, il y a eu des cas d'insolation mortels. 

Par place, il y a eu des orages ; à Rouen, la foudre est tombée dans un café et a traversé la salle sans faire de dégâts.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

Clécy.   -   Vue aérienne
Clécy.   -   Vue générale du Bourg.

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