1er Novembre 2024 |
UN
SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
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CLÉCY |
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Canton de Thury-Harcourt |
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Mai
1878 - Un
veau phénoménal. - Un
phénomène est né chez M Courvalet, cultivateur à Clécy. Cette
animal a cinq pattes : deux devant et trois à l'arriére-train, celle
qui se trouve placée au milieu est plus courte que les deux autres,
mais elle remue fort bien. Le jeune phénomène est très bien
portant.
Août 1879 - La Poste. - Les bureaux de poste et les bureaux télégraphiques ont été fusionnés à Vire, Condé, Orbec, Dives, Livarot, Argences, Dozulé et Évrecy. La fusion sera bientôt à Honfleur un fait accompli. Deux bureaux télégraphiques ont été ouverts à Ryes et à Crèvecœur. Un bureau permanent a été substitué au bureau temporaire de Cabourg. Le bureau de Deauville va être incessamment réouvert et transféré au bureau de poste. Enfin, des études se poursuivent pour doter d'un bureau télégraphique les communes de Saint-Aubin, Morteaux-Coulibœuf, Clécy, Bonnebosq, Lison et Bonneville-la-Louvet.
Mai
1880 - Incendie. - Samedi
dernier, dans l'après-midi, sur l'une des côtes de Clécy, des joncs
marins et des bruyères ont été incendiés sur une étendue de trois
hectares. On suppose que le feu s'est communiqué par des fourneaux
qui se trouvaient allumés aux environs.
Juillet 1880 - Infanticide. - Le bruit d'un infanticide a couru à Clécy ces jours derniers. Les époux X... étaient accusés par la rumeur publique d'avoir laissé périr, faute de soins et de nourriture, leur jeune enfant âgé de neuf mois. L'autopsie a eu lieu, et l'enquête qui se poursuit ne tardera pas à faire connaître ce qu'il y a de fondé dans l'accusation portée contre les époux X...
Novembre 1880 - Les victimes du travail. - Vendredi, à Clécy, un affreux malheur est arrivé dans la filature de la Bataille, appartenant à M. Jules Lecouturier, de Condé. Une pauvre femme, employée dans cette filature, s'est trouvée prise dans la cuirasse de la commande, qui tourne avec une vitesse vertigineuse, et, entraînée dans son mouvement de rotation, elle a été tuée sur le coup. Cette femme ne laisse pas d'enfant, et son mari est ouvrier de filature. —
Le même jour, dans une filature voisine, située commune du Bô, et
appartenant à M. Veniard, de Condé, un ouvrier a eu un doigt coupé.
Mars
1882 - Le
télégraphe. - On va
ouvrir un bureau télégraphique municipal à Clécy. Celui de
Croissanville va être bientôt ouvert.
Voilà un custos qui assurément préfère un bon Gloria, à tous les Pater du monde.
Mai
1883 - La foudre.
– L'autre dimanche, la foudre est tombée à Clécy, sur
la maison de Mme veuve Hubert. Le fluide a pénétré par la cheminée
qu'il a détériorée, a fait le tour de la salle ,et est ressorti par
un cabinet en brisant deux vitres. Les six personnes qui se trouvait
à ce moment dans la maison de Mme veuve Hubert en ont été quittes
pour la peur. Pendant le même orage, la foudre est tombée à
St-Rémy, sur la maison de M. Bertaux.
Septembre 1885 - Encore un crime. - Une tentative criminelle a été commise à Clécy, canton de Thury-Harcourt, sur la personne d'une fille Madeleine. Cette fille, âgée de 81 ans, ancienne servante de curé, est domiciliée à Clécy depuis une dizaine d'années environ. Elle habite une petite maison située sur le bord du chemin vicinal au village du Poirier. Cette pauvre vieille, devenue sourde avec l'âge, vivait seule, avec la plus stricte économie, tout en disant, qu'elle possédait cinq ou six mille francs. Dans la nuit de mardi à mercredi, des malfaiteurs se sont introduits chez elle au moyen d'une échelle placée sous une petite fenêtre derrière la maison et dont ils ont brisé deux carreaux, se sont jetés sur la vieille fille et l'ont laissée pour morte. Le lendemain, vers 5 heures, les voisins et le cantonnier qui travaillait tout près n’apercevant pas la fille Madeleine, qu'ils avaient l'habitude de voir, tous les jours, demandèrent ce qu'elle était devenue. Inquiets, ils firent le tour de la maison, et aperçurent l'échelle dont nous avons parlé. Le cantonnier y monta aussitôt, et, arrivé à la fenêtre, vit la pauvre femme étendue sur le ventre, couverte de sang et ne donnant plus signe de vie. Elle avait le nez écrasé et le haut du corps meurtri à coups de talon. Cette malheureuse, à force de soins, est revenue à la vie, mais le médecin, parait-il, a peu d'espoir de la lui conserver. Elle a fait, à la justice, vendredi, des révélations qui, jusqu'ici, sont restées secrètes. On attribue ce crime à la vengeance, car rien n'a été fracturé ni dérangé dans l'appartement. On est sur la trace des coupables.
Février 1888 - Enfant brûlé. - Le jeune garçon du sieur Paul Robert, demeurant à Clécy, entrant chez le sieur Lenormand, boulanger, s'approcha du fourneau pour se réchauffer. Le feu prit à ses vêtements, et, malgré la promptitude des secours, il reçut de graves blessures au bras et au côté gauche. On redoute les suites de cet accident. Robert a 13 ans. - Le jeune garçon du sieur Paul Robert, demeurant à Clécy, entrant chez le sieur Lenormand, boulanger, s'approcha du fourneau pour se réchauffer. Le feu prit à ses vêtements, et, malgré la promptitude des secours, il reçut de graves blessures au bras et au côté gauche. On redoute les suites de cet accident. Robert a 13 ans.
—
Samedi dernier, à Clècy, le sieur Constant Rogue,
du Bosq, s'est brisé une cuisse en revenant de conduire un tonneau de
cidre avec sa voiture.
Septembre
1888 - Coup de feu. - Le
sieur Roulier, employé au service d'omnibus à Condé, revenait
samedi, vers une heure du matin, de Thury-Harcourt. En montant la
bruyère de Clécy, il fut attaqué par un individu qui lui tira un
coup de fusil. Roulier fouetta son cheval et asséna un vigoureux coup
de manche de fouet à l'agresseur, qui se cramponnait à l'arrière de
la voiture, et fut obligé de lâcher prise. Le fusil était chargé
à plomb, quelques grains ont atteint le conducteur d'omnibus au
sommet du crâne, en lui faisant de légères blessures.
Décembre
1888 - Le froid et l’ivresse. - La
veuve Maurier, 43 ans, ouvrière de filature à Clécy, a été
trouvée morte sur la route du Bô. Cette mort est due à une
ingestion cérébrale occasionnée par le froid et l’ivresse. Cette
femme avait l’attitude de s'enivrer.
Septembre
1889. -
Une mauvaise cachette.
- La
dame Mulot, demeurant à Clécy, avait caché une somme de 300 fr.
dans son bûcher. Quand elle voulut la reprendre, elle avait disparu.
On croit que le coup a été fait par une personne au courant des
habitudes de la maison. ( Bonhomme Normand)
Novembre 1889. - Écroulement de Planchers. - Dimanche, le plancher d'un bâtiment appartenant à la commune de Clécy, et ou s'opère le pesage du beurre, s'est affaissé au moment où une vingtaine de personnes s'y trouvaient réunies. Toutes ces personnes sont tombées pêle-mêle dans l'étage inférieur, au milieu des poutres, des décombres et des paniers de beurre. La veuve Lemière a eu la cheville démise et deux autres personnes ont été contusionnées. ( Bonhomme Normand)
Juillet
1890 - Mort
accidentelle. - Le
cadavre du sieur Jean Jouin dit Camboin, 64 ans, gardien de bestiaux,
à été trouvé dans l'Orne, à Clécy, lieu du Ham. Il résulte de
l'information que cette mort est le résultat d'un accident. Jouin
sera tombé à l'eau en voulant couper une branche à un arbre bordant
la rivière. Cet homme n'avait pas d'ennemis et jouissait d'une bonne
considération.
Octobre
1890 - Ne
touchez pas aux sonnettes d’alarme. - L'autre
jour, un militaire en goguette se trouvait dans le train de Caen, il
lui prit la fantaisie, entre Berjou et Clécy, de tirer sur la
sonnette d'alarme, pour voir comme ça faisait. Le train s'arrêta
aussitôt et le conducteur vint voir ce qu'il y avait. Tète du soldat
quand il se vit dresser procès-verbal pour sa mauvaise
plaisanterie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1891 - Incendie. - Un incendie de cause inconnue a éclaté jeudi soir, à Clécy, et a consumé un corps de bâtiments, ainsi que des objets mobiliers, un tonneau de cidre et divers outils, appartenant aux enfants Victor Roger, de la Fresnée, et aux sieurs Victor Heuzé, cultivateur à la Fontaine, et Lonel, cultivateur à Canteloup. — Jeudi soir, un incendie s'est déclaré à Maizet. Trois maisons ont été détruites. —
Lundi, à Bretteville-l'Orgueilleuse, un incendie, attribué à la
malveillance, a détruit une meule blé de 12 000 gerbes, au sieur
Ernest Guilbert, on a pu heureusement préserver d'autres meules
voisines et les bâtiments de la ferme peu éloignés.
Juin
1892 - Fête. - Clécy.—
Fête St-Pierre, le 3 juillet. Louerie de domestiques. Jeux divers,
illutations, retraite aux flambeaux et feu d'artifice fourni par la
maison du « Bonhomme
Normand ». (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1892 - Écrasé par un
éboulement. - Le
nommé Georges Mary, 25 ans, journalier à Putanges,
qui travaillait au four à chaux de M. Pagny, à Clécy, était
chargé d'abattre un talus mesurant environ trois mètres de large et
deux mètres de haut. Au lieu de se tenir sur le côté, il se plaça
au milieu. Un éboulement se produisit, Mary fut pris dessous et
complètement écrasé. Les intestins et le cœur étaient sortis du
corps, les bras et les jambes étaient brisés. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Février
1893 - Une mère comme on n’en voit
peu. - Lors du tirage
du canton de Harcourt, le jeune Jean Bourrey, de Clécy, avait
accompagné son frère qui était conscrit et dépensé un peu
d'argent à cette occasion. Sa mère, la femme Isidore Bourrey, en fut
fort irritée et lui a témoigné sa colère en tirant un coup de
pistolet sur lui, heureusement sans l'atteindre. Elle va dit-on, être
poursuivie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1893 - A propos de
sécheresse. - La plus
grande que nous avions eue en Normandie est celle de 1559. De Pâques
à la Toussaint la chaleur fut fort grande, dit M. de Bras. Le temps
était toujours à l'orage et, pendant plus de six mois, il ne tomba
pas, ou très peu d'eau. L'hiver qui suivit fut très doux et les
violettes de mars parurent en
Juin 1893 - Incendie. - Un incendie s'est déclaré la nuit, à Clécy, dans des bâtiments appartenant au sieur Démorieux, aux dames Théodore Pierre, François Foucault et veuve Guérin, exploités en partie par les sieurs Michel et Séguin L'eau manquant, tout a été brûlé. Pertes, 35 000 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1894 - Incendie. - A St-Marc-d'Ouilly , un incendie a éclaté dans le tissage mécanique de MM. Pernelle frères, négociants à Flers. Les pertes sont évaluées : pour l'immeuble, à 60 000 francs ; pour le matériel et les marchandises, à 200 000 fr. Le tout assuré. Mais comme il arrive toujours en pareil cas, ce chiffre sera de beaucoup réduit au moment de l'expertise. — A Clécy, un incendie dont la cause est inconnue a consumé trois corps de bâtiments couverts en chaume, composés de trois maisons d'habitation, granges, écuries, étables et remise, le tout d'une longueur de 105 mètres, Pertes, 20 400 fr. —
Le feu s'est déclaré chez M. Lepaon, cultivateur, côte Vassale,
près Honfleur. Pertes, 10 000 fr. Ce sinistre est attribué à la
fermentation du foin, accident malheureusement
trop fréquent en cette saison. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre 1894 - Les effets des orages. - Après quelques jours de beau, le temps s'est remis à l'orage. Dans la banlieue de Paris, notamment à Rueil, les dégâts sont considérables. Dans le Calvados, un domestique de Banville, Tanquerel, 81 ans, qui à cause de l'orage avait quitté la charrue et ramenait ses chevaux à la ferme de son maître, le sieur Hervot, a été tué par la foudre ainsi que les deux chevaux sur l'un desquels il était monté. Un tout jeune homme, qui suivait à pied, n'a eu aucun mal. — À Caumont, la foudre a allumé un incendie qui a détruit l'écurie, les étables et les greniers d'une ferme. —
Du côté de Clécy et à Cesny-Bois-Halbout, les
dégâts causés par la grêle ont été énormes. La foudre est
tombée en maints endroits, ne causant que des dégâts
matériels. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1894 - Trop de vacances. - Pour
l'année scolaire 1893-1894, on arrive, dans les lycées et
collèges, au total inouï de 201 jours de congé contre 164 de
travail. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1894 - Le vélo. - L'Académie
a parlé. Tout compte fait, sauf de très rares exceptions, hommes et
femmes peuvent, sans danger pour leur santé, monter en vélocipède,
cet exercice n'est interdit qu'aux personnes atteintes d'une maladie
de cœur. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1894 - Le froid. - Il
fait un froid glacial depuis quelques jours. Le temps est à la neige.
A Paris, il en est tombé et le froid a déjà fait des
victimes. (Source : Le Bonhomme
Décembre
1894 - Bien mal acquis ne profite
pas. - Le
sieur Cachelou, marchand ambulant à Falaise? était
de passage à Clécy. Des malfaiteurs lui ont enlevé un tas de
bibelots qu'ils vendaient sur la route en revenant sur Caen. Ce sont
les nommés Paul Lecaudey dit Ravachol, 33 ans, né à Caen, et Paul
Hée, 24 ans. Lecaudey a été arrêté à Caen. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre 1896 - Vilain gamin. - Victor Orevel, 15 ans, s'amusait à faire sortir des guêpes de leur nid, installé sur le bord d'un chemin très fréquenté de Clécy. Le
petit Alphonse Vacquerel, 7 ans, l'ayant menacé d'aller prévenir son
père, Crevel ne trouva rien de mieux à faire que d'introduire la
tête du malheureux gamin dans le nid de
guêpes. Le petit Vacquerel a reçu une quarantaine de piqûres et a
dû prendre le lit. Plainte a été porté. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Septembre
1897 - Incendie. - Un
violent incendie s'est déclaré à Clécy, la nuit, chez la dame
Lefrançois, veuve Dupont. Malgré les prompte secours, deux corps de
bâtiments à usage d'habitation, étables, granges, cave et grenier,
ont été complètement détruits. Pertes, 18 000 fr. Assuré. On
croit à la malveillance. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Avril 1898 - Incendiaire. - Un incendie s'est déclaré, à Clécy, dans une maison couverte en chaume, appartenant au nommé Percy, journalier, et habitée par le frère de celui-ci et le sieur Laplanche. Le feu, qui avait pris dans la cuisine, ne tarda pas à gagner la toiture. Malgré les efforts des voisins, l'immeuble, comprenant deux maisons d'habitation, une grange et des greniers, était bientôt la proie des flammes. Les pertes sont évaluées à 2 000 fr. A
la suite d'une enquête, rapidement menée, Percy, le propriétaire de
la maison, qui était dans une situation très gênée, a été
arrêté. Il a avoué être fauteur de l'incendie. Dans le pays, Percy
passe pour avoir la tète dérangée. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1898 - Incendie d’une filature. – Le
feu s'est déclaré, à Clécy, dans la filature de coton, dite
« la Bataille » appartenant à M. Lecouturier, de
Condé-sur-Noireau. L'usine tout entière et ses dépendances ont
été détruites. Un ouvrier a été blessé au bras. 50 ouvriers que
cette filature occupait se trouvent sans travail. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1898 - Renvoi de la classe. – Les
hommes des classes 1894, 1895 et 1896, ainsi que les engagés
volontaires qui doivent passer dans la réserve avant le 1er novembre
prochain, seront envoyés en congé aux dates ci-après : à
l'intérieur : le 17 septembre, dans les corps de troupe qui ne
prennent pas part aux manœuvres, ou dans ceux qui seront rentrés en
temps utile dans leurs garnisons pour exécuter, avant le 17, toutes
les opérations de désarmement. Dans les autres corps, les hommes
seront renvoyés après la rentrée des manœuvres aussi vite que
possible. (Source : Le Bonhomme
Août
1898 - Mort d’insolation. - Le
sieur Constant Gosselin, journalier à Clécy, moissonneur chez
le sieur Piquart, cultivateur à Langrune, est mort frappé d'une
insolation. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1899 - Les débits de
boissons. - Une
loi est proposée au Sénat pour que les débits de boissons à
consommer sur place soient réduits à un par 300
habitants. En ce moment, il y a en France un débit par 85
habitants. L'écart est grand. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Avril
1899 - Chute dans un
puits. - La
nommée Aline Couespel, 26 ans, servante à Clécy, est tombée dans
un puits, en tirant de l'eau, et s'est tuée. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin 1899 - Suicide d’un enfant. - La femme Bertrand, demeurant à Clècy, ayant reçu la plainte d'un voisin au sujet d'un chou coupé dans son jardin, accusa son garçon de 12 ans d'avoir commis cette espièglerie. Le gamin s'en défendit. La
mère le menaça de le dire à son père à sa rentrée du travail.
L'enfant, qui avait une grande crainte de son père, quitta la maison
paternelle et fut se pendre à un pommier. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet 1900 - Tentative de meurtre. - Le sieur Octave Ozerée, 42 ans, garde particulier à Clécy, faisait une ronde de surveillance dans les bois de Canteloup, lorsqu'arrivé au lieu dit « la Fouce », il aperçut à 50 mètres de lui, dans le milieu du sentier, un homme armé d'un fusil, qui lui cria, en le mettant en joue : « Si tu fais un pas de plus, tu es mort ». Le garde saisit également son fusil, qu'il portait sur lui, et tout en avançant mit l'inconnu en joue. Au bout de quelques pas, l'inconnu tira, sans toutefois atteindre le garde, qui riposta par un coup de feu. Au même instant, un autre individu venait rejoindre le braconnier, et tous deux prenaient la fuite sans pouvoir etre rejoints, ni reconnus par le garde, qui était mis à leur poursuite. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1900 - Pêcheur noyé. - Léon Rémondin, âgé de 38 ans, pêchait dans la rivière de l'Orne avec un épervier, surpris par la gendarmerie de Clécy, il s'est noyé en traversant la rivière. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1900 - La chaleur. - La chaleur accablante que nous avons eue lundi et qui s'est élevée à 35° degrés à l'ombre s'est fait sentir partout ; à Paris et en Angleterre, il y a eu des cas d'insolation mortels. Par place, il y a eu des orages ; à Rouen, la foudre est tombée dans un café et a traversé la salle sans faire de dégâts. (Source : Le Bonhomme Normand) |
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Clécy. - Vue aérienne | |||
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Clécy. - Vue générale du Bourg. | |||
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