UN
SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
Page 3 |
||
![]() |
CLÉCY |
|
|
Canton de Thury-Harcourt |
|||
|
|||
Mars
1901 - Le 12 mars
courant, vers 8 heures et demie du matin, M. Raoul Hamont, cultivateur
à Clécy, aperçut dans l'Orne, au lieu-dit La Lande un paquet
flottant dans l'eau qu'il reconnut bientôt pour un cadavre. À l'aide d'une barque, il ramena le corps au bord de la rivière il reconnut la dame Lehéricy, veuve Hue, âgé de 56 ans, propriétaire à Cossesseville, tombée accidentellement dans l'eau le 13 février en traversant l'Orne dans une barque. Après les constatations d'usage le corps de la veuve Hue a été transporté à son domicile à Cossesseville.
Mars 1901 - Cadavre reconnu. - Nous avons parlé d'un cadavre découvert y a un mois environ, dans l'Orne, à Clécy. Il vient d'être reconnu pour celui du nommé Georges Leprince, ouvrier teinturier, 42 ans, né à Saint-Georges-des Groseillers (Orne), le 31 juillet 1859. Leprince
était parti de Saint-Georges dans l'intention d'aller à Condé pour
y chercher du travail. On suppose que, s'adonnant à la boisson, il
est tombé accidentellement dans l'Orne ou le Noireau. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1901 - Chien enragé. -
La dame veuve
Lengliné, 72 ans, ménagère à Clécy, a été mordue par son chien.
L'animal, qui avait la bave à la gueule, fut abattu et reconnu
atteint de la rage. La dame Lengliné est partie pour l'institut
Pasteur, à Paris. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1901 - Père et fils noyés. - Pierre Vaugeois, 70 ans, et son fils Alfred, 34 ans, tous deux originaires de Saint-Pierre-du-Regard, étaient occupés à l'épuisement de l'eau qui remplit le fond des carrières des fours à chaux de Clécy. Soudain, Vaugeois père tomba dans l'eau et se mit à crier en se débattant. Son fils, perdant la tête, au lieu de lui tendre la main, se jeta à l'eau à son tour et l'enlaça dans ses bras. Les
deux hommes, se paralysant mutuellement, coulèrent bientôt dans
l'eau très profonde avant qu'on ait eu le temps de se porter à leur
secours. Malgré des soins énergiques, les noyés n'ont pu être
rappelés à la vie.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Décembre 1901 - Morts accidentelles. - Auguste Philippe, 13 ans, petit domestique chez le sieur Vallée, cultivateur à Bernesq, près Trévières, était allé porter de l'eau aux bestiaux dans une barrique chargée sur un banneau. Arrivé dans l'herbage, le jeune domestique détela son cheval, mais négligea de caler les roues de sa voiture, et, au moment où il accrochait le harnais sous la voiture pour les abriter de la pluie, elle bascula et lui tomba sur le corps. Son patron, ne le voyant pas revenir, envoya à sa recherche et on trouva le malheureux sans vie, la poitrine écrasée sous le poids de la voiture. — La dame Auvray, née Mullois 35 ans, née à la Villette, canton d'Harcourt, était occupée à battre à la mécanique chez le sieur Surirez, cultivateur à Clécy, lorsque, par suite d'un faux pas, elle tomba à la, renverse sur une pierre.
— Le sieur Eugène Catherin, 62 ans, demeurant à Rubercy, près Trévières, sujet à de fréquents étourdissements. est tombé dans une fontaine dans un de ces moments de vertige. Ne pouvant se retirer, il est mort de froid. — La dame Lelièvre, ménagère à Ablon, près Honfleur, avait laissé seuls à la maison ses trois jeunes enfants. La petite Madeleine, 4 ans, en jouant avec du papier enflammé, s'est fait des brûlures qui ont amené sa mort. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1901 - Surveillez les nomades. - Sur les nombreux vols commis dans le département, un certain nombre sont constatés après le passage, de nomades en roulotte qui, leur coup fait, passent les frontières du département. Peut-être qu'en faisant, des perquisitions, dans leurs roulottes retrouverait-on une partie des objets volés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1903 - La rage. - Le sieur Arsène Gohel, hôtelier à Clécy, remarquant que son chien mordait les pieds des tables et des chaises, la dame Gohel appela l'animal, celui-ci lui mordit la main et mordit également un consommateur, le sieur Bouvet. Abattu aussitôt, le chien fut reconnu enragé. La dame Gohel et le sieur Bouvet sont partis pour l'institut Pasteur, à Paris. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1903 - Paroles ministérielles. - M. Chaumié, ministre de l'instruction publique, vient de rappeler aux chefs d'institutions que : « dans les internats, les pères de famille seront toujours consultés sur la participation de leurs enfants aux exercices du culte, toutes facilités seront données aux élèves pour se conformer, sur ce point, aux volontés de leurs familles sans que les études puissent en souffrir quelque détriment ». (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1903 - Mort suspecte. - Le parquet de Falaise fait une enquête au sujet du décès de la veuve Fournet, 78 ans, demeurant à Clécy, qui serait morte à la suite de coups qu elle aurait reçus d'un habitant du pays auquel elle réclamait de l'argent. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1903 - Un misérable. - La gendarmerie de Clécy procède à une enquête relativement à un viol commis par un ancien charcutier, âgé d'une trentaine d'années, sur une petite fille de 8 ans, dans des circonstances particulièrement odieuses. C'est dans une cave, où il l'avait attirée, qu'il a martyrisé l'enfant au point que sa vie est en danger. C'est un nommé Bréville, 31 ans, marié et père de famille. Il a été arrêté à Falaise. (Source : Le Bonhomme Normand)
Au sujet du viol, Bréville prétend ne se souvenir de rien et avoir agi sous l'influence de l'ivresse. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1903 - Impôt sur le revenu. - Ce projet de loi a été déposé à la Chambre. Il se compose : 1° de la taxe personnelle portant sur le revenu provenant des loyers, des rentes, du commerce, du travail, des emplois et même des retraites. 2° de la taxe mobilière fixée d'après le loyer. — En ce qui concerne l'impôt sur le revenu, c'est le contrôleur qui l'estimera à charge par lui de prouver l'existence du revenu indiqué. Sont affranchis de l'impôt, ceux dont le revenu est inférieur à 500 fr., à 700 fr., à 900 fr., à 1 200 fr. et à 1 600 fr. selon l'importance de la population. A Caen, les personnes ayant un revenu inférieur à 1 600 fr. seront exonérées de l'impôt. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1903 - Protestations. - Le gouvernement a la prétention de faire payer un droit sur les banneaux, charrettes à gerbes et autres véhicules employés pour l'agriculture. Plusieurs conseils d'arrondissement ont protesté, avec raison. (Source : Le Bonhomme Normand) Août 1903 - Les pommes. - Toujours pas apparence de pommes en Calvados. La Manche est un peu plus favorisée. L'Eure, la Sarthe et la Bretagne, au lieu d'être vendeurs, seront acheteurs. Nous sommes loin des 10 000 wagons de pommes expédiés l'année dernière par le Calvados, Le dernier cours est de 5 fr. 25, ofïres de la maison Schirmer, à Mézidon. (Source : Le Bonhomme Normand) Août 1903 - Cour d’Assises. - Louis Renault, 20 ans, domestique à Léaupartie, près Cambremer, est un sournois aux instincts vicieux. Il est prévenu d'avoir tenté de violer une fillette de 10 ans, habitant chez ses parents à Saint-Aubin-Lébizay. Après son crime, Renault avait pris la fuite, puis il est revenu se constituer prisonnier. Il a été condamné à 6 ans de réclusion. Défense : Me Ozanne. — Les faits reprochés à Joseph Bréville, 37 ans, journalier à Clécy, sont des plus ignobles. Bréville est un ivrogne aux mœurs les plus dépravées. Il est prévenu d'attentats à la pudeur sur son petit garçon âgé de 9 ans et sur une fillette de 10 ans. Bréville prétend avoir agi sous l'influence de la boisson. Mauvaise raison, aussi a-t-il été condamné à 10 ans de réclusion. Défenseur : Me Gouget. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1903 -
Hébergé à l’œil.
- Eugène
Renom, 63 ans, né à Pierres, près Vassy, disant être voyageur en
liquides pour une maison de Flers, s'est fait héberger L'hôtelier lui ayant demandé règlement de sa note, il dit n'avoir aucun argent pour payer. Renouf a été arrêté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1904 - Fille des Preux. - Une jeune fille, de la noblesse la plus authentique, Blanche de L…...., vient d'être arrêtée à Clécy, canton de Thury-Harcourt, pour vagabondage. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1904 - Les cambrioleurs.
- Notre
compatriote Motelay, le peintre des bords de l'Orne, possède une
villa à Clécy. Les cambrioleurs l'ont visitée de fond en comble,
mais n'ont pu guère, emporter qu'une tirelire contenant 5 fr. et des
bouteilles de vin. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1904 -
Morts subites. -
La dame
Huitric, femme du receveur des finances de Vire, assistait au mariage
de Mlle Lefranc, fille du maire de Clécy, lorsqu'elle s'affaissa dans
la rue. Quand on la releva, elle avait cessé de vivre. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Mai
1904 Récompense.
- La dame
Marie, née David, journalière à Clécy, grièvement blessée en
secourant quatre enfants sur le point d'être écrasés par une
voiture, vient de recevoir une médaille de bronze. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Juin 1904 - Huissier mal reçu. - M. Martin, huissier à Clécy, venait au domicile du sieur Eugène Larue, journalier, pour saisir son mobilier. Celui-ci, furieux, prit un fusil et mit en joue l'huissier et ses témoins en les menaçant de les tuer s'ils ne déguerpissaient pas au plus vite. L'huissier
alla chercher les gendarmes et Larue nia devant eux s'être servi d'un
fusil. Mais comme on retrouva cette arme et une carabine cachées dans
l'herbe du champ voisin, peut-être cela vaudra-t-il à Larue une
nouvelle, visite de l'huissier lui apportant une assignation.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
Incendies.
- D'un
immeuble à usage d'épicerie au sieur Émile Rosc, à Montchauvet.
Pertes, 9 000 fr. Assuré. Pertes pour la propriétaire, Mme Lepesant,
à Bény-Bocage, 3 000 fr. Non assuré. —
D'un bâtiment de 20 mètres de long, à usage de grange, écurie,
etc..., contenant 1 200 bottes de foin, au sieur Larcher et à sa
belle-sœur, à St-Georges-d'Aunay. Pertes, 9 800 fr. Assuré. — De bruyères et de bois de sapins sur la montagne du «Pain de Sucre», à Clécy. L'incendie a duré plusieurs jours. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1904 - L’ennemi des huissiers. - Le sieur Eugène Larue, journalier à Clécy, Canton de Thury-Harcourt, avait menacé de son fusil M. Martin, huissier, qui venait opérer la saisie de ses meubles.
Août 1904 - Parents, veillez. - A Clécy-sur-Orne, le petit Fernand Hubert, 16 mois, qui jouait avec son frère René, 3 ans, près d'un ruisseau, y tomba. La mère accourut et retira l'enfant, mais trop tard, le pauvre bébé avait cessé de vivre. —
A Saint-Omer, près Thury-Harcourt, le jeune Fernand Chauvel, trois
ans, jouait dans le jardin de sa mère, lorsque celle-ci l'appela. Il
ne répondit pas et la mère aperçut ses vêtements flotter sur une
mare, au fond du jardin. L'enfant, qui venait d'y tomber après avoir
mangé, était mort. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1904 - Suicides. - A Tierceville, près Ryes, une dame Saillenfest, 63 ans, ménagère, s'est suicidée en se jetant dans son puits, où on l'a trouvée ayant de l'eau jusqu'aux épaules. Malgré les soins qu'on lui a prodigués, la pauvre femme est morte peu après. Elle souffrait d'une maladie incurable. —
A Clécy, le sieur Victor
Dequaindry, 46 ans, journalier, qui, après une discussion avec sa
femme, s'était enfermé chez lui, s'est pendu à une poutre au-dessus
de son lit. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier 1907 - Funèbre découverte. - En chassant, le 31 décembre, sur les bords de l'Orne, M. Adophe Martin, huissier à Clécy, aperçut, sur la rive, entre deux souches, un objet insolite. S'étant approché, il constata qu'il s'agissait d'un crâne humain, et à l'aide d'un croc et d'une corde, avec le secours d'un passant, il retira de l'eau le cadavre d'une femme, qui fut reconnue pour une veuve Olivier, ménagère à Clécy, disparue de son domicile depuis le 1er décembre. (Source : Le Moniteur du Calvados) Avril 1912 - Partie de pêche tragique. - Un terrible accident a jeté la consternation dans la région de Clécy, Mlles Alice et Lucie Anjoran, filles de l'honorable notaire de Clécy, faisaient mercredi une partie de canot sur l'Orne en compagnie de M. Verjat, jeune étudiant à Caen, petit-fils de l'ancien conseiller général, lorsque la barque heurta l'écluse de la Landelle chavira. M. Verjat se cramponna au canot et put être sauvé. Un jeune homme du pays M. Hamon, se jeta à la nage et pu ramener à la rive une des jeunes filles, Mlle Lucie, en la prenant par la chevelure, mais Mlle Alice. avait coulé à pic et quand on la retira elle était morte. Elle avait 26 ans. Détail navrant, Mme Anjoran a de la rive assisté au drame et à la mort d'une de ses filles.
Juin 1912 - Découverte d'un cadavre. - M. Auvray, cultivateur, à Clécy, a averti, M. le Maire qu'il venait de trouver dans un vieux puit de son habitation le cadavre d'une femme. Avec l'aide de plusieurs voisins, le cultivateur descendit dans le puit : il remonta le corps en complet état de décomposition d'une dame Beusset, née Florentine Mullois, 38 ans. Cette personne était disparue depuis le 5 mai dernier.
Novembre
1915 -
Mort du docteur Lefranc.
- M. le docteur
Lefranc, maire de Clécy, président du conseil d’arrondissement,
chevalier de la Légion d’honneur, est décédé à Clécy le 10
courant, après une longue et cruelle maladie.
Novembre
1915 -
Mort au champ d’honneur.
- Ludovic
Laville, cultivateur, soldat au 3e génie, a été tué à
l’ennemi le 3 octobre dernier. Il laisse une veuve et deux enfants.
Septembre 1916 - Acharné à mourir. - Un journalier de Clécy, le sieur Jules Poulain, 73 ans, s'est pendu dans son poulailler. Depuis quelque temps, ce vieillard manifestait des idées de suicide, et son neveu, M. Édouard Berger, l'avait déjà empêché, une fois, de mettre son sinistre projet à exécution.
Janvier
1917 - Important incendie.
- Jeudi dernier à 8h du soir, Alexandre Brunet, 34 ans,
domestique chez M. Coquil à la Basse-Loterie, monta dans la grange
lier du fourrage sur le tas de foin, s'éclairant d'une lanterne
qu'il déposa sûr une poubelle au-dessus du foin. En jetant la
première botte liée, Brunet fit tomber sa lampe et le feu se
communiqua au foin, il Jeta aussitôt la lampe dans
l'aire, mais en tombant elle communiqua aussi le feu à la paille qui
s'y trouvait. Après avoir vainement essayé d'éteindre le feu en
piétinant le foin, Brunet dut sortir de la grange et
donna l'alarme, mais le feu se propagea rapidement ;
malgré les secours des habitants de la ferme, des Voisins et des
pompiers accourus au premier appel, le bâtiment entier fut
bientôt en flammes. Les bestiaux, seuls se trouvant dans l'étable
purent être sortis à temps; du grain se trouvant dans le grenier fut
aussi enlevé, il fallut plusieurs heures de travail pour
circonscrire l'incendie. Le
bâtiment brûlé mesurait 20 mètres de long sur 8 de large et
comprenait la grange, des caves et les greniers à grains, 5000 bottes
de foins, 700 gerbes de pailles de blé et d'avoine ont été
détruits
Août
1917 -
Le temps qu’il fait. -
Après quelques
journées d'une chaleur excessive, des orages ont éclaté un peu
partout, dans notre région, retardant la récolte du foin
Août 1917 - Les méfaits de la foudre. - Ces jours derniers, un violent orage a éclaté dans la région de Vire y a causé plusieurs accidents. A Vire, un commencement d'incendie, provoqué par un court-circuit, dû à la chute de la foudre, s’est déclaré chez M. Gouye, receveur de l’enregistrement. Grâce à la promptitude des secours, les dégâts furent presque nuls. A
Clinchamps, six bestiaux, au fermier de Mme Brillet, de Vire, furent
foudroyés. A Neuville, la foudre a tué cheval à M. Laumonnier. Des
bestiaux auraient été tués près de Clécy.
Mars 1918 - Nécrologie. - M. Verjat est mort il y a une dizaine de jours. Il convient de rappeler que ce fut M. Verjat qui exécuta les travaux de la belle ligne du chemin de fer de Caen à Flers. Cette ligne traverse la belle et pittoresque vallée de l’Orne, dont les sites enchanteurs attirent tant de touristes, qui semblent aussi étonnés qu'émerveillés de trouver en ce coin de Basse-Normandie une véritable petite Suisse. Un
des
plus
beaux
travaux
du
vénéré
défunt
est
le
magnifique
viaduc de
la
Lande,
dont
chaque
pierre
méticuleusement choisie
a été
soigneusement
lavée
et
brossée.
C'est
à ce
viaduc
que
la
ligne
quitte
l'Orne,
que
depuis
Caen
elle
avait
côtoyé
et
traversé,
pour
entrer
sous
le long
tunnel
des
Gouttes
et retrouver
à
sa
sortie
la
fraîche
et
jolie
vallée
du
Noireau
jusqu'à
quelques
kilomètres
de
Flers.
Janvier
1920 -
Noyade accidentelle.
- En
abreuvant un cheval à la mare de la ferme, le jeune Constant
Bourienne, 13 ans, petit domestique chez M. Delivet, cultivateur à
Clécy, est tombé à l'eau et s'es noyé. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1921 -
Deux dérailleurs arrêtés.
- Deux
malfaiteurs que l'on a pu, fort heureusement retrouver, ont tenté de
faire dérailler, sous le tunnel des Gouttes, entre la gare de La
Lande-Clécy et Berjou le train venant de Caen. Deux
cantonniers, en traversant le tunnel, aperçurent, posées sur les
deux rails de la voie, deux, énormes pierres, calées, en avant et en
arriére, par des morceaux de ballast. Une vingtaine de mètres plus
loin, mais sur un seul rail, ce sabotage était répété. La
gendarmerie, prévenue par le chef de gare de Berjou, commença ses
recherches. et, le lendemain, elle arrêtait, Lucien Coupigny, 18 ans,
domestique à la ferme de Vaux-Varin, située au-dessus du tunnel.
Interrogé, il déclara que, la veille, en compagnie du fils de son
patron, Alphonse Pagnon, 21 ans, il était sorti, et que celui-ci lui
avait proposé de descendre sur la voie et d'aller voir le tunnel. Une
fois qu'ils y furent, sur l'instigation de Pagnon, ils commencèrent
leur criminelle besogne. Interrogé
à son tour, Pagnon protesta de son innocence, jurant qu'il n'était
pour rien dans l'affaire, mais il ne tarda pas à passer des aveux.
L'un et l'autre ont déclaré qu'ils avaient commis leur méfait alors
qu'ils étaient en état d'ivresse, et sans réfléchir aux suites que
pouvait entraîner leur geste.
Mai 1922 - Un désespéré. - On a retiré de l'Orne, à Clécy, canton de Thury-Harcourt, le cadavre de Louis Lechevalier, 55 ans, à Clécy. Il était disparu depuis le 15 mai. On ignore les causes de ce suicide. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1922 - Ah ! Chaleur ! - Cette expression va revenir de mode : On suffoque, on étouffe, on cuit ! Pourquoi ce changement si brusque, d'où vient cette vague de feu qui nous submerge ? Nos météorologistes nous l'expliqueront, s'ils le peuvent. En attendant, bien des gens souffrent dans les appartements étroits, les ateliers, les usines. Heureux
ceux qui, le soir, peuvent chercher la fraîcheur à la campagne, au
bord de l'eau ! Disons, à ce propos, que la saison des bains s'est
brusquement ouverte dans nos écoles de natation. Chez Maës, le bon
baigneur Crouvisier est aux cent coups. Pourtant, qu'on se rassure, il
y a de l'eau pour tout le monde ! (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1922 - Pour réveillonner - Après plusieurs vols de volailles et de linge, commis à Clécy, au préjudice de la veuve Jarry, de Mme Fouques et de Mme Foucault, on a arrêté Henri Fauconnier, 19 ans, et sa concubine, la fille Marie-Louise Foucault, 17 ans, tous deux, rue Caponière à Caen, où on a retrouvé une partie des objets volés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1923 - L’agréé et le domestique. - A en croire le nommé Victor Pellerin, 63 ans, domestique à Clécy, M. Armand Dufay. 49 ans, agréé au tribunal de Condé-sur-Noireau, l'aurait, un jour, saoulé, pour lui faire signer un papier lui faisant, perdre une grosse somme. Cette affirmation nécessairement, est loin d'être prouvée. Mais ce qui est certain c'est que, ces jours-ci, à l'audience du juge de paix de Clécy comme M. Dufay plaidait une affaire de bestiaux intéressant une demoiselle Brunet qui vit avec Pellerin, ce dernier s'est mis à injurier l'agréé, le traitant de faussaire et de voleur. II est ensuite passé aux coups et il a frappé si brutalement M. Dufay au visage que celui-ci, perdant son sang en abondance, s'est évanoui. Scandale, tumulte et arrivée des gendarmes, qui ont mis fin à la scène. Déjà, il y a quelque temps, sur le marché de Condé, M. Dufay avait été insulté par Pellerin. Cette affaire, aura des suites. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1923 - Baptiseuses de lait. - Deux cultivatrices de la région de Falaise, sont poursuivies pour fraude sur le lait : Mme Eugénie Laignel, femme Lefèvre, cultivatrice à Soulangy, pour avoir écrémé son lait, est condamnée à 10 jours de prison avec sursis et 500 fr. d'amende. Mme
Marie-Louise Hudèche, femme Boulais, cultivatrice à Clécy, qui
avait mouillé son lait à 18 %, est gratifiée de 8 jours de prison
également avec sursis et 50 fr., plus, pour
Mai
1923 -
Un infanticide à Clécy.
-
Prévenu
par
la
rumeur
publique
qu'un infanticide
avait
été
commis
à
Clécy,
les gendarmes
de
Thury-Harcourt
se
sont
transportés
au
domicile
de
la
fille
Juliette
Audée,
24 ans,
employée
à
la
filature
de
St-Rémy, elle
était
soupçonnée
d'accouchement
clandestin.
Les
gendarmes
découvrirent dans
le
bas
d'une
armoire
le
cadavre
d'un
nouveau-né
enveloppé
dans
des
linges.
La
fille
Audée n'a
fait
aucune
difficulté
pour
reconnaître qu'elle
était
la
mère
de
cet
enfant
mis
au monde
dans
la
journée
du
22
mars
et
suivant
sa
déclaration,
mort
accidentellement pendant
qu'elle
s'était
évanouie.
Le
Parquet de
Falaise
s'est
rendu
sur
les
lieux
et
une autopsie
a été
faite
Mai 1923 - A éclaircir. - La fille Juliette Aupée, employée de filature, à Clécy, canton de Thury-Harcourt, était soupçonnée d'avoir accouché clandestinement et d'avoir fait disparaître son enfant. Une perquisition faite chez elle a fait découvrir dans le bas d'une armoire, le cadavre d'un nouveau-né enveloppé dans des langes. La
fille Aupée a reconnu qu'elle avait mis au monde cet enfant le 22
mars et qu'il était mort accidentellement pendant qu'elle était
évanouie. Pour éviter les cancans, elle avait songé à faire
disparaître le cadavre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1923 - Le feu. - A Clécy, un violent incendie a détruit un bâtiment de 18 mètres de long, à Mme veuve Fouques, propriétaire. Le sinistre est dû à l'imprudence d'un enfant qui, pour s'amuser, a allumé un petit tas de paille près de l'immeuble. Des étincelles ont communiqué le feu à la couverture en chaume et l'incendie s'est propagé rapidement. Un pompier, M. Pétin surpris par la chute de la toiture, a été blessé. Le bâtiment, dont Il ne reste que les quatre murs, renfermait 2 000 bottes de foin et 150 gluis de blé. Les
dégâts sont importants. Il y a assurance pour 22 000 francs
seulement. (Source : Le Bonhomme Normand) |
|||
|
|||
![]() |
![]() |
||
54 CLÉCY (Calvados) - Le manoir des Jardins | |||
|
|
|
|
|