1er Juin 2025 |
UN
SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
Page 4 |
|
![]() |
CLÉCY |
|
|
Canton de Thury-Harcourt |
|||
|
|||
La malheureuse, qui n'était pas sortie depuis quelques jours a été trouvée étendue sans vie sur du foin. La mort, qui remontait à 48 heures, avait été provoquée par une congestion occasionnée par le froid.
Mars
1926 -
Vol d’objets en cuivre.
- On
a dérobé
la
nuit,
d'une
machine
à
vapeur
appartenant
à
M.
Olivier
Morand,
entrepreneur
à Clécy,
qui
était
garée
sur
le
bord
de
la
route
de
Cintheaux,
plusieurs
pièces
en
cuivre
dont
la
valeur
dépasse
400
francs. Une
enquête
est
ouverte.
Avril
1926 -
Chiens empoisonnés.
-
M.
Eugène
Adam,
équarrisseur
au
hameau
de
Bellevue,
avait
coutume
de
poser
dans
sa
propriété
des
cadavres
de
pies
empoisonnés
pour
les De son coté, M. Adam affirme que sur 8 des pies empoisonnées, 7 furent mangées par des renards et la huitième, il la brûla. Il ne s'explique pas comment, dans ces conditions, les chiens ont pu être empoisonnés.
Août
1926 -
Un désespéré,
en tentant
de se
suicider, meurt
d'émotion.
-
M. Pierre
Thomas, 62
ans, journalier
à Clécy,
était souffrant
depuis quelques
mois. Il
passait la
plus grande
partie de
la journée
dans un
fauteuil placé
dans la
cuisine. Ces
jours dentiers,
Mme Thomas
s'absenta
un instant.
Lorsqu'elle revint
elle trouva
son mari
étendu sur
le pavé.
Il avait
un couteau
sur la
poitrine
et le
sang s'échappait
d'une petite
blessure à
la gorge. M.
Thomas avait
cessé de
vivre. Le
docteur Mayaud
qui examina
le cadavre
déclara que
la blessure,
très superficielle,
n'avait déterminer
la mort,
l'arme n'ayant
pénétré que de
deux centimètres.
Atteint d'une affection
cardiaque, le
désespéré
était mort
de l'émotion
qu'il avait
eue au
moment où
il se
porta le
coup de
couteau.
Août
1926 -
Tragique
baignade.
- Le
lundi 16
août (férié),
M. Arthur
Lebouteiller, percepteur
à Clécy,
avait invité
son secrétaire,
M. Raymond
Marie, 19
ans, à
venir Les soins les plus empressés lui furent prodigués, la mort avait fait son oeuvre. Le docteur appelé ne put que constater le décès dû à une congestion. Le jeune Marie était très connu et estimé dans toute la contrée où cette mort tragique a produit une profonde émotion.
Août 1926 - Coups réciproques. - Deux domestiques de ferme, Edmond Salmon et Léon Michel travaillaient ensemble dans les champs lorsqu'une dispute éclata entre eux et des coups furent échangés, ils ont porté plainte et procès-verbal leur a été dressé pour coups réciproques.
Décembre 1926 - Un 1er Mai orageux à la gare de Clécy. - Nos lecteurs n'ont pas oublié les incidents regrettables, qui se déroulèrent à la gare de Clécy, le 1" mai dernier. Cette
affaire est
venue hier
devant le
Tribunal correctionnel
de Caen.
Rappelons brièvement
les faits. - « La barbe avec ta révolution », répliqua un autre voyageur, M. Hergot, chauffeur à Clécy, « Prenez plutôt nos billets, que nous fichions le camp ». Un troisième personnage vint corser la scène, M. le chef de gare de Clécy se montra, et bien que personne ne l'eût pris à partie, crut devoir intervenir, on ne sait dans quel but, « Vous dites la barbe » ? répliqua-t-il en toisant M. Hergot, « Pas la peine, je me suis rasé ce matin ». Des provocations furent échangées, et la dispute se termina à quarante mètres de la station par un pugilat soigné sur la voie publique. Témoin de ces violences, M. Hervieux reprocha son attitude au chef de gare, M. Leplay. L'homme, qui un instant auparavant appelait le grand soir, la mort des bourgeois et la victoire du prolétariat, M. Frilay, survint à cette minute propice, se précipita sur M. Hervieux, qui roula dans le fossé, sous les coups de son agresseur. Ayant voulu défendre son mari, Mme Hervieux, reçut elle-même quelques horions. Aux cris poussés dans la bagarre, les habitants d'un village voisin accoururent, et leur intervention mit fin à la bataille. Au
cours de
l'interrogatoire que
lui fait
subir M.
le président
Bacheley, le
chef de
gare de Clécy
donne une
version un
peu différente
de l'incident.
Suivant ses
déclarations, il
M.
Frilay nie
avoir crié
« vive la
Révolution ». Et
M. l'abbé
Gérard, curé
du Plessis-Grimoult,
qui dépose
comme témoin,
déclare que
ce farouche
révolutionnaire fut
la plus
douce de
ses brebis
et le
plus paisible
de ses paroissiens. M.
Morand.,
conseiller d'arrondissement,
n'a qu'à
se louer
des relatons
qu'il entretient
avec le
personnel de
la gare
de Clécy. Le Tribunal, après plaidoirie de Me Boitel, met l'affaire en délibéré. Le jugement sera rendu à l'audience du 17 décembre.
Décembre
1926 - Délit
de pêche.
— Les gendarmes de Clécy, apprenant que deux jeunes gens se
livraient au braconnage de la pèche à la dynamite dans la
rivière l’Orne entre les hameaux les Paris et la
Bataille, s'y rendirent, au bout d'un moment, ils entendirent une
forte détonation, puis sur une rive, aperçurent deux jeunes gens
qui péchaient à l'aide d'un filet, les poissons
étourdis
par l'explosion. C'étaient
les nommés Hersaint, Albert Joseph, 24 ans, ouvrier mineur à Clécy,
et Duvieu André-Robert, 26 ans, ouvrier de filature. Ils avaient pris
ainsi plus de quatre kilos de poisson.
Décembre
1926
-
Après
les incidents orageux de la gare de Clécy. —
Nous avons relaté les incidents orageux qui se déroulèrent à la
gare de Clécy le 1er
mai
dernier. Les débats établirent qu'il s'agissait d'une rixe banale ne présentant pas le caractère qu'on lui attribuait tout d'abord. M. Leplay, sous-chef de gare, et l'employé Frillay (Frelley) ont été condamnés chacun à 25 fr. d'amende.
Juillet 1932 - Fâcheuse rencontre. - Dans le chemin du Vey, à Clécy, Jules Chapdelaine, 34 ans, domestique agricole, traversant la chaussée pour parler à M. Berthout, marchand de grains, au bourg, fut happé par l'auto de M. Paul Commandeur, ingénieur à Paris. Le journalier fut blessé peu gravement à la tête, à la jambe et au pied, tandis que la voiture se jeta, dans une haie d'épines, qui l'empêcha de tomber dans un champ en contre-bas. (Bonhomme Normand)
Avant-hier matin, sa femme ne l'entendant pas remuer dans le pressoir de la ferme, où il travaillait depuis quelques jours, alla voir ce qu'il faisait. Le corps du journalier se balançait au bout d'une corde fixée à une poutre. Un voisin. M. Guesdin, coupa la corde, mais la mort avait fait son oeuvre. Le malheureux était sujet à des accès de neurasthénie. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre 1936 - Un conducteur mène sa voiture dans un ruisseau. - En passant dans le bourg de Clécy, le marchand de poisson Jean Joinel, 28 ans, demeurant à Aunay-sur-Odon, offrit une place dans son automobile, au mineur André Lerebourg, 30 ans, qui lui avait demandé de le ramener chez lui à la Landelle. A la sortie de Clécy, M. Joinel fut ébloui par une lumière et la voiture qu'il pilotait dévia vers le fossé bordant la route pour finalement, s'échouer dans le ruisseau du Pont-Cel. Le conducteur se tira indemne de ce mauvais pas. Le passager reçut au front une coupure qui nécessita deux points de suture et un repos de quelques jours, prescrit par le docteur Mayaux, la voiture subit quelques détériorations. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1937 - Un cultivateur se suicide. - Il y a quelques semaines, M. Lucien Larue, 48 ans, propriétaire-cultivateur, se séparait de sa femme. Très affecté de cette situation. M. Larue avait, à diverses reprises, manifesté l'intention d'en finir avec la vie. Ces jours derniers, il régla tout ce qu'il devait, puis se rendit dans son grenier. Étonnés de sa longue absence, ses Jeux fils, âgés de 15 et 17 ans, se mirent à sa recherche et découvrirent son cadavre. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin 1937 - Un train promenade en « Suisse normande ». Innové en 1933, ce voyage original et pittoresque obtient d’année en année la faveur croissante du public et l'on peut escompter un beau succès, pour l'excursion du dimanche 27 juin prochain. La promenade présente par elle-même un très vif intérêt. D'abord, la modicité du prix pour effectuer le circuit Caen, Clécy, Berjou, Pont-d'Ouilly, Falaise, Mézidon, Caen : 13 francs en 3° classe, 7 fr. pour les enfants de 3 à 7 ans (en deuxième classe, 18 et 9 fr.) Puis l'agrément du voyage dont est exclue toute banalité : on part de Caen à 8 h. 2, on s'arrête en pleine voie aux sites les plus pittoresques, dont un « speaker » très documenté détaille les beautés. En côtoyant l'Orne et la Noireau, on gagne Pont-d'Ouilly, ou l'on s'arrête 2 h. 30 pour s'ébattre et se restaurer aux hôtels à juste titre réputés, à moins qu'on ne préfère faire la dînette sur l'herbe. . . Entre temps, le « pic-k up » déversé sur le train la note gaie de ses harmonieux accents. C'est ensuite la Halte à Falaise, la visite de ses vieilles églises, de son célèbre château, l'un des points culminants de l'histoire normande. Et
l'on rentre à Caen pour l'heure du dîner (19 h. 21), joyeux et sans
fatigue appréciable, connaissant mieux l'attrait enchanteur de jolis
but de promenade très proches où l'on
Juillet
1937 - Un cycliste
fait une chute grave. - M.
André Brion, directeur d'école à Thury-Harcourt, descendait à
allure modérée, en automobile, la route traversant le bourg
de Clécy, lorsqu'un jeune cycliste, Yvan Benoît, 16 ans, journalier
à Meslay, surgit brusquement devant l'auto. Heurté par le véhicule, le cycliste tomba sur le sol et fut assez sérieusement blessé à la tête. Le docteur Mayaud lui a prescrit quinze jours de repos. Sa bicyclette est presque inutilisable. Automobiliste et cycliste ont fait l'objet d'une contravention. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1937 - Un menuisier irascible frappe sa voisine. - Mme Boyer, 57 ans, ménagère à Clécy, a pour voisin un menuisier. Emile Quirié, âgé de 40 ans, avec lequel elle est en mauvais termes, et dont l'inimitié est d'autant plus a redouter qu'il est doué d'un caractère emporté. Cette mésentente devait avoir une conclusion violente. Mme Boyer était un soir, vers 8 heures, devant sa porte, lorsque Quirié, qui rentrait en vélo, sauta de sa machine et, sans autre explication se précipita sur sa voisine qu'il serra contre le mur en lui envoyant sa bicyclette dans la poitrine. Non content de cet exploit, il rentra chez lui pour s'armer d'un morceau de bois avec lequel il frappa la pauvre femme avec un acharnement tel qu'il la laissa sur place. Aux cris poussés par la victime, son gendre, M. Abel Huard, accourut et la transporta chez elle où le docteur Mayaut, appelé à lui donner ses soins, constata qu'elle avait une fracture du bras gauche et une double fracture du bras droit, ainsi que de multiples ecchymoses sur différentes parties du corps. Mme Boyer a été transportée à l'hôpital pour y être radiographiée. Quirié, interrogé par la gendarmerie de Thury-Harcourt, a été arrêté et conduit à la prison de Caen. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre 1937 - Un garde qui n’est pas maître de ses nerfs. – M. Charles Queiroy, 41 ans, marchand de meubles à Vassy, rue de Flers, se rendant à la chasse avec des camarades, avait laissé son automobile sur la route, au lieu dit « Belle-Vue », commune de Clécy. Apercevant quelqu'un relever le numéro de sa voiture, M. Queiroy interpella l'homme, le nommé Hébert, garde particulier, en lui faisant observer qu'il n'avait pas qualité pour agir de la sorte. Hébert, furieux, après avoir injurié grossièrement le marchand de meubles le mit en joue avec son fusil chargé. M. Queiroy se jeta aussitôt sur le garde et le désarma séance tenante. Deux cartouches se trouvaient dans le fusil. La gendarmerie a ouvert une enquête. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1937 -
L’autopsie du chef de canton Chamberlan n’a rie révélé. -
L'autopsie du cadavre
du chef de canton Chamberland a été pratiquée samedi matin, à
Clécy, où il avait été inhumé. Elle a été pratiquée par M. le
docteur Aumont, médecin-légiste. Contrairement
à ce que l'on aurait pu supposer, l'état de conservation du cadavre,
après deux ans passés, a permis au praticien de faire toutes
constatations utiles aux Malgré ce résultai négatif, M. Pohier, juge d'instruction, n'a pas voulu clore à nouveau cette affaire et a délivré commission rogatoire à M. Anquetil, inspecteur de la 3e Brigade mobile de Rouen, pour continuer les recherches entreprises. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
Étant « allumé » un septuagénaire met le feu
à sa maison.
- M.
Pierre Mullois, 71 ans, habite seul au hameau des « Hautes-Bignes »,
une petite maison couverte moitié chaume, moitié tôle. Rentrant
chez lui dans la soirée, fortement pris de boisson, le père Mullois
alluma du feu, obstrua quelques courants d'air en s'éclairant avec
une bougie, puis se coucha. A
minuit passé, des voisins, les époux Eugène Olivier, aperçurent
des flammes sortant de la toiture de la maison Mullois. Mme Olivier
courut appeler le septuagénaire. L'alarme
donnée à Clécy, la sirène réveilla les habitants. Les gendarmes,
les sapeurs-pompiers, sous le commandement du lieutenant Marguerite,
accoururent aux « Hautes-Bignes ». Les
pompiers eurent raison du feu qui consuma la partie de la toiture en
chaume, mais fut empêché de gagner le rez-de-chaussée par un épais
plancher en terre. Les maisons voisines toutes proches furent préservées par les pompiers. Le père Mullois, qui est assuré, ne peut dire l'importance du préjudice qu'il éprouve. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
Quatre cas rares. - Sur
le vu de procès verbaux dressés par la gendarmerie, toujours en
éveil lorsqu'il s'agit de faire respecter les lois en vigueur, le tribunal
correctionnel de Falaise aura prochainement à statuer sur le cas de
quatre délinquants peu ordinaires. Un
jour les gendarmes de Clécy constatèrent qu'un ouvrier français
sans domicile fixe embauché par une entreprise de la région avait,
en guise de gage de sa bonne foi, confié son fascicule de
mobilisation à l'aubergiste qui le nourrissait et le logeait à
crédit, en attendant la prochaine paie. Outre
les inconvénients présentés par cette manière de faire au point de
vue espionnage — les renseignements portés sur les fascicules de
mobilisation pouvant faciliter des recoupements intéressants pour
certains agents de l'étranger — l'abandon volontaire de son
fascicule de mobilisation par un homme, ou gradé, de réserve,
constitue un délit prévu et réprimé par une loi votée il y a
trois ans dont le but de mettre fin aux facéties des objecteurs de
conscience. Le
délit relevé par les gendarmes de Clécy était donc patent. Sur
l'initiative de leurs chefs, les gendarmes de deux autres brigades
relevèrent deux autres cas analogues. Ce qui fait que, pour la
première fois, le tribunal de Falaise aura prochainement à assurer
à l’encontre de pauvres diables l'application d'une mesure
législative prise en vue de réprimer des pratiques qui, du fait de
quelques intellectuels ou se
croyant tels, pouvaient jeter le trouble dans les esprits.
Il
est d'ailleurs à prévoir que Devaux sera condamné par défaut, à
moins qu'il n'obtienne une permission pour venir s'expliquer devant
les magistrats falaisiens. (Source : Ouest-Éclair)
Mars
1938 - Ivre, un fumeur provoque un commencement d’incendie.
- Étant
seul à la maison, M. Émile Jacques, fils de Mme veuve Edmond
Jacques, propriétaire au hameau de la Vauterie, descendit dans la cave,
sise sous l'habitation, pour se désaltérer, ce qui était pour le moins superflu,
car il était en état d'ébriété. L'idée
lui étant venue de faire un somme
il s'allongea sur un tas de foin, la cigarette aux lèvres. Celle-ci
s'étant éteinte,
l'imprudent fumeur voulut la rallumer avec un briquet. Ainsi il mit le
feu au foin. Effrayé, le jeune homme sortit en vitesse et alerta une voisine, Mme Roque qui avisa les pompiers. Ceux-ci accoururent et le feu, vigoureusement attaqué, fut rapidement éteint. Les pertes sont peu élevées. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 -
Les accidents de la route ont été moins nombreux en 1937 dans
le Calvados. -
Au
cours de l'année 1937, le nombre des accidents mortels occasionnés
par les véhicules de toute nature s'est élevé à 58 contre 68 en
1936, soit une diminution de 10 accidents. 51
sont imputables aux automobiles, 4 aux motocyclettes, 2 aux véhicules
hippomobiles, 1 à une bicyclette. Le
nombre des tués, qui était de 72 en 1936, est tombé à 61. Pendant
la même année 1937, les services de police du département ont
constaté 480 accidents ayant provoqué des blessures, contre 492 en
1936, soit une diminution de 12 accidents. 423 de ces accidents ont été causés par des automobiles, 29 par des motocyclettes, 23 par des bicyclettes, 5 par des véhicules hippomobiles. Le nombre total des blessés s'est élevé à 698 contre 727 Tannée précédente. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 -
Une sexagénaire est tuée à la descente d’un autocar.
- Mardi, vers 19 heures,
une habitante
de cette localité, Mme Marie Longchamp, 61 ans, descendait de
l'autocar
assurant le service entre la Suisse Normande et Caen. Vingt
minutes après, elle était trouvée morte à proximité immédiate de l'arrêt des
autobus où elle était descendue.
Les
gendarmes de Clécy se mirent téléphoniquement en relations avec leurs collègues
de Caen qui allèrent attendre l'autocar et firent des constatations corroborant
cette thèse. Si le conducteur affirma n'avoir rien remarqué d'anormal, les gendarmes
trouvèrent des traces de cheveux après le véhicule et constatèrent sur
un point de la carrosserie, que la poussière avait été enlevée par un frottement.
Le car fut donc placé sous scellés. Dans l'après-midi, le Parquet de Caen s'est rendu à Clécy et a procédé aux constatations qui ont confirmé l'enquête de la gendarmerie. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 -
La victime de l’accident de Clécy est morte écrasée.
- Le
Parquet de Falaise et le lieutenant de gendarmerie se sont rendus mercredi soir,
à
Clécy, où une femme, Marie Longchamps, 60 ans, avait été trouvée
inerte sur
la
chaussée, peu après
sa
descente de l'autocar Caen-Clécy. La
sexagénaire buvait quelquefois, et
lorsqu'elle
descendit de l'autobus mardi soir, elle était, croit-on, en état de légère ébriété.
L'on pense toujours qu'elle fut renversée par le car faisant marche arrière après avoir débrayé
pour changer de direction. Les
constatations faites sur la voiture ayant quitté Clécy pour Caen
à
19 h.
10 confirment
cette hypothèse, ainsi que les constatations faites par
M. le
docteur Cailloué,
médecin légiste, commis par le Parquet pour procéder
à
l'autopsie de
la femme
Longchamps. Le
praticien n'a relevé nulle fracture du
crâne, mais une sorte d'écrasement du coté droit du corps. La victime semble avoir succombé non à un choc mais à une pression violente. Dans quelques jours les magistrats du Parquet falaisien retourneront à Clécy où sera convoqué le conducteur du car, afin de procéder à la reconstitution de l'accident. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Le pacage des Animaux.
- Sur
la proposition de M. Michel, Le Conseil d'Arrondissement, Considérant
que : une sécheresse persistante sévit actuellement dans notre
région et que beaucoup de petites gens possédant une vache ou deux,
vont être obligés de les vendre faute de nourriture. Emet
le vœu : que les personnes qui ne possèdent qu'une vache ou deux,
soient autorisées, à titre exceptionnel, pendant les mois de
Juillet, Août et Septembre, et dans les endroits non infectés par la
fièvre aphteuse, à les garder sur les bermes des routes nationales
et les chemins de grande communication, étant entendit que les dits
animaux devront être tenus à la corde. (Source :
Le Moniteur du Calvados) Août
1938 -
Un jeune normalien se noie dans l’Orne. - Maurice
Gerault, I7 ans, élève de l'École Normale de Laval, en vacances à
Clécy, était allé avec les jeunes La
promenade s'effectua sans incident mais au retour, Maurice Gerault,
nageur médiocre, voulut se baigner dans l'Orne au lieu dit
« les Maisons-Rouges », au-dessus du barrage de l'usine
Gosselin, en un en droit où la rivière est profonde de trois
mètres. Tout à coup, il s'en fonça sous l'eau en faisant de grands
gestes. Fernand Marcel appela au secours. M. André Petit, brigadier de police, en villégiature, accourut avec une barque. M. Marcel Leguennex plongea et repéra le corps qui fut retiré et soumis à l'examen du docteur Invrel, lequel ne put que constater le décès. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Une neurasthénique se suicide.
- Profitant
d'un moment où elle se trouvait seule à la ferme, une
neurasthénique, Mme Veuve Heuzé, 63 ans, cultivatrice à Clécy,
s'est suicidée par pendaison dans un local servant de débarras. Malade
depuis plusieurs années, Mme Veuve Heuzé, avait été hospitalisée
et opéré deux fois, sans que son état se soit amélioré. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août 1938 - Les correspondances postales. - A partir du 10 août 1938, les correspondances déposées dans la matinée à la boite des Bureaux de poste ci-après : Condé-sur-Noireau, Vassy, St-Rémy, Clécy et Thury-Harcourt, pourront être distribuées à Paris à la dernière distribution, vers 19 heures et parviendront au cours de l'après-midi, à Caen, Bayeux, Lisieux et dans un certain nombre de localités du département. Des renseignements complets seront fournis par les Bureaux de poste intéressés. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1938 - Le nouveau maire de Clécy. - M. Groult, adjoint au Maire de Clécy, a été élu maire de la commune, en remplacement de M. Martin, décédé, par 13 voix contre 3 et 3 bulletins blancs. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1938 -
Une échelle à poissons dans la barrage de Saint-Rémy.
- Le
Préfet du Calvados porte à la connaissance du public que, par
arrêté en date du 4 Octobre 1938 (annulant celui du 1er août 1938),
il a prescrit une enquête dans les communes de St-Rémy, St-Lambert
et Clécy, sur le projet de construction d'une échelle à poissons
dans le barrage de St-Rémy. Pendant
toute la durée de l'enquête, c'est-à-dire du 17 au 31 octobre
inclus, un registre sera ouvert dans les mairies sus-visées pour
recevoir les observations des intéressés. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Novembre
1938 -
Blessé dans une collision.
- Dans
le tournant de la Vauteric, à Clécy, sur la route nationale
n° 167, deux véhicules se trouvèrent en présence prenant le virage à peu près au même instant.
La
carriole se jeta dans l'automobile. Après avoir brisé le pare-brise, l'un des brancards alla atteindre
M. Gendry à l'arcade sourcilière, lui faisant une profonde blessure.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Décembre 1938 - Médaille d’honneur de la voirie départementale et communale. - La médaille d'honneur de la voirie départementale et communale est décernée aux chefs cantonniers et cantonniers de la voirie départementale et communale ci-après désignés : MM. Lechevalier, cantonnier à Bavent ; Moulin, cantonnier à Caen ; Bondie, cantonnier à Cordey ; Docagne, cantonnier à Mutrécy ; Lebreton, cantonnier à Bernesq ; Desclables, cantonnier à Monts-en-Bessin ; Decaen, cantonnier au Reculey ; Daniel, cantonnier à Clécy ; Tribouillard, cantonnier à Mathieu. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre 1938 - La lutte contre les corbeaux. - Comme chaque année, à l'époque des semailles d'automne, apparaissent les corbeaux qui commettent des dégâts importants dans les ensemencements de céréales. C'est pourquoi nous croyons devoir rappeler les procédés de lutte à préconiser en l'occurrence. On sait que les principales espèces de corbeaux nuisibles sont : la Corneille noire, le Freux et le Choucas. Pour le Freux, on conseille la destruction des jeunes au voisinage des nids qui doit s'effectuer au mois de mai. Contre le Choucas, on aura recours au dénichage ou au tir des parents. II s'agit là de procédés de lutte qui ne sont, par conséquent, pas de saison. Par contre, la destruction des adultes est à retenir contre la Corneille noire. Elle peut s'effectuer à l'époque actuelle à l'aide de cornets. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre 1938 -
Le thermomètre
est descendu hier soir à 17,7 au-dessous de zéro.
- Beaucoup
de nos concitoyens apprendront avec surprise que le minimum de la
température dans notre région a été atteint hier, sur le coup de
20 heures, avec 17,7 au-dessous de zéro. La baisse subits annoncée
par la météorologie s'était produite. Elle fut toutefois de courte durée, une heure après elle se relevait sensiblement, pour atteindre moins 3 degrés aux environs de minuit. Ce qui fut d'ailleurs fort apprécié par ceux qui rentraient chez eux à cette heure tardive. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 -
Il
est dangereux de trop boire lorsqu'il fait froid.
- Surpris
de ne pas avoir vu depuis plusieurs jours son beau-frère, Félix
Bourienne, 55 ans, journalier à Clécy, hameau « La Chasse », M.
Raillac, se rendit, en compagnie d'un voisin, au domicile de son
parent. En
regardant par la fenêtre de l'unique pièce, les deux hommes
aperçurent le journalier étendu sur le sol, inanimé. Il était mort
d'une congestion provoquée par le froid... et l'alcool. Rentrant chez lui, pris de boisson, Bourienne, alors qu'il achevait de se déshabiller était tombé au pied de son lit et ne pouvant se relever s'était endormi dans cette position où la mort l'avait pris. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1939 - Le disparu s’est-il noyé. - En allant chercher du lait, Mme Cosnard, ménagère au Pont de la Landelle, a trouvé rangés sur le trottoir longeant le parapet, au bord de l'Orne, une casquette et divers objets, notamment un porte-monnaie renfermant une carte d'électeur au nom de Marcel Grosse, 34 ans, né à Saint-Martin-de-Sallen, ouvrier agricole à La Villette. Les gendarmes effectuèrent des recherches dans l'Orne aux abords et en aval du Pont de la Landelle, mais elle ne donnèrent pas de résultat. Depuis
juin au service de M. Bonduelle, Marcel Grosse était considéré
comme un bon ouvrier, plutôt sobre, mais de caractère sombre et peu
communicatif. Sa mère dit que le disparu avait subi deux opérations
en trois ans et que parfois il souffrait d'une blessure consécutive
à un coup de pied de cheval dans l'abdomen. Mais jamais il n'avait
exprimé le désir de se suicider.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Or, jeudi, le corps de Grosse fut retiré de l'Orne, à 800 mètres au-dessous du barrage de Saint-Rémy. Le
docteur Cailloué, médecin légiste,
a procédé à l'autopsie dont les résultats ne permettent pas à
priori de conclure à une mort violente. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Juin 1939 - Un piéton grièvement blessé par un motocycliste. - En villégiature à Clécy, M. Gustave Garnier, 61 ans, contrôleur général honoraire de la Sûreté Nationale, demeurant rue des Peupliers à Bois-Colombes, suivait lé chemin de G. C. n° 133, vers 21h. Il marchait sur l'accotement de la route. Au lieu dit la « Hiaule », dans un virage, un motocycliste survint en trombe, tenant sa droite, la machine, faisant soudain une embardée, alla heurter M. Garnier. La violence du choc projeta le contrôleur honoraire dans les fils de fer barbelés' clôturant herbage, tandis que le motocycliste, André-Roger Petit, 25 ans, cultivateur à Clécy, village du Fresne, tombait sur la chaussée, se faisant des blessures peu sérieuses. Plus
grave, était l'état de M. Garnier. M. le docteur Mayaux constata une
fracture du péroné et du tibia de la jambe gauche, à hauteur de la
cheville, ainsi que des continssions et blessures multiples. Le
blessé a été transporté dans une clinique de Caen. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février
1940
- Respect au jour
maigre. -
Mme
veuve Fortin,
qui est
bouchère
à Clècy,
effectuait des
livraisons
de viande
à domicile le
vendredi
comme les
autres jours.
Le 2
février, elle
fit l'objet
d'un procès-verbal
pour infraction
à la chère
à Clècy,
effectuait des
livraisons
de viande
à domicile le
vendredi
comme les
autres jours.
Le 2
février, elle
fit l'objet
d'un procès-verbal
pour infraction
à la chère
à Clècy,
effectuait des
livraisons
de viande
à domicile le
vendredi
comme les
autres jours.
Le 2
février, elle
fit l'objet
d'un procès-verbal
pour infraction
à la loi
sur la
fermeture des
boucheries.
Février
1940
-
Vieilles querelles.
-
Depuis
fort
longtemps,
deux
familles
du
hameau
Grand-Bèron,
les
Heuzé
et
les
Lerichomme,
vivent
sur
le
pied
de
guerre.
L'an
dernier
Mme
Lerichomme
porta
plainte
pour
violences
contre
Heuzé.
Cette
fois
c'est
l'ouvrier
d'usine
Émile
Lerichomme,
34
ans,
qui
déclare
avoir
été
appelé,
frappé,
envoyé
au
sol
et
blessé
par
son
ennemi
qui
l'aurait
frappé
du
poing
et
lui
aurait
tordu
le
nez.
Mars
1940
-
Qui aime bien.
- M.
Édouard
Langevin,
33 ans,
ouvrier d'usine
au hameau
de la
Vallée, est
jaloux et,
pour ce
motif que
rien ne
justifie,
disent les
autorités locales.
Il bat
sa femme.
Octobre 1942 - Destruction des pigeons. - Conformément à l'ordre donné par les autorités allemandes, il est rappelé aux propriétaires de pigeons que tous les pigeons de toutes espèces (pigeons domestiques, pigeons d'agrément et pigeons voyageurs) doivent être sacrifiés. Faute de déférer à cet ordre les possesseurs de pigeons s'exposeraient à des sanctions très sévères.
Novembre 1942 - L'heure du couvre-feu. - A partir du 1er novembre et jusqu'au 31 mars prochain, l'heure de fermeture des débits et l'heure du couvre-feu sont fixées pour la Normandie comme suit, par les autorités d'occupation : Heure de fermeture des débits, 22 h. 30 ; heures du couvre-feu, 23 h. 00 à 5 h. 00.
Novembre
1942 -
Une dénonciation.
- Une lettre
anonyme informait la gendarmerie qu'un ouvrier agricole de Clécy
détenait un fusil de chasse. A
l'issue d'une enquête et d'une perquisition chez le dénoncé, les
gendarmes conclurent à la fausseté de l'accusation. Mais ils
découvrirent l'auteur de la lettre anonyme, Émile B......, ouvrier
maçon, qui mérite d'être puni avec la dernière rigueur.
Mars 1944 - Fait divers. - Alors qu'elle franchissait le passage à niveau de Clécy-Bourg, une sourde-muette. Mlle Hélène Blais, 26 ans, demeurant à St-Rémy-sur-Orne, a été happée par un tram de marchandise et traînée sur une quinzaine de mètres. Le cadavre de la malheureuse a été retiré horriblement déchiqueté, la tète et le bras droit étaient détachés du corps. Alors qu'elle franchissait le passage à niveau de Clécy-Bourg, une sourde-muette. Mlle Hélène Blais, 26 ans, demeurant à St-Rémy-sur-Orne, a été happée par un tram de marchandise et traînée sur une quinzaine de mètres. Le cadavre de la malheureuse a été retiré horriblement déchiqueté, la tète et le bras droit étaient détachés du corps.
Janvier 1945 - Des saboteur opèrent. - Des inconnus ont coupé le câble téléphonique Caen-Condé-sur-Noireau-Thury-Harcourt, sur le territoire de la commune de Clécy.
Janvier 1945 - Le feu dans l’usine. - Cinquante balles de coton ont pris feu dans l’usine d’effilochage de Clécy. Après une heure et demie d’efforts, les pompiers aidés du personnel et des habitants, sont parvenus à se rendre maîtres du sinistre que l’on attribue à des étincelles tombées d’une machine. Les dégâts sont évalués à 300 000 fr. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1945 - Une tragique baignade. - Alors qu’il se promenait en barque sur l’Orne, en compagnie de son frère Charles, récemment rapatrié d’Allemagne, et trois de ces camarades, Marcel Profit, 15 ans, de Clécy, décida de se baigner. En vain, les autres jeunes gens lui firent-ils observer qu’il venait de manger. A peine se fut-il mis à l’eau qu’il coula à pic sans qu’on put lui porter secours. Lorsqu’on le retrouva un quart d’heure plus tard, il avait cessé de vivre. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1945 -
Le feu dans l’usine. -
Cinquante
balles de coton ont pris feu dans l’usine d’effilochage de Clécy.
Après une heure et demie d’efforts les pompiers, aidés du
personnel et des habitants, sont parvenus à se rendre maîtres du
sinistre que l’on attribue à des étincelles tombées d’une
machine. Les dégâts sont évalués à 300 000 fr. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Janvier 1947 - L’imprudence d’un enfant. – En jouant avec une boite d’allumettes qu’il avait trouvée, un garçonnet âgé de 6 ans, J. R…., a mis le feu à une dépendance de l’exploitation de M. Lepetit, cultivateur à Clécy. Le corps du bâtiment et 1 200 kilos de paille ont été détruits. 400 000 frs. De dégâts dont 60 000 couverts par une assurance. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre 1947 - A nous la liberté !. - 634 prisonniers allemands ont quitté le camp de Fleury à destination de Cherbourg où ils vont être « transformés » en travailleurs libres. Espérons que nous n’aurons pas à le regretter. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre 1947 - Et les règlements ? - En vérifiant le chargement d’un camion à Clécy ; lieu dit Le Fresne, Les gendarmes ont découvert 350 kilos de blé et 500 kgs d’orge, transportés sans pièces de régie. Ces grains avaient été achetés à St-Laurent-de-Condel par M. Louis Feyt, cultivateur à La Haute-Chapelle (Orne). Celui-ci a déclaré qu’il les destinait à l’ensemencement. Les céréales ont été saisies. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1948
-
Un drôle de colombophile.
-
Un
couple de pigeon qui avait disparu du domicile de M. Bisson, à
Clécy, a été retrouvé dans une cave où un travailleur
Mai 1948 - Sous les lilas. - Sous l'empire de l'ivresse, Maurice Huet, 46 ans, de demeurant à Clécy, s'était mis dans la tête d'interdire à sa femme de couper quelques branches d'un lilas. Comme
celle-ci passait outre, il a abattu l'arbre à coup de serpe et battu
son épouse qui a porté plainte. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1948 - Avec les pompiers. - Dimanche 27 juin, en présence du commandant Lebourgeois, inspecteur départemental des services d'incendie, aura lieu, à Clécy, un grand concours de manœuvres réunissant 20 compagnies de sapeurs-pompiers. Les
épreuves commenceront le matin. A 10 h. grand-messe. A 11 h.
inspection du matériel. L'après-midi : concours de manœuvres,
distribution des récompenses, vin d'honneur. Fête foraine. Le soir,
retraite au flambeaux et bal. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Un engin explose, blessant grièvement un enfant.
- M.
et Mme René Bacon, de Clécy, assistaient, l'autre soir, à un repas
de famille chez M. Lemullois, à la Villette. Pendant
que les grandes personnes dînaient, les deux enfants Bacon, Claudine,
6 ans, et Bernard, 5 ans, jouaient dans la cour. Tout à coup, la
petite Claudine vit son frère dont les pieds semblaient pris dans un
fil, environné de fumée. Effrayée,
elle s'enfuit. Elle avait à peine parcouru une dizaine de mètres
qu'une violente explosion se produisit. La
petite Claudine ne fut que légèrement atteinte, par contre, le jeune
Bernard fut très sérieusement blessé. Il crachait le sang à pleine
bouche et portait des plaies profondes à la cuisse droite, à la
poitrine, au ventre, à la main et à la tête. Le pauvre enfant a
été transporté à l'hôpital de Caen où son état a été jugé
inquiétant.
L'accident a été provoqué par l'explosion d'un engin de guerre dont il n'a pas été possible de déterminer la nature. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1948 - Avec les pompiers. - Dans la charmante commune de Clécy joliment décorée s'est déroulé dimanche un grand concours de manœuvre contre l'incendie qui a obtenu un vif succès. La veille avait eu lieu la réception du commandant Lebourgeois, inspecteur départemental, et de plusieurs personnalités. Cette cérémonie fut suivie de la remise d’un drapeau à la compagnie locale et un vin d'honneur. Le matin du grand jour, la localité se réveilla « en fanfare ». Bientôt débarquaient de nombreuses autos, toute une légion de soldat du feu casqués d'or et d'argent, venus prendre part aux épreuves. Concours de stratégie pour les officiers ; de théorie pour les sous-officiers et caporaux ; de mécaniciens d'ambulanciers, de tambours et clairons pour les sapeurs. Une
messe en musique fut célébrée avec la participation de la clique de
Bretteville-sur-Laize. A l'issue d'une revue des hommes et du
matériel au terrain de sport, le Enfin
sur la place du monument et à l'école des garçons, deux concours de
manœuvre et de sauvetage mirent aux prises des équipes dont on
admira l’entraînement. Le jury était composé des capitaines
Thierry, de Saint-Pierre-sur-Dives ; Deprez de Lisieux ; Stentelaire
de Vire ; Marguerite, de Clécy et Clérisse de Cabourg. Puis en un
défilé impeccable à travers le bourg, les compagnies se rendirent
au monument aux morts que fleurit le commandant Lebourgeois.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Le linge s'envole. -
Un
inconnu a fait main basse sur une partie de la lessive de Mme André
Lepetit, cultivatrice à Clécy, avait mis à sécher dans son jardin
en bordure de la route de La Villette. Préjudice 15 000 francs.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre 1948 - Eiou qu’est l’dreit ? - M. Hilaire Tirard, cultivateur à Clécy, a porte plainte contre M. Pierre Dérouville, même localité, pour vol de pommes. M. Dérouville prétend que celles-ci lui appartenaient. Les
fruits en question provenaient d'un arbre se trouvant dans l'un des
herbages de M. Tirard mais
qui s'étend en partie sur le jardin de M. Dérouville. Une belle
« cause » normande ! (Source : Le Bonhomme
Libre)
Décembre 1948 - Une émouvante cérémonie. - A Clécy, se sont déroulées, en présence d'une assistance très nombreuse, les obsèques des frères jumeaux Léon et Eugène Leconte, tombés au champ d'honneur. A l'issue d'une veillée au domicile de la mère des glorieux disparus où les corps avaient été déposés, ceux-ci furent transportés à l'église par huit sapeurs-pompiers. Les cercueils disparaissaient sous les couronnes et les fleurs. Le service funèbre fut célébré par le curé de la paroisse et l'absoute donnée par le curé de La Villette en présence de M. Gautier, conseiller général, des maires de Clécy, la Villette et Le Vey, des enfants des écoles, et des délégations des Anciens Combattants de Clécy, La Villette et Saint-Lambert, etc... Au
cimetière, d'émouvants discours furent prononcés par M. le Maire
Marie et M. Vivier remplaçant de M. Caindrey empêché. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Décembre 1948 - Une grange brûle à Clécy. - Un incendie à causé d'importants dégâts dans une grange appartenant à M. Gosselin, industriel à Condé-sur-Noireau, et louée à M. Georges Deslandes, cultivateur. Le
fléau a détruit 10 tonnes de paille et endommagé une charrette. Le
préjudice s'élève à 45 000 francs pour M. Deslandes et à 200 000
francs pour M. Gosselin. (Source : Le Bonhomme
Janvier 1949 - Deux enfants périssent dans un incendie. - Échappant à la surveillance de leurs parents les époux Leblond qui exploitent à Clécy, lieu-dit « Le Ham », la ferme de Mme veuve Roynel, le petit Jean, 5 ans et sa sœur Christiane, 4 ans, s'en allaient jouer dans le grenier d'une étable renfermant 400 botte de foin. Un habitant de Cossesville, M. Maurice Leroulier, qui travaillait de l'autre côté de la rivière, voyant une épaisse fumée sortir de la toiture du bâtiment donna l'alarme. Parent et voisins s’empressèrent de porter secours aux enfants qui avaient dû provoquer le sinistre en s'amusant avec des allumettes. Un violent appel d'air provoqué par l'ouverture de la trappe donnant accès au grenier activa les flammes et interdit aux sauveteurs d'approcher. Lorsque les pompiers et les gendarmes se furent rendus maîtres du sinistre, on découvrit les corps des pauvres petits carbonisés dans un coin du local. Le
docteur Masson de Clécy, a déclaré que les victimes avaient déjà
succombé par asphyxie avant d'être brûlées. Les dégâts
matériels à l'immeuble sont évalués à environ 200 000 francs.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949
-
On arrête l'auteur d'une série d'audacieux méfaits.
- La
gendarmerie a arrêté, à Cauville, Albert B........, 17 ans,
originaire de Saint-Rémy, qui, confié au Centre de rééducation du
Prado, à Hurigny (Saône-et-Loire) à la suite de plusieurs vols,
n'avait pas rejoint celui-ci à l'issue d'une permission. B.....,
s'est reconnu coupable des cambriolages commis à Clécy, dans la nuit
du 31 décembre au 1er janvier, chez MM. Roger et Legoux
est chez Mmes Fortin
et Valaix. Il a également avoué qu'il s'était emparé d'une
bicyclette de dame à Pierrepont, et qu'il avait abandonné la
machine, à Meslay, après avoir cambriolé dans cette localité,
l'habitation d'une cultivatrice, Mme Vve Benoîst et fait main basse
sur une somme d'argent assez importante. Le
jeune malandrin est aussi l'auteur d'un cambriolage perpétré dans la
nuit du 2 janvier, dans les bureaux de l'usine Froger-Gosselin, à
Saint-Rémy, cambriolage au cours duquel il avait dérobé 3 000
francs. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1949 - Au feu !. - La région de Falaise a été le théâtre cette semaine d'une série d'incendies. A Bernières-d'Ailly, le feu à causé 90 000 francs de dégâts dans un champ d'escourgeons appartenant à M. Vermes. D'autres feux ont été combattus à Clécy dans un bois de sapins, propriété de Mme Ferté préjudice 100 000 francs et à Soumont-Saint-Quentin, dans les bois de M. Paul Barbot. Une meule de paille à flambé chez M. Dubois, à Grisy, cependant qu'à Vendeuvre, les pompiers de Saint-Pierre-sur-Dives se rendaient maîtres de deux autres sinistres qui menaçaient d'anéantir un immeuble à Mme Bellais, un baraquement voisin de la ligne de chemin de fer et des récoltes. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
En feu ! -
Le feu s'est déclaré de chaque côté de la voie
ferrée entre Clécy-Bourg et Le Vey. Les flammes ont gagné le bois
voisin de la Serverie ; deux ou
Août 1949 - Au feu ! - Un sinistre qu’on croit provoqué par un court-circuit sur une ligne de courant-force a mis le feu à une charrette chargée de blé dans la cour de la ferme de M. Eugene Pagny, de Clécy. Le cheval attelé au vehicule a pu etre sauvé. -
Une grange a brulé dans la ferme, exploitée à Soulangy, par M.
Louis Barré. On déplore la perte de 8 000 kilos de foin, 2 000 kilos
de paille ainsi que du batiment appartenant à Mme Chevalier, de
Pont-d’Ouilly. ( Le Bonhomme Libre )
Août
1949 -
Blessé par un engin de guerre.
- M.
Roger Durand, géomètre, demeurant à Condé-sur-Noireau, procède
actuellement à la révision du cadastre de la commune du Vey. L'autre
jour il envoya son jeune aide Claude Lepeley, 15 ans, demeurant au
hameau du Cages, à Clécy, couper des jalons en bordure de la voie
ferrée entre les stations de Clécy-Bourg et le Vey. Avec sa serpe,
le jeune homme frappa vraisemblablement sur un détonateur qui
explosa. Claude Lepeley a été atteint par des éclats aux jambes, à
la poitrine et à la joue gauche. ( Le Bonhomme Libre )
Octobre 1949 - Voilà les gars de la marine ! - L'Amicale des Anciens Marins de la Suisse Normande (Thury-Harcourt, Saint-Rémy, Clécy et les environs) organise le dimanche 23 octobre, à Clécy, une journée de la Marine avec le concours de la clique des sapeurs-pompiers. A 10 h. 30, Grand Messe en musique ; à 11 h. 30, Dépôt d'une gerbe au Monument aux Morts ; à 12 h. 30, banquet Hotel Lemarchand. Prix du repas : 500 francs. Dernier jour d'inscription le 18 octobre. (Prière de payer en s'inscrivant). Samedi
22 et dimanche 23, au Foyer Municipal, soirées dansantes avec
l'ensemble Paul Fretté, des cabarets de Paris. ( Le Bonhomme Libre )
Janvier 1950 - Une sexagénaire brûlée vive. - Un ouvrier agricole de Clécy passant près de la maison de Mme Veuve Huard, 64 ans, domiciliée au hameau des Thomas, était alerté par des gémissements provenant de l'intérieur de la demeure. Des voisins prévenus devaient découvrir, étendue sur le sol de sa cuisine, la sexagénaire dont les vêtements achevaient de se consumer et qui fut transportée à l'hôpital de Caen où elle a succombé à ses horribles blessures. On
suppose que Mme Huard s'étant endormie près de sa cheminée, serait
tombée dans l'âtre. ( Le Bonhomme Libre )
Février 1950 - Et l’hygiène ? - Depuis octobre dernier, André Chennevière, cultivateur à Clécy, avait fait enfouir trois veaux dans des fosses profondes de 40 à 45 centimètres seulement. Un
procès-verbal a sanctionné ces infractions aux règlements sur
l'hygiène. ( Le Bonhomme Libre )
Février
1950 -
Mort de M. l’abbé Morin.
- On
annonce le décès survenu à la Maison de Retraite d'Amayé-sur-Orne.
de M. l'abbé Morin, ancien curé de Clécy. ( Le Bonhomme Libre )
Septembre 1950 - Le bien d’autrui. - Travaillant à Clécy, M. André Hébert, cantonnier, domicilié à Saint-Martin-de-Sallen, avait déposé sur un petit mur son veston renfermant un portefeuille contenant des billets de banque. Alfred
Launay, 66 ans, du hameau des Billots, en a profité pour s'approprier
le maroquin. Quand il fut découvert par les gendarmes, le sexagénaire,
qui ne semble pas entièrement responsable de ses actes, avait déjà
dépensé une partie de l'argent. Sa famille s'est engagée à
rembourser M. Hébert. (Le Bonhomme Libre) |
|||
|
|||
![]() |
|||
500 Environs de Condé-sur-Noireau (Calvados) CLÉCY - La Grande Rue et la Poste |
|||
|
|
|
|