1er Juin 2025

UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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CLÉCY

Canton de Thury-Harcourt

Les habitants de la commune sont des Clécyens, Clécyennes

Janvier 1926  -  La mort de la mère « Gendarme ».  -  Une vieille mendiante, la veuve Née, bien connue dans la commune de Clécy sous le nom de la « Mère Gendarme », avait élu domicile depuis une dizaine d'années dans une masure abandonnée servant de hangar.

La malheureuse, qui n'était pas sortie depuis quelques jours a été trouvée étendue sans vie sur du foin. La mort, qui remontait à 48 heures, avait été provoquée par une congestion occasionnée par le froid.

 

Mars 1926  -  Vol d’objets en cuivre.  -  On a dérobé la nuit, d'une machine à vapeur appartenant à M. Olivier Morand, entrepreneur à Clécy, qui était garée sur le bord de la route de Cintheaux, plusieurs pièces en cuivre dont la valeur dépasse 400 francs. Une enquête est ouverte.  

 

Avril 1926  -  Chiens empoisonnés.  -  M. Eugène Adam, équarrisseur au hameau de Bellevue, avait coutume de poser dans sa propriété des cadavres de pies empoisonnés pour les
renards qui pullulent dans la région, malheureusement, sa propriété n'est pas close et il y a quelque temps, un chien, appartenant à M. Marcel Brunet, cultivateur au hameau de la Rue, qui chassait dans le bois, mangea un des oiseaux et fut empoisonné. La semaine dernière, une chienne de chasse, appartenant au même propriétaire fut empoisonnée de la même manière. M. Brunet a porté plainte. Un vétérinaire, M. Briens, a reconnu des traces de strychnine.   M. Eugène Adam, équarrisseur au hameau de Bellevue, avait coutume de poser dans sa propriété des cadavres de pies empoisonnés pour les
renards qui pullulent dans la région, malheureusement, sa propriété n'est pas close et il y a quelque temps, un chien, appartenant à M. Marcel Brunet, cultivateur au hameau de la Rue, qui chassait dans le bois, mangea un des oiseaux et fut empoisonné. La semaine dernière, une chienne de chasse, appartenant au même propriétaire fut empoisonnée de la même manière. M. Brunet a porté plainte. Un vétérinaire, M. Briens, a reconnu des traces de strychnine.

De son coté, M. Adam affirme que sur 8 des pies empoisonnées, 7 furent mangées par des renards et la huitième, il la brûla. Il ne s'explique pas comment, dans ces conditions, les chiens ont pu être empoisonnés.

 

Août 1926  -  Un désespéré, en tentant de se suicider, meurt d'émotion.  -  M. Pierre Thomas, 62 ans, journalier à Clécy, était souffrant depuis quelques mois. Il passait la plus grande partie de la journée dans un fauteuil placé dans la cuisine. Ces jours dentiers, Mme Thomas s'absenta un instant. Lorsqu'elle revint elle trouva son mari étendu sur le pavé. Il avait un couteau sur la poitrine et le sang s'échappait d'une petite blessure à la gorge.

M. Thomas avait cessé de vivre. Le docteur Mayaud qui examina le cadavre déclara que la blessure, très superficielle, n'avait déterminer la mort, l'arme n'ayant pénétré que de deux centimètres. Atteint d'une affection cardiaque, le désespé était mort de l'émotion qu'il avait eue au moment il se porta le coup de couteau.   

 

Août 1926  -  Tragique baignade.  -  Le lundi 16 août (férié), M. Arthur Lebouteiller, percepteur à Clécy, avait invité son secrétaire, M. Raymond Marie, 19 ans, à venir déjeuner chez lui vers 5 heures de l'après-midi, il fut décidé de faire une partie de barque, les deux hommes partirent sur l'Orne, jusqu'au barrage de la Cambronnerie, le jeune homme proposa à son patron de prendre un bain, ce qui fut décidé, l'eau est assez profonde à cet endroit et le jeune Marie se mit à l'eau, mais au bout d'un moment, M. Lebouteiller aperçut son employé qui ne savait guère nager disparaître dans l'eau puis se relevant et une deuxième fois disparaître, M. Lebouteiller se précipita à son secours ainsi que deux témoins de la scène en villégiature à Clécy, MM. Geneslay et Marcel Legoux, étudiant, qui aidèrent à retirer de l'eau le pauvre jeune homme qui avait perdu connaissance.

Les soins les plus empressés lui furent prodigués, la mort avait fait son oeuvre. Le docteur appelé ne put que constater le décès à une congestion.

Le jeune Marie était très connu et estimé dans toute la contrée cette mort tragique a produit une profonde émotion.

 

Août 1926  -  Coups réciproques.  -  Deux domestiques de ferme, Edmond Salmon et Léon Michel travaillaient ensemble dans les champs lorsqu'une dispute éclata entre eux et des coups furent échangés, ils ont porté plainte et procès-verbal leur a été dressé pour coups réciproques.

 

Décembre 1926  -  Un 1er Mai orageux à la gare de Clécy.  -  Nos lecteurs n'ont pas oublié les incidents regrettables, qui se déroulèrent à la gare de Clécy, le 1" mai dernier.

Cette affaire est venue hier devant le Tribunal correctionnel de Caen. Rappelons brièvement les faits.
Un voyageur, M. Hervieux, adjoint au maire de Cossésseville, descendit d'un train qui arrive à Clécy, à 18 h. 18, et se dirigeait vers le contrôle de la sortie, lorsqu'il croisa un employé, M. Frilay, qui parcourait le quai en criant « Vive la Révolution », M. Hervieux sourit en voyant l'exaltation de ce manifestant, célébrant la fête du prolétariat. L'employé de plus en plus emballé, gesticulait en exprimant ses vœux pour le chambardement universel. On l'entendit de nouveau crier à tous les échos « Vive la Révolution ».

  -  « La barbe avec ta révolution », pliqua un autre voyageur, M. Hergot, chauffeur à Clécy, « Prenez plutôt nos billets, que nous fichions le camp ». 

Un troisième personnage vint corser la scène, M. le chef de gare de Clécy se montra, et bien que personne ne l'eût pris à partie, crut devoir intervenir, on ne sait dans quel but, « Vous dites la barbe » ? répliqua-t-il en toisant M. Hergot, « Pas la peine, je me suis rasé ce matin ».

Des provocations furent échangées, et la dispute se termina à quarante mètres de la station par un pugilat soigné sur la voie publique.

Témoin de ces violences, M. Hervieux reprocha son attitude au chef de gare, M. Leplay. L'homme, qui un instant auparavant appelait le grand soir, la mort des bourgeois et la victoire du prolétariat, M. Frilay, survint à cette minute propice, se précipita sur M. Hervieux, qui roula dans le fossé, sous les coups de son agresseur. Ayant voulu défendre son mari, Mme Hervieux, reçut elle-même quelques horions.

Aux cris poussés dans la bagarre, les habitants d'un village voisin accoururent, et leur intervention mit fin à la bataille.

Au cours de l'interrogatoire que lui fait subir M. le président Bacheley, le chef de gare de Clécy donne une version un peu différente de l'incident. Suivant ses déclarations, il aurait simplement demandé au voyageur, M. Hergot, son titre de circulation. Celui-ci aurait proféré des menaces et dit notamment « Si nous étions dans la rue, nous réglerions cela ».

M. Frilay nie avoir crié « vive la Révolution ». Et M. l'abbé Gérard, curé du Plessis-Grimoult, qui dépose comme témoin, déclare que ce farouche révolutionnaire fut la plus douce de ses brebis et le plus paisible de ses paroissiens.

M. Morand., conseiller d'arrondissement, n'a qu'à se louer des relatons qu'il entretient avec le personnel de la gare de Clécy.
Un témoignage entendu à cette audience jetterait peut-être un peu de lumière sur la cause déterminante de cette tragique échauffourée entre deux express. Interrogé le lendemain sur l'incident par M. Daragon, négociant caennais, M. Frilay déclara qu'il ne se souvenait plus de rien.

Le Tribunal, après plaidoirie de Me Boitel, met l'affaire en délibéré. Le jugement sera rendu à l'audience du 17 décembre.

 

Décembre 1926  -  Délit de pêche. — Les gendarmes de Clécy, apprenant que deux jeunes gens se livraient au braconnage de la pèche à la dynamite  dans la rivière l’Orne entre les  hameaux les Paris et  la Bataille, s'y rendirent, au bout d'un moment, ils entendirent une forte détonation, puis sur une rive, aperçurent deux jeunes gens qui  péchaient à l'aide d'un  filet, les poissons étourdis par l'explosion.

C'étaient les nommés Hersaint, Albert Joseph, 24 ans, ouvrier mineur à Clécy, et Duvieu André-Robert, 26 ans, ouvrier de filature. Ils avaient pris ainsi plus de quatre kilos de poisson. C'était la première fois  dirent-ils qu'ils se livraient au braconnage. Un autre procès-verbal a été dressé contre Hersaint. pour transport de dynamite sans autorisation. Il avait acheté des cartouches pour son travail, et en avait emporté une chez lui.

 

Décembre 1926  -  Après les incidents orageux de la gare de Clécy. — Nous avons relaté les incidents orageux qui se déroulèrent à la gare de Clécy le 1er mai dernier. L'homme d'équipe Frilla (Frelley) qui s'était livré à une manifestation intempestive en criant : « Vive la Révolution » et le sous-chef de gare Leplay qui provoqua de façon agressive deux voyageurs, avaient comparu à l'une des dernières audiences.

Les débats établirent qu'il s'agissait d'une rixe banale ne présentant pas le caractère qu'on lui attribuait tout d'abord. M. Leplay, sous-chef de gare, et l'employé Frillay (Frelley) ont été condamnés chacun à 25 fr. d'amende. 

 

Juillet 1932   -   Fâcheuse rencontre.   -   Dans le chemin du Vey, à Clécy, Jules Chapdelaine, 34 ans, domestique agricole, traversant la chaussée pour parler à M. Berthout, marchand de grains, au bourg, fut happé par l'auto de M. Paul Commandeur, ingénieur à Paris. Le journalier fut blessé peu gravement à la tête, à la jambe et au pied, tandis que la voiture se jeta, dans une haie d'épines, qui l'empêcha de tomber dans un champ en contre-bas. (Bonhomme Normand)

 

Décembre 1936  -   Un pendu dans un pressoir.  -  Depuis plusieurs années, l'ouvrier agricole Constant Leneveu, 50 ans, était avec sa femme au service de M. Adrien Lepetit, cultivateur au hameau de la Dalmière, commune de Clécy. 

Avant-hier matin, sa femme ne l'entendant pas remuer dans le pressoir de la ferme, où il travaillait depuis quelques jours, alla voir ce qu'il faisait. Le corps du journalier se balançait au bout d'une corde fixée à une poutre. 

Un voisin. M. Guesdin, coupa la corde, mais la mort avait fait son oeuvre. Le malheureux était sujet à des accès de neurasthénie. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1936  -   Un conducteur mène sa voiture dans un ruisseau.  -  En passant dans le bourg de Clécy, le marchand de poisson Jean Joinel, 28 ans, demeurant à Aunay-sur-Odon, offrit une place dans son automobile, au mineur André Lerebourg, 30 ans, qui lui avait demandé de le ramener chez lui à la Landelle. 

A la sortie de Clécy, M. Joinel fut ébloui par une lumière et la voiture qu'il pilotait dévia vers le fossé bordant la route pour finalement, s'échouer dans le ruisseau du Pont-Cel. 

Le conducteur se tira indemne de ce mauvais pas. Le passager reçut au front une coupure qui nécessita deux points de suture et un repos de quelques jours, prescrit par le  docteur Mayaux, la voiture subit quelques détériorations. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1937  -   Un cultivateur se suicide.  -  Il y a quelques semaines, M. Lucien Larue, 48 ans, propriétaire-cultivateur, se séparait de sa femme. Très affecté de cette situation. M. Larue avait, à  diverses reprises, manifesté l'intention d'en finir avec la vie. Ces jours derniers, il régla tout ce qu'il devait, puis se rendit dans son grenier. 

Étonnés de sa longue absence, ses Jeux fils, âgés de 15 et 17 ans, se mirent à sa recherche et découvrirent son cadavre. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1937  -    Un train promenade en « Suisse normande ». Innové en 1933, ce voyage original et pittoresque obtient d’année en année la faveur croissante du public et l'on peut escompter un beau succès, pour l'excursion du dimanche 27 juin prochain. 

La promenade présente par elle-même un très vif intérêt. D'abord, la modicité du prix pour effectuer le circuit Caen, Clécy, Berjou, Pont-d'Ouilly, Falaise, Mézidon, Caen : 13 francs en 3° classe, 7 fr. pour les enfants de 3 à 7  ans (en deuxième classe, 18 et 9 fr.) 

Puis l'agrément du voyage dont est exclue toute banalité : on part de Caen à 8 h. 2, on s'arrête en pleine voie aux sites les plus pittoresques, dont un « speaker » très documenté détaille les beautés. En côtoyant l'Orne et la Noireau, on gagne Pont-d'Ouilly, ou l'on s'arrête 2 h. 30 pour s'ébattre et se restaurer aux hôtels à juste titre réputés, à moins qu'on ne préfère faire la dînette sur l'herbe. . . 

Entre temps, le « pic-k up » déversé sur le train la note gaie de ses harmonieux accents. 

C'est ensuite la Halte à Falaise, la visite de ses vieilles églises, de son célèbre château, l'un des points culminants de l'histoire normande. 

Et l'on rentre à Caen pour l'heure du dîner (19 h. 21), joyeux et sans fatigue appréciable, connaissant mieux l'attrait enchanteur de jolis but de promenade très proches où l'on retournera excursionner quelque jour en famille.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1937  -  Un cycliste fait une chute grave.  -  M. André Brion, directeur d'école à Thury-Harcourt, descendait à allure modérée, en automobile, la route traversant le bourg de Clécy, lorsqu'un jeune cycliste, Yvan Benoît, 16 ans, journalier à Meslay, surgit brusquement devant l'auto.

Heurté par le véhicule, le cycliste tomba sur le sol et fut assez sérieusement blessé à la tête. Le docteur Mayaud lui a prescrit quinze jours de repos. Sa bicyclette est presque inutilisable. 

Automobiliste et cycliste ont fait l'objet d'une contravention. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Un menuisier irascible frappe sa voisine.  -  Mme Boyer, 57 ans, ménagère à Clécy, a pour voisin un menuisier. Emile Quirié, âgé de 40 ans, avec lequel elle est en mauvais termes, et dont l'inimitié est d'autant plus a redouter qu'il est doué d'un caractère emporté. 

Cette mésentente devait avoir une conclusion violente. Mme Boyer était un soir, vers 8 heures, devant sa porte, lorsque Quirié, qui rentrait en vélo, sauta de sa machine et, sans autre explication se précipita sur sa voisine qu'il serra contre le mur en lui envoyant sa bicyclette dans la poitrine. 

Non content de cet exploit, il rentra chez lui pour s'armer d'un morceau de bois avec lequel il frappa la pauvre femme avec un acharnement tel qu'il la laissa sur place. 

Aux cris poussés par la victime, son gendre, M. Abel Huard, accourut et la transporta chez elle où le docteur Mayaut, appelé à lui donner ses soins, constata qu'elle avait une fracture du bras gauche et une double fracture du bras droit, ainsi que de multiples ecchymoses sur différentes parties du corps. 

Mme Boyer a été transportée à l'hôpital pour y être radiographiée. 

Quirié, interrogé par la gendarmerie de Thury-Harcourt, a été arrêté et conduit à la prison de Caen. (Source : Le Moniteur du Calvados) 

 

Novembre 1937  -   Un garde qui n’est pas maître de ses nerfs.     M. Charles Queiroy, 41 ans, marchand de meubles à Vassy, rue de Flers, se rendant à la chasse avec des camarades, avait laissé son automobile sur la route, au lieu dit « Belle-Vue », commune de Clécy. Apercevant quelqu'un relever le numéro de sa voiture, M. Queiroy interpella l'homme, le nommé Hébert, garde particulier, en lui faisant observer qu'il n'avait pas qualité pour agir de la sorte. 

Hébert, furieux, après avoir injurié grossièrement le marchand de meubles le mit en joue avec son fusil chargé. M. Queiroy se jeta aussitôt sur le garde et le désarma séance tenante. Deux cartouches se trouvaient dans le fusil. 

La gendarmerie a ouvert une enquête. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1937  -   L’autopsie du chef de canton Chamberlan n’a rie révélé.   -   L'autopsie du cadavre du chef de canton Chamberland a été pratiquée samedi matin, à Clécy, où il avait été inhumé. Elle a été pratiquée par M. le docteur Aumont, médecin-légiste.

Contrairement à ce que l'on aurait pu supposer, l'état de conservation du cadavre, après deux ans passés, a permis au praticien de faire toutes constatations utiles aux conclusions de son rapport. Celles-ci, croyons-nous, sont résumées pratiquement à ceci : le praticien n'a fait aucune remarque permettant de conclure à une mort criminelle, ni d'infirmer le diagnostic de M. le docteur Prentout, qui examina le cadavre le jour de sa découverte dans la rivière l'Orne.

Malgré ce résultai négatif, M. Pohier, juge d'instruction, n'a pas voulu clore à nouveau cette affaire et a délivré commission rogatoire à M. Anquetil, inspecteur de la 3e Brigade mobile de Rouen, pour continuer les recherches entreprises. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Janvier 1938  -  Étant « allumé » un septuagénaire met le feu à sa maison.  -  M. Pierre Mullois, 71 ans, habite seul au hameau des « Hautes-Bignes », une petite maison couverte moitié chaume, moitié tôle.

Rentrant chez lui dans la soirée, fortement pris de boisson, le père Mullois alluma du feu, obstrua quelques courants d'air en s'éclairant avec une bougie, puis se coucha.

A minuit passé, des voisins, les époux Eugène Olivier, aperçurent des flammes sortant de la toiture de la maison Mullois. Mme Olivier courut appeler le septuagénaire.

L'alarme donnée à Clécy, la sirène réveilla les habitants. Les gendarmes, les sapeurs-pompiers, sous le commandement du lieutenant Marguerite, accoururent aux « Hautes-Bignes ».

Les pompiers eurent raison du feu qui consuma la partie de la toiture en chaume, mais fut empêché de gagner le rez-de-chaussée par un épais plancher en terre.

Les maisons voisines toutes proches furent préservées par les pompiers. Le père Mullois, qui est assuré, ne peut dire l'importance du préjudice qu'il éprouve. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Janvier 1938   -  Quatre cas rares.  -  Sur le vu de procès verbaux dressés par la gendarmerie, toujours en éveil lorsqu'il s'agit de faire respecter les lois en vigueur, le tribunal correctionnel de Falaise aura prochainement à statuer sur le cas de quatre délinquants peu ordinaires.

Un jour les gendarmes de Clécy constatèrent qu'un ouvrier français sans domicile fixe embauché par une entreprise de la région avait, en guise de gage de sa bonne foi, confié son fascicule de mobilisation à l'aubergiste qui le nourrissait et le logeait à crédit, en attendant la prochaine paie.

Outre les inconvénients présentés par cette manière de faire au point de vue espionnage — les renseignements portés sur les fascicules de mobilisation pouvant faciliter des recoupements intéressants pour certains agents de l'étranger — l'abandon volontaire de son fascicule de mobilisation par un homme, ou gradé, de réserve, constitue un délit prévu et réprimé par une loi votée il y a trois ans dont le but de mettre fin aux facéties des objecteurs de conscience.

Le délit relevé par les gendarmes de Clécy était donc patent.

Sur l'initiative de leurs chefs, les gendarmes de deux autres brigades relevèrent deux autres cas analogues. Ce qui fait que, pour la première fois, le tribunal de Falaise aura prochainement à assurer à l’encontre de pauvres diables l'application d'une mesure législative prise en vue de réprimer des pratiques qui, du fait de quelques intellectuels ou se croyant tels, pouvaient jeter le trouble dans les esprits.

Moins intéressant peut-être du point de vue théorique, le quatrième cas dont aura vraisemblablement à connaître le tribunal de Falaise, n'est pas moins rare dans nos régions où l'idéal n'occupe qu'une place restreinte dans les préoccupations des citoyens. Les gendarmes de Poligny ont établi par lettres venant de là-bas, et photographies authentiques ayant même provenance, qu'un habitant d'Ussey, nommé Devaux, avait pris du service dans l'armée gouvernementale espagnole et combattait de son mieux, outre-Pyrénées, gestes interdits sous peine de poursuites correctionnelles par une loi votée par le Parlement français en vue d'assurer la stricte neutralité de la France dans la sanglante querelle qui divise les Espagnes.

Il est d'ailleurs à prévoir que Devaux sera condamné par défaut, à moins qu'il n'obtienne une permission pour venir s'expliquer devant les magistrats falaisiens. (Source  : Ouest-Éclair)

 

Mars 1938   -   Ivre, un fumeur provoque un commencement d’incendie.   -  Étant seul à la maison, M. Émile Jacques, fils de Mme veuve Edmond Jacques, propriétaire au hameau de la Vauterie, descendit dans la cave, sise sous l'habitation, pour se désaltérer, ce qui était pour le moins superflu, car il était en état d'ébriété.

L'idée lui étant venue de faire un somme il s'allongea sur un tas de foin, la cigarette aux lèvres. Celle-ci s'étant éteinte, l'imprudent fumeur voulut la rallumer avec un briquet. Ainsi il mit le feu au foin.

Effrayé, le jeune homme sortit en vitesse et alerta une voisine, Mme Roque qui avisa les pompiers. Ceux-ci accoururent et le feu, vigoureusement attaqué, fut rapidement éteint. Les pertes sont peu élevées. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1938   -   Les accidents de la route ont été moins nombreux en 1937 dans le Calvados.   -  Au cours de l'année 1937, le nombre des accidents mortels occasionnés par les véhicules de toute nature s'est élevé à 58 contre 68 en 1936, soit une diminution de 10 accidents.

51 sont imputables aux automobiles, 4 aux motocyclettes, 2 aux véhicules hippomobiles, 1 à une bicyclette.

Le nombre des tués, qui était de 72 en 1936, est tombé à 61.

Pendant la même année 1937, les services de police du département ont constaté 480 accidents ayant provoqué des blessures, contre 492 en 1936, soit une diminution de 12 accidents.

423 de ces accidents ont été causés par des automobiles, 29 par des motocyclettes, 23 par des bicyclettes, 5 par des véhicules hippomobiles. Le nombre total des blessés s'est élevé à 698 contre 727 Tannée précédente. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1938   -   Une sexagénaire est tuée à la descente d’un autocar.   -   Mardi, vers 19 heures, une habitante de cette localité, Mme Marie Longchamp, 61 ans, descendait de l'autocar assurant le service entre la Suisse Normande et Caen.

Vingt minutes après, elle était trouvée morte à proximité immédiate de l'arrêt des autobus où elle était descendue.

Les gendarmes furent prévenus, des premières constatations, il semble résulter que Mme Longchamp avait été renversée par un véhicule automobile, dont le conducteur ne s'était pas rendu compte de l'accident. On suppose, car celui-ci n'a eu aucun témoin, que l'autocar faisant, marche arrière pour tourner et repartir vers Caen. heurta la sexagénaire qui fut tuée sur le coup.

Les gendarmes de Clécy se mirent téléphoniquement en relations avec leurs collègues de Caen qui allèrent attendre l'autocar et firent des constatations corroborant cette thèse. Si le conducteur affirma n'avoir rien remarqué d'anormal, les gendarmes trouvèrent des traces de cheveux après le véhicule et constatèrent sur un point de la carrosserie, que la poussière avait été enlevée par un frottement. Le car fut donc placé sous scellés.

Dans l'après-midi, le Parquet de Caen s'est rendu à Clécy et a procédé aux constatations qui ont confirmé l'enquête de la gendarmerie. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1938   -   La victime de l’accident de Clécy est morte écrasée.   -   Le Parquet de Falaise et le lieutenant de gendarmerie se sont rendus mercredi soir, à Clécy, où une femme, Marie Longchamps, 60 ans, avait été trouvée inerte sur la chaussée, peu après sa descente de l'autocar Caen-Clécy.

La sexagénaire buvait quelquefois, et lorsqu'elle descendit de l'autobus mardi soir, elle était, croit-on, en état de légère ébriété. L'on pense toujours qu'elle fut renversée par le car faisant marche arrière après avoir débrayé pour changer de direction.

Les constatations faites sur la voiture ayant quitté Clécy pour Caen à 19 h. 10 confirment cette hypothèse, ainsi que les constatations faites par M. le docteur Cailloué, médecin légiste, commis par le Parquet pour procéder à l'autopsie de la femme Longchamps.

Le praticien n'a relevé nulle fracture du crâne, mais une sorte d'écrasement du coté droit du corps.

La victime semble avoir succombé non à un choc mais à une pression violente. Dans quelques jours les magistrats du Parquet falaisien retourneront à Clécy où sera convoqué le conducteur du car, afin de procéder à la reconstitution de l'accident. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Le pacage des Animaux.   -   Sur la proposition de M. Michel, Le Conseil d'Arrondissement, Considérant que : une sécheresse persistante sévit actuellement dans notre région et que beaucoup de petites gens possédant une vache ou deux, vont être obligés de les vendre faute de nourriture.

Emet le vœu : que les personnes qui ne possèdent qu'une vache ou deux, soient autorisées, à titre exceptionnel, pendant les mois de Juillet, Août et Septembre, et dans les endroits non infectés par la fièvre aphteuse, à les garder sur les bermes des routes nationales et les chemins de grande communication, étant entendit que les dits animaux devront être tenus à la corde. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Un jeune normalien se noie dans l’Orne.   -   Maurice Gerault, I7 ans, élève de l'École Normale de Laval, en vacances à Clécy, était allé avec les jeunes Fernand et Paul Marcel et Guy Julienne faire une promenade en barque sur l'Orne.

La promenade s'effectua sans incident mais au retour, Maurice Gerault, nageur médiocre, voulut se baigner dans l'Orne au lieu dit « les Maisons-Rouges », au-dessus du barrage de l'usine Gosselin, en un en droit où la rivière est profonde de trois mètres. Tout à coup, il s'en fonça sous l'eau en faisant de grands gestes.

Fernand Marcel appela au secours. M. André Petit, brigadier de police, en villégiature, accourut avec une barque. M. Marcel Leguennex plongea et repéra le corps qui fut retiré et soumis à l'examen du docteur Invrel, lequel ne put que constater le décès. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Une neurasthénique se suicide.   -   Profitant d'un moment où elle se trouvait seule à la ferme, une neurasthénique, Mme Veuve Heuzé, 63 ans, cultivatrice à Clécy, s'est suicidée par pendaison dans un local servant de débarras.

Malade depuis plusieurs années, Mme Veuve Heuzé, avait été hospitalisée et opéré deux fois, sans que son état se soit amélioré.   (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1938   -   Les correspondances postales.   -   A partir du 10 août 1938, les correspondances déposées dans la matinée à la boite des Bureaux de poste ci-après : Condé-sur-Noireau, Vassy, St-Rémy, Clécy et Thury-Harcourt, pourront être distribuées à Paris à la dernière distribution, vers 19 heures et parviendront au cours de l'après-midi, à Caen, Bayeux, Lisieux et dans un certain nombre de localités du département. Des renseignements complets seront fournis par les Bureaux de poste intéressés. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Le nouveau maire de Clécy.   -   M. Groult, adjoint au Maire de Clécy, a été élu maire de la commune, en remplacement de M. Martin, décédé, par 13 voix contre 3 et 3 bulletins blancs.   (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1938   -   Une échelle à poissons dans la barrage de Saint-Rémy.   -   Le Préfet du Calvados porte à la connaissance du public que, par arrêté en date du 4 Octobre 1938 (annulant celui du 1er août 1938), il a prescrit une enquête dans les communes de St-Rémy, St-Lambert et Clécy, sur le projet de construction d'une échelle à poissons dans le barrage de St-Rémy.

Pendant toute la durée de l'enquête, c'est-à-dire du 17 au 31 octobre inclus, un registre sera ouvert dans les mairies sus-visées pour recevoir les observations des intéressés. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1938   -  Blessé dans une collision.   -   Dans le tournant de la Vauteric, à Clécy, sur la route nationale n° 167, deux véhicules se trouvèrent en présence prenant le virage à peu près au même instant.

L'un de ces véhicules était une auto conduite par son propriétaire M. Prosper Gendry, 48 ans, maréchal expert, rue Saint-Martin, à Condé-sur-Noireau. L'autre était une carriole hippomobile appartenant à Mme Gaucher, cultivatrice au hameau de la Madeleine, à Clécy, conduite par M. André Olivier, 29 ans, facteur auxiliaire à la Verrerie, commune de Clécy.

La carriole se jeta dans l'automobile. Après avoir brisé le pare-brise, l'un des brancards alla atteindre M. Gendry à l'arcade sourcilière, lui faisant une profonde blessure. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Décembre 1938   -  Médaille d’honneur de la voirie départementale et communale.   -   La médaille d'honneur de la voirie départementale et communale est décernée aux chefs  cantonniers et cantonniers de la voirie départementale et communale ci-après désignés : MM. Lechevalier, cantonnier à Bavent ; Moulin, cantonnier à Caen ; Bondie, cantonnier à Cordey ; Docagne, cantonnier à Mutrécy ; Lebreton, cantonnier à Bernesq ; Desclables, cantonnier à Monts-en-Bessin ; Decaen, cantonnier au Reculey ; Daniel, cantonnier à Clécy ; Tribouillard, cantonnier à Mathieu. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1938   -  La lutte contre les corbeaux.  -   Comme chaque année, à l'époque des semailles d'automne, apparaissent les corbeaux qui commettent des dégâts importants dans les ensemencements de céréales. C'est pourquoi nous croyons devoir rappeler les procédés de lutte à préconiser en l'occurrence. 

On sait que les principales espèces de corbeaux nuisibles sont : la Corneille noire, le Freux et le Choucas. Pour le Freux, on conseille la destruction des jeunes au voisinage des nids qui doit s'effectuer au mois de mai. Contre le Choucas, on aura recours au dénichage ou au tir des parents. II s'agit là de procédés de lutte qui ne sont, par conséquent, pas de saison. Par contre, la destruction des adultes est à retenir contre la Corneille noire. Elle peut s'effectuer à l'époque actuelle à l'aide de cornets. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1938   -   Le thermomètre est descendu hier soir à 17,7 au-dessous de zéro.  -  Beaucoup de nos concitoyens apprendront avec surprise que le minimum de la température dans notre région a été atteint hier, sur le coup de 20 heures, avec 17,7 au-dessous de zéro. La baisse subits annoncée par la météorologie s'était produite.

Elle fut toutefois de courte durée, une heure après elle se relevait sensiblement, pour atteindre moins 3 degrés aux environs de minuit. Ce qui fut d'ailleurs fort apprécié par ceux qui rentraient chez eux à cette heure tardive. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1938   -   Il est dangereux de trop boire lorsqu'il fait froid.   -   Surpris de ne pas avoir vu depuis plusieurs jours son beau-frère, Félix Bourienne, 55 ans, journalier à Clécy, hameau « La Chasse », M. Raillac, se rendit, en compagnie d'un voisin, au domicile de son parent.

En regardant par la fenêtre de l'unique pièce, les deux hommes aperçurent le journalier étendu sur le sol, inanimé. Il était mort d'une congestion provoquée par le froid... et l'alcool.

Rentrant chez lui, pris de boisson, Bourienne, alors qu'il achevait de se déshabiller était tombé au pied de son lit et ne pouvant se relever s'était endormi dans cette position où la mort l'avait pris. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1939   -   Le disparu s’est-il noyé.   -   En allant chercher du lait, Mme Cosnard, ménagère au Pont de la Landelle, a trouvé rangés sur le trottoir longeant le parapet, au bord de l'Orne, une casquette et divers objets, notamment un porte-monnaie renfermant une carte d'électeur au nom de Marcel Grosse, 34 ans, né à Saint-Martin-de-Sallen, ouvrier agricole à La Villette.

Les gendarmes effectuèrent des recherches dans l'Orne aux abords et en aval du Pont de la Landelle, mais elle ne donnèrent pas de résultat.

Depuis juin au service de M. Bonduelle, Marcel Grosse était considéré comme un bon ouvrier, plutôt sobre, mais de caractère sombre et peu communicatif. Sa mère dit que le disparu avait subi deux opérations en trois ans et que parfois il souffrait d'une blessure consécutive à un coup de pied de cheval dans l'abdomen. Mais jamais il n'avait exprimé le désir de se suicider.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Février 1939   -   Une macabre découverte.   -  Il y a 3 semaines, une femme trouvait sur le pont de la Landelle, divers objets appartenant au domestique de culture Grosse, originaire de Clécy, travaillant chez un cultivateur de la Villette. Grosse n'ayant pas reparu chez son patron, l’on en conclut qu'il s'était suicidé après deux jours de fête. Mais les recherches effectuées dans l'Orne, grossie par les pluies pour retrouver le corps demeurèrent sans résultat. Diverses circonstances avaient laissé dire que le disparu ne s'était pas suicidé.

Or, jeudi, le corps de Grosse fut retiré de l'Orne, à 800 mètres au-dessous du barrage de Saint-Rémy.

Le docteur Cailloué, médecin légiste, a procédé à l'autopsie dont les résultats ne permettent pas à priori de conclure à une mort violente. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juin 1939  -  Un piéton grièvement blessé par un motocycliste.   -  En villégiature à Clécy, M. Gustave Garnier, 61 ans, contrôleur général honoraire de la Sûreté Nationale, demeurant rue des Peupliers à Bois-Colombes, suivait lé chemin de G. C. n° 133, vers 21h.  Il marchait sur l'accotement de la route.

Au lieu dit la « Hiaule », dans un virage, un motocycliste survint en trombe, tenant sa droite, la machine, faisant soudain une embardée, alla heurter M. Garnier.

La violence du choc projeta le contrôleur honoraire dans les fils de fer barbelés' clôturant herbage, tandis que le motocycliste, André-Roger Petit, 25 ans,  cultivateur à Clécy, village du Fresne, tombait sur la chaussée, se faisant des blessures peu sérieuses.

Plus grave, était l'état de M. Garnier. M. le docteur Mayaux constata une fracture du péroné et du tibia de la jambe gauche, à hauteur de la cheville, ainsi que des continssions  et blessures multiples. Le blessé a été transporté dans une clinique de Caen.   (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1940  -  Respect au jour maigre.  -  Mme veuve Fortin, qui est bouchère à Clècy, effectuait des livraisons de viande à domicile le vendredi comme les autres jours. Le 2 février, elle fit l'objet d'un procès-verbal pour infraction à la chère à Clècy, effectuait des livraisons de viande à domicile le vendredi comme les autres jours. Le 2 février, elle fit l'objet d'un procès-verbal pour infraction à la chère à Clècy, effectuait des livraisons de viande à domicile le vendredi comme les autres jours. Le 2 février, elle fit l'objet d'un procès-verbal pour infraction à la loi sur la fermeture des boucheries.

 

Février 1940  -  Vieilles querelles.  -   Depuis fort longtemps, deux familles du hameau Grand-Bèron, les Heuzé et les Lerichomme, vivent sur le pied de guerre.

L'an dernier Mme Lerichomme porta plainte pour violences contre Heuzé. Cette fois c'est l'ouvrier d'usine Émile Lerichomme, 34 ans, qui déclare avoir été appelé, frappé, envoyé au sol et blessé par son ennemi qui l'aurait frappé du poing et lui aurait tordu le nez.
Jules Heuzé, 52 ans, cultivateur, proteste partiellement contre les allégations du plaignant. Il avoue seulement avoir envoyé à Lerichomme une gifle si vigoureuse qu'elle le fit tomber.

Ce qui est certain c'est que les deux hommes se roulaient sur le sol quand ils furent séparés par des voisins, attirés par le bruit.  

 

Mars 1940  -  Qui aime bien.  -  M. Édouard Langevin, 33 ans, ouvrier d'usine au hameau de la Vallée, est jaloux et, pour ce motif que rien ne justifie, disent les autorités locales. Il bat sa femme.
Un soir récent, il voulait accaparer le fourneau de la cuisine pour se mijoter une infusion, alors que Mme Langevin en avait besoin pour repasser. Une discussion suivit au
cours de laquelle la femme fut giflée, frappée et griffée. En outre Langevin cassa un carreau chez la voisine son épouse avait cherché asile, Mme Mercier. Il avoue avec quelques réserves. 

 

Octobre 1942   -   Destruction des pigeons.   -   Conformément à l'ordre donné par les autorités allemandes, il est rappelé aux propriétaires de pigeons que tous les  pigeons de toutes  espèces (pigeons domestiques, pigeons d'agrément et pigeons voyageurs) doivent être sacrifiés. Faute de déférer à cet ordre les possesseurs de pigeons s'exposeraient à des  sanctions très sévères.

 

Novembre 1942   -   L'heure du couvre-feu.   -   A partir du 1er novembre et jusqu'au 31 mars prochain, l'heure de fermeture des débits et l'heure du couvre-feu sont fixées pour la  Normandie comme suit, par les autorités d'occupation : Heure de fermeture des débits, 22 h. 30 ; heures du couvre-feu, 23 h. 00 à 5 h. 00.

 

Novembre 1942   -   Une dénonciation.   -   Une lettre anonyme informait la gendarmerie qu'un ouvrier agricole de Clécy détenait un fusil de chasse.    -   Une lettre anonyme informait la gendarmerie qu'un ouvrier agricole de Clécy détenait un fusil de chasse.

A l'issue d'une enquête et d'une perquisition chez le dénoncé, les gendarmes conclurent à la fausseté de l'accusation. Mais ils découvrirent l'auteur de la lettre anonyme, Émile B......, ouvrier maçon, qui mérite d'être puni avec la dernière rigueur.  (Bonhomme Normand)

 

Mars 1944    -   Fait divers.   -   Alors qu'elle franchissait le passage à niveau de Clécy-Bourg, une sourde-muette. Mlle Hélène Blais, 26 ans, demeurant à St-Rémy-sur-Orne, a été  happée par un tram de marchandise et traînée sur une quinzaine de mètres. Le cadavre de la malheureuse a été retiré horriblement déchiqueté, la tète et le bras droit étaient détachés du corps. Alors qu'elle franchissait le passage à niveau de Clécy-Bourg, une sourde-muette. Mlle Hélène Blais, 26 ans, demeurant à St-Rémy-sur-Orne, a été happée par un tram de marchandise et traînée sur une quinzaine de mètres. Le cadavre de la malheureuse a été retiré horriblement déchiqueté, la tète et le bras droit étaient détachés du corps.  

 

Janvier 1945  -  Des saboteur opèrent.  -  Des inconnus ont coupé le câble téléphonique Caen-Condé-sur-Noireau-Thury-Harcourt, sur le territoire de la commune de Clécy. 

On recherche les auteurs de ce sabotage.  (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1945  -  Le feu dans l’usine. -  Cinquante balles de coton ont pris feu dans l’usine d’effilochage de Clécy. Après une heure et demie d’efforts, les pompiers aidés du personnel  et des habitants, sont parvenus à se rendre maîtres du sinistre que l’on attribue à des étincelles tombées d’une machine. Les dégâts sont évalués à 300 000 fr. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1945  -  Une tragique baignade.  -  Alors qu’il se promenait en barque sur l’Orne, en compagnie de son frère Charles, récemment rapatrié d’Allemagne, et trois de ces camarades,  Marcel Profit, 15 ans, de Clécy, décida de se baigner. En vain, les autres jeunes gens lui firent-ils observer qu’il venait de manger. A peine se fut-il mis à l’eau qu’il coula à pic sans  qu’on put lui porter secours. Lorsqu’on le retrouva un quart d’heure plus tard, il avait cessé de vivre. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1945  -  Le feu dans l’usine.  -  Cinquante balles de coton ont pris feu dans l’usine d’effilochage de Clécy. Après une heure et demie d’efforts les pompiers, aidés du personnel et des habitants, sont parvenus à se rendre maîtres du sinistre que l’on attribue à des étincelles tombées d’une machine. Les dégâts sont évalués à 300 000 fr. (Source : Le  Bonhomme Libre)

 

Janvier 1947  -  L’imprudence d’un enfant.     En jouant avec une boite d’allumettes qu’il avait trouvée, un garçonnet âgé de 6 ans, J. R…., a mis le feu à une dépendance de l’exploitation de M. Lepetit, cultivateur à Clécy. Le corps du bâtiment et 1 200 kilos de paille ont été détruits. 400 000 frs. De dégâts dont 60 000 couverts par une assurance. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1947  -    A nous la liberté !.  -   634 prisonniers allemands ont quitté le camp de Fleury à destination de Cherbourg où ils vont être « transformés » en travailleurs libres. Espérons que nous n’aurons pas à le regretter. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1947  -    Et les règlements ?  -   En vérifiant le chargement d’un camion à Clécy ; lieu dit Le Fresne, Les gendarmes ont découvert 350 kilos de blé et 500 kgs d’orge, transportés sans pièces de régie.

Ces grains avaient été achetés à St-Laurent-de-Condel par M. Louis Feyt, cultivateur à La Haute-Chapelle (Orne). Celui-ci a déclaré qu’il les destinait à l’ensemencement. Les céréales ont été saisies. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1948  -   Un drôle de colombophile.   -   Un couple de pigeon qui avait disparu du domicile de M. Bisson, à Clécy, a été retrouvé dans une cave où un travailleur boche, Paul Meding, employé chez M. Le boucher, au Vey, les avait enfermés. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1948   -   Sous les lilas.   -   Sous l'empire de l'ivresse, Maurice Huet, 46 ans, de demeurant à Clécy, s'était mis dans la tête d'interdire à sa femme de couper quelques branches d'un lilas.

Comme celle-ci passait outre, il a abattu l'arbre à coup de serpe et battu son épouse qui a porté plainte. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Avec les pompiers.   -  Dimanche 27 juin, en présence du commandant Lebourgeois, inspecteur départemental des services d'incendie, aura lieu, à Clécy, un grand concours de manœuvres réunissant 20 compagnies de sapeurs-pompiers.

Les épreuves commenceront le matin. A 10 h. grand-messe. A 11 h. inspection du matériel. L'après-midi : concours de manœuvres, distribution des récompenses, vin d'honneur. Fête foraine. Le soir, retraite au flambeaux et bal. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Un engin explose, blessant grièvement un enfant.   -   M. et Mme René Bacon, de Clécy, assistaient, l'autre soir, à un repas de famille chez M. Lemullois, à la Villette.

Pendant que les grandes personnes dînaient, les deux enfants Bacon, Claudine, 6 ans, et Bernard, 5 ans, jouaient dans la cour. Tout à coup, la petite Claudine vit son frère dont les pieds semblaient pris dans un fil, environné de fumée.

Effrayée, elle s'enfuit. Elle avait à peine parcouru une dizaine de mètres qu'une violente explosion se produisit.

La petite Claudine ne fut que légèrement atteinte, par contre, le jeune Bernard fut très sérieusement blessé. Il crachait le sang à pleine bouche et portait des plaies profondes à la cuisse droite, à la poitrine, au ventre, à la main et à la tête. Le pauvre enfant a été transporté à l'hôpital de Caen où son état a été jugé inquiétant.

L'accident a été provoqué par l'explosion d'un engin de guerre dont il n'a pas été possible de déterminer la nature. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -   Avec les pompiers.   -   Dans la charmante commune de Clécy joliment décorée s'est déroulé dimanche un grand concours de manœuvre contre l'incendie qui a obtenu un vif succès.

La veille avait eu lieu la réception du commandant Lebourgeois, inspecteur départemental, et de plusieurs personnalités. Cette cérémonie fut suivie de la remise d’un drapeau à la compagnie locale et un vin d'honneur.

Le matin du grand jour, la localité se réveilla « en fanfare ». Bientôt débarquaient de nombreuses autos, toute une légion de soldat du feu casqués d'or et d'argent, venus prendre part aux épreuves.

Concours de stratégie pour les officiers ; de théorie pour les sous-officiers et caporaux ; de mécaniciens d'ambulanciers, de tambours et clairons pour les sapeurs.

Une messe en musique fut célébrée avec la participation de la clique de Bretteville-sur-Laize. A l'issue d'une revue des hommes et du matériel au terrain de sport, le commandant Lebourgeois épingla la médaille d'honneur des sapeurs-pompiers sur la poitrine du lieutenant Delaunay et du caporal Firmin, de Clécy.

Enfin sur la place du monument et à l'école des garçons, deux concours de manœuvre et de sauvetage mirent aux prises des équipes dont on admira l’entraînement. Le jury était composé des capitaines Thierry, de Saint-Pierre-sur-Dives ; Deprez de Lisieux ; Stentelaire de Vire ; Marguerite, de Clécy et Clérisse de Cabourg. Puis en un défilé impeccable à travers le bourg, les compagnies se rendirent au monument aux morts que fleurit le commandant Lebourgeois. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Le linge s'envole.   -    Un inconnu a fait main basse sur une partie de la lessive de Mme André Lepetit, cultivatrice à Clécy, avait mis à sécher dans son jardin en bordure de la route de La Villette. Préjudice 15 000 francs. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1948   -   Eiou qu’est l’dreit ?   -  M. Hilaire Tirard, cultivateur à Clécy, a porte plainte contre M. Pierre Dérouville, même localité, pour vol de pommes. M. Dérouville prétend que celles-ci lui appartenaient.

Les fruits en question provenaient d'un arbre se trouvant dans l'un des herbages de M. Tirard mais qui s'étend en partie sur le jardin de M. Dérouville. Une belle « cause » normande ! (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1948   -  Une émouvante cérémonie.   -   A Clécy, se sont déroulées, en présence d'une assistance très nombreuse, les obsèques des frères jumeaux Léon et Eugène Leconte, tombés au champ d'honneur.

A l'issue d'une veillée au domicile de la mère des glorieux disparus où les corps avaient été déposés, ceux-ci furent transportés à l'église par huit sapeurs-pompiers.

Les cercueils disparaissaient sous les couronnes et les fleurs. Le service funèbre fut célébré par le curé de la paroisse et l'absoute donnée par le curé de La Villette en présence de M. Gautier, conseiller général, des maires de Clécy, la Villette et Le Vey, des enfants des écoles, et des délégations des Anciens Combattants de Clécy, La Villette et Saint-Lambert, etc...

Au cimetière, d'émouvants discours furent prononcés par M. le Maire Marie et M. Vivier remplaçant de M. Caindrey empêché. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1948   -  Une grange brûle à Clécy.   -   Un incendie à causé d'importants dégâts dans une grange appartenant à M. Gosselin, industriel à Condé-sur-Noireau, et louée à M. Georges Deslandes, cultivateur.

Le fléau a détruit 10 tonnes de paille et endommagé une charrette. Le préjudice s'élève à 45 000 francs pour M. Deslandes et à 200 000 francs pour M. Gosselin. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -  Deux enfants périssent dans un incendie.   -   Échappant à la surveillance de leurs parents les époux Leblond qui exploitent à Clécy, lieu-dit « Le Ham », la ferme de Mme veuve Roynel, le petit Jean, 5 ans et sa sœur Christiane, 4 ans, s'en allaient jouer dans le grenier d'une étable renfermant 400 botte de foin.

Un habitant de Cossesville, M. Maurice Leroulier, qui travaillait de l'autre côté de la rivière, voyant une épaisse fumée sortir de la toiture du bâtiment donna l'alarme. Parent et voisins s’empressèrent de porter secours aux enfants qui avaient dû provoquer le sinistre en s'amusant avec des allumettes. Un violent appel d'air provoqué par l'ouverture de la trappe donnant accès au grenier activa les flammes et interdit aux sauveteurs d'approcher. Lorsque les pompiers et les gendarmes se furent rendus maîtres du sinistre, on découvrit les corps des pauvres petits carbonisés dans un coin du local.

Le docteur Masson de Clécy, a déclaré que les victimes avaient déjà succombé par asphyxie avant d'être brûlées. Les dégâts matériels à l'immeuble sont évalués à environ 200 000 francs. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   On arrête l'auteur d'une série d'audacieux méfaits.   -   La gendarmerie a arrêté, à Cauville, Albert B........, 17 ans, originaire de Saint-Rémy, qui, confié au Centre de rééducation du Prado, à Hurigny (Saône-et-Loire) à la suite de plusieurs vols, n'avait pas rejoint celui-ci à l'issue d'une permission. B....., s'est reconnu coupable des cambriolages commis à Clécy, dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, chez MM. Roger et Legoux est chez Mmes Fortin et Valaix. Il a également avoué qu'il s'était emparé d'une bicyclette de dame à Pierrepont, et qu'il avait abandonné la machine, à Meslay, après avoir cambriolé dans cette localité, l'habitation d'une cultivatrice, Mme Vve Benoîst et fait main basse sur une somme d'argent assez importante.

Le jeune malandrin est aussi l'auteur d'un cambriolage perpétré dans la nuit du 2 janvier, dans les bureaux de l'usine Froger-Gosselin, à Saint-Rémy, cambriolage au cours duquel il avait dérobé 3 000 francs. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Au feu !.  -   La région de Falaise a été le théâtre cette semaine d'une série d'incendies. A Bernières-d'Ailly, le feu à causé 90 000 francs de dégâts dans un champ d'escourgeons appartenant à M. Vermes.

D'autres feux ont été combattus à Clécy dans un bois de sapins, propriété de Mme Ferté préjudice 100 000 francs et à Soumont-Saint-Quentin, dans les bois de M. Paul Barbot. Une meule de paille à flambé chez M. Dubois, à Grisy, cependant qu'à Vendeuvre, les pompiers de Saint-Pierre-sur-Dives se rendaient maîtres de deux autres sinistres qui menaçaient d'anéantir un immeuble à Mme Bellais, un baraquement voisin de la ligne de chemin de fer et des récoltes. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   En feu !  -   Le feu s'est déclaré de chaque côté de la voie ferrée entre Clécy-Bourg et Le Vey. Les flammes ont gagné le bois voisin de la Serverie ; deux ou trois hectares ont été brûlés. On croit que le sinistre a été provoqué par une étincelle échappée d'une locomotive. (Source  : Le Bonhomme Libre)

Août 1949   -   Au feu !   -  Un sinistre qu’on croit provoqué par un court-circuit sur une ligne de courant-force a mis le feu à une charrette chargée de blé dans la cour de la ferme de M. Eugene Pagny, de Clécy. Le cheval attelé au vehicule a pu etre sauvé.

-   Une grange a brulé dans la ferme, exploitée à Soulangy, par M. Louis Barré. On déplore la perte de 8 000 kilos de foin, 2 000 kilos de paille ainsi que du batiment appartenant à Mme Chevalier, de Pont-d’Ouilly.  ( Le Bonhomme Libre )

 

Août 1949   -   Blessé par un engin de guerre.   -   M. Roger Durand, géomètre, demeurant à Condé-sur-Noireau, procède actuellement à la révision du cadastre de la commune du Vey. L'autre jour il envoya son jeune aide Claude Lepeley, 15 ans, demeurant au hameau du Cages, à Clécy, couper des jalons en bordure de la voie ferrée entre les stations de Clécy-Bourg et le Vey. Avec sa serpe, le jeune homme frappa vraisemblablement sur un détonateur qui explosa. Claude Lepeley a été atteint par des éclats aux jambes, à la poitrine et à la joue gauche.  ( Le Bonhomme Libre )

 

Octobre 1949   -   Voilà les gars de la marine !   -  L'Amicale des Anciens Marins de la Suisse Normande (Thury-Harcourt, Saint-Rémy, Clécy et les environs) organise le dimanche 23 octobre, à Clécy, une journée de la Marine avec le concours de la clique des sapeurs-pompiers.

A 10 h. 30, Grand Messe en musique ; à 11 h. 30, Dépôt d'une gerbe au Monument aux Morts ; à 12 h. 30, banquet Hotel Lemarchand.

Prix du repas : 500 francs. Dernier jour d'inscription le 18 octobre. (Prière de payer en s'inscrivant).

Samedi 22 et dimanche 23, au Foyer Municipal, soirées dansantes avec l'ensemble Paul Fretté, des cabarets de Paris. ( Le Bonhomme Libre )

 

Janvier 1950   -   Une sexagénaire brûlée vive.   -   Un ouvrier agricole de Clécy passant près de la maison de Mme Veuve Huard, 64 ans, domiciliée au hameau des Thomas, était alerté par des gémissements provenant de l'intérieur de la demeure. Des voisins prévenus devaient découvrir, étendue sur le sol de sa cuisine, la sexagénaire dont les vêtements achevaient de se consumer et qui fut transportée à l'hôpital de Caen où elle a succombé à ses horribles blessures.

On suppose que Mme Huard s'étant endormie près de sa cheminée, serait tombée dans l'âtre. ( Le Bonhomme Libre )

 

Février 1950   -   Et l’hygiène ?   -   Depuis octobre dernier, André Chennevière, cultivateur à Clécy, avait fait enfouir trois veaux dans des fosses profondes de 40 à 45 centimètres seulement.

Un procès-verbal a sanctionné ces infractions aux règlements sur l'hygiène. ( Le Bonhomme Libre )

 

Février 1950   -   Mort de M. l’abbé Morin.   -   On annonce le décès survenu à la Maison de Retraite d'Amayé-sur-Orne. de M. l'abbé Morin, ancien curé de Clécy. ( Le Bonhomme Libre )

 

Septembre 1950   -   Le bien d’autrui.   -   Travaillant à Clécy, M. André Hébert, cantonnier, domicilié à Saint-Martin-de-Sallen, avait déposé sur un petit mur son veston renfermant un portefeuille contenant des billets de banque.

Alfred Launay, 66 ans, du hameau des Billots, en a profité pour s'approprier le maroquin. Quand il fut découvert par les gendarmes, le sexagénaire, qui ne semble pas entièrement responsable de ses actes, avait déjà dépensé une partie de l'argent. Sa famille s'est engagée à rembourser M. Hébert. (Le Bonhomme Libre)

500 Environs de Condé-sur-Noireau  (Calvados)

CLÉCY    -   La Grande Rue et la Poste

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