.. Août 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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COLOMBELLES |
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Canton de Cabourg |
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Avril
1877
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Pêche. -
La
pèche fluviale sera prohibée depuis le I5 avril courant jusqu'au 15
juin. Le
saumon, l’ombre-chevalier et la truite pourront seuls être péchés.
Septembre
1884 -
Le concours de Troarn. –
Dimanche
au milieu des averses, a eu lieu le concours de Troarn. Les efforts et
l'activité de la municipalité méritaient un ciel plus clément. La
fête du soir, illuminations, retraits aux flambeaux, pièces
d'artifice, a été très réussie. Réussi également le banquet, où
le trou normand a été remplacé par six discours. Les lauréats, des
médailles de bonne culture sont : MM. Ballière, à Colombelles
; Th. Joly, à St Pair ; Viel, d’Escoville ; Beaudouin , de
St-Ouen-du-Mesnil-Oger ; Ricard, de Troarn ; de Vergnolles, à Brèville
; Renaud, de St-Ouen-du-Mesnil-Oger.
Mai
1888
- Élections.
-
A Colombelles, les électeurs veulent, paraît-il, écarter du
conseil tous les candidats qui se laissent mener par leurs femmes. A ce
compte Ià, ils ne
pourront jamais mettre dix noms sur une liste.
Juillet
1888 -
Vol et élections municipales.
- Vers le mois de décembre, Émile
Bréville
reçut de M. Monin, alors maire de Colombelles, l'autorisation
d'arracher un pied d'arbre, Bréville reçut de M. Monin, alors maire de
Colombelles, l'autorisation d'arracher un pied d'arbre, d'une
valeur nulle, qui se trouvait sur le chemin. Le bois ne valait pas le
travail nécessaire pour procéder à l'enlèvement. Aussi, Bréville ne
fut-il pas très pressé de se mettre à l'ouvrage, il y procéda,
toutefois, au bout de quelque temps. Se trompa-t-il, et, au lieu
d'enlever l'arbre de la commune, arracha-t-il une racine appartenant à
Mme Guenier, dont M. Monin est le mandataire ? Peu importe, car
personne ne se plaignit. Arrivèrent, les élections municipales. M.
Monin ne fut pas réélu, faute d'une voix ! Celle de Bréville, sans
doute. Toujours est-il que, quelques jours après, on envoyait au
parquet une plainte pour le prévenir que Bréville, quelques mois
auparavant, avait commis le vol d'une racine appartenant à Mme Guenier.
Bréville a comparu en police correctionnelle, il a été acquitté. De
son coté, M. Monin a
été très heureux devant le conseil de préfecture, car il a fait
annuler les élections municipales de Colombelles.
Juillet
1888 -
Un drôle de maire. -
M. le maire
intérimaire de Colombelles, croyant avoir le droit de présider la
distribution des prix de l'école municipale, en avait fixé la date à
sa guise et sans consulter personne. De son côté, le préfet, selon
son droit, nommait pour présider la distribution, M. Vieillot,
secrétaire de l'inspection académique, et celui ci fixait la
cérémonie au 30 juillet. Fureur
de M. Intérim, qui se mit d'abord à crier et à menacer, puis, se
ravisant, il demanda les prix, sous prétexte de les faire voir aux
conseillers municipaux. Sans défiance, Que va faire M. Intérim de ces livres qui ne lui appartiennent pas, puisqu'ils ont été votés par le conseil pour être distribués aux enfants ? Va-t-il les donner aux enfants de l'école cléricale ? Va-t-il en faire une bibliothèque à l'usage de ses favoris ? Voila ce qu'on se demande, tout en se disant que M. Intérim est un bien drôle de maire.
Février
1891 -
Suicide. -
Deux
marins saisonniers ont retiré de la rivière l'Orne, territoire de
Colombelles, le cadavre complètement nu du nommé Deburcy, facteur
retraité, dont les effets avaient été trouvés, le 8 février, sur le
bord de la rivière. Cet individu, qui avait fait une perte d'argent et
qui avait été remercié de son emploi à la bibliothèque de la ville
de Caen, ne jouissait pas depuis quelque temps de la plénitude de ses
facultés mentales, Deburcy, qui, était célibataire, possédait une
petite fortune.
Juin 1892 - La foudre. - La semaine dernière, les époux Guilbert, dont le mari est âgé de 82 ans, propriétaires à Vasouy, montaient la rue des Capucins, à Honfleur, lorsqu'un coup de tonnerre effraya le cheval attelé à leur voiture. L'animal fit un écart et l'une des roues de la voiture heurta la borne qui protège la pompe située à l'encoignure des deux rues. Le choc fut si violent que la voiture fut renversée et brisée, le cheval continua son chemin avec l'avant-train, pendant que les époux Guilbert étaient projetés à terre, le mari sous la caisse de la voilure, Mme Guilbert sur la chaussée La dame Guilbert n'a reçu que des contusions légères, mais les blessures de son mari sont plus graves et on craint pour les suites. — Pendant le même orage, la foudre est tombée sur un arbre du parc du château de Colombelles, prés Caen, et l'a fendu dans toute sa longueur, Le taillis où se trouve l'arbre sur lequel la foudre est tombée est situé à 50 mètres d'un groupe de maisons, où il y a eu de légers dégât. Fort heureusement, personne n'a été atteint. — La foudre est aussi tombée sur un bâtiment dépendant d'une ferme située au-dessus du tunnel de la Motte, sur la ligne de Caen à Paris, et a causé des dégâts à la couverture. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1892 - L’assassinat de Colombelles. - Dimanche soir, la religieuse institutrice de Colombelles, près Caen, rencontrant la dame Fremy, femme du jardinier du château de Mme de Laistre, lui demanda à aller cueillir des fraises dans le parc. Elle lui dit de demander la clef à son mari. En entrant chez le garde, la religieuse vit celui-ci étendu sur le sol et couvert de sang. Elle appela la dame Fremy. Celle-ci crut d'abord que son mari avait succombé à une congestion, mais, quand elle eut lavé le sang, on vit qu'il avait reçu deux coups très violents, l'un sur la tête, l'autre à la tempe. L'enquête
judiciaire a fait, dès le début, peser de graves soupçons sur le
garde du château, Joseph Bordière, 35 ans. Il vivait en mauvaise
intelligence avec Fremy et Mme Fremy a reconnu qu'ils s'étaient battus
à propos du fumier de l'écurie. Fremy avait 62 ans. L'enquête
continue. (Source :
Le Bonhomme
Janvier 1893 - Coups et blessures volontaires. - Etienne Bourgais, 32 ans, né à Bures, ancien garde au château de Colombelles, appartenant à Mme de Laistre, et le sieur Frémy, jardinier de la même propriété, avaient, a raison de leurs services, de fréquentes discussions. A plusieurs reprises, Bourgais avait proféré des menaces de mort contre le jardinier. Le 10 juillet, vers 7 heures du soir, Frémy se rendit à la maison de Bourgais et lui transmit un ordre du régisseur. Bourgais, étant sorti de chez lui, s'écria en réponse à la communication qui lui était faite : « Espèce de failli, est-ce toi qui commande ici ? Je n'ai pas d'ordres à recevoir de toi ! » Une lutte s'engagea entre les deux hommes, au cours de laquelle Bourgais porta, a Frémy des coups violents sur le sommet de la tête et sur la face. Frémy se retira et regagna sa demeure, distante de 150 mètres environ. Vers 7 heures 1/2 du soir, un témoin, entrant dans la maison de Frémy, trouva celui-ci gisant sur le sol et ne donnant plus signe de vie. L'autopsie a établi que la mort était le résultat de lésions cérébrales et que ces lésions avaient été causées par les violences exercées sur le crâne de la victime à l’aide d'un instrument contondant et non résultant de coups donnés avec le poing, ainsi que l'a prétendu l'accusé. Bourgais n'a pas d'antécédents judiciaires. Très énergiquement et très habilement défendu par Me Lefêvre, il a été acquitté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1893 - Chronique judiciaire. - Théodore Deliot, 47 ans, cultivateur à Lion-sur-Mer, chasse,16 f. — Pierre Gillette, 68 ans, journalier, à Allemagne, coups et blessures à sa femme, 15 jours de prison, — Albert Barbe, 15 ans, journalier à Bernières-sur-Mer, vol d'une somme d'argent au sieur Magniez, jusqu'à 20 ans dans une maison de correction. — Auguste Lelièvre, 53 ans, domestique à la Délivrande, outrages à la gendarmerie, ivresse, tapage, 1 mois. — Albertine Hepiegne,femme Beuron, 42 ans, journalière à Colombelles, vol de choux dans les champs au préjudice du sieur Cliquet, 1 mois et 16 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1895 - Rixe mortelle.
-
Comme cela arrive
malheureusement trop souvent, plusieurs sablonniers, venus apporter du
sable à Caen, avaient bu des liquides d'une qualité plus que douteuse.
Arrivés près de Colombelles, où quelques-uns d'entre eux devaient
débarquer, une querelle s'éleva entre les nommés Edmond Beuron, 38
ans, et Adrien Cagnard, 59 ans, demeurant tous les deux à Colombelles,
dont les bateaux se trouvaient près l'un de l'autre. Des reproches et
des gros mots, les deux hommes en vinrent aux menaces, mais, comme ils
ne pouvaient s'atteindre avec les mains, Beuron prit un aviron et voulut
en frapper son adversaire. Cagnard prit alors sa « foëne »,
longue perche garnie de six broches de fer et en porta un coup dans le
bas-ventre de Beuron, qui fut atteint mortellement, il eut cependant la
force de ramener son bateau et de l'amarrer, mais, rentré chez lui, il
dut s'aliter. Malgré deux opérations douloureuses, le malheureux est
mort dans de cruelles souffrances. Beuron était marié et père de cinq
enfants, c'était un homme inoffensif, aimé de ses camarades. Cagnard a
été arrêté sous la prévention de coups ayant occasionné la mort
sans intention de la donner.
Novembre 1895 - Les suites d’une rixe. - Edmond Beuron, 38 ans, et Adrien Cagnard, 59 ans, tous deux sablonniers à Colombelles, se trouvaient près l'un de l'autre dans leurs bateaux. Une querelle s'éleva et les deux hommes en vinrent aux menaces, mais, comme ils ne pouvaient s'atteindre avec les mains, Beuron prit un aviron et voulut en frapper son adversaire. Cagnard s'empara alors de sa « foëne », longue perche garnie de six broches de fer, et en porta un coup dans le bas-ventre de Beuvron, qui rendit bientôt le dernier soupir. Cagnard avait été poursuivi en police correctionnelle. Sur la demande de son avocat, Me Gaillard, le prévenu a demandé à passer en Cour d'assises. Le tribunal a fait droit à sa demande. En correctionnelle il aurait été condamné, en cour d'assises, il s'en tirera peut-être en considération de ses six mois de prévention. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1896 - Découvertes de cadavres. - Lundi matin, on a trouvé sur la route de Falaise, à l'endroit appelé le Chapeau-Rouge, commune d’Ifs, le cadavre du sieur André Chéri, âgé de 69 ans, mendiant de profession. La mort est attribuée à une congestion causée par le froid. — Le 5 décembre, le cadavre, d'un homme a été retiré de la rivière l'Orne, au lieu dit Le Bac, à Colombelles. On a trouvé sur lui un congé de libération dans l'infanterie de marine portant le nom de Jules Voisin, né à Yvetot le 1er janvier 1850, domicilié à Dieppe. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1896 - Le Patois normand. - M. Guerlin de Guer fils vient de réunir en brochure, sous le titre « Introduction à l'étude des parlers de Normandie », un travail des plus intéressants. M. Guerlin de Guer termine sa courte préface en déclarant que son « plus vif désir est de travailler en Normandie pour la Normandie et pour les Normands » Cette idée est trop belle pour ne pas être encouragée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1896 - Coups suivis de mort. - Nos lecteurs se souviennent qu'en septembre dernier des sablonniers, montés dans leurs barques, se prirent de querelle. Edmond Beuron, 38 ans, et Adrien Cagnard, 59 ans, demeurant tous les deux à Colombelles, dont les bateaux se trouvaient près l'un de l'autre, en vinrent aux coups. Beuron voulut frapper Cagnard d'un coup d'aviron, mais ne l'atteignit pas. Ce dernier riposta en portant à Beuron, dans le bas-ventre, un coup de sa foène. Le blessé eut cependant encore la force de ramener son bateau et de l'amarrer au mouillage habituel, mais, rentré chez lui, il dut s'aliter. Trois jours après, il mourait, laissant une femme et cinq enfants. Cagnard fut cité en police correctionnelle, mais, sur le conseil de son défenseur, il demanda à passer en cour d'assises. L'affaire aurait pu être appelée en février, ce qui eût réduit les mois de prévention. En police correctionnelle, Cagnard eût été certainement condamné. A la suite d'une très bonne plaidoirie de Me Gaillard, le jury l'a acquitté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1898 - Infanticides. - Une fille qui était bonne chez un sieur Mallet, à Falaise, vient d'être arrêtée sous l'inculpation d'infanticide. Elle a déjà eu trois enfanta et a récemment accouché d'un quatrième, mais elle refuse de dire ce qu'elle en a fait ou donne de fausses indications aux magistrats. —
On a retiré de l'Orne, à Colombelles, le cadavre d'un enfant
nouveau-né, du sexe masculin. Il avait vécu dix jours environ, on
suppose qu'il a été tué par sa mère. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars 1899 - La neige. - Lundi la neige a tombé partout dans le département et le froid a été très vif. Les arbres à fruits ont souffert. (source M. du C.)
Avril
1899 -
Incurie. - On
nous demande pourquoi on ne répare pas le pont situé sur le cours de
l'Orne, à peu près en face le moulin de Mondeville. L'endroit est
dangereux et, afin de l'éviter, les cultivateurs de Colombelles et
environs sont obligés de faire un long détour pour se rendre à Caen.
Attendra-t-on qu'il y ait mort d'homme ? (source
M. du C.)
Décembre 1899 - Une voleuse qui se pend. - La femme Caroline Larcher, femme Marie, 32 ans, demeurant à Colombelles, avait, de complicité avec sa sœur, volé une certaine quantité de choux à la dame Ancel, qu'elles avaient emportés dans un camion emprunté à la veuve Moriot, de Sallenelles. Les
deux femmes furent citées devant le tribunal de Caen. La femme Marie
s'est seule présentée et a été condamnée à six jours de prison. Sa
sœur, Marie Larcher, veuve Touzet, 42 ans, marchande de coquillages,
pour se soustraire au léger châtiment qui l'attendait, s'est donné la
mort en se pendant.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1900 - Découverte de cadavre. - Le cadavre d'un inconnu paraissant âgé de 35 ans a été retiré de la rivière l'Orne en face le bac de Colombelles. On a trouvé dans ses poches un mouchoir blanc marqué aux initiales L. R., un trousseau de petites clefs et une montre en argent ou métal avec cadran noir. Le noyé, qui a dû séjourner au moins un mois dans l'eau, portait, à la tempe droite, un trou profond de 5 centimètres, environ, large de 2 centimètres. D'après l'autopsie, il parait résulter que la mort serait attribuée à un suicide. On
n'a pas encore reconnu d'une façon précise l'identité de ce noyé
qu'on croyait être un représentant de commerce de Caen. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1900 - Cadavre reconnu. - Nous avons fait connaître la découverte,
dans l'Orne, en face le bac de Colombelles, du cadavre d'un inconnu,
dont le linge était marqué L. R., que l'on crut un instant être un
représentant de commerce disparu de Caen depuis deux mois, le sieur
Lubin, qui a épousé une demoiselle Radiguet, dont le père est Elle eut raison, car le noyé était un nommé Le Rouxel, 35 ans, ancien instituteur à Fermanville (Manche), employé à la Banque de France, à Saint-Lô, disparu vers la fin de mars. Sa famille et ses amis ont reconnûmes ses effets dont les boutons portent le nom d'un tailleur de Saint-Lô. Avant de se jeté dans l'Orne, le malheureux s'était tiré un coup de revolver dans la tête. Le Rouxel avait été inhumé comme inconnu et non, ainsi que l'ont dit plusieurs confrères, sous le nom du représentant de commerce Lubin, qui fera bien de donner signe de vie si ces lignes lui tombent sous les yeux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1900 - Accident mortel. -
Mardi, un employé des télégraphes, M. Helleux, était occupé
à poser des lignes télégraphiques entre Clopée et Colombelles, quand
le poteau sur lequel son échelle était appuyée c'est tout à
coup rompu ; le malheureux est tombé d'une hauteur d'environ six
mètres. Transporté
à son domicile, boulevard Leroy, il est mort quelques instants après.
Helleux était marié et père de famille.
Octobre
1900 -
On ne noce pas les uns sans les autres.
- Pendant
que sa patronne, Mme
Lenvoisé, demeurant à Colombelles, près Caen, était en noce, son
domestique, Maurice Lecointe, 25 ans, pensant qu'on ne faisait pas la
noce les uns sans les autres, la fit aux dépens de sa ma maîtresse.
Mais, non content de caresser ses bouteilles, il lui volait 540 fr.,
placés dans son armoire ainsi que d'autres objets sans valeur. Quand
Mme Lenvoisé rentra, elle trouva son domestique ivre, tombé au milieu
de débris' de bouteilles vides. Se voyant pris, Lecointe s'arma d'un
rasoir et ce ne fut pas sans danger que l'on se rendit maître de lui et
qu'on l'attacha sur son lit. On trouva dans sa chambre les objets
volés, sauf 500 fr. en or renfermés dans un étui. Ce ne fut que
quelques heures après qu'on retrouva l'étui et son contenu parmi les
débris de bouteilles brisées qu'on avait jetés à la rivière. Lecointe,
qui est originaire de Bons-Tassilly, près Falaise, a opposé une vive
résistance aux deux gendarmes qui l'ont emmené en prison.
(Source
: Le Bonhomme Normand) |
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COLOMBELLES (Calvados) - Groupe Scolaire "Henri Sellier" |
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