15 Janvier 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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COLOMBELLES |
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Canton de Cabourg |
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Ce
dernier procéda
aussitôt à
une enquête.
Ces lettres
avaient été
confiées
le 30
décembre à
un facteur
auxiliaire, Joseph
Maury. Il
reconnut
que les
pièces avaient
été jetées
par lui
dans la
rivière, ne
croyant pas
pouvoir achever
la distribution
de ce
courrier, destiné
aux habitants
des Cités
de la
Société Métallurgique. Aucune des lettres abandonnées ne contenait de chargement. Une perquisition effectuée au domicile du facteur n'a pas donné de résultat.
Février
1926
- Incendie
à Colombelles.
-
Un incendie
dont
la cause
n'a pu
être
établie
s'est
déclaré
à Colombelles,
dans
une grange,
située
en bordure
du chemin
conduisant
au campement
russe.
Lorsque les pompiers avivèrent sur les lieux, le feu menaçait la ferme Bellanger, toute proche. On ne réussit à se rendre maître du sinistre qu'après 3 heures d'efforts. De grandes quantités de paille et de foin ont été la proie des flammes. Les dégâts sont évalués à 20.000 fr.
Juillet
1926 -
Deux arrestations à Colombelles.
-
M.
Mougins,
maire
socialiste
de Colombelles
s'efforce
de réaliser
dans
sa commune
le plan
de la
cité
future,
mais
il préconise
ailleurs
l'égalité
absolue
entre
tous
les citoyens,
la suppression
de tout
les privilèges
et le
droit
de tutoyer
ses administrés
sans
distinction
de
classes.
Il n'entend
pas être
traité
sur le
même
pied.
Si un
ouvrier
en goguette
se permet
en sa
présence
des
libertés
trop
grandes,
M. Mougins
le rappelle
aussitôt
à une
attitude
plus
déférente,
et lui
fait
dresser
procès-verbal
pour
outrages. L'après-midi
du
14 juillet,
deux
ouvriers
des hauts-fourneaux
lui ayant
manqué
d’égards,
M. Mougins
fit signe
au chef
de brigade
M. Lemé,
qui arriva
aussitôt
avec
les gendarmes
Grenouillac
et Anne.
Les deux individus, Paul Laurel, 25 ans, ajusteur et Michelet Joseph, chauffeur, bondirent sur M. Lemé et le terrassèrent. Le gendarme Grenouillac fut également envoyé à terre d'un formidable coup de poing. On ne réussi qu'après de longs efforts à s'emparer des deux hommes, qui ont été arrêtés pour rébellion.
Octobre 1926 - Certificat d'immatriculation. - Le Russe Casimir Dontzoff, 24 ans, manœuvre à Colombelles, a outragé le contrôleur des chemins de fer de l'Etat, M. Vail. Il était, en outre, dépourvu du certificat d'immatriculation. 15 jours de prison.
Mars 1927 - L'horrible crime d'une mère. - Ayant découvert des traces de sang près de sa porcherie, Mme Raymond Hubert, cultivatrice à Colombelles près de Caen, avertit la gendarmerie. L'enquête amena rapidement à soupçonner d'un acte criminel une jeune servante, Suzanne Lelièvre, 16 ans, d'une déplorable moralité. Interrogée, elle se défendit énergiquement mais, après perquisition dans sa chambre, elle ne put plus continuer à nier et inventa plusieurs récits : elle prétendit d'abord avoir été souffrante, puis avoir mis au monde un enfant mort-né qu'elle avait été donner à manger à une truie. L'examen médical ayant précisé que la fille Lelièvre avait mis au monde un enfant viable, elle entra enfin dans la voie des aveux; elle avait étranglé le pauvre bébé et avait été le déposer dans le clapier de la vieille ferme de ses patrons. En effet, le cadavre du petit être devait y être trouvé sous la paille; il portait encore au cou, serré de deux nœuds, le ruban qui avait servi à l'étrangler. La mère infâme à été arrêté mais, son état de santé étant inquiétant, elle a été conduite à l'hôpital.
Le docteur Pecker, de Mondeville, a constaté le décès. Ajoutons que cet accident s'est produit sur un terrain particulier de la S.M.N. interdit au public. Février
1928 -
La triste série continue, encore un ouvrier écrasé par un
train. -
Un
manœuvre
employé
à la
S. M.
N., Théophile
Saquero,
48 ans,
sujet
espagnol,
domicilié
à Caen,
place Saint-Gilles,
a eu,
au cours
de son
travail,
la tête
écrasée
par un
wagonnet
chargé
de scories
qu'il
poussait
avec
un autre
manœuvre.
Février
1928 -
Un ouvrier décapité par un train.
- Un
chauffeur
de la
S. M.
N., Le
Bécam,
né le
14 décembre
1862,
à Pleyber-Christ
(Finistère)
a été
trouvé
couché
sur
la voie
du chemin
de fer
reliant
la gare
à la
S. M.
N. au
nouveau
bassin
de Caen.
Mars
1928 -
Scène tragique. -
Au débit Tirrel, à
Colombelles, un lituanien, Vimas Narkiavicus, 26 ans, ouvrier aux Hauts
fourneaux, s'est soudain tiré un coup de revolver Néanmoins,
la blessure ne paraît pas grave. On ignore les causes de cet acte de
désespoir. Narkiavicus, qui a été transporté à l'hôpital de Caen,
sera poursuivi à sa sortie pour port d'arme prohibée. Ça lui
apprendra !
Mai
1928 - Un canot chavire. -
Deux jeunes gens de Longueval,
Victor Cornu, 15 ans, et le polonais Michel Juszezack, 26 ans, étaient
allés en périssoire à Colombelles. Au
retour, au lieu-dit «
Le Bac » Un
témoin de l'accident s'empressa de tendre aux naufragés une perche que
Juszezack put saisir, tout en essayant de sauver son camarade qui,
bientôt, coula à pic. Son cadavre devait être ramené par
un marin de Ranville, M. Louis Léger.
Juin 1928 - Une odieuse mégère. - Comme Mme Asselin, ménagère à Colombelles, sortait de chez elle avec ses quatre enfants, la polonaise Sophie Meintzo, 39 ans, se jeta sur l'aîné, le petit René, 5 ans 1/2, et lui donna un croc-en-jambe qui lui brisa la jambe droite au dessus de la cheville. Mme Asselin a porté plainte contre la polonaise qui aurait la réputation de battre les enfants. Néanmoins, celle -ci nie avec énergie.
Août
1928 -
Arrestation d’étrangers.
-
La
brigade
de gendarmerie
de Colombelles
a arrêté
un Polonais,
Wincenty
Flack,
29 ans,
manœuvre
à Mondeville,
qui,
se trouvant
en état
d'ivresse
au bal
Bartholoméo,
cherchait
querelle
aux danseurs
et a
exercé
des violences
sur un
gendarme
qui l'invitait
au calme.
Septembre
1930 -
Une baignade fatale. -
Samedi soir, vers 19 heures, un sujet italien, Damenico
Bissonlini, âgé de 20 ans, terrassier, employé à Colombelles,
prenant pension chez M. Quetelle, à Mondeville, s'était rendu sur les
bords du canal de Caen à la Mer, pour se baigner, il était accompagné
d'un camarade de travail, sujet autrichien, Charles Petraschka, de deux
ans plus jeune que lui. Ne
sachant pas nager, Bissonlini chercha un endroit où la berge du canal,
en pente douce, lui permit de prendre un bain sans perdre pied. Il
trouva ce coin à proximité du pont
d'Hérouville et se mit à l'eau. À
un moment donné, par suite d'un faux mouvement, les deux pieds lui
manquèrent et il partit à la dérive. Son camarade, bien que ne
sachant que très peu nager, se porta à son secours mais inutilement.
Ce n'est que plusieurs heures après que son corps fut retiré de l'eau,
par M. Houérou, qui sondait le canal à l'aide d'un grappin.
Septembre
1930 -
Une querelle qui tourne mal.
-
Au cours d'une querelle restaurant Leglaz, le nommé Léon Cayrel,
28 ans, poseur à l'entreprise Barberi, a frappé d'un coup de
couteau au poignet droit l'un de ses camarades de travail. Auguste
Hervé, 24 ans, le blessant grièvement.
Janvier 1932 - Un enfant écrasé par un autobus. - Ce matin, vers 11 heures et quart, un enfant de 5 ans, le jeune Delagrée, dont les parents habitent la rue Monin, a été victime d'un terrible accident dans les circonstances suivantes : L'enfant suivait en courant une auto qui traversait l'agglomération, lorsqu'il voulut gagner le trottoir au moment où survenait, en sens contraire l'autobus communal qui effectue le service de Colombelles à Caen. Renversé par le lourd véhicule dont le conducteur n'eut pas le temps de freiner, le pauvre gamin fut tué sur le coup. La
gendarmerie a ouvert une enquête. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Janvier 1932 - Volé pendant son sommeil. - Au cours de la nuit, un malfaiteur s'est introduit dans une chambre occupée au cantonnement ouvrier français, par M. Jean Garvel, 43 ans, et s'est emparé d'un portefeuille contenant 460 fr. et d'un collier en or. La
gendarmerie a ouvert une enquête. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Mai
1932 - Horrible
mort. -
Un autre drame s'est produit à la S. M. N. de Colombelles, au
laminoir des fils. L'ouvrier, François Corbari, 18 ans, domicilié rue
des Lauriers, à Colombelles, guidait la barre d'acier incandescente,
l'engageant successivement dans les différentes cages du laminoir pour
l'étirer. Soudain, les autres ouvriers virent Corbari littéralement en
feu. Le malheureux était enveloppé par le serpentin d'acier qui avait
formé boucle et l'étreignait à plein corps. Puis la barre reprit le
chemin normal après avoir projeté Corbari sur les plaques de
serpentage. On se précipita au secours de l'infortuné jeune homme qui
fut porté aussitôt à l'infirmerie, mais, en cours de route, il
expira. (Bonhomme Normand)
Août 1932 - Dramatique discussion. - M. Louis Mortier, 50 ans, contremaître à Colombelles, étant ivre, se rendit chez ses beaux-parents et les injuria, Il y avait la ses beaux-frères, dont M. Fernand Daniel, 27 ans, tourneur, qui le pria de déguerpir. L'ivrogne parut obéir, mais revint peu après. A nouveau, M. Daniel lui demanda de s'en aller et, près de la barrière du jardin, saisit l'ivrogne par les épaules, le gifla et le poussa. M. Mortier tomba et resta inanimé sur le sol. Inquiets,
ses parents lui portèrent secours et le firent transporter à la
clinique de l'usine ou le docteur Pecker constata une fracture de la
base du crâne. Le malheureux fut alors conduit à l'hôpital
de Caen, où il est mort. (Bonhomme Normand)
Août 1936 - Un sérieux accident. - Sur la route de Caen à Cabourg, à hauteur des baraquements du cantonnement français, un cycliste, M. Louis Hue, 45 ans, électricien à la S.M.N., qui venait de quitter ceux-ci, et qui, par suite du récent rechargement de la chaussée, tenait sa gauche, a été happé et renversé par une automobile pilotée par M. Fernand Daigremont, 41 ans, agriculteur à la ferme du Buision, à Merville. Relevé inanimé et blessé à la tête, M. Hue a été transporté à l'hôpital de Caen.
Mars
1937 -
Un triste sire. -
Les
gendarmes de Colombelles ont arrêté pour attentat à la pudeur sur la
personne de la fillette de l'un de ses camarades, une enfant de 10 ans,
Jeannine W……...., demeurant route de Paris, à Mondeville, le nommé
Alfred Leray, 51 ans, forgeron, domicilié rue Jean-Jaurès, 36, à
Colombelles. Leray a passé des aveux.
Il a été. écroué. (source,
Le Bonhomme Normand)
Mars 1937 - Abaissement du plan d’eau de l’Orne. - Les habitants des communes de Ouistreham, Sallenelles, Ranville, Bénouville, Blainville, Hérouville, Colombelles, Mondeville, Caen, Venoix, Fleury-sur-Ome, Louvigny, Maltot, St-André-sur-Orne, Feuguerolles-sur-Orne, Bully, May-sur Orne, sont informés qu'un abaissement du plan d'eau de l'Orne aura lieu du 25 mars inclus au 27 mars inclus pour permettre aux riverains d'exécuter les travaux nécessaires à leurs ouvrages établis en bordure de cette rivière. Si
cette opération ne peut être effectuée par suite des circonstances
atmosphériques elle sera reportée à la période s’étendant du 12
avril inclus au 14 avril inclus.
(source, Le Bonhomme Normand)
Juin 1937 - Un enfant renversé par une auto à Colombelles. – Un accident, qui fait ressortir tragiquement le danger pour les enfants de jouer sur les routes fréquentées, s'est produit ce matin à Colombelles. M. le docteur Lafond, de Colombelles, suivait en auto la rue Jean-Jaurès, se dirigeant vers la route de Cabourg lorsqu'il se trouva en présence d'un groupe d'enfants qui, à la sortie de l'école, s'amusaient au milieu de la chaussée. Il ralentit et obliqua largement pour les éviter, mais le malheur voulut qu'un des enfants, le jeune Guillot, âgé de 6 ans et demi, fit un écart dans la même direction. Atteint derrière la tête par la poignée de la portière, le pauvre enfant fut relevé avec une fracture du crâne. Il fut transporté à l'hôpital de Caen où il est décédé an début de l'après-midi. La gendarmerie de Colombelles enquête. (source le Moniteur du Calvados)
Juin 1937 - Un jeune cycliste se jette contre une auto. – A l'angle des rues Vaillant et Dumas, un jeune cycliste, René Laborde, 10 ans, dont les parents demeurent cité du Calvaire, qui luttait de vitesse avec un camarade, s'est jeté contre une automobile pilotée par M. Porquiet, directeur de l'École de Garçons de Colombelles. Par miracle, l'enfant n'a été que légèrement contusionné. (source le Moniteur du Calvados)
Juillet 1937 - Un filleul du Président de la République à Colombelles. - Nous avons annoncé hier, que le Président de la République avait accepté d'être parrain d'une jeune lexovienne, neuvième enfant d'un cantonnier. Le
même fait s'est produit à Colombelles, où le neuvième enfant vivant
de M. Henri Amand, conducteur de trains à la S. M. N., demeurant 14,
avenue Jean-Jaurès, a été La marraine était Mlle Odette Amand, sœur du nouveau-né. (source le Moniteur du Calvados)
Septembre 1937 - Après une nuit d’agonie, un ivrogne meurt sur la route. - Lundi soir, un ouvrier, nommé Pereira, demeurant à Sallenelles, employé à l'entreprise Dulché, à Caen, quittait cette ville en compagnie d'un autre Sallenellais, M. Roland Sicot, 17 ans. En cours de route, Pereira, qui était pris de boisson, tomba de bicyclette à Mondeville, puis à Colombelles où, incapable d'aller plus loin, il s’étendit sur l'un des bas-côtés de la route de Cabourg. M. Sicot, connaissant les habitudes de l'ivrogne, l'abandonna. Le
lendemain, il apprenait par la maîtresse de Pereira, que ce dernier
n'était pas rentré à son domicile. Passant une heure plus tard à
l'endroit où il l'avait laissé la veille, M. Sicot y retrouvait son
camarade paraissant toujours sous l'influence de l'alcool, il râlait.
Après lui avoir passé de l'eau sur le visage et l'avoir transporté à
l'abri d'un taillis. M. Sicot
s'éloigna. Peu après, un gendarme découvrait Pereira : l'ivrogne était mort. (source le Moniteur du Calvados)
Novembre 1937 - Un indésirable. – Les gendarmes de Colombelles ont arrêté pour infraction à un arrêté d'expulsion, en date du 22 septembre 1937, le Polonais Jean Laskowski, 38 ans, titulaire d'une condamnation pour vol. (source le Moniteur du Calvados)
Décembre
1937 -
Les Prix Cognacq-Jay dans le Calvados.
- L'Académie
française a attribué hier les prix de la dotation Cognacq-Jay. Voici
les attributions qui concernent le Calvados : Prix
de 20 000 fr. : M. Maurice Gervais, cantonnier à Bellou, arrondissement
de Lisieux ; 12 enfants vivants. Prix
de 8 000 fr. : époux Le Febvre Ernest, ouvrier d'usine, à
Dives-sur-Mer ; 9 enfants. —
Époux Salaün Édouard, ouvrier d'usine, à Colombelles ; 9 enfants. — Époux Vautier Séraphin, chauffeur, Tournières ; 9 enfant. (source le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
Un cycliste se jette sous un autocar et est tué.
- Un
grave accident c'est produit hier matin, vers 11 h., sur la route Caen à Cabourg. Un autocar,
effectuant le transport des voyageurs de Caen au Havre, venait de cette dernière ville,
lorsque, arrivé à Colombelles, à environ 200 mètres de l'entrée
principale des bureaux de la Société Métallurgique de Normandie, le
chauffeur, M. René Costey, demeurant à Deauville, aperçut devant lui un cycliste marchant dans
la même direction. ralentissant Malheureusement,
ce dernier, tout à coup, sans regarder derrière lui, fit un à
gauche brusque. Par malheur, en effectuant cette manœuvre, il se jeta sous l’autocar.
Pris de côté, il fut projeté sur la route et tué net. Dans les vêtements de l'infortuné cycliste, on a trouvé des papiers au nom Jean Schetper, sujet polonais, demeurant à Colombelles, chez M. Capelio, Il était employé comme manœuvre à la Société Métallurgique de Normandie, on ne lui connaît aucun parent. (source le Moniteur du Calvados)
Mai
1938 - Une automobile heurte un attelage. - Une
automobile pilotée par M. Lesur, 34 ans, entrepreneur, rue Pierre-Curie,
à Mondeville, venait de cette dernière localité,
lorsqu’il aperçut devant lui un attelage qu'il s'apprêta à croiser.
Au même moment, il remarqua une automobile qui venait également en
sens inverse et dont le conducteur venait de doubler l'attelage. M.
Lesur donna un violent coup de frein, croyant qu'il n'aurait pas la
place de passer. Cette
manœuvre le porta vers la gauche, où, après avoir frôlé la clôture
d'une usine, il heurta l'attelage et fit tomber le cheval. M. René Turgis, 53 ans, boulanger, rue Paul-Canta, à Dives-sur-Mer, qui le conduisait fut projeté à terre ainsi que sa femme qui l'accompagnait. M. Turgis a été blessé à la cuisse gauche, et Mme Turgis contusionnée. Procès-verbal a été dressé contre M. Lesur. (source le Moniteur du Calvados)
Juin 1938 - L'épilogue d'une collision mortelle. - Le 6 juin 1937, Liébert Raymond, 40 ans, électricien à Colombelles, rue du Jeu-de-Paume, conduisait une voiture automobile, lui appartenant, sur la route de Caen à Cabourg. Arrivé à Colombelles, alors qu'il venait de la direction de Cabourg, il heurta, aux environs du café Lazzaro, la voiture que conduisait M. Pilate, lequel tenait la droite de la chaussée. Mme et Mlle Liébert, M. Massieu, oht été blessés dans le choc. M. Bellavoine y trouva la mort. Liébert, assisté de Me P. Adam, a été condamné à 50 fr. d'amende avec sursis. (source le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Un odieux individu est arrêté à Colombelles.
- La gendarmerie
a arrêté le nommé André Renoust, 42 ans, chef de manœuvre à la
S.M.N., marié et père d'une jeune fille de 17 ans, demeurant rue des
Sports, à Colombelles, sous l'inculpation d’attentats à la pudeur
sur la personne de quatre fillettes âgées de 6 à 12 ans, les petites
Rose R…… Thérèse D…….., Liliane M…….. et
Marie-Thérèse M…….. Renoust
proteste de son innocence. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Novembre 1938 - Un scandale dans la banlieue de Caen. - On parle beaucoup, depuis quelques semaines, d'une grave affaire d'avortements, dans laquelle pourraient être impliquées un certain nombre de personnes de Colombelles, Mondeville, et même de Caen. C'est
à la suite de constatations faites par le service médical d'un
établissement industriel de la banlieue que la police mobile de Rouen a
reçu l'ordre d'ouvrir une enquête.
Octobre 1938 - Un accident à Colombelles. - Au rond-point du Plateau, un cycliste, M. Vaclaw Voves, 47 ans, ajusteur, demeurant rue du Bois, à Giberville, circulant en sens interdit, s'est jeté contre une camionnette pilotée par M. Hilaire Herbinières, 18 ans, garçon boucher an service de M. Cordier, de Villers-Bocage. Le
cycliste, qui était pris de boisson, a été contusionné à la jambe
droite. Il a été soigné à l'infirmerie de la S. M. N.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre 1938 - La tragique baignade d’un déséquilibré. - Un polonais nommé Wladislaw Krzyzyk, employé aux Hauts-Fourneaux, et domicilié à Potigny, 132, Cité Nouvelle, s'est jeté dans l'Orne près du parc de Colombelles après noir quitté une partie de ses vêtements. Il put nager jusqu'au milieu de la rivière, mais là, il coula à pic après avoir poussé un cri. Un passant, M. Houlley, pêcheur à Ranville qui avait assisté impuissant à la scène donna l'alarme, mais le cadavre du Polonais n'a pu être retrouvé. L'enquête
semble établir que Wladislaw Krzyzyk était atteint de troubles
mentaux. Peu avant sa noyade il avait causé du scandale dans un café
de l'avenue de la République. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1939 -
Une choucroute au
pétrole. - Un
inconnu a pénétré dans une cabane édifiée dans le jardin de M.
Maurice Jurzak, 40 ans, manœuvre, venelle de la Passerelle, 10, à
Colombelles, et a arrosé de pétrole 150 kilos de choucroute contenus
dans un tonneau. M. Jurzak évalue à 600 fr. le préjudice qu'il subit.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin 1939 - Macabre découverte. - Auguste Gérin, métallurgiste, demeurant à Colombelles a retiré de l'eau, sur la rive droite de l'Orne, au lieu dit « Le Bas de Colombelles » un fœtus enveloppé dans une étoffe recouverte d'un journal du soir parisien, portant la date du 29 mai dernier. Le paquet était ficelé à l'aide d'une forte corde de chanvre. Le
fœtus a été examiné par M. le docteur Collin. médecin, légiste.
Une enquête est ouverte.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1939 - Un boucher est sévèrement puni. - Pour avoir vendu, à Colombelles et à Mondeville, le 30 avril 1938, à 6 h. 30. 15 kilos de viande avariée, M. Le Cordier, boucher à Villers-Bocage, avait été condamné à un mois de prison et à 100 fr. d'amende par le Tribunal correctionnel de Caen. Son commis, Herfray, aujourd'hui garçon boucher à Lannion, avait été condamné à 50 francs d'amende. En outre, le Tribunal avait ordonné l'insertion du jugement dans divers journaux de la région.
Janvier 1940 - La manière forte. - Il y a quelques jours, en jouant avec un pistolet à flèches, le jeune Jacques Malinowski, âgé de 6 ans, demeurant chez sa grand'mére, 6 rue de la Coopérative, à Colombelles, atteignait à l'œil droit la fillette de Mme Haluszezak, qui est âgée de 4 ans et habite dans le même Immeuble. La petite fille fut blessée d'une manière insignifiante. Mme
Haluszezak apercevant
l'auteur
bien involontaire,
et bien
irresponsable de
l'accident, qui
jouait dans
la rue,
envoya son
garçon
Basile âgé
de 12
ans, le
chercher
lui commandant
de ramender
de force
si besoin
était. Malgré sa résistance, le pauvre petit fut traîné jusqu'aux pieds de la mère vengeresse, maintenu fortement cependant que, tour à tour, le fils et la mère lui portaient des gifles et des coups de poing. La grand'mère du jeune Jacques, Mme Douskow qui l'élève, a porté plainte.
Janvier
1940 -
Un terrible accident aux
hauts-fourneaux de Colombelles.
- Le
20 Janvier,
un terrible
accident
s'est produit
dans la
fin de
l'après-midi, à la
Société Métallurgique
de Normandie,
à Colombelles.
A l'atelier
des aciéries,
un groupe
d'ouvriers était
occupé à
la manipulation
d'une poche
d'acier
en fusion,
d'un poids
total de
plus de
50.000 kilos
en vue
de son
déversement dans
les lingotières,
pour passer
les barres
au laminoir. Pour une cause qui n'a pas encore été établie, un des crochets maintenant la poche dans la position horizontale se brisa. L'énorme masse incandescente bascula aussitôt. Sous le poids énorme qui lui était imposé, le deuxième crochet se rompit à son tour et les cinquante tonnes d'acier en fusion se répandirent sur le sol. Les ouvriers se trouvant à proximité furent tous atteints. L'un d'eux devait être entièrement carbonisé. Il s'agit de M. André Bateux, né le 18 mai 1919 à La Vespière, demeurant à Orbec, marié et père de quatre enfants. Cinq autres furent grièvement blessés. Leur état est considéré comme désespéré. Les cinq blessés ont été transportés à l'hôpital de Caen. Les
gendarmes de
Colombelles ont procédé
à une
enquête. Janvier 1940 - Le nombre des morts est porté à quatre. - Nous avons annoncé hier le terrible accident qui s'était produit samedi, dans la fin de l'après-midi, à l'atelier des aciéries de la Société Métallurgique de Normandie à Mondeville. Les réserves que nous avions faites sur l'état de santé des blessés admis de toute urgence dans les cliniques de Caen se sont malheureusement trouvées confirmées puisque trois d'entre eux sont décèdés dans le journée de dimanche. Les
nouvelles victimes
sont M.
Pierre Mouillard,
10, rue
Anatole-France,
lotissement des
Charmettes,
à Mondeville, âgé
de 33
ans marié,
père de
quatre enfants,
décédé à
la clinique
des Oblates
; M. Alphonse
Prosper, rue
des Carrières
de Vaucelles,
à Caen, âgé
de 30
ans, marié
et père
de quatre
enfants ; Mme
Prosper attend
un cinquième
; L'état
de santé
de M.
Claude Baduel,
54 ans,
domicilié à
Colombelles,
soigné à
la clinique
de la
Miséricorde, reste
stationnaire et
ne laisse
que fort
peu d'espoir
de le
sauver. Par
contre, M.
Valentin Foubert,
40 ans,
demeurant Cagny,
où il est
marié et
père de
six enfants,
également soigné
à la
clinique de
la Miséricorde,
semble avoir
plus heureusement
réussi et
il est
possible
que le
malheureux, malgré
les terribles
brûlures dont
il est
atteint et
les souffrances
qu'il endure,
échappe à
la mort. Janvier 1940 - L'accident des Hauts-Fourneaux, un nouveau décès porte à cinq le nombre des morts. - Ainsi que nous le faisions prévoir, M. Claude Baduel. l'une des victimes de l'accident survenu samedi après-midi à l'atelier des Aciéries de la Société Normande de Métallurgie de Mondeville-Colombelles, n'a pu survivre à ses graves brûlures malgré l'excellence des soins dont il était entouré, il est décédé hier matin à la clinique de la Miséricorde où Il avait été transporté. Ce décès porte à cinq le nombre des morts occasionnées par ce terrible accident. La
sixième victime,
M. Valentin
Foubert continue
à supporter
aussi vaillamment
que possible
le choc
consécutif à
la terrible
secousse qu'il
a eu
à subir.
Les brûlures
dont il
est atteint
intéressent tout
particulièrement la
région des
Jambes et
des bras.
Janvier
1940 -
La manière forte.
- Il
y a quelques
jours, en
jouant avec
un pistolet
â flèches,
le Jeune
Jacques Malinowski,
âgé de
6 ans,
demeurant
chez sa
grand’mère, 6,
rue de la
Coopérative, à
Colombelles, atteignait
à l'œil
droit la
fillette de
Mme Haluszezak,
qui est âgée
de 4
ans et
habite dans
le même
Immeuble. La petite fille fut blessée d'une manière insignifiante. M Haluszezak apercevant l'auteur bien involontaire, et bien irresponsable de l'accident, qui jouait dans la rue, envoya son garçon Basile, âgé de 12 ans, le chercher lui commandant de l’amener de force si besoin était. Malgré sa résistance, le pauvre petit fut traîné jusqu'aux pieds de la mère vengeresse, maintenu fortement cependant que tour à tour, le fils et la mère lui portaient des gifles et des coups de poing. La grand'mère du jeune Jacques, Mme Douskow qui l'élève, a porté plainte.
Mars
1940 -
Un ouvrier trouvé mort dans un atelier.
- M.
Laurent,
50 ans,
demeurant
à Colombelles,
rue de
la République,
employé
au service
d'entretien
des machines,
aux Hauts-fourneaux,
avait
pris
son travail
vendredi
soir
dans
des conditions
normales.
Juillet
1940 - Deux
jeunes gens
sont blessés
par une
fusée.
- Il y
a un
mois, M.
Georges Piattier,
54 ans.
surveillant, demeurant
à Colombelles,
80, rue
Jean-Jaurès, voyait
son fils
revenir avec
deux fusées
qu'il avait
trouvées sur
les bords
de l'Orne,
et que
M. Piattier
alla jeter
aussitôt dans
la rivière.
Mai
1941 -
Encore un câble coupé ! -
Mardi, la garde des câbles sur la route de Falaise était levée
à Caen. Mercredi,
entre Ranville et Colombelles, un autre câble a été coupé à environ
1800 mètres au sud-ouest de Ranville. La gendarmerie française qui a
ouvert l'enquête fait un appel pressant à la population pour
qu'elle lui donne, sans délai, les indications utiles pour la recherche
du coupable. C'est la rapidité des renseignements recueillis qui peut
permettre d'obtenir un résultat. Quiconque a fait des observations
utiles doit les communiqués immédiatement à la brigade la plus
proche. Disons
une fois encore combien ces actes anonymes de sabotage sont odieux et
lâches ; combien aussi ils sont absurdes et inutiles, puisque le
matériel de détection que possèdent les troupes allemandes leur
permet de découvrir rapidement le lieu de sectionnement. Bref, les
seules victimes de ces méfaits sont les populations françaises
frappées de sanctions collectives et de fatigues dont elles se
passeraient bien. Or on arrive à se demander si le but profond de tant
de sabotages n'est justement pas de rendre les français encore plus
malheureux aigris et haineux...
Septembre
1942 -
Une érection. -
A
Colombelles. - Dimanche prochain aura lieu, à Colombelles, l'érection
du christ d'un calvaire neuf dans le nouveau cimetière. La La messe sera célébrée à 16 h 15 par le chanoine Touchet, curé de N.- D. de Mondeville. Au cours de la messe, sermon par le R. P. Corbet, du tiers-ordre franciscain. Le soir, à 15 heures, procession au nouveau cimetière et bénédiction de la croix. (Bonhomme Normand)
Octobre 1942 - Une mort subite. - Le cadavre d'un ouvrier carrier de Colombelles, actuellement employé à la garde des voies, Désiré Chapeaux, 50 ans, demeurant chez M. Kotrz, rue Pressensé, a été trouvé samedi, vers 19 h., au domicile de son amie, la Vve Émile Samson, sis même rue, café Le Glas. Le
défunt, que des voisins avaient entendu rentrer, était couché, tout
habillé, en travers de son lit. L'examen médical a conclu à une mort
due à une angine de poitrine foudroyante. (Bonhomme Normand)
Mars
1943 - Distribution
de pâtes.
- La mise en
distribution des 750 grammes de pâtes alimentaires prévus au titre des
suppléments nationaux pour le mois d e février, aura lieu à partir du
lundi 15 mars. Elle
sera effectuée contre remise du ticket DW de février de la carte de
denrées diverses (impression rouge) et aux seuls consommateurs de Caen,
Mondeville, Colombelles,
Giberville, Cormelles, Venoix et Saint-Germain-la-Blanche-Herbe.
Janvier
1944 -
Ravitaillement.
-
Beurre. 1er quinzaine de janvier : 60 gr. pour Caen, Colombelles,
Mondeville, Giberville, Venoix, Cormelles, St-Germain-la-Blanche-Herbe,
Lisieux, St-Jacques, St-Désir, Petit-Bon-Dieu ; 40 gr pour les autres
centres. Collectivités : bons honorés à 50 % , Malades,
régimes, grossesse : rations honorées â 100 %. Un nouveau
communiqué fixera le taux pour la 2eme quinzaine. Les rations des
travailleurs de force ne pourront être honorées qu'avec de la
margarine et au fur et à mesure des arrivages. Fromage
- 1er quinzaine de
janvier : 60 gr pour Caen et les mêmes localités que ci-dessus ; 40
gr. pour les autres
centres.
Juillet
1944
-
Sur le front de la guerre.
-
De Londres, 21 Juillet. Front
de Normandie. Le territoire libéré a été élargi, hier, grâce à
une série d'attaques menées par les Anglais et les Canadiens. Après
s'être emparés, dans les journées de mercredi et de jeudi, des
localités de Touffréville ; Démouville ; Giberville ; Colombelles ;
Sannerville ; Cagny ; Grentheville ; Louvigny ;
Fleury ; Cormelles et Ifs, le Alliés ont formé un arc de cercle
de Troarn à Bourguébus. On
annonce la libération de Bourguébus et Frénouville. La même pression
pesant sur Troarn s'est accentuée, des combats de rues ont même
commencés dans cette localité. 12 ponts ont été détruits sur
l'Orne.
Août 1945 - Colombelles relève ses ruines. - Durement éprouvée par la guerre, Colombelles, cité du travail, s’est remise à la tache malgré les difficultés de l’heure présente. Sur une population de 3 709 habitants, 2 000 sont encore sans logis et attendent que la reconstruction leur permette de revenir dans la commune. Les efforts entrepris commencent à porter leurs fruits et nous pouvons enregistrer aujourd’hui la réalisation de la première maison bâtie en matériaux de récupération par l’entreprise Livernel de Boulogne-sur-Seine. Elle
a été inaugurée officiellement en présence de M. le Préfet du
Calvados et de M. Guenée délégué à la reconstruction et à l’urbanisme.
« C’est là un commencement », a déclaré le maire,
M. Pugulnier, le démarrage « le démarrage d’une œuvre
de longue haleine, et le symbole de la résurrection de Colombelles qui
doit revivre et prospérer comme par le passé, et mieux encore
peut-être ». Construite en style normand, la maison est divisée
en deux parties comprenant chacune quatre pièces, une salle commune et
trois chambres à coucher avec eau courante, waters et douches, un
grenier s’étend sur le tout. Deux familles nombreuses sinistrées
totales., l’occupent, Mme et M.
Perelle avec leurs neufs enfants ; Mme et M. Voisin et leurs
six enfants. Huit autres maisons du même type sont en cours de
construction en même temps que des bâtiments scolaires. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Janvier 1945 - La réouverture de l’École d’apprentissage de la S.M.N. - La réouverture de l’École d’apprentissage de la Société métallurgique de Normandie, fonctionnant aux usines de Mondeville-Colombelles, a été fixée au lundi 15 janvier pour les nouveaux élèves. Les
candidats devront être âgés de 14 ans, révolus et peuvent se faire
inscrire, dés à présent, au bureau du personnel de la S.M.N. Clôture
des inscriptions le 10 janvier.
Février
1945 -
L’école de la solidarité.
– Le
cours complémentaire de l’école de fille du groupe Laplace, à
Arcueil (Seine), a adopté l’école de filles de Colombelles. Déjà
deux colis de vêtements sont arrivés, d’autres envois sont
annoncés.
Mars
1945 -
Un bienfait n’est jamais
perdu. -
Le 22 mars 1942, le Conseil municipal de Colombelles mettait une
somme de 10 000 francs à la disposition de la petite ville des Andelys,
dans l’Eure, victime de bombardements aériens. A son tour, le Conseil
municipal des Andelys vient de voter une subvention de 25 000 francs
pour les œuvres d’Assistance de Colombelles, sinistrée à 90
%.
Juin 1945 - A l’honneur. - Le Comité Départemental de Libération a cité à l’ordre du jour de sa séance plénière, avec inscription au procès-verbal : Docteur Serre Henri de Collombelles, responsable de l’organisation médicale pour la clandestinité, s’est dévoué sans compter pendant la bataille de Caen. A assuré l’établissement et a sauvé un dépôt de médicaments très important destiné aux résistants et à la population civil ». M. Gamat – Hebert de Collombelles. « Ont fait preuves du plus grand courage et d’une grande obéissance pour l’évacuation des blessés pendant la bataille de Caen ». Ces
vaillants honorent grandement notre patrie. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre
1945 -
Au secours de nos communes sinistrées .
- Nous apprenons que la ville de Marseille vient d’adopter
officiellement la commune de Colombelles.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Mars 1946 - Le dispensaire de Colombelles détruit par le feu. - Un incendie activé par un vent violent a détruit, en un quart d’heure, un baraquement américain occupé par le dispensaire de Colombelles. L’intervention rapide des pompiers et des prisonniers allemands du Kommando de déminage a permis de protéger la Mairie. Le
mobilier du dispensaire et les instruments chirurgicaux déposés
quelques instants auparavant par le docteur Serre, ont été la proie
des flammes. Les dégâts sont évalués à 300 000 fr. On pense
que se sinistre a été provoqué par le tirage anormal du poêle. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre
1946 -
Une distribution de vêtements à Colombelles. - Par
les soins de l’Association des Amis des Volontaires Français et de la
municipalité de Colombelles, une distribution de vêtements sera faite
aux sinistrés de la commune. In est inutile de se présenter au siége
des A.V.F. et de solliciter des certificats à la mairie. La date et les
conditions de cette distribution seront fixées ultérieurement. (Source :
Le Bonhomme
Libre)
Décembre
1946 -
Une démission au Conseil municipal de Colombelles.
- Se
trouvant en désaccord sur de nombreux points avec la majorité des
membres de l’assemblée communale, M. Georges Lazzaro, ancien maire et
conseiller municipal, a cru devoir adresser sa démission au préfet du
Calvados. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
A « L’Officiel ».
–
Ont été déclarés d’utilité publique et urgents les travaux
de construction directe par l’État d’immeuble d’habitation de
caractère définitif dans les communes de : Aunay-sur-Odon,
Colombelles, Condé-sur-Noireau, Fleury-sur-Orne. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Janvier
1948 -
Un échange de bon procédés.
- Une
discussion a mis aux prises, à Colombelles, Mme Madelaine Dutendas
26 ans, rue Pasteur, et sa voisine de A
bout d'arguments sans doute celle-ci aurait, asséné sur la tête de
son antagoniste un coup de crosse de fusil de chasse. Répondant du tac
au tac, celle-ci aurait, jeté un fait tout à la tête de Mme Dutendas.
(Source
: Le Bonhomme Libre)
Avril 1948 - Une mort brutale. - La semaine dernière, l'adjudant Jean Lahaxe, âgé de 37 ans, commandant la brigade de gendarmerie de Colombelles était pris d'un malaise qui l'obligea à s'aliter. Le lendemain l'état du malade s’aggravant, il fut transporté à l'hôpital de Caen où il est décédé quelques heures après. Le
défunt avait commandé précédemment la brigade de gendarmerie de
Villers-Bocage. Il laisse une veuve et deux enfants. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juin 1948 - Une crise municipale à Colombelles. - Pour des motifs d'ordre privé, M. Puguinier, maire, a remis au Préfet sa démission qui a été accepté. En
raison de deux vacances au Conseil municipal, des élections
complémentaires auront lieu le 4 juillet. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juillet 1948 - Des renards. - De service à Colombelles pour le passage du Tour de France, près du lieu-dit « la Pyramide », un gendarme a découvert à demi cachés sous une meule de paille, sept lapins assommés dont deux étaient encore chaud. Une
enquête a abouti à l'arrestation de quatre
« renards » : un vagabond, Jean Ducellier, vivant dans
les ruines de Caen ; Gabriel Mariette, rue du Vaugueux, même lieu ;
Pierre Devillers, récemment sorti de la prison d'Évreux et la femme
Germaine Vouveret, concubine de Mariette. Ils ont reconnu avoir raflé
durant la nuit douze pensionnaires du
clapier de M. Beuzelain père, cultivateur à Touffréville.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Des soldats du feu à l'honneur.
- Le
gouvernement a décerné des récompenses pour actes de courage et de
développement à plusieurs corps de sapeurs-pompiers de notre
département. La
médaille d'argent de 1er classe a été accordée à celui
de Caen qui perdit treize hommes durant la bataille et ne cessa au
milieu des incendies et des bombardements de faire preuve des plus
belles qualités de dévouement et d'abnégation. Avec eux nous
féliciterons tous leurs camarades du Calvados qui remplirent avec
courage leur périlleuse mission et figurent dans cette promotion du
devoir et de l'héroïsme : Médaille
d'argent de deuxième classe collective
: Les corps de sapeurs-pompiers d’Aunay-sur-Odon, Falaise et
Vire. Médaille
d'argent de deuxième classe à titre posthume
: MM. Chapelain, Grandry, Naudin. Médaille
de bronze collective :
Les corps de sapeurs-pompiers de Colombelles, Grandcamp, et Isigny,
Pont-l’Évêque, St-Pierre-sur-Dives. Médaille
de bronze à titre posthume :
M. Nicol. Mention
au corps de sapeurs-pompiers de Bayeux, Beaumont-en-Auge, Courseulles,
Deauville, Honfleur, Livarot, Orbec, Saint-Sever et Trouville.
(Source : Le Bonhomme
Août 1948 - Une chute mortelle. - Alors qu’il travaillait sur la toiture de la centrale des Hauts-Fourneaux, à Colombelles, M. René Maison, 49 ans, monteur au service de l'entreprise Schwartz-Hautmont, demeurant rue Saint-Martin, à Caen, est tombé sur le sol d'une hauteur de 25 mètres. Atteint
de fractures à la tête et à la colonne vertébrale, le malheureux est
décédé sur le coup. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1948
-
L'inauguration de la cité suédoise de Colombelles.
-
Elle aura lieu dimanche prochain sous la présidence du
vice-consul de Suède et de M. André Le Trocquer, vice-président de
l'Assemblée Nationale, ancien président du Conseil Municipal de Paris,
ancien ministre. Samedi,
à 21 h., la fête débutera par une retraite aux flambeaux suivie d'un
bal. Dimanche,
à 11 heures, inauguration de la nouvelle cité. A midi, banquet au
restaurant, Lazzaro, route de Cabourg. A
partir de 14 heures, fête foraine, danses, chants, musique par le
Groupe Celtique de Pont-l'Abbé (24 exécutants). Concours de véhicules
Fleuris. Concert par la Société Musicale
de Normandie. À
21 heures, bal de nuit avec l'orchestre Zénon. A
23 heures, feu d'artifice. Lundi,
continuation de la fête foraine. Bal au cours duquel seront tirés les
lots exposés chez M. Dugast. Un
garage pour autos et bicyclettes sera assuré. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Octobre 1948 - Quand la mort n'y est pas. - M. Jean Borosai, 21 ans, travaillant à la reconstruction de la Centrale des Hauts-Fourneaux, à Colombelles, pour le compte de l'entreprise Schwarz, a fait une chute de plusieurs mètres. Le jeune homme s'en est tiré avec des contusions multiples. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre 1948 - Un grave incendie à Colombelles. - Un sinistre qui semble avoir été provoqué par un court-circuit s'est déclaré lundi soir dans l'atelier de menuiserie de la Société Métallique de Normandie. Arrivés rapidement sur les lieux, les pompiers de Caen combattirent le sinistre. Le local édifié en bois a été entièrement détruit ainsi que 75 m3 de matériaux, une scie à grumes et divers outils de l'atelier d'affûtage. Les dégâts sont de l'ordre de 5 millions. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1949 - Un « crochet » qui se termine au violon. - Au passage des gendarmes, Gilbert Delanouë, 49 ans, ferrailleur à Colombelles, eut la fantaisie d'entonner une chanson désobligeante pour la maréchaussée.
Janvier 1949 - Une auto saute sur une mine à Colombelles. - Un camion de l'entreprise Dureuil et Dam occupé à la construction des voies desservant l'immeuble d'État de la rue Jules-Guesde, a sauté sur une mine antichar. Le
chauffeur a été blessé aux jambes, une aile du véhicule fut
projetée à plusieurs dizaines de mètres. Les vitres d'une maison
suédoise ont volé en éclats et une fillette a été atteinte au
visage. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1949 - Le Calvados à l'honneur. - Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération. Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division. Arrondissement de Caen Canton de Troarn. – Troarn (D) ; Argences (R) ; Banneville-la-Campagne (D) ; Bavent (R) ; Bréville (R) ; Bures (R) ; Cagny (D) ; Colombelles (D) ; Cuverville (D) ; Démouville (R) ; Escoville (R) ; Giberville (R) ; Gonneville-sur-Merville (R) ; Hérouvillette (R) ; Janville (R) ; Merville-Franceville (R) ; Petiville (R) ; Saint-Pair (D) ; Saint-Pierre du Jonquet (R) ; Sannerville (D) ; Touffreville (R) ; Varaville (R) ; Vimont (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Mars
1949 -
Une triste affaire. -
A la suite d'une enquête ouverte
par la gendarmerie de Colombelles, le Parquet de Caen a délivré des
mandats d'amener contre les époux Jacques Gouel, rue Jean-Jaurès à
Colombelles, et à la femme Angèle Thomas, 45 ans, à Cuverville,
compromis dans une affaire de manœuvres anti-natalistes remontant
au mois de février 1948. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mars 1949 - Deux ouvriers trouvent la mort dans l'effondrement d'un échafaudage. - Une équipe de l'entreprise S.C.F.E., cité des Pavillons à Colombelles, travaillait sur le bord de la route de Caen à Cabourg à la construction de la nouvelle école d'apprentissage de la Société Métallurgique lorsqu'un échafaudage métallique céda d'un côté pour s'incliner à 45° coinçant deux ouvriers italiens, MM. Antoine Orso, 26 ans, et Dominique Gianonetti, 30 ans, à leurs blessures. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Nos communes sinistrées à l'honneur.
-
Dimanche également, 16
nouvelles communes du Calvados ont reçu la Croix de guerre, en
récompense à leur Selon
le sobre et traditionnel cérémonial, M. Villatte, secrétaire
général de la Préfecture accompagné de M. Rophé, conseiller
Général du canton de Troarn, a remis la glorieuse décoration à ces
communes. M.
Rophé, conseiller général lut dans chaque commune décorée, les
belles citations que voici : Colombelles
— Ville
ouvrière très patriotique. A eu pendant l'occupation une belle
attitude. A été détruite aux quatre cinquièmes au cours de la
bataille de Caen. A
supporté avec un grand courage ses deuils et ses ruines. Travail avec
ardeur à se relever et à produire à nouveau. Cette
citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec Étoile
d'Argent.
Septembre 1949 - Le chasseur s’attaquait aux grosses pieces. - Au mois de juin, Mme Le Véel, 44 ans, cultivatrice, cité Exkermans à Colombelles, constatait la disparition d'une brebis dans un troupeau qui paissait au lieu dit « Le Bled ». L'enquête a amené l'arrestation de Jean Langlinay, 28 ans, couvreur, cité suédoise. Celui-ci a reconnu qu'il avait tiré, au clair de lune sur un mouton qu'il ne put capturer. Pour ne pas revenir bredouille, il attrapa alors une brebis qu'il dépeca à son domicile. La femme Langlinay sera poursülvie pour recel. ( Le Bonhomme Libre )
Octobre 1949 - Vers la renaissance totale de la S.M.N. - Avant la guerre, lorsque tombait la nuit, les Caennais étaient accoutumés à voir s'illuminer le ciel, il s'agissait du reflet de « coulées » effectuées aux Hauts- Fourneaux, aux portes de la ville. Hélas,
la bataille a dévasté les usines de la S. M. N. ! Adieu les coulées
de métal en fusion qui témdignaient de la vie active de la grande La « Métallurgique de Normandie » se relève aujourd'hui. Avec ténacité et persévérance, elle poursuit sa renaissance, le matériel nécessaire à la reprise de l'exploitation sera vraisemblablement mis en place d'ici la fin du premier semestre de 1950. Pour assurer son indépendance en matière de fourniture de l'énergie électrique, la S.M.N. vient de commander, en France, un groupe turbo-alternateur de 15 000 kws. D'autre part, le crédit qui lui a été accordé l'an dernier par des banquiers londoniens permettra l'achat d'une batterie de fours à coke et des usines de sous-produits. Ajoutons que le M. R. U. a facilité le financement des importants travaux de reconstruction. La
résurrection de la Métallurgique de Normandie c'est le
« pouls » qui recommence à battre pour de nombreux
travailleurs ! ( Le Bonhomme Libre ) |
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COLOMBELLES (Calvados) - L'église |
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