Février
1843 -
Nouvelles Locale. -
A
l'audience du 7 courant, le tribunal de police correctionnelle de Bayeux
a prononcé les condamnations suivantes : Un mois d'emprisonnement ,
contre Jacques Tirel, domestique à Sallen, prévenu d'avoir porté des
coups et blessures au sieur Hermine, de cette commune.
—
Treize mois de la même peine ont été infligés à Pierre Asse,
dit Lerat, journalier à Blay, pour vols de vaches.
—
La femme Colombe,
couturière, de Colombières, paiera dix francs d'amende, pour
s'être approprié un morceau de mousseline brodée appartenant à la
femme Cohuet. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1844 -
Nouvelles locales. -
Voici les noms de MM. les jurés de l'arrondissement de Bayeux,
qui sont sortis de l'urne, pour la prochaine session des assises du
Calvados qui s'ouvrira à Caen, le 6 mai prochain :
MM.
Deslandes, maire à Saint-Marcouf-du-Rochy. — Jourdain, cultivateur à
Ryes. — Henri, maire à
Hottot. — Frestel, avoué à Bayeux. — Pillet, percepteur à Bayeux. — Philippe-Grandchamp,
propriétaire à Colombières. — Fleuriot,
propriétaire à Castillon. — Tardif,
propriétaire, à Bayeux. —
Loynel, propriétaire à Littry. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Mai
1845 -
Police correctionnelles.
- Audience du 13 mai.
—
Victor Constant,
bourrelier à Lingévres, a été condamné en 3 mois d'emprisonnement,
pour vol de divers objets commis au préjudice du sieur Leroy.
—
Un an et un jour de la même peine ont été prononcés contre
Florence Marie dite Bony, d'Orbois, coupable d'un grand nombre de vols
au préjudice de diverses personnes, le dernier vol reproché à cette
fille a été commis dans la prison même de notre ville où elle était
détenue.
—
Le tribunal a condamné à 10 jours de prison le nommé Cotel,
journalier à Littry, pour vol de colza appartenant à M. Ravenel.
—
Des actes de violences commis envers M. le maire et le
garde-champêtre de sa commune, et une fille Collier, ont valu à Jean
Le Grand, charpentier à Balleroy, une condamnation en un mois de
prison.
—
Jean Le Coutey dit Longeant, journalier à Sommervieu, prévenu
d'un certain nombre de vols, a été renvoyé acquitté.
—
Convaincu de délit d'exercice illicite de la médecine, le
nommé Lebrun (Guillaume), de Colombières, a été condamné en
10 jours de prison et 30 fr. d'amende.
—
Victor Lasalle, chaufournier, demeurant à Blay, a sur les
poursuites de Michel Onfroy, été condamné pour coups et blessures, à
3 francs d'amende et en tous les dépens à recouvrer
par la voie de la contrainte par corps. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Octobre
1845 -
Nouvelles locales. -
Samedi dernier, 18
octobre , un incendie s'est manifesté dans la commune de Colombières,
au domicile du sieur Jean-Baptiste Marie,
marchand mercier.
Ce
sinistre ne peut être attribué à la malveillance, tout porte à
croire que ce n'est que le résultat d'une imprudence. La perte
est évaluée à 635 fr. Le mobilier était assuré. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Février
1846 -
Les secours. - M.
le ministre de l'agriculture et du commerce a accordé un secours de 30
fr. au sieur Mallet (François), maçon à Bayeux, pour perte
occasionnée par suite de l'incendie de sa maison ; et un secours de 30
fr. au sieur Marie (Jean-Baptiste), rubanier à Colombières, pour la
même cause. . (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1846
-
Nouvelles divers.
-
Le n° 5 du recueil des
actes administratifs de la Préfecture, contient la liste des
vétérinaires brevetés du Calvados.
Voici
les noms de ceux de notre arrondissement : MM. Blavette, à Bayeux ;
Devaux, à Colombières ; Le Doyen, à Colombières ; Le Neveu, à
Caenchy ; Pottier, à Bayeux ; Vigney, la Cambe.
M.
le Préfet prévient ses administrés que désormais aucun propriétaire
du pourra prétendre à des indemnités pour perte de bestiaux morts
d'épizooties, sans justifier d'un certificat du maire de sa commune
constatant qu'un vétérinaire breveté a été appelé pour les
traiter.
Le
seul cas où ce certificat ne sera pas exigé, est celui où il
n'existerait pas de vétérinaires brevetés dans un rayon de 8
kilomètres de l'habitation ou l'épidémie aura régné. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1846 -
Nouvelles locales -
Le 14 de ce mois, un incendie s'est manifesté dans la commune de
Colombières, au domicile du nommé Victor Butel, jardinier, la perte
est évaluée à 1 712 fr., rien n'était assuré.
L'accident
est attribué au mauvais état de la cheminée. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Septembre
1847 -
Police correctionnelle de Bayeux.
-
Audience du 25 août 1847.
—
Les nommés Lavoine, femme Sophie, Augustine Lavoine, et la femme
Couespel, tous de Tour, comparaissaient sous l'inculpation de voies de
fait commises envers la femme Luchet : elles ont été condamnées,
Augustine Lavoine, en deux jours, et les deux autres, chacune en un jour
dé prison.
—
Cinq jours de la même peine, ont été prononcés contre la
nommée Constance Vallée, femme Dubosq, de Colombières, pour blessures
graves faites à la demoiselle Simon. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Novembre
1847 -
Nouvelles locales. -
Dans la nuit du 2 au 3 de ce mois, un incendie attribué à
l'imprudence a eu lieu en la commune de Colombières, a consumé un cellier
et la toiture en chaume, de la maison appartenant et habitée par le
nommé Édouard Lunel, tailleur d'habits.
La
perte s'élève, y compris le mobilier, à 1 160 francs rien n'était
assuré. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1848 -
Police correctionnelle de bayeux.
-
Audience du 29 décembre 1847.
—
Le nommé Frèdéric-Édouard Lunel, âgé de 40 ans, tailleur
d'habits, demeurant à Colombières, a été condamne en 13 mois de
prison, pour vol d'un panier contenant divers objets, sur la voiture du
sieur Pellerin, cultivateur à Vouilly.
Janvier
1850 -
Police correctionnelle.
- Audience du 26 décembre 1849.
—
Le nommé NoëI-Bernard-Bernardin Fagnan, âgé de 21 ans,
domestique, né à Saint-Pellerin, demeurant à Colombières, a été
condamné en 8 mois d’emprisonnement pour avoir, le 21 décembre
dernier, volé une veste en tricot de laine dans la boutique et au
préjudice du sieur Pantin marchand à Trévieres. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1852 -
Inondations. - A
Port-en-Bessin, où l'engorgement des eaux de la Fosse-du-Soucy
avait causé une inondation dans toute la commune, les cantonniers
appelés sur les lieux ont pratiqué une tranchée qui n'a pas tardé à
faciliter l'écoulement des eaux vers la mer.
Dans
les environs d'Isigny, Colombières et toutes les communes environnantes
du bas-pays sont en partie inondées. Il parait qu'un assez grand nombre
de bestiaux ont été noyés. On dit aussi que la Vire a emporté
plusieurs moulins. Nous manquons de détails sur ces derniers faits.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1854 -
Une arrestation.
- Le
dimanche 7 de ce mois, un voleur s'est introduit, pendant la messe, dans
le presbytère de Colombières, en brisant un carreau d'une fenêtre.
A
son retour chez lui, M. le curé de Colombières aperçut tous ses
meubles ouverts et constata la disparition d'une somme de 27 fr., plus
une ceinture et plusieurs médailles. Un tiroir fermant à clef et
renfermant une somme assez importante a échappé à l'attention ou aux
tentatives de notre voleur, qui, lui, n'a pas échappé à ces curieux
de gendarmes, qui ont élevé quelques doutes sur la provenance de ses
médailles.
Il
faut croire que depuis longtemps il ne s'était vu de cravate, il s'en
était improvisé une superbe avec la ceinture de M. le curé. Il se
livre aujourd'hui à ses réflexions dans la maison d'arrêt de Bayeux.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1854 - Cour d'Assises du Calvados.
- Présidence
de M. Lemenuet de Jajugannière.
Audience
du 1er Août. -
Le dimanche 30 avril dernier, Jeanne dit Picart ( Jacques-Pierre),
âgé de 20 ans domestique, né et domicilié à Vindefontaine (
Manche), s'introduisit
pendant la grand'messe, en brisant les vitres d'une croisée du
rez-de-chaussée, dans le presbytère de Colombières, et vola divers
objets mobiliers et une somme de 25 fr. 50 c.
Arrêté
le jour même comme vagabond dans une commune voisine, et trouvé nanti
de la majeure partie des objets volés, il a avoué son crime. Il subira
7 années de travaux forcés. (Source : Le Journal de Honfleur)
Novembre
1855 -
Nouvelles locales. -
Le sieur Boudet (Joachim), âgé de 57 ans, berger à
Colombières, canton de Trévières, s'est noyé accidentellement, le 1er
de ce mois, en passant près de la douve de M. Coiffet, maire de cette
commune. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1872 -
Incendie.
-
Un
incendie a éclaté, mardi, à Colombières, et a consumé une maison
d'habitation, cellier, étables et remise, appartenant à Mme Welleinson
et occupée par le sieur Adolphe Manoury, fermier. La perte, couverte
par des assurances, est évaluée, pour le propriétaire à
14.000 fr., et à 7.000 fr. pour le fermier. Les causes sont
accidentelles, la malveillance y
est étrangère.
Février
1880
- Télégraphe. - La création
de bureaux télégraphiques municipaux a été autorisée, dans la
commune de Colombières.
Juin
1881
- Instruction et
service militaire.
- La Chambre des
députés vient de repousser le projet de loi qui avait pour but de
réduire à 3 ans la durée du service militaire. La loi
établissant l'enseignement primaire gratuit dans toutes les écoles
publiques vient d'être promulguée et sera mise en vigueur à la
rentrée prochaine.
Juin
1881
- Mort
accidentelle.
- Mercredi,
à Colombières, le nommé Aristide Gouye, âgé de 26 ans,
propriétaire à Mestry, est tombé avec sa voiture chargée de sable de
mer et attelée de deux chevaux qu'il conduisait, l'une des roues lui a
passé sur le cou. La mort a été instantanée.
Juin
1881
- La comète.
- Une comète
est en ce moment visible. Les superstitieux voient à tort dans
l'apparition de cet astre un présage de calamité publique. Les
comètes sont un monde en feu, comme l'a été autrefois la terre. La
queue de la comète actuelle est de plusieurs millions de lieus. Elle
est très éloignée de la terre, et sa marche est vertigineuse.
Mars
1890 -
Trouble-fête.
- Ces jours-ci se
célébrait, à l'église de Balleroy, le mariage du sieur Léon Genest,
jardinier à Colombières, et de la demoiselle L'hôtelier. Après
la cérémonie religieuse, comme le cortège nuptial descendait la rue
des Forges, la femme Enouf ,sœur de la mariée, s'élança au-devant de
celle-ci, l'insultant de la plus grossière
façon et essayant de lui arracher sa couronne. Puis tout à coup,
fendant la foule, survint un sieur Léopold L'hôtelier, journalier à
Balleroy, qui, sans provocation aucune, assaillit le marié, lui
administra une dégelée de coups de poing et lui mit le visage en
sang.
Août
1891 -
Un joli monde. -
Ces
jours-ci, le nommé
Isidore Larue, 46 ans, journalier à Colombières, eut une querelle avec
sa concubine, la fille Pauline
Marie, 37 ans. Il voulait la mettre à la porte, et, comme elle
s'y refusait, Larue arracha une poignée de paille de sa paillasse,
l'alluma à la chandelle et s'avança sur la fille Pauline pour la
brûler. Cette malheureuse, effrayée, s'échappa chez les époux
Richer. Larue l'y poursuivit et lui dit que si elle ne rentrait pas chez
lui il allait brûler tout. La dame Richer, effrayée, envoya chercher
le garde
champêtre qui parvint à mettre Larue en état d'arrestation, aidé
d'un habitant du pays.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1893 -
Dénonciation. -
Plusieurs
procès-verbaux ont été dressés contre les femmes Lamy, ménagère à
Colombières ; Haucher, ménagère à Vierville, et Lefamet, ménagère
à Ecrammeville, pour avoir accouché de nombreuses femmes du pays.
Dénoncées
par une sage-femme nouvellement établie à Trévières, l'une d'elles,
la femme Lamy, assure avoir, depuis quarante ans, accouché plus de 300
femmes et cela avec l'assentiment
des médecins de la contrée. Cela est bien, mais l'inflexible loi est
là, et on est obligé de l’appliquer.
(Source
: Le Bonhomme
Normand)
Novembre
1893 -
Conscrit retenu malgré eux en leurs foyers. - Dimanche,
Auguste Eude, 21 ans, au
Gast, conscrit de 1892, devait rejoindre, le 14, un régiment de
cuirassiers en garnison à Paris. Il voulut tuer une volaille. A cet
effet, il s'empara d'un vieux fusil double à piston, mit le volatile en
joue et lâcha la détente de l'arme, mais le canon, qui était vieux et
usé, éclata entre ses mains et lui causa des blessures assez graves à
la main gauche. Il eut notamment l’auriculaire coupé jusqu'à la
première phalange, et le bout de l’annulaire fut enlevé
jusqu'au-dessous de l'ongle.
—
Le sieur Octave Gibon, 21 ans, demeurant à Colombières, est un
autre conscrit qui devait partir le même jour. Il était monté dans un
arbre, il est tombé de la hauteur de 10 mètres,
par suite de la rupture d'une branche, et s'est cassé les bras.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1896 - Mauvais
traitements sur des enfants. -
La femme Becquert,
25 ans, ménagère à
Orbec, a trois jeunes enfants qu'elle a de la peine à élever. Malgré
cette situation, qui était bien connue, on lui a donné à élever deux
nourrissons de l'hospice d'Orbec. Ces pauvres petits êtres, au dire de
leurs voisins, furent souvent l'objet de mauvais traitements, ils
restaient enfermés parfois des jours entiers, seuls dans une chambre,
et, à d'autres moments, les coups ne leur étaient pas ménagés. La
femme Becquert nie absolument les faits qui lui sont reprochés, ce qui
n'a pas empêché le tribunal de Lisieux de la condamner à trois
semaines de prison.
—
Les époux Le Monnier, demeurant à Colombières, prévenus d'avoir
brutalisé et frappé leur enfant avec une violence inouïe, ont été
condamnés par le tribunal de Bayeux : la femme à
huit jours de prison, le mari à 16 fr. d'amende.
—
La dame Almire Desrochers, 33 ans, blanchisseuse, rue St-Jean, 174, à
Caen, est poursuivie pour coups et blessures sur son fils Jules, âgé
de 16 ans. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Mai
1898 -
Chute mortelle. -
Le
sieur Jacques Abraham,
journalier à Colombières s’est tué en tombant d'un pommier où il
arrachait du gui. La chute de ce malheureux est sans doute due à
une attaque d'apoplexie ou à la rupture d'un anévrisme.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1898 -
Mauvais parents. -
La
gendarmerie
d'Orbec procède à une
enquête sur les époux Roussel, journaliers à Saint-Pierre-de-Mailloc,
prévenus d'avoir exercé de mauvais traitements sur leurs enfants. Ces
misérables poussaient la cruauté jusqu'à lier une de leurs fillettes,
presque nue à un arbre, avec une branche
d'osier.
—
La femme Leprévost, de Colombières, près Trévières, dont le mari
est actuellement à la prison de Bayeux, ne cesse, pendant cette
absence, de rouer de coups le jeune Louis, 8 ans, issu d'un premier
mariage de son mari. Le pauvre enfant n'a même pas la nourriture
nécessaire, il est obligé d'aller la mendier. On fait une enquête. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1899 -
Faites
donc le bien ! -
Une
dame veuve Dansos, propriétaire à Colombières, près Trevières,
employait chez elle par charité un enfant abandonné, surnommé
Pierrot, aujourd'hui âgé de 19 ans. Pendant longtemps, il se comporta
assez bien, mais, ayant fait la connaissance d'Amand Leclerc, 30 ans, et
d'une veuve Adèle Prevel, 31 ans, il se mit à voler sa bienfaitrice.
C'est
ainsi que disparurent une grande quantité de volailles de toute
espèce. Pierrot ayant été pincé a prétendu qu'il avait été
conseillé par Leclerc et par la veuve Prevel, auxquels il remettait les
animaux volés.
Le
tribunal de Bayeux a condamné la veuve Prevel à trois mois de prison
et Leclerc à quinze jours.
Tous
les deux ont déjà été condamnés pour vol, mais avec la loi
Bérenger. Quant à Pierrot, il est aussi condamné à trois mois, qu'il
ne fera que s'il recommence, comme ses complices, car le tribunal lui a
accordé le bénéfice de la loi de sursis. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1899 -
Adultère. -
Procés-verbal a été
dressé pour délit d'adultère et complicité contre la femme René
Déméautis, 20 ans, journalière, et Auguste Lebosquain, 24 ans,
garçon boulanger, demeurant tous deux à Colombières. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1900 - Un enlèvement. -
Dimanche, trois jeunes gens, dont une jeune fille, domiciliée à
Colombières, partaient en voiture de chez Mme, de Saint-Jean-le-Savigny,
dont l'un des enfants faisait sa première communion.
Vers 10 heures du soir, ils rencontrèrent sur la route de
Cerisy-la-Forêt, au bas de la côte Jourdan, à
Sainte-Marguerite-d'Elle, un individu qui leur demanda à monter avec
eux. Ils y consentirent et les deux jeunes gens, profitant de l'arrêt
du cheval, descendirent pour satisfaire un besoin. Pendant ce temps,
l'inconnu monta dans la voiture, ou était restée la jeune fille,
cingla le cheval d'un coup de fouet et partit à fond de train. Les
jeunes gens coururent après, mais en vain. La jeune fille
épouvantée, sauta à terre, abandonnant l'étranger, qui continua sa
course. Dans la nuit, le propriétaire fut surpris de voir rentrer sont
cheval et sa voiture sans conducteur. L'auteur de cet acte inqualifiable
a été arrêté ; C'est un nommé Pierre Dassoulles, 28 ans, journalier
à la Folie. Il prétend qu'il était ivre et qu'il a agi
inconsciemment.
Août
1900 -
Suicides. -
La
femme Marie Moisson, 49 ans, journalière à Maisy, près Grandcamp, a
été trouvée, par son mari, pendue dans son grenier. Son suicide est
dû aux terribles
souffrances qu'elle éprouvait.
—
Le sieur Adolphe Ruault, 20 ans, fauchait un pré appartenant au sieur
Lemagnen, à Colombières, près Trévières, et situé sur le bord de
la rivière.
Le
soir venu, sans que les autres
ouvriers puissent soupçonner son funeste dessein, il alla s'y
précipiter.
Le
lendemain, on repêchait son cadavre. Le malheureux avant de se noyer,
avait pris soin de dissimuler sous un tas de foin, près de l'eau, sa
blouse, sa chemise et son chapeau.
—
Le sieur Pierre Le Bas, 80 ans, ancien jardinier à Varaville, près
Cabourg, s'est suicidé avec un instrument tranchant.
Causes inconnues. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1900 -
Coup de pistolets. -
Le sieur Jules
Margueritte, journalier à Colombières, près Trévières, a été
blessé au visage par un coup de pistolet que lui aurait tiré Albert
Lemagnen, domestique à Neuilly-la-Forêt, près Isigny. L'enquête, à
laquelle on procède, établira si Lemagnen est coupable. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1900 -
Acte de sauvagerie. -
Léon
Clément, journalier, travaillant en ce moment à Colombières, près
Trévières, rencontrait sur la route, le soir vers sept heures, le
sieur Alexandre Leprieur, cultivateur à Colombières en compagnie
de sa sœur et de sa servante. Le sieur Leprieur chantait.
Cela
déplut à Clément qui était pris de boisson. Il se jeta sur le sieur
Leprieur pour lui prendre le bâton qu'il avait à la main. Par suite de
la poussée, Leprieur tomba sans lâcher son
bâton. Clément le mordit à l'un des doigts en le menaçant de lui
manger la main s'il ne lâchait pas. Leprieur quitta le bâton et la
scène s'arrêta là. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1901 -
Coup de bâton. - A
la suite d'une discussion, sur le champ de foire de Saint-Lô, entre le
sieur Emile Martine, marchand de vaches à Cahagnes, et le sieur Victor
Lemonnier, toucheur de bestiaux à Colombières, près Trévières,
celui-ci a été frappé d'un coup de bâton à la tête. Il a porté
plainte à la gendarmerie de Saint-Lô. (Source
:
Le Bonhomme Normand)
Août
1901 - Accidents. -
La dame veuve Catherine, âgée de 75 ans, gardienne du
musée, à Lisieux, s'étant trouvée enfermée dans l'escalier, eut la
malencontreuse idée de vouloir sauter par la fenêtre de l'entresol.
Elle s'abattit lourdement à terre. 0n la releva gravement blessée à
la tête, à une épaule et à un genou. Elle a, en outre, une jambe
fracturée à plusieurs endroits. Son état est très grave.
—
Le sieur Arthur Jacqueline, cultivateur à Colombières, traversait une
haie avec un fusil sous le bras. La gâchette, se trouvant prise dans
les branches, fit partir le coup. Le sieur Jacqueline a reçu la charge
dans le bras qui a été complètement mutilé.
—
Léopold Roussel, ouvrier couvreur à Falaise, réparant une toiture à
Guibray, est tombé d'une hauteur de 8 mètres. Il a eu une côte
cassée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1904 - Porcs empoissonnés.
- Chez
la dame Dansos, à Colombières, près Trévières, une quarantaine de
porcs ont été empoisonnés ensemble. Dix-huit sont morts,
ce qui cause une perte de 600 fr. à leur propriétaire. Les auteurs de
cet empoisonnement sont activement recherchés. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1907 - Vol.
- Le
jeudi 10 janvier courant vers cinq heures et demie du matin, M. Léon
Lecomte, journalier à Colombieres, quittait son domicile pour se rendre
à sa journée.
Il
rentra le soir vers huit heures et il alluma une lumière, il vit
aussitôt le tiroir de sa table de nuit ouvert et constata qu'on lui
avait soustrait les 3 francs qu'il contenait.
Il
s'aperçut ensuite que la porte de sa cave était ouverte et
qu'on était entré chez lui après avoir brisé un carreau à sa
croisée. Les
tiroirs de sa commode avaient été ouverts et une somme de 18
francs, contenue dans une petite botte en carton, avait disparu. Une
douzaine de cuillers à café en métal blanc et divers autres objets
ont été également soustraits.
Le
malfaiteur s'est coupé en brisant le carreau de la fenêtre, car M.
Lecomte a remarqué du sang en divers endroits. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Janvier
1915 -
Plaquez-vous :
- Les
cyclistes savent-ils bien que tout vélocipède ne peut être sorti,
même devant la porte du domicile de son propriétaire pour être
nettoyé, ni même conduit
à la main chez le mécanicien pour être réparé, sans être muni de
la plaque de contrôle de 1915 ?
Janvier
1915 -
Les désespérés.
- En
l'absence de sa femme, partie à Mestry voir son fils malade, le sieur
Paul Bazire, 61 ans, charpentier
à Colombières, près Trèvières, s'est pendu dans son cellier.
On attribue ce suicide à la crainte que Bazire avait de manquer de bois
pour travailler.
—
Un soldat du 22e d'artillerie,
Victor Monique, en permission, était venu voir son ancien patron, M.
Duvet, cultivateur à Vaudry, près Vire. Après avoir fait la collation
ensemble,
les deux hommes se séparèrent. Mais, au lieu d'aller prendre le train,
comme le lui avait conseillé M. Duvet, Monique pénétra, sans être
vu, dans la grange de la ferme et se pendit à une échelle. On ne
découvrit son cadavre que le lendemain matin. On ignore les motifs de
ce suicide
Août
1915
-
Les braves.
-
Ont
été cités à l'ordre du jour : MM. Louis Leblond, de Colomblères ;
le capitaine Grandsart, frère de M. Grandsart, avocat à la Cour
d'appel de Caen.
Mars
1917
- Après une scène.
-
L'autre soir, le sieur
Ferdinand Banse, 51 ans, cantonnier à Colombières, fit, en rentrant,
une telle scène à sa femme, que la malheureuse dut fuir avec ses deux
enfants et se réfugia chez une voisine. Dans la nuit, Mme Banse rentra
chez elle, mais elle n'y retrouva pas son mari, et elle ignore ce qu'il
est devenu depuis.
Juin
1939 -
Encore une lamentable affaire.
- Une
enquête vient d'être ouverte par les gendarmes de Trévières sur une
nouvelle affaire d'attentats aux mœurs dans laquelle est compromis le
nommé Marcel M…….., carrier à Colombières. La rumeur, publique,
l'accuse de s'être livré sur sa fillette, âgée de 12 ans, à des
actes immoraux, faits d'ailleurs confirmés par l'enfant. Celle-ci,
d'une conduite déplorable, aurait débauché les enfants de
l'école, dont l'un a même avoué avoir dérobé de l'argent à son
père pour offrir des bonbons à l'infernale gamine.
M……...
nie les faits qui lui sont reprochés, cependant, voici quelques jours,
il tenta de se pendre. Sa femme survint, juste à temps pour l'en
empêcher. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1946 -
Un énergumène. - En
allant traire, Mme Renée Jullien, 20 ans, cultivatrice à Colombières,
a été assaillie par un tâcheron de la commune, Fernand Mahaux, 29
ans.
Dans
la soirée, l’individu vint chez la fermière mais, en présence du
mari de celle-ci il jugea bon de prendre la fuite. Ce qui ne l’empêcha
pas, quelques instants après de faire prévenir les époux Jullien par
sa femme qu’il allait faire sauter leur exploitation.
Mahaux
aurait agi sous l’emprise de
l’ivresse. Un médecin qui a examiné Mme Jullien, estime que les
coups qu’elle a reçus pourraient avoir de graves conséquences étant
donné l’état de grossesse de la victime. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Les exploits d'un bandit de grands chemins.
- Le
malfaiteur qui détroussa la semaine dernière de 40 000 fr. à Mme
Maurice Charles, cultivatrice à Isigny, vient de se signaler par de
nouveaux exploits.
Abordant
sur la route, Mme Marie Viel, 77 ans, de Colombières, qui revenait du
marché de Trevières, il s'empara de son sac à provisions sous la
menace d'un revolver. Le lendemain, près de Nonant, ce fut le tour
d'une cultivatrice de cette commune, Mme Deschamps, 20 ans, à laquelle
le malfaiteur arracha également un sac renfermant des victuailles et
une somme de 15 000 francs.
Les
gendarmes de la région recherchent activement le bandit dont ils
possèdent le signalement. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1949 -
Un engin de guerre explose dans une cheminée.
- A
Colombières, Mme Marie-Louise Laurent, 33 ans, préparait le repas du
soir dans l'âtre de la cheminée lorsqu'une explosion se produisit.
Sérieusement
blessée à la tête, la jeune femme a été hospitalisée à Bayeux.
L'accident aurait été provoqué par un engin de guerre qui se trouvait
dans le bois du foyer. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1949 -
Une dangereuse imprudence.
- Nous
avons relaté la semaine dernière l'accident au cours duquel Mme
Marie-Louise Laurent, de Colombières, fut blessée par l'explosion d'un
engin de guerre qui se trouvait dans la bois brûlant dans sa cheminée.
D'après
l'enquête la déflagration aurait été provoquée par l'imprudence
d'un ouvrier agricole de la commune, Gabriel Darthenay, 26 ans, qui
s'était servi de détonateurs récupérés dans les champs après le
débarquement pour éclater des souches d'arbres. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Un facteur est sérieusement blessé.
-
M. Achille Genut, facteur
des P.T.T. à Colombières, s'est facturé l'humérus gauche en tombant
de bicyclette. Il a été hospitalisé à Bayeux. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Octobre
1949 -
Un accident de chasse à Colombières.
- Au
cours d'une partie de chasse sur les terres de M. Coné, un coup de feu
tiré par M. Marc Ferret, 41 ans, administrateur d'immeubles à
Saint-Loup-Hors, a blessé à l'œil gauche, par ricochet, M. Georges
Yver, garde de la propriété.
Celui-ci
après avoir reçu les premiers soins à Bayeux, a été examiné par un
oculiste de Caen. La fatalité veut que M. Yver ait déjà perdu l'œil
droit il y a trois ans. ( Le Bonhomme Libre )
Novembre
1949 -
Une famille éprouvée.
- Mlle
Yver, 19 ans, demeurant à Colombières, employée chez M. Charles Sébire,
cultivateur à Ryes, circulait à bicyclette, en compagnie de son fiancé,
sur la route de Saint-Côme à Arromanches. Dans le bas de la descente
la jeune fille a perdu l'équilibre et s'est jetée contre les ronces
artificielles qui bordent la route. Grièvement blessée au visage, la
jeune fille a dù subir l'énucléation d'un cal à l'hôpital de
Bayeux.
Détail
navrant, le père de la blessée a perdu l'usage de la vue à la suite
d'un accident de chasse survenu il y a quelques semaines. ( Le Bonhomme
Libre )
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