15 Décembre 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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COLOMBIERS s/SEULLES |
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Canton de Ryes |
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— Vendredi dernier, un autre événement du même genre, dû à l'imprudence de celui qui en a été victime a eu lieu à Colombiers-sur-Seulle, un voiturier de la commune de Courseulles, dans un état voisin de l'ivresse, est tombé sous sa voiture et a été écrasé. Le nom de ce malheureux qui est mort quelques instants après nous est resté inconnu. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1843 -
Police correctionnelles.
- audiences des 23
et 25 septembre. — Le temps des vacances n'enlève pas aux débats
correctionnels de notre tribunal, leur aliment accoutumé ; les délits
de chasse, de pêche, de violences et les vols suivent leur cours ; on
doit croire même d'après le nombre des arrestations opérées
dernièrement sur mandats d'arrêt, que MM. les magistrats de notre
parquet sont plus occupés que jamais. Voici le résumé des deux
dernières audiences correctionnelles, qui n'avait pu trouver place dans
notre dernier numéro : Le
nommé Jean Vallée, domestique à Reviers, avait acheté chez le sieur
Langlois, mercier à Colombiers-sur-Seulles, diverses marchandises, et
il semblait peu d'humeur à vouloir les payer. A ce premier tort, il en
joignit bientôt un autre, en exerçant le 18 juillet dernier, sur son
créancier, qui lui réclamait le prix de sa fourniture, des violences
et mauvais traitements. Vallée subira pour ces faits six semaines
d'emprisonnement. —
Un genre d'escroquerie qui s'exerce fréquemment dans nos
campagnes amenait au banc correctionnel, la veuve Dupart, de Formigny,
laquelle a été convaincue d'avoir volé une certaine quantité de
lait, au préjudice de M. Lavalley, en trayant les vaches à lui
appartenant. Cette
coupable industrie, dont il est souvent difficile de surprendre les
auteurs, a valu à la femme Dupart la juste sévérité du tribunal qui
l'a condamnée en six mois de prison. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1844 -
Les allumettes chimiques et les incendies.
-
Le « Pilote du Calvados » du 26 septembre
contient l'article suivant à la pensée duquel nous nous empressons de
nous associer, en lui donnant place dans notre journal. Les sages
considérations qu'il renferme ne peuvent être trop répandues, et
c'est surtout aux habitants de la campagne qu'il importe le plus de se
précautionner contre les dangers signalés. Dans
notre contrée, assez d'accidents de ce genre ont eu lieu déjà pour
appeler la sérieuse attention des autorités locales : La
semaine dernière, dans le village de Colombiers-sur-Seulles, un enfant
resté seul dans une chambre, mit, en s'amusant avec des allumettes
chimiques, le feu à des pailles. Heureusement, des voisins eurent
connaissance du danger, et des secours empressés prévinrent la
destruction de tout le village et de l'une des principales fermes du
pays. Peu
de temps auparavant, dans une ferme du canton d'Évrecy, un cheval, en
rentrant à l'écurie, marcha sur une allumette chimique qui mit le feu
à des pailles. Si personne ne se fût trouvé là en ce moment,
c'était fait de cette exploitation agricole. Dans
une autre grande exploitation rurale, à Mondeville, vers la même
époque, le cultivateur qui occupe cette ferme mit le pied, en montant
à son grenier à fourrage, sur une Depuis
moins d'une année, dix grands
sinistres ont été occasionnés dans notre département par l'imprudent
emploi des allumettes chimiques. Tantôt l'événement est causé par
des enfants qui jouent avec ce moyen terrible de destruction ; tantôt
il est dû à des fumeurs qui ont laissé tomber ou jeté dans la paille
une allumette qui ne prenait pas ; tantôt c'est en tombant seulement
qu'un paquet d'allumettes a pris feu. Nous ne rappelons ici que quelques faits, nous en pourrions citer cent pour établir le danger de cette espèce d'allumettes, et il n'est presque pas de jour où les feuilles publiques n'aient à enregistrer quelque désastre attribué à cette invention, que l'on pourrait appeler funeste. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1850 -
Conservation de la Pierre-Debout de Colombiers-sur-Seulles.
- Il existe dans la commune de Colombiers-sur-Seulles une pierre
de la plus haute antiquité, qui, connue sous le nom de Pierre-Debout,
est considérée comme appartenant à l'ère celtique ou du moins
gallo-romaine, et a été, à ce titre, mentionnée dans le Cours
d'architecture monumentale de M. de Caumont. Ce
monolithe, situé tout près du calvaire de Reviers et sur le bord du
chemin de la Délivrande, est ainsi placé sur l'ancienne voie romaine
qui conduisait des Veys au Bac-du-Port, en passant par la ville de
Bayeux, alors Augustodurum. Un
vaste champ de sépulture entoure ce Peulvan, et lorsqu'on fouille le
sol dans un rayon assez étendu, l'exhumation de sarcophages en pierre
et parfois la découverte de médailles, d'agrafes et de divers objets
que les cercueils renferment, viennent attester que la Pierre de
Colombiers-sur-Seulles, aujourd'hui isolée dans une plaine solitaire et
dénudée, s'élevait autrefois au milieu de nombreuses populations, que
les siècles sont venus successivement coucher au pied du monument qui
leur a survécu. Un
accident ayant amené tout récemment la destruction de ce Peulvan
d'autant plus curieux qu'il se trouve être actuellement la seule pierre
druidique existant dans l'arrondissement de Bayeux, la Société
française pour la conservation des Monuments, fidèle en cette
circonstance à l'esprit de sa fondation, a cru devoir sauver de la
destruction cet intéressant débris d'une antique civilisation, en
faisant l'acquisition du terrain sur lequel il est placé. Cet
achat ayant été effectué, les membres de la Société qui se trouvent
dans notre ville, se sont rendus jeudi dernier dans la commune de
Colombiers-sur-Seulles, où le monument celtique a été rétabli sur sa
base et se trouve présentement dans un état de restauration tel que l'œil
le plus exercé ne saurait maintenant retrouver aucunes traces de la
mutilation qu'il a subi. Puissamment
secondés dans cette œuvre de conservation par M. Le Coq, membre du
conseil municipal de la commune de Colombiers, les Membres de la Société
pour la conservation
des Monuments ont pris les mesures convenables pour faire entourer d'une
clôture la pièce historique qui sera environnée d'un petit bois de
chênes et d'arbres résineux dont l'aspect imposant et la masse de
verdure, indiqueront de loin, aux regards du voyageur, ce point
historique et curieux de l'arrondissement de bayeux. (source : L’Indicateur
de
Bayeux)
Mars
1850 -
Nouvelles diverses. -
A Colombiers-sur-Seulles, commune du
Calvados, près du chemin de N.-D. de la Délivrande, sur l'ancienne
voie romaine qui conduisait Cette pierre druidique avait été renversée par accident. La société française pour la conservation des monuments historiques, vient d'acquérir le terrain sur lequel cet antique monument est placé, et de le faire relever et rétablir sur sa base, elle l’a fait entourer d'un petit bois de chêne et autres arbres résineux. Tous
les environs de la commune de Colombiers offrent des traces de
l'occupation romaine. Le Peulven dont il est mention ici, est au milieu
d'un champ de sépulture, où l'on a découvert des sarcophages en
pierre, des médailles, des agrafes renfermées dans ces cercueils. De
curieuses traditions sont attachées à cette pierre de même qu'à
toutes celles du même genre. Celle-ci est maintenant la seule qui
existe dans l'arrondissement de Bayeux.
(Source : Le Journal de Honfleur)
Mars 1856 - Découverte d'un cadavre. - Le 20 mars courant, en la commune de Colombiers-sur-Seulles, un cadavre a été trouvé dans la rivière. Il était du sexe masculin, de l'âge de 30 à 35 ans, velu d'un gilet en drap rouge, à petites fleurs, un tricot côtelé en laine blanche, un pantalon en droguet noir et paraissait être celui d'un ouvrier, M. Dufay, médecin de Creully, après avoir eu visité ce cadavre, a déclaré que la mort remontait à quinze jours et n'a reconnu aucunes traces de violences donnant à penser qu'un crime eut pu être commis. Sur l'avis de l'autorité judiciaire, le corps a été inhumé à Colombiers ; on n'a pu découvrir à quelle famille il appartient. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin 1856 - Un accident. - Un bien triste accident vient de jeter la consternation dans la commune de Colombiers. Cinq ouvriers étaient occupés à travailler à une carrière, lorsqu’un éboulement considérable se fit, et engloutit sous un immense amas de décombres les malheureux travailleurs. On se porta aussitôt à leur secours, et on parvint à grand peine à retirer quatre d’entre eux de dessous les terres et les pierres qui les couvraient, mais il était déjà trop tard : ils avaient cessé de vivre. On
travaille encore à dégager l’autr, mais malheureusement on ne
conserve aucun espoir de le retirer vivant. (Source : Le journal de
Honfleur)
Août 1857 - Un incendie. - Le 30 août, en la commune de Colombiers-sur-Seulles, une meule, contenant environ 2 000 bottes de colza, appartenant à M. Lecocq et destinée aux pauvres, a été la proie des flammes. Ce sinistre a été causé par l'imprudence du nommé Massé (Gustave), journalier, qui avait mis le feu à un las de mauvaises herbes, trop près de la meule de colza. La
perte est évaluée à 200 fr. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1860 - Les nominations.
-
Par arrêtés préfectoraux du 18 juin : Mme
Languille, religieuse, actuellement chargée de la direction provisoire
de l'école mixte de Colombiers-sur-Seulles, est nommée institutrice
suppléante de 2e classe sans changer de résidence. M.
Richer,
chargé à titre provisoire de l'école de Trungy, est nommé
instituteur suppléant, sans changer de résidence.
Juin
1860 - Une belle mesure.
-
Le chemin de fer de l'Ouest vient de prendre une mesure de
laquelle nous le félicitons, surtout au nom des dames. Sur l'invitation
du président du conseil d'administration, le directeur de la compagnie
a décidé que, dans chaque train, il serait réservé un compartiment
spécial de première classe pour les fumeurs. ( L’Ordre et la
Liberté)
Septembre
1861 -
On nous écrit. -
Un
incendie s'est déclaré hier matin, à huit heures, au domicile d'un
sieur Pigache, propriétaire à Colombiers-sur-Seulles, canton de Ryes. Sept
maisons, ainsi qu'une partie, des mobiliers qu'elles renfermaient, ont
été la proie des flammes. A
la première nouvelle de cet incendie, les sapeurs-pompiers de Creully
se sont transportés, avec leurs pompes, sur le lieu du sinistre, où
ils ont été rejoints par ceux de Reviers. Tout
le monde a fait son devoir. Cependant, on doit mentionner
particulièrement les sapeurs-pompiers, qui ont bravé des dangers
réels pour éteindre le feu qui menaçait de prendre d'immenses
proportions, dans un moment surtout où toutes les granges sont remplies
de grains et les greniers de fourrages. La cause de cet incendie n'est pas encore connue, cependant, on l'attribue généralement à des enfants qui jouaient avec des allumettes chimiques. ( L’Ordre et la Liberté )
Septembre
1861 -
Incendie de Colombiers-sur-Seulles.
- Nous
avons porté à la connaissance de nos lecteurs le terrible incendie qui
a jetë la désolation dans la commune de Colombiers, le 6 de ce mois. L'honorable
maire de Colombiers nous écrit et nous prie d'exprimer, par la voie du
journal, toute sa reconnaissance pour le zele et le dévoûment que les
pompiers de Creully, ceux du séminaire de Villiers-le-Sec et de Reviers,
ont apportés pour combattre le fléau. Parmi
les personnes qui se sont distinguées par leur courage, on cite plus
particulièrement M. le curé de Colombiers, les sieurs Delphin
Désaunais, Louis Le Sauvage, etc… La
cause du sinistre, ainsi que nous l'avons dit, est attribuée à
l'imprudence d'un enfant qui jouait avec des allumettes chimiques. Huit
maisons, au lieu de sept, comme on l'avait dit d'abord, ont été
consumées, et aujourd'hui un grand nombre de familles sont dans la
misère. Parmi elles on nous signale particulièrement trois pauvres
ouvriers, ayant chacun cinq enfants, qui restent absolument dénués de
ressources. Cette
triste situation est bien faite pour attirer sur eux la charité
publique. En faisant appel à la pitié de nos lecteurs nous nous
empressons d'annoncer que nous recevrons dans nos bureaux tous les
secours en argent et en vêtements qu'on voudra bien déposer pour ces
familles si cruellement éprouvées. ( L’Ordre et la Liberté )
Février 1865 - Par arrêtés du 26 janvier. - M. le préfet du Calvados a nommé : - Maire de la commune de Colombiers-sur-Seulles, M. le comte Boula de Coulombiers (Louis-Francois), en remplacement de M. Goupil, décédé. -
Maire de la commune de Ver, M. Colleville (Alexandre-Adrien), en
remplacement de M. Barbey, démissionnaire. (l’Ordre et la
Juillet
1866 -
Furetages. -
Il existe à Colombiers-sur-Seulles, une grosse ménagère que
son arrogance et sa grossièreté ont fait surnommer Mme Cheval ! Lundi
soir, de retour d'une excursion à Caen, notre commère entra dans
l'église de sa commune, sans doute pour demander l'absolution des mots
plus ou moins sacrés dont elle avait orné sa conversation durant son
voyage. Comme
il faisait déjà nuit, au bout d'un instant le custos s'approcha d'elle
:
- « dites donc ! Mère cheval....., j'allons
fermer... »
- « Attend cor un brin....,
j'nons plus qu'un pater et un avé à dire, et pieux je
f...ichons le camp !! ... »
Août
1872 -
Enfant écrasé.
- Le
30 août dernier, la nommés Marie-Clotide Dethan, âgée de 3 ans,
fille de Pierre Dethan, tailleur de pierres, à Colombiers-sur-Seulles,
canton de Ryes, a été tuée sous une voiture chargée de pierres, qui
stationnait sur le chemin vicinal de cette commune. Un petit garçon de
4 ans jouait sous cette voiture avec cette petite fille ; ils ont tiré
la chambrière, qui maintenait la voiture en équilibre, elle a tombé
en arrière sur l'enfant. Sa mère accourut, et, aidée de plusieurs
personnes, parvinrent à la retirer, mais malgré les soins qui lui ont
été portés, elle a succombé quelques minutes après.
Mai 1877 - La pluie. - Il résulte d'observations faites que, dans l'espace de huit mois (du 28 septembre 1870 au 28 mai 1877), il y a eu dans nos contrées 131 jours de pluie.
Juin
1877
-
Disparition. -
Un
nommé Léon Marie, 31 ans, né à Putot-en-Bessin, domicilie à
Colombiers-sur-Seulles, a quitté son domicile le 28 mai, pour se rendre
à Bayeux, depuis il n'a pas reparu. La famille, inquiète, prie les
personnes qui connaîtraient son nouveau domicile de l'en informer.
Juillet 1877 - Vacances. - Les vacances des lycées sont fixées au 6 août ; celles des écoles primaires commenceront le mardi 31 juillet et se termineront le dimanche 2 septembre.
Juillet 1877 - Les loups. - Nous rappelons que l'État accorde des primes à ceux qui détruisent les animaux nuisibles. Il est donné : 80 fr. pour un loup ou une louve ; 40 fr. pour un louveteau ; 100 fr. pour une louve pleine, et 200 f. pour un loup ou une louve ayant attaqué l'homme.
Juillet
1877
-
Incendie. -
Mardi
matin, un incendie accidentel a éclaté à Colombiers-sur-Seulles et a
consumé un corps de bâtiment, un hangar appartenant à M.
Louis-François de Coulombiers. Perte, 10 000 fr., assurés. Le feu a
aussi détruit du mobilier et des fourrages appartenant au sieur Aimable
Dethan. Perte, 1 800 fr. environ, le tout assuré.
Mars 1886 - Laïcisation. - Le Sénat a voté l'instruction; primaire obligatoire et laïque, c'est-à-dire que dans un délai déterminé, les frères et les religieuses qui dirigent encore des écoles primaire seront remplacés par des instituteurs et des institutrices n'appartenant à aucune congrégation.
Avril 1886 - Mort accidentelle. - Jeudi dernier, à Colombiers-sur-Seulles, le nommé Constant Dethan, 56 ans, journalier, a été trouvé noyé dans la Seulles. Il était disparu depuis le 21 mars dernier. On suppose qu'en revenant, le soir, d'Amblie, où il était allé, qu'il sera tombé dans la rivière. Il était veuf, avec quatre enfants.
Mai
1887 -
Les
monuments historiques de l'arrondissement de Bayeux. -
Jeudi
dernier, a paru au Journal Officiel, la loi nouvelle sur la conservation
des monuments et objets d'art ayant un intérêt historique et
artistique.
A
la suite, figurait le tableau de ces monuments et objets. Nous en
extrayons le relevé en ce qui concerne l'arrondissement de Bayeux : Monuments
du Moyen-age, de la Renaissance et des temps modernes : Asnières.
— Église. Colombiers-sur-Seulles. — Tour de l'église. Dans la partie de la loi concernant les monuments mégalithiques de la Basse-Normandie, on cite le Menhir de Colombiers-sur-Seulles. Etréham.
— Église.
Mai
1888 -
Neuf suicide.
- Jules-Albert
Guénet, 28 ans, occupé
chez ses parents, cultivateurs à Blonville, a été trouvé noyé dans
une mare. L'enquête a fait connaître que la mort remontait à quelques
minutes seulement et qu'elle était le résultât d'un suicide que l'on
ne sait à quoi attribuer. -
Émile Baudel, 19 ans, domestique à Glanville, a été trouvé pendu
dans une haie sur le chemin d'Annebault à Bourgeauville. On ne sait pas
pourquoi il s'est donné la mort. -
Le sieur Jean-Louis Perette, 55 ans, demeurant à Cormolain, s'est pendu
à l'aide d'une corde, à une poutre, dans la boulangerie de son père,
propriétaire. On ignore la cause du suicide. -
Le sieur Julien-Esprit Marais, 50 ans, charpentier de navire à
Trouville, a été trouvé sans vie, pendu dans son bùcher. C'est
encore un suicide que l'on ne sait à quoi attribuer. -
Le sieur Louis Laville, 19 ans, domestique à Gavrus, a été trouvé
pendu dans un bois de M. de Lavau, sis à Missy. Il s'était servi de
son mouchoir de poche qu'il avait fixé à une branche de sapin, à 4
mètres de hauteur. C'était un bon sujet et l'on ne peut comprendre les
motifs qui l'ont poussé à ce suicide. -
Le sieur Gustave Dethan, 18 ans et demi, journalier chez ses parents, à
Colombiers-sur-Seulles, a été retiré de la rivière la Seulles.
Ce jeune homme avait été vu la Veille par des personnes qui n'ont pu
le secourir, au moment où il se jetait à l'eau. Dethap était sobre et
bon travailleur, rien ne faisait soupçonner qu'il était disposé à se
donner la mort. -
Un ouvrier, descendu depuis deux jours à l'hôtel d'Alençon, à
Lisieux, s’est noyé en se jetant dans un fossé peu profond. Cet
homme serait un breton qui a travaillé 20 ans chez M. Parent, couvreur
à Vimoutiers, où il était connu sous le nom de Grand René. -
Louis Bacon, 56 ans, arrêté pour vol, à Caen, avait été conduit à
la chambre de sûreté, il s'y est pendu au moyen de ses bretelles. Cet
individu, qui ne vivait que de vols, avait subi de nombreuses
condamnations. - La nommée Marie Londais, veuve Foucher, 65 ans, demeurant à Périers-en-Auge, a été trouvée noyée dans une mare. Il résulte de l'enquête que la veuve Foucher, étant en état d'ivresse, a voulu puiser de l'eau dans la mare et s'y est noyée.
Juin
1891 - Accident. - Une
sorte de fatalité semble peser depuis quelques temps sur les carrières
d'Orival, dont la population ouvrière appartient presque toute à la
commune de Colombier-sur-Seulles. Déjà, il y a trois mois, le nommé
Huard Auguste, avait le pied écraser, et devait subir une douloureuse
opération, menée du reste à bonne fin, grâce à l'habilité du
docteur Barette de Caen et du docteur Chotard de Creully. Le
10 Juin, un nouvel accident survenait dans la même carrière
appartenant à M. Binet. L'un de ses ouvriers, le sieur Victor Marette,
était occupé avec plusieurs autres a soulever Le
docteur Chotard appelé prodigua ses soins au blessé qui supporta avec
le plus grand courage les nombreuses opérations que réclamait son
lamentable état. Nous aimons à espérer que le bon dieu qui lui a
donné la force de souffrir avec résignation, lui permettra de se
rétablir promptement. C'est la cinquième fois depuis quatre ans que le
malheur éprouve cette bonne et courageuse population de travailleurs,
dont nous admirions il y a à peine quelques jours à La Délivrande la
bonne tenue et l'esprit si profondément chrétien.
Avril 1893 - Accident de voitures. - Le sieur Alexandre Marie, domestique chez M. Jean Denize, propriétaire à Condé-sur-Seulles, conduisait un tonneau de cidre chez la dame Buhour, aubergiste à Creully. Sur le territoire de Colombiers, il abandonna un instant son attelage. Pendant ces quelques minutes, Prosper Geoffroy, de Tierceville, qui était sur la route, a été renversé et a eu une jambe écrasée. M. Denize, responsable de l'accident occasionné par l'imprudence de son domestique, a versé 200 fr. pour subvenir aux besoins de Geoffroy. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1893 - La sécheresse. - Dimanche, dans toutes les églises du diocèse, on a donné lecture d’une lettre de l’évêque de Bayeux, prescrivant des prière pour obtenir la Cessation de la sécheresse. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1893 - Victime du travail. - Vendredi l'après-midi, le sieur Poisson, ouvrier carrier chez M. Ameline, maître-carrier, à Colombiers-sur-Seulles, était occupé avec le sieur Frédéric Hamel, 71 ans, tailleur de pierre à Creully, à retirer deux grosses pierres d'une carrière profonde de 11 mètres environ, située sur le territoire d'Amblie. Ces pierres pesaient à elles deux environ 500 kilos. Tout à coup, l'une d'elles, que ces ouvriers enlevaient au moyen de deux rouleaux, ayant glissé plus promptement que le sieur Hamel ne le pensait, ce malheureux fut entraîné et tomba au fond de la carrière. Son camarade ne put le retenir. Il descendit dans la carrière, le pauvre Hamel respirait encore, mais il mourut pendant qu'on le transportait à son domicile. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1893 -
Mort accidentelle. -
Mercredi
de la semaine dernière,
le sieur Athanase Viel, 52 ans, cultivateur à Colombiers-sur-Seulles,
partait le matin pour Caen en compagnie du sieur François Madelaine, de
Sainte-Croix-sur-Mer, avec une voiture de foin appartenant à ce
dernier. En quittant Caen, après avoir vendu son foin, le sieur Le cadavre portait une écorchure sur le bras gauche, paraissant produite par le fer de la roue de sa voiture, une autre écorchure sur le côté droit de la face, qui provenait probablement de sa chute de la voiture à terre, quatre côtes étaient fracturées et un poumon était perforé. Ce sont ces blessures qui ont déterminé la mort. On pense que Viel était ivre lorsqu'il est tombé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1897 - Incendies. - Un incendie s'est déclaré à Courtonne-la-Ville, dans une buanderie appartenant à la veuve Hamel. Grâce aux sieurs Florentin Harel, domestique, et Louis Charlotte, charron, on fut bientôt maître du feu. Harel a failli être victime de son dévouement, le plancher s'étant effondré sous ses pieds, il n'a dû son salut qu'à sa présence d'esprit et à sa souplesse. Quant a Charlotte, ses vêtements ont été brûlés. Le feu a dû prendre dans la cheminée, car l'on était en train de faire la lessive. Le bâtiment était assuré. — Un incendie a éclaté au Quesnay-Guesnon, chez le sieur Hamelin, grande ferme du château. Cet incendie, dû à l'imprudence d'un petit valet qui avait laissé sa chandelle allumée prés de son lit , a causé des dégâts assez considérables. — Un incendie, dont la cause est inconnue, a consumé une meule de grains de 530 gerbes d'avoine et 1 800 gerbes d'orge au sieur Léon Lerenard. cultivateur à Colombiers-sur-Seulles. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1897 - Les femmes témoins. - On vient de promulguer la loi accordant aux femmes le droit d'être témoins dans les actes de l'état civil et dans les actes instrumentaires en général. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1899 - Les Saints de glace. Le souffle glacé de saint Mamers, de saint Servais et de saint Pancrace est en avance. Pendant plusieurs jours, il a fait un vent du diable, il a fait froid, il a même gelé au point de roussir, dans certaines contrées, les pousses printanières. Espérons que ces bienheureux refroidis ne nous secoueront pas leurs glaçons les 11, 12 et 13 mai. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1899 - Chute mortelle dans une carrière. - Le sieur Léon Dethan, 21 ans, carrier à Colombiers-sur-Seulles, près Ryes, est tombé, d'une hauteur de 12 mètres, dans le fond d'une carrière, à l'orifice de laquelle il charriait de la pierre. Relevé avec le crâne fracturé, l'infortuné a été conduit à l'hôtel-Dieu de Caen où il est mort le lendemain. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1901 - Blessures accidentelles. - Le sieur Nestor Marette, 57 ans, carrier à Colombiers-sur-Seulles, passait en voiture, le soir, à Banville, quand il fut rencontré par celle du sieur Félix Roussel, 41 ans, charron à Banville. Par suite d'un écart du cheval, le sieur Marette reçut un coup de limon au côté droit qui le renversa à terre, une des roues de la voiture lui passa sur le corps, lui brisant deux côtes et le blessant gravement au bas-ventre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1907 - Maires
suspendus.
- Voici
la liste des maires dans l'arrondissement de Bayeux qui ont ou l'honneur
d'être suspendus par le Préfet pour s'être opposés à l'enlèvement
des Christs dans les écoles : MM.
Le baron Danger, d'Esquay-sur-Seulles. Desfontaines,
de Crépon. De
la Peschardière, de Colombiers-sur-Seulles. Du
Manoir, de Saint-Côsme-de-Fresné.
De
Courseulles, le Villiers-le-Sec. Carabeux,
de Tracy. Nous
leur adressons nos bien vives félicitations pour cette mesure qui les
honore. (source M. C.)
Avril 1914 - Les monuments historiques du Calvados. - Voici, d'après le officiel, la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques avant la promulgation de la loi du 31 décembre 1913, pour le département du Calvados : Bricqueville : Église ; Cagny : Choeur de l'église ; Campigny : Tour de l'église ; Cheux : Église ; Cintheaux : Église ; Colleville-sur-mer : Église ; Colombiers-sur-Seulles : Clocher de l'église, Menhir ; Condé-sur-Ifs : Église, Menhir dit " Pierre Cornue " ; Courseulles-sur-mer : Château, parties classées, le corps de logis principal, y compris la cheminée située au premier étage du pavillon de droite ; Creully : Église ; Cricqueville-en-Bessin : Église ; Dives : Église ; Douvres : Clocher de l'église ; Ducy-Sainte-Marguerite : Clocher de l'église ; Ellon : Clocher de l'église ; Ernes : Clocher de l'église ; Etreham : Église ; Falaise : Église Saint-Gervais, Église de la Trinité, Château ; Fontaine-Etoupefour : restes du Château ; Fontaine-Henri : Église (sauf la nef) ; Fontenay-le-Marmion : Clocher et Chœur de l'église ; Formigny : Église ; Fresnes-Camilly (le) : Église.
Mars 1915 - Certificat d’études. - Le ministre de l'instruction publique et des beaux-arts a décidé, par une mesure exceptionnelle, d'ouvrir l'examen dans sa session normale à tous les enfants qui atteindront l'âge de 12 ans, le 31 décembre prochain.
Mars 1915 - Le temps qu’il fait. - On ne dira pas que le Bonhomme Normand n'est pas un bon prophète, puisque son Almanach annonçait de la pluie et du vent pour les fêtes de Pâques. Malheureusement, ses pronostics pour la suite du mois ne sont pas non plus très bons. Heureusement que, suivant le vieux dicton : Jamais pluie de printemps n'a passé pour du mauvais temps.
Avril 1915 - Les ressuscités. - Le Comité « Les Nouvelles du Soldat », dont la Bourse du Travail est la correspondante à Caen, a eu la bonne fortune, ces jours derniers, de donner à deux familles de notre département des nouvelles d'un des leurs, disparus depuis longtemps. Ce sont les soldats Arthur Gustave, de Caen, et Louis James, de Colombiers-sur-Seulles, qui n'avaient plus, tous deux, donné signe de vie depuis six mois, et qui sont internés au camp de prisonniers de Quedlinburg, dans la Saxe.
Mai
1915 - Le temps qu’il
fait. - Un
maître orage s'est
déchaîné mardi sur notre région. Les détonations électriques se
succédaient avec une violence extraordinaire et la pluie tombait «
d'abat ». En beaucoup d'endroits, la grêle a endommagé les fleurs des
poiriers et autres arbres fruitiers. Cette perturbation un peu subite et
inattendue est-elle causée par les commotions anormales que propagent,
dans l'air, les canonnades et les explosions ?
Plainte
est portée contre le cultivateur. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1926
- Incendiaire
par vengeance.
- Dans
la nuit
de dimanche
à lundi,
M. Letellier,
propriétaire à
Colombiers,
était réveillé
par ses
voisins qui
l'informèrent qu'un
incendie venait
d'éclater dans
une grange
située à
proximité de
son habitation.
Aidé par
le personnel
de la
ferme, M.
Letellier
réussit à
sortir le
bétail et
du matériel
agricole, mais
le bâtiment
tout entier
fut la
proie des
flammes. Après
le sinistre
on constata
avec surprise
que la
porte de
la grange
avait été
ouverte la
veille et
qu'une clef,
dissimulée dans
le mur,
à l'extérieur,
avait disparu.
Un journalier
dont l'attitude
parut assez
suspecte fut
interrogé le
lendemain
par les
gendarmes. Cet
individu,
qui habite
la commune,
s'était présenté
le jour
précédent chez
M. Letellier,
qui remplit
les fonctions
de secrétaire
de mairie,
demandant que
la commune
acceptât de
prendre à
sa charge
le transport
de sa
mère à
l'hospice de
Bayeux. N'ayant
pas obtenu
satisfaction, le
journalier en
conçut un
vif ressentiment
et proféra
des menaces
contre M.
Letellier. Une perquisition a été faite à son domicile. On n'y retrouva pas la clef disparue. L'enquête est continuée activement par la gendarmerie.
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des
vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement.
Et c'est maintenant une température torride que nous avons à subir,
avec des 30° et même plus à l'ombre. L'absence de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.
Septembre
1929 -
La sécheresse. -
Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses
inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux
véritables souffrances physiques que cause une température aussi
élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter
sérieusement les agriculteurs. Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de puits,
sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de
leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à
des distances quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible et des
dépenses considérables. Les
villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et
donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire
arroser, ce qui grève incontestablement le
Juillet 1932 - Dernier sommeil. - Julien Lavenu, 43 ans, journalier, de Colombiers-sur-Seulles, et Marcel Suriray, 14 ans, domestique chez M. Bouet, adjoint au maire d'Asnelles, travaillaient l'autre après-midi dans un champ de betteraves. Vers 17 h., ils rentrèrent à la ferme, firent la collation puis s'endormirent dans l'écurie. Réveillé
par le hennissement des chevaux, Suriray appela son camarade. N'obtenant
pas de réponse, il s'approcha et constata que Lavenu avait cesse de
vivre ! (Bonhomme Normand)
Juillet 1936 - Un jeune domestique se noie dans la Seulles. Vers 10 heures, un jeune domestique, Albert Dingé, 17 ans, au service de M. Riaux, cultivateur à Colombiers-sur-Seulles, se baignait dans la Seulles et se trouvait à peu près au milieu de la rivière, profonde de trois mètres à cet endroit, lorsque soudain l'un de ses camarades, Léon Isidor, 16 ans, qui était demeuré sur la berge, le vit se débattre en criant, puis couler à pic. Ne sachant pas nager, M. Isidor courut chercher du secours, mais on ne retrouva qu'un cadavre. On
croit que l'infortuné domestique a succombé à une congestion. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août 1937 - Des amusements stupides. - Au cours de la nuit, plusieurs jeunes gens regagnant leur domicile après s'être livrés à de copieuses libations, ont détérioré les clôtures des jardins de quatre habitants de Colombiers, renversé une meule et culbuté un « diabolo » de machine à battre. La gendarmerie a identifié des auteurs de ces actes stupides. L'un d'eux est un nommé Eugène Pelhate, 25 ans, ouvrier agricole à Sainte-Croix. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1939 - Le jeune homme avait inventé une histoire rocambolesque. - A la demande de M. de la Peschardière, Maire, les gendarmes Le Gall et Féray se sont rendus dans cette commune pour interroger un jeune homme circulant à bicyclette, qui disait avoir été attaqué par des bandits sur la route d'Evreux, et qui demandait à manger aux habitants.
Le jeune Roger V…….. qui n'a que 15 ans et qui habite 35, rue de Cronstadt, à Paris, a été mis en état d'arrestation pour vol, vagabondage et fausse déclaration. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai
1948 -
Un bébé écrasé par un banneau.
- Le
jeune Michel Chesnel, âgé de 2 ans, jouer sur le bord de la route,
devant le domicile de ses parents à Colombier-sur-Seulles. Survint, un
banneau conduit par un voisin M. Bouterais, cultivateur, au moment où
l'enfant s'engageait
sur la chaussée. Malgré les efforts du conducteur, le bébé passa
sous les roues du véhicule qui lui fracturèrent les cuisses et le
bassin. Le pauvre petit devait succomber une heure plus tard.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Le ruban rouge. -
La Croix de la chevalier de la Légion d'Honneur a été
décernée à M. André de la Peschardière, maire de
Colombiers-sur-Seulles depuis 43 ans, et Henri Gosset, maire de
Saint-Pierre-des-Ifs, en récompense de 39 années de fonctions
municipales. Nos félicitations. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1949 - Pour fêter une Croix. - A l'issue d'un déjeuner chez M. Riaux, adjoint, M. de la Péchardière, maire de Colombiers-sur-Seulles depuis 47 ans, a reçu la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur des mains de M. André, conseiller de la République. Aux
applaudissements de l'assistance, M. Lejoux, sous-préfet de Bayeux,
félicita le nouveau légionnaire d'une distinction bien méritée.
(Source : Le Bonhomme Libre) |
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COLOMBIERS-sur-SEULLES (Calvados) L'Église |
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