1er Novembre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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CONDÉ s/ IFS |
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Canton de Bretteville-sur-Laize |
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Avril 1856 - Un escroc. - Evremont Folie-Duparc, horloger ambulant à Condé-sur-Ifs, a déjà subi plusieurs condamnations. Tout dernièrement il s’est fait sorcier, dans le but d’escroquer diverses sommes d’argent à de jeunes conscrits, dont il a su exploiter la crédulité en leur persuadant que ses maléfices et ses travaux mystérieux pouvaient faire diminuer la taille des uns et amener aux autres un bon numéro au tirage. La nouvelle profession d’Evremond Folie-Duparc l'a tout simplement amené sur les bancs de la police correctionnelle, où il s'est vu condamner à un emprisonnement de trois années et à dix ans d’interdiction des droits civils, civiques et de famille, mentionnés en l’article 42 du Code pénal. Une
fille Hortense Florence, qui avait assisté Folie-Duparc, dont elle est
la concubine, dans l’accomplissement de quelques-uns des faits
imputés à ce dernier, a été elle-même condamnée à un
emprisonnement de treize mois. Cette leçon la guérira sans doute de l’envie
d’aider à conjurer le diable à l’avenir dans une carrière
profonde, à l'heure de minuit. Il est véritablement affligeant de voir encore en 1856 la crédulité des campagnes abusée à ce point par les manœuvres des escrocs. (Source : Le journal de Honfleur)
Juin 1869 - Accident. - Le 22 juin, vers midi, le nommé François-Stanislas Lavernaul, âgé de 66 ans, ancien employé du chemin de fer de l'Ouest retraité, demeurant à Condé-sur-Ifs, a été trouvé noyé dans une mare profonde de 10 centimètres.
Décembre
1869 -
Fait divers.
- Samedi,
le nommé Yves-Bazile,
dit Martin, âgé de 60 ans, domestique à Condé-sur-Ifs, traversait la
commune de Boissey, monté sur le brancard de sa voilure. Voulant
activer la marche de son cheval, il lui donna un coup de talon, mais ce
mouvement lui fit perdre l'équilibre, il tomba et la roue lui passa sur
le corps. Des personnes qui de loin avaient vu l'accident accoururent à
son secours, elles ne relevèrent qu'un cadavre. Décembre
1869 -
Fait divers.
- La poste,
ne pouvant égaler la vitesse de la télégraphié, essaie au moins
d'accroître la rapidité des correspondances. Dans ce but, les facteurs ruraux vont être autorisés à prendre le chemin de fer toutes les fois qu'il conduira aux communes qu'ils ont à desservir, Nous applaudissons franchement à cette mesure, qui apportera une grande célérité dans la correspondance et qui améliorera la situation pénible des facteurs qui desservent la campagne
Avril
1874
- Incendie. -
Un incendie a éclaté,
dans un bois de sapins de 30 ares, à Condé-sur-Ifs, appartenant aux
sieurs Adrien et Heuzé. Cet incendie est attribué à la malveillance.
Les propriétaires n'étaient pas
Avril 1879 - Écoles de filles, répartition de secours. - Le Conseil, conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500 fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de 1879, pour établissement et entretien d'écoles de filles. Condé-sur-Ifs, 431 habitants, Mme Bagot (Adèle), 11 élèves payantes, 4 gratuites ; 600 fr. de traitement en 1878 ; indemnité personnelle accordée à 20 fr. Ressources insuffisantes.
Mai
1883 -
Coups suivis de mort.
–
Le 28 janvier dernier, dans un cabaret de Condé-sur-Ifs, une
querelle s'élevait entre Pierre-Paul-Théodore Rousseau, 35 ans,
journalier à Corbon, et Pierre-Eugène Hubert, 54 ans, domestique à
Notre-Dame-d'Estrées, une rixe sanglante s'ensuivit. Rousseau provoqué
voulut se débarrasser de son adversaire qui tentait de lui mettre
la main dans la bouche, il lui mordit le doigt avec tant de force, que l’amputation
fut jugée nécessaire. Mal soigné, Hubert mourut au bout de quelques
jours. Sur l'habile plaidoirie
de Me Guernier, Rousseau a
été acquitté.
Septembre 1889. - Machine à battre. - Mardi de la semaine dernière, le nommé Adolphe Marie, journalier à Condé-sur-Ifs, était occupé à une machine à battre. Il reversait le grain afin de le repasser, quand il fit un faux pas du côté de l'ouverture de l'engrenage, sa jambe droite s'engagea dans le mécanisme et fut broyée littéralement, malgré la promptitude avec laquelle on parvint à arrêter la batteuse. Son
état est grave. Marie est marié et père de deux jeunes enfants. (
Bonhomme Normand)
Janvier 1894 - Tentative d’assassinat. - Dimanche soir, une tentative d'assassinat suivie de vol de 3 fr. 50 à été commise sur le nommé Aristide Delavenay, 58 ans porteur du journal le « Petit Parisien ». Ce crime, à été commis à 2 kilomètres de Condè-sur-ifs, où Delavenay est domicilié. Ce malheureux a été transporté chez lui. Il n'a pu jusqu'à présent prononcer une parole ni désigner les coupables. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1894 - Tentative d’assassinat. - Nous avons annoncé qu'on avait trouvé sur la route de Maizières, à Condé-sur-Ifs, percé de nombreux coups de couteau, le nommé Aristide Delavinay, 58 ans, porteur de journaux, domicilié à Condé. Delavinay avait fait comme tous les jours sa tournée dans les communes voisines. Vers huit heures du soir, il quittait Maizières pour rentrer chez lui. En chemin, il a parlé à des vagabonds qui avaient une roulotte. Un peu plus tard, défait, attaqué et assommé. Sa figure ne forme plus qu'une bouillie, un des yeux est presque sorti de l'orbite, la face et le cou portent de nombreuses coupures qui ont dû être faites avec un couteau, le malheureux paraît aussi avoir été frappé à coups de talons de bottes et à coups de bâton. Le blessé, laissé pour mort, put cependant se traîner encore pendant environ cinq cents mètres, puis il fut recueilli par un cantonnier. Les
assassins croyaient trouver sur lui une somme importante. Il n'avait que
3 fr. 50 dans un petit sac. On a arrêté les deux couples de vagabonds,
voyageant dans des roulottes traînées par des chiens. Ces individus
habitent Falaise. Delavinay n'est pas décédé, ainsi que le bruit en
avait couru, mais son état est très grave. (Source
: Le
Mars 1894 - Quatuor de coquins. - Le tribunal correctionnel de Falaise vient de juger les auteurs de l'agression dont a été victime le nommé Delavinay, de Condé-sur-Ifs, porteur de journaux, auquel on a volé 3 fr. 50 après l'avoir assommé. Ce sont les deux frères Binet et deux femmes. Les époux Binet, bien dignes l'un de l'autre, ont déjà subi de nombreuses condamnations, notamment une de 5 ans de prison pour le mari, et de 4 ans pour la femme, pour coups et blessures. Ils sont redoutés et sèment la terreur dans les campagnes, où, sous prétexte, les hommes d'exercer le métier de rémouleurs, les femmes de vendre des bibelots, ils mendient avec menaces, volant ce qu'on refuse de leur donner. Les époux Binet sont condamnés : la femme à 4 mois de prison, le mari à 1 mois, la fille Bénard à 2 mois, et son amant, le jeune des Binet, à 6 jours. L'aîné des Binet passera sans doute aux prochaines assises pour la tentative de meurtre commis sur Delavinay. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1894 - Une poussée mortelle. - Le 8 juillet, avait lieu la fête de Condé-sur-Ifs. Le sieur, Nestor Pottier, 57 ans, qui se trouvait « lancé », rencontra Émile Ledanois, 30 ans, et voulut lui serrer la main. Mais Ledanois repoussa Pottier, qui tomba à la renverse. On le releva et on le transporta à son domicile, où il est mort samedi dernier. L'autopsie du corps a été ordonnée par le parquet de Falaise, afin d'établir si la mort provenait de coups ou était le résultat de la chute. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1895 - Enfants imprudents. - Mardi, à Condé-sur-Ifs, à la sortie de l'école, les petites filles suivaient un cultivateur qui ramenait un rouleau traîné par un cheval paisible. L'une d'elles, la jeune Damorieux, s'assit sur le cadre du rouleau, elle fit un faux mouvement et tomba entre le cadre et le rouleau, qui lui passa sur la jambe. Elle avait beau crier de toutes ses forces, elle n'aurait pu se faire entendre du conducteur, qui est sourd, et eût passé plusieurs fois sous le rouleau, si le conducteur ne se fût pas retourné. La petite victime est grièvement blessée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1897 - Chute mortelle. - En voulant ouvrir une trappe de grenier, la dame Catherine, née Louise Delmas, mère de trois jeunes enfants, à Condé-sur-Ifs, est tombée si malheureusement qu'elle s'est brisé une jambe. Le tétanos et la gangrène s'étant déclarés, elle est morte au bout de quelques jours de terribles souffrances. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1897 - Tombée de dix mètres. - En revenant de cueillir de l'herbe pour ses lapins, la dame Mélina Ledanois, 76 ans, presque aveugle et qui demeure à Condé-sur-ifs, est tombée dans une carrière d'une hauteur de dix mètres, se faisant de graves blessures. On craint pour les jours de la malheureuse. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1898 -
Tête
broyée. -
Le sieur Louis Catherine,
32 ans, cultivateur à Condé-sur-lfs, en revenant de porter de la
paille chez son beau-père, à Lessard-et-le-Chêne,
Novembre
1900 -
Morte en revenant de la provision.
- La
dame Méduline Levavasseur, 61 ans, couturière à Condé-sur-ifs,
canton de Brettevilie-sur-Laize. qui revenait de la boucherie, sa
provision de viande dans les mains, est morte subitement au seuil de sa
porte. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1901 - Tué en cueillant des poires. - Le sieur Anatole Biaise, 60 ans, tailleur d'habits à Condé sur-Ifs, près Mézidon, est tombé d'un poirier dans lequel il était monté pour cueillir des fruits. Il n'a survécu que quelques instants à l'accident. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1901 - Le mariage ou la mort. - Albert Cahagnes, 24 ans, domestique à Condé-sur-Ifs, arrondissement de Falaise, avait demandé en mariage Apolline Propin. La jeune fille avait repoussé les avances de Cahagnes. Celui-ci, furieux, menaçait de mort la jeune Propin chaque fois qu'il la rencontrait, en ajoutant qu'il se suiciderait après. Plainte ayant été portée, Cahagnes a été arrêté pour menaces de mort. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1901 - Trop causer nuit. - Au mois d'août dernier, une dame Vendrin fut rouée de coups, un soir, dans un endroit désert de Condé-sur-Ifs. La battue crut reconnaître son agresseur, mais, comme il faisait très noir, elle ne put rien affirmer et l'enquête en resta là. A quelque temps de là, Albert Cahagnes, 24 ans, demandait en mariage la demoiselle. Apolline Propin et lui racontait que la femme Vendrin avait « étrenné les clous de ses souliers neufs ». Effrayée du caractère violent de son futur, la fille Propin le congédia. Furieux, chaque fois qu'il rencontrait la jeune fille, Cahagnes la menaçait de la tuer et de se tuer ensuite. A la fin, la fille Propin a porté plainte et les gendarmes de Mézidon ont arrêté l'irascible amoureux qui a été condamné à trois mois de prison, mais avec la loi Bérenger, en raison de ses bons antécédents. — C'est à peu près pour un fait semblable que René Maréchal, 21 ans, domestique à Manerbe, a comparu en justice. Pendant dix-huit mois, Maréchal avait « parlé » pour le bon motif à Julie Levillain, 21 ans, domestique à Tourgéville. C'était trop long pour bien finir. Aussi, un beau jour, la future envoya paître près d'une autre son amoureux. Maréchal voulut avoir une explication. Julie Levillain l'accueillit en riant et en se moquant de lui. René Maréchal se lâcha et flanqua une gifle suivie d'un coup de poing à son ex-fiancée. Maréchal a été condamné à huit jours de prison par le tribunal de Pont-l'Evêque, mais avec application de la loi Bérenger. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1901 - Chevaux et voitures.
-
Avant Je 1er Janvier, devront être déclarés, dans
les mairies, chevaux et ânes de n'importe quel âge et toutes les
voitures, à l'exception de celles affectées au transport des
personnes. (Source : Le Bonhomme Normand)
L'auteur de ce vol audacieux n'est pas connu. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1903 - Agression nocturne. - Le lundi de la Pentecôte, vers 10 heures du soir, M. Morières, cultivateur à Condé-sur-Ifs, qui rentrait chez lui en voiture, a été assailli et attaqué par trois journaliers de la commune, qui l'ont brutalement frappé à coups de pierre sur la tête. M. Morières, qui a dû s'aliter, a porté plainte à Mézidon. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1903 - La pluie. - C'était lundi la St-Médard. Il a plu un peu partout. En voilà pour quarante jours, s'il faut en croire la légende. Mais nous sommes certains qu'elle mentira. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1903 - Morts subites. - Une dame Bailleul, de St-Sever (Calvados), était venue l'autre dimanche, à Villedieu-les-Poêles (Manche), voir sa fille malade. Celle-ci se trouvant plus mal, sa mère courut chercher le médecin. Pendant qu'elle était avec le praticien au[1]près du lit de la malade, elle s'affaissa tout à coup, frappée d'une congestion et succomba. — En s'éveillant, le matin, le sieur Auguste Morière, demeurant à Condé-sur-Ifs, près Mézidon, a trouvé, morte près de lui, sa femme âgée de 66 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1904 - Pas de chance. - Les frères Henry et Ludovic Canteloup, 30 et 35 ans, journaliers à Condé-sur-Ifs, canton de Bretteville-sur-Laize, s'étaient joints, au sieur Alfred Jules, 40 ans, journalier aussi, pour rouer de coups, sans provocation aucune, le sieur Eugène Morière, 60 ans, entrepreneur de battage au hameau de Glatigny. Morière fut laissé pour mort sur le chemin et relevé par des voisins. Le
tribunal de Falaise avait acquitté les trois compères, mais ils furent
traduits en appel, et la cour de Caen les a condamnés : Alfred Jules à
1 mois de prison et les frères Canteloup à 15 jours de prison chacun. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1904 - Morts subites. - A Landelles, près St-Sever, M. Emmanuel Yvon, cultivateur, avait donné l'hospitalité à un toucheur de bestiaux, Désiré Jourdan, 59 ans, qui, se disant souffrant, avait passé deux jours chez lui. En allant chercher de la paille dans la grange, M. Yvon a trouvé le pauvre homme mort d'une congestion. Il était natif de Gavray (Manche.) —
Le sieur Auguste Hanrit, 60 ans, retraité, à Condé-sur-Ifs, canton de
Bretteyille-sur-Laize, se trouvant à table avec sa femme et deux autres
personnes, s'est affaissé tout à coup et n'a plus donné signe de vie.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1904 - Accident mortel. - A Condé-sur-Ifs, canton de Bretteville-sur-Laize, un journalier, le sieur Pierre Legrand, 78 ans, était occupé à charrier de la paille chez le sieur François Corbel, cultivateur, lorsqu'un cahot fit sauter la voiture. Le vieillard qui était sur le haut du chargement, tomba et mourut peu de temps après, sans avoir pu prononcer une seule parole. (Source : Le Bonhomme Normand)
Tous les soins furent inutiles, le malheureux Heuguet était mort. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1906 - Un meurtre.
- Lundi matin, un drame terrible s'est produit dans la commune de
Condé-sur-Ifs. À l'occasion des élections, plusieurs électeurs
s'étaient réunis Vers
2 heures du matin, les consommateurs quittèrent le café pour regagner
chacun leur domicile. M. Guillard fut accompagné par deux amis, qui
arrivant devant sa maison de lui demandèrent de leur offrir encore une
tournée. Guillard refusa. On insista. Il entra dans sa cour et renferma
la porte. Ses amis essayèrent de la forcer. Guillard alors s'empara de
son fusil et tira deux coups dans la direction des assaillants. L'un
deux fut atteint au côté et tomba raide mort. L'autre effrayé
s'enfuit et alla chercher du secours. Guillard, qui jouit d'une bonne réputation est marié et père de quatre enfants. Le parquet de Falaise s'est rendu lundi l'après-midi à Condé-sur-Ifs pour procéder à une enquête. Guillard a été arrêté et conduit à la prison de Falaise où il a été écroué.
Novembre
1906 - Crise municipale. -
M. Guillard, adjoint au maire de Condé-sur-ifs, qui, on s'en souvient,
tua le soir des élections législatives un journalier de sa commune et
fut acquitté par la cour d'assises, vient de donner sa démission
d'adjoint et de conseiller municipal. Il a été suivi dans sa retraite
par MM. Gallot, Ruffin et Toutain. Les électeurs sont convoqués pour
le 4 novembre à l'effet de compléter le conseil.
Avril 1914 - Les monuments historiques du Calvados. - Voici, d'après le officiel, la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques avant la promulgation de la loi du 31 décembre 1913, pour le département du Calvados. Bricqueville : Église ; Cagny : Chœur de l'église ; Campigny : Tour de l'église ; Cheux : Église ; Cintheaux : Église ; Colleville-sur-mer : Église ; Colombiers-sur-Seulles : Clocher de l'église, Menhir ; Condé-sur-Ifs : Église, Menhir dit " Pierre Cornue " ; Courseulles-sur-mer : Château, parties classées, le corps de logis principal, y compris la cheminée située au premier étage du pavillon de droite ; Creully : Église ; Cricqueville-en-Bessin : Église ; Dives : Église ; Douvres : Clocher de l'église ; Ducy-Sainte-Marguerite : Clocher de l'église ; Ellon : Clocher de l'église ; Ernes : Clocher de l'église ; Etreham : Église ; Falaise : Église Saint-Gervais, Église de la Trinité, Château ; Fontaine-Etoupefour : restes du Château, etc ...
Avril
1920 -
Inquiétante disparition.
- Le 2 avril, M. Cachelou, cultivateur à Condé-sur-Ifs,
était parti de chez lui pour aller livrer un bœuf à son beau-frère,
à Vieux-Fumé. M. Cachelou dîna chez son beau-frère et repartit le
soir, vers 8 heures, pour rentrer chez lui, emportant sur lui le prix du
bœuf, soit un millier de francs. Depuis, on ne l'a pas revu. Les recherches faites jusqu'à présent pour le retrouver n'ont donné aucun résultat. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1921 -
Un jeune imprudent. -
André Lesénéchal, 19 ans, à Condé-sur-Ifs, canton de
Bretteville-sur-Laize, revenant de travailler, aperçut un chat dans le
Jardin. Il Se
rendant compte de sa maladresse. Lesénéchal remit, son arme en place
et essaya de rejeter la faute sur un individu qu'il disait avoir vu
sortir de la cour de la ferme. Les
gendarmes avertis commencèrent une enquête, mais les réponses
embrouillées du petit-fils de la victime parurent suspectes aux
gendarmes qui le pressèrent de questions. Il finit par avouer ce qu'il
venait de faire. Heureusement, la blessure de Mme Hébert, qui pouvait
être mortelle, ne semble pas très grave. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Octobre
1922 -
Mortelle imprudence. -
Assis sur le brancard, M. Émile Ledanois, 51 ans, à
Condé-sur-Ifs, canton de Bretteville-sur-Laize, conduisait une voiture
chargée de bois. Arrivé à Hiéville, en donnant un coup de bâton à
son cheval, il a perdu l'équilibre et est tombé sous la roue qui lui a
passé sur le corps. Le malheureux est mort quelques minutes après.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1926 - Accident. - M. André Lesaulnier, cultivateur, revenait des champs avec un cheval lorsque celui-ci prit peur et en reculant abîma fortement une bicyclette qui était déposée contre un arbre. Il y a assurance.
Juin 1926 - Syndicat d’électrification. - Les dossiers en vue de subvention, concernant les communes de Vieux-Fumé, Condé-sur-Ifs, Magny-la-Campagne, Damblainville et Fresné-la-Mère ont été déposés au ministère de l'Agriculture. Il y a tout lieu de croire que l'allocation d'État sera fixée incessamment.
Août
1926 -
Écrasé par un train.
- M.
Marie
Louis,
employé
de chemin
de fer,
28 ans,
demeurant
à Condé-sur-Ifs,
a été
écrasé
par l'express
du Mans
à Rouen,
entre
le gares
de St-Pierre-sur-Dives
et Mézidon.
Il circulait à bicyclette entre les voies quand entendant siffler l'express à courte distance derrière lui, il descendit, perdit tout sang-froid et au lieu de se garer sur la voie libre, vint marcher sur la voie suivie par l'express. Le mécanicien qui l'avait aperçu ne put arrêter son train qu'une centaine de mètres après le lieu de ['accident. Marie était complètement broyé.
Avril
1927 -
Incident de route. -
En traversant
Condé-sur-Ifs, le cheval de Mme Bellais, cultivateur à
Magny-la-Campagne, a pris peur, s'est emballé et a renversé M.
Lecoulonge, 78 ans. Une roue de la voiture est passée sur la jambe
gauche du vieillard qui a été gravement contusionné.
Décembre
1927 -
Parents, veillez ! - Mardi
dernier, les époux Dekaert, journaliers agricoles à Condé-sur-Ifs,
vaquaient à leurs occupations tandis que leurs quatre bébés Soudain, l'un d'eux, Michel, 4 ans, saisit une lampe à pétrole et l'alluma. Mais la lampe tomba et le pétrole, répandu sur les vêtements de l'enfant, pris feu. Le pauvre petit fut en un clin d’œil entouré de flammes. Aux cris des enfants, la mère accourut et put éteindre le feu qui dévorait le bébé et commençait à gagner les meubles. L'infortuné gamin fut porté à l'hôpital de Falaise avec de très graves brûlures aux cuisses et sur tout le corps.
Avril 1936 - Une série de vols. - R. René Rault, cultivateur à. Montviette, a été victime d'un vol de pièges à loup destinés à détruire les animaux nuisibles. Plusieurs outils ont été également pris à M. Albert Varin, journalier à Montpinçon. Des voleurs ont pénétré dans la maison de M. Mathurin Bodo, ouvrier tanneur à Ouville-la-Bien-Tournée et ont soustrait une somme d'argent et plusieurs bouteilles de vin. Six poules ont été volées à M. Péronne, gardien d'herbages à Mesnil-Bacley. M. Louis Liégard, maçon, voisin de M. Péronne, a été victime d'un vol de dix poules. M.
Émile Dufour, débitant à Condé-sur-Ifs, a eu également la
visite des voleurs. Ils ont fracturé un tiroir-caisse contenant une
centaine de francs et une quantité de tabacs, cigares et cigarettes. Le
tout a été emporté et le préjudice causé est estimé à 200 francs.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 - Une
chaufferette met le feu à la robe.
- Mme
veuve Le Danois, née Dastard, 73 ans, demeurant au hameau dit
« le carrefour Goupil », se chauffait à l'aide d'une
chaufferette dont la chaleur, trop grande, communiqua le feu à ses
jupes. Se voyant environnée par les flammes, Mme Le Danois voulut se
lever, mais elle tomba la face contre terre et s'assomma. Le feu se
communiqua à tous ses vêlements et à tout ce qui entourait la
malheureuse femme. Du bois et de la paille qui se trouvaient près de la
cheminée, furent un aliment facile. Les flammes jaillirent de toutes
parts et consumèrent entièrement la maisonnette composée d'un
rez-de-chaussée où habitait Mme Le Danois.
Ses
voisins, MM. Couturier et Launay ayant aperçu une lueur anormale,
appelèrent la vieille femme, mais il durent bientôt se rendre à
l'évidence, ils donnèrent aussitôt l'alarme et M. Goupil, maire de
Condé-sur-lfs, lieutenant de pompiers et propriétaire de la maison de
Mme Le Danois, arriva aussitôt sur les lieux avec la compagnie de
sapeurs-pompiers. Tout fut mis en oeuvre pour conjurer le sinistre qui
ne put être circonscrit. Le
cadavre de la malheureuse a été retrouvé entièrement carbonisé sous
les décombres. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1939 - Un domestique agricole à disparu - Henri Boursier, 22 ans, domestique agricole depuis février dernier au service de M. Catteau, cultivateur à Condé-sur-Ifs, empruntait la bicyclette de son patron, pour aller chez ses parents, habitant Montpinçon, le dimanche 25 juin dernier. Il
a été aperçu à la fête communale de Castillon-en-Auge, dans la nuit
du 25 au 26 juin, puis on perdit toute trace de lui à partir de 4
heures du matin. Ni son patron, ni ses parents ne l'ont revu, ni n'ont
reçu de nouvelles de lui. Pas très débrouillard, s'exprimant avec
difficulté, le disparu, d'une taille de 1 m. 65, aux cheveux bruns,
était vêtu d'un complet et d'une casquette marron et était chaussé
de souliers noirs. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1940 -
Une agression.
- M.
Lecerf
Henri, 49
ans, ouvrier
agricole,
employé chez
M. Baratte,
à Condé-sur-Ifs, ayant
passé la
journée
chez son
neveu, M.
Eugène Letouzé,
demeurant à Magny-la-Campagne,
quittait le
domicile de
ce dernier
vers 2
heures du
matin
pour se
rendre chez
son patron.
Juin
1944 -
Trois blessés à Condé-sur-Ifs.
- Mme Marie
Chrétien, née Menon, cultivatrice, Mme Yvonne Fauvel, née Foret, sans
profession, demeurant, à Paris, et M. Maurice Cachelou, ouvrier
agricole, ont été grièvement blessés au cours de mitraillages à
Condé-sur-Ifs. Ils ont été transportés à la clinique St-Martin de
Caen. (Source
: La Presse Quotidienne Caennaise)
Juin
1944 -
Les heures de camouflage.
- Le Directeur
Urbain de la Défense Passive rappelle à la population caennaise que le
camouflage des lumières doit être complet, pour la semaine du 4 juin
1944 au 10 juin 1944, de 22 h. 30 à 5 h. 15.
(Source : La Presse
Quotidienne Caennaise)
Janvier
1945 -
Une mystérieuse explosion.
- Mme
Catherine, foraine ambulante, demeurant à Condé-sur-If, était
occupée à nettoyer sa cheminée, lorsq’une forte explosion se
produisit qui mit le feu à ses vêtements et la brûla au visage et au
mains. Une enquête est ouverte.
Février
1945
- Les prêts aux
cultivateurs sinistrés.
- Les cultivateurs
sinistrés des communes de Rouvres, Maizières, Condé-sur-Ifs,
Vieux-Fumé, Magny-la Campagne, Le Bû-sur-Rouvres, Soignolles,
Ouilly-le-Tesson, Ernes, Olendon, Perrières et Sassy qui désirent
obtenir un prêt spécial à moyenterme pour 13 ans avec intérêt à
1,50 % en vertu de l’ordonnance du 17 octobre 1944, peuvent s’adresser
à M. Robine, maire de Rouvres, président ou à M. Lesénéchal,
notaire à Maizières, secrétaire de la caisse locale de Rouvres, qui
leur donneront tous renseignement.
Octobre 1948 - Écrasé par un éboulement. - Quatre membres de l'équipe locale de football étaient occupés, à Condé-sur-ifs, à retirer du sable d'une carrière pour marquer les lignes de touche de leur terrain. Soudain, une masse de terre surplombant la sablière s'écroula ensevelissant l'un d’eux. M. Bernard, Couturier, 18 ans. Le
frère de celui-ci, Maurice et ses camarades Ange Launay et Jean
Sénéchal, s’empressèrent de dégager le malheureux jeune homme qui
succomba peu après par suite de la rupture d'une vertèbre cervicale.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération. Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de
l'héroïsme. Les lettres placées entre les parenthèse
Canton de Bretteville-sur-Laize. - Bretteville-sur-Laize (C. A.) ; Bray-la-Campagne (R) ; Bretteville-le-Rabet (R) ; Cauvicourt (D) ; Cintheaux (D) ; Condé-sur-Ifs (R) ; Estrées-la-Campagne (R) ; Fierville-la-Campagne (R) : Fontaine-le-Pin (R) ; Gouvoix (D) ; Grainville-Langannerie (R) : Grimbosq (R) ; Maizières (R) ; Moulines (R) ; Les Moutiers-en-Cinglais (R) ; Ouilly-le-Tesson (R) ; Rouvres (R) ; Saint-Laurent-de-Condel (R) ; Saint-Sylvain (R) ; Soignolles (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1949
-
A l'honneur.
-
Une nouvelle fois plusieurs communes martyres de l'arrondissement
de Caen ont reçu l'hommage mérité par leurs souffrances et leurs
ruines. En présence de MM. Boivin-Champeaux, président de l'Assemblée
départementale ; de son collègue au Conseil général, M. le docteur
Gosselin, et de M. Villatte, Secrétaire général de la Préfecture, le
général Marchand a remis la Croix de Guerre aux communes si après du
canton d'Évrecy avec les élogieuses citations suivantes :
villages
entre Orne et Odon, qui fut âprement disputé en juillet et en août
1944 par les Britanniques aux Allemands, ont fourni des guides aux
Alliés, éprouvant de lourdes pertes, fut détruit ; a supporté avec
courage les vicissitudes des combats et s'est remis au travail avec
ardeur.
Le même jour, le commandant Levallois, chef d'État-Major du Commandant de la Subdivision de Caen, qu'accompagnaient Me Simon, conseiller général, et M. David, conseiller de la Préfecture a remis les mêmes distinctions aux villages de Cintheaux, Cauvicourt, Grainville-Languannerie, Bretteville-le-Rabet, Estrées-la-Campagne, Soignolles, Bû-sur-Rouvres, Fierville-la-Campagne, Bray, Saint-Sylvain, Condé-sur-ifs, Ouilly-le-Tesson, Rouvres et Maizières qui, « détruits lors des combats de la poche de Falaise ou de la bataille de Caen, se sont remis au travail avec ardeur ». (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1949 - Un autocar raccroche une carriole. - A Condé-sur-Ifs, un autocar des « Courriers Normands » effectuant le trajet Falaise-Caen, a accroché, au carrefour de la route de Maizières, le moyeu de la roue d'une carriole conduite par une cultivatrice de la localité, Mme Hélène Petit, 28 ans. Le cheval ayant pris peur monta sur la berne où la voiture se renversa. Projetée
à terre, Mme Petit a été assez sérieusement contusionnée.
(Source : Le Bonhomme Libre) |
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CONDE-sur-IFS (Calvados) L'Église |
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