15 Janvier 2025 |
UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
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CONDÉ s/ NOIREAU |
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Canton de Condé-sur-Noireau |
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Janvier 1940 - Nommé juré, il se pend. - Le 18 décembre, M. Capron Fernand, 61 ans, tisserand à Condé-sur-Noireau, fut informé qu'il devait en qualité de juré, assister à Caen à la session des Assises qui s'ouvrait aujourd'hui, cette marque de confiance fut pour lui l'occasion d'un véritable cauchemar car, souvent depuis le 18 décembre, il disait qu'il préférait mourir plutôt que d'aller siéger aux assises. L'infortuné sexagénaire s'est effectivement donné la mort en se pendant dans sa cuisine et lorsqu'il fut trouvé par sa femme le 19 courant à midi, à son retour du travail, le corps était tout rigide.
Janvier
1940 -
Une
pluie d'amendes.
- Le
5 décembre, M. Boyer Victor, 36 ans, chauffeur au service de M. Bibaut,
distillateur à Condé-sur-Noireau, pilotait un camion démuni de
marques distinctives d'Identité, puis, il n'avait pas d'amplificateur
de son, ne possédait pas de carnet de bord, et enfin le chauffeur Boyer
n'avait pas en sa possession un permis pour la conduite des véhicules
pesant plus de 5.000 kilos.
Janvier
1940 - Insultes à gendarme.
- Une réunion
organisée le 21 mars 1940 à Condé-sur-Noireau, par le pasteur
évangéliste de Lisieux, fut troublée par des jeunes gens. Les
gendarmes étant intervenus, l'un d'eux, M. Delannoy, maréchal des
logis, fut grossièrement insulté par Collin Ernest, 20 ans, ouvrier
d'usine, qui récolte 16 fr. d'amende.
Février
1940 -
Presque
toute
une famille
est asphyxiée
au cours
de la
nuit
par des
émanations
d'oxyde
de carbone.
- M.
Baratte,
boucher
à Tilly-sur-Seulles,
mobilisé,
avait
confié
la garda
de sa
femme,
Mme Baratte,
et de
sa petite
fille
Monique,
âgée
de 3
ans,
à ses
beaux-parents,
M. et
Mme Armand
Pihan,
marchands
de chaussures,
demeurant
à Condé,
rue de
la Bastille. Dimanche,
M.
Baratte,
après
avoir
passé
une permission
de 10
jours
à Condé,
regagnait
son unité.
Hélas !
il était
loin
de penser
qu’un affreux
drame
allait
ravir
son affection,
sa M
le
Juge
d'instruction
de la
Pierre, M. Le Moal,
se sont
transportés
hier
après-midi
sur les
lieux.
Les autopsies
des cadavres
seront pratiquées
aujourd'hui.
Février
1940
- L'enfance
malheureuse.
- En
procédant
à une
enquête
au sujet
d’un
vol commis
chez
M. Bourgeois
et Mme
Paris,
les gendarmes
de Condé-sur-Noireau
apprirent
que quatre
enfants
étaient
privés
de nourriture
et de
soins,
et qu'ils
étaient
quasiment
abandonnés
par leur
mère, la
femme
Liégard,
née
Mahier
Georgette,
38 ans,
qui passait
une grande
partie
de son
temps
à vagabonder
à travers
la ville
de Caen.
Mars
1940
-
Un
garagiste de
Condé-sur-Noireau doit
répondre de
propos délictueux.
-
II
y a huit
jours, une
grave affaire
de propos
délictueux faisait
condamner à trois
ans
de prison
un
chef de
chantier de
Carpiquet.
Aujourd'hui, la
même peine
fut demandée
par le
Ministère
public contre
un garagiste
de Condé-sur-Noireau,
M. Auguste
Lautour, 50
ans.
Juin
1940 -
Une marâtre. -
La femme Liégard, née Mayier, 38 ans, ménagère à
Condé-sur-Noireau, a fait opposition à un jugement par défaut en date
du 3 mai 1940, qui l'a condamnée à 6 mois de prison pour défaut de
soins et d'aliments à ses enfants en bas âge. L'inculpée n'apporte aucun élément nouveau pour se défendre. Aussi le tribunal confirme-t-il purement et simplement le jugement intervenu.
Juin
1940
-
Un bavard.
- Le
général de Gaulle, qui a pris la parole à la radio de Londres, et qui
ne fait plus actuellement partie du gouvernement, n'avait aucune mission
pour faire des communications en public. Il a été rappelé de Londres
et a reçu l'ordre de rentrer en France et de se tenir aux ordres de ses
chefs. Ses déclarations doivent être regardées comme nulles et non
avenues. Ce trop grave général et « jusqu'au-boutiste » et il engageait les spécialistes et les soldats qui le pouvaient à gagner l'Angleterre pour continuer la lutte. On assure même que malgré l'ordre de rentrer au quartier que lui avait donné le maréchal Pétain, le général de Gaulle est resté en Angleterre. Tout cela est vraiment bien regrettable.
Juin 1940 - Appel aux automobilistes volontaires. - Prière aux propriétaires d'autos, voitures de tourisme, camions et camionnettes pouvant éventuellement aider au service de l'armée, de se faire connaître à la 3ème compagnie régionale du Train, quartier Claude Decaen, à Caen, téléphone 37 67. Indemnité journalière et essence fournie par l'armée.
Juin
1940
-
Couvre-feu à 21 heures. - Le
Calvados étant désormais, avec toute la Normandie, dans la zone des
Armées, le Préfet du Calvados après instructions ministérielles et
décisions du général commandant la 3ème Région, a pris un arrêté
au terme duquel : 1° Les cafés sont consignés jusqu'à 18 heures aux
officiers et à la troupe,
à quelque nationalité qu'ils appartiennent ; 2° Les
établissements publics, cafés, restaurants, théâtres, cinémas
sont fermés à 21 heures dans toute l'étendue du département.
Juin 1940 - L'heure allemande. - On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt ! On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !
Août
1940
-
Déclaration des récoltes.
-
Tout détenteur, à quelque titre que ce soit, d'une quantité
supérieure à cinq quintaux d'avoine, de maïs, d'orge ou de seigle,
est tenu d'en faire la déclaration à la mairie de sa résidence, avant
le 1er septembre 1940. La libre circulation des céréales : avoine, maïs, orge et seigle, est interdite. Elle ne pourra être autorisée que dans les conditions qui seront fixées dans un arrêté ultérieur.
Août
1940 -
La kommandantur. -
Depuis quelques jours, il existe à Condé-sur-Noireau une
kommandantur locale. Les bureaux se trouvent à la mairie, salle de la
Justice de Paix. Les
renseignements pour le public y seront donnés de 16 à 18 heures. Toute
personne de plus de 18 ans doit être en possession d'une carte
d'identité.
Août 1940 - Avis aux soldats rentrés dans leurs foyers. - Tous les militaires rentrés dans leurs foyers, qui n'ont pas fait leur déclaration à la mairie, sont invités à s'y présenter porteurs de leurs pièces militaires avant samedi 10 août. Ceux qui se sont déjà fait inscrire à la suite de l'avis placardé le 16 Juillet n'ont pas à se déplacer.
Décembre 1940 - Encore un câble saboté ! - Après Caen et Falaise, Condé : un câble téléphonique ayant été pour la deuxième fois sectionné dans cette localité, le Feldkommandant de Caen a ordonné de nouvelles sanctions, identiques aux précédentes. Au cas où de nouveaux sabotages auraient lieu, le Feldkommandant se réserve d'édicter des peines plus sévères. Avis !
On
s'empressa auprès de lui, mais, hélas ! Tous les soins furent
inutiles. La mort, due à une crise cardiaque, avait fait son oeuvre. Le
disparu, âgé de 56 ans, était ancien combattant de la guerre 14-18 au
cours de laquelle il avait subi une longue captivité. Mutualiste
dévoué, il avait été longtemps administrateur de la Société de
Secours-Mutuels.
Janvier
1941
-
Plus de sanctions.
-
Après 40 jours de garde aux câbles téléphoniques coupés, les
sanctions condéennes
ont été levées le 6 janvier, avant que ces câbles soient
complètement remontés et la liberté de circulation étendue aux
règles générales. Après avoir remercié le capitaine Lenk, Ortskommandant, le maire, Dr Trolley, a tenu à attirer l'attention de la population sur le paragraphe suivant de la lettre de cet officier : « Quelques incidents récents m'incitent à vous prier d'aviser la population civile de ne pas brimer les soldats allemands, ceci afin d'éviter tout désagrément. Les troupes cantonnées à Condé ont reçu ordre de ma part d'avoir une attitude correcte envers les civils et d'éviter tout malentendu ». Le maire a demandé à tous ses concitoyens, comme étant dans l'intérêt de tous, d'observer strictement cette observation.
Février 1941 - Avis à la population. - Un nouveau cas de sabotage ou un câble militaire a été sectionné 27 fois m'a mis dans l'obligation de punir la population masculine des localités de Condé-sur-Noireau et de Saint-Denis-de-Méré. La punition, pour ce nouveau cas inouï, était, comme il a été annoncé, de faire coucher en caserne tous les hommes de ces deux localités, âgés de 18 à 40 ans. Il est nécessaire que la population sache dès maintenant que je serais obligé de prendre des mesures plus sévères dans le cas où des faits de sabotage analogues viendraient à se reproduire dans le département du calvados. Le
Feldkommandant : Elster, Lt-Colonel.
Mars
1941 -
Condé se punit soi-même.
- On sait les divers méfaits commis, à
Condé-sur-Noireau, sur divers câbles allemands dont deux ont été
sectionnés 27 et 88 fois. La Feldkommandantur, venant de lever les
sanctions prises à la suite de ces stupides et odieux attentats, le
maire de Condé, dans un récent arrêté, vient de décider que la
garde des câbles continuerait jusqu'à nouvel ordre.
Avril
1941
-
Punitions collectives. -
Les caennais ne sont pas seuls à monter présentement la garde,
à cause de câbles coupés. Les condéens font de même, pour la même
raison, et aussi les honfleurais, à la suite de la destruction d'une
pancarte apposée sur la jetée par les autorités d'occupation. Il est
grand temps que cessent ces stupides sabotages.
Janvier
1943 -
Un vol. -
Le 26
janvier, au cours d'une enquête ouverte concernant un vol avec
effraction commis au préjudice de Mme Dubet, ouvrière d'usine. Rue Celle-ci au cours de l'interrogatoire a reconnu qu'en juillet, 1912, au moyen d'absorptions elle avait fait disparaître son état de grossesse remontant 3 mois. Elle a été arrêtée. (Bonhomme Normand)
Septembre
1943 -
Fait divers.
- A
Condé-sur-Noireau, vient d'être arrêtée la dame Georgette P…….,
femme de ménage, qui trafiquait depuis assez longtemps avec ses cartes
d'alimentation. C'est ainsi qu'elle avait falsifié le ticket n° 4 et
n° 1 pour lui attribuer ainsi une valeur.
Mars
1944 -
Fait divers. -
Deux bandits armés ont
fait irruption un soir, chez M. Lemoine, cultivateur près de
Condé-sur-Noireau, et, sous la menace de revolvers, se sont fait
remettre 200.000 fr par le cultivateur terrorisé qu'ils avaient
d'ailleurs roué de coups ainsi que sa femme. Après quoi, ils ont fuit
sans être inquiétés.
Mars
1945 -
L’aide du Tarn à Vire
et à Condé. - Le
département du Tarn qui a adopté Vire et Condé, vient d’envoyer à
ces deux villes, 4 wagon de linge, de mobilier, de literie et de
couvertures.
Avril 1945 - De la lumière - L’électricité continue à faire défaut à Condé-sur-Noireau, dans les quartiers Saint-Jacques et de la Manigance. Une pétition des habitants a été remise par le maire à la Société d’Électricité de Caen qui a répondu en bonne normande…. Heureusement, nous touchons à la période des longs jours ! Quant
aux gens du Pont-Cel qui sont alimentés en lumière par des moyens de
fortune, ils possèdent l’électricité en plein jour mais en sont
privés à partir de 21 h. Mince de « faveur » !…..
(Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril 1945 - Premiers pas vers la reconstruction. - Des projets de reconstruction et d’aménagement seront établis dans les communes dont les noms suivent : Aunay-sur-Odon, Caumont, Condé-sur-Noireau, Dozulé, Falaise, Isigny-sur-Mer, Lisieux, Ouistreham, Tilly-sur-Seulles, Troarn, Villers-Bocage, et Vire. En
ce qui concerne Caen, Les projets d’aménagement précédemment
approuvés seront révisés en tant que de besoin. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet 1945 - On nous écrit. - Les Condéens sont assez intrigués par les travaux que l’on effectue actuellement sur la place Nationale autour des baraquements destinés à abriter les services publics.
Juillet 1945 - Le scandale de l’épuration doit cesser. - Le Comité Départemental de Libération Nationales du Calvados, réuni le 20 juin, « profondément ému des conditions dans lesquelles s’effectue l’épuration, et indigné que tous ses efforts restent vains, a décidé de confier à ceux qui ont le droit de parler plus que tout autre, après leurs souffrances, les déportés rescapés des camps d’extermination, la mission d’assainir le département en faisant cesser le scandale de l’épuration. En conséquence, tous les dossiers seront transmis à une assemblée de déportés, constituée par la Fédération Nationale des Déportés qui entreprendra une action énergique ». En s’effaçant, le C.D.L. ne renonce pas à l’épuration, il souligne au contraire, par son geste, la nécessité plus impérieuse que jamais de celle-ci. Il donne aussi aux déportés, non un moyen de représailles qu’ils refuseraient d’ailleurs, mais une mission de salubrité qui leur revenait à bon droit. Comme
lui, faisons leur confiance pour exiger, avec toute la force que leur
donne les épreuves qu’ils ont subies, saine et prompte justice.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Juillet
1945 -
Nos fusils de chasse…. -
Des formules d’enquête
relatives aux armes et munitions déposées à la mairie par ordre des
autorités allemandes, peuvent être retirées, 16 rue Pasteur
(bureau des renseignements). (Source : Le Bonhomme
Libre)
Juillet 1945 - La « sé ». - Les ouvriers travaillant sur divers chantiers de déblaiement à Condé-sur-Noireau se sont émus de la décision des débits qui, par manque de cidre, ont supprimé la vente à emporter de cette boisson. Lors
d’une visite récente, M. le préfet du Calvados a été saisi de la
question. Il a promis d’intervenir pour que satisfaction
leur soit donnée. Il fait soif M. le Préfet ! (Source :
Le Bonhomme Libre)
Août 1945 - Le Système D. - En déblayant les ruines d’une épicerie, rue du Vieux-Château, à Condé-sur-Noireau, trois ouvriers parisiens ont découvert une quantité de conserves. Le
soir après leur travail, ils emportèrent leur butin qu’ils s’apprêtaient
à envoyer sur Paris, mais la chose fut connue et les trois larrons ont
été arrêtés. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Février
1946 -
La route est belle. -
Trois prisonniers allemands (dont l’un parlant parfaitement les
français) travaillant dans une entreprise de Condé-sur-Noireau, ont
trompé la
surveillance de leur gardien et se sont enfuis. Des recherches sont
effectuées pour reprendre les fugitifs. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mars
1946 -
Deux bouchers condéens se livraient à l’abatage clandestin.
-
Les gendarmes de Condé-sur-Noireau ont découvert deux abattoirs
clandestins installés par deux bouchers de
la localité. MM.
Julien D….. et
Gustave R...... Ce dernier y avait abattu un bœuf de 500 kilos et un
veau de 125 kilos. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mai
1946 -
Médaille militaire. - La
médaille militaire vient d’être décernée au gendarme Jolivet
Joseph, de Condé-sur-Noireau. Nos félicitations. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mai
1946 -
Le chef de chantier est bon pour les Travaux Publics. - La
police de Condé-sur-Noireau a arrêté Maranlitz André, 22 ans, chef
de chantier, engagé dans la division « Charlemagne »
et recherché par les Cours de Justices de Limoges et Châteauroux. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mai
1946 -
Noces d’or. -
On
a célébré, à Condé-sur-Noireau, le cinquantième anniversaire de
mariage de Mme et M. Victor Vivier, ancien pharmacien. Au cours d’une
messe célébrée en la chapelle Sainte-Thérèse, M. le doyen
présenta ses compliments aux jubilaires. Une fête familiale
réunit ensuite autour de Mme et M . Vivier leurs enfants, et petits-enfants,
parents et amis. Nos félicitations et nos vœux. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juin
1946 -
Nos braves. -
Un jeune condéen, le sergent Antoine
Spéric, vient de se voir décerner la Croix de Guerre avec étoile de
vermeil pour un brillant fait d’armes accompli en Indochine et
que rappelle l’élogieuse citation suivante : « Excellent
gradé, courageux et plein d’allant, s’est de nouveau distingué au
cours de l’accrochage du 3 avril 1946, à Ap.Lam.Trumg, avec une
bande rebelle bien armée et encadrée par des japonais ». Nos
félicitations à notre valeureux concitoyen. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juin
1946 -
La reconstruction. -
Un
arrêté du ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme vient de
prendre en considération le projet de reconstruction de
Condé-sur-Noireau. (Source :
Le Bonhomme
Juillet 1946 - Le mauvais exemple. - Les gendarmes ont saisi en gare de Condé-sur-Noireau un colis de 5 kilos de beurre expédié par M. Albert Guillouet, cultivateur et maire de La Villette. L’envoi était accompagné d’une lettre de l’expéditeur informant ses correspondants que le prix de la marchandise était de 400 francs le kilo. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1946 -
Un avis de la mairie de Condé-sur-Noireau.
- Par
suite d’un changement de service dans les travaux de désobusage et de
déminage, toutes les personnes qui connaissent des emplacements
de munitions, d’explosifs, obus, bombes, grenades, etc….., sont
priées de les signaler à nouveau à la Mairie, qui doit fournir un
nouvel état de recensement au
Service civil qui a remplacé le Service du matériel de l’Armée.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Octobre 1946 - Une visite efficace. - Ainsi que nous le disons par ailleurs, le directeur du cabinet du ministre de la Reconstruction s’est rendu à Condé-sur-Noireau où il a été accompagné par le préfet du Calvados et le sous-préfet de Vire. Au cours d’entretiens auxquels participa M. Pauwels, maire, la menace de chômage qui pesait sur 120 ouvriers a été écartée, la décision ayant été immédiatement prise de leur procurer du travail. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mars 1947 - En attendant le Tour. – D’après les premiers renseignements, voici l’itinéraire qui serait suivi par le Tour de France dans la traversée du département : Vire, Vassy, Condé-sur-Noireau, Thury-Harcourt, Caen (étape). Le
lendemain, les coureurs gagneront Paris par Blainville, Bénouville,
Amfréville, Sallenelles et les plages de la Côte jusqu’à Deauville,
Touques, Pont-l’Evêque, Lisieux et L’Hôtellerie.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Avril
1947 -
L’aide aux aviateurs alliés.
–
M. Hercé de Condé-sur-Noireau, hameau de Brévaux, a reçu du
gouvernement des États-Unis un diplôme d’honneur pour l’aide qu’il
apporta à des aviateurs alliés durant l’occupation. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juin
1947 -
6 juin, férié. –
Le 6 juin a été officiellement déclaré jour férié pour les
administrations publiques et les écoles du Calvados. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juin
1947 -
Une boulangerie au pillage.
– Une
vingtaine de jeunes gens, mécontents de l’insuffisance des rations,
ont envahi le magasin de M. Jauneau, boulanger à
Condé-sur-Noireau, et se sont emparés de plusieurs pains sans payer.
La police a appréhendé les principaux auteurs de cet exploit qui leur
vaudra des poursuites. (Source :
Le
Juillet 1947 - Du pain ! – 350 ouvriers et ouvrières du textiles se sont rassemblés aux abord de la mairie de Condé-sur-Noireau pour demander égalité en quantité et en qualité, de la ration de pain comparativement aux départements voisins et contrôle des services de l’intendance quant aux attributions faites aux P.G. boches. Une
délégation, reçue par l’un des adjoints, se mit en relation avec la
Préfecture et obtint l’assurance que, sur l’intervention du préfet
à Paris, la ration (qui a, en effet, été portée depuis
à 250 gr.) serait améliorée. Aucun incident. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
A « L’Officiel ».
–
Ont été déclarés d’utilité publique et urgents les travaux
de construction directe par l’Etat d’immeuble d’habitation de
caractère définitif dans les communes de : Aunay-sur-Odon,
Colombelles, Condé-sur-Noireau, Fleury-sur-Orne. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre 1947 - Les risques du métier. - Trois individus domiciliés à Condé-sur-Noireau, qui s’étaient spécialisés dans la récupération frauduleuse de cuivre ont été surpris en flagrant délit de vol par la police locale. Il
s’agit de Jules Liégeard, 24 ans, maçon, qui avoua la vol de 350
kilos ; Daniel Hodienne, 35 ans, manœuvre, route de Vire, qui a
reconnu en avoir dérobé 1 600 kilos et Maurice Bode, 21 ans, demeurant
au Champ de Foire. Le trio a été déféré au Parquet de Vire. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Février 1948 - Motus. - Les gendarmes de Condé-sur-Noireau on découvert dans le car de Vassy une valise renfermant 25 livres de beurre. Bien entendu, le propriétaire de la marchandise n'a pas bronché. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril 1948 - Un ouvrier électrocuté. - En effectuant une tournée dans sa filature, M. Janson, industriel à Condé-sur-Noireau, a découvert près d'un transformateur le corps d'un électricien de Rouen. M. Maurice Lefebvre, 42 ans, qui effectuait une réparation pour le compte de l'entreprise Lehéricey. C'est en vain qu'un médecin tenta de ranimer le malheureux ouvrier. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril 1948 - Guerre au chauffard. - Après avis de la commission départementale de retrait des permis de conduire, le Préfet du Calvados a suspendu : deux permis pour 15 jours et deux permis jusqu'à décision judiciaire, il a prononcé le retrait de deux permis pour une durée d'un mois et d'un permis pour une période de 3 mois. Dans ces deux dernier cas, le retrait entraîne l'annulation du permis avec obligation pour l'automobiliste, pour un obtenir un autre de se présenter à nouveau devant l'inspecteur des examens à l'expiration du délai imparti. De
conducteurs ayant fait l'objet d'une condamnation pour défaut de
certificat de capacité ont été frappés de l'interdiction au droit du
permis de conduire pendant 6 mois. Enfin
Avril
1948
-
Un bonheur n'arrive jamais seul.
-
Grâce
à l'active sollicitude du préfet, les habitants de Condé-sur-Noireau
vont bénéficier, à dater du 1er juillet prochain, de l'attribution
des suppléments nationaux, comme leurs voisins de Vire et de Falaise.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Mai 1948 - Très grave accident près de Condé-sur-Noireau. - Vers 18 h. 30, un camion de l'entreprise S.I.F.L. d’Athis-de-l'Orne, se rendait vers Condé-sur-Noireau transportant une cinquantaine d'ouvriers. Au lieu-dit « La Verrerie », le conducteur du camion, M. Fernand Durel, aperçut devant lui un autre camion. Il voulut serrer sur sa droite mais la direction se bloqua et le véhicule se renversa dans le fossé. Presque
tous les passagers furent plus ou moins contusionnés. Trois ouvriers
très grièvement blessés ont été conduits à l'hôpital de Flers. Ce
sont Mme Courio, de Saint-Pierre-du-Regard ; M.Cautru, de Roulin, et M.
Théophile de Condé-sur-Noireau. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Juin
1948 -
Nos
braves. -
M. Antoine Spetic, sous-officier au commando des
parachutistes en Indochine, fils de Mme veuve Spetic, débitante à
Condé-sur-Noireau, a été cité à l'ordre de la division avec la
citation suivante : « Sous-officier
d'élite, remplissant les fonctions d'adjoints de commando, s'est déjà
distingué au cours de différents combats par son courage et ses
qualités manœuvrières ». « Le
25 février 1948, à Tan-Phu, le groupe de pointe étant cloué au sol
par un feu violent d'armes automatiques, s'est lancé à la tête d'un
stick à l'assaut des positions de l'adversaire, le forçant à lâcher
prise, abandonnant sur le terrain armes et munitions ». Une
autre action d’éclat lui a mérité de voir sa Croix de guerre s’orner
d'une nouvelle étoile d'argent : « Brillant
sous-officier, dont les qualités de chef et de courage ont déjà été
signalées par 5 citations le 1er avril 1948. S'est
distingué une fois de plus. Chargé de monter une embuscade de nuit,
aux environs de Tan-Son-Nut, a surpris d'adversaire, en lui causant des
pertes et récupérant des armes. Bien
que blessé au début du combat, a commandé ses hommes avec le même
sang-froid jusqu'à la fin des opérations, refusant de se laisser
évacuer ». Nos vives félicitations. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1948 - Un escroc sous les verrous. - Un « Monsieur » arborant une décoration de la grande guerre et se disant mandaté par la Fédération Nationale de Lutte contre la Tuberculose se présentait chez les commerçants de Condé-sur-Noireau et sollicitait leur générosité en faveur de l’œuvre. M. Le Du, Président de l'Union Commerciale, ayant des doutes sur la sincérité du quidam prévint la police. Conduit
au commissariat celui-ci, un nommé René Viel, 61 ans, dut reconnaître
que l'autorisation dont il était porteur n'étaient qu'un faux, qu'il
avait fabriqué lui-même. Depuis trois mois, Viel qui avait opéré à
Caen, Bayeux, Aunay-sur-Odon, Thury-Harcourt, Vire, Argences,
Trouville-Deauville, avait ainsi réussi à escroquer une somme
d'environ 100 000 francs. Il a été écroué. (Source : Le
Bonhomme
Juillet 1948 - Les indésirables. - Un algérien, Slimane Bilek, 19 ans, à menacé sous l'empire de la l’ivresse, d’éventrer un consommateur dans un café de Condé-sur-Noireau. Il a été appréhendé ainsi que deux autres de ses complices marchands ambulants, qui seront poursuivis pour hausse illicite et défaut de factures. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1948 -
Et si je t'aime prends garde à toi.
- Un
repris de justice, nommé Émile Morel, 37 ans, demeurant rue de la
cavée, à Condé-sur-Noireau a été mis à la disposition du Parquet
de Vire, pour violences et séquestration de sa concubine Marcel
Lefaivre, 35 ans. Au
cours d'une scène particulièrement violente l'énergumène aurait
déclaré à celle-ci : « Tu ne mourras pas de ta belle mort et
ton sang coulera jusqu'au bas de la côte ». Les voisins indignés des brutalités de Morel ont signé une pétition demandant son expulsion du quartier. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1948 - Avoir un fisc ! - Les possesseurs de chiens de Condé-sur-Noireau sont priés de vouloir bien les déclarer à la mairie, avant le 15 octobre. Sont
passibles d'un accroissement de taxe : 1°) Les personnes qui possédant
un ou plusieurs chiens n’en ont pas fait la déclaration ; 2°) celles
qui ont fait une déclaration incomplète
ou inexacte. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1948 - Une baignade fatale. - En vacances chez son oncle M. Boudray, boucher, rue du Chêne, à Condé-sur-Noireau, un jeune homme de 16 ans, M. Claude Nayle, de Saint-Brieuc, se rendait à la Piscine, vers le milieu de l'après-midi, en compagnie de son cousin, Jean-Claude, 11 ans. Tous deux mirent à l'eau. Soudain, M. Nayle coula à pic. Courageusement, malgré son jeune âge, le petit Jean-Claude se porta à son secours, mais il se trouva en difficulté et il allait disparaître à son tour si la gardienne des bains, Mme Groult, n'était intervenue. Les papiers appelés vidèrent la piscine pour ramener le corps de M. Nayle, lorsqu'ils le découvrirent, la mort avait fait son œuvre. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre 1948 - Le voleur ne manquait pas de toupet. - Un individu se présentait dernièrement chez un mécanicien de Condé-sur-Noireau pour faire enlever un dispositif antivol fixé à une bicyclette. Un
agent de police, témoin de la Scène, cuisina si bien le client, Ali
Nanseri, 33 ans, sans domicile fixe, que celui-ci dut avouer avoir volé
à Thury-Harcourt la machine, propriété de M. Albert Fiquet.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Une quadruple intoxication à Condé-sur-Noireau.
- M.
Taburet, chauffeur au service de M. Rabany, équarrisseur, arrêtait
l'autre soir son véhicule à Deux
médecins et le lieutenant des pompiers mandés s’empressèrent de
prodiguer leurs soins aux malades qui avaient subi un commencement d’asphyxie
provoqué par des émanations du gazogène du camion qui avaient filtré
sous la porte de l'établissement. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Mais les maris survinrent...
-
Allant à la
rencontre de leurs femmes qui s'étaient rendues au cinéma, deux
ouvriers de
Condé-sur-Noireau, MM. Jean Tissier
et Marcel Profichait, les retrouvaient au pont de la Roque, suivies d'un
peu trop près par les sieurs Jacques de Yesus et Fernando Fuentes-Rici,
auxquels ils infligèrent sur le champ une sérieuse correction. Battus
et endommagés, Yesus et Fuentes ont porté plainte. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Un demi- million de tissu disparaissent en gare.
-
Dans la nuit de dimanche à lundi, des malfaiteurs ont pénétré
dans le hall de la Petite Vitesse et ont dérobé une dizaine de ballots
de tissus appartenant à un négociant de la ville représentant un
poids d'environ 550 kilos. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1948 -
Le système D. - A la suite d'un vol de 10 tonnes de fonte d'une valeur
de 80 000 fr. commis à Conde-sur-Noireau au préjudice d'une maison
parisienne de récupération de métaux, les gendarmes de Colombelles
ont appréhendé Joseph Galizzi, 30 ans, cours Montalivet à Mondeville,
qui avait acheté le chargement à raison de 5 francs le kilo à un
employé nomme Sulyman Hodzick, 45 ans, sujet yougo-slave. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Décembre 1948 - Une petite main qui se place. - Venue au Centre ménager de Condé-sur-Noireau, Mlle Madeleine Dupont était victime du vol de son porte-monnaie qu'elle avait déposé dans la sacoche de sa bicyclette. Enquêtant
de concert, la police de la ville et la gendarmerie de Vassy ont
identifié l'auteur du méfait : une jeune fille de Montchamp, M.
D......., 17 ans. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre 1948 - Quand Marius exagère. - Venus à Condé-sur-Noireau pour le marché, deux forains avaient pris la même chambre dans un hôtel de la ville. À son réveil l’un d’eux constata que 4 000 frs avaient été dérobés dans son portefeuille. La
police, prévenue, interrogea le compagnon de la victime, un certain
Marius Maestre, de Paris, qui protesta de son innocence et « pour
éviter une histoire », se déclara près à verser la somme
dérobée. Le commissaire insistant pour obtenir des aveux, il lui
offrir ( toujours pas
arranger les choses ) une douzaine de mouchoirs. Au délit de vol
reproché à l'individu s'ajoutera celui de tentative de corruption de
magistrat. (Source : Le Bonhomme
Décembre 1948 - La concentration du temple protestant de Condé-sur-Noireau. - La communauté protestante de Condé a célébré dans l'allégresse l'inauguration du nouveau temple édifié grâce à la générosité de Coreligionnaire de Suède et de Suisse. Les cérémonies se déroulèrent en présence de M. le conseiller de l'ambassade de Suède à Paris, du sous-préfet de Vire et des personnalités locales. Les prières de la consécration furent récitées par M. le pasteur Bjurstiom, délégué de l’église de Suède. Durant le culte célébré par M. le pasteur Namblard, président du Conseil Régional, une éloquente prédication fut prononcée par M. le pasteur Babut, secrétaire général de l'Église Réformée de France. Un
déjeuner réunit ensuite les invités et les membres de la communauté
que dirige avec distinction M. le pasteur Buscarlet, président du
Consistoire de Caen. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1949 - Trop débrouillard. - Afin de se procurer des fonds pour fêter la nouvelle année deux habitants de Condé-sur-Noireau, René Aubry, 49 ans et André D......., 17 ans, demeurant chez ses parents rue de Vire, n’ont rien trouvé de mieux que de s'emparer d'une tonne de ferraille appartenant à l'entreprise Moine, 100 kilos de cuivre dans la propriété sinistrée de M. Tirard, industriel, rue Saint-Martin, et une pompe en cuivre, rue du Chêne. Leur
butin fut vendu à un brocanteur pour la somme de 25 000 francs. Les
deux récupérateurs ont été mis à la disposition du parquet de Vire.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1949 - Le Calvados à l'honneur. - Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération. Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division. Arrondissement de Vire. Canton de Condé-sur-Noireau : Condé-sur-Noireau (A) ; Lenault (R) ; Pontécoulant (R) ; Proussy (R) ; Saint-Jean-le-Blanc (R) ; Saint-Pierre-la-Vieille (R).
Mars 1949 - Une mauvaise recrue. - Employé depuis peu de temps chez M. Jean Daulogé, électricien à Condé-sur-Noireau, André B...., 20 ans, demeurant à Vassy, a profité de ses occupations pour dérober à son patron 200 mètres de fil de cuivre, 21 mètres de tube en laiton, de l'outillage, de l'appareillage et des produits alimentaires. Au cours d'une perquisition deux bombonnes contenant une vingtaine de litres d'eau-de-vie ont été également saisies chez ses parents, ceux-ci n'ayant pu fournir aucune pièce justifiant l'acquit des droits de circulation. Le jeune homme a été déféré au parquet. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1949 - Une
décoration bien gagnée. -
L'adjudant Antoine Spétic, du 2e Bataillon colonial
de commando parachutiste, fils de Mme Vve Spétic, commerçante à Nos
vives félicitations. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1949 -
Au feu. -
A Condé-sur-Noireau, un incendie provoqué par une bouteille de
gaz butane qui s'était enflammée, s'est déclaré dans un baraquement
suédois occupé par M. Jamet. L'intervention de voisins munis
d'extincteurs et l'arrivée rapide des pompiers ont permis de limiter
les dégâts. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août 1949 - Un bel exploit des pompiers de Condé-sur-Noireau. - Un violent incendie qui a fait d'important dégâts s'étant déclaré dans une dépendance de la ferme de M. Ernest Leblond, à Caligny, les pompiers de Flers et de Condé-sur-Noireau furent appelés à combattre le sinistre. Pour
se rendre maîtres du fléau, les soldats du feu durent brancher près
de 3 kilomètres de tuyaux afin de puiser l'eau dans le Noireau. ( Le
Bonhomme Libre )
Octobre 1949 - Un accident mortel. - Samedi soir, Mme Marie Durand, 55 ans, ménagère, qui descendait le trottoir de la rue Saint-Martin pour traverser le chemin d'accès à la Cour aux Pois, a été renversée par un camion de la Société Générale des Pétroles conduit par le chauffeur André Jeannet, demeurant à cet endroit. Atteinte
d'une fracture du bassin, Mme Durand a succombé à l'hôpital de Flers.
( Le Bonhomme Libre )
Novembre
1949 -
Un cantonnement cambriolé.
- Des
malfaiteurs ont pénétré dans un baraquement du cantonnement Albaric,
installé sur le Champ de Foire à Condé-sur-Noireau. Après avoir
fracturé 7 cadenas fermant des compartiments individuels, ils ont fait
main basse sur près de 100 000 francs de vêtements au préjudice
d'ouvriers de l'entreprise. ( Le Bonhomme Libre )
Novembre
1949 -
Le ruban rouge. -
M.
le docteur Maurice Lemière, président des Anciens Combattants de
Condé-sur-Noireau, qui fut déporté au camp de Buchenwald a été
nommé chevalier de la Légion d'Honneur. Nos félicitations. ( Le
Bonhomme Libre )
Décembre 1949 - Une conscience chargée. - A la foire de Condé-sur-Noireau, un marchand de bestiaux de la localité, M. Jean Lebrun, était sollicité par un individu qui lui proposait des bêtes à des prix inférieurs à leur valeur. Surpris
de cette offre M. Lebrun demanda au quidam ses papiers d'identité. Ceux-ci,
paraissant d'ailleurs douteux, étaient établis au nom de René Nourry,
demeurant dans l'Eure. La conservation allait se poursuivre, mais
l'inculpé a jugé préférable de prendre la poudre d'escampette
abandonnant une auto de marque Talbot trainant la remorque dans laquelle
avaient été amenés les bestiaux. ( Le Bonhomme Libre )
Janvier 1950 - Un terrain d’aviation à Condé-sur-Noireau. - Lors d'une récente séance du conseil municipal, le maire a donné lecture à ses collègues d'une lettre de la direction de l'Aviation Légère et Sportive relative à la réalisation d'une bande d'envol au sommet de la plaine du Mesnil. La municipalité a voté un crédit de 6 000 frs pour établissement d'un levé topographique complémentaire. Au
cours de la même réunion sur proposition du docteur Lemière et après
avoir obtenu l'accord préalable des familles, on a envisagé de donner
à deux voies de la nouvelle cité Dumont-d'Urville, les noms de MM.
Elisée Loiselet et Samuel Frémont, morts en déportation et,
éventuellement celui de M. Dujardin, de Proussy, disparu dans les
mêmes conditions. ( Le Bonhomme Libre )
Janvier 1950 - La reconstruction à Condé-sur-Noireau. - Au cours d'une assemblée générale en présence de MM. Legrand et Bures, président et secrétaire de la Fédération départementale des Sinistrés, M. Corlet, président du syndicat local a rendu compte de ses nombreuses démarches auprès du M.R.U. et annoncé la construction, cette année, de plusieurs îlots, notamment ceux A.14, Α.15, A.1, Α.30, Α.42, A.43, et P. dans la rue de la Bataille et en bordure de la voie principale. Un scrutin pour le renouvellement du comité a donné les résultats suivants : MM. Corlet, 165 voix ; Dr Lainé, 158 ; Bibaut Fernand, 155 ; Bonneau, 155 ; Gossart, 153 ; Cluis, 151; Leteinturier, 148 ; Hardy, 147 ; Mlle Aumont, 146 ; MM. Bernier, 143 ; Lemarchand Bernard, 139 ; Aumont Georges, 136 : Vauloge, 135. Tous
ces candidats ont été déclarés élus. ( Le Bonhomme Libre )
Février 1950 - Le retour des cendres d’un déporté. - En présence d'une nombreuse assistance parmi laquelle on remarquait M. Pauwels, maire, et une délégation du conseil municipal ainsi que les représentants des sociétés patriotiques, a eu lieu au cimetière de Condé-sur-Noireau. l'inhumation de Francis Spetic, déporté politique aux camps de Buchenwald et de Dachau, décédé le 15 août 1945 dans un hôpital parisien, à l'âgé de 24 ans, des suites des souffrances endurées dans les geôles nazies. Un discours fut prononcé au nom de M. l'abbé Fraise, camarade de captivité du défunt. Nos
condoléances à la famille. ( Le Bonhomme Libre ) |
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47 - Environs de Condé-sur-Noireau - Vallée de la Vère Tissage des Vaux de Vère |
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