1er Mai 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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COSSESSEVILLE | ||
Canton de Thury-Harcourt |
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Aussi
tout est gelé, même dans les appartements où le feu est entretenu
pendant toute la journée. - Aujourd'hui le thermomètre était descendu à 5 heures du matin à 15º 5/10 en plein air. (Le Pilote du Calvados)
Avril 1833 - Un incendie. - Dans la nuit de samedi à dimanche, 7 de ce mois, vers deux heures du matin, un incendie s'est manifesté dans la commune de Cossesseville, canton d'Harcourt arrondissement de Falaise. Deux petites habitations s'entretenant, et couvertes en chaume, ont été la proie des flammes, sans qu'on ait pu rien sauver du chétif mobilier qu'elles renfermaient. Les habitants, réveillés au fort de l'incendie, n'ont eu que le temps de s'enfuir précipitamment. Il résulte des renseignements recueillis sur le lieu, que la malveillance est tout à fait étrangère à cet événement, et qu'il a été occasionné par le feu mal éteint d'une cheminée qui, à travers les léżardes qui la sillonnent, s'est communiqué à un tas da paille placé à côté. Les malheureuses victimes de ce désastre sont chargées d'enfants, et ne vivent le plus souvent que des aumônes qu'on leur fait. Espérons que la charité publique viendra plus que jamais à leur secours. (Mémorial du Calvados)
Mai
1868 -
Un orage. -
Vendredi dernier, vers
les 6 heures du soir, un fort orage a éclaté sur les communes de
Saint-Marc-d'Ouilly, Cossesseville, La Pommeraye,
Pierrefitte-en-Cinglais et Ouilly-le-Basset. La grêle, parmi laquelle on
remarquait de gros glaçons, est tombée en abondance, et a ravagé les
récoltes sur pied, les arbres à fruits et les bâtiments couverts en
ardoise. Les
pertes approximatives sont évaluées à 139 000 francs. Cet
orage, qui s'est fait ressentir sur la France presque entière et une
grande partie de l'Europe, a causé de nombreux dérangements sur les
lignes télégraphiques, des poteaux ont été renversés, des fils
brisés ou arrachés de leurs supports. Toutes les lignes étaient sous l'influence de l'état orageux du ciel, des courants d'électricité atmosphérique se développaient dans les fils et les parcouraient en tous sens avec une intensité remarquable. Aussi,
les transmissions ne s'effectuaient qu'avec une peine extrême, et pendant
quelques heures, ont dut même suspendre tout travail. Par
suite de ces accidents, les correspondances télégraphiques ont éprouvé
des retards assez considérables.
Août
1869 -
Fait divers.
- Un incendie,
que l'on présume accidentel, a détruit, à Cossesseville, deux
bâtiments appartenant l'un au sieur Leboucher, et l'autre au sieur Hue,
Mars 1872 - Le gel. - Les désastres occasionnés par les gelées des nuits dernières sont plus graves qu'on ne je suppose généralement. Les lettres que nous recevons de divers points de la Normandie sont unanimes pour le reconnaître. Avril 1872 - Les travaux des églises. - Pour travaux à leurs églises, les communes ci-après ont reçu : Canteloup, 1.000 fr. ; Fontenay-le-Pesnel, 6.000 fr. ; Ouézy, 1.500 fr. ; Vieux, 5.000 fr. ; Cossesseville, 2.000fr. ; Ammeville, 2.000 fr.
Septembre 1876 - Incendie. - Un violent incendie, qu'on attribue à l'imprudence du nommé François Lenormand, a éclaté vendredi à Cossesseville, et a consumé un corps de bâtiment, plus une certaine quantité de récoltes, le tout estimé 2 440 fr. et appartenant à M. Lenormand, Une
autre maison et des
récoltes estimées 1 700 fr., appartenant à M. Armand de Canville, et
enfin divers objets mobiliers appartenant à M. Victor Gosselin et dont la
valeur ne s'élève pas à 500 fr.
Décembre 1878 - Neige et gelée. - La neige et la gelée qui ont fait leur apparition dans notre département retardent encore les nombreuses semailles en blé déjà retardées par les pluies. Sur certains points du département, il y a de vingt à trente centimètres de neige.
Décembre 1878 - Éboulement d’une charreterie. - Mardi, vers 4 heures du soir, la femme Longuet, âgée de 56 ans, propriétaire à Cossesseville, a été tuée par l'éboulement d'une charreterie couverte en chaume, qui s'est effondrée sous le poids de la neige.
Juin 1879 - Incendie. - Jeudi soir, vers 7 h. 1/2, : un incendie a éclaté au village du Manet, commune de Cossesseville, dans un grand corps de bâtiment habité par plusieurs ménages et qui a été presque entièrement détruit. La pompe de la filature de Saint-Christophe et celle de la filature du Moulin-Neuf, sont accourues avec les ouvriers de ces établissements et ont fait les plus louables efforts pour circonscrire le foyer de l'incendie. A onze heures du soir, on était maître du feu. La cause de cet incendie parait être accidentelle. On assure que le bâtiment n'était pas assuré, ni quelques-uns des ménages qu'il contenait.
Juin
1879
-
Le dénichage des oiseaux. -
A cette époque de
l'année, nous ne saurions trop engager MM. les instituteurs à rappeler
aux enfants qu'il y a une loi qui interdit le dénichage des oiseaux. Ils
éviteront ainsi à leurs élèves les pénalités qui pourraient les
atteindre et rendront un véritable service à l'agriculture.
Mars
1880
- Incendie. -
Mercredi
dernier, vers midi, un incendie, dont la cause est inconnue, s'est
déclaré en la commune de Cossesseville, et a détruit un hectare environ
Octobre
1886 -
Petits et gros. - Un
filateur du pays de Cossesseville, canton d'Harcourt, ayant des travaux à
faire dans le bief de son usine, a trouvé, avec raison, que ces travaux
se feraient plus facilement si son voisin, d'aval, un meunier, levait la
vanne de son moulin. C'était arrangement à prendre pour s'entendre sur
l'indemnité à donner par le gros
filateur au petit meunier. On se demande ce que les gendarmes avaient. à
voir dans cette affaire d'intérêts privés et qui leur a donné
l'ordre d'aller faire lever la vanne du petit meunier au profit du gros
filateur, Un de nos confrères demande si les petits, seront toujours
mangés par les gros ?
Décembre 1891 - Veillez au beurre. - Les vols de beurre sont fréquents depuis quelque temps, sur les marchés. La semaine dernière, à Pont-d'Ouilly, le sieur Pierre Robert, cultivateur à Cossesseville, apportait une motte de beurre, appartenant à Mme la comtesse de Mirabeau, et que la dame Graindorge, sa femme de charge, devait vendre. Il la posa auprès du poids public, en avertissant la peseuse de l'arrivée prochaine de Mme Graindorge. Cette dernière arriva en effet, une demi-heure après, mais le beurre avait disparu. — Samedi, à Lisieux, un pain de beurre de 19 kilog. a été enlevé au sieur Désiré Cullier, de Saint-Martin-de-Mailloc. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1897 - Noyés. - Dimanche l'après-midi, à Cossesseville, lieu du Bout-Dessous, le sieur Cingal, 31 ans, est tombé dans l'Orne qu'il traversait en barque. Revenu à la surface, Cingal parvint à remonter dans l’embarcation, mais, perdant l'équilibre, il tomba une seconde fois à l'eau et s'est noyé. — On a trouvé dans une mare, à Escures-sur-Favières, le cadavre de la veuve Billon, 74 ans. La pauvre dame, qui avait été frappée d'une congestion en lavant du linge, était tombée la face en avant, la tête et le haut du corps dans l'eau. — On a retiré de la Vire, à Pleines-Oeuvres, le cadavre du sieur Albert Leclerc, 27 ans, domestique à Fourneaux (Manche). (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1899 - Incendie. - Samedi matin, un incendie a complètement détruit la maison d'habitation du sieur Alfred Veralères, 34 ans, cultivateur à Cossesseville. Cette maison était composée d'une cuisine, un cabinet et une grange attenante. Le tout couvert par une toiture en chaume traversée par la cheminée. Le sieur Veralères avait quitté sa maison vers 9 heures et demie pour aller travailler. Son père, qui est en enfance, a quitté la maison quelques instants après. C'est vers 10 heures qu'une voisine, Mme Houdin, aperçut le feu qui prenait au toit. En quelques minutes, tout le grenier était en feu. Les voisins accourus aidèrent le sieur Veralères à sortir une partie de ses meubles. De la maison il ne reste que les murs.
Février
1901 -
Tombée à l’eau. - La veuve Hue, 55 ans, demeurant à Cossesseville, canton
d'Harcourt, est tombée à l’eau en traversant l'Orne en barque, on n'a
pas retrouvé son cadavre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1907 - Chien enragé. Un
chien, paraissant atteint de la rage, parcourait lundi la commune de
Cossesseville. Les habitants se hâtèrent de le signaler aux gendarmes
qui le poursuivirent et l'abattirent dans le bois de la Rustiquerie,
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre 1917 - Tué sur la route. - Un cultivateur de Cossesseville, canton de Thury-Harcourt, M. Ferdinand Fouquet, 49 ans, conduisait un chargement de pommes. Entre la gare de Berjou et Pont-Errembourg, passa près de lui une auto conduite par M. Georges Duhazé, 42 ans. représentant de commerce. Effrayé par le son de la trompe de l'auto, le cheval de tête de l'attelage lança une ruade qui tua net M. Fouquet.
Septembre 1922 - Les satyres. - On a arrêté à Cossesseville, canton de Thury-Harcourt, au moment où il cherchait à violenter une enfant de 9 ans, un journalier, Pierre Rauline, 24 ans, sans domicile fixe. Il était également recherché pour vol par le parquet de Bayeux. On
a arrêté sous l'inculpation d'attentat à la pudeur sur sa nièce, la
jeune Davaround, 15 ans, un marchand de cresson de Caen, Marcel Bédu, 15
ans. La
jeune fille, dont les parents habitent Cherbourg, a été confiée à
l'hospice Saint-Louis. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1928 -
Inauguration. - Grâce
à l'initiative
de M. l'abbé
Descottes, curé
de Cossesseville
et à la
générosité de
ses paroissiens,
l'église de
Cossesseyille
sera prochainement
enrichie d'une
peinture « L'Assomption »
due au
merveilleux pinceau
de M. Léo
Touchet, auteur
d'un grand
nombre d’œuvres
qui ornent.
plusieurs églises
et établissements
communaux du
Calvados.
Septembre 1932 - Chute grave. - Dans la nuit de dimanche à lundi, M. Gabriel Mézières, cultivateur à Le Bo, canton de Thury-Harcourt, revenant en carriole de la fête de Cossesseville, a découvert couché sur la route au lieu dit « les Neslées », un jeune homme de Cossesseville, Joseph Goudier, 22 ans. Près de lui se trouvait sa bicyclette. Joseph
Goudier était sans connaissance portait de nombreuses blessures à la
figure et aux mains. Il fut ramené chez son père. Son état est toujours
très sérieux. Joseph Goudier se rendait a Saint-Denis-de-Méré où il
travaille chez son oncle, M. Julienne. On pense qu'il a fait une chute due
à un dérapage. ( Le
Bonhomme Normand )
A
minuit, le changement s'effectuera et l'on retardera les pendules d'une
heure.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1936 - Les cambrioleurs d’églises. - Nous avons relaté il y a quelques jours le cambriolage de l'église de Bonnœil. L'église de Cossesseville, puis celle de Le Bô ont reçu également la visite de malfaiteurs. A Cossesseville, ils se sont emparés d'un voile en drap d'or d'une valeur de 400 francs, d'un litre de vin blanc et de la clef du tabernacle. A
Le Bô, ils ont fait main basse sur un calice en argent valant 300 francs
et ont fracturé le tronc de Sainte-Thérèse, qui contenait une quinzaine
de francs. (Source
: Le Moniteur du
Calvados)
Juillet 1939 - une carriole se renverse. – Mme Goudier, cultivatrice à Cossesseville se rendait à la Villette, conduisant une carriole dans laquelle avait pris place Mme Juillet, 48 ans, ménagère au même lieu. Dans un virage, en voulant éviter une auto conduite par M. Paul Vivien, charcutier, à Clécy, Mme Goudier dirigea la voiture sur un talus où elle se renversa. Dans l'accident. Mme Juillet a été sérieusement contusionné. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1939 - Une cycliste fait une chute et se blesse sérieusement. - Les époux Morineau, demeurant à Rennes, en vacances à Saint-Omer descendaient à bicyclette la cote de St-Clair, lorsque M. Morineau s'aperçut que sa femme ne le suivait plus. Etant retourné sur ses pas, il la trouva étendue sur la route. Le docteur Cornu, de Pont-d'Ouilly, qui passait au même moment, lui prodigua ses soins. L'accident
est dû à une simple chute de la victime, qui s'est blessée assez
sérieusement à la tête. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Novembre 1947 - Une auto tombe dans un ravin. - Dans la soirée, deux jeunes filles qui passaient sur le territoire de la commune de Cossesseville, lieu dit la « Randonnière », apercevaient dans un ravin, profond de 15 mètres, une auto tous phares allumés. Les gendarmes d’Ouilly-le-Basset aussitôt prévenus, ont découvert à quelques mètres du véhicule le corps du conducteur, M. Auguste Rétif, 57 ans, gérant de la cantine de la S.N.C.F., à Flers. Un
médecin mandé n’a pu que constater le décès du cheminot. En l’absence
de témoins, l’enquête a pu seulement établir que la voiture évita de
peu le tronc d’un sapin, passa sous une branche basse qui faucha le
pare-brise, tuant au passage M. Rétif dont le cadavre a été transporté
à la mairie de Cossesseville en attendant son transfert à Flers.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1948 -
Un brutal. -
Passant dans le champ de M. Robert Sorien, cultivateur à
Cossesseville, un habitant de cette localité, Lucien Foyer, 56 ans, à
violemment frappé à la tête un cheval qui s'y trouvait, au risque de
provoquer la mort de l'animal. Foyer sera poursuivi. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Novembre
1949 -
Le feu ! - Un
commencement d'incendie s'est déclaré durant la nuit au 2e
étage du château de Cossesseville. Il a été combattu à l'aide
d'extincteurs par le propriétaire M. Bonnet, industriel. Les pompiers de
Pont-d'Ouilly se sont rendus sur les lieux. ( Le Bonhomme Libre ) |
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16. - Les Rochers de Cossesseville. | |||
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