1er Mars 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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COULOMBS |
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Canton de Creully |
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Dès
le matin, les citoyens réunis en armes chez leur lieutenant ont été
chercher l'adjoint qui, revêtu de ses insignes et escorté de la
compagnie civique, s'est rendu chez le maire. Delà, le cortège est
arrivé à l'église, où le maire n'a cru pouvoir entrer qu'après
avoir ôté son écharpe et un ruban tricolore attaché à sa
boutonnière, qu'il a même, dit-on, rejeté avec un geste de mépris
(1). Ce
fait que l'on a supposé un acte de condescendance envers le curé,
joint à quelques autres griefs que reprochaient au maire les habitants
qui, ce jour-là parés comme pour une grande fête, l'avaient vu avec
peine arriver en sabots et vêtu de ses habits de travail, a excité
contre lui des murmures qui lui ont fait abandonner la partie. Revenu à
la messe, sa sortie a été saluée par une sorte de hourra général,
et les cris de vive notre adjoint ! Cet
incident n'a du reste influé en rien sur la fête, le reste de la
journée a été consacré à un banquet où les habitants ont tous
manifesté, par leurs chants et les toasts qu'ils ont portés, leurs
sentiments patriotiques. L'assemblée s'est séparée aux cris
de « vive le Roi des Français ». On
a vu avec plaisir que plus de vingt gardes nationaux de cette commune
étaient vêtus de la blouse d'uniforme, dont tous seront bientôt
parés. A cette occasion nous dirons que dans beaucoup de communes du
département l'uniforme figure maintenant dans Ies cérémonies
publiques. -
A Fresnay-le-Puceux, plus de 50 habitants sont complètement habillés;
il en est de même à Bretteville-sur-Laize. Dans la première de ces
communes, dont nous nous plaisons à citer l'exemple, les habitants
aisés ont formé un fonds commun de 1 200 fr., destinés à habiller
ceux qui ne pourraient que difficilement s'équiper, cette somme leur
sera peu à peu remboursée, sans intérêts.. (1) Les habitants reprochent, aussi à leur curé de leur avoir, refusé la clef de l'église, lorsque sur l'ordre du préfet ils voulurent arborer le drapeau tricolore, et de n'avoir cédé que sur les menaces, près de se réaliser, d'enfoncer la porte. Ils lui reprochent d'avoir voulu faire sortir de l'église quelques temps après un citoyen qui demandait, avec toute la déférence convenable, la permission d'aller au clocher raccommoder le drapeau qui avait souffert des effets du vent. Il fallait, suivant Ie curé, une permission du maire, mais le maire étant à sa dévotion, le drapeau n'eut pas été réparé sans l'intervention de adjoint ,etc...
Avril 1843 - Nouvelles locales. - Il y a eu samedi 15 jours, vers huit heures du soir, M. Le Couturier, cultivateur à Audrieu, revenant du marché de Bayeux, a été arrêté en face du parc de Coulombs, par un individu qui lui a volé de force et à l'aide de violences une somme de 60 francs dont il était porteur. L'auteur de ce guet-à-pens nocturne est encore resté inconnu, la justice informe activement, et tout fait espérer que ses investigations ne seront pas infructueuses. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1843 -
Nouvelles du Département.
- Il y a
d'inexplicables bizarreries dans la nature humaine samedi dernier, dans
le village de Coulombs, canton de Creully, une
Juin 1857 - La suites des orages. - Les renseignements que nous recevons sur l'orage de jeudi, sont unanimes pour constater sa violence, mais, heureusement, il n'a pas causé partout les mêmes dégâts. Il a été particulièrement désastreux pour les cantons de Tilly, de Bourguébus et une partie de celui d'Évrecy. L'orage de samedi s'est fait sentir avec, une grande force dans les cantons de Creully, de Ryes et de Tilly. Les communes de Bretteville-l'Orgueilleuse et de Coulombs ont en particulier éprouvé des pertes énormes occasionnées par la grêle. Le même jour, une jeune fille de Crépon, nommée Geneviève Marotte, fut comme enveloppée par le fluide électrique, et renversée sur la roule, entre Amblie et Creully. Des passants la trouvèrent vivant encore, mais sans connaissance et baignant dans son sang. Elle fut transportée à Creully, où tous les soins lui furent prodigués. Son état est toujours des plus alarmants. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin 1857 - La saison. - L'été a commencé dimanche, à midi trente-cinq minutes, c'est le moment du solstice d'été et des plus longs jours. Depuis le commencement de l'année, la chaleur n'avait pas encore été aussi intense que ces jours derniers. Le thermomètre de M. Nessy, opticien à Caen, a marqué jusqu'à 32 degrés centigrades au-dessus de zéro. Les orages ont éveillé la sollicitude sur les blés, qui sont en général assez peu avancés pour que la verse occasionnée ne puisse causer de dommages sérieux, d'un autre côté, les pommes de terre, les betteraves, les avoines et les seigles commençaient à souffrir de la sécheresse ; les pluies leur ont été favorables et n'ont pas, il faut l'espérer, dépassé de beaucoup le nécessaire. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1867 -
L'orage du 3 octobre.
- Jeudi soir,
vers 9 heures et demie, la foudre est tombée sur le clocher de
l'église de Coulombs, à la suite de plusieurs coups Après
avoir découronné la flèche, le fluide l'a sillonnée de nombreux
zigzags et il a pratiqué, à certains endroits, des trous de plus de
deux mètres de largeur, des pierres énormes ont été lancées à 50
mètres de distance. Le
fil de cuivre de l'horloge a disparu, il a sans doute servi de
conducteur à la foudre qui, en le volatilisant, s'est précipitée dans
l'intérieur de l'église, il a causé de grands ravages. Une
pierre de 30 kilos, arrachée d'une colonne et lancée au milieu du chœur,
a laissé a découvert un anneau en fer, scellé dans l'intérieur du
mur, et qui a sans doute attiré l'électricité. De
là, le terrible et capricieux visiteur a fait le tour d'une statue de
la vierge, et s'est amusé à déchirer son manteau et a brûler en
passant quelques festons de toile métallique de, qui ornaient la niche.
La statue en elle-même n'a aucun mal, pas plus que le diadème en
cuivre doré qui la couronnait. De
là, la foudre s'est creusée un chemin au milieu d'un plein cintre de
80 centimètres d'épaisseur, qui soutient un des pans de la tour, elle
a fait éclater dans tous les sens cette énorme maçonnerie et après
avoir fouillé d'un bout à l'autre les murs de la chapelle de la
vierge, à plus de 50 centimètres de profondeur, elle a fait voler en
éclats les deux croisées, tordant les barres de fer et fondant les
plombs. Elle
est enfin disparue, par l'une des fenêtres du côté du cimetière en
laissant après elle un large sillon noir gravé dans la pierre. Il
est difficile de décrire les désastres intérieurs, des masses de
maçonnerie sont tombées sur la nef et le chœur, brisant toiture, voûte
et charpente, et mettant en pièces les stalles, bancs, et tableaux. La
perte totale s'élève à 10 000 francs environ, le monument n'était
pas assuré, et tout retombe à la charge de la petite commune. Ce
désastre est d'autant plus regrettable que la tour venait être
restaurée à neuf, il y a à peine un an par les soins de l'autorité
municipale, et que depuis huit ans, M. le curé de cette paroisse
s'était entièrement dévoué à l'embellissement de son église. M.
le curé de Coulombs est, nous assure-t-on, en instances auprès de M.
le Préfet, pour obtenir l'autorisation de faire ouvrir une souscription
dont le montant serait destiné à la reconstruction des parties
endommagées de son église.
Février
1868 -
Un incendie. -
La commune de Coulombs, canton de Creully, joue vraiment de
malheur. Au mois d'octobre dernier, la foudre renversait le clocher de
son église et causait à cet édifice à dommage peut-être
irréparable. Samedi, vers 9 heures du soir, un incendie a réduit en
cendres, en moins de quelques heures, tous les bâtiments de la ferme
importante exploitée par le maire de la commune, M. Lair. Il paraît
que le feu a pris, dans la journée, à la boulangerie de cette
exploitation, on l'avait promptement éteint, ou du moins on croyait
l'avoir éteint, et tout le monde s'était couché, lorsque la chute
d'une portion de plancher embrasée révéla aux habitants endormis,
l'imminence d'un nouveau danger. La flamme avait déjà envahi la
toiture du bâtiment principal, et les personnes qui l'occupaient
n'eurent que le temps d'en sortir en emportant leurs vêtements. Il est
probable que si, à ce moment, des secours avaient pu être organisés,
l'incendie eut causé moins de ravages. Malheureusement,
dans le trouble de la première heure, on ne songea point aux ressources
que possèdent, pour combattre le feu, des communes très voisines de
Coulombs, entre autres Carcagny et Vaux-sur-Seulles, ou des services
contre l'incendie sont établis depuis plusieurs années de la manière
la plus complète. On
finit pourtant part envoyer chercher une petite pompe, en dépôt à
Martragny, mais dont l'insuffisance, devant six corps de logis aux
trois-quarts brûlés, fut bientôt constatée. A
3 heures du matin, le feu s'était fait à lui-même sa part, et on
était parvenu à préserver quelques maisons du village très
rapprochées du théâtre du sinistre. Pourtant,
6000 bottes de foin que renfermait la grange détruite, continuaient de
brûler et brûleront encore longtemps, selon toute apparence. Le
mobilier de la ferme est d'ailleurs entièrement consumé, on parle
même de quelques animaux asphyxiés. Dimanche soir, la flamme ayant reparu au milieu des débris du foin, les pompes de Creully et de Sainte-Croix-Grand-Tonne ont été demandées, et ont achevé d'éteindre ce dangereux foyers.
Janvier 1872 - Fait divers. - Le 19 janvier, un incendie a consumé un immeuble à usage d'habitation et divers objets mobiliers, au préjudice des sieurs Lamare et Cachard, cultivateurs à Coulombs, canton de Creully. La perte est de 1.650 fr., couverte par une assurance. Ce sinistre est dû à l'imprudence des deux jeunes enfants du sieur Cachard, qui avaient imaginé d'aller dans la cave jouer avec des allumettes.
Octobre
1876
-
Accident de chasse. -
Mercredi
dernier, à 10 heures du matin. M. Eugène Albert Lair, âgé de 21 ans,
cultivateur à Coulombs, s'est fait une grave blessure à la main
droite. Ce jeune homme était à la chasse et poursuivait un lièvre,
c'est en sautant un fossé que le coup est parti et a fait éclater le
fusil vers le milieu du canon. M. Lair est soldat de la classe 1875. De
l'avis du médecin, il perdra la première phalange de la main droite.
Juillet
1881
- Mort
accidentelle.
- Dernièrement, à
Coulombs, le nommé Lepinteur, âgé de 15 ans, domestique chez M.
Charles Colbert, cultivateur, a reçu un coup de pied de cheval dans le
ventre, au moment où il se disposait à atteler dans la cour de la
ferme. Ce jeune homme est mort cinq heures après.
Juin
1882 - Meurtre à Coulombs. - Dans
la liste des affaires inscrites au rôle de la session des assises du
Calvados, qui a été close à Caen de la semaine dernière,
l'arrondissement de Bayeux figurait pour deux assassinats, deux
infanticides et plusieurs vols. Les peines prononcées contre les
coupables ne paraissent pas avoir produit l'effet désiré. En effet, un
nouvel homicide vient d'être commis a 9 kilomètres de la ville
épiscopale, en la commune de Coulombs ; mais cette fois, le crime
serait atténué par " le cas de légitime défense, " si nous
nous en rapportons aux renseignements suivants, qui nous sont transmis
par l'un de nos correspondants. Un
jardinier, occupé ordinairement par M. Lair, de Coulombs, père de la
victime, se disputait avec sa femme, quand celle -ci apercevant le fils
Lair s'écria : " N'fais pas tant d'bruit, voilà ton maître qui
vient ; il va bien savoir faire taire ton bec. "; L'homme
exaspéré, répondit par des grossièretés à l'adresse du fils Lair,
que celui-ci entendit sans y répondre. Mais le lendemain, ayant aperçu
le jardinier derrière une haie, il l'apostropha en lui disant : "
Répéteriez-vous bien ce que vous avez hier dit hier ; si vous ne le Joignant
l'action aux paroles, Lair s'avança vers le jardinier qui a ce moment,
tenait à la main une fourche, dont Il porta un violent coup a la tête
du fils de son maître. Lair n'est pas mort sur le coup ; transporté
chez son père, il a pu, avant de rendre le dernier soupir, déclarer
les faits que nous venons de relater, et qui atténuent l'action
homicide de son meurtrier.
Mai 1883 - Meurtre. – La semaine dernière, dans la commune de Coulombs, prés Creully, à la suite d’une discussion de famille, une rixe s'était engagée entre les deux frères Lacour. Le beau-père de l'un d'eux, le nommé Le Breton, âgé dé 61 ans, ayant voulu s'interposer dans la bagarre, le plus jeune des frères Lacour, un garçon de 17 ans, ancien élève du séminaire et qui avait été chassé de cet établissement pour sa mauvaise conduite, tourna sa colère, contre le vieillard, et d'un vigoureux coup, de bâton, l'atteignit à la tête. Le malheureux Le Breton, frappé à la tempe, tomba sans connaissance et, mourut le lendemain. L'autopsie
de la victime a été faite par M. Denis-Dumont. Elle a révélé une
fracture du crâne avec enfoncement des fragments dans les centres
nerveux qui a déterminé la mort. L'assassin a été arrêté, il a
avoué son crime avec un
cynisme révoltant.
Avril
1892 -
Suicide d’un jeune garçon.
- Léon
Pinçon, 16 ans, domestique chez M.Carel, cultivateur à Coulombs, s'est
pendu à un pommier, dans un herbage situé à Brécy. On ignore les
causes du suicide. Sur un carnet trouvé dans sa poche, il avait écrit
ces mots : « Enterré, mort à Esquay-sur-Seulles, Léon Pinçon.. Je
regrette ma famille.» (Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril 1894 - Chronique judiciaire. - Désiré Huet, 25 ans, journalier à Vendes, vols de récoltes au préjudice des sieurs Picard et Després, 1 mois, 16 f. d’amende. — Jean Gonflant, 65 ans, journalier à Coulombs, vol de douves et de fonds de tonneau au sieur Debieu, 1 mois de prison. —
Édouard Laurier, 61 ans, journalier à Démouville, vol de paille au
sieur Hamon, 6 jours de prison. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mars 1917 - Un enfant se noie dans un baquet. - pendant que sa mère, Mme Leborgne, journalière à Coulombs, s'occupait dans sa cuisine, son petit garçon, Armand, qui venait d'avoir 2 ans, et jouait dans la cour de la maison, tomba la tête la première dans un baquet rempli d'eau. Quand on s'aperçut de l'accident, l'enfant avait été étouffé et tous les efforts pour le rappeler à la vie furent inutiles. Le désespoir de la malheureuse mère est navrant.
Mars
1917 -
Le coup de pouce. -
Nous
sommes dans le printemps
depuis hier, aussi nous fait-on prendre l'heure d'été ! Les pouvoirs
publics sont pleins d'à propos ! C'est dans la nuit de samedi à
dimanche qu'il faudra avancer sa montre d'une heure. Beaucoup ne s'y
résignent qu'en maugréant. Si, du moins, nous pouvions espérer
Mars
1917 -
Les congés de Pâques. -
Afin
de faciliter la
participation des élèves des lycées, collèges, écoles normales et
écoles primaires supérieures aux travaux agricoles en temps opportun,
le ministre de l'Instruction publique a décidé que les congés de
Pâques commenceront le dimanche 23 mars et se termineront le Jeudi soir
12 avril. Les classes reprendront le lendemain matin.
Juillet 1922 - douloureux accident. - M. Albert Hérincq, cultivateur à Coulombs, canton de Creuilly. coupait du foin avec une faucheuse mécanique. Le jeune René Deslandes, 12 ans, dont les parents habitent aussi Coulombs, s'étant approché trop près, eut un pied saisi par la lame de la machine qui lui sectionna en partie la cheville. René
Deslandes a été transporté à l'hôpital de Caen où l'on a dû
procédé à l'amputation du pied. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1936 -
Coulombs. -
L'église
de Coulombs était sous la dépendance de l'abbaye d'Ardennes, qui
nommait à la cure : la décoration du maître-autel manifeste
cette influence. C'est une oeuvre qui marque dans cette série d'autels
à retable, dont notre région est si riche et qu'il convient de
conserver et de soigner. Celui-ci
est en pierre, à colonnes corinthiennes torses que relie une frise
heureusement décorée, le fronton est à angles volutes sur lesquels
sont étendus, comme sur un canapé, deux anges en adoration
devant une gloire rayonnante. Le
tableau est une copie de la Descente de croix, de Rubens. De
chaque côté et continuant l'autel sont deux grands collatéraux
servant de socle à deux statues en pierre. L’une de Saint-Vigor en
évêque avec mitre et chape et montrant au dragon menaçant le bas de
son étole : l'autre de Saint Nicolas, dans une chape largement drapée,
regardant et bénissant un baquet vide. Au
milieu de ces collatéraux dans des cadres ovales délicatement
orné : deux fresques, représentant l'une l'Annonciation, l'autre
Saint Norbert, elles mériteraient d'être remises en état. Ce bel
ensemble Louis XIII donne à cette église un réel intérêt mais qui
n'est pas le seul. Les
stalles du chœur, la chaire d'une sobre tenue, un confessionnal (l'aute
se trouve abandonné en l'église de Creully) sont de belles boiseries
Louis XV, dont le patronage prémontré indique peut-être l'origine. Après avoir regardé dans la nef une assez fine Vierge à l'Enfant à l'Enfant charmant et tout nu, portant le globe) un plâtre plein d'un modèle courant au XVIIe siècle mais jamais identique, il faut voir la sacristie, prise à même la chapelle baronniale, et qui servait de logement au curé « à portion congrue » comme l'atteste la présence de la cheminée et du potager. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1947 -
Du beurre…. noir.
- Mme Murzet s’étant
présentée chez Mme Douanard, cultivatrice à Coulombs, pour lui
réclamer une livre de beurre gagnée à une
Octobre
1948
-
Trop débrouillarde !
-
Une
dame Barre se servait du nom de M. Marie, cultivateur à Coulombs, pour
percevoir des avances sur les livraisons de lait faites à la laiterie
Paillaud à Creully. En quatre fois, elle réussit ainsi à récupérer
indûment la somme de 20 000 fr. Un remboursement partiel a été
effectué, cependant plainte a été déposée à la brigade de
Creully. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre 1948 - Un « policier » qui a du flair. - Ces temps dernier, Mme Roger Michel, femme d'un cultivateur de Coulombs, constatait qu'un malfaiteur s'était introduit dans sa chambre et s'était emparé d'une somme de 5 000 fr. et d'une alliance déposée dans un écrin. Le malandrin ( qui, de toute évidence, connaissait les maîtres et les habitudes des époux Michel et de leur personnel ) avait pénétré dans la maison en se hissant de l'extérieur, jusqu'au premier étage, et utilisé pour ce faire, une table et un banc qu’il avait appuyés au mur. La gendarmerie, prévenue, fit appel à « Tel », le fameux chien policier de la section de Caen. L'animal flaira longuement la table et le banc traversa le jardin attenant à l'habitation et se dirigea vers la campagne, mais il revint à son point de départ. Les enquêteurs soupçonnant les frères X... conduisirent « Tel » dans une pièce où ceux-ci sont appelés à venir fréquemment : le chien se coucha sur une table exactement à la place qu'occupe habituellement l’un d’eux. Interrogés,
les suspects ont protesté de leur innocence. La gendarmerie n’en
garde pas moins l'œil sur leur personne. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Décembre
1949 -
Une gamine qui promet.
- En
service chez Mme Odette Soubise, à Coulombs, la jeune Thérèse L…....
15 ans, a dérobé à sa patronne divers objets dont une bague de
fiançailles, qui ont été retrouvés au domicile de ses parents. ( Le
Bonhomme Libre )
Janvier
1950 -
Une octogénaire carbonisée.
- En
allant rendre visite à sa mère, âgée de 82 ans, M. Crocquevielle,
ouvrier agricole à Coulombs a découvert celle-ci gisant à moitié
carbonisée dans son habitation. On présume que le feu se sera
communiqué aux vêtements de l'octogénaire alors qu'elle prenait de la
braise dans sa cheminée pour mettre dans sa chaufferette, ( Le Bonhomme
Libre ) |
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COULOMBS (Calvados) - L'Eglise |
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