Mars
1861 - Un accident.
- Avant-hier
matin, le nommé Cérbet (Auguste), postillon chez MM. Primois, maîtres
de poste, et chargé de service de Coulvain à Caen, a été tué raide
d'un coup de pied de cheval reçu à la tête, au moment où, vers 5
heures, il rentrait dans l'écurie. La mort fut tellement foudroyante,
que ce malheureux ne put pousser un cri ni se faire entendre des autres
postillons qui étaient couchés dans l'écurie, et ce ne fut qu'une
heure après, quand ces derniers allèrent donner à manger aux chevaux
qu'ils aperçurent le corps inanimé de leur infortuné camarade.
Appelé
aussitôt, M. le docteur d'Outremont ne put que constater la mort du
nommé Cerbet, dont le crâne avait été fracturé. Ce malheureux, qui
était sans fortune, laisse une veuve et deux enfants. ( L’Ordre et la
Liberté)
Avril
1862 - Par arrêté préfectoral du 31 mars.
- Sont
nommés :
-
Instituteur public à Coulvain, M. Leclerc,
actuellement instituteur à Banneville-sur-Ajon.
-
Instituteur public à Saint-Germain-le-Vasson, M. James,
actuellement instituteur à Acqueville.
-
Instituteur public à Acqueville, M. Maine, actuellement
instituteur à Coulvain.
-
Institutrice suppléante de 2e
classe au Désert, Mlle Garel, aspirante institutrice. ( l’Ordre et la
Liberté)
Juin
1873
-
Mort accidentelle.
- Le
nommé Pierre Lair âgé de 22 ans, propriétaire à Coulevain, se
disposait, dimanche dernier, à aller faire sa boucherie à Cahagnes.
Accompagné du sieur Banville, son voisin, il attelle sur sa voiture
pour la première fois une jeune jument de deux ans. La jeune et ardente
monture prend le mors aux dents au moment ou ils quittaient le village.
La voiture culbuta et envoya les deux
jeunes gens sur le sol.
L'un
le sieur Banville, en a été quitte pour une fracture de bras. L'autre,
le conducteur, le sieur Lair, a été relevé avec une fracture du
crâne, et, malgré tous les soins prodigués, a expiré quelques heures
après. Il laisse une jeune femme et un enfant,
Juillet
1874
-
La canicule. - Le
24 juillet, a commencé la canicule, qui finira le 26 du mois prochain.
Beaucoup de personnes croient que ce temps correspond aux plus fortes
chaleurs de l’année. Nous en avons la preuve contraire cette année.
Juillet
1874
-
Le réchauffement climatique.
- La
comète n'est pas étrangère aux grandes chaleurs que nous subissons.
En 1811, une comète fut visible, et les chaleurs et la sécheresse
furent telles qu'un grand nombre de rivière tarirent, en 1846, nouvelle
comète, nouvelle sécheresse, l'eau devint tellement rare dans certains
endroits que des bestiaux périrent de soif. En 1811 comme en 1846, le
vin fut abondant et d'une qualité supérieure, on espère qu'il en sera
de même en 1874, aussi les cours des vins sont-ils en baisse de 10 fr.
par hectolitre. A Marseille, le thermomètre a marqué, à l'ombre, 40
degrés, à Paris, au soleil, 44 degrés. De nombreux cas d'insolation
sont signalés.
Août
1874
- Fait divers.
- La
gendarmerie d'Aunay-sur-Odon, assistée d'un médecin, est venue, au
commencement de la semaine, faire une enquête chez la veuve Richer, à
Coulvain, dont la fille Maria Richer, déjà mère d'un enfant, était
accusée par la rumeur publique d'avoir accouché clandestinement et
d'avoir supprimé son enfant. Le fait d'accouchement était vrai,
seulement le médecin a reconnu que l'enfant n'était pas venu à terme
et qu'il n'avait pas vécu. La fille Richer a été laissée en
liberté. Elle avait, enterré le petit cadavre dans son jardin, aidée
par une voisine, la veuve Gilles.
Août
1874
- Arrestation.
- Le
sieur Désiré Berthaume, cultivateur à Coulvain, a été
écroué à la maison d'arrêt de Vire, comme prévenu, d'avoir porté
des coups et fait
des blessures graves à son voisin, François Renault, aussi
cultivateur. L'état du blessé est alarmant.
Juillet
1876
-
Taureau étranglé. - Un
bon taureau, âgé d'environ deux ans, qui était au piquet dans un
champ situé à Coulvain, près la
route de Caen à Villedieu, se sentant probablement piqué par
les mouches, a tourné avec sa chaîne autour d'un pommier et a fini par
tomber et s'étrangler. Cet animal appartenait à M. François Hubert,
propriétaire à Coulvain, village de la Blanche-Maison.
Mai
1877
-
La fin du monde. -
Nous
venons de passer un hiver affreusement remarquable par son humidité, et
nous aspirons tous au beau temps pour nous sécher. C'est sans doute à
tort, car une nouvelle prédiction vient de paraître et elle n'a rien
de rassurant pour ceux qui sont crédules. Un membre de l'Académie des
sciences annonce que notre planète va probablement être mise en poudre
à la suite de
tremblements de terre qui auront lieu au cours du mois de juin. Comme
vous le voyez, la fin du monde est proche. C'est la millième fois au
moins qu'elle est annoncée. En attendant ne vous faites pas de mauvais
sang, il est bien probable qu'il en sera de même cette fois comme des
autres.
Mai
1877
-
Accident de voiture. -
Mardi dernier,
M. Guilbert, charpentier à Coulvain, conduisait les chevaux de M.
François Yvon, propriétaire au bourg de Coulvain, en remplacement de
son domestique, absent pour la révision. Presque au sortir de la cour,
les chevaux ayant voulu se retourner, M. Guilbert s'embarrassa dans les
guides et tomba. Une des roues de la voiture lui passa sur les jambes
dont une paraît gravement atteinte.
Avril
1882
- Un phénomène .
- A
Coulvain, une vache
vient de mettre bas un veau qui a une tête de bouledogue et des pattes
de cochon.
Avril
1882
- Inspection
.
- On
va commencer une inspection dans les villes ouvrières de province, pour
surveiller l'application de la loi du 15 mai 1875, interdisant d'employer
les enfants au-dessous de seize ans, dans les ateliers qui mettent
en mouvement des machines.
Mars
1888
- Charivari.
-
On croit encore dans
certaines campagnes qu'il est permis d'aller faire tapage à la porte
des gens qui ont le malheur de déplaire à leurs voisins.
Une trentaine d'individus de Coulvain et des environs viennent
d'être condamnés à 3 francs d'amende pour avoir donné un charivari
à la dame veuve Emile Jourdain, propriétaire à Coulvain.
Juillet
1894 -
Les anarchistes en
Normandie. -
Sur les indications
fournies par les autorités du Calvados, le parquet de Coutances a fait
procéder à Périers (Manche)
à l'arrestation d'un nommé Baldi Santo et de deux compagnons qui
faisaient route avec lui. Cet individu, que l'on filait depuis plusieurs
jours, avait été vu à Coulvain, à Aunay et à Littry.
A
Coulvain, Baldi s'arrêta dans une grande ferme dont le maître était
absent. Une jeune fille qui gardait la maison lui ayant offert
l'aumône, il refusa disant « qu'il n'était pas un mendiant »,
mais il accepta un verre de cidre et dit : « Vous avez du mal à
gagner l'argent, tandis qu'il y en a qui dorment dessus », puis il
reprit : « Carnot était un voyou, il n'aurait peut-être pas
été mauvais diable, mais il se laissait mener. Il a fait tuer de mes
amis et il n'a pas assez souffert. Il y a aussi Humbert qui a bafoué
Caserio. J'ai vécu une quinzaine de jours avec Caserio, à Marseille.
C'est un de mes grands amis ». Après s'être rafraîchi, il alla
rejoindre deux individus qui
l’attendaient à la
porte de la ferme. Tous trois ont été arrêtés. On a aussi arrêté
deux anarchistes dans l'Orne, un Flers, l'autre à Alençon.
On
a arrêté à Caen François Delboeuf, 25 ans, sujet belge, et Jules
Fernanel, 27 ans, terrassiers, sans travail ni domicile, pour menaces à
l’adresse de M. Perier.
Est-il
vrai que, le jour des funérailles de M. Carnot, l'adjudicataire de la
pierre à poisson, de St-Aubin-sur-Mer, se soit refusé à arborer le
drapeau en signe de deuil national, et que le maire ait dû intervenir ?
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1895 - Oncle et
neveu. -
Un cultivateur de Coulvains, nommé Stanislas M..., avait un
cheval ticard. Ce cheval pouvait avoir une valeur de cinq cents francs,
mais perdait moitié de son prix si le vice était découvert. Pour ne
rien perdre, Stanislas, qui est riche, chargea son neveu Ferdinand, qui
n’a ni sou ni maille, d'aller vendre la bête à Saint-Lô. L'oncle
avança l'argent du voyage et promit, en outre, 20 fr. à son neveu en
cas de réussite. Voilà donc Ferdinand qui se présente comme le
propriétaire du cheval sur le champ de foire de Saint-Lô. Il en
demande 500 fr., puis le laisse à 220. — « Votre nom ? lui
demande l'acheteur » — « Ferdinand, cultivateur à Planquery
(Calvados) ».
L'acheteur,
se figurant qu'il avait affairé à un voleur, le fit arrêter.
Ferdinand fut conduit en prison, mais il ne tarda pas à confesser qu'il
avait donné un faux nom et une fausse adresse afin de dépister
l'acheteur de son cheval, parce que le cheval avait le tic, et tout cela
pour faire plaisir à son oncle. Quant à celui-ci, il a dit franchement
qu'il y avait tant de vendeurs de chevaux qui faisaient cette
fraude, qu'il a cru pouvoir faire comme eux.
Conclusion
: huit jours de prison chacun, avec la loi Bérenger. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Octobre
1896 -
Jeune incendiaire. -
Un gamin de 10 ans, Eugène Lesaulnier, de Coulvains, dont la
réputation est déjà détestable, a mis le feu, en allant à l’école,
dans l’étable de la veuve Bazire. Les dégâts sont heureusement sans
importance. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1897 -
Vol avec violences.
- Félix
Laforge,
24 ans, domestique à Caumont, et son frère Abel Laforge, 18 ans,
domestique à Cahagnolles, rencontraient le 11 octobre,
vers 7 heures du soir, un sieur Catherine, 76 ans, sur le chemin de
Saint-Martin-des-Besaces à Coulvain. Ils le suivirent, puis, arrivés
à un endroit isolé, Félix Laforge se jeta sur lui, le saisit
à la gorge et lui demanda « la bourse ou la vie » en le renversant à
terre. Le vieillard remit sa bourse contenant 20 fr. et son agresseur le
dépouilla lui-même de sa montre et de tout ce qu'il possédait.
Pendant ce temps, Abel faisait le guet. Félix est condamné aux travaux
forcés à perpétuité. Abel est acquitté. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1899 -
Inhumanité. -
D'après
le Moniteur, une vieille femme de 70 ans serait restée une nuit et une
partie de la journée étendue sur le sol humide de la route de Coulvain,
sans que les autorités s'occupassent de la secourir.
C’est
le curé et un « secouriste » de Caen qui l’on transportée en
voiture à l’hospice de Villers-Bocage, où elle n’a pas été
admise d'emblée. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1903 -
Enfant brûlée vive. -
La
dame veuve Lebreton, 30 ans, journalière à Coulvain, près
Villers-Bocage, allant travailler en journée, avait laissé ses deux
jeunes enfants, Yvonne, 4 ans, et un petit garçon de 5 mois à la garde
de sa fille Georgina, 14 ans.
Celle-ci
s'étant absentée un instant, la petite Yvonne s'approcha trop près du
poêle et mit le feu à ses vêtements. La malheureuse enfant est morte
brûlée vive. Ce n'est que dans la soirée que la mère a appris le
triste malheur. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1907 - Mort à bout de son sang.
- Samedi matin, le nommé Jules Jeanne, 42 ans, garçon d'écurie
à Coulvain, a été trouvé dans son lit sans vie et baignant dans son
sang.
Jeanne
avait été blessé il y a quelques années, et la plaie était mal
refermée. De plus, il était affecté d'une hernie. Une hémorragie
s'est déclarée pendant la nuit aux suites de laquelle il a
succombé.
Avril
1912 - Ivresse.
- Procès verbal a été dressé au nommé Victor Bertot, 47 ans,
domestique a Nogers, qui était en complet état d'ivresse a Tournay
sur Odon.
Avril
1912 - Coups.
- Le garde particulier Lemonnier, ayant dressé procès-verbal aux
nommé Jules Derene, 24 ans, journalier chez M. Denis, à
Landes-sur-Ajon, pour passage à travers un champ ensemencé, a
été frappé violemment au visage par cet individu qui a déjà un
casier judiciaire garni.
Décembre
1914 -
Morts glorieuses. -
Sont tombés
au champ d'honneur : le soldat Ernest Lange, du 236e
de ligne, tué à Guise ; le soldat Auguste Guillet, de Jurques ; le
soldat Ernest Javalet, du 5e,
de St-Ouen-des-Besaces, tué au Godat ; Léon Norel, du 4e
zouaves, fils de l'ancien restaurateur du boulevard St-Pierre, tué près
d'Ypres ; Paul Guezet, du 43e
d'artillerie, et Albert Désert, du 5e,
tous deux de Sept-Frères ; René Le Gout, du 319e,
de Lisieux, tué dans la Marne ; Albert Saucey, du 205e
de Saint-Martin-Don ; le caporal Paul Martin, du 5e,
demeurant 162, rue d'Auge, à Caen, tué dans la Marne ; Joseph Lemitre,
du 136e,
de Viessoix ; le soldat Maurice Lebrun, du 5e,
de Saint-Etienne-la-Thillaye ; le caporal Eugène Lebissonnais,
sergent-major aux pompiers de Caen, tué dans la Somme.
-
Sont morts des suites de leurs blessures : à l'hôpital d'Etampes,
Eugène Robin, du 119e,
dont la famille habite, rue du Marais, à Caen ; à
Chalons-sur-Marne, Camille René, de Coulvain ; à l'hôpital
Saint-Joseph de Caen, Antoine Pegon, du 60e
territorial : à Fismes, Edmond Baloud, du 205e,
de Danvou ; au Bourgel-Drancy, Louis Leclercq, du 5e,
de Saint-Ouen-des-Besaces : à l'ambulance de Prouilly, Louis Douet, du
5e,
de Bernières-le-Patry. (Bonhomme Normand)
Novembre
1917 -
Vol
d’un fusil.
-
M. Léon
Hébert,
cultivateur,
hameau
de Blanchemaison,
s'aperçut
en rentrant
chez
lui qu'un
carreau
de son
cabinet
était
brisé
et que
son fusil
de chasse
était
disparu.
Ses soupçons
sa portèrent
sur le
nommé
J. Almire,
âgé
de 18
ans,
qu'il
occupait
comme
journalier
depuis
la veille.
Ce
dernier
avant
passé
des
aveux,
M.
Hébert
lui
promit
de
ne
pas
porter
plainte
s'il
rapportait
le
fusil,
estimé
80 france.
Mais,
ne
voyant
rien
venir,
M.
Hébert
a
prévenu
la
gendarmerie.
Avril
1920 -
Les suites d’une faute.
- Une
dénonciation anonyme avait été adressée au Parquet de Vire, accusant
d'infanticide une jeune fille de Coulvain, Juliette Lefrançois, 19 ans,
demeurant chez son père.
Après
avoir prétendu qu'elle était victime l'une vengeance, la jeune fille
finit par avouer qu'elle était accouchée clandestinement d'une petite
fille venue morte et qu'elle avait enterré le cadavre dans le jardin,
où les gendarmes l'ont retrouvé. Juliette Lefrançois a été
arrêtée et conduite à la prison de Vire. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Février
1940 -
Trouvée
morte dans son lit.
-
Mme Lair,
cultivatrice à Coulvains,
surprise de
ne pas
voir pendant
un assez
long temps
sa voisine,
Mlle Lachévre
Maria, âgée
de 74
ans, couturière,
fit part
de ses
inquiétudes au
maire de
la commune,
M. Yvon
qui, souffrant,
fit prévenir
M. Pierre
Lair, conseiller
municipal, de
faire diligence
afin de
savoir si
Mlle Lachévre
était absente
de chez
elle, ou
si un
malheur, ce
qui était
à craindre,
ne lui
était pas
arrivé.
Étant
entré
par la
fenêtre dans
le modeste
logement de
Mlle Lachèvre,
M. Lair
trouva morte
dans son
lit la
septuagénaire. La
mort remontait
à plusieurs
heures, et
le docteur
Dupuy qui
remplace le
docteur Lacaine,
souffrant, a
conclu
à une
mort naturelle.
Novembre
1943 -
Fait
divers. -
En
pleine nuit, Mme veuve Céline Legallois. cultivatrice à Coulvain,
était réveillée par deux individus qui se firent ouvrir de force en
prétendant être de la Police et venir perquisitionner pour découvrir
des armes soi-disant cachées. La fermière eut beau protester, les deux
faux policiers fouillèrent tout et prirent, dans une armoire, argent et
bijoux, ce dont Mme Legallois ne s'aperçut qu'après leur départ. Elle
porta plainte aussitôt à la gendarmerie.
Mars
1945 - Le trafic
clandestin. - Les
gendarmes ont arrêté sur le territoire de la commune de Coulvain, un
camion qui transportait pour le compte d'une dame Delhomme,
de Deauville, 15 000 kilos de pommes de terre, des volailles et
deux petits fûts d'eau-de-vie.
La
marchandise à été saisie et des procès verbaux ont été dressés.
Mai
1946 -
Dangereuse imprudence. -
MM.
Gustave Lelièvre, 19 ans, Pierre Niard, 43 ans, tous deux cultivateur
à Coulvain, et René Jeanne, d’Epaney, ayant découvert une bombe d’avion
pesant 250 kilos dans un herbage appartenant à M. Pierre Surville de
Saint-Georges-d’Aunay, eurent la malencontreuse idée de vouloir faire
exploser l’engin. La déflagration déchiqueta cinq arbres, en
endommagea un sixième, ainsi qu’une clôture. Un procès-verbal a
été dressé à chacun des imprudents. Ils peuvent dire qu’ils s’en
tirent à bon compte. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Octobre
1946 -
Toujours eux ! -
Deux
prisonniers allemands employés chez M. Duval à la Folletières-Abenon,
ont pris la clef des champs.
- Évadé
de la ferme de M. Rozier, cultivateur à Estry, un prisonnier boche a
été rejoint à deux kilomètres de là.
- M.
Lucien Féron et Louis Marie ont arrêté et conduit à la mairie de
Coulvain, deux P.G. allemands évadés du centre de déminage de
Grainville-sur-Odon. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Le désespoir d'une jeune fille abusée.
-
M. Alphonse Tonzard, cultivateur à Coulvain, suivait l'autre
matin un chemin de terre à proximité de sa ferme lorsqu'il fut
intrigué par des râles provenant d'un enclos voisin. Pendue à un
arbre, une jeune fille de 16 ans, Mlle D. M........, au service de son
voisin, M. Septvent, tentait de mettre fin à ses jours.
Longuement
questionnée la désespérée avoua que quelques mois plus tôt, alors
qu'elle était employée chez un brocanteur de Maisoncelles-Pelvey, un
nommé Camille Dechanteloup, 55 ans, travaillant dans la même maison,
avait profité de l'absence de ses patrons pour abuser d'elle. L'odieux
individu a été écroué à la prison de Caen. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Octobre
1948
-
La route rouge.
-
Circulant à
bicyclette sur le territoire de la commune de Coulvain, M. Maurice
Guillemette, 71 ans, demeurant à Cahagnes, a été renversé par une
auto que conduisait M. Georges Konig, de nationalité anglaise.
Blessé
à la tête le septuagénaire a été reconduit au domicile de sa fille
à Maisoncelles-Pelvey. (Source : Le Bonhomme Libre)
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