Août
1852
-
Cour d’Assises du Calvados.
-
Présidence de M. le conseiller Géraldy. Audience du 6
août.
—
La dernière affaire de cette audience s'est terminée par un
verdict d'acquittement rendu en faveur de Victor Augustin-Arsène Huchon,
cultivateur, né à Lécaude, âgé de 26 ans, demeurant à Coupesarte,
accusé d'avoir, à Saint-Julien-le-Faucon, dans le mois de décembre
1851, soustrait frauduleusement, au préjudice du sieur
Bardel-Lapérelle, dont il était alors le domestique salarié, deux
pièges à taupes, des coins de fer, un palonnier et un bout de chaîne,
un rasoir, et une somme de 900 fr. environ. (Source :
Le Journal de Honfleur)
Septembre
1863 - Par arrêté en date du 10 septembre. -
M. le préfet du Calvados a nommé M. Férant (Louis-Prosper)
adjoint au maire de Coupesarte, en remplacement de M. David, démissionnaire.
Par
un autre du 12, M. le préfet a nommé adjoint au maire de Caumont
(canton de Thury-Harcourt) M. Pitel (Jean-Désiré), en remplacement de
M. Quesnel, décédé. (l’Ordre et la Liberté)
Juin
1874
-
Accident. -
Un
accident, dont les suites eussent pu avoir une gravité exceptionnelle,
est arrivé dimanche, à Coupesarte, canton de Livarot. On célébrait
la fête du pays, et les jeunes gens, pour donner plus d'éclat à
l'assemblée, tiraient des coups de pistolet. Une de ces armes, bourrée
avec excès, éclata tout à coup, et enleva toute la peau du dessus de
la main de l'imprudent tireur.
Janvier
1876
-
Neige et dégel. -
En
48 heures, le dégel a fait disparaître l'épaisse couche de neige et
de glace qui couvrait notre département. Le dégel s’est également
produit sur les autres régions de la France. Partout les cours d'eau
sont grossis par le dégel, mais nulle part on ne signale aucune crue
inquiétante.
Janvier
1876
-
Cygnes et sangliers. -
L'arrondissement
de Lisieux vient d'être visité par des
animaux sauvages à poil
et à plume. Quatre cygnes se sont promenés, mardi après-midi, sur le
territoire de Saint-Crespin et de Granchamp, tandis qu'une autre bande
s'abattait du côté de St-Maclou.
Un
chasseur de Livarot, M. Bordeaux, a tué un de ces oiseaux au
Pont-du-Chêne, sur la commune de Coupesarte. Trois sangliers un gros,
un moyen et un petit, ont poussé tout dernièrement une excursion à
travers Granchamp, se dirigeant vers Mesnil-Simon.
Août
1880
- Les victimes du
travail. -
Un accident
regrettable est arrivé mercredi sur la voie ferrée en construction de
Livarot à Mesnil-Mauger, sur le territoire de la commune de Coupesarte.
Un ouvrier terrassier, nommé Jules Le Brun, âgé de 18 ans, né à
Vibeuf (Seine-Inférieure), s'est trouvé renversé par un éboulement
de terre et est demeuré enseveli pendant vingt minutes environ. Un
autre ouvrier, nommé Mathurin Lobiac, âgé de 35 ans, marié, s'est
porté au secours de son camarade, mais il a
été renversé lui-même par un second éboulement qui lui a
occasionné une fracture du pied gauche. Quant à Le Brun, on a
constaté, lorsqu'il a été délivré, qu'il avait une cuisse brisée
et d'assez graves lésions intérieures. Ces deux ouvriers ont été
transportés à l'hospice de Lisieux.
Mars
1890 -
Les voleurs de vaches. -
Dans
la nuit de vendredi à samedi, on a volé une vache dans l'étable du
sieur Anthime Bertrand, à Lingèvres.
La
même nuit à Castillon près Balleroy, une vache a été volée au
sieur Virginie, cultivateur.
Le
sieur Louis Martin, marchand de bestiaux à Saint-Ouen-des-Besaces,
était descendu, en revenant de la foire de Coutances, dans une auberge,
il ramenait deux veaux qui furent conduits dans un herbage. Le
lendemain matin, on constata que l'un d'eux avait disparu.
M.
Mésange, propriétaire à Coupesarte, a été victime, dans la
nuit, d'un vol d'une vache estimée 280 fr. Cette vache était parquée
dans un herbage situé commune de Lessard-le-Chêne. Il a été volé,
la nuit, à Ger (Manche), au sieur Galopin, une vache de 4 ans, poil
rouge sur toute la partie supérieure du corps, tête rouge et blanche,
cornes moyennes avec bouts noirs, pesant environ 300 kilos. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mars
1890 -
Un grave arrêté. -
Le
préfet du Calvados a « déclaré infectée par la péripneumonie
contagieuse une étable appartenant au sieur François, cultivateur à
Hérouville-Saint-Clair, hameau de Tournebourse. »
La
péripneumonie , maladie du poumon, est contagieuse pour les bêtes à
cornes. Dans tous les cas où une maladie réputée contagieuse est
constatée, ou même soupçonnée, l'obligation du propriétaire est
d'en prévenir le maire, et d'isoler l'animal malade.
Si
le vétérinaire reconnaît le mal contagieux, un arrêté préfectoral
met en quarantaine les locaux où sont soignés les animaux malades et,
au besoin, prescrit l'abatage. La non-observation de ces formalités
entraîne l'amende et la prison. La vache du sieur François a été
abattue. Il recevra une indemnité de 3 à 400 fr.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Septembre
1891 - Jeune homme
écrasé. - Le
sieur Paul Guillard, 17 ans, domestique à Coupesarte, venant de charger
sa voiture, à la gare de Saint-Julien-le-Faucon, partait, avec son
attelage, assis sur un des limons du véhicule, lorsque survint une
forte pluie qui l'obligea à se mettre à l'abri. Guillard sauta à
terre, mais par malheur tomba sous une des roues de sa voiture qui
lui passa sur l'estomac. Relevé aussitôt, le malheureux jeune homme
est mort un quart d'heure après. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1892 -
Noyée. -
Mercredi, à Coupesarte,
on a trouvé dans un bassin le cadavre de la jeune Marie Courvoisier, 19
ans, servante. Cette mort est le résultat d'un accident.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Février
1894 -
Accident et imprudence. -
L'autre
dimanche, en rentrant chez lui, le sieur Adrien Delassalle, journalier
à Coupesarte, âgé de 34 ans, est tombé après s'être pris le pied
dans une ornière du chemin. Dans sa chute, Delassalle s'est cassé la
jambe, il s'est relevé cependant, et a voulu marcher. Il a fait ainsi
près de 300 mètres, alors les os fracturés ont attaqué les vaisseaux
et lorsqu'on l'a apporté
à l'hospice, lundi, la grène était déjà déclarée, on a du lui
couper la jambe. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1899 -
Incendie. -
Julien
Jourdain, 69 ans, a longtemps habité Mantilly, où il a laissé d'assez
mauvais souvenirs. Il fut soupçonné, il y a environ quatre ans, d'un
incendie volontaire de récoltes. Faute de preuves suffisantes, il
bénéficia d'une ordonnance de non-lieu et fut seulement poursuivi et
condamné devant le tribunal correctionnel pour vol. Devenu veuf, il fut
recueilli au mois de juin 1898 par son fils Julien, marié, fermier à
Mesnil-Durand. Il ne tarda pas à s'en plaindre, prétendant qu'il le
nourrissait mal et résolut de le quitter pour retourner à Mantilly.
Le
8 décembre dernier, en l'absence de ses enfants, il fractura la porte
de leur chambre à coucher, arracha les portes d'une armoire, brisa
celle d'un buffet dans l'espoir d'y trouver de l'argent. Ses recherches
étant demeurées infructueuses, il partit emportant seulement quelques
vêtements appartenant à son fils.
A
Coupesarte, il s'abrita de la pluie sous une meule de foin, appartenant
à un sieur Sauvey, cultivateur. Puis il mit le feu à la meule qui
était formée de 250 ou 300 bottes. Il se rendit ensuite à la brigade
de gendarmerie et déclara qu'il venait d'incendier par imprudence une
meule de récoltes en y jetant une allumette mal éteinte dont il
s'était servi pour allumer une cigarette.
Il
fut prouvé qu'il ne fumait jamais et il avoua. Les bottes de foin
furent brûlées ou détériorées causant au sieur Sauvey, non assuré,
un préjudice de 250 fr. Son défenseur, Me Hébert,
a obtenu du jury un verdict d'acquittement. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1903 - Habile escroquerie.
- Un journalier de Coupesarte,'
arrondissement de Lisieux, le sieur Henri Lebourgeois, a été victime
d'un ingénieux escroc. Il a reçu une lettre de son propriétaire, M.
Decaux, de Heurtevent, lui demandant 25 fr. en remboursement de la
moitié d'une somme avancée à son fils, traduit en conseil de guerre
pour voies de fait sur son capitaine.
M,
Decaux avait, soi-disant, avancé les honoraires d'un avocat. La lettre
était fausse et l'œuvre d'un escroc qu'on croit être un maçon
habitant prés de Fervaques. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1904 - Une carotte de taille.
- En
novembre dernier, Gustave Malas, 45 ans, ouvrier maçon à Mézidon,
remettait au sieur Henri Lebourgeois,. propriétaire à Coupesarte, une
lettre apocryphe, par laquelle son fils, soldat au 1er
régiment de zouaves, lui demandait 25 fr. pour se payer un bon avocat,
car il allait passer devant un conseil de guerre pour voies de fait sur
son capitaine.
Sans
plus réfléchir, le sieur Lebourgeois y alla de ses 25 francs, et
gratifia même le commissionnaire d'une pièce de 20 sous, mais il
s'aperçut bientôt qu'il avait été victime d'un escroc. Le tribunal
correctionnel de Lisieux a condamné l'ingénieux Malas à six mois de
prison. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1904 - Bestiaux volés.
- Le
sieur Victor Bernier, cultivateur à Coupesarte, canton de Mézidon, s’est
aperçu de la disparition de trois vaches appartenant à son beau-père,
le sieur. Louis Desmonts, aussi cultivateur au même lieu. Les bêtes
volées se trouvaient dans un herbage à 1 500 mètres de la maison de
leur propriétaire.
On
a suivi leurs traces jusqu'au carrefour du Mesnil-Eudes. Elles valaient
ensemble environ 1 250 francs.
—
Le sieur Désiré Lefranc,
propriétaire-cultivateur à Saint-Paul-de-Courtonne, près Orbec, est
allé déclarer au commissariat de Lisieux que, dans la nuit, deux
vaches amouillantes, d'une valeur d'environ 800 fr., ont disparu d'un de
ses herbages. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
Sous les roues.
- A Coupesarte,
arrondissement de Lisieux, le sieur Charles Vaudorne, 37 ans, domestique
chez M. Sauvé, fabricant de fromages, conduisait une charrette de foin,
lorsque le cheval, tourmenté par les mouches, s'emballa soudain.
Vaudorne voulut sauter à terre et tomba si malheureusement que l'une
des roues lui passa sur le corps, lui brisant plusieurs côtes.
On l'a transporté à
l'hôpital. Son état est très grave. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
On demande de l’eau.
- La campagne
souffre. il n'y aura pas de regain ; aussi le foin, qui a valu 25 fr. le
cent, est monté à 35 et même 40 francs. Dans la nuit de lundi, un
petit orage a éclaté dans la plaine de Caen, près la mer. On a de
sérieuses craintes aussi pour les pommiers. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1915 -
La fin des maux.
-
Depuis le départ de ses deux fils à la guerre, M. Constant
Gérault, 65ans, propriétaire à Coupesarte, canton de Mézidon, était
devenu d'humeur sombre. Il craignait de ne plus pouvoir faire honneur à
ses affaires et il était hanté par des idées de suicide. Deux fois
déjà il s'était jeté à l'eau, mais on l'avait retiré à
temps. Il avait aussi tenté de se pendre. Enfin, ces jours derniers, il
s'est tué d'un coup de fusil.
Juin
1919 -
Blessure accidentelle. -
Marie Hamard, domestique chez M. Chevalier, maire de Lessard, se
trouvait le 27 mai chez Mlle Guénault, gardienne d'herbages à
Coupesarte.
Elle
s'empara d'une carabine, l'arma et manifesta l'intention de tirer sur
des sabots se trouvant dans la cour appartenant à la fille de Mlle
Guérault, Irène, âgée de 14 ans.
Le
coup partit au moment où la jeune fille se précipitait pour retirer
ses sabots, le coup l'atteignit à l'épaule gauche. On espère que la
blessure n'aura pas de suites graves.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Juin
1919 - Disparition.
-
Une vache appartenant à Madame veuve Saurey, cultivatrice à
Coupesarte, a disparu le 22 mai, alors qu'elle était au pâturage dans
un herbage. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1925 -
Une fête agricole.
- Une
réunion intime
a eu
lieu à Coupesarte,
sous la
présidence
de M.
Henry Chéron,
sénateur du
Calvados,
pour fêter
Mme veuve
Gérault, cultivatrice
à Coupesarte, récemment
décorée du
Mérite Agricole.
MM.
le Maire
et l'Adjoint
de Coupesarte,
le Maire
de Grandchamp,
des conseillers
municipaux
de Coupesarte
et des
personnalités agricoles
de la
région assistaient
à cette
cérémonie.
Mme
Gérault,
mère de
six enfants,
et actuellement
grand'mère de
douze petits-enfants,
est réputée
pour son
ardeur au
travail et
la bonne
tenue de
son exploitation.
Des toasts
charmants furent
portés en
son honneur
par MM.
Beuron, maire
de Coupesarte,
Hennequin, de
Sainte-Gauburge, et
Henry Chéron.
Janvier
1940 -
En pleine
nuit,
une maison
d'habitation
est la
proie
des flammes.
- M.
Justin
Rault,
âgé
de 68
ans,
artisan,
demeurant
à Coupesarte,
avant
d'aller
se coucher
mettait, à
22 h.
30,
quelques
bûches
à sécher
dans
le four
de sa
cuisinière.
Vers
2 heures
du matin,
il était
réveillé
suffoqué
par de
la fumée
qui emplissait
sa chambre.
Il se
leva
aussitôt,
alluma
une lampe,
mais
ne put
se rendre
compte
où le
feu avait
pris.
Il ouvrit
alors
la porte,
mais
immédiatement
les flammes
jaillirent
de partout
et en
quelques
instants, sa
maison
était
en flammes.
Tout
a été
carbonisé,
les meubles,
tous
les objets
qui se
trouvaient
l'intérieur
de la
maison
d’habitation
elle-même.
Tout
secours
fut donc
inutile.
M.
Rault,
interrogé
par les
gendarmes
de la
brigade
de Saint-Julien-le-Faucon
qui ont
ouvert une
enquête,
a déclaré
qu'il
subissait
un préjudice
d'environ
10.000
fr. Le
malheur
veut
que M.
Rault
ne soit
pas assuré.
On
ignore
encore
actuellement
la
raison
de
ce
sinistre,
mais
on
pense
que
les
bûches
mises
dans
le
four
de
la
cuisinière
ont
pris
feu
et
ont
ainsi
causé
l'incendie.
Novembre
1946 -
Nécrologie. -
On
annonce la mort à l’age de 66 ans de M. Georges Beuron, maire de
Coupesarte, décèdé à la suite d’une courte maladie. Membre de l’assemblée
communale depuis de longues années, le défunt qui était très estimé
dans la région avait succédé en 1924 à son père dans la gestion des
affaires municipales. (Source
: Le Bonhomme Libre)
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