Mai
1832 -
Un terrible incendie.
- Mardi
8 de ce mois, à cinq heures du soir, un vaste incendie a éclaté dans
la commune de Courcy, 365 pieds de bâtiment ont été la proie des
flammes, et dix familles se sont trouvées sans secours et sans asile.
Instruits de cet accident, M. le juge d'instruction et le substitut du
procureur du Roi se sont rendus sur les lieux mercredi matin. Ils ont
procédé à une information, et ils ont acquis la preuve que la
malveillance était tout à fait étrangère à ce malheur qui est dû
à l'imprudence de deux personnes idiotes qui, laissées seules, ont
allumé du feu dans un appartement avec des feuilles sèches.
La
flamme s'est élevée au-dessus du toit couvert en chaume, et y a
communiqué le feu qui, favorisé par le vent, a bientôt eu gagné
plusieurs autres habitations. Malheureusement, on n'avait pour éteindre
le feu que l'eau de deux puits. Les habitants se louent beaucoup des
secours qu'ils ont reçus des autres communes environnantes.
( Journal de Falaise )
Juillet
1861 - M. le préfet du Calvados, accord des secours.
- Nous
avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des
communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la
demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.
Par
arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses
communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.
Voici,
par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :
Arrondissement
de Falaise.
Morteaux-Coulibœuf.
- Travaux importants à l'église.
150 fr.
Sassy.
- Travaux à l'église. 75
fr.
Courcy.
Travaux à l'église. 75
fr.
Crocy.
- Travaux à l'église. 75
fr.
Jort.
- Travaux à l'église. 50
fr.
Norrey.
- Travaux à l'église. 50
fr.
Beaumais.
- Travaux à l'église. 150
fr.
Saint-Sylvain.
- Construction d'une halle. 150
fr.
Louvagny.
- Assainissement de l'église. 23
fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Juin
1867 -
Fête de la Sainte-Trinité. - C'est
le dimanche 16 courant qu'a été célébrée à Courcy la fête de la
Sainte Trinité. Comme les années précédentes, il s'y est trouvé un
grand nombre d'enfants noués et des personnes affligées de rhumatismes
et autres douleurs.
Ces
malades, moyennant la faible rétribution de dix centimes, et après
avoir eu la chaîne de Saint-Léonard passée autour du corps pendant
quelques instants, s'en retournaient avec l'espoir d'une prompte
guérison.
J'ai
surtout remarqué plusieurs estropiés boiteux ou manchots, mais
ceux-là, après avoir
imploré la charité publique pendant une partie de la journée, sont
restés sur place dans les diverses chapelles du lieu.
Au
reste, la réunion était nombreuse et les danses se montraient fort
animées. Après chaque quadrille, la plupart des danseuses, reconduites
à leur place, recevaient de leur cavalier un bon gros baiser en guise
de rafraîchissement. L'orchestre était représenté par la musique de
Mézidon.
De
nombreux promeneurs ont profité de l'occasion pour visiter les ruines
de l'ancienne forteresse des barons de Courcy.
Avril
1879 -
Écoles de filles, répartition de secours. - Le
Conseil, conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme
de 2 500 fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de
1879, pour établissement et entretien d'écoles de filles.
Ce
crédit, qui existe depuis longtemps, a toujours été employé en
indemnités personnelles aux institutrices qui dirigent les écoles
facultatives de filles, de manière à rapprocher le plus possible leurs
émoluments de ceux déterminés par la loi pour les écoles
obligatoires.
Courcy,
223 habitants, Mlle
Vallée (Léontine), 20 élèves payantes , 7 gratuites ; 450 fr. de
traitement en 1878 ; indemnité personnelle accordée 25 fr.
Ressources insuffisantes.
Mai
1890 -
Abeilles. -
Dans
le Calvados, les ruches d'abeilles devront être éloignées d'au moins
dix mètres de la voie publique ou des héritages voisins, et en être
séparées par une clôture haute de deux mètres au moins. Dans les
champs, elles-devront être à cent mètres au moins de tout chemin ou
de toute maison. Les ruches ne pourront être transportées dans
les landes, bruyères ou bois, qu'avec une autorisation spéciale du
préfet, délivrée sur un avis du conseil municipal.
Mai
1890 -
Culbute indécente. -
La
femme Rolline, 53 ans, journalière à Canon, étant ivre, a brisé deux
carreaux chez le débitant Courcy qui ne voulait pas lui donner à
boire, de plus, toujours étant ivre, elle a fait la culbute. Dans
cette chute, les vêtements de la femme Rolline se sont relevés et a
mis au jour ce qui devait être caché. Mais il parait que ce qu'elle a
montré ne valait même pas 5 fr. d'amende, car la femme Rolline a été
relaxée de ce chef et condamnée seulement à 5 fr. d'amende pour bris
de clôture.
Octobre
1895 - Tribunal de
Falaise.
- Gérard
Poulain, 48 ans, journalier, né à Gouvix, outrages aux agents, 8 jours
de prison.
—
Victor Houssin, 38 ans, épicier à Mesnil-Villement, détention d'engin
de pêche prohibé. 10 francs d'amende.
—
Victor Le Bailly, 67 ans, pêcheur à Mesnil-Hubert, détention d'engin
de pêche prohibé. 5 francs d'amende.
—
Auguste Martin, 52 ans, journalier à Norrey, outrages envers un
commandant de la force publique, 24 heures de prison.
—
Ernest Boutrois, 19 ans, journalier à Courcy. Pêche à la main,
5 francs.
—
Jean Hamel, 32 ans, charpentier à Meslay, vol, 6 mois et relégation.
—
Henri Jardin, 26 ans, marchand forain à Falaise, coups et outrages aux
agents, 2 mois de prison. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1896 -
Tentative d’assassinat.
- Une
femme Lecointe, de Courcy, près St-Pierre-sur-Dives aurait frappé son
mari d'un coup de couteau à la gorge. Ce ménage vivait séparé et en
mauvaise intelligence. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1903 - Domestique infidèle.
-
La gendarmerie de Moult a dressé procès-verbal contre le nommé
Yves Combot, 26 ans, en fuite, pour abus de confiance d'une somme de 256
fr. au préjudice de M. Dursus de Courcy, propriétaire à
Garcelles-Secqueville, canton de Bourguébus. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre
1903 - Cheval retrouvé.
- Un
cheval avait été vol à la tuilerie de Courcy, prés Morteaux-Coulibœuf.
Un employé de la tuilerie l'a retrouvé attelé à St-Pierre-sur-Dives,
à la voiture d'un sieur Legentil, de Fresney-le-Puceux qui l'aurait
fait acheter à la foire de Dives. Une enquête est ouverte.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1903 - Enfant disparu.
- Le
jeune Arcade Legros, 12 ans, a quitté, depuis le 14 décembre, le
domicile de sa mère, ménagère à Courcy, près Morteaux-Coulibœuf.
On le recherche. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1904 -
Vol important.
- Le sieur
Lucien Hie, marchand de beurre à Courcy, près Morteaux-Coulibceuf,
avait placé 1 200 francs en or et billets dans le tiroir d'une armoire
de sa chambre. La somme ayant disparu en même temps qu'un nommé Albert
Lemaresquest, 30 ans, journalier à Escures-sur-Favières, qui avait
travaillé dans la maison, des soupçons pèsent sur cet individu. On le
recherche. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1904 -
Arrêtés.
- Les auteurs
soupçonnés du vol de 1 200 fr. au sieur Lucien Hie, marchand de
beurres à Courcy, près Morteaux-Coulibœuf, viennent d'être
arrêtés. Ce sont : le nommé Gaston Lemaresquest, 29 ans, et sa
belle-sœur, la veuve Lemaresquest, 36 ans, tous deux journaliers. Un
troisième complice, Albert Lemaresquest, qui s'était enfui après le
vol, est introuvable jusqu'ici. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juillet
1904 -
Le troisième larron.
- Un journalier de
Magny-le-Freule, près Mézidon, Albert Lemaresquest, 32 ans, qu'on
recherchait comme complice du vol de 1 400 fr. au sieur Hie, marchand de
beurre à Courcy, est maintenant sous les verrous, où il a retrouvé
deux de ses parents arrêtés déjà. C'est lui-même qui, ayant
dépensé le produit du vol et à bout de ressources, est venu se
constituer prisonnier à la prison de Falaise. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
On demande de l’eau.
- La campagne
souffre. il n'y aura pas de regain ; aussi le foin, qui a valu 25 fr. le
cent, est monté à 35 et même 40 francs. Dans la nuit
de lundi, un petit orage a éclaté dans la plaine de Caen, près la
mer. On a de sérieuses craintes aussi pour les pommiers. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1904 -
Vol. -
Le sieur Lucien Hie, négociant à Courcy, près Morteaux-Coulibœuf,
avait placé 1 200 fr. dans une armoire. Il fut étonné en rentrant,
après une courte absence, de voir son domestique Albert Lemaresquet, 30
ans, né à Magny-le-Freule, lui demander son compte. Deux jours après
il comprit en s'apercevant que ses 1 200 fr. étaient disparus. Le
domestique fut arrêté et avoua.
Sa
mère, la veuve Lemaresquet, 58 ans, qui avait reçu de l'argent volé,
a été poursuivie aussi. Reconnue non coupable, elle a été
acquittée. Albert Lemaresquet, évitant les circonstances aggravantes,
a été puni de 4 ans de prison C'est sa neuvième condamnation.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Juillet
1915
-
Tué à l'ennemi.
-
M. Paul Saulay, 33 ans, maçon, et domicilié à Courcy. Il
laisse une veuve et trois enfants.
Juillet
1920
-
La fin des maux.
-
M.
Coslard, cultivateur à Courcy, canton de Morteaux-Coulibœuf, souffrant
depuis longtemps, a mis fin à ses jours en se jetant dans une mare, à
1 500 mètres de son habitation.
—
A Jort, canton de Morteaux-Coulibœuf, on a découvert, pendu à
un pommier, Émile Dufour, 41 ans, journalier, même commune. On ignore
les causes de ce suicide.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1920 -
Une lamentable fin. -
M. Chevalier, cultivateur
à Courcy, âgé d'une soixantaine d'années, était assis près de sa
cheminée. En l'absence de sa femme, qui vaquait aux occupations de la
ferme, il fut pris d'une syncope et tomba dans le feu. Quand Mme
Chevalier rentra, trouva son mari carbonisé. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Août
1927 -
Après boire.
-
L'autre soir, M.
Auguste Lécuyer, 55 ans, jardinier à Bernières-d'Ailly, rentrant de
faire une journée à Courcy, a été attaqué, en pleine campagne, par
un ouvrier cimentier, Marius Simon, 31 ans, qui, avec deux camarades,
sortait d'un débit.
Brutalement
frappé, M. Lécuyer s'est défendu avec une égoïne et en a donné un
coup dans la figure de Simon qui paraissait pris de boisson. Celui -ci
n'en a pas moins continué à frapper puis laissant sa
victime inanimée, il s'en est allé, avec ses amis, informer le maire
de Jort qu'un homme blessé gisait sur la route. Après quoi, les trois
hommes ont pris la fuite. M. Lécuyer a été transporté à l'hôpital
de Falaise avec une double fracture de la jambe et de nombreuses
contusions.
Quant
à l'agresseur, Il a été arrêté dès le lendemain, il a fini par
avouer son exploit, mais a déclaré ne pas se souvenir comment avait
commencé la rixe.
Avril
1932 -
Une meule flambe. -
A
Courcy, canton
de Morteaux-Coulibœuf, Robert Thébault, 18 ans, ayant allumé du feu
dans une pièce de terre inculte appartenant à son
père, afin d'y détruire l'herbe, les flammes se sont propagées chez
un voisin, M. Albert Maintrieu, cultivateur à Vaudeloges, et y ont
détruit une meule de foin. M. Maintrieu estime sa perte à plus de 2
000 fr. tandis que M. Thébault ne l'évalue qu'à 400 fr. D'où procès.
(Bonhomme Normand)
Février
1936 -
Un garde-chasse tente de tuer sa femme.
- Courcy,
à 10 kilomètres de Falaise, a failli être le théâtre d'un drame
sanglant.
Au
lieu dit la Tuilerie, dans un coquet chalet forestier, habite la famille
Lelièvre : le mari, Gaston Lelièvre, 34 ans, et leurs trois enfants,
âgés de 10, 9 et 3 ans.
Le
mari est, paraît-il, paresseux, violent à l'extrême et s'adonne
facilement à la boisson, si bien que, quand il est sous l’empire de
l'alcool, il fait des scènes épouvantables à sa femme, la brutalisant
et menaçant de la tuer à chaque instant.
Il
y a trois jours, un oncle de la dame Lelièvre, M. Mellion, était venu
chez eux leur rendre visite. Lelièvre se livra à quelques libations et
dans la soirée, au moment où M. Mellion venait
de quitter la demeure de Lelièvre, celui-ci fit une nouvelle scène à
sa femme en proférant des menaces.
Prise
de peur, Mme Lelièvre se réfugia chez des voisins, puis vers minuit,
pensant que son mari s'était calmé, elle revint à la maison et frappa
à la porte, croyant que son mari allait venir lui ouvrir, mais celui-ci
se montra à la fenêtre de sa chambre, au premier étage, une lampe
électrique d'une main et un revolver de l'autre, en disant :
« Où es-tu que je
le descende ».
Puis,
puis même moment, une détonation éclatait et une nouvelle menace de
Lelièvre : « Tu n'en as pas assez ? ». Et aussitôt un deuxième coup
de feu. Fort heureusement pour Mme Lelièvre, au-dessus de la porte
d'entrée un petit toit en tuile fait saillie et de chaque côté une
petit balustrade et, en entendant les menaces, elle était montée sur
cette ballastage, si bien que le toit la masquait presque
complètement.
Son
mari ayant refermé la fenêtre, elle en profita pour prendre la fuite
et se cacher. Elle le vit alors sortir et la rechercher dans tous les
bâtiments et il lui a semblé qu'il avait encore son revolver à la
main.
Ne
l'ayant pas trouvée, il rentra chez lui et, au matin, avant le jour, il
fit lever son petit garçon pour l'accompagner chez les voisins à la
recherche de sa femme, mais heureusement sans succès, car encore
il était porteur de son revolver dont on voyait la crosse sortir de la
poche de son pardessus.
Il
se mit ensuite à sa recherche dans le bois et dans les herbages
environnants, mais toujours sans succès.
De
son côté, la malheureuse femme, après avoir pris conseil de son
beau-père, se décida, par sécurité pour elle et ses enfants, à
avertir la gendarmerie qui arrêta le forcené.
Lelièvre
prétend, malgré que l'on ait saisi son revolver, qu'il n'avait pas
l'intention, de tuer sa femme. Il voulait simplement lui faire peur,
qu'il n'avait pas tiré dans sa direction et qu'il avait pris une
lampe électrique pour mieux la voir afin de ne pas l'atteindre, thèse
difficile à adopter après ce qui s'est passé. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Novembre
1936 -
Le
danger du virage.
-
Dans
le village de Courcy, le chemin de G. C. n° 90 décrit un virage
d'autant plus redouté que la visibilité est mauvaise.
Revenant
de chez un client, M. Charles Fontaine, 59 ans, marchand de bestiaux à
Urville, prit ce virage à gauche et entra en collision avec le
motocycliste Auguste Leneveu, 32 ans,
garde particulier à Louvagny, qui fut jeté sur le sol et sous sa
machine.
M.
Fontaine fit prévenir le docteur Lionval, qui releva une fracture de la
cuisse et ordonna le transfert de M. Leneveu, dans une clinique
caennaise. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Un suicide à l’esprit de sel.
- M.
Auguste-Marcel Chate, 68 ans, avait à maintes reprises déclaré à ses
parents et amis qu'il était las de la vie. Une affaire de bois
dans laquelle il semblait être compromis, avait achevé de le
désespérer. Avant-hier, le père Chate se rendit chez son gendre,
mécanicien, et profita d'un moment d'inattention de sa fille seule au
logis, pour prélever un verre d'esprit de sel se trouvant dans une
bouteille dans l’atelier.
Rentré
dans la maison qu'il habitait seul, le quasi-septuagénaire absorba le
liquide et attendit la mort qui dut être accompagnée d'atroces
souffrances. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Décembre
1941
- Délimitation
de la région « Pays d'Auge ». - Elle comprend
pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf
Thiéville) : b) Arrondissement de Pont-l'Evêque
(en entier) ; c) Les communes suivantes du canton de Troarn :
Amfréville, Argences, Bavent, Bréville, Bures, Cabourg. Canteloup,
Cléville, Janville,
Merville, Petiville, Robehomme, St-Ouen-du-Mesnil-Oger, Sallenelles,
St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair, Troarn, Varaville ; d) Les
communes suivantes du canton de Bourguébus : Airan, Cesny-aux-Vignes, - Elle comprend
pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf
Thiéville) : b) Arrondissement de Pont-l'Evêque (en entier) ; c)
Les communes suivantes du canton de Troarn : Amfréville, Argences,
Bavent, Bréville, Bures, Cabourg. Canteloup, Cléville, Janville,
Merville, Petiville, Robehomme, St-Ouen-du-Mesnil-Oger,
Sallenelles, St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair, Troarn, Varaville ; d)
Les communes suivantes du canton de Bourguébus : Airan,
Cesny-aux-Vignes, - Elle comprend
pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf
Thiéville) : b) Arrondissement de Pont-l'Evêque (en entier) ; c)
Les communes suivantes du canton
de Troarn : Amfréville, Argences, Bavent, Bréville, Bures, Cabourg.
Canteloup, Cléville, Janville, Merville, Petiville, Robehomme,
St-Ouen-du-Mesnil-Oger, Sallenelles, St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair,
Troarn, Varaville ; d) Les communes suivantes du canton de
Bourguébus : Airan, Cesny-aux-Vignes, - Elle comprend
pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf
Thiéville) : b) Arrondissement de Pont-l'Evêque (en entier) ; c)
Les communes suivantes du canton de Troarn : Amfréville,
Argences, Bavent, Bréville, Bures, Cabourg. Canteloup, Cléville,
Janville, Merville, Petiville, Robehomme, St-Ouen-du-Mesnil-Oger,
Sallenelles, St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair, Troarn, Varaville ; d)
Les communes suivantes du canton de Bourguébus : Airan,
Cesny-aux-Vignes, Moult : e) Les communes du canton de
Morteaux-Coulibœuf : Baron, Courcy, Louvagny,
Moutiers-en-Auge, Norrey-en-Auge.
Décembre
1941
- Avis
à la population. -
Le chef des
Services régionaux de transmission des troupes d'occupation a pris
l'arrêté suivant : « Des
aviateurs anglais lancent depuis quelque temps au-dessus des
départements du Calvados, de l'Orne et de la Manche des
pigeons-voyageurs et invitent la population française à renvoyer ces
pigeons avec des nouvelles.
Nous
espérons que la population française, songeant aux graves
conséquences de son geste, ne se prêtera pas à cette manœuvre, mais
livrera ces pigeons et tous leurs accessoires au bureau militaire
allemand le plus proche ou à la mairie.
A
l'avenir, toute personne qui livrera des pigeons-voyageurs ou le
matériel servant à la transmission des nouvelles ou au lancement à
terre du pigeon recevra une récompense par l'intermédiaire des
Feldkommandanturs des départements du Calvados, de l'Orne et de la
Manche.
Je
compte sur la loyauté de la population et j'attends de toute personne
qui découvrira des pigeons-voyageurs, etc., qu'elle les remette sans
délai aux autorités allemandes ».
Janvier
1942
- Tickets
de sucre. -
Les tickets spéciaux de sucre de 50 gr. du 4e trimestre 1941
(titre C. 185) ont leur validité prorogée jusqu'à nouvel ordre, et
seront employés pour les régimes concurremment avec les nouveaux
tickets de 500 gr. du Premier trimestre 1942 (titre C. 205).
Janvier
1942
- Les
tickets de charcuterie. -
Le Préfet a arrêté que les tickets BA et BB de la feuille de
viande du mois de janvier 1942 auront chacune une valeur de 90 gr.
Ils seront utilisés en principe pour la charcuterie.
Les
tickets-lettres, BC, BD et BE de cette même feuille sont provisoirement
sans valeur.
Janvier
1942
- Un
magnifique record. -
Courcy, petite commune proche de Morteaux-Couliboeuf, qui compte
188 habitants dont 15 prisonniers, vient de donner un splendide
exemple de solidarité : En un an, grâce à un comité local
particulièrement actif, animé par le maire est le curé, les absents
retenus en captivité ont été entretenus de vivres et de vêtements
chauds, par l'envoi de 122 colis dont 40 gratuits, totalisant 500 kilos
et une dépense de 20 500 francs ! Qui pourrait dire mieux ?
Avril
1946 -
Un grave accident de travail.
- Un
ouvrier agricole âgé de 15 ans, Michel Tuytten, originaire de
St-Pierre-Canivet, sortait de la ferme de son patron, M. Dugué, demeurant
à Courcy, en conduisant un cheval attelé à un rouleau. Pour une cause
inconnue, l’animal s’emballa et renversa son conducteur qui passa
sous le véhicule. Le malheureux jeune homme a été relevé avec une
très grave blessure à la tête. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juin
1946 -
Le Pardon de Saint-Léonard.
- Les
traditionnelles fêtes du Pardon de Saint-Léonard auront lieu dimanche
prochain à Courcy, sous la présidence de M. le chanoine Guillaume,
Directeur des Œuvres diocésaines. Les rapatriés sont spécialement
invités ainsi que les infirmes. Grand’messe à 10 h. ; office du
soir à 15 heures (heure légale).
(Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
L'ambassadeur du Canada à Courcy.
- D'émouvantes
manifestations d'amitié franco-canadienne se dérouleront le mois
prochain à l'occasion du traditionnel
pardon de Saint-Léonard. Elles seront honorées de la présence de son
Excellence le Général Vanier, ambassadeur du Canada, qui inaugurera,
à Louvagny une plaque rappelant la libération de la commune par les
troupes canadiennes. Enfin, une cloche sera offerte par les prisonniers
et déportés en reconnaissance à Saint-Léonard.
Voici
un aperçu des diverses cérémonies organisées avec le concours de la
Fédération Normandie-Canada.
Samedi
22 : A 17 h., réception intime de l'Ambassadeur du Canada et de
Mme Vanier ; par MM.
les maires de Courcy, et de Louvagny, Barou, et M. le curé de Courcy ;
Vin
d’honneur, visite de l'église, des ruines du château et du
village ; à 21 h., réception des étudiantes et étudiants du
Canada ; le soir, illumination générale.
Dimanche
23 : A 7 h., messe de communion ; à 9 h., à la mairie,
réception officielle de S. Ex. M. le général Vanier, ambassadeur du
Canada, de M. le préfet du Calvados, de la délégation canadienne, par
la municipalité de Courcy.
À
9 h. 30, à l'église, réception des autorités canadiennes et
françaises, par le Rme P. Abbé de Mondaye, délégué de S. Exc Mgr
Picaud, Évêque de Bayeux et Lisieux.
A
9 h. 45, bénédiction de la cloche du souvenir, suivi d'une messe
pontificale avec le concours de l'Orchestre symphonique de
Saint-Pierre-sur-Dives.
Après
la messe absoute pour les Morts français et canadien.
A
l'issue de la cérémonie religieuse, départ pour Louvagny,
Inauguration de la plaque commémorative par M. l'ambassadeur du Canada
et bénédiction par le Rme P. Abbé d de Mondaye.
À
15 h, an l'église de Courcy, bénédiction des infirmes et des malades,
allocution de M. Rme P. Abbé de Mondaye, salut du Saint-Sacrement. .
(Source : Le Bonhomme Libre) |