UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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COURTONNE - la - MEURDRAC |
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Canton de Lisieux |
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Comme la pauvre femme refusait de lui donner cet argent, Guilmard se jeta sur elle et la frappa avec brutalité à la figure, ne s'arrêtant que lorsqu'elle lui eut remis les 300 fr. Plainte
a été portée à la gendarmerie d'Orbec. Guilmard a déjà été
condamné pour avoir frappé sa mère, mais il avait obtenu la loi
Bèrenger. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre 1901 - Cinq pendus. - Le sieur Désiré Amiot, 40 ans, gardien d'herbages à Courtonne-la-Meurdrac, près Lisieux, s'est donné la mort, le matin, en se pendant à la branche d'un pommier dans la cour de sa maison d'habitation. Sa femme, ouvrant la fenêtre de sa chambre, aperçut le corps de son mari qui se balançait dans le vide. Elle courut pour couper la corde, mais il était trop tard, le malheureux avait rendu le dernier soupir. On ignore le motif qui a poussé Amiot au suicide. Il laisse une veuve sans ressources et neuf enfants dont l'aîné n'a pas 16 ans. — Le sieur Léon Romain, 55 ans, journalier, sans domicile fixe, s'est pendu, à Beaumont-en-Auge, avec un fil de fer. On a trouvé dans la poche de Romain, qui est né à Manerbe, un porte-monnaie contenant quatre sous et un billet sur lequel il avait écrit vouloir en finir avec la vie. — Le sieur Etienne Gilles, 74 ans, facteur rural en retraite, demeurant à Danvou, près Aunay-sur-Odon, a mis fin à ses jours en se pendant dans sa grange. Des embarras pécuniaires seraient la cause de sa funeste détermination. Gilles, qui avait été à da tête d'une petite fortune, avait cautionné le sieur Deslandes, négociant en liquides à Vassy, qui n'avait pu la rembourser. Gilles avait, ces temps derniers, fait d'autres pertes d'argent et n'avait plus pour vivre que sa pension annuelle de 400 fr. Il était veuf depuis plusieurs années. — Michel Vatel, 67 ans, gardien d'herbages à Bénerville, près Trouville, était rentré, complètement ivre, chez son gendre, et s'était couché. Dans la nuit, il se pendit, —
On a trouvé, pendu dans le grenier de son habitation, le sieur Louis
Lenoury, 44 ans, journalier à Longueville, canton d'Isigny. On ne sait
à quelle cause attribuer cet acte de désespoir. Le sieur Lénoury
laisse une femme et quatre enfants. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1903 -
Mort accidentelle. -
La
dame Guesnet, veuve Lebouvier, 68 ans, propriétaire à
Courtonne-la-Meurdrac, près Lisieux, a été trouvée morte dans son
étable, aux pieds d'une génisse. On pense que c'est la génisse
qui l'aura renversée et piétinée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1903 - Affaire embrouillée. - Le sieur Jean Lesens, 57 ans, propriétaire à Courtonne-la-Ville, canton d'Orbec, soupa, dimanche soir, chez le sieur Charles Vornier, 29 ans, propriétaire, même commune. Après
le repas Lesens se retira, à ce moment, dit ce dernier, Vornier aurait
tiré deux coups de revolver dont une balle l’atteignit, à l'épaule.
Vornier, au contraire, prétend Tout
au moins, Lesens était présent lorsque Vornier se servit de son arme.
A la justice d'éclaircir cette affaire embrouillée. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février 1903 - Une belle-mère qui dénonce son gendre. - La veuve Bertre, à Courtonne-la-Ville, canton d'Orbec, a pour gendre Charles Bocage, 27 ans. journalier, même commune, qu’elle ne peut sentir. Lui, de son coté, ne l'aime guère non plus, et pour cause. Elle vient en effet, de le dénoncer à la gendamerie de L'Hôtellerie comme étant l'auteur de nombreux vols de lapins, volailles, etc..., commis dans la région. Bocage est arrêté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1903 - Coup de revolver après souper. - Jean Leseris, 57 ans, avait copieusement soupé chez son ami, Charles Vornier, 29 ans, propriétaire, comme lui, à Courtonne-la-Ville, près Orbec. Il était tard, ou plutôt bonne heure, une heure du matin, lorsqu'on se sépara. C'est alors que Lesens, comme coup de l'étrier, reçut un coup de revolver dont la balle pénétrait dans l'épaule droite. Elle lui avait été envoyée par son ami qui a, parait-il, le coup de revolver facile. Quelques jours après, Vornier, rencontrant Lesens, lui cria : « Et c'te balle, comment va-t-elle ? » Cette raillerie amena une discussion qui se termina par des coups administrés par Vornier. Cette fois, Lesens alla porter plainte. Malgré ses explications, Vornier a été condamné à trois mois de prison par le tribunal de Lisieux et à verser 300 fr. de provision au blessé, en attendant que le docteur, nommé pour examiner la blessure, ait donné son avis. Quoi qu'il en soit, le cas est assez grave, car, depuis deux mois, la balle n'a encore pu être extraite de l'épaule. ( Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1903 - Incendies. - Chez le sieur Georges Leroy, directeur de la fabrique de boites à fromages, à Livarot. Pertes 1 50O fr. Assuré. — D'une maison appartenant au sieur Bénard, charpentier à Courtonne-la-Ville, et louée aux époux Adeline, détenus à la maison d'arrêt de Bernay. Pertes pour le propriétaire, assuré, 1 500 fr. ; pour les locataires, dégâts non encore estimés. — D'une meule de 1 200 bottes de paille au sieur Pierre Lesaulnier, cultivateur à Garcelles-Secqueville. Pertes 400 fr. Assuré. — A la Houblonnière, d'une fromagerie exploitée par le sieur Rendu. Pertes pour ce dernier, 20 000 f., pour le propriétaire de l'immeuble, le sieur Poussin, 15 000 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1903 - Jument volée. - On a volé, la nuit, dans un herbage, une jument de 700 fr. à la dame veuve Torson, fermière à Courtonne-la-Ville, près Orbec. (Source : Le Bonhomme Normand)
Il avait une maladie incurable et avait déclaré, plusieurs fois, qu'il mettrait fin à ses jours s'il ne guérissait pas. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1903 - Piétiné par une vache. - La dame veuve Lechien, propriétaire à Courtonne-la-Meurdrac, près Lisieux, était allée, avec ses petites-filles, traire sa vache, quand celle-ci, prise soudain de peur, voulut se jeter sur les enfants. La grand'mère, pour les protéger, se plaça devant l'animal qui la renversa et la piétina, une des fillettes put se sauver, mais la plus jeune fut grièvement blessée au visage. Quant à la grand'mère, à bout de forces et perdant le sang en abondance, elle allait succomber sans l'arrivée des voisins qui la transportèrent chez son fils, ainsi que la fillette blessée. L'état de la dame Lechien est très grave, elle a deux côtes fracturées et on craint une péritonite. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1903 - Passage
à tabac. -
La
commune de Courtonne-la-Ville, près Orbec, loge à ses frais un
vieillard, le sieur Lucien Bertre, 65 ans, et c'est la femme Bard
qu'elle a chargée de
lui donner l'hospitalité. Mauvaise
idée, car le pauvre vieux en voit de dures. La femme Bard lui fait
misères sur misères. Ainsi
l'autre jour, le père Bertre pria son hôtesse, qui sortait, de lui
rapporter pour dix sous de tabac, mais quand à son retour il les lui
réclama, la femme Bard l'agonisa de sottises, le battit et le
poursuivit jusque dans le grenier où il s'était réfugié. Elle alla
même jusqu'à s'armer d'un gourdin dont elle lui asséna un coup
violent au-dessus de l'œil droit. Bref,
le vieillard, tout ensanglanté, fut brutalement passé à tabac pour
avoir osé réclamer le sien. Il a porté plainte. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre 1903 - Écrasé sous un train. - Mercredi, à 6 heures 40 du matin, à Saint-Mards-de-Fresne, près Lisieux, un train venant de Paris a tamponné un poseur de la voie, Louis Jouanne, 37 ans, de Courtonne-la-Meurdrac. Le malheureux suivait la voie montante sur laquelle le train ne devait pas passer, et il ne s'est pas dérangé en l'entendant venir. Le mécanicien a arrêté aussitôt, mais on n'a retrouvé qu'un cadavre horriblement mutilé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1904 - Pour faire boire un ami. - Un maçon de Courtonne-la-Ville, près d'Orbec, Eugène Lelièvre, 45 ans, avait rencontré un camarade, le jeune Corneilles, 17 ans, qui lui avait demandé de lui offrir un verre. Lelièvre s'exécuta de bonne grâce et les deux maçons se quittèrent bons amis. Mais,
quelques heures après, se rencontrant à nouveau, Corneilles voulut
payer à boire à son tour. Lelièvre refusa et alla s'enfermer chez
lui. Corneilles, furieux, fit un potin
Octobre 1904 - Un enfant noyé. - La dame Toudic, cultivatrice à Courtonne-la-Meurdrac, près Lisieux, dont le mari faisait ses treize jours, avait laissé seul pendant une demi-heure son petit garçon de 17 mois, pour aller à sa laiterie, située à une trentaine de mètres de la maison. Quand
elle revint, l'enfant n'était plus là, elle le chercha et le
découvrit dans la mare, profonde de 40 centimètres, sous un petit pont
en bois, à quelques mètres de la cuisine. La mère essaya de ranimer
le pauvre petit, mais ce fut en vain.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1904 -
Une agression. -
Le
sieur Charles Fortin, 56 ans, homme d'équipe au chemin de fer,
demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, canton de Lisieux, a été assailli,
un soir, dans une rue de Lisieux, par deux militaires et un civil qui,
après l'avoir roué de coups, lui ont volé sa montre en or et son
porte-monnaie contenant une cinquantaine de francs. La police et
l'autorité militaire ont ouvert une enquête. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Avril 1912 - Double assassinat. - Un double assassinat a été commis dans la nuit de jeudi à vendredi, au Bois de Lisieux, commune de Courtonne-la-Meurdrac. Les victimes sont M. Houlley, 66 ans, et sa sœur Mlle Irma Houlley, 64 ans. Voici dans quelles circonstances s'est commis le drame. M. Houlley avait prêté récemment à un jeune homme du nom de de Piel, 26 ans, une somme de 400 francs pour laquelle ce dernier n'avait pas encore signé de billet. Jeudi soir, à 10 heures, il vint chez les époux Houlley, soi-disant pour le signer, mais à peine lui avait-il ouvert la porte qu’il tombait foudroyé d'un coup de feu tiré à bout portant. Mlle Houlley accourut près de son frère, Piel la tua également à bout portant et s'enfuit. Affolée, la femme de journée de M. Houlley se sauva chez elle se claquemura jusqu'au matin. Elle se décida à ce moment à prévenir le maire. La gendarmerie et le parquet sont arrivés dans la journée. La police mobile et aux trousses de Piel dont la famille est très bien considérée dans le pays. - La police mobile a arrêté vendredi à Crevecœur-en-Auge,, Piel, l'assassin de M. et Mlle Houlley, et l'ont ramené à Lisieux, au milieu d'une foule considérable qui, en voyant l'auto grise de la police mobile croyait assister à la capture d'un membre de la bande Garnier, Carouy et cie. Piel, fils d'honnêtes cultivateurs, a été interrogé par le procureur François. Il a déclaré très énergiquement qu'il était innocent. - Piel, l'assassin présumé de M. et Mlle Houlley, a été interrogé. Il nie toujours très énergiquement. Ont dit qu'on possède contre lui des preuves concluantes, mais d'un autre côté, certains prétendent que c'est ailleurs qu'il faut chercher le ou les coupables. Ceux-la disent qu'un coup de théâtre est possible. Mardi matin, les obsèques ont eu lieu en présence de nombreux amis.
Octobre 1915 - Macabres repêchages. - A Saint-Germain-de-Montgommery, canton de Livarot, on a repêché dans une mare, près de son habitation, le cadavre de la veuve Romain, 66 ans, disparue depuis plusieurs jours. On croit qu'elle a été victime d'un accident. —
On a trouvé noyé dans un ruisseau le sieur Eugène Dupré, 64 ans,
journalier à Courtonne-la-Ville,
Septembre
1916 -
Baptême du lait.
-
Neuf
fraudeuses de lait étaient citées à comparaître à l'une des
dernières audiences du tribunal de Lisieux. C'étaient Eugénie Goubin,
veuve Mahérault, 52 ans, de Saint-Martin-de-Mailloc ; Azéline
Chéradame, femme Perrier, 47 ans, de Notre-Dame-de-Courson ; Marie
Dubosq, femme Dérouault, 43 ans ; Eugénie Huin, 49 ans,
toutes deux de Courtonne-la-Meurdrac ; Clémentine Poplu, femme
Lechieu, de Saint-Denis-de-Mailloc ; Marie Tatbelier, femme Bonhomme, 38
ans, de Saint-Martin-de-Bienfaite ; Eugénie Poirier, femme
Martel 36 ans, de Saint-Martin-de-Mailloc ; Maria Paris, femme Héribel,
53 ans, de Saint-Martin-de-la-Lieue ; Charlotte Marie, femme Servy, 49
ans, de La Cressonnière. Elles étaient toutes accusées d'avoir
écrémé le lait qu'elles livraient à la fromagerie Lanquetot.
Quelques-unes l'avaient, en outre, baptisé. Les huit premières ont
été condamnées chacune à 60 fr. d'amende et à des dommages
intérêts variant de 23 à 100 fr. De plus, l'affichage a été
ordonné. La femme Servy a été relaxée. Puisque l'écrémage du lait
est interdit, ce qui est juste, ne serait-il pas tout aussi juste
d'interdire l'écrémage des fromages ou tout au moins d'obliger les
fabricants à indiquer la proportion de crème que contiennent
leurs produits ?
Mars
1917
-
La fin des maux. -
Mme
Lefèvre, 80 ans, vivant
seule à Courtonne-la-Meurdrac, près Lisieux, donnait, depuis quelques
temps, des signes de dérangements cérébraux. Ses cousins, les époux
Cussy, propriétaires à Ruqueville, la recueillirent. Une nuit, elle se
leva et alla se jeter dans un puits où on retrouva son cadavre le
lendemain. Janvier
1920 -
Mort subite. -
M.
Alexis Valedorge, 63 ans, journalier à Courtonne-la-Meurdrac, près
Lisieux, est mort subitement dans la cour de M. Lenot, chez lequel il
venait chercher son lait. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1920 -
Écrasé sous un train.
- Occupé à la
manœuvre de son train de marchandises, à la halte de
Courtonne-la-Meurdrac, canton de Lisieux, Adrien Anne, 49 ans, venelle
Barbeux, à Caen, a été surpris par l'express venant de Paris et
horriblement mutilé. La mort a été instantanée. Il laisse une veuve
et cinq enfants. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1920 - Les morts reviennent. - En creusant pour faire la fondation du monument aux Morts pour la France, de Courtonne-la-Meurdrac, les ouvriers ont mis à jour deux squelettes d'hommes, dont l'un était presque entièrement conservé. D'après
les constatations, ces restes remonteraient à une centaine d'années. Ils
ont été enterrés au pied du Calvaire. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Novembre
1920 - Présence
d’esprit. -
M.
Beaujour, minotier à Courtonne-la-Meurdrac, canton de Lisieux, voulait
mettre en marche son camion-auto. Un retour de Le
camion est complètement détruit ce qui cause un préjudice de 20 000
fr. à son propriétaire qui, pour comble, a été assez grièvement
brillé à la tête et au bras. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1921 - Mauvaise rencontre. - Un cultivateur de La Barre-en-Ouche (Eure), M. Dodon, 37 ans, revenait en voiture, du marché de Lisieux, avec sa femme et ses deux enfants. A Courtonne-la-Meurdrac, il aperçut une voiture de meunier qui venait à sa rencontre et tenait le milieu de la route. Croyant qu'elle allait, se ranger, M. Dodon ne se gara pas. Les
deux voitures se crochèrent et la carriole versa. L'un des fils de M.
Dodon fut blessé à la tête. Les autres voyageurs n'eurent que des
contusions. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1922 - Un désespéré. - A la nuit tombante, i'instituteur et le maire de Courtonne-la-Meurdrac, canton de Lisieux, pénétraient chez M. Raymond Seuvray, et le trouvaient pendu à son plafond. Le maire coupa la corde, mais il était trop tard. Seuvray,
qui était en instance, de divorce, parlait souvent de se suicider. Il
était âgé de 38 ans. Malgré son désespoir, Seuvray avait pris
toutes ses précautions et dans ses dernières volontés, il avait
demandé au maire de s'occuper de son fils. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Août 1922 - Maigre butin. - Des malfaiteurs se sont introduits par escalade et effraction dans trois maisons de Courtonne-la-Meurdrac, canton de Lisieux, chez Mme veuve Demeunier, M. Talban et M. Trécu, jardinier. L'argent liquidé, devait être leur seule recherche, car ils ont négligé l'argenterie, et des titres. Chez M. Talban, plusieurs bouteilles de cidre bouché ont disparu. Le butin, fut plutôt maigre environ une trentaine de francs dans chaque maison et un revolver chargé. On recherche ces voleurs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1923 - Cour d’Assises. - La session des assises pour le premier trimestre de 1923 s'est ouverte sous Ia présidence de M. Breton, conseiller à la Cour, assisté de MM. Malençon et Lemoigne, conseillers. Affaires
de Mœurs. —
Georges Lerouge, 59
ans, journalier à Courtonne-la-Meurdrac, canton de Lisieux, est accusé
d'attentat à la pudeur sur la petite Thérèse Douche, 6 ans. Lerouge
nie les faits. Les renseignements recueillis sur l'accusé sont assez
bons. La. Cour l'a acquitté. — Défenseur : Me de
Resbecq, du barreau de Lisieux. —
Autre attentat aux mœurs :
Albert Perrette, 39 ans, cultivateur à St-Pierre-Tarentaine, est
accusé d'avoir tenté d'abuser de sa fillette de 9 ans et de l'avoir
contaminée.
L'affaire
est jugée à huis clos. Perrette est condamné à 4 ans de prison et
déchu de la puissance paternelle. — Défenseur : Me Souron. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1923 - A bon compte !
- M. Jean Trégaro,
28 ans, cantonnier, à Courtonne-la-Meurdrac, canton de Lisieux, qui
travaillait sur la ligne du Chemin de fer de
Mai 1923 - Le temps qu’il fait. - Après des chaleurs quasi-caniculaires et vraiment, hors de saison, le temps s'était un peu rafraîchi. Mais des orages se sont formés quand même et ont éclaté avec violence. On
espère qu'il n'en sera pas résulté de trop sérieux dommages pour nos
pommiers en fleurs qui sont vraiment magnifiques. La récolte du reste,
s'annonce excellente de toutes manières, c'est un triomphe pour
l'agriculture qui se prépare et M'sieu Henry, grand prêtre de Cérès,
a le sourire. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1924 - Accident. -
M. Lelargue, dont la famille habite Bernay, travaillait
à une charpente à Courtonne-la-Ville, lorsqu'il glissa malheureusement
et fit une chute de 5 mètres. Il tomba sur les pieds se faisant
simplement une foulure. Il en sera quitte pour quelque temps
d'incapacité de travail.
( Source : Ouest-éclair )
Juin 1925 - Bonne chasse. - Au cours d'une battue organisée par M. Louis Bétheaume et M. le Maire de Courtonne, un solitaire pesant 123 kilos a été abattu par M. Alphonse Lelièvre, de Saint-Denis-de-Mailloc. |
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COURTONNE-la-MEUDRAC - La Gare | |||
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COURTONNE-la-MEUDRAC (Calvados). - Poste et Télégraphe. | |||
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