1er septembre 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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COURTONNE - la - MEURDRAC |
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Canton de Lisieux |
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Juin
1928 -
Une grave affaire. - Dans la nuit de
dimanche à lundi, M. Joseph Bizot, agent visiteur de service à la gare
de Courtonne-la-Meurdrac, canton de Lisieux, constatait
qu'un rail de 12 mètres avait été déboulonné et décoincé
sur la ligne Paris-Cherbourg, dans une courbe assez prononcée. Une
clé à boulons et un portefeuille contenant des papiers au nom de
Prosper Beudin, cantonnier à l'essai de la gare de
Courtonne-la-Meurdrac, ayant été trouvés sur les lieux du
sabotage, ce dernier était aussitôt interrogé par M. Priet, juge
d'instruction de Lisieux. Beudin commença par déclarer qu'il avait
égaré son portefeuille depuis plusieurs jours mais, pressé de
questions, il finissait par avouer que, le samedi 9 juin, en
rentrant chez lui après avoir absorbé plusieurs tasses de café à
l'eau-de-vie, l'idée lui était venue de dévisser un rail
: « J'ai agi inconsciemment bien que je reconnaisse que mon acte
pouvait déterminer un accident grave ». En
effet, le misérable avait choisi l'endroit ou la voie se trouve à
flanc de coteau sur un talus de 10 mètres de haut. C'est miracle qu'un
terrible déraillement n'ait pas été provoqué par ce geste criminel,
une vingtaine de trains étant passés ainsi, durant toute la journée
de dimanche, sur le rail déboulonné. Le
coupable, né à Niort-Lafontaine (Mayenne), a 22 ans et appartient au
réseau depuis le 2 janvier. C'est un employé médiocre, qui avait
déjà encouru plusieurs observations et punitions. Il aura à répondre
de son acte devant les Assises où il faut espérer que son acte
abominable lui vaudra une punition exemplaire.
Mars 1936 - Mortelle accident de voiture. - M. Roney Prudent, 66 ans, propriétaire à Courtonne-la-Meurdrac, était monté sur une voiture hippomobile quand, par suite d'une fausse manœuvre, la voiture heurta un talus et versa. M. Roney fut projeté hors de la voiture et blessé grièvement à la tête. Transporté à l'hôpital de Lisieux, il est décédé quelques heures après. (source le Moniteur du Calvados)
Novembre 1936 - Un centenaire normand vient de mourir. - Tout récemment on célébrait à Bordeaux les cent ans de M. Alphonse Clologe, né le 24 octobre 1836 à Courtonne la-Meurdrac. Nous apprenons aujourd'hui la mort de ce vénérable vieillard, survenue un mois à peine après la célébration de son centenaire. Il a conservé jusqu'à la fin toute sa lucidité et s'est éteint entouré de ses sept enfants : Mlles Sidonie, Marie et Angèle Clologe, le dicteur Charles Clologe, de Tartas, MM. Henri, Joseph et Gaston Clologe. Sa sœur est morte à 102 ans, il y a six ans. (source le Moniteur du Calvados)
Cette cérémonie se déroulera en présence du Conseil Municipal, du Conseil Paroissial, de la Confrérie de Charité et des paroissiens des deux communes. (source le Moniteur du Calvados)
Mai
1938 - Des bois flambent. - Un
bois d’une contenance de 1 hectare 60 ares, situé sur le territoire Courtonne-la-Meudrac,
a été détruit par un incendie. Le propriétaire est M. Léon
Massieu, demeurant au dit lieu. Le
feu s'est communiqué à un bois voisin, appartenant à Mme Clouet, de
St-Pierre-de-Maillot, et à M. Leclert, de Morsang-sur-Orge (S.-et-O.),
qui a été également détruit. L'ensemble des propriétés brûlées
atteint 3 hectares. Ces bois se trouvent assez éloignés des
habitations. Ils ont pu brûler dans le courant de la journée sans
attirer l'attention et l'incendie s'est éteint de
lui-même. M.
Massieu a porté plainte à la gendarmerie de l'Hôtellerie, qui a
ouvert une enquête.
(source le Moniteur du Calvados)
Août 1938 - Un ouvrier agricole attaqué et dépouillé sur la route. - A 21 h. 30. M. Bernard Blanche, 20 ans, ouvrier agricole à Courtonne-la-Ville. allait à bicyclette sur le chemin de Lisieux à Nonancourt, quand il entendit tout à coup le bruit d'un sifflet. Il s'arrêta, croyant avoir affaire aux gendarmes. Surgirent deux individus qui lui demandèrent son portefeuille. Il leur répondit qu'il n'avait pas d'argent, mais l'un, des inconnus, en le saisissant par les deux bras, l'immobilisait tandis que l'autre, tout à son aise, le fouillait et prenait, 1 400 francs, en billets de banque, contenus dans un portefeuille placé dans la poche de son pantalon. Les deux inconnus disparurent ensuite dans la nuit. M. Blanche est allé aussitôt conter sa mésaventure à la gendarmerie de l'Hôtellerie. Une enquête est ouverte pour retrouver les deux malandrins. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1938 - Écrasé par la chute d'un mur. - M. Georges Leprêtre, 37 ans, cultivateur à Courtonne-la-Ville, a été renversé et écrasé par un mur qui s'est écroulé sur lui alors qu'il travaillait à la démolition d'une vieille maison. Son camarade de travail, Jean Lecœur, fils de la propriétaire de la maison, fit tout ses efforts pour le dégager, mais lorsqu'il y parvint, Leprêtre avait cessé de vivre. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1938 -
Un ouvrier agricole attaqué sur la route.
- A
21 h. 30. M. Bernard Blanche, 20 ans, ouvrier agricole à
Courtonne-la-Ville, allait à bicyclette sur le chemin de
Lisieux à Nonancourt, quand il entendit tout à coup le bruit d'un
sifflet.
Les
deux inconnus disparurent ensuite dans la nuit. M. Blanche est allé aussitôt conter sa mésaventure à la gendarmerie de l'Hôtellerie. Une enquête est ouverte pour retrouver les deux malandrins. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1939 - Deux motocyclistes se fracturent chacun une jambe. - Un accident assez grave s'est produit dimanche, vers 14 heures, sur le chemin de Lisieux à Nonancourt, territoire de la commune de Courtonne-la-Meurdrac. Deux motocyclistes M. Tessot et son beau-frère, demeurant tous les deux à Lisieux, se sont jetés dans l'arrière d'une voiture automobile et se sont tous les deux fracturé la jambe gauche. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940 -
Une fillette
de six
ans succombe
à de
graves
brûlures.
-
M.
Edmond
Larue,
65 ans,
ouvrier
agricole,
demeurant
au village
de la
Lescraie,
à Courtonne-la-Meurdrac,
père
de six
enfants, dont
l'aîné
à dix
ans,
quittait
son domicile
vers
17 heures,
avec
sa femme,
pour
aller
chercher
du bois.
A leur
départ,
ils avaient
laissé
cinq
de leurs
enfants
se
Mars
1940 -
Au feu.
-
Un violent
feu de
cheminée s'est
déclaré au
domicile de
M. Charles
Deschamps, cultivateur
à Courtonne-la-Meurdrac.
Mai
1940 -
Un
château est
dévalisé.
-
Mme Clotilde
Seyrig, 59
ans, propriétaire,
demeurant au
château
de Gouvix,
à Courtonne-la-Meurdrac,
quittait le
1er Janvier dernier
son château,
pour regagner
Paris. Elle
revint pour
Pâques
et c'est
lors de
son second
départ qu'elle
s'aperçut, en
faisant ses
malles, que
divers vêtements,
se trouvant
dans
une commode,
avaient disparu,
en particulier
plusieurs
écharpes. Elle
continua ses
recherches et
s'aperçut que
trois serrures
de tiroirs
avaient été
arrachées.
Dans une
autre chambre,
on lui
avait volé,
dans un
placard, un
chandail. Enfin,
dans le
vaisselier
de la
salle à
manger, les
cambrioleurs
avaient dérobé
des couteaux,
des cuillères,
etc.
Janvier 1942 - Tickets de sucre. - Les tickets spéciaux de sucre de 50 gr. du 4e trimestre 1941 (titre C. 185) ont leur validité prorogée jusqu'à nouvel ordre, et seront employés pour les régimes concurremment avec les nouveaux tickets de 500 gr. du Premier trimestre 1942 (titre C. 205).
Janvier
1942
- Les
tickets de charcuterie. -
Le Préfet a arrêté que les tickets BA et BB de la feuille de
viande du mois de janvier 1942 auront chacune une valeur de 90 gr. Ils
seront utilisés en principe pour la charcuterie. Les tickets-lettres, BC, BD et BE de cette même feuille sont provisoirement sans valeur.
Août
1942 -
Un accident. -
Prés de Lisieux, sur le territoire de la commune de
Courtonne-le-Meurdrac, un requis à la garde des voies ferrées, M.
André Castel, 22 ans, célibataire, demeurant à
Hermival-les-Vaux, a été trouvé vers 2 h. du matin, mort sur le
ballast, le bras droit fracturé et portant au visage une profonde
blessure. On
croit qu'entendant soudain un convoi arriver derrière lui, le
malheureux se retourna, mais, qu'à ce moment précis, il trébucha et
fut happé par un marchepied qui le traina sur une distance de 11
mètres.
Décembre
1946 -
Un chasseur se blesse grièvement.
- En
posant son fusil à terre, dans un pré, M. Jean Brice, 68 ans,
propriétaire à Courtonne-la-Meurdrac, a été atteint à l’épaule
gauche par la décharge de son arme. L’état du blessé est
inquiétant. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juin
1947 -
Les méfait de l’orage. –
Une pluie de gros grêlons s’est abattue sur la région de
Courtonne-le-Ville et de la Chapelle-Yvon, occasionnant de sérieux
dégâts aux arbres fruitiers. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre
1947 -
Un éleveur tué par un taureau.
–
Au Centre d’insémination du Pays d’Auge installé chez M.
Lehideux, à Courtonne-la-Meurdrac, un inséminateur, M. Adwin
Meister, 46 ans, demeurant à la Chapelle-Yvon, a été mortellement
blessé de deux coups de cornes par un taureau. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril 1948 - Un coup de trop. - Interpellé par M. Auguste Boucher, 71, cultivateur à Courtonne-la-Ville, comme il traversait ses herbages, un journalier de la commune, Almire Robinne, 45 ans, qui avait bu plus que de raison, prit fort mal la chose, se jeta sur le septuagénaire qu'il saisit à la gorge. Les
appels de M. Boucher firent lâcher prise à l'agresseur. Entendu par
les gendarmes, Robinne a prétendu avoir été provoqué. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Octobre 1948 - Sans-gêne. - S'étant rendu acquéreur d'un lot de bois dans une vente, M. Albert Lemaître, scieur ambulant à Courtonne-la-Meudrac, avait la désagréable surprise de constater la disparition de celui-ci lorsqu'il vint pour en prendre livraison. Ce
bois avait été a « récupéré » . par Mme Fouquet, de La
Chapelle-Yvon qui promit de le rendre sous huitaine. Le délai s'étant
écoulé sans que M. Lemaître soit rentre en possession de son bien,
plainte a été portée. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
L’épicière exagérait.
- Procès-verbal
a été dressé contre Mme Bernard Lenormand, 32 ans, épicière à
Courtonne-la-Meurdrac, pour hausse illicite. Sur un bocal de confiture
qu'elle avait payé 191 fr. une cliente avait en effet relevé les prix
suivants 60 fr., 125 fr., 141 fr. et 171 fr. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Mars
1949 -
Des renards à deux ou quatre pattes ?
- En
procédant au recensement de ses volailles, M. Charles Foucault,
cultivateur à Courtonne-la-Ville, a constaté 171 manquantes sur un
total de 286. Préjudice 50 000 francs. Encore que les renards à quatre
pattes soient nombreux dans la région, l'hypothèse de vols n'est pas
écartée. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mars
1949
-
Une razzia dans un herbage.
-
A
Courtonne-la-Meurdrac, M. Jules Deshors, cultivateur à signalé la
disparition de quatre brebis et d'un bélier. Préjudice 80 000 francs.
Des traces de pneus d'auto ont été relevées à proximité de
l'herbage où les animaux étaient parqués. Les pillards : René Vivier, de St-Mards-de-Fresne, et un nommé Émile Feuillet ont été appréhendés. N'ayant pu vendre leurs animaux à un cultivateur de Bernay, ils avaient abandonné les animaux aux environs. Le troupeau a été retrouvé. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre 1949 - Une ferme au pillage. - La semaine dernière les époux Louis Quettier, cultivateurs à Courtonne-la-Meurdrac, quittaient leur domicile pour se rendre à une noce aux environs de Rennes. Peu après leur départ, la gardienne chargée du soin des bestiaux devait constater que la maison avait reçu la visite de malfaiteurs. Tous les meubles avaient été fouillés, principalement l'armoire de la chambre. Dans un « Mirus », ils s'emparèrent d'une somme de 5 000 francs qui s'y trouvait dissimulée, négligeant dans leur précipitation, de visiter un placard du rez-de-chaussée où M. Quettier a l'habitude de déposer l'argent nécessaire à la marche de son exploitation, et dont le montant est assez élevé. Les
gendarmes de l'Hôtellerie ont ouvert une enquête. ( Le Bonhomme Libre
)
Mars 1950 - La laveuse « lessivait » les billets. - M. Daniel Riault, 32 ans, de Courtonne-la-Meurdrac, au service de M. Reaux, fromager à Glos, ayant constaté la disparition de diverses petites sommes d'argent laissées dans sa chambre, décida de laisser en évidence quelques billets dont il prit soin de relever les numéros. Ce subterfuge lui permit d'apprendre que la veuve Hélène Morand, 65 ans, laveuse chez M. Reaux, avait réglé l'achat d'un litre de vin chez Mme Dière, épicière, avec un des billets. La
veuve Morand n'a pu que reconnaître ses larcins. ( Le Bonhomme Libre ) |
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