15 Décembre 2024

Canton de Orbec

Les habitants de la commune sont des Courtonnais, Courtonnaises

1824  -  Saint-Paul-de-Courtonne a absorbé la commune de Livet, au nord-est, qui comptait 46 habitants (1821), Saint-Paul-de-Courtonne en comptant alors 406 habitants.

Janvier 1852   -   Nouvelles Diverses.  -  Un décret présidentiel, du 29 décembre, porte qu'une fête nationale sera célébrée le 1^er janvier dans tous les chefs-lieux de département, et, le 11, dans toutes les communes de France, qu'un « Te Deum » sera chanté dans toutes les églises, en action de grâce du résultat des votes émis les 20 et 21 décembre dernier. (Source :  Le Journal de Honfleur)

Janvier 1852   -   Nouvelles Diverses.  -  Une lettre du Préfet du département avait prescrit de célébrer cette fête nationale le 1^er janvier, mais elle est arrivée trop tard pour recevoir son exécution le jour indiquée. Elle aura donc lieu le 11, date fixée d'ailleurs par le décret. (Source :  Le Journal de Honfleur)

Février 1852   -   Les décrets.   -   Plusieurs décrets ont fixé le costume des grands corps de l'état et des fonctionnaires de l'ordre administratif. Celui des maires et adjoints l'est ainsi qu'il suit : 

Maires. — Grande tenue. — Habit bleu, broderies en argent, branche d'olivier, au collet, parements, écusson, baguette au bord de l'habit. — Petite tenue -— Même broderie au collet et aux paiements. 

Adjoints. — Grande tenue. — Coins brodés au collet, parements, taille et baguette  —  Petite tenue. —  Coins au collet et parements. (Source :  Le Journal de Honfleur)

Avril 1852   -   La peine de mort.   -   Nous avons, dans le temps, rendu compte du crime et ensuite de la condamnation du nommé Bance, de Courtonne-la-Ville, près Lisieux, jeune homme de 27 ans, qui a assassiné, le 8 novembre, la femme de son oncle contre laquelle il nourrissait une haine implacable. 

Son pourvoi en cassation et son recours en grâce ayant été également rejetés, le malheureux a subi sa peine à Caen, le 7 avril, ayant, à plusieurs reprises, refusé les secours de la religion et repoussé même brutalement le respectable aumônier des prisons qui l'a accompagné jusqu'au dernier moment. Il s'est placé lui même sur la bascule après avoir demandé si c'était là qu'il devait se mettre et bientôt tout était fini…

La foule qui, quoiqu'on eût changé le jour et l'heure accoutumés, était cependant nombreuse a été sensiblement impressionnée du cynisme de ce coupable endurci.  (Source :  Le Journal de Honfleur)

Novembre 1862   -   Cour d’Assises du Calvados.   -   Présidence de M. le conseiller Piquet.

Audience du 24 novembre.

Tentative de viol.  -  Un journalier, déjà repris de justice, ayant subi une peine de 6 ans de travaux forcés pour viol, comparaît devant le jury sous l'accusation d'avoir, le 31 août dernier, commis, à Courtonne, une tentative de viol sur la personne d'une femme âgée de 46 ans.

C'est le nommé Benoit (Louis-Joseph), âgé de 47 ans, né et demeurant à Courtonne-la-Ville.

Cette affaire, dans laquelle on a entendu onze témoins, est jugée à huis-clos.

Déclaré coupable avec admission de circonstances atténuantes, le nommé Benoit, sur les réquisitions de M. l'avocat général Jardin, est condamné à 5 ans de réclusion. Défenseur, M^e Ricard, avocat. (l’Ordre et la Liberté)

Novembre 1864   -   Nécrologie.  -    Le 15 du courant, dit le Normand de Lisieux, une femme, qui allait accomplir sa 100^e année, est morte à Courtonne-la-Ville. Cette pauvre vieille était née le 18 novembre 1764 ; elle avait été confirmée par le dernier évêque de Lisieux. Il y a six mois à peine, elle travaillait encore pour gagner sa vie. (l’Ordre et la Liberté)

Mai 1865   -   Les moutons égorgés.   -   Dernièrement, dit le Normand, de LisIeux, M. Etienne Rabault, propriétaire à Courtonne-la-Ville, trouvait chaque matin trois ou quatre de ses moutons égorgés pendant la nuit, au bout de quelques jours le troupeau était diminué de 14 moutons.

On attribuait à un loup ces massacres nocturnes, on se mit à l'affût et quand l'animal inconnu revint pour assouvir la soif du sang, plusieurs coups de feu l'étendirent mort.

On reconnut alors que l'auteur de ces égorgements était un chien appartenant au sieur Houllet (Jules-César), charcutier à Thiberville. (l’Ordre et la Liberté)

Mai 1865   -   La lune.   -   La lune rousse, qui a été charmante cette année, a fini mercredi soir, à 10 heures 59 minutes. Mais la Saint-Médard arrive le 8 juin cette année. (l’Ordre et la Liberté)

Mai 1868   -   Un orage.   -   Vendredi, vers les quatre heures du soir, un orage épouvantable a éclaté sur la commune de Courtonne-la-Ville. La pluie est tombée avec une telle abondance, que l'encaissement du chemin n° 1, de Courtonne-la-ville au Planquery, par le Bocage, a été détruit sur une longueur d'environ un kilomètre. Il n'y a pas d'autre perte à déplorer.  

Juin 1868   -   La chasse.   -   Une battue au renard a eu lieu le 7 juin à Courtonne-la-Ville, dirigée par le lieutenant de la louveterie, M. Vilain, trois de ces malveillants animaux sont tombés sous les coups de feu des chasseurs.

Août 1868   -   Une battue.   -   Jeudi, sur la demande des habitants de Courtonne-la-Ville, dont les poulaillers étaient dévastés, une battue a été faite sous la direction de M. Levillain, le lieutenant de louveterie de l'arrondissement, et a eu un beau résultat : cinq renards, dont trois vieux et deux jeunes, ont été tués.  

Février 1894  -  Brutalités.  -  Samedi dernier, à Courlonne-la-Ville, plusieurs ouvriers de l'entreprise Boyer achevaient de charger quelques wagons de ballast destinés aux travaux de la gare de Lisieux. La journée allait finir; un des terrassiers, le nommé Joseph Guilloux, 44 ans, voyant un de ses camarades entreprendre de charger un nouveau wagon, voulut l'en empêcher, l'autre résista. Guilloux devint furieux et porta à son camarade un violent coup de pioche dans le ventre, lui faisant une assez grave blessure. S'étant assuré  de la personne de Guilloux, le contremaître le fit enfermer dans une cave et prévint la gendarmerie de l'Hôtellerie. Le lendemain matin, Guilloux avait trouvé moyen de fuir en pratiquant un trou dans le mur. Il ne tarda pas, cependant, à être arrêté de nouveau. (Bonhomme Normand)

Mars 1894  -  Une incendiaire.  -  Dernièrement, un commencement d'incendie se déclarait chez la femme Dubus, journalière à Courtonne-la-Ville, le feu avait pris à la toiture par une cause inexpliquée. Les voisins, accourus dès le début avec des seaux, éteignirent le feu pour ainsi dire malgré la femme Dubus qui leur disait : « Laissez donc brûler, ne suis-je pas assurée ? » Elle l'était, en effet. Le parquet a fait une enquête et la femme Dubus a été arrêtée pour incendie volontaire. (Bonhomme Normand)

Juillet 1932   -   A l’ombre.   -    A Courtonne-la-Ville, canton d'Orbec, vient d'être arrêtée la femme Estelle Copy, 50 ans, nomade, née à Amfréville-sous-les-Monts, inculpée du meurtre de son ami, nommé Riberprey, meurtre commis à la Heunière, près de Vernon, dans les circonstances suivantes :

Au matin, des habitants du pays avaient entendu les exclamations de la victime, qui se battait avec sa compagne, la femme Copy. Peu après, quelques passants avaient aperçu Riberprey couché sur le bord de la route, semblant dormir. Ils n'avaient pas pensé qu'il pouvait être mort et avaient continué leur chemin.

C'est seulement vers 10 h. 30, qu'en s'approchant, on constata que le nomade était mort. Il avait le visage ensanglanté, le nez brisé et de nombreux coups sur la tête. De toute évidence, même étant ivre, il n'avait pu se blesser lui-même de cette façon. La femme Copy, qui avait disparu, fut retrouvée à Courtonne-la-Ville, chez M. Lepellier, cultivateur, où elle s'était fait embaucher. Elle a été écrouée. (Bonhomme Normand)

Janvier 1940  -  Des animaux maltraité.  -  Un procès-verbal pour infraction à la loi Grammont a été dressé contre Mme Lucie Riel, âgée de 62 ans, ménagère, demeurant à Courtonne-la-Ville. Celle-ci avait quitté sa maison le 7 Janvier, laissant à son domicile plusieurs animaux.

Le 26 Janvier, ils n'avaient pas eu encore une seule bouchée de nourriture et plusieurs de ces bêtes étaient mortes.  

Janvier 1944    -   Le terrorisme chez nous.   -  Vers 20 h., 3 hommes armés d'un pistolet, d'un couteau de boucher, d'une fourche et d'un nerf de bœuf, pénètrent chez M. Laine, 74 ans, équarrisseur à Courtonne-la-Ville et se font remettre 7.000 fr., un litre d'eau-de-vie et 4 paquets de cigarettes. Ayant voulu résister, M, Laine est blessé de plusieurs coups de couteau puis ligoté ainsi que sa fille, Mme Desfèvre, sa cousine et son commis. Puis les bandits disparaissent après avoir coupé les fils électriques.

Mai 1944  -  L'express de Paris est mitraillé  -  Deux morts et 21 blessés.  -  Hier, vers 12 h. 30, l'express Paris-Cherbourg a été mitraillé par les avions anglo-américains Près de Courtonne-les-deux-Églises, entre Bernay et Lisieux.

Deux voyageurs ont été tués et on compte 21 blessés, dont le mécanicien, M. Levergeols, demeurant à Caen, rue de la Marne, qui a une jambe coupée.

1972  -  Une fusion.  -  Courtonne-les-Deux-Églises est issue de la fusion des communes de Courtonne-la-Ville (333 habitants, au nord, sur la rive droite de la Courtonne) et de Saint-Paul-de-Courtonne (205 habitants). 

COURTONNE-la-VILLE  (Calvados)   -  Vue Générale

352    COURTONNE-la-VILLE  

Château du Besneray, le Colombier.

3.   Courtonne-la-Ville  (Calvados)   -  Une vue d'ensemble

Église de Courtonne-la-Ville  (Calvados)

253    COURTONNE-LA-VILLE

Le Calvaire et le Château.

COURTONNE-la-VILLE  (Calvados)   -  Vue Générale

COURTONNE-LA-VILLE  -  La Place de l'Église

COURTONNE-la-VILLE  (Calvados)   -  L'Eglise

348     COURTONNE-LA-VILLE  -  Entrée de Saint-Paul-de-Courtonne

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