Février
1830 -
Le froid. -
Le froid ne
s'était pas fait sentir, depuis bien des années avec autant d'intensité.
M. Arago a, dit-on, assuré que, vers le milieu de ce mois, il s'élèverait
à 18 degrés.
Ce
célèbre astronome attribue cette circonstance à la rupture des glaces
polaires, qui a une influence considérable sur l'atmosphère de
l'Europe. (Le Journal de Caen et de la Normandie)
Février
1830 -
La Cour d’Assises. -
Le six
novembre dernier, deux gendarmes de la brigade de Dozulay revenaient de
correspondance lorsqu'ils entendirent des cris réitérés, au voleur,
au voleur, qui partaient d'un chemin de traverse peu éloigné de la
grande route. Ils y coururent à l'instant, et y trouvèrent le nomme
Pellerin, postillon, qui était aux prises avec un inconnu auquel il
reprochait de s'être introduit dans l'écurie où il couche, chez le
sieur Heude à Caudemuche, et d'y avoir volé sa montré.
L'inconnu
finit par avouer qu'il était l'auteur du vol, et par indiquer le lieu où
il avait caché la montre, au pied d'une haie. Pierre Leguay ( l'inconnu
arrêté ) a été condamné en cinq années d'emprisonnement. (Le
Journal de Caen et de la Normandie)
Juillet
1855
-
Les adjudications.
-
Il
sera procédé, lundi prochain 10 juillet, en l'hôtel de la
Sous-Préfecture, à l'adjudication des travaux à exécuter et des
fournitures à faire pour entretien et réparation des chemins vicinaux
dans les communes ci-après désignées :
Quetteville.
7 650 fr. — Bénerville
(chemin dit du Cid), 1 767 fr. 41 c. —
Saint-Julien-sur-Calonne,
1 541 fr. 50 c.
— Cricqueville,
(le droit a été augmenté de 10 %, suivant autorisation de M. le
Préfet), 1 100 fr. — Cresseveulles,
(même augmentation), 742 fr. 50 c.
—
Putot,
(id.) 532 fr. 8 c.
— Goustranville.
953 fr. 56 c. —
Danestal. 618 fr. 20 c. —
Sureville.
442 fr. 40 c. (Source : Le journal de Honfleur)
Août
1868 -
Les récoltes. -
A cause de la chaleur exceptionnelle et persistante de cette
année, les moissons sont avancées de quinze jours au moins, les
vendanges le seront, dit-on, de trois semaines, la maturité des fruits
de toutes espèces est extraordinairement précoce.
Il
n'est pas jusqu'aux huîtres qui se ressentent de cette prodigalité de
chaleur, ces mollusques qui, d'ordinaire, ne sont mangeables que dans la
seconde quinzaine d'août et dont les gourmets s'abstiennent
généralement avant cette époque à cause du frai, qui rend les sucs
de l'huître visqueux et troubles, sont dès à présent limpides, frais
et savoureux comme en automne.
Janvier
1878
-
Est-ce la fin du monde ?
- Il
vente, il tonne, il
grêle, la prairie est submergée, la vallée d'Auge est inondée,
certains quartiers de Pont–l’Evêque sont de nouveau transformés en
une nouvelle Venise ... moins les monuments, la foudre est tombée aux
environs de Vire. Mardi, vers midi, un tremblement de terre a été
ressenti à Caen et sur plusieurs points du département, il n'a duré
que quelques secondes, pendant lesquelles les vitres, fenêtres, murs et
maisons semblaient trembler. Cette secousse s'est également fait sentir
au Havre et à
Rouen.
Février
1878
-
Deux enfants brûlés. -
Lundi,
un horrible accident est arrivé dans la commune de Cresseveuilles deux
pauvres enfants, âgés, l'un de trois ans, l'autre de dix-huit mois,
ont été brûlés dans leur lit.
Pendant
que les époux Cailleaux étaient absents de leur domicile, une femme
qui cueillait de herbe dans les environs fut attirée par une forte
odeur de brûlé, et par des cris plaintifs qui sortaient d'une
habitation voisine, elle courut vers cette maison et là un spectacle
horrible s'offrit à ses yeux : deux pauvres enfants étaient couchés
dans un lit tout en flammes. Ne pouvant ouvrir la porte, cette femme
enfonça la croisée, mais ne put parvenir à pénétrer dans
l'appartement, elle courut alors chercher du secours et trouva à
environ 200 mètres un brave ouvrier, le nommé Heurtevent, qui, bravant
les flammes et la fumée, parvint à enlever les deux enfants et à
éteindre l'incendie.
Le
docteur Richer, de Dozulé, appelé en toute hâte, prodigua ses soins
aux malheureuses victimes, mais les brûlures sont tellement étendues
et profondes, qu'il reste peu d'espoir
de les sauver. On suppose qu'en jouant avec des allumettes l'un des
enfants aura mis le feu qui a détruit 50 fr. d’objets de literie.
Juin
1882
- Bon
exemple.
- Beaucoup
de communes du Calvados ont créé des caisses des écoles pour subvenir
à l'entretien des élèves indigents, en leur fournissant des
soupes l'hiver, ainsi que des fournitures de classes et au besoin
des habits. Dans certaines, des souscriptions ont été faites
spontanément par les conseillers municipaux, afin de ne pas trop grever
le budget communal.
Il
serait d'un bon exemple pour les autres communes qui ne l'ont pas fait,
que le Préfet communiquât aux journaux celles où ces souscriptions
ont eu lieu.
Juillet
1882
- Mort
accidentelle.
- Mardi, à
Cresseveuille, près Dozulé, une femme a été tuée par un taureau qui
l'a renversée et piétinée avec fureur.
Octobre
1890 -
Pris au piège. -
Le tribunal de Pont-l’Evêque à 50 fr. d'amende le curé de
Cresseveuille pour avoir tendu des collets. Déjà, en 1875, le parquet,
avait eu à intervenir au sujet d'un piège dans lequel se prit le chien
de chasse d'un ennemi du presbytère.
Février
1891 -
Suicide. -
Le sieur Blandin, de
Cresseveuille, profitant de l'absence de sa, sœur, avec laquelle il
demeurait et qui était allée à Dozulé, s'est pendu dans sa cave.
Blandin était depuis longtemps sous l'obsession d'idées noires.
Septembre
1898 -
Assassinat. -
Le
parquet de Pont-l'Evêque s'est rendu a, Cresseveuille pour faire une
enquête au sujet de la mort de la femme Pinçon, 32 ans, qui aurait
été assassinée, par son mari, avec un tire-bottes. Pinçon est
arrêté. (source : Le Bonhomme
Normand)
Septembre
1898 -
Une femme tuée à coups de tire-bottes.
- Nous
avons dit, dans notre dernier numéro, qu'une femme Pinçon, demeurant
à Cresseveuille, canton de Dozulé, avait été assassinée et
que son mari avait été
arrêté, malgré ses dénégations.
Alphonse
Pinçon, 37 ans, cultivateur à Cresseveuille, buvait beaucoup. Quand il
était ivre, il frappait sa femme. La malheureuse racontait ses misères
aux voisines et leur disait que son mari la tuerait bien sur un jour.
Le
13 au matin, Pinçon vint raconter à la gendarmerie de Dozulé que
pendant son absence, sa femme avait été assassinée. On trouva, en
effet, le cadavre de la femme Pinçon étendu au pied du lit, la tête
en bouillie. Un tire-bottes couvert de sang était resté prés de la
victime.
Pinçon,
interrogé, répondit qu’en rentrant la nuit il avait trouvé
les portes barricadées et qu'il avait pris une échelle pour entrer
dans la chambre où il avait trouvé le cadavre de sa femme. Mais les
verrous de Ia porte de la chambre étaient fermés et il était
impossible que l'assassin ait pu les pousser en fuyant. Près du lit, on
trouva un pantalon taché de sang appartenant à Pinçon. D'un autre
coté, l'échelle dont il s'était servi était aussi maculée de sang.
Malgré
ses dénégations, Pinçon a été arrêté et écroué à la prison de
Pont-l’Evêque. La victime était âgée de 33 ans. La mort devait
remonter au lundi 12. (source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1898 -
Tentative de meurtre.
- Louis
Lecarpentier, journalier
à Cresseveuille, avait fait réparer son revolver à Dozulè. Son but
était de s'en servir pour tuer la fille Louise Valsemey, 19 ans.
En
effet, de retour à Cresseveuille, Lecarpentier a tiré trois coups de
son arme sur la fille Valsemey, qui a été atteinte à l'omoplate. Ses
jours ne sont pas en danger. La jalousie est, dit-on, le mobile du
crime. (source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1898 -
Laïcisation. -
C'est en vertu
d'un arrêté ministériel du mois de septembre que toutes les écoles
communales en faveur desquelles il n'y a pas de fondations ont été
laïcisées à partir du 1er novembre. (source : Le Bonhomme
Normand)
Novembre
1898 -
Vengeance d’amoureux.
- Nous
avons dit, dans notre
dernier numéro, que Louis Lecarpentier, 25 ans, journalier à
Cresseveuille, près Dozulé, avait tiré plusieurs coups de revolver
sur Louise Valsemey, 19 ans, servante chez le sieur Casrouge,
cultivateur à Cresseveuille. Louise Valsemey et Lecarpentier devaient
se marier. La jeune fille, ayant appris que son futur était d'une
inconduite notoire, reprit sa parole. Lecarpentier jura de se venger. Il
s'arma d'un revolver, se cacha sur la route d'Angerville pour attendre
le passage de Louise Valsemey qui revenait de la messe avec sa sœur.
Soudain,
il se démasqua et se trouva en face de son ancienne fiancée. Quatre
fois il fit feu sur elle. Une première balle siffla près de son
oreille, la quatrième atteignit l'omoplate
gauche, en occasionnant un épanchement de sang, qui, nous l'avons dit,
ne mettra pas en danger les jours de la jeune fille. Comme excuse,
Lecarpentier a prétendu qu'il pensait qu'un autre l'avait remplacé
auprès de Louise Valsemey, et qu'il avait voulu la tuer par jalousie. (source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1899 -
Chacun son tour. -
La
femme du sieur Michel
Jouvet, 42 ans, cultivateur à Cresseveuille, l'avait quitté à
plusieurs reprises pour aller passer quelques jours avec un nommé
Martin. Le mari se fâcha à la fin et fit pincer sa femme en
flagrant délit d'adultère et elle fut condamnée à huit jours de
prison.
—
« Chest bien, disait la condamnée en faisant sa prison, j'érai man
tour ».
Elle
ne se trompait pas, car dernièrement elle faisait, à son tour, pincer,
dans son lit conjugal, la fille Augustine Delabre, 40 ans, en compagnie
de son mari.
Le
tribunal de Pont-l'Evêque, tenant compte que ce n'était qu'un prêté
rendu, n'a condamné les deux délinquants qu'à 20 francs d'amende
chacun. (source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1899 -
Meurtre. -
Des
époux Pinçon habitaient à Cresseveuille. Le mari, ivrogne et brutal,
battait sa femme et la
menaçait
de mort. A maintes reprises, on l'avait vue le visage tuméfié et
ecchymosé. Un jour, en la frappant, son mari lui avait cassé un bras,
et ce membre était à peine remis que, dans une nouvelle scène de
brutalité, il l'avait brisé à nouveau. Des témoins avaient assisté
à ces violences réitérées, et la victime avait fini par ne plus se
déshabiller pour se mettre au lit, son mari la jetant souvent dehors au
milieu de la nuit et se refusant, à la laisser rentrer. Dans la nuit du
lundi 12 au mardi 13 septembre, vers 3 heures du matin, Pinçon allait
réveiller le maire de Cresseveuille et lui annoncer qu'en revenant de
sa journée il avait trouvé sa femme morte, assommée dans sa chambre.
Il avait, disait-il, trouvé fermée la porte donnant sur la cour qu'il
avait laissée ouverte le matin en partant pour son travail, fermée
également l'autre porte ouvrant sur le jardin, et les fenêtres étant
également closes, il avait pris une échelle, était monté dans le
grenier, redescendu au rez-de-chaussée, et, en entrant dans la chambre,
il avait heurté du pied le corps de sa femme. Il s'était assuré
qu'elle était morte et il venait avertir l'autorité.
L'enquête
a établi que Pinçon avait tué sa femme on l'assommant à coups de
tire-botte. Malgré l'évidence, il nie énergiquement. Grâce à son
défenseur, Me Gaillard,
il obtient les circonstances atténuantes et est condamné à quinze ans
de travaux forcés. (source : Le Bonhomme
Normand)
Février
1899 -
Tentative d’assassinat.
- Vers
le mois d'avril 1898,
Louis Lecarpentier, alors cantonnier à Cresseveuille, 25 ans, se
rencontra avec la demoiselle Louise Valsemey et la demanda bientôt en
mariage. Sa recherche fut agréée par les parents et le mariage fixé,
mais Lecarpentier ayant donné de nombreux sujets de mécontentement et
de défiance à la demoiselle Valsemey, celle-ci se décida à rompre
définitivement avec lui et entra comme servants chez les époux
Casrouge.
Le
1er novembre,
Lecarpentier s'étant présenté au domicile de ceux-ci, Louise lui
signifia que tout était fini entre elle et lui. Une heure après, il
revenait à la ferme, rapportant un mouchoir, don de Louise Valsemey, et
réclamait a celle-ci, la remise d'un bijou offert en cadeau et son
linge qu'elle était chargée de blanchir. Elle mit pour condition à
cette remise le versement d'une somme de 5 fr. qui lui était due.
Lecarpentier lui dit qu'il allait chercher l'argent et l'apporter. Il se
rendit à Dozulé chez un ouvrier auquel il avait donné
un revolver à réparer, prit cette arme, se rendit à son domicile, en
chargea les cinq coups et mit dans ses poches un certain nombre de
cartouches, puis il revint dans l'après-midi aux environs de la maison
Casrouge. Vers trois heures, la demoiselle Valsemey se rendit aux
vépres à Angerville et fut accostée par Lecarpentier qui lui
réitéra sa demande relative à son linge. Il lui fut répondu qu'à
l'issue des vêpres la remise lui en serait faite en présence de la
dame Casrouge, et il se retira. Lecarpentier resta dans les alentours
attendant la fin de l'office. Vers 5 heures 1/2, Louise Valsemey passa,
accompagnée de sa sœur et d'un enfant de 11 ans, le jeune Casrouge.
Lecarpcntier l'aborda et, après avoir échangé quelques mots avec
elle, il tira son revolver et fit feu des cinq coups sur elle, une seule
balle l'atteignit, sans la blesser grièvement. Lecarpentier
a été acquitté. Défenseur, Me Mariette.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1900 - Une brute. -
Les sieurs Turgis et Exmelin étaient propriétaires et
voisins à Cresseveuille. De là, discussions à propos de certains
droits de communauté. Léonce Boulard, 28 ans, domestique chez le sieur
Turgis, prenant parti pour son maître, en voulait aussi au pauvre
Exmelin. Un jour que Boulard curait un fossé sur le territoire de
Dozulé, le sieur Exmelin vint l'interpeller et, au cours de la
discussion, lui porta un violent coup de bâton sur le front. Boulard
riposta par un coup de pelle sur la tête. Le malheureux Exmelin, âgé
de 85 ans, couvert de sang, fit quelques pas en chancelant, puis tomba
en arrière dans une mare gelée, mais, peu à peu, la glace céda et la
tête du vieillard s'enfonça dans la mare.
Quant
à Boulard, il reprit son travail, et lorsqu'on lui demanda où était
Exmelin il répondit : « Il est en train de s'nier dans la mare, mais
c'hest pas mé qui vas y touchi ». En présence du cadavre d'Exmelin,
Boulard resta impassible.
Le
coup de pelle n'ayant pas été la cause directe de la mort, Boulard a
été tout simplement poursuivi pour coups et blessures. Boulard, qui
est d’une intelligence très bornée, s’explique pas pourquoi on le
poursuit : « Y m’a bailli un coup d’bâton, dit-il, j’l’y
ai rendu un coup d’pelle, cha laisait quitte ».
Le
tribunal de Pont-l’Evêque n'a pas été de cet avis, car il a
condamné cette brute à quatre mois d'emprisonnement. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
Noyé accidentellement. -
Le
sieur Amand Amory, 71 ans, demeurant
à Cresseveuille, près Dozulé, est tombé dans sa mare où il s'est
noyé. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1900 -
Disparitions. -
Charles
Leblanc, 15 ans, né à Cresseveuille, près Dozulè, avait été placé
par sa famille, comme domestique, à Druval, canton de Cambremer.
Cet
enfant a quitté sa place voilà quelques jours, on ne sait pas encore
ce qu'il est devenu.
—
Henri Briard, 18 ans, qui habitait chez ses parents à Beuzeval-sur-Mer,
a disparu depuis plusieurs jours sans que l’on sache où il est allé.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1914 -
Élection d’un
maire. -
Le
Conseil municipal de Cresseveuille a élu M. le comte de Civille maire,
en remplacement de M. Delaplanche, démissionnaire pour raisons de
santé. (Source : Ouest-Eclair)
Mai
1919 - Citation.
- M. Émile Girard,
caporal d'infanterie, petits-fils de M. Eugène Perrée, de
Cresseveuilles, est cité à l'ordre du régiment : « Agent de liaison
courageux et consciencieux. Pendant les combats du 26 septembre au 16
octobre 1918, a accompli parfaitement toutes les missions qui lui ont
été confiées.
S'est
déjà distingué dans le même service au cours des opérations du 10
au 22 août 1918. »
Janvier 1925
-
Le cantonnier
batailleur.
-
Il ne
suffit pas au
cantonnier Jules
Vauquelin, 61
ans, de
Cresseveuille, de
casser des
tas de
cailloux, il
a encore
la prétention
quelque peu
abusive de
̃casser la
figure de
son prochain.
C'est ainsi
qu'un couteau
à la
main, il
a menacé
la dame
Langronne, ménagère,
et, pour
s'entraîner,
lui a
brisé des
carreaux. 25
francs d'amende.
Janvier
1925 -
Tribunal correctionnelle.
- Président
: M. Bourassin ; Ministère Public : M. d'Auriac ; Audience du
lundi 5 janvier 1925
—
Bizien Jean, 20 ans,
journalier à Argences, ayant trouvé le 4 novembre 1924 une bicyclette
sur la route à Fleury-sur-Orne s'en empara et alla sur cette machine
jusqu'à Troarn où il se fit arrêter par la gendarmerie. 15 jours
(sursis).
—
Farin Charles, 22 ans, journalier à Cresseveuille quittait
furtivement en octobre dernier le service de M. Ménard, à Tracy-Bocage,
en emportant divers effets et des objets de toilette appartenant à son
camarade, le sieur Le Peuch. 1 mois (sursis).
—
Katz Maurice, 46 ans,
représentant de commerce à Caen, 21, rue de Falaise a détourné au
préjudice de la Société « La Séquanaise Capitulation » une somme
de 881 fr. 45 qu'il devait remettre à la dite société. 8 mois, 25 fr.
Défaut.
Il
est en outre poursuivi pour avoir, étant employé pour le compte du
sieur Vallée entrepositaire à Saint-Jacques de Lisieux, conservé par
devers lui une somme de 464 fr. 35 qui lui avait été remise pour la
remettre à son patron. 8 mois, 25 fr. Défaut. La confusion des deux
peines est prononcée.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1939 -
Le suicide d’un aveugle. -
On a découvert
pendu au pied de son lit, M. Victor Blachet, âgé de 54 ans. Celui-ci,
atteint de cécité, était devenu neurasthénique.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
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