1er Décembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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CREULLY

Canton de Creully

Les habitants de la commune sont des Creullois, Creulloises


Août 1928   -   Un vol important à la fromagerie.   -    M. Joseph Fructus, directeur de la fromagerie Paillaud, à Creully, rentrait chez lui vers 22 heures, emportant dans un paquet ficelé la paie des fournisseurs. Cette paie était contenue dans une enveloppe portant le nom des fournisseurs auxquels elle était destinée, et qu'accompagnait le carnet de livraison. Le paquet renfermait 75 enveloppes contenant des sommes importantes et 73 carnets.
Chemin faisant, après avoir traversé la cour de l'usine et en arrivant à la porte du jardin de M. Fructus, le paquet se défit et plusieurs enveloppes tombèrent à terre.
Aidé de Mme Fructus, le directeur de la fromagerie ramassa les enveloppes.
le lendemain matin, un des ouvriers de la fromagerie, M. Leloutre, vint avertir M. Fructus qu'il avait trouvé à proximité de l'usine des morceaux de billets de 100 francs.
Inquiet, celui-ci vérifia le nombre de ses enveloppes et constata qu'il lui en manquait une destinée à M. Lefévre, et contenant, une somme de 2.825 francs. Il a porté plainte à la gendarmerie, qui a immédiatement ouvert une enquête. Les recherches sont restées jusqu'ici vaines.  

 

Septembre 1928  -  Empoisonnement de la rivière.   -   Les gendarmes de Creully, en tournée sur les bords de la Seulles ont constaté que cette rivière avait été empoisonnée à l'aide de chaux vive. Ils ont entendu les personnes soupçonnées de cet exploit, les nommés Albert Girard, 27 ans, charretier, et Eugène Lecourt, 36 ans, tous les deux employés à la maison Paillaud, à Creully.

 

Avril 1930   -   Un beau résultat.  - M. Paul Bertrand Vétérinaire à Creully a soutenu le 19 Mars devant la Faculté de Médecine de Paris sa thèse « Contribution à l'Étude de la septicémie des veaux » et a été reçu Docteur avec la mention « très honorable ». Nous félicitons M. Bertrand de ce brillant résultat. (Source : L’Écho du Bessin)

 

Juillet 1931   -   Écrasé par son attelage.   -   A Creully, on a découvert sur la route d'Arromanches, au hameau de la Creulet, le cadavre d'un employé de laiterie, M. Eugène Lacourt, 39 ans, de Colombiers-sur-Seulles. Le malheureux qui avait plusieurs côtes fracturées et de graves blessures à la poitrine, est mort peu après.
Des traces de roues étaient marquées sur ses vêtements. Près de lui se trouvaient trois bidons de lait, dont le contenu était répandu sur le sol. Peu auparavant, l'attelage qui avait été confié à M. Lacourt pour effectuer une tournée de ramassage pendant les fêtes du 14 juillet avait été aperçu sans conducteur.
On suppose que l'emplo
yé, par suite d'un cahot fut projeté hors de son véhicule qui l'écrasa.  

 

Mars 1932   -   Et les mœurs ?   -   Georges Catherine, 29 ans, ouvrier de fromagerie, à Creully, vient d'être arrêté pour attentat à la pudeur sur une fillette de 12 ans.

- De même, Ernest Letellier, 20 ans, journalier à Vendes, canton de Tilly-sur-Seulles, vient d'être appréhendé pour tentative de viol, sous menace d'un couteau, sur Mlle Augustine Juin, 22 ans, à Lingèvres. (Bonhomme Normand)

 

Septembre 1936  -  Une coopérative de vente de blé.  -  Dimanche dernier les membres du Syndicat des Agriculteurs de la région de Creully se sont réunis, au siège social, à la mairie de  Creully et ont fondé une coopérative le vente de blé, nécessitée pour le fonctionnement de la loi du 15 août 1936. Les statuts ont été étudiés, mis au point et approuvés. 

Le rayon d'action de la nouvelle coopérative s'étend aux cantons de Ryes et Creully, ainsi qu'aux communes limitrophes. 

Les membres du Conseil d'administration au nombre de six ont été nommés, ce sont : MM. Levallois, d'Amblie ; Aimé Bunel, de Putot-en-Bessin ; Lepaulmier, de Creully ; Lecornu, de Crépon ; Picard, d'Amblie et Louis Champonnois, de Villiers-le-Sec. 

Il sera souscrit une part de la coopérative par 50 quintaux de blé vendus ; le taux des parts est de 25 fr. payable la moitié en s’inscrivant.

La Coopérative demandera une affiliation à la Caisse régionale de Crédit agricole de Lisieux. 

A l'issue de la réunion, le Conseil d'administration s'est réuni pour nommer son bureau, qui a été constitué ainsi : Président, M. Louis Champonnois ; vice-présidents, MM. Levallois et Aimé Bunel : secrétaire, M. Lecornu ; trésorier, M. Picard. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1937  -  Monuments historiques et sites.  -  Sur le crédit voté par Conseil général s'élevant à 70 000 francs pour l'année, le Conseil général autorise l'Administration des Beaux-Arts à prélever une somme de 16 850 francs ainsi répartie : 

Strict entretien : 10 000 fr., travaux à l'église Saint-Gervais de Louvières, à l'église Saint-Gervais de Falaise, à l'église Sainte-Trinité de Falaise, à l'église de Creully et à l'église d'Aubigny.

Le Conseil général autorise également le prélèvement sur ce même crédit d'une somme de 27 000 fr. comme participation du département aux travaux de restauration des façades de l'ancien palais épiscopal de Lisieux actuellement occupé par les services du Palais de Justice. 

Le Conseil général a donné un avis favorable au projet de classement du Parc et des Jardins de la Préfecture du Calvados qui se trouveront ainsi à l'abri de tout fractionnement. 

Le nouveau nom de la commune de Cambes. 

Le Conseil donne un avis favorable à la dénomination de Cambes-en-Plaine, proposée par M. l'Archiviste départemental pour la commune de Cambes, dans le canton de Creully. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1937  -  La fièvre aphteuse dans l’ouest.  -  La Préfecture nous communique :

Le directeur des Services Vétérinaires porte à la connaissance de MM. les cultivateurs, éleveurs, bouchers et commerçants en bestiaux, que la fièvre aphteuse sévit actuellement sur le territoire français et plus particulièrement dans certains départements de l'Ouest.

Les véhicules servant au transport des animaux comptant parmi les facteurs de propagation de la maladie, les personnes se livrant au transport des animaux sont instamment priées de respecter les prescriptions contenues dans l'arrêté préfectoral du 18 août 1932 et dans tous les arrêtés municipaux concernant la désinfection des véhicules, cages, etc…….

Il leur est en outre rappelé que chaque voiture doit être munie de la quantité du produit nécessaire à sa désinfection, cette opération devant être régulièrement pratiquée après chaque voyage. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1937  -  Aliénation des terrains.  -  Une enquête sera ouverte à la Mairie de Caen sur le projet d'aliénation par les Hospices civils de Caen, de parcelles de terrain situées à Langrune et à Creully.

Les pièces du projet seront déposée à la Marie (Bureau du Secrétariat) du 20 juillet au 2 août 1937 inclusivement, pour que les habitants puissent en prendre connaissance tous les jours, samedi après-midi, dimanches et fêtes exceptés, de 9 heures à midi et de 14 à 18 heures. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1937  -  Le marché du travail.  -   L'activité est soutenue dans l'agriculture.

Les trois fonds municipaux de chômage allouent des secours à 263 chômeurs, dont 200 à Caen, 50 à Honfleur.

Cette semaine encore nouvelle diminution du chômage dans le Calvados, se chiffrant par 26 chômeurs en moins, par rapport à la semaine précédente, le nombre de chômeurs passant de 289 à 263.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1937  -   L’élection au Conseil d’arrondissement dans le canton de Creully.     Une élection pour le remplacement au Conseil d'Arrondissement de M. Alberny,  démissionnaire, aura lieu le 12 décembre dans le canton de Creully. 

Cédant à de nombreuses et pressantes sollicitations et déférant par ailleurs au vœu des maires du canton, M. Pépin, notaire, maire de Courseulles a accepté de poser sa candidature. 

Nul n'était plus capable de réaliser sur son nom l'Union si nécessaire en ce moment. Aussi sommes-nous heureux de féliciter M. Pépin d'avoir obéi à la voix du devoir social et nous faisons  confiance aux électeurs du canton de Creully pour faire triompher sa candidature le 12 décembre prochain. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Une camionnette et une charrette entre en collision.   -   Vers 19 h. 45, au lieu dit « La Tourelle » et au carrefour de la route de Bayeux à Caen et du chemin de Creully à Arromanches, une collision s'est produite entre une camionnette pilotée par M. Moïse Szajer, 37 ans, marchand forain à Paris, en villégiature à Saint-Aubin-sur-Mer, rue des Bains, et une charrette chargée de foin que conduisait, à pied, M. Achille Fafin, demeurant à Tierceville, au service de M. Maurice Lepaulmier, cultivateur à Creully. 

Dans l'accident, M. Fafin, projeté sur le sol a été blessé au visage et transporté à l'hôpital de Caen.  (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Septembre 1938 - Par suite d'une erreur la mobilisation générale a été annoncée dans le canton de Creully. -  Les mesures de renforcement de la couverture ordonnées par !e Ministre  de la Défense Nationale ont donné lieu, dans le canton de Creully, à une erreur d'interprétation d'où est résultée une alerte tout au moins prématurée.

La mobilisation générale a été annoncée alors qu'il s'agissait en réalité de l'appel de certaines catégories de réservistes, le tocsin a été sonné dans toutes les communes et les mobilisables ont fait leurs préparatifs de départ.

Dans la matinée, l'erreur ayant été constatée, les contre-ordres nécessaires ont été donnés... et on a respiré.

Mais on a eu chaud dans le canton de Creully. On nous signale d'ailleurs d'autres localités, notamment à Tracy-sur-Mer, où le tocsin a été sonné. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1939   -   Vol dans une église.   -   Mlle Augustine Menier, qui s'occupe de l'entretien de l'église de Creully, s'est aperçue qu'un malfaiteur avait fracturé un tronc, placé prés de la crèche. Le vol a dû être commis dans l'après-midi, aucune trace d'effraction n'ayant été relevée ni sur la grille, ni sur la porte, qui sont fermées chaque soir.

Le montant du vol s'élèverait à une trentaine de francs. M. l'abbé Lefrançois, curé de la paroisse, a porté plainte. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1939   -   Un enfant se jette sous une automobile.   -  Le petit Jacques Gildenyn, 6 ans, dont le père est ouvrier d'usine à Creully, sortait de l'école, et se rendait chez lui sur la route de Caen. Comme il sortait d'un renfoncement où l'on exécute en ce moment des travaux d'alignement, l'enfant ne vit pas venir l'automobile de M. Henry, cultivateur à Crépon, qui marchait à l'allure d'un homme au pas.

M. Henry n'avait pu lui-même voir l'enfant, qui voulait traverser la route en courant. Le petit Jacques alla se jeter sur la voiture, la tête ayant heurté l'un des phares qui fut brisé.

L'automobiliste s'arrêta presque sur place. Néanmoins, l'enfant avait été projeté sur la chaussée, et l'une des roues lui passa sur une jambe. M. le docteur Janin, de Creully, devait constater qu'il avait une double fracture du tibia et du péroné. Il ordonna son transfert à l'hôpital de Caen.

Cet accident qui n'aura pas, espérons-le, une suite très grave, a causé une certaine émotion à Creully, où les parents de l'enfant sont très estimés. Ces braves gens, qui ont une famille nombreuse, ont eu la douleur de perdre, il y deux ans, un autre enfant. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1940  -  Blessé dans une collision.  -  Alors que venant face à face, la camionnette de M. Laniepce, à Arromanches et un camion appartenant à M. Jamin, garagiste à Creully, allaient se croiser dans le bas d'une côte, quand un dérapage se produisit suivi d'un accrochage.
Sous la violence du choc, M. Laniepce fils, qui était assis aux côtés du conducteur de la camionnette, fut projeté dans le pare-brise qui vola en éclats et eut la figure atteinte par quelques morceaux de la glace.
Peu grièvement coupé, fort heureusement, M. Laniepce reçut des soins chez M. Lefrancois, pharmacien à Creully, avant de regagner son domicile à Arromanches. La camionnette
a subi des gâts importants.

 

Juin 1940   -   Un bavard.  -   Le général de Gaulle, qui a pris la parole à la radio de Londres, et qui ne fait plus actuellement partie du gouvernement, n'avait aucune mission pour faire des  communications en public. Il a été rappelé de Londres et a reçu l'ordre de rentrer en France et de se tenir aux ordres de ses chefs. Ses déclarations doivent être regardées comme nulles et non avenues.

Ce trop grave général et « jusqu'au-boutiste » et il engageait les spécialistes et les soldats qui le pouvaient à gagner l'Angleterre pour continuer la lutte. On assure même que malgré l'ordre de rentrer au quartier que lui avait donné le maréchal Pétain, le général de Gaulle est resté en Angleterre. Tout cela est vraiment bien regrettable.

 

Juin 1940   -   L'heure allemande.  -   On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil  s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart  d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en  cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !

 

Juillet 1940   -   Le feu.  -    Dans la nuit du 27 au 28 juillet, un camion de la laiterie Paillaud, à Creully, prit feu dans la cour de l'usine. L'alarme fut donnée par des sentinelles allemandes et grâce à la prompte intervention des militaires l'incendie qui eut pu prendre de l'extension et se communiquer aux bâtiments voisins, plus être circonscrit en un quart d' heure.

L'enquête a établi que le sinistre est dû à un court circuit. Les dégâts s'élèvent à environ 10 000 francs.  

 

Décembre 1940   -   Noces d'or.   -   En l'antique église paroissiale de Creully vient d'être célébré le 50e anniversaire du mariage de M. et Mme Émile Hue. Avant la messe en musique, le R. P. Lepetit, dans une touchante allocution, félicita les jubilaires des vertus françaises et  chrétiennes qu'ils ont fait rayonner autour d'eux depuis un demi-siècle.

 

Mai 1944  -  Une fromagerie était mise au pillage.  -  Cela durait depuis déjà quelque temps. La police de l'agglomération caennaise n’était pas peu étonnée de constater, par des recoupements, que du sucre était vendu à Caen, semblant provenir de vols, et la police judiciaire de Rouen fut alertée pour enquêter sur cette affaire.

C'est ainsi qu'il y a quelques jours arrivait dans notre ville l'inspecteur Déterville, officier de police Judiciaire, et son adjoint, l'inspecteur Pierdet.

C'étaient les employés  -  Tout d'abord, les policiers acquirent la preuve que, de novembre 1942 à juin 1943, environ 3.500 kilos de sucre avaient disparu du magasin entrepôt de le laiterie de M. Paillaud. Enquêtant sur place, ils suivirent une piste qui les amena rapidement à interroger plusieurs individus susceptibles d'avoir participé à ces vols. Leur intuition était bonne , car ils devaient mettre aussitôt la main au collet de cinq voleurs, les nommés Roger Fafin, 19 ans ; Clément Gildemyn, 23 ans et son frère, Roger, 20 ans ; Louis Lefresne, 24 ans, demeurant tous les quatre à Creully ; enfin Marcel Miloux, 34 ans, domicilié à Tourville sur Odon. Toute la bande était employée à la maison Paillaud.

Habilement questionnés, ils reconnurent qu'ils avaient agi avec la complicité des nommés Gilbert Lefèvre, 18 ans, et Gilbert James, 23 ans, demeurant, eux aussi, à Creully. Pénétrant
de nuit chez M. Paillaud, ils chargeaient sur leur dos des sacs de 100 kg de sucre, et, après avoir parcouru plusieurs centaines de mètres, ils allaient entreposer leur précieux butin, soit dans un garage leur appartenant et situé route de Lantheuil, à Creully, soit chez M. et Mme Lefèvre, parents du jeune Gilbert, commerçants à Creully, dont la bonne foi semble établie .

Des clients sérieux  -  C'est l'un ou l'autre de ces deux endroits que Robert Lefèvre, 30 ans, demeurant 100, boulevard des Alliés, à Caen, venait chercher le sucre en camionnette. D'après les voleurs, il le vendait 10 francs le kilo, mais il semble bien établi que Robert Lefèvre l'achetait une soixantaine de francs à son frère Gilbert. Toute la bande se réunissait chez la femme  Alphonsine Lebrun, 59 ans, débitante à Creully, qui leur servait des consommations à crédit et les poussait ainsi à répéter leurs vols. La complicité de cette commerçante est d'autant plus flagrante qu'elle a également été obligée de reconnaître avoir reçu du sucre dérobé. De même, la femme Charlotte Raoul, 47 ans, restauratrice à Bayeux, sera poursuivie , pour en avoir acheté.

Outre du sucre du lait condensé disparaît  -  Au cours de leurs investigations, MM. Déterville et Pierdet, inculpèrent encore Jean Collet, 22 ans et Gabriel James, demeurant également à Creully, qui reconnurent avoir de leur côté, eux aussi volé du sucre. Enfin, Marcel Leconte, 28 ans ; Albert Collet, 48 ans et René Letellier, 31 ans ont reconnu avoir robé des boîtes de lait. Quatre caisses de cette denrée si rare ont été volées par Gildemyn et Miloux, et c'est un nommé Roger Guillemette, 22 ans, demeurant à Langrune-sur-Mer. qui les a achetées.

Évidemment, tous ces individus ont été entendus par M. Brossault, juge d'instruction, chargé de l'affaire, et trois d'entre eux les frères Robert et Gilbert Lefèvre, principaux instigateurs de ces cambriolages, ainsi que Miloux, ont été écroués à la maison d'arrêt.

 

Mai 1944   -   Sous la mitraille anglo-américaine.   -   L'aviation anglo-américaine a fait lundi de nouvelles victimes parmi les cheminots. Une locomotive montant vers Lisieux a été attaquée aux environs de Moult-Argences. Le mécanicien, M. Maxime Coulibeuf, du dépôt de Caen, a été tué.

Lundi matin à 8 h. 80, le train postal venant de Cherbourg a été mitraillé à St-Désir-de-Lisieux. Deux postiers ambulants. MM. Bertrand et Orthean, ont été sérieusement blessés. Ils ont été hospitalisés sur place et ont reçu la visite des autorités lexoviennes.

L'express de Rouen à Serquigny a été bombardé le même jour, vers 20 h., par des avions anglo-américains. On compte 5 morts et une quinzaine de blessés.

Lundi après-midi, le train de voyageurs allant de Coutances à St-Lô a été mitraillé. Dix voyageurs ont été blessés.

Près de Creuily, un camion de la Maison Lecordier, de Bayeux, a été mitraille par un avion anglais. Le chauffeur est sorti indemne, mais le livreur, M. Ménard, a été grièvement atteint à l'épaule droite et hospitalisé à Bayeux. (Journal de Normandie)

Janvier 1945  -  Un nouveau Comité cantonal de Libération.  -  Après un exposé approfondi de M. Mériel, délégué du Comité départemental de Libération  a été fondé à Creully un Comité de Libération intercommunal.

Nous accueillons avec sympathie ce nouveau Comité qui, dés sa constitution, s’est mis courageusement au travail.

 

Janvier 1945  -  Automobiliste et motocyclistes, attention !  -  Sur proposition de la commission spéciale, le préfet du Calvados a prononcé la réquisition de 2 motocyclettes et de 5 voitures dont les conducteurs ont fait l’objet de procès-verbaux pour infractions à la circulation.

 

Avril 1946  -  La série continue. -  Au cours de la nuit, quatre prisonniers allemands travaillant chez M. Paillaud à Creully, M. Portier et Mme Pézerit à Saint-Gabriel, se sont évadés de leur Kommando, sans beaucoup de peine dit-on. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1946  -  Violent incendie.  -  Un grave incendie, qui s’est déclaré durant la nuit, à Creully, dans le garage de M. André Janin, mécanicien. Des habitants du bourg aidés de quelques prisonniers allemands, s’employèrent à combattre le feu, en attendant l’intervention des pompiers Creully, de Caen et de Bayeux. Le garage a été en partie détruit. Un camion est hors d’usage, deux autres voitures ont été également endommagées. Un magasin contenant des pièces de rechange, des pneus, et des chambres à air a été la proie des flammes. Les dégâts sont évalués à un million. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1946  -  Un lègue.  -  le château qui a été légué à la commune va devenir la mairie qui s'installe dans son haut.  (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1946  -  Obsèques.  -  Une foule nombreuse a assisté lundi dernier, en l’église de Creully, aux obsèques de M. André Paillaud, fils de M. Edmond Paillaud, le distingué conseiller général du canton et maire de Creully, décèdé à l’age de 21 ans des suites d’une longue maladie. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Juin 1947  -    6 juin, férié.    Le 6 juin a été officiellement déclaré jour férié pour les administrations publiques et les écoles du Calvados. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Le culte du souvenir.   -   L'autre dimanche, en deux émouvantes cérémonies l'une à l'église, l'autre au Monument érigé à la mémoire des enfants du pays tombés au champ d'honneur, Creully a honoré ses morts de la guerre dernière : capitaine Maurice Jolivet, tué en héros en Indochine, le 9 mars 1945 ; Gabriel James, F.F.I., massacré à la prison de Caen, le 6 juin 1944 ; Achille Mabire, combattant de Dunkerque ; Georges Coquelin, prisonnier de guerre, décédé accidentellement en Allemagne ; et Roger Le Pourry, également prisonnier de guerre, victime d'un bombardement du camp où il était captif.

Au cours d'un service solennel, auquel assistaient les familles des héros, MM. Paillaud, conseiller général et maire de Creully, le conseil municipal, les délégations des sociétés patriotiques de la localité et des communes voisines, les représentants du Foyer des Invalides de Villiers-le-Sec, les enfants des écoles, et un grand concours de population, M. le chanoine Maupas, curé-doyen, exalta le sacrifice des disparus et benit la plaque commémorative qui devait être par la suite, déposée au Monument. Devant celui-ci, M. Boves, président des A.C. et M. Paillaud, en d’éloquents discours, rendirent hommage à ceux qui ont donné leur vie pour que vive la France. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1949   -   Une noyade à Creully.   -   On a découvert dans la Seulles le cadavre de M. Maurice Prieur, 60 ans, demeurant à Villiers-le-Sec. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1949   -   Des récoltes brûlent.   -   Un incendie provoqué par des étincelles échappées d'un tracteur a détruit, à Creully, sur un terrain de battage, 10 tonnes de paille et une remorque appartenant à M. Paillaud. Grâce à la promptitude des secours, des récoltes voisines ont pu être préservées.

-   Le feu s'est déclaré dans la plaine entre Baron et Gavrus, détruisant 40 tonnes de paille et 20 ares de moutarde sur pied.
Le montant des dégâts s'élève à 60 000 francs et intéresse cinq cultivateurs, MM. Legrand, Freger, Renouf, Catherine et Aubey.
-   Un incendie a ravagé une meule de blé appartement à M. Levallois, cultivateur et maire d'Amblie. 60 quintaux de blé ont été détruits, ainsi que 5 à 6 tonnes de paille. Les causes sont dues à l'imprudence d'un fumeur. ( Le Bonhomme Libre )

 

Septembre 1949   -   Noces d’or.   -    Entourés de leurs enfants, petits-enfants et de nombreux amis, Mme et M. Hyacinthe Causot, ancien facteur des Postes, vice-président de la société de secours-mutuels « La Prévoyante », ont fêté, à Creully, le cinquantième anniversaire de leur mariage. Une messe fut célébrée à l'intention des jubilaires auxquels nous adressons nos sincères compliments. ( Le Bonhomme Libre )

 

Juin 1950   -   Un incendie à Creully.   -    Un commencement d'incendie, attribué à un court-circuit, s'est déclaré dans les laboratoires de la charcuterie Jacquot endommageant l'installation électrique ainsi qu'un broyeur et un moteur.

Le sinistre qui aurait pu avoir de graves conséquences fut rapidement maîtrisé grâce à l'arrivée d'un employé qui venait prendre son travail. (Le Bonhomme Libre) 

CREULLY  -  Le Kiosque et la Place

CREULLY -  La Place

CREULLY (Calvados) -  Église, Façade sud

Ln site de Jean-Pierre Barette sur Creully a consulter surhttp://creully.blogspot.com

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