15 Décembre 2024

UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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CRICQUEVILLE - en - BESSIN

Canton de Isigny-sur-Mer 

Les habitants de la commune sont des Criquevillois, Criquevilloises

Septembre 1840   -   Le conseil général du Calvados.  -    Le conseil reconnaît qu'il n'y a lieu à délibérer sur la demande formée par M. Carité et par plusieurs membres des conseils municipaux et propriétaires des communes d'Asnières, Criqueville, Maisy, etc...

Cette demande qui ne tendrait rien moins qu'à détourner le chemin de Vierville à Isigny par Grandcamp, de sa direction actuelle, paraît en effet dénuée de toute instruction :

1° la commune d'Asnières qui, d'intéressée deviendrait traversée, n'a point été consultée sur le changement.

2° les conseils municipaux qui ont affecté des fonds à la ligne actuelle n'ont point été consultés sur l'affectation nouvelle qui serait donnée à leur contribution.

3° il n'existe à l'appui de la demande des pétitionnaires, ni plans, ni devis.

4° enfin, M. le préfet n'a fait aucune proposition à cet égard.

Le conseil, vu la proposition de M. le préfet et l'accomplissement par les communes traversées et intéressées, des conditions exigées en pareil cas, classe de grande communication, le prolongement de la ligne de Caumont à Balleroy, par Castillon, jusqu'à la route royale de Caen à Granville. (Source  : L’indicateur de Bayeux)

 

Mars 1844   -  Nouvelles locales.  -   M. le préfet du Calvados vient d'approuver le devis, montant à 28 000 francs, des travaux de construction de la ligne de grande communication de Vierville à Isigny, dans la partie comprise entre Grandcamp et Cricqueville, sur une longueur de 3 937 mètres. Le chiffre des indemnités figure dans cette dépense pour une somme de 10 055 francs. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1853   -  Nouvelles locales.   -    Indépendamment du prix de 100 francs accordé au concours régional de Caen, à M. de La Boire, de Castillon, pour son bélier à longue laine, nous devons mentionner les deux médaillés de bronze décernées, l'une à M. Mallet, de Caenchy, fournisseur de la maison de l'Empereur, l'autre à M. Le Verrier, de Cricqueville, pour leur beurre. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1860   -  Un naufrage.   -   Le 22 courant, vers 6 heures du matin, le brick la « Marie », du port de Nantes, capitaine Ledouarin, venant de Newcastle avec un chargement de charbon pour Lorient, s'est brisé sous les falaises de Cricqueville, canton d'Isigny. Grâce au concours empressé des habitants de la côte, on a pu sauver l'équipage, moins le mousse Madec, âgé de 13 ans, qui a été noyé. Son corps a été retrouvé sur la plage de Grandcamp.

Nous sommes heureux de dire que les malheureux naufragés ont trouvé chez les habitants de Grandcamp tous les secours qui pouvaient leur être nécessaires dans cette triste circonstance. C'était à qui les aurait chez soi et leur procurerait des vêtements et tout ce dont ils pouvaient avoir besoin. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Août 1861   -   Un incendie.   -   Un incendie, dû à de la braise mal éteinte déposée dans un grenier, a eu lieu, le 2 de ce mois, à Cricqueville, dans une ferme appartenant à Mlle Conseil, supérieure du couvent de la Charité de Bayeux, et exploitée par le sieur Lefrançois.

La perte est évaluée approximativement à 4 600 fr. Le bâtiment était assuré à la France et le mobilier à la Nationale. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Septembre 1862   -   Par arrêtés de M. le préfet.   -   En date du 16 septembre, sont nommés :

-        Maire de la commune d'Arganchy, M. Le Paulmier (Michel-Louis-Gustave).

-        Maire de la commune de Saint-Paul-du-Vernay, M. Morel (Raphaël).

-        Maire de la commune de Saint-Germain-du-Pert, M. Bataillard (Anne-Charles-Thomas).

-        Maire de la commune de Cricqueville, M. Le Verrier (Alexandre).

-        Adjoint de la commune de Lison, M. Thibout (Thomas).

-        Adjoint de la commune de Ranchy, M. Le Grand (Jacques-Tranquille).

-        Adjoint de la commune de Torteval, M. Pley (Jean-Louis).

-        Adjoint de la commune de Saint-Paul-du-Vernay, M. Baillehache (Pierre).

-        Adjoint de la commune de Cricqueville, M. Verel (Emmanuel).

Par un autre arrêté préfectoral du 17,

-       M. Rabel (Arsène) est nommé maire de la commune du Faulq. (l’Ordre et la Liberté)

 

Novembre 1868   -   Découverte d'un cadavre.   -   Mardi dernier, la brigade de douane de Grandcamp a recueilli en pleine mer, sous les falaises de Cricqueville, un tronçon de  cadavre n'ayant plus ni tête, ni jambes, ni avant-bras.

D'après le rapport d'un médecin ce reste humain a dû appartenir à un individu du sexe masculin âgé de 30 à 40 ans. Après les constatations d'usage, l'inhumation a été faite sur la paroisse de Cricqueville.  

 

Novembre 1869   -   Fait divers.   -  Jeudi dernier, vers 9 heures du matin, le nommé Jean-Baptiste Vallée, journalier à Cricqueville, s'est tué involontairement avec son fusil, dans les  circonstances suivantes :

Travaillant dans sa cour et apercevant un merle dans son jardin, il alla chercher son fusil pour le tuer, cette arme étant à sa portée, il la prit par la croisée, en la saisissant par le bout du canon, d'une façon si malheureuse que le coup partit, fit balle et l'atteignit dans le bas-ventre. La blessure fut si grave que Vallée est mort au bout 24 heures.

 

Février 1891  -  Danger des armes à feu.  -  L'autre dimanche, plusieurs personnes étaient réunies, à Cricqueville, chez M. Guérin, propriétaire, ancien maire de cette commune, pour une chasse au lapin. Le midi, en rentrant pour dîner, les chasseurs avaient déposé leurs fusils dans la cuisine. Le petit domestique de la maison, 17 ans, en prit un et, malgré les observations du grand valet, s'amusa à mettre en joue Marie Bachelet, servante de M. Guérin. Tout à coup, une terrible détonation retentit, et la pauvre fille, atteinte en pleine poitrine, tombait foudroyée. Avant de se mettre à table, les chasseurs avaient eu le soin de décharger leurs fusils, un seul avait omis cette sage précaution, et, par une fatalité inouïe, c'est cette arme qui s'était trouvée sous la main de l'imprudent valet. La pauvre servante n'avait que 27 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1885  -  Deux voitures à l’eau.  -  Mercredi, à Cricqueville, la voiture du sieur Lebreton, meunier, est tombée dans l'eau, le cheval ayant pris peur, on a pu le retirer ainsi que le grain. 

— Jeudi, le sieur Carabeuf, cultivateur à Maisy, passait en voiture près de la fontaine de Cricqueville. La route est étroite en cet endroit, une des roues passa sur un mètre de pierres, la voiture fut renversée et le sieur Carabeuf jeté sur la route sans blessures. Le cheval en se débattant se releva, prit le galop et alla se jeter dans la rivière avec la voiture, qui fut brisée. Le cheval n'a eu que des écorchures,

 

Septembre 1888  -  Incendie et incendiaire.  -  Pendant l'absence du sieur Brard, journalier à Cricqueville, le feu a pris à son lit, et de prompts secours apportés par les habitants de la commune ont arrêté ce commencement d'incendie. On suppose que l'auteur de ce crime est un malfaiteur qui, sachant le locataire sorti, est entré et a mis le feu sous le lit. 

 

Décembre 1893  -  Noyé.  -  François Le Breton, 70 ans, journalier à St-Pierre-du-Pont, a été trouvé noyé dans un abreuvoir à Cricqueville-en-Bessin. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1893  -  Mauvaise mère.  -  A Cricqueville, canton d'Isigny, une fille-mère, vivant en concubinage avec un individu, a séquestré son pauvre petit, âgé de trois ans. Depuis plusieurs mois, ce malheureux enfant était sans soins, et dans la malpropreté la plus repoussante ses jambes sont restées recroquevillées, on craint pour sa santé. Procès-verbal a été dressé. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1893  -  Séquestration d’un enfant.  -  La fille Ravenel, inculpée de séquestration de son enfant, âgé de 3 ans, a été arrêtée à Cricqueville par la gendarmerie d'Isigny, et a  été écrouée à Bayeux. Cette mère infâme vivait en concubinage avec un nommé Gorbey, elle avait mis son pauvre petit dans un réduit obscur, sur une vieille paillasse complètement pourrie. Il avait été placé en cet endroit vers la fin de septembre et, depuis ce temps-là, aucuns soins ne lui avaient été prodigués, sa chemise était adhérente à la peau, la vermine a complètement dégarni le cuir chevelu de la tête, les genoux du pauvre petit être sont ankylosés et il ne peut se tenir debout. 

Avant cette époque, l'enfant marchait très bien. La fille Ravenel ayant eu un enfant pour ce Gorbey, on croit que c'est pour cela qu'ils avaient séquestre le premier enfant de la fille Ravenel. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1894  -  Mauvaise mère.  -  Désirée Ravenel, 25 ans, journalière à Cricqueville, est mère de trois jeunes enfants. Elle est poursuivie pour avoir séquestré le jeune Louis, et l'avoir réduit à un état maladif très inquiétant. Quand on se rendit au domicile de cette fille, on trouva le malheureux enfant, dans un état de saleté épouvantable, dans un appartement sans fenêtre ni cheminée, servant de cellier, très humide et complètement obscur, la chemise pourrie était adhérente à la peau qui s'arrachait avec elle par lambeaux, les jambes étaient complètement ankylosées et le cuir chevelu formait comme une calotte pleine de vermine, qui tomba quand on voulut nettoyer la pauvre victime. 

Il était enfermé depuis le 25 juillet et ne sortait que le dimanche, un moment, pour prendre l'air. L'enfant, confié à une voisine charitable, est en: voie de guérison. Comme excuse, la fille Ravenel a déclaré qu'elle n'aimait pas du tout cet enfant à qui elle préférait son dernier né, qu'elle soignait très bien parce qu'il était issu de ses relations avec son dernier amant Cette marâtre a été condamnée à huit mois d'emprisonnement. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1894  -  Une brute.   -  Un individu de Cricqueville, canton d'Isigny, furieux de voir sa belle-sœur dans une position intéressante, l'a jetée par terre et lui a marché sur le ventre d'une façon barbare. Procès-verbal a été dressé. Cet individu, qui ne veut pas devenir « tonton », apprendra à ses dépens qu'il n'est pas permis de supprimer les neveux ou nièces que l'en ne voudrait pas avoir. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1894  -  Morts accidentelles.    - La demoiselle Grain, 40 ans, à Cricqueville, près Grandcamp, causait avec sa belle-sœur, à côté de sa carriole d'où elle venait de descendre. Tout à coup, la jument prit peur, s'emballa et renversa la demoiselle Grain qui fut écrasée par les roues de sa voiture qui lui passèrent en écharpe sur le corps. Cette pauvre  demoiselle a succombé dix minutes après l'accident. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1895  -  Bateau échoué.  -  A la suite d'une bourrasque, la barque de pêche la « St-Michel » de Grandcamp, qui était à l'ancre a rompu son corps-mort et est allée s'échouer sous les falaises de Cricqueville. Ce bateau est complètement perdu. Il valait environ 8 000 francs. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

 Février 1896  -  Tribunal de Bayeux.  -  Victorine Lévêque, 52 ans, journalière à Cricqueville-sur-Mer, 4 mois et Louise Lévêque, femme Jeannette, 29 ans, 2 mois, vols à Cricqueville.  

— Angeline Marie, femme Mahier, 29 ans, servante à Englesqueville, s'était louée à une dame Petit Dulongpré, qui lui a versé 12 fr. de vin, à un sieur Pain, cultivateur à Longueville, qui lui a donné 11 fr., enfin, au sieur Mouillard, cultivateur à Grandcamp, qui lui a remis 15 fr., mais elle ne s'est pas présentée chez ces personnes, 15 jours.

— Jules Yvon, 36 ans, et Jean Dupont, 37 ans, vol de cidre chez le maire de Montfiquet, chacun 6 Jours de prison.

— Victor Perrier, 29 ans, bris de c!ôture chez le sieur Chouquard, restaurateur à Bayeux, 2 mois

— Aimé Victoire, 25 ans, journalier à Caenchy, vol de cages à pommiers au sieur Hébert. 15 jours.

— Alfred Mahier, coups à la dame Marie, demeurant à Caenchy, 2 mois.

— Léon Gouet, 27 ans, journalier à Geffosses-Fontenay, vol de deux chiens au sieur Ravenel, 1 mois. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1898  -  Quatre pendus.   -   Émile Outrequin, 27 ans, s'est pendu dans l’écurie de M. Gost, marchand de chevaux, rue de l'Arquette, à Caen, chez lequel il était  palefrenier. On ignore la cause de cet acte de désespoir.

— On a trouvé, pendu à une poutre d'un bâtiment à usage de laiterie, le sieur Esprit Lamidey, 43 ans, cultivateur à Saint-Gatien-des-Bois. Cette funeste détermination est attribuée à une condamnation à vingt jours de prison, pour coups sur sa femme, que le désespéré avait encourue lundi à Pont-l'Evêque. D'ailleurs, Lamidey explique dans une lettre qu'il avait été victime de faux témoignages.

— Le sieur Gassion, âgé de 64 ans, couvreur en ardoises à Cricqueville-en-Bessin, a été trouvé pendu, à Grandcamp-les-Bains, chez sa fille, récemment mariée à un marin-pêcheur. Les deux genoux traînaient presque sur le plancher de la chambre. Depuis quelque temps, et même dans la matinée, Gassion avait manifesté son intention bien arrêtée d'en finir avec la vie. A une femme il avait dit : « La journée ne se passera pas sans que je que me pende ».  A un gamin qui le voyant passer avec une corde lui demandait ce qu'il en voulait faire, il lui aurait répondu : « C'est pour me pendre ».

— Le sieur Tirard, demeurant à St-Vigor-des-Mézerets, canton de Condé-sur-Noireau, s'est pendu. II avait, informé de sa funeste résolution le maire, par une lettre qu'il était allé lui  porter. Le maire invita Tirard à prendre du café, mais, tout en acceptant, celui-ci déclarait que c'était le dernier « sou de café » qu'il buvait. «Passez chez moi, ajouta-t-il, vous verrez si j'ai dit vrai, tout est préparé ».  En effet, quand on pénétra chez Tirard, il était pendu. Le malheureux avait même pris la précaution de graisser le nœud coulant de la corde.

Sur la table, il avait placé une serviette, une bouteille et deux verres. Tirard, qui s'adonnait à la boisson, vivait séparé de sa femme et en était très affecté.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1898  -  L’immoralité à la campagne.   -   Nous avons dit qu'un nommé Albert Basnier, 32 ans, domestique à Cricqueville-en-Bessin, avait tenté de violer une vieille femme de 61 ans. Il était onze heures du soir. Basnier s'est rendu, accompagné d'un de ses amis, au domicile de la veuve Leforestier qui était couchée. Il s'est jeté sur elle et, lui tenant les bras et les jambes, il a cherché à en abuser. La malheureuse s'est débattue et a appelé au secours. Son fils, qui couchait dans un bâtiment voisin, s'étant levé, est allé chercher du secours, mais à son retour il rencontra Basnier qui sortait de chez la veuve Leforestier et qui lui porta plusieurs violents coups de bâton. Cet ignoble gars était gris, il a été arrêté. 

—  Maintenant, c'est un gamin de 15 ans, Émile Vannier, qui à, essayé de violer la veuve Armande Filleau, 45 ans, habitant Saint-Vaast, sur la ligne de Caen à Trouville.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1898  -  Qu’y allait-il faire ?  -  Albert Basnier est ce domestique de 32 ans qui s'est introduit une nuit, après boire, dans la maison de la veuve Leforestier, âgée de 61 ans, demeurant à Cricqueville-en-Bessin. La brave femme affirme qu'il a tenté de la violer, Basnier nie la tentative de viol et prétend que c'est en faisant un faux pas qu'il est allé tomber sur le lit de la vieille veuve. Mais, ne pouvant pas expliquer pourquoi il s'est introduit la nuit dans sa maison, ni dire pourquoi il a flanqué un coup de bâton sur la tête du fils de la veuve accouru à ses cris, le tribunal l’a condamné à un mois de prison.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1899  -  Enfant brûlé vif.  -   La dame Bréard, demeurant à Cricqueville-en-Bessin, s'était absentée un quart d'heure pour aller laver du linge, laissant à la maison, où il y avait du feu, ses deux enfants âgés, l'un de 15 jours et l'autre de 22 mois. A son retour, elle trouva le plus âgé les vêtements en feu. Elle s'empressa d'éteindre les effets de l'enfant, se brûlant elle-même assez grièvement à la main mais le pauvre petit était si horriblement brûlé dans le dos, aux cuisses et aux bras, qu'il mourait le lendemain dans les plus atroces  souffrances.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1899  -  Enfants et nourrice.   -   Deux jeunes enfants, en nourrice chez la dame Bénard, journalière à Cricqueville-en-Bessin, sont morts de la diarrhée, la semaine dernière. Ces décès sont attribués à un manque de soins et de propreté. D'ailleurs, la nourrice ne pouvait leur donner les soins nécessaires, car elle avait quatre enfants à élever. Elle a 70 ans, est borgne et son mari est aveugle. Il était imprudent de confier des enfants à cette brave, mais trop vieille nourrice. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1901   -   Infanticide.  -   La nommée Marie Dessoliers, 34 ans, à Cricqueville-en-Bessin, canton d'Isigny, avait dissimulé sa grossesse. Lundi matin, elle est accouchée d'une petite fille qu'elle a aussitôt étranglée. L'autopsie a démontré que cette enfant était née à terme, bien constitués, viable, et qu'elle avait respiré.

Maria Dessoliers a passé des aveux. Elle sera écrouée à la prison de Bayeux, dès que son état de santé permettra son transfèrement. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1901   -   Infanticide.   -    La fille Désirée Dessoliers n'a pas l'excuse de la jeunesse, car elle a 32 ans, elle n'a pas non plus l'excuse de l'inexpérience, car elle a eu déjà une petite fille, morte au bout de quelque temps. 

La fille Dessoliers était journalière à Cricqueville, canton d'Isigny. Un matin du mois de mars, elle accouchait seule dans sa chambre. Elle donnait d'abord des soins de propreté à son enfant, puis, comme il criait, elle lui appuya fortement les poings sur la poitrine, et, dans un moment de rage, elle laboura le petit corps avec ses ongles. Une heure après, elle appelait ses voisines et leur disait qu'elle était accouchée d'un enfant mort-né, mais, plus tard, elle fut forcée d'avouer son crime commis, dit-elle, dans un moment de désespoir. 

La fille Dessoliers avait une mauvaise conduite, elle avait plusieurs amants. L'enfant serait d'un cultivateur de 60 ans. 

Elle a été condamnée à cinq ans de travaux forcés.  Défenseur : Me  Leroy, du barreau de Bayeux. ( Le Bonhomme Normand )

 

Juillet 1904  -   Tué par un taureau.  -   Le sieur François Bénard, 70 ans, cultivateur à Cricqueville-en-Bessin, s'était endormi près d'une haie ; il fut réveillé par un taureau qui cherchait à l'enlever sur ses cornes. Bénard prit son couteau et en donna un coup dans le mufle du taureau que la douleur exaspéra ; le malheureux fut piétiné et roulé dans le fossé.

Lorsque le taureau se fut éloigné, le sieur Bénard parvint à regagner son domicile, quoique ses intestins lui sortissent de l'abdomen ; mais bientôt, à bout de sang, il rendait le dernier soupir. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1904  -   On demande de l’eau.  -   La campagne souffre. il n'y aura pas de regain ; aussi le foin, qui a valu 25 fr. le cent, est monté à 35 et même 40 francs. Dans la nuit de lundi, un petit orage a éclaté dans la plaine de Caen, près la mer. On a de sérieuses craintes aussi pour les pommiers. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1908  -  Tirs en mer.  -  Le 27 mai courant et jours suivants, auront lieu, au polygone du Hoc, des expériences de tir. 

Les tirs en mer ne commenceront que 3 heures après la pleine mer et cesseront 2 heures après la basse mer. Ces tirs seront suspendus en cas de brume.

Pour avertir les habitants et les navigateurs, on tirera trois coups d'alarme espacés de 5 minutes en 5 minutes. Le dernier précédent d'un quart d'heure chaque séance de tir. Les embarcations devront se tenir au large et en dehors de la ligne de tir, à un kilomètre au moins à droite et à gauche. Le président porte ces renseignements à la connaissance des  capitaines de navires et autres intéressés.  

 

Octobre 1909  -  Tempête.  -  Le jeudi 28,  la mer envahit les marais de Cricqueville sur 2 km de profondeur.

 

Janvier 1913  -  Monument historique.  -  Sur la proposition de M. Ruprich-Robert, l'église de Cricqueville-en-Bessin, dont le chœur XIIIe siècle est un chef-d'œuvre, vient d'être  classé monument historique.

 

Juin 1914  -   Incendie.  -  Le sieur Aimé Lepley, 62 ans, charpentier, et sa femme née Aline Rainfroy, 50 ans, ménagère, qui se trouvaient momentanément sans asile, avaient depuis  un mois déposé leur mobilier sur l'accotement de la route, au lieu dit le « Pont du Moulin ». La femme Rainfroy ayant allumé du feu a peu de distance de son mobilier, il est probable que des étincelles l'ont atteint, car une commode, trois caisses, une horloge, deux lits, un buffet, des vêtements et du linge ont été entièrement détruits. 

 

Août 1915  -  Équipes agricoles.  - Le Préfet du Calvados croit utile de rappeler aux maires qui ont dans leur commune des équipes de travailleurs militaires qu'ils n'ont nullement le droit d'accorder à ces soldats des permissions pour se rendre soit chez eux, soit ailleurs. En le faisant ils engageraient gravement leur responsabilité. Les militaires, de leur coté, s'exposent à de très sévères punitions s'ils s'absentent de la commune, où ils ont été envoyés, sans une permission régulièrement délivrée par leurs chefs de corps. 

Il importe que de part et d'autre, la période de séjour des équipes soit considérée comme une période de travail intensif et non comme une période de repos à la campagne. Les soldats qui travaillent en ce moment à la récolte des moissons remplissent, comme ceux qui se battent sur le front, un devoir national.

 

Août 1915  -  La rage.  -  A CricquevilIe-en-Bessin canton d'Isigny, Mme Moitié, femme de l'instituteur, et une jeune pensionnaire ont été mordues par le chien de la maison. L'animal étant mort dans la nuit, on fit venir lé Vétérinaire, qui constata qu'il était enragé. Mme Moitié et sa pensionnaire sont parties à l'institut Pasteur. Un journalier de la commune, un sieur. Leridée, qui avait été mordu aussi, a refusé d'y aller. Espérons qu'on va l'y contraindre.  

 

Janvier 1917  -   La fraude du lait.   -  Les marchands de lait du canton d’lsigny sont en train de se distinguer. Trois d'entre eux, Armand Viquesnel, 59 ans, de Maisy ; la femme Lamontagne, 37 ans, et la veuve Sévestre, 28 ans, toutes deux de Neuilly. viennent d'être condamnés, par le tribunal de Bayeux, chacun à six jours de prison, avec sursis, à l'affichage et à l'insertion dans un journal, pour vente de lait falsifié. Huit autres cultivateurs et cultivatrices, toujours du canton d'Isigny, auront à répondre prochainement du mémo délit. Ce  sont : les époux Beucher, de Maisy ; les femmes Louis Marie et Arthur Marie, de Grandcamp ; la veuve Lemasle et la femme Pascal Grandln, d'Isigny ; la veuve Desperques, des Oubeaux, et la veuve Levavasseur, de Cricqueville. Le sacrement de baptême est trop souvent

 

Avril 1917  –  N’accueillez pas les déserteurs.   -   Une journalière de Cricqueville-en-Bessin, canton d'isigny, la femme Houlvet, a été arrêtée sous l'inculpation de recel de déserteur et conduite à Rouen, où elle comparaîtra devant le Conseil de guerre.

 

Avril 1917  -  Le temps qu’il fait.  -  Il n'est pas beau - Avril abuse vraiment ! Il est vrai qu'un proverbe dit ; « II n'est si gentil mois d'avril qui n'ait son chapeau de grésil » mais c'est égal, nous avons eu assez de frimas comme cela. Les pluies et les neiges ont fait grossir et déborder les rivières et on n'aperçoit encore que de faibles signes de végétation. Enfin tant que le seuil de Pâques n'est pas franchi, il ne faut pas désespérer ! Puis, nous ne sommes pas à la pire plaça. Nos pauvres poilus, là-bas, enlisés dans la boue, réclament le soleil avec plus d'instances que nous.

 

Avril 1917  -  Recel de déserteur. -  Une femme Levavasseur, journalière, a Cricqueville-en-Bessin, a été arrêtée sous l'inculpation de recel de déserteur et conduite à Rouen. Elle sera sans doute déférée aux tribunaux correctionnels civils.

 

Juin 1917  -  Recel d'un déserteur.  -  La veuve Levavasseur, journalière, qui avait recelé le déserteur Paris, a été condamnée par le conseil de guerre de Rouen, à un an de prison et 300 francs d'amende. Paris a été condamné à 4 ans de travaux publics.

 

Septembre 1922  - Inauguration du monument. -  Dimanche 24 septembre, inauguration du monument élevé à la mémoire des enfants de la commune morts pour la France, sous la  présidence de M. le baron Gérard, député de M. le docteur Boutrois, conseiller général.

 

Novembre 1923   -   Les baptiseurs.   -   Le tribunal correctionnel de Bayeux, dans une récente audience, a jugé plusieurs cultivateurs et marchands de lait accusés de mouillage et écrémage de leur lait pratiqués dans de sérieuses proportions.

C'est ainsi que la veuve Jean, 63 ans, cultivatrice à Isigny, s'est entendue condamner à 15 jours de prison et 1 000 fr. d'amende ; la veuve Levavasseur, 57 ans, propriétaire à Cricqueville-en-Bessin, a attrapé 6 semaines et 1 000 fr. d'amende ; la femme Leclerc, 67 ans, ménagère à Monfréville, a ramassé 1 mois et 1 000 fr. d'amende ; Prudence Vigne, 57 ans, journalière à Maisy, a été condamnée à 1 mois de prison et Armand Viquenel, 67 ans, cultivateur à Maisy, à 2 mois et 1 000 fr. d'amende, plus pour chacun d'eux, l'insertion et l'affichage du jugement.

Toutes ces condamnations ont été prononcées sans sursis. Le Procureur de la République avait réclamé pour tous les accusés des peines sévères à titre d'exemple, afin, a-t-il dit, de faire réfléchir les cultivateurs qui seraient tentés de les imiter.

L'idée est excellente. Espérons qu'elle portera ses fruits. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1929  -  Sabotage de lignes électriques.  -  A la suite d'une plainte de M. Georges Duchemin, chef de service au secteur électrique du Bessin, à Isigny, une enquête de gendarmerie a eu lieu à cause d'actes de sabotage des lignes. Le 26 décembre, un fil de fer lancé sur les câbles à Cricqueville, fit une panne qui dura environ huit heures. Les  nommés  Castel et Sauvetage, domestiques à Cricqueville, impliqués dans cette affaire, s'en sont défendus mais ils ont reconnu avoir participé précédemment au jet d'une corneille sur les câbles et de pierres sur les isolateurs, à 500 mètres de la gare de Cricqueville.  

 

 Février 1936  -  Une enfant de 10 ans martyrisée par sa mère.  -   Informés par la rumeur publique que la femme Louis Papillon, 33 ans, journalière à Cricqueville, maltraitait sa fille Yvonne-Andrée, âgée de 10 ans. née avant son mariage, les gendarmes d'Isigny ouvrirent, une enquête qui confirma les renseignements recueillis. La petite Andrée avait, le corps couvert de plaies anciennes et récentes; l’œil droit était tuméfié; elle couchait sur une litière et était privée de nourriture. 

Le 30 janvier dernier, la fillette, dont les mains étaient écorchées, hésitant à. laver la vaisselle dans de l'eau bouillante, sa mère la frappa avec brutalité à coups de battoir. La scène dura une demi-heure. 

Le Parquet de Bayeux a pris les dispositions nécessaires pour soustraire la pauvre enfant aux sévices dont elle est victime. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1938   -   Est-ce un bolide ?   -   On a signalé qu'un météore est apparu dans le ciel dimanche soir, vers 20 h. 30, et qu'il a été vu dans toute la région de l'Ouest, de Nantes à  Quimper .

Le même phénomène a été constaté en Basse-Normandie, où on aurait observé à l'heure indiquée, une grande lueur bleuâtre vers le sud, accompagnée d'une traînée lumineuse traversant le ciel de nord-ouest en sud-ouest. Une détonation se serait fait entendre au même moment.

Il ne peut être question, à notre avis, que d'un bolide, en raison de la rapidité avec laquelle ce météore a parcouru sa trajectoire. La parole est aux astronomes. (Source  : Le Moniteur  du Calvados)

 

Octobre 1938   -   Un jeune homme blesse grièvement son camarade de travail.   -   Ernest Nicol, 1.8 ans, ouvrier agricole, employé chez M. Pauvel, cultivateur, travaillait dans un champ, tandis que son compagnon, le jeune Alexis Voidye, 15 ans, également ouvrier agricole se trouvait dans un autre champ. En revenant chez leur patron, une discussion s'engagea entre les deux jeunes gens. Bientôt Nicol porta plusieurs coups de poing à son camarade qui s'effondra. Nicol s'agenouillant alors sur le ventre de sa victime, lui mit sur la bouche un mouchoir en forme de bâillon.

Le jeune Voidye tardant à rentrer, son patron envoya deux domestiques à sa recherche, ils le trouvèrent inanimé et sans connaissance au pied d'un arbre.

Le docteur Vaudelle, de La Cambe, a ordonné son transfert à l'hôpital de Bayeux. Nicol a été arrêté. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1938   -   Renversé par une automobile.   -    Dimanche dernier, vers 18 heures, M. André Jeannette, 18 ans, domestique agricole, demeurant à Cricqueville-en-Bessin, circulait à bicyclette sur le chemin vicinal qui joint le hameau de La Rivière à la commune de Longueville. 

A la jonction du chemin vicinal et de la route de Bayeux à Cherbourg, il se trouva subitement en présence d'une automobile conduite par M. Louis Marquaire, boulanger, demeurant à Trévières qui regagnait son domicile. L'automobiliste ne put éviter le cycliste. 

Le crâne fracturé, M. Jeannette fut transporté dans une clinique où, malgré les soins qui lui furent prodigués, il décéda dans la nuit, sans avoir repris connaissance. (Source  : Le  Moniteur du Calvados)

 

Juin 1939   -   Le feu à la ferme.  -  Un incendie s'est déclaré dans une grange de la ferme de M. Joseph Burnel, cultivateur, demeurant à Cricqueville-en-Bessin, au lieu dit « La Montagne ». Ce bâtiment contenait environs 300 bottes de paille, qui furent détruites par le feu. Le bâtiment n'eut pas à souffrir du sinistre, grâce aux prompt secours apportés par les pompiers de Grandcamp. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1939  -  Mère pour la septième fois, elle noie son nouveau-né.     A la suite d’une enquete provoquée par la rumeur publique, les gendarmes d’Isigny ont arrêté une  criminelle, Julliette Saillard, 36 ans, ouvrière agricole, au service de M. Borel, cultivateur à Cricqueville-en-Bessin.

La fille Saillard a avoué 1que le 10 juillet dernier, ayant mis au monde un septième enfant, elle avait jeté le nouveau-né dans un abreuvoir. Le petit cadavre a été retrouvé.

Le médecin qui a pratiqué l'autopsie a déclaré que l’enfant était né viable.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1942   -   Un drame.   -   Se trouvant aux champs avec une trayeuse, le petit Robert Vanesse, 21 mois, de Cricqueville-en-Bessin, échappa à la surveillance de celle-ci et s'approcha d'un marais. Il glissa sur une planche et tomba à l'eau. Il fut ramené à terre par sa maman accourue, il donnait encore signe de vie.

Malheureusement, Mme Varon n'avait pas à sa disposition les moyens nécessaires pour sauver son enfant et celui-ci expirait peu après. Détail navrant Mme Vanesse avait appris le jour même, officiellement le décès de son mari tué au champ d’honneur.  (Bonhomme Normand)

 

Janvier 1945  -  La circulation sur la R.N. 13.   -   Il est rappelé aux cyclistes empruntant la route nationale n° 13 (Cherbourg à Paris), classée route militaire, que la circulation n’y est tolérée qu’à leurs risques et périls. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1945  -  L’heure des comptes.   -   La chambre civiques a infligé les peines ci-après aux individus dont les noms suivent, pour faits de collaboration :

Dégradation nationale à vie et interdiction de résider dans le Calvados, confiscation totale de ses biens à Marc B….., commerçant à La Délivrande.

Dégradation nationale à vie et interdiction de résider dans le Calvados à M. Henri B………, 32 ans, jardinier à Luc-sur-Mer.

Dégradation nationale à vie et interdiction de résider dans le Calvados à Andrée M…., femme de ménage à Vaux-sur-Aure.

Dégradation nationale à vie et interdiction de résider dans le Calvados à Paulette G……., 26 ans, ménagère à Cricqueville-en-Bessin.

Dégradation nationale à vie et confiscation des trois quarts de ses biens, à M. Ferdinand Buhour, cultivateur, à Cresserons.

Dégradation nationale à vie et interdiction de résider dans le Calvados, à Suzanne H………., 22 ans, ménagère à Billy.

Vingt ans de dégradation nationale à vie et confiscation totale de ses biens à Albert L………., cultivateur à Sept-Frères.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1946  -  La condamnation d’un collabo.  -  Pour port d’armes contre la France et intelligence avec l’ennemi, le Tribunal militaire de Rennes a condamné un ancien Waffen-SS., Albert Gouye, 26 ans, forgeron, ayant demeuré à Cricqueville-en-Bessin, à 5 ans de travaux forcés. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1948   -   Des clients pas commodes.   -   A propos de la qualité des consommations, une querelle a mis aux prises M. Fernand Commenchal, 24 ans, débitant à Cricqueville-en-Bessin, et deux consommateurs, MM. Roger, père et fils, même lieu.

La discussion tourna si mal que Roger Lucien, 39 ans, manœuvre, en vint a frapper le débitant. Dans la bagarre, un carreau a été cassé et une horloge mise à mal. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1949   -   Bien mal acquis...   -   Ces temps dernier, Mme Condé, femme du forgeron de Cricqueville-en-Bessin, faisait l'acquisition à Bayeux, d'une certaine quantité de fers. Le colis fut confié à une personne qui le perdit en cours de route.

Il y a quelques jours, M. Condé se voyait proposer des fers par un certain Raymond Béllanger, 18 ans, employé de fromagerie, et acceptait sa proposition. Mise au courant de l'achat, Mme Condé, avait la surprise de reconnaître dans la marchandise celle qu'elle avait achetée et qui avait été égaré.

La gendarmerie d'Isigny, avisée, interrogea, Bellanger, dernier mit en cause une ménagère de Saint-Laurent-sur-Mer. Fernande Paris, qui, entendue, à son tour, déclara que les fers avaient été trouvés par son mari sur la route, le mari confirma les dires de sa femme. Procès-verbal a été dressé. (Source  : Le Bonhomme Libre)

CRICQUEVILLE-en-BESSIN  (Calvados)
CRICQUEVILLE-en-BESSIN  -  La Pointe du Hoc.   -   Juin 1944
CRICQUEVILLE-en-BESSIN  -  Château de Menneville  -  M. Chazeray, Propriétaire

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