Septembre
1840 -
Le conseil
général du Calvados.
-
Le conseil
reconnaît qu'il n'y a lieu à délibérer sur la demande formée par M.
Carité et par plusieurs membres des conseils municipaux et
propriétaires des communes d'Asnières, Criqueville, Maisy, etc...
Cette
demande qui ne tendrait rien moins qu'à détourner le chemin de
Vierville à Isigny par Grandcamp, de sa direction actuelle, paraît en
effet dénuée de toute instruction :
1°
la commune d'Asnières qui, d'intéressée deviendrait traversée, n'a
point été consultée sur le changement.
2°
les conseils municipaux qui ont affecté des fonds à la ligne actuelle
n'ont point été consultés sur l'affectation nouvelle qui serait
donnée à leur contribution.
3°
il n'existe à l'appui de la demande des pétitionnaires, ni plans, ni
devis.
4°
enfin, M. le préfet n'a fait aucune proposition à cet égard.
Le
conseil, vu la proposition de M. le préfet et l'accomplissement par les
communes traversées et intéressées, des conditions exigées en pareil
cas, classe de grande communication, le prolongement de la ligne de
Caumont à Balleroy, par Castillon, jusqu'à la route royale de Caen à
Granville. (Source
: L’indicateur de Bayeux)
Mars
1844 -
Nouvelles locales.
- M. le
préfet du Calvados vient d'approuver le devis, montant à 28 000
francs, des travaux de construction de la ligne de grande communication
de Vierville à Isigny, dans la partie comprise entre Grandcamp et
Cricqueville, sur une longueur de 3 937 mètres. Le chiffre des
indemnités figure dans cette dépense pour une somme de 10 055 francs.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1853 -
Nouvelles locales. - Indépendamment
du prix de 100 francs accordé au concours régional de Caen, à M. de
La Boire, de Castillon, pour son bélier à longue laine, nous devons
mentionner les deux médaillés de bronze décernées, l'une à M.
Mallet, de Caenchy, fournisseur de la maison de l'Empereur, l'autre à M.
Le Verrier, de Cricqueville, pour leur beurre. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Décembre
1860 - Un naufrage. -
Le 22 courant, vers 6 heures du matin, le brick la « Marie »,
du port de Nantes, capitaine Ledouarin, venant de Newcastle avec un
chargement de charbon pour Lorient, s'est brisé sous les falaises de
Cricqueville, canton d'Isigny. Grâce au concours empressé des
habitants de la côte, on a pu sauver l'équipage, moins le mousse Madec,
âgé de 13 ans, qui a été noyé. Son corps a été retrouvé sur la
plage de Grandcamp.
Nous
sommes heureux de dire que les malheureux naufragés ont trouvé chez
les habitants de Grandcamp tous les secours qui pouvaient leur être
nécessaires dans cette triste circonstance. C'était à qui les aurait
chez soi et leur procurerait des vêtements et tout ce dont ils
pouvaient avoir besoin. ( L’Ordre et la Liberté)
Août
1861 - Un incendie.
- Un
incendie, dû à de la braise mal éteinte déposée dans un grenier, a
eu lieu, le 2 de ce mois, à Cricqueville, dans une ferme appartenant à
Mlle Conseil, supérieure du couvent de la Charité de Bayeux, et
exploitée par le sieur Lefrançois.
La
perte est évaluée approximativement à 4 600 fr. Le bâtiment était
assuré à la France et le mobilier à la Nationale. ( L’Ordre et la
Liberté )
Septembre
1862 - Par arrêtés de
M. le préfet. - En
date du 16 septembre, sont nommés :
-
Maire de la commune d'Arganchy, M. Le Paulmier (Michel-Louis-Gustave).
-
Maire de la commune de Saint-Paul-du-Vernay, M. Morel (Raphaël).
-
Maire de la commune de Saint-Germain-du-Pert, M. Bataillard (Anne-Charles-Thomas).
-
Maire de la commune de Cricqueville, M. Le Verrier
(Alexandre).
-
Adjoint de la commune de Lison, M. Thibout (Thomas).
-
Adjoint de la commune de Ranchy, M. Le Grand (Jacques-Tranquille).
-
Adjoint de la commune de Torteval, M. Pley (Jean-Louis).
-
Adjoint de la commune de Saint-Paul-du-Vernay, M. Baillehache
(Pierre).
-
Adjoint de la commune de
Cricqueville, M. Verel (Emmanuel).
Par
un autre arrêté préfectoral du 17,
-
M. Rabel (Arsène) est nommé maire de la commune du Faulq. (l’Ordre
et la Liberté)
Novembre
1868 -
Découverte d'un cadavre.
-
Mardi dernier, la brigade de douane de Grandcamp
a recueilli en pleine mer, sous les falaises de Cricqueville, un
tronçon de cadavre n'ayant
plus ni tête, ni jambes, ni avant-bras.
D'après
le rapport d'un médecin ce reste humain a dû appartenir à un individu
du sexe masculin âgé de 30 à 40 ans. Après les constatations
d'usage, l'inhumation a été faite sur la paroisse de Cricqueville.
Novembre
1869 -
Fait divers.
- Jeudi
dernier, vers 9 heures du matin, le nommé Jean-Baptiste Vallée,
journalier à Cricqueville, s'est tué involontairement avec son fusil,
dans les circonstances suivantes :
Travaillant
dans sa cour et apercevant un merle dans son jardin, il alla chercher
son fusil pour le tuer, cette arme étant à sa portée, il la prit par
la croisée, en la saisissant par le bout du canon, d'une façon si
malheureuse que le coup partit, fit balle et l'atteignit dans le
bas-ventre. La blessure fut si grave que Vallée est mort au bout 24
heures.
Février
1891 -
Danger des armes à feu. -
L'autre
dimanche, plusieurs personnes étaient réunies, à Cricqueville, chez
M. Guérin, propriétaire, ancien maire de cette commune, pour une
chasse au lapin. Le midi, en rentrant pour dîner, les chasseurs avaient
déposé leurs fusils dans la cuisine. Le petit domestique de la maison,
17 ans, en prit un et, malgré les observations du grand valet, s'amusa
à mettre en joue Marie Bachelet, servante de M. Guérin. Tout à coup,
une terrible détonation retentit, et la pauvre fille, atteinte en
pleine poitrine, tombait foudroyée. Avant de se mettre à table, les
chasseurs avaient eu le soin de décharger leurs fusils, un seul avait
omis cette sage précaution,
et, par une fatalité inouïe, c'est cette arme qui s'était trouvée
sous la main de l'imprudent valet. La pauvre servante n'avait que 27
ans.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1885 -
Deux voitures à l’eau. -
Mercredi, à
Cricqueville, la voiture du sieur Lebreton, meunier, est tombée dans
l'eau, le cheval ayant pris peur, on a pu le retirer ainsi que le
grain.
—
Jeudi, le sieur Carabeuf, cultivateur à Maisy, passait en voiture près
de la fontaine de Cricqueville. La route est étroite en cet endroit,
une des roues passa sur un mètre de pierres, la voiture fut renversée
et le sieur Carabeuf jeté sur la route sans blessures. Le cheval en se
débattant se releva, prit le galop et alla se jeter dans la rivière
avec la voiture, qui fut brisée. Le cheval n'a eu que des écorchures,
Septembre
1888 -
Incendie et incendiaire. -
Pendant l'absence du sieur Brard, journalier à Cricqueville, le
feu a pris à son lit, et de prompts secours apportés par les habitants
de la commune ont arrêté ce commencement d'incendie. On suppose que
l'auteur de ce crime est un malfaiteur qui, sachant le locataire sorti,
est entré et a mis le feu sous le
lit.
Décembre
1893 -
Noyé. -
François Le Breton, 70
ans, journalier à St-Pierre-du-Pont, a été trouvé noyé dans un
abreuvoir à Cricqueville-en-Bessin. (Source
: Le Bonhomme
Normand)
Décembre
1893 -
Mauvaise mère. -
A
Cricqueville, canton
d'Isigny, une fille-mère, vivant en concubinage avec un individu, a
séquestré son pauvre petit, âgé de trois ans. Depuis plusieurs mois,
ce malheureux enfant était sans soins, et dans la malpropreté la plus
repoussante ses jambes sont restées recroquevillées, on craint pour sa
santé. Procès-verbal a été dressé. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1893 -
Séquestration d’un enfant.
- La
fille Ravenel, inculpée de séquestration de son enfant, âgé de 3
ans, a été arrêtée à Cricqueville par la gendarmerie d'Isigny, et
a été écrouée à Bayeux. Cette mère infâme vivait en
concubinage avec un nommé Gorbey, elle avait mis son pauvre petit dans
un réduit obscur, sur une vieille paillasse complètement pourrie. Il
avait été placé en cet endroit vers la fin de septembre et, depuis ce
temps-là, aucuns soins ne lui avaient été prodigués, sa chemise
était adhérente à la peau, la vermine a complètement dégarni le
cuir chevelu de la tête, les genoux du pauvre petit être sont
ankylosés et il ne peut se tenir debout.
Avant
cette époque, l'enfant marchait très bien. La fille Ravenel ayant eu
un enfant pour ce Gorbey, on croit que c'est pour cela qu'ils avaient
séquestre le premier enfant de la fille Ravenel.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1894 -
Mauvaise mère.
- Désirée
Ravenel, 25 ans, journalière à Cricqueville, est mère de trois jeunes
enfants. Elle est poursuivie pour avoir séquestré le jeune Louis, et
l'avoir réduit à un état maladif très inquiétant. Quand on se
rendit au domicile de cette fille, on trouva le malheureux enfant, dans
un état de saleté épouvantable, dans un
appartement sans fenêtre ni cheminée, servant de cellier, très humide
et complètement obscur, la chemise pourrie était adhérente à la peau
qui s'arrachait avec elle par lambeaux, les jambes étaient
complètement ankylosées et le cuir chevelu formait comme une calotte
pleine de vermine, qui tomba quand on voulut nettoyer la pauvre
victime.
Il
était enfermé depuis le 25 juillet et ne sortait que le dimanche, un
moment, pour prendre l'air. L'enfant, confié à une voisine charitable,
est en:
voie de guérison. Comme excuse, la fille Ravenel a
déclaré qu'elle n'aimait pas du tout cet enfant à qui elle
préférait son dernier né, qu'elle soignait très bien parce qu'il
était issu de ses relations avec son dernier amant Cette marâtre a
été condamnée à huit mois d'emprisonnement. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1894 -
Une brute. -
Un individu de Cricqueville,
canton d'Isigny, furieux de voir sa belle-sœur dans une position intéressante,
l'a jetée par terre et lui a marché sur le ventre d'une
façon barbare. Procès-verbal a été dressé. Cet individu, qui ne
veut pas devenir « tonton », apprendra à ses dépens qu'il
n'est pas permis de supprimer les neveux ou nièces que l'en ne voudrait
pas avoir. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juillet
1894 -
Morts accidentelles.
- La demoiselle
Grain, 40 ans, à Cricqueville, près Grandcamp, causait avec sa belle-sœur,
à côté de sa carriole d'où elle venait de descendre. Tout à coup,
la jument prit peur, s'emballa et renversa la demoiselle Grain qui fut
écrasée par les roues de sa voiture qui lui passèrent en écharpe sur
le corps. Cette pauvre demoiselle a succombé dix minutes après
l'accident. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1895 - Bateau
échoué. -
A la suite d'une bourrasque, la barque de pêche la
« St-Michel » de Grandcamp, qui était à l'ancre a rompu
son corps-mort et est allée s'échouer sous les falaises de
Cricqueville. Ce bateau est complètement perdu. Il valait environ 8 000
francs. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Février
1896 - Tribunal de
Bayeux. -
Victorine
Lévêque, 52 ans, journalière à Cricqueville-sur-Mer, 4 mois
et Louise Lévêque, femme Jeannette, 29 ans, 2 mois, vols à
Cricqueville.
—
Angeline Marie, femme Mahier, 29 ans, servante à Englesqueville,
s'était louée à une dame Petit Dulongpré, qui lui a versé 12 fr. de
vin, à un sieur Pain, cultivateur à Longueville, qui lui a donné 11
fr., enfin, au sieur Mouillard, cultivateur à Grandcamp, qui lui a
remis 15 fr., mais elle ne s'est pas présentée chez ces personnes, 15
jours.
—
Jules Yvon, 36 ans, et Jean Dupont, 37 ans, vol de cidre chez le maire
de Montfiquet, chacun 6 Jours de prison.
—
Victor Perrier, 29 ans, bris de c!ôture chez le sieur Chouquard,
restaurateur à Bayeux, 2 mois
—
Aimé Victoire, 25 ans, journalier à Caenchy, vol de cages à pommiers
au sieur Hébert. 15 jours.
—
Alfred Mahier, coups à la dame Marie, demeurant à Caenchy, 2 mois.
—
Léon Gouet, 27 ans, journalier à Geffosses-Fontenay, vol de deux
chiens au sieur Ravenel, 1 mois.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Septembre
1898 -
Quatre pendus. -
Émile
Outrequin, 27 ans, s'est
pendu dans l’écurie de M. Gost, marchand de chevaux, rue de l'Arquette,
à Caen, chez lequel il était palefrenier. On ignore la cause de
cet acte de désespoir.
—
On a trouvé, pendu à une poutre d'un bâtiment à usage de laiterie,
le sieur Esprit Lamidey, 43 ans, cultivateur à Saint-Gatien-des-Bois.
Cette funeste détermination est attribuée à une condamnation à vingt
jours de prison, pour coups sur sa femme, que le désespéré avait
encourue lundi à Pont-l'Evêque. D'ailleurs, Lamidey explique dans une
lettre qu'il avait été victime
de faux témoignages.
—
Le sieur Gassion, âgé de 64 ans, couvreur en ardoises à Cricqueville-en-Bessin,
a été trouvé pendu, à Grandcamp-les-Bains,
chez sa fille, récemment mariée à un marin-pêcheur. Les deux genoux
traînaient presque sur le plancher de la chambre. Depuis quelque temps,
et même dans la matinée, Gassion avait manifesté son intention bien
arrêtée d'en finir avec la vie. A une femme il avait dit : « La
journée ne se passera pas sans que je que me pende ». A
un gamin qui le voyant passer avec une corde lui demandait ce qu'il en
voulait faire, il lui aurait répondu : « C'est pour me pendre ».
—
Le sieur Tirard, demeurant à St-Vigor-des-Mézerets, canton de Condé-sur-Noireau,
s'est pendu. II avait, informé de sa funeste résolution le maire, par
une lettre qu'il était allé
lui
porter. Le maire invita Tirard à prendre du café, mais, tout en
acceptant, celui-ci déclarait que c'était le dernier « sou de café
» qu'il buvait. «Passez chez moi, ajouta-t-il,
vous verrez si j'ai dit vrai, tout est préparé ». En
effet, quand on pénétra
chez Tirard, il était pendu. Le malheureux avait même pris la
précaution de graisser le nœud coulant de la corde.
Sur
la table, il avait placé une serviette, une bouteille et deux verres.
Tirard, qui s'adonnait à la boisson, vivait séparé de sa femme et en
était très affecté.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1898 -
L’immoralité à la campagne.
- Nous
avons dit qu'un nommé Albert Basnier, 32 ans, domestique à
Cricqueville-en-Bessin, avait tenté de violer une vieille femme de 61
ans. Il était onze heures du soir. Basnier s'est rendu, accompagné
d'un de ses amis, au domicile de la veuve Leforestier qui était
couchée. Il s'est jeté sur elle et, lui tenant les bras et les jambes,
il a cherché à en abuser. La malheureuse s'est débattue et a appelé
au secours. Son fils, qui couchait dans un bâtiment voisin, s'étant
levé, est allé chercher du secours, mais à son retour il rencontra
Basnier qui sortait de chez la veuve Leforestier et qui lui porta
plusieurs violents coups de bâton. Cet ignoble gars était gris, il a
été arrêté.
—
Maintenant, c'est un gamin de 15 ans, Émile Vannier, qui à, essayé de
violer la veuve Armande Filleau, 45 ans, habitant Saint-Vaast, sur la
ligne de Caen à Trouville. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1898 -
Qu’y allait-il faire ?
- Albert
Basnier est ce domestique
de 32 ans qui s'est introduit une nuit, après boire, dans la maison de
la veuve Leforestier, âgée de
61 ans, demeurant à Cricqueville-en-Bessin. La brave femme affirme
qu'il a tenté de la violer, Basnier nie la tentative de viol et
prétend que c'est en faisant un faux pas qu'il est allé tomber sur le
lit de la vieille veuve. Mais, ne pouvant pas expliquer pourquoi il
s'est introduit la nuit dans sa maison, ni dire pourquoi il a flanqué
un coup de bâton sur la tête du fils de la veuve
accouru à ses cris, le tribunal l’a condamné à un mois de prison. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1899 -
Enfant brûlé vif.
- La
dame Bréard, demeurant à Cricqueville-en-Bessin, s'était
absentée un quart d'heure pour aller laver du linge, laissant à la
maison, où il y avait du feu, ses deux enfants âgés, l'un de 15 jours
et l'autre de 22 mois. A son retour, elle trouva le plus âgé les
vêtements en feu. Elle s'empressa d'éteindre les effets de l'enfant,
se brûlant elle-même assez grièvement à la main mais le pauvre petit
était si horriblement brûlé dans le dos, aux cuisses et aux bras,
qu'il mourait le lendemain dans les plus atroces souffrances. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1899 -
Enfants et nourrice. -
Deux
jeunes enfants, en
nourrice chez la dame Bénard, journalière à Cricqueville-en-Bessin,
sont morts de la diarrhée, la semaine dernière. Ces décès sont
attribués à un manque de soins et de propreté. D'ailleurs, la
nourrice ne pouvait leur donner les soins nécessaires, car elle avait
quatre enfants à élever.
Elle a 70 ans, est borgne et son mari est aveugle. Il était imprudent
de confier des enfants à cette brave, mais trop vieille nourrice.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Mars
1901 - Infanticide. -
La nommée Marie Dessoliers, 34 ans, à Cricqueville-en-Bessin,
canton d'Isigny, avait dissimulé sa grossesse. Lundi matin, elle est
accouchée d'une petite fille qu'elle a aussitôt étranglée.
L'autopsie a démontré que cette enfant était née à terme, bien
constitués, viable, et qu'elle avait respiré.
Maria
Dessoliers a passé des aveux. Elle sera écrouée à la prison de
Bayeux, dès que son état de santé permettra son transfèrement. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1901 -
Infanticide. - La
fille Désirée Dessoliers n'a pas l'excuse de la jeunesse, car elle a
32 ans, elle n'a pas non plus l'excuse de l'inexpérience, car elle a eu
déjà une petite fille, morte au bout de quelque temps.
La
fille Dessoliers était journalière à Cricqueville, canton d'Isigny.
Un matin du mois de mars, elle accouchait seule dans sa chambre. Elle
donnait d'abord des soins de propreté à son enfant, puis, comme il
criait, elle lui appuya fortement les poings sur la poitrine, et, dans
un moment de rage, elle laboura le petit corps avec ses ongles. Une
heure après, elle appelait ses voisines et leur disait qu'elle était
accouchée d'un enfant mort-né, mais, plus tard, elle fut forcée
d'avouer son crime commis, dit-elle, dans un moment de désespoir.
La
fille Dessoliers avait une mauvaise conduite, elle avait plusieurs
amants. L'enfant serait d'un cultivateur de 60 ans.
Elle
a été condamnée à cinq ans de travaux forcés. Défenseur
: Me Leroy, du
barreau de Bayeux. ( Le Bonhomme Normand
)
Juillet
1904 -
Tué par un taureau.
- Le sieur
François Bénard, 70 ans, cultivateur à Cricqueville-en-Bessin,
s'était endormi près d'une haie ; il fut réveillé par un taureau qui
cherchait à l'enlever sur ses cornes. Bénard prit son couteau et en
donna un coup dans le mufle du taureau que la douleur exaspéra ; le
malheureux fut piétiné et roulé dans le fossé.
Lorsque
le taureau se fut éloigné, le sieur Bénard parvint à regagner son
domicile, quoique ses intestins lui sortissent de l'abdomen ; mais
bientôt, à bout de sang, il rendait le dernier soupir. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
On demande de l’eau.
- La campagne
souffre. il n'y aura pas de regain ; aussi le foin, qui a valu 25 fr. le
cent, est monté à 35 et même 40 francs. Dans la nuit de lundi, un
petit orage a éclaté dans la plaine de Caen, près la mer. On a de
sérieuses craintes aussi pour les pommiers. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1908 - Tirs en mer. -
Le 27 mai courant et jours suivants, auront lieu, au polygone du
Hoc, des expériences de tir.
Les
tirs en mer ne commenceront que 3 heures après la pleine mer et
cesseront 2 heures après la basse mer. Ces tirs seront suspendus en cas
de brume.
Pour
avertir les habitants et les navigateurs, on tirera trois coups d'alarme
espacés de 5 minutes en 5 minutes. Le dernier précédent d'un quart
d'heure chaque séance de tir. Les embarcations devront se tenir au
large et en dehors de la ligne de tir, à un kilomètre au moins à
droite et à gauche. Le président porte ces renseignements à la connaissance
des capitaines de navires et autres intéressés.
Octobre
1909 - Tempête. - Le
jeudi 28, la mer envahit les marais de Cricqueville sur 2 km de
profondeur.
Janvier
1913 - Monument
historique. - Sur la proposition de M. Ruprich-Robert,
l'église de Cricqueville-en-Bessin, dont le chœur XIIIe siècle est un
chef-d'œuvre, vient d'être classé monument historique.
Juin
1914
- Incendie.
- Le sieur Aimé Lepley, 62 ans, charpentier, et sa femme née
Aline Rainfroy, 50 ans, ménagère, qui se trouvaient momentanément
sans asile, avaient depuis un mois déposé leur mobilier sur
l'accotement de la route, au lieu dit le « Pont du Moulin ». La femme
Rainfroy ayant allumé du feu a peu de distance de son mobilier, il est
probable que des étincelles l'ont atteint, car une commode, trois
caisses, une horloge, deux lits, un buffet, des vêtements et du linge
ont été entièrement détruits.
Août
1915
- Équipes
agricoles. -
Le
Préfet du Calvados croit
utile de rappeler aux maires qui ont dans leur commune des équipes de
travailleurs militaires qu'ils n'ont nullement
le droit d'accorder à ces soldats des permissions pour se rendre soit
chez eux, soit ailleurs. En le faisant ils engageraient gravement leur
responsabilité. Les
militaires, de leur coté, s'exposent à de très sévères punitions
s'ils s'absentent de la commune, où ils ont été envoyés, sans une
permission régulièrement délivrée par leurs chefs de corps.
Il
importe que de part et d'autre, la période de séjour des équipes soit
considérée comme une période de travail intensif et non comme une
période de repos à la campagne. Les soldats qui travaillent en ce
moment à la récolte des moissons remplissent, comme ceux qui se
battent sur le front, un devoir national.
Août
1915
- La rage.
- A
CricquevilIe-en-Bessin
canton d'Isigny, Mme Moitié, femme de l'instituteur, et une jeune
pensionnaire ont été mordues par le chien de la maison. L'animal
étant mort dans la nuit, on fit venir lé Vétérinaire, qui constata
qu'il était enragé. Mme Moitié et sa pensionnaire sont parties à
l'institut Pasteur. Un journalier de la commune, un sieur. Leridée, qui
avait été mordu aussi, a refusé d'y aller. Espérons qu'on va l'y
contraindre.
Janvier
1917 -
La fraude du lait. -
Les marchands de lait du canton d’lsigny sont en train
de se distinguer. Trois d'entre eux, Armand Viquesnel, 59 ans, de Maisy
; la femme Lamontagne, 37 ans, et la veuve Sévestre, 28 ans, toutes
deux de Neuilly. viennent d'être condamnés, par le tribunal de Bayeux,
chacun à six jours de prison, avec sursis,
à l'affichage et à l'insertion dans un journal, pour vente de lait
falsifié. Huit autres cultivateurs et cultivatrices, toujours du canton
d'Isigny, auront à répondre prochainement du mémo délit. Ce
sont : les époux Beucher, de Maisy ; les femmes Louis Marie et Arthur
Marie, de Grandcamp ; la veuve Lemasle et la femme Pascal Grandln,
d'Isigny ; la veuve Desperques, des Oubeaux, et la veuve Levavasseur,
de Cricqueville. Le sacrement de
baptême est trop souvent
Avril
1917 – N’accueillez pas les déserteurs.
-
Une journalière de
Cricqueville-en-Bessin, canton d'isigny, la femme Houlvet, a été
arrêtée sous l'inculpation de recel de déserteur et conduite à
Rouen, où elle comparaîtra devant le Conseil de guerre.
Avril
1917 -
Le temps qu’il fait. -
Il n'est pas beau
- Avril abuse vraiment ! Il est vrai qu'un proverbe dit ; « II
n'est si gentil mois d'avril qui n'ait son chapeau de grésil »
mais c'est égal, nous avons eu assez de frimas comme cela. Les pluies
et les neiges ont fait grossir et déborder les rivières et on
n'aperçoit encore que de faibles signes de végétation. Enfin tant que
le seuil de Pâques n'est pas franchi, il ne faut pas désespérer !
Puis, nous ne sommes pas à la pire plaça. Nos pauvres poilus, là-bas,
enlisés dans la boue, réclament le soleil avec plus d'instances que
nous.
Avril
1917 - Recel de déserteur.
- Une femme Levavasseur, journalière, a Cricqueville-en-Bessin, a
été arrêtée sous l'inculpation de recel de déserteur et conduite à
Rouen. Elle sera sans doute déférée aux tribunaux correctionnels
civils.
Juin
1917
- Recel d'un
déserteur.
- La veuve
Levavasseur, journalière, qui avait recelé le déserteur Paris, a
été condamnée par le conseil de guerre de Rouen, à un an de prison
et 300 francs d'amende. Paris a été condamné à 4 ans de travaux
publics.
Septembre
1922 - Inauguration
du monument. - Dimanche
24 septembre, inauguration du monument élevé à la mémoire des
enfants de la commune morts pour la France, sous la présidence de
M. le baron Gérard, député de M. le docteur Boutrois, conseiller
général.
Novembre
1923 -
Les baptiseurs. -
Le tribunal
correctionnel de Bayeux, dans une récente audience, a jugé plusieurs
cultivateurs et marchands de lait accusés de mouillage et écrémage de
leur lait pratiqués dans de sérieuses proportions.
C'est
ainsi que la veuve Jean, 63 ans, cultivatrice à Isigny, s'est entendue
condamner à 15 jours de prison et 1 000 fr. d'amende ; la veuve
Levavasseur, 57 ans, propriétaire à Cricqueville-en-Bessin,
a attrapé 6 semaines et 1 000 fr. d'amende ; la femme Leclerc, 67
ans, ménagère à Monfréville, a ramassé 1 mois et 1 000 fr.
d'amende ; Prudence Vigne, 57 ans, journalière à Maisy, a été
condamnée à 1 mois de prison et Armand Viquenel, 67 ans, cultivateur
à Maisy, à 2 mois et 1 000 fr. d'amende, plus pour chacun d'eux,
l'insertion et l'affichage du jugement.
Toutes
ces condamnations ont été prononcées sans sursis. Le Procureur de la
République avait réclamé pour tous les accusés des peines sévères
à titre d'exemple, afin, a-t-il dit, de faire réfléchir les
cultivateurs qui seraient tentés de les imiter.
L'idée
est excellente. Espérons qu'elle portera ses fruits. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1929 -
Sabotage de lignes électriques. -
A la suite d'une plainte de M. Georges Duchemin, chef de service
au secteur électrique du Bessin, à Isigny, une enquête de gendarmerie
a eu lieu à cause d'actes de sabotage des lignes. Le 26 décembre, un
fil de fer lancé sur les câbles à Cricqueville, fit une panne qui
dura environ huit heures. Les nommés Castel et Sauvetage,
domestiques à Cricqueville, impliqués dans cette affaire, s'en sont
défendus mais ils ont reconnu avoir participé précédemment au jet
d'une corneille sur les câbles et de pierres sur les isolateurs, à 500
mètres de la gare de Cricqueville.
Février
1936 -
Une enfant de 10 ans martyrisée par sa mère. - Informés
par la rumeur publique que la femme Louis Papillon, 33 ans, journalière
à Cricqueville, maltraitait sa fille Yvonne-Andrée, âgée de 10 ans.
née avant son mariage, les gendarmes d'Isigny ouvrirent, une enquête
qui confirma les renseignements recueillis. La petite
Andrée avait, le corps couvert de plaies anciennes et récentes; l’œil
droit était tuméfié; elle couchait sur une litière et était privée
de nourriture.
Le
30 janvier dernier, la fillette, dont les mains étaient écorchées,
hésitant à. laver la vaisselle dans de l'eau bouillante, sa mère la
frappa avec brutalité à coups de battoir. La scène dura une
demi-heure.
Le
Parquet de Bayeux a pris les dispositions nécessaires pour soustraire
la pauvre enfant aux sévices dont elle est victime. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1938 -
Est-ce un bolide ?
- On
a signalé qu'un météore est apparu dans le ciel dimanche soir, vers
20 h. 30, et qu'il a été vu dans toute la région de l'Ouest, de
Nantes à Quimper .
Le
même phénomène a été constaté en Basse-Normandie, où on aurait
observé à l'heure indiquée, une grande lueur bleuâtre vers le sud,
accompagnée d'une traînée lumineuse traversant le ciel de nord-ouest
en sud-ouest. Une détonation se serait fait entendre au même moment.
Il
ne peut être question, à notre avis, que d'un bolide, en raison de la
rapidité avec laquelle ce météore a parcouru sa trajectoire. La
parole est aux astronomes. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Octobre
1938 -
Un jeune homme blesse grièvement son camarade de travail.
- Ernest
Nicol, 1.8 ans, ouvrier agricole, employé chez M. Pauvel, cultivateur,
travaillait dans un champ, tandis que son compagnon, le jeune Alexis
Voidye, 15 ans, également ouvrier agricole se trouvait dans un autre
champ. En revenant chez leur patron, une discussion s'engagea entre les
deux jeunes gens. Bientôt Nicol porta plusieurs coups de poing à son
camarade qui s'effondra. Nicol s'agenouillant alors sur le ventre de sa
victime, lui mit sur la bouche un mouchoir en forme de bâillon.
Le
jeune Voidye tardant à rentrer, son patron envoya deux domestiques à
sa recherche, ils le trouvèrent inanimé et sans connaissance au pied
d'un arbre.
Le
docteur Vaudelle, de La Cambe, a ordonné son transfert à l'hôpital de
Bayeux. Nicol a été arrêté. (Source :
Le Moniteur du
Calvados)
Octobre
1938 -
Renversé par une automobile.
- Dimanche dernier, vers 18 heures, M. André Jeannette, 18 ans,
domestique agricole, demeurant à Cricqueville-en-Bessin, circulait à
bicyclette sur le chemin vicinal qui joint le hameau de La Rivière à
la commune de Longueville.
A
la jonction du chemin vicinal et de la route de Bayeux à Cherbourg, il
se trouva subitement en présence d'une automobile conduite par M. Louis
Marquaire, boulanger, demeurant à Trévières qui regagnait son
domicile. L'automobiliste ne put éviter le cycliste.
Le
crâne fracturé, M. Jeannette fut transporté dans une clinique où,
malgré les soins qui lui furent prodigués, il décéda dans la nuit,
sans avoir repris connaissance.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Le feu à la ferme. -
Un incendie s'est déclaré dans une grange de la ferme de M.
Joseph Burnel, cultivateur, demeurant à Cricqueville-en-Bessin, au lieu
dit « La Montagne ». Ce bâtiment contenait environs 300 bottes
de paille, qui furent détruites par le feu. Le bâtiment n'eut pas à
souffrir du sinistre, grâce aux prompt secours apportés par les
pompiers de Grandcamp. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1939 -
Mère pour la septième fois, elle noie son nouveau-né.
– A
la suite d’une enquete provoquée par la rumeur publique, les
gendarmes d’Isigny ont arrêté une criminelle, Julliette
Saillard, 36 ans, ouvrière agricole, au service de M. Borel,
cultivateur à Cricqueville-en-Bessin.
La
fille Saillard a avoué 1que le 10 juillet dernier, ayant mis au monde
un septième enfant, elle avait jeté le nouveau-né dans un abreuvoir.
Le petit cadavre a été retrouvé.
Le
médecin qui a pratiqué l'autopsie a déclaré que l’enfant était
né viable. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1942 -
Un drame. -
Se trouvant
aux champs avec une trayeuse, le petit Robert Vanesse, 21 mois, de
Cricqueville-en-Bessin, échappa à la surveillance de celle-ci et
s'approcha d'un marais. Il glissa sur une planche et tomba à l'eau. Il
fut ramené à terre par sa maman accourue, il donnait encore signe de
vie.
Malheureusement,
Mme Varon n'avait pas à sa disposition les moyens nécessaires pour
sauver son enfant et celui-ci expirait peu après. Détail navrant Mme
Vanesse avait appris le jour même, officiellement le décès de son
mari tué au champ d’honneur. (Bonhomme
Normand)
Janvier
1945 -
La circulation sur la R.N. 13.
- Il
est rappelé aux cyclistes empruntant la route nationale n° 13
(Cherbourg à Paris), classée route militaire, que la circulation n’y
est tolérée qu’à leurs risques et périls.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1945 -
L’heure des comptes.
- La
chambre civiques a infligé les peines ci-après aux individus dont les
noms suivent, pour faits de collaboration :
Dégradation
nationale à vie et interdiction de résider dans le Calvados,
confiscation totale de ses biens à Marc B….., commerçant à La
Délivrande.
Dégradation
nationale à vie et interdiction de résider dans le Calvados à M.
Henri B………, 32 ans, jardinier à Luc-sur-Mer.
Dégradation
nationale à vie et interdiction de résider dans le Calvados à Andrée
M…., femme de ménage à Vaux-sur-Aure.
Dégradation
nationale à vie et interdiction de résider dans le Calvados à
Paulette G……., 26 ans, ménagère à Cricqueville-en-Bessin.
Dégradation
nationale à vie et confiscation des trois quarts de ses biens, à M.
Ferdinand Buhour, cultivateur, à Cresserons.
Dégradation
nationale à vie et interdiction de résider dans le Calvados, à
Suzanne H………., 22 ans, ménagère à Billy.
Vingt
ans de dégradation nationale à vie et confiscation totale de ses biens
à Albert L………., cultivateur à Sept-Frères.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1946 -
La condamnation d’un collabo.
- Pour
port d’armes contre la France et intelligence avec l’ennemi, le
Tribunal militaire de Rennes a condamné un ancien Waffen-SS., Albert
Gouye, 26 ans, forgeron, ayant demeuré à Cricqueville-en-Bessin, à 5
ans de travaux forcés. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Novembre
1948 -
Des clients pas commodes.
-
A propos de la qualité des consommations, une querelle a mis aux
prises M. Fernand Commenchal, 24 ans, débitant à
Cricqueville-en-Bessin, et deux consommateurs, MM. Roger, père et fils,
même lieu.
La
discussion tourna si mal que Roger Lucien, 39 ans, manœuvre, en vint a
frapper le débitant. Dans la bagarre, un carreau a été cassé et une
horloge mise à mal. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mars
1949 - Bien mal acquis... - Ces
temps dernier, Mme Condé, femme du forgeron de Cricqueville-en-Bessin,
faisait l'acquisition à Bayeux, d'une certaine quantité de fers. Le
colis fut confié à une personne qui le perdit en cours de route.
Il
y a quelques jours, M. Condé se voyait proposer des fers par un certain
Raymond Béllanger, 18 ans, employé de fromagerie, et acceptait sa
proposition. Mise au courant de l'achat, Mme Condé, avait la surprise
de reconnaître dans la marchandise celle qu'elle avait achetée et qui
avait été égaré.
La
gendarmerie d'Isigny, avisée, interrogea, Bellanger, dernier mit en
cause une ménagère de Saint-Laurent-sur-Mer. Fernande Paris, qui,
entendue, à son tour, déclara que les fers avaient été trouvés par
son mari sur la route, le mari confirma les dires de sa femme.
Procès-verbal a été dressé. (Source : Le Bonhomme Libre) |