Avril
1840 -
Nouvelle local. -
Dans la nuit du 31 mars au 1er
avril, un incendie, dont on ignore la cause, a eu lieu dans la commune de
Crouay. Une maison appartenant à M. Le Long, notaire à Bernesq, et
occupée par M. Ygouf, a été la proie des flammes.
(Source : L'Indicateur de Bayeux)
Février
1841 -
Nouvelles locales. - Un des jours de la semaine dernière, le berger du
sieur Devaux, fermier à Crouay, a trouvé sur la masse d'un fossé
auprès d'un arbre, dans une pièce éloignée de toute habitation et à
un kilomètre environ de la grande route de Bayeux à Isigny, une sacoche
en cuir, dans laquelle étaient trois sacs en toile et à argent.
Il
y a tout lieu de croire que cette sacoche s'est trouvée déposée dans
cet endroit écarté par suite d'un vol. Elle a été apportée à Bayeux
et déposée au greffe. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Mars
1843 -
Police correctionnelle.
- Une[1]fille
Françoise Delle, de la commune du Mollay, subira un mois d'emprisonnement
en récompense de l'habitude qu'elle avait contractée de traire à son
profit les vaches de plusieurs fermes où elle était admise comme
journalière.
—Trois
jours de prison ont été infligés au nommé Bourse, d'Arganchy, pour vol
de sable au préjudice de M. Dumanoir.
—Un
vol de foin commis dans la nuit du 8 au 9 février, au préjudice du sieur
Duhamel, boucher aux Oubeaux, a valu une condamnation en 15 jours de
prison, au nommé Isidor Lavieille, excoriateur de la même commune.
—La
manie de la chasse amène souvent après elle plusieurs sortes
d'inconvénients , dont le moindre et le plus fréquent est le manque de
port-d'arme.
Le
sieur François Guilbert, de Crouay, qui avait oublié de remplir
cette formalité préliminaire, a été condamné en 30 francs d'amende et
aux dépens.
—Même
oubli et même résultat pour le sieur Letual de la Heuderie, de la
commune de Tournières.
—Trois
condamnations en 20 jours de prison et 16 francs d'amende, et deux autres
en 15 jours et 16 francs d'amende, ont été prononcées à cette audience
contre cinq jeunes gens du Vernay, à l'occasion de quelques scènes de
trouble qui ont eu lien dans cette commune, le 15 janvier dernier, lors
des obsèques de M. l'abbé Hébert, décédé deux jours auparavant.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1843 -
Police correctionnelle.
-
Audience du 14 avril. -
Le nommé Le Carpentier, boucher à Crouay, avait à répondre à
l'accusation d'un vol de canards au préjudice des sieur Le Devin : la
prévention s'est effacée au débat et il s'est vu renvoyer absous.
—
Un vol de bois, commis au préjudice du sieur Dumond, propriétaire à La
Cambe, à fait infliger 15 jours de prison à Eulalie Alexandre, femme
Periou, et 24 heures de la même peine à Marguerite Victoire, dite Buquet.
(source : L’Indicateur de
Bayeux)
Juin
1843 -
Police correctionnelle.
-
Audience du 15 juin. -
Le tribunal a prononcé l'acquittement du sieur Michel Simon,
marchand de chaux à Crouay, accusé de délit de chasse sur la
propriété de M. Carité.
—
Le tribunal a prononcé la peine d'un an et un jour
d'emprisonnement contre Pierre Gouesmel dit Patard, journalier à Crouay,
convaincu d'avoir, le 30 mai dernier, volé deux canards au préjudice du
sieur Langlois, de la commune de Littry.
—
Le sieur Jean-François Langlois, tailleur d'habits à Tour,
comparaissait sous la prévention de mauvais traitements exercés contre
le sieur Hippolyte Cottun, de la même commune, le 12 mai dernier, le
sieur Langlois a été délié de l'action, et les frais ont été
compensés entre les parties. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1843 -
Police correctionnelle.
-
Audience du 27 juin. - Quatre affaires ont été jugées à l'audience du 27 juin.
—
Dans la première, le nommé Jean-Baptiste Lantheuil, maçon à Vaucelles,
avait à répondre à une accusation de vol, commis vers la fin du mois de
mai, au préjudice des époux Jacqueline dit Ravenel, marchands à Crouay.
Reconnu
coupable de ce vol et d'ailleurs mal recommandé par les outrages et les
menaces dont il avait usé envers M. le maire de Crouay, cet individu
s'est vu infliger un mois de prison.
—
Un autre genre de délit amenait sur le banc correctionnel, le nommé
Pierre Hue, cultivateur à Agy, auquel l'accusation reprochait le
singulier caprice de s'être introduit plusieurs fois
dans le domicile de la dame Angélique Lefileur, couturière à Noron,
sans sa permission et même malgré sa défense formelle. Sans se prendre
pour battu, le sieur Hue en était venu, pour satisfaire ce même caprice,
à briser dans la nuit du 13 au 14 juin, la porte de la dame Lefileur, qui
a porté plainte.
Sa
comparution devant le tribunal et l'amende de 15 francs qui lui a été
infligée, le guériront sans doute de cette manie de forcer le domicile
d'autrui. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1843 -
Police correctionnelles.
- Audience du 9
octobre. — Le délit
d'usure qui est une des plaies sociales de notre arrondissement amenait
sur le banc correctionnel Charles Seigle, cultivateur à Vouilly. Il a
été condamné à 600 francs d'amende.
—
Gohier, Eugène, journalier,
demeurant en la commune de Crouay, subira 10 jours d'emprisonnement
pour un vol de blé au préjudice du sieur Louis Baussieu.
—
Un autre vol d'une chaîne de fer, commis par un sieur Pierre
Desmarets, de la commune de Blay, a valu a son auteur 6 jours de prison et
50 francs d'amende.
—
Un délit de chasse amenait
à son tour François Le Pleux, journalier en la commune de Vienne,
prévenu d'avoir, le 24 septembre dernier, chassé sans port d’armes,
sur la commune du Manoir. Il a été condamné à 30 francs d'amende.
—Même
faute de la part de Léon Gouye, domestique, demeurant à Vaux-sur-Aure,
qui a chassé, le 17 septembre, sans port[1]d'armes
et sans permission, sur la propriété de M. le comte Le Marois, en la
commune de Longues. Il a été condamné à 30 fr. d'amende.
—
Dans la chronique de la police correctionnelle de notre dernier
numéro, nous avons annoncé la condamnation, pour délit de pêche,
fluviale, du sieur Joret, de Bricqueville. Nous recevons à cet égard,
une lettre de M. Alexandre Daon, propriétaire, que le défaut d'espace
nous empêche d'insérer, par laquelle il nous invite à déclarer qu'il
est tout a fait étranger à l'action intentée au sieur Joret. Nous nous
faisons un devoir, dans l'intérêt de la vérité d'accueillir la
réclamation de M. Daon. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1843 -
Nouvelles locales. -
En Basse-Normandie, l'existence de phénomènes de la nature, que
depuis le commencement de l'automne ils se sont multipliés autour de
nous. Beaucoup d'arbres d'espèces diverses se sont parés d'un second
feuillage, et dans plusieurs communes du Pays-d'Auge, voire même sur la
route de Caen à Lisieux, on remarque en ce moment certains pommiers tout
couverts de fleurs parmi d'autres qui menacent de se rompre sous le poids
des fruits maintenant à peu près murs dont, par extraordinaire, ils sont
surchargés cette année jusqu'à l'extrémité des branches les plus
frêles et les plus délicates en apparence. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Octobre
1843 -
Nouvelles locales. -
Vendredi dernier, le
cadavre d'un journalier de la commune de Crouay a été trouvé sur une
pièce de la ferme de M. Dubosq. Ce malheureux qui était âgé de 82 ans
était tombé là dans la nuit, frappé sans doute d'une apoplexie
foudroyante. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1844 -
Police correctionnelle.
- Audience du 30 janvier.
—
Un acquittement a été prononcé en faveur de Suzanne Béziers,
couturière, à Crouay, qui comparaissait sous l'inculpation de vol d'une
clé de montre et d'un cachet, au préjudice
de la femme Simon.
—
La fille Montagne, journalière à Bayeux, avait touché le pot de
vin d'usage en s'engageant comme domestique chez Madame de Pierrepont,
chez qui elle ne se rendit pas. Convaincue de cette escroquerie, la
coupable aura à subir une peine de 13 mois d'emprisonnement.
—
Beaujean, maçon, demeurant à Bayeux, pour avoir eu la témérité
de s'attaquer à la police de notre ville, dans la personne de M. le
commissaire, a été condamné en 15 jours de prison.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1845 -
Bibliothèque. -
M. Jacques-Louis Simon, fabricant de chaux à Crouay, a remis, pour
être déposé dans le Musée de la ville de Bayeux, une hache antique de
roche volcanique appelée serpentine, d'une conservation parfaite,
trouvée en 1836, à trois mètres de profondeur, sur le territoire de
cette commune.
La
même personne a recueilli et déposé dans le même établissement un
fragment de tuile romaine à rebord trouvé parmi quelques débris de
maçonnerie, en avril 1845, près du village de Longeau, territoire de
Littry. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1845 -
Police correctionnelle.
-
audience du 11 novembre 1845.
Convaincus
d'avoir été trouvés chassant, sans permis de chasse et pendant la nuit,
sur le territoire de la commune du Tronquay, ont été condamnés :
Jean-Baptiste Fouin, marchand potier, à 60 fr. d'amende et 6 jours de
prison ; Jacques Fouin, son frère, et Pierre Simon, en chacun 60 fr.
d'amende.
—
Le sieur Tillard, cultivateur A Lalande-sur-Drôme, convaincu
d'avoir outragé et menacé le maire de sa commune, dans l'exercice de ses
fonctions, subira 3 jours de prison.
—
Une condamnation par défaut de 4 mois de prison a été prononcée
contre Aimée Mauger, rue de Bellefontaine, à Bayeux, pour le vol d'un
paquet de bougies commis au préjudice des époux Hébert, épiciers à
Bayeux.
—
Deux vols qualifiés ont fait condamner en 15 jours de prison le
nommé Louis Marie, dit Temps-Perdu, journalier à Crouay. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1846 -
Nouvelle locales. - Le
22, à 9 heures du soir, un incendie s'est déclaré dans la commune de
Crouay, au domicile du sieur Pierre Lecarpentier, journalier. Cet incendie
est le résultat d'une imprudence, on suppose que le feu a pris à de la
charbonnette déposée dans un panier placé dans la cave. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1846 -
Nouvelle locales. - Le
22 février dernier, sur les 9 heures du soir, un incendie causé par
imprudence a éclaté au domicile du sieur Lecarpentier, boucher à Crouay.
La perte a été évaluée à plus de 1 000 fr. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Mars
1846
-
Police correctionnelle.
-
Audience du 10 mars. Cette audience a
été remplie par un nombre inaccoutumé de citations correctionnelles.
La
première concernait plusieurs vagabonds, prévenus d'avoir mendié avec
menaces. Un mois de prison chacun a été prononcé contre les nommés
Gohier, Bouton, Le Paulmier, Victoire Erin, Gorgelin et la femme Gorgelin.
7 années d'emprisonnement ont été appliqués à Goubert, et un an et un
jour de la même peine à Cécile Sallent, sa femme.
—
L'enlèvement frauduleux de bois façonnés dans des ventes
dépendant de la forêt de Neuilly, amenait au banc correctionnel
Jean-Baptiste Sicard, sabotier à Castilly, Antoine Le
Denier, Jean-Louis Moisson, ouvriers sabotiers, et la femme Sicard, tous
trois de Castilly.
Sibard
a été condamné en 3 mois de prison ; les deux autres en chacun un mois.
La femme Sicard a été acquittée.
—
Plusieurs vols de bois et de bourrées étaient reprochés à
Françoise Feret, femme Basley, journalière, à Pierre Crespin,
journalier, à Aimable Roger, à François Élisabeth, à Rose Paunier,
femme Élisabeth, tous les cinq de la commune de Crouay. Par suite du
débat le tribunal a prononcé 1 fr. d'amende contre la femme Basley ; 10
jours d'emprisonnement
contre Pierre Crespin ; 1 fr. d'amende contre François Élisabeth ; et 3
mois de prison contre la femme Élisabeth. Roger a été acquitté.
—
Un délit de chasse, a fait condamner le nommé Jean Souffland,
ouvrier serrurier à Bayeux, à 16 fr. d'amende, et le sieur Achille Le
Gigan, de Bernesq, aux dépens. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1846
-
Police correctionnelle.
-
Audiences
des 26 mai et 2 juin.
—
Un
vol d'argent commis au préjudice du sieur Moisson, boucher à
Bricqueville, amenait à la barre trois jeunes filles : Célina Lainé,
Marie Marie, et Cèlina Joret. La première a été condamnée à être
renfermée pendant 8 ans dans une maison de correction et les deux autres
acquittées.
—
Michel
Catherine, journalier aux Oubeaux, subira un mois de prison, pour s'être
rendu coupable d'un larcin envers le sieur Gassion.
—
Un
délit de chasse en temps prohibé, commis sur la propriété de M, Le
Chartier, a valu au nommé Lécuver, de Vouilly, une condamnation de 60
francs d'amende.
—
Charles
Jehanne, voiturier à Crouay, a été condamné à 14 fr. d'amende, pour
outrage envers M. Salles, huissier, dans l'exercice de ses fonctions.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1846 -
Nouvelles locales -
Un incendie, dû au mauvais état d'une cheminée, a éclaté
mercredi matin, en la commune de Crouay, village de Longeau. Deux maisons
appartenant aux nommés Pelcoq, charron, et Fouchard, boucher, ont été
la proie des flammes. La perte est évaluée à 2 000 fr. environ, ces
immeubles étaient assurés. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1847 -
Tribunal de Police correctionnelle.
-
Audience du 23 février 1847.
—Pierre-François
Marguerite, âgé de 19 ans, journalier, demeurant à Crouay, pour avoir
volé deux lapins au préjudice des époux Le Gasson, de Crouay, a été
condamné en 4 mois de prison. Et Pierre. Louis-Marie Levatois, âgé de
25 ans, journalier, demeurant à Crouay , pour avoir volé du cidre au
sieur Sally, maire de la commune de Crouay, a été condamné en 2 mois de
la même peine. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1847 -
Police correctionnelle de Bayeux.
-
Audience du 12 mai 1847.
— Pour s'être porté
à des voies de fait envers le sieur Ch. Lelièvre, de Crouay, le nommé
Romain Gouesmel, domestique, demeurant en la même commune, a été
condamné en 5 fr. d'amende, pour valoir de dommages-intérêts.
—
Le sieur Charles Roger, propriétaire à Huppain, a été condamné
en 50 francs d'amende, pour contravention aux lois et règlement sur la
coupe du varech. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Novembre
1847 -
Police correctionnelles de Bayeux.
-
Audience du 17 novembre 1847.
—
Deux condamnations en
un franc d'amende, pour diffamation, ont été infligées l'une à
François-Nicolas Fouchard, cultivateur et boucher à Crouay ; et l'autre
à Etienne Bourguet, journalier à la Cambe. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Janvier
1850 -
Police correctionnelle.
- Audience
du 16 janvier 1850.
—
Pour avoir porté des coups
au sieur Pierre-Auguste Vaussy, chauffournier à Crouay, le nommé Arsène
Lecarpentier, journalier au même lieu, a été condamné en 16 francs
d'amende. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1851 -
Le Tribunal de Police correctionnelle.
- Audience
du 2 avril 4851.
—
Pour avoir, vers la fin de 1849, à l'aide de manœuvres
frauduleuses, escroqué une somme de 120 fr., au préjudice de la dame veuve
Raulet, de Ia commune de Crouay, le nommé Pierre Gosselin, âgé de 29
ans, journalier, né à Campigny, demeurant à Blay, subira un mois de
prison. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1852 -
Tribunal de police
correctionnelle. - Audience
du 10 mars 1852.
Les
nommés Léon-Michel Labbé, âgé de 13 ans 11 mois, domestique, né et
demeurant à Crouay, et jean-Frédéric-Prosper Lecarpentier, âgé de 35
ans, journalier, né à Blay, demeurant à Crouay, convaincus d'avoir à
la complicité l'un de l'autre, dans le courant de février dernier,
commis de nombreux vols de paille au préjudice des époux Simon, et ledit
Léon-Michel Labbé, d'avoir en outre, depuis moins d'un an, soustrait
frauduleusement une piéce de 2 fr. au préjudice du sieur Laroze, et un
couteau au préjudice du sieur Marie, ont été condamnés, savoir :
Lecarpentier en 6 mois, d'emprisonnement, et Labbé, à être détenu et
élevé dans une maison de correction pendant six ans. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Mai
1852 -
Tribunal de Police correctionnelle.
- Audience
du 28 avril 1852.
—
Le sieur Michel Lecarpentier, âgé de 24 ans, journalier, né à Blay et
demeurant à Crouay, s'est vu infliger une peine légère de 3 jours de
prison. Il n'avait commis qu'un simple vol de deux bottes de paille au
préjudice des époux Fontaine, de la même commune.
Puisse-t-il
réfléchir sur les conséquences de ce début, peu grave selon lui, mais
qui pourrait le mener plus loin, s'il ne s'arrête à temps
dans cette voie dangereuse.
(source :
L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1853 - Police correctionnelle.
- Dans
son audience du 1er mars, le tribunal correctionnel de Lisieux
a condamné, à trois mois de prison et 50 fr. d'amende, pour vente de
marchandise corrompue, une femme de la commune d'Hermival.
—
Par jugement du tribunal correctionnel de Bayeux, du 9 courant, un
individu de Crouay, a été condamné à 6 mois de prison, a l'affiche du
jugement dans tous les marchés de l'arrondissement de Bayeux, et à
l'insertion dans les deux journaux de cette localité, pour avoir, à
différentes reprises, vendu de la viande à faux poids. (Source :
Le Journal de Honfleur)
Août
1853 -
Nouvelles locales -
Un
nommé Sicard, prévenu du vol avec escalade et effraction commis au
préjudice de M. Cottun, propriétaire à Vaux-sur-Aure, a été arrêté
à Crouay, encore nanti d'une partie des objets volés. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Juillet
1856 - Enquête
sur le tracé du chemin de fer de Caen à Cherbourg.
Avis. - Le
sous-préfet prévient les intéressés que quelques légers changements
de voies latérales et autres passages, élargissements de ponts ont été
adoptés par la commission d'enquête d'accord avec la compagnie du chemin
de fer dans les communes de Condé-sur-Seulles, St-Martin-des-Entrées,
Bayeux, St-Loup-Hors, Crouay,
le Molay, Baynes, Cartigny-l'Èpinay, Lison, Ste-Marguerite-d'Elle,
Neuilly et Isigny, et que les plans rectifiés resteront déposés à la
sous-préfecture durant un nouveau délai pendant lequel les parties
intéressées pourront en prendre connaissance sans déplacement et sans
frais, et fournir leurs observations écrites. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Novembre
1858 -
Le feu. -
Un incendie
s'est déclaré dans la commune de Crouay (canton de Trévières). La
toiture en chaume d'une boulangerie, dans laquelle on avait fait la
lessive pendant la journée, s'est subitement enflammée et a été
subitement réduite en cendre avant qu'on ait pu organiser aucun secours.
La perte est d'environ 300 fr. ( Source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1858 -
Un arrêté préfectoral.
- Par
arrêté préfectoral, en date du 30 novembre dernier, M. Julien Lucas est
nommé adjoint au maire de la commune de Crouay, canton de Trévières, en
remplacement de M. Guérin, démissionnaire. ( Source :
L’Indicateur de Bayeux)
Février
1868 -
Un incendie. -
Le 24 de
ce mois, à trois heures du matin, un incendie accidentel a éclaté dans
une boulangerie appartenant au sieur Letourneur François Roger,
cultivateur à Crouay.
Juillet
1868 -
Un incendie. -
Le 7 de ce mois, à deux heures du soir, un incendie
présumé accidentel a consumé deux maisons d'habitation situées à
Crouay, et divers objets mobiliers.
Une
des deux maisons, dont le sieur Chasles Léon est propriétaire, était
assurée, ainsi que le mobilier qu'elle contenait. Le reste, appartenant
au sieur Sauvegrain Pierre, n'était garanti par aucune assurance.
Mars
1872 -
Le gel.
- Les
désastres occasionnés par les gelées des nuits dernières sont plus
graves qu'on ne je suppose généralement. Les lettres que nous recevons
de divers points de la Normandie sont unanimes pour le reconnaître.
Avril
1872 -
Les maisons d’écoles.
- Pour
acquisition ou réparation de leurs maisons d'école, les communes
ci-après ont reçu : Crouay, 1.200 fr. ; Saonnet et Saon, 490 fr ;
Arromanches, 2.500 fr. ; Cauvicourt, 1.100 fr. ; les Loges-Saulces, 600
fr. ; Surville, 3.000 fr. ; Pennedepie, 3.000 fr. ; Hottot-en-Auge, 4.500
fr. ; Bény-Bocage, 6.000 fr. ; Plessis-Grimoult, 700 fr. ; La Roque, 2.000
fr. ; Truttemer-le-Grand, 6.000 fr.
Janvier
1879
-
Secours. -
Une
subvention annuelle de 2 000 fr. vient d'être accordée au collège de
Lisieux, pour la création d'une chaire d'histoire et de géographie, et
200 fr. ; à la fabrique d'Allemagne pour l’aider à payer une
dépense d'acquisition d'objets mobiliers ; Saint-Come-de-Fresné,
pour réparation de l'église et du presbytère, 800 fr. ; Crouay,
pour l'appropriation et l'assainissement du presbytère, 600 fr. ;
Mosles, pour réparation à l'église et au presbytère 1 000 fr. ;
Goupillières, pour réparation à l'église et au presbytère, 800
fr. ; Janville, pour l'appropriation du presbytère, 400 fr. ;
Cordey, pour la restauration du presbytère, 600 fr. ; Le Détroit,
pour le même objet, 500 fr. ; Soumont-Saint-Quentin, pour
réparation de l'église et du presbytère, 700 fr. ; Norolles, pour
réparation de l'église, 300 fr.
Mars
1880
- Mort
accidentelle. -
Vendredi
de la semaine dernière, à Crouay, des passants ont trouvé étendu sans
vie au fond d'un fossé, le corps d'une veuve Fouques, âgée de 82 ans.
Cette pauvre femme avait l'habitude, au retour de sa journée, de
traverser des herbages pour regagner sa dernière, on suppose que,
trompée, par l'obscurité, elle aura dévié de sa route habituelle et
sera allée se jeter dans ce fossé. Elle a dû faire une tentative
désespérée pour en sortir, car on a trouvé, sur le haut du talus,
l'empreinte de ses mains fortement marquée, ses efforts ont été vains,
personne ne se trouvant là pour venir à son aide, elle est retombée au
fond la tète repliée sous elle, c'est dans cette position qu'on
l'a trouvée vendredi matin.
Juin
1887 -
Les
fortes chaleurs.
-
Les
fortes chaleurs que nous subissons ne sont rien auprès de celles que nos
pères eurent à supporter. Ainsi, en 1803, la Normandie vit s'écouler
une période de quatre-vingt-quinze jours sans pluie. En 1811,
année de la fameuse comète, les rivières tarirent dans plusieurs
départements. En 1844, nouvelles chaleurs, le thermomètre resta
stationnaire entre 50 et 60 degrés. Dans quelques départements, les
bestiaux périrent faute d'eau. En 1859, 1860, 1869 et 1874, le
thermomètre monta à 38 degrés. L'année dernière, il y eut 20 degrés
au mois d'octobre,
température exceptionnelle pour la saison.
Juillet
1887 -
La
sécheresse.
-
Si
le temps devenu si chaud, si serein, n'est pas défavorable aux
céréales, la maraicherie se plaint vivement de la sécheresse
prolongée, les légumes et les fruits
ont soif. D'autre part, les vers rongeurs, qui font, sous terre, la guerre
à nos récoltes, se développent à l'aise, la pluie ne venant plus les
noyer. On demande un peu d'eau.
Juillet
1887 -
Une
condamnation.
-
Le
tribunal correctionnelle de Falaise, dans son audience du 1er
juillet 1887, a eu à juger Arthur-Ernest-Anatole Laison, âgé de 10 ans,
né à Crouay, sans profession, ni domicile fixe, pour vagabondage.
Acquitté comme ayant agi sans discernement, renvoyé dans une maison de
correction jusqu'à l'accomplissement de sa 20e année.
Janvier
1888 - Coup
de pied de cheval.
-
Vendredi,
à Caen, le sieur Victor Germain, 34 ans, équarrisseur à Crouay, a reçu
un coup de pied de cheval en pleine figure et a eu la mâchoire
brisée.
Juin
1890 -
Chenilles, criquets et grenouilles.
- Dans
notre région, les chenilles ont dévasté une grande partie des pommiers.
— En Algérie, les criquets ont fait leur
réapparition. Les dégâts sont considérables. — A Yvetot
(Seine-Inférieure), une pluie de grenouilles s'est abattue sur une partis
de la ville. C'est par milliers que l'on comptait ces batraciens sur les
chemins.
Juillet
1890 -
L’orage. -
La foudre est tombée à Crouay, elle a pénétré chez une femme
Binet, en passant par une fenêtre de la laverie, dont elle a brisé trois
carreaux, elle est allée ensuite se perdre sur les rails du chemin de
fer. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1891 -
Les suites d’accidents. - Le sieur
Laumonnier, cultivateur à St-Germain-de-Tallevende, était tombé d'un
cerisier dont une branche s'était cassée. Il vient de mourir des suites
de cet accident.
—
Nous avons, dans le temps, fait connaître le triste accident dont avait
été victime le sieur Barrey, chaufournier chez M. Le Nourichel,
fabricant de chaux à Crouay. Ce malheureux
ouvrier est mort la semaine dernière à l'hôtel-Dieu de Bayeux des
suites de ses brûlures. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril
1892 -
Accident de voiture. -
Vendredi,
le sieur Lebrun, maire de Crouay, arrivait à Bayeux. A la tournée dit le
Goulet, voulant éviter plusieurs petits enfants qui se trouvaient sur son
passage, il détourna légèrement son cheval, mais l'animal manqua des
quatre pieds et vint s'abattre dans la devanture de la pharmacie Dupont,
n'y occasionnant que des dégâts matériels. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mars
1893 -
Suicide. -
La semaine
dernière, le sieur Pierre Danville, 55 ans, jardinier à Campigny, a
été trouvé noyé dans l'abreuvoir d'un herbage de Crouay. Ce suicide
est attribué
au chagrin que Danville éprouvait de la perte de son fils, mort il y a
six mois. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1893 -
A propos de sécheresse. -
La
plus grande que nous avions
eue en Normandie est celle de 1559. De Pâques à la Toussaint la chaleur
fut fort grande, dit M. de Bras. Le temps était toujours à l'orage
et, pendant plus de six mois, il ne tomba pas, ou très peu d'eau. L'hiver
qui suivit fut très doux et les violettes de mars parurent en janvier.
Les arbres, trop avancés, donnèrent peu de fruits.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1893 -
Gare aux taureaux. - Le
sieur Albert Avoine,
domestique à Crouay, a été grièvement blessé par un taureau
appartenant au sieur Gustave Marius, cultivateur à Longraye. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1893 -
Postes. -
Une recette des
postes de plein exercice, concédée à la commune de Crouay, sera mise en
activité le 1er décembre 1893. La circonscription de ce
bureau comprendra Blay et Crouay.
Un
établissement de facteur-receveur, concédé à la commune de
St-Germain-de-Tallevende, sera également mis en activité le 1er
décembre 1893. Cet établissement ne comprendra
que la commune de Saint-Germain-de-Tallevende.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Décembre
1893 -
Chronique judiciaire. - Louise
Sallen, femme Pain, 27 ans, servante chez le sieur Bunel, marchand de
chaux à Crouay, 1 mois, (loi B.), pour vol de lait à son maître.
Cette
fille portait le lait ainsi dérobé, et remplacé par de l'eau, à une
femme Désirée Françoise dit Morand, demeurant à Crouay, qui lui
donnait en paiement du café à boire, la femme Françoise fait à
l'audience un tapage du diable qui lui a valu 8 jours, pour
complicité. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1894 - Dangereuse
spéculation. -
Au
mois d'août, un nommé Lecarpentier, équarrisseur à Crouay,
arrondissement de Bayeux, achetait une vache 15 fr., le prix de
la peau. Au lieu d'abattre la vache, l'équarrisseur la vendit au
sieur Madelaine, boucher au Tronquay, qui lui-même l'expédia à
Paris.
Heureusement,
un inspecteur de l'abattoir s'aperçut que la vache était atteinte de
tuberculose et dressa procès-verbal. Lecarpentier et son compère
Madelaine ont été condamnés à Paris, pour infraction à la loi sur la
police sanitaire, le premier à 1 mois de prison, le second à 8
jours.
Autre
fait qui prouve qu'on est plus coulant à Caen qu'à Paris. Un veau meurt
sur le marché. On le sort et on le rentre frauduleusement, on le prépare
route de Falaise, on va le vendre, quand l'inspecteur
sanitaire déclare qu'il est impropre à la consommation. Et puis, c'est
tout, pas de procès-verbal contre celui qui a tenté de nous empoisonner.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Octobre
1896 -
Chien enragé. -
Un chien appartenant au sieur Dubourg, boucher à Crouay, a
été pris de la rage et s’est enfui jeudi. Il est rentré, après avoir
mordu plusieurs chiens, chez son maître qui l'a fait abattre. Les chiens
mordus ont également été abattus.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1897 -
Noces d’or.
- Lundi,
M. et Mme ChâIes, de Crouay, ont célébré leurs noces d'or, entourés
de vingt sept enfants et petits-enfants et d'un grand nombre d'amis.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1897 -
Fille-mère dans l’embarras.
- Le
18 mars dernier, la fille Marie Calipel, 20 ans, servante, venant de
Crouay, près Bayeux, accouchait à l'hôtel-Dieu de Caen d'un petit
garçon. Quelques jours après, on la mettait à la porte avec son enfant.
Elle se présenta à l'hospice Saint-Louis et demanda aux religieuses de
se charger de son bébé. Après
lui avoir répondu qu'il fallait
fournir
certains papiers indispensables, on lui donna 1 fr. 50 pour retourner à
Crouay et un biberon de lait pour le pauvre petit. Sans ressources,
sans pain pour elle, sans lait pour son enfant, la pauvre fille se
décida à l'abandonner un
soir à
la porte de l'hospice Saint-Louis, ou il fut recueilli. Puis elle se
rendit à pied à Bayeux, où elle a été arrêtée et ramenée à Caen.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1897 -
Adultères. -
La
femme Bunel a été pincée en flagrant délit d'adultère avec le sieur
Achille Lechangeur, dans un garni d'Orbec.
—
La femme Albertine Robert, 25 ans, et Lucien Vaconsin, 28 ans, commis des
postes, ont été condamnés par le tribunal de Bayeux à chacun huit
jours de prison pour avoir été trouvés
couchés ensemble à Crouay. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1897 -
Infanticide.
-
La
fille Renée
Fauvel, 23 ans, servante à Crouay, était accouchée clandestinement, en
octobre dernier, d'un enfant qu'elle avait jeté dans un fossé. La fille
Fauvel fut arrêtée, puis relâchée. Ces jours derniers, on découvrait,
en putréfaction, l'enfant de cette fille qui a passé des aveux.
Aussitôt accouchée, elle avait enveloppé l'enfant dans un jupon et
l'avait jeté dans le fossé en allant, au petit jour, traire dans les
champs les vaches de ses maîtres. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1897 -
Les
femmes témoins. - On
vient de promulguer
la loi accordant aux femmes le droit d'être témoins dans les actes de
l'état civil et dans les actes instrumentaires en général. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1898 -
Les
suites d’une faute. - En octobre,
la fille Fauvel, 23 ans, servante à Crouay, était accouchée dans la
nuit. Avant le jour, elle se leva comme d'habitude pour aller traire
ses vaches et emporta le cadavre de son pauvre petit qu'elle jeta dans un
fossé où il fut découvert quelques jours après. La fille Fauvel a
prétendu que son enfant n'était pas né viable.
Comme
il n'était pas possible d'établir qu'il avait respiré, la fille Fauvel
n'a été condamnée qu'à 3 mois de prison par le tribunal de Bayeux pour
suppression d'enfant.
(source le
Bonhomme Normand)
Juillet
1898 -
Lugubre découverte. –
Des
faucheurs ont découvert,
à Crouay, près Bayeux, sous de la paille, dans un bâtiment isolé
appartenant à M. Piperel, maire, le cadavre d'une fillette
d'environ 6 ans, proprement vêtue. Deux pierres de 10 kilos chacune
étaient placées l'une sur le visage, l'autre sur la poitrine de
l'enfant. D'abord, on a cru que la pauvre petite avait été
violée, il n'en est rien.
On
est en présence d'un assassinat. Une fille Alphonsine Bazire, 29 ans,
née à Saint-Loup-Hors, était entrée le 15 mai au service de M. Piperel.
Ce jour-là, elle était allée à Littry retirer sa petite fille de 6 ans
qui était en nourrice chez la dame Mauroir. Elle entra dans le bâtiment
isolé dépendant de la ferme, y coucha son enfant qu'elle berça pour
l'endormir, et, quand le sommeil fut assez profond, la fille Bazire
plaça les deux grosses pierres sur le corps de sa fille, puis elle se mit
tranquillement au travail. La misérable a été arrêtée. (source
le Bonhomme Normand)
Novembre
1898 -
Un énergumène. -
Un
individu, que l'on
recherche activement, rencontrant la jeune Marie Leseigneur, 13 ans,
demeurant chez ses parents, à Crouay, canton
de Trèviéres, l'emmena dans les champs où, après lui avoir bandé les
yeux avec un mouchoir et l'avoir menacée de la tuer avec un couteau de
boucher, il la traîna pendant 1 500 mètres, mais, entendant quelqu’un,
il s'enfuit. La fillette n'a eu à subir aucun outrage. (source
le Bonhomme Normand)
Février
1899 -
Grave gamineries enfantines.
- Des
gamins non surveillés se sont amusés à lancer des pierres sur le train
partant à 10 h. 54 du matin de Honfleur, au moment de son passage à
Surville, près Pont-l’Evêque, à la hauteur du dernier viaduc. La
glace d'un compartiment de 2e classe a été brisée et MM.
Bouchon, directeur de la Société Générale à Honfleur, et
Hébert-Desroquettes, avocat, qui s'y trouvaient, ont failli être
atteints par une des pierres.
—
Un enfant se trouvant sur le pont de Longeau, près de la station de
Crouay, entre Bayeux et le Molay-Littry, a jeté des pierres au passage du
train. Le coupable n'ayant pu être découvert, le maire de Crouay a pris
un arrêté interdisant de stationner sur le pont du chemin de fer. (source
le Bonhomme Normand)
Octobre
1899 -
Vol d’une jument. -
On
a volé une jument de 350 fr. au sieur Leroux, cultivateur à Crouay,
près Trévières. (source le Bonhomme Normand)
Décembre
1899 -
Le froid. -
Après avoir marqué jus qu'à 19 degrés
dans les campagnes, le thermomètre a remonté. Il était mercredi à
zéro.
En
résumé, froid très intense et hâtif. Rapportez-vous en donc aux
prophéties pelure d'oignon.
Ces
grands froids ont fait la joie des pêcheurs, car ils ont détruit un
grand nombre de pieuvres, ces ennemis du poisson.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1900 -
Les voleurs de chevaux. -
Une jument de 350 fr. avait été volée, il y a trois mois, au
sieur Leroux, propriétaire, à Crouay, près Bayeux, et les voleurs
l'avaient conduite à Caumont-l'Eventé, où ils l'avaient fait vendre,
sur la place publique, le jour du marché, par ministère d'huissier.
A
la suite des recherches faites pour retrouvé la bête, le nommé Jean
Descrettes, dit Girault, 56 ans, cultivateur à Saint-Jean-des-Baisants
(Manche), fut arrêté ainsi que son domestique, Léon François, 53
ans, né à St-Marcouf-du-Rochy, canton d'Isigny.
Le
tribunal de Bayeux a condamné les deux voleurs à treize mois de prison
chacun. C'est bonne justice.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1900 - Accident. -
Le sieur Ernest
Richard, 19 ans, se trouvait avec un tombereau attelé sur le territoire
de Crouay et se rendait aux fours à chaux, lorsque, par suite d'une
ruade, il fut violemment, jeté à terre et l'une des roues du véhicule
lui passa sur le corps. Il lut relevé et transporté chez son patron, le
sieur Louis Renée, cultivateur à Tournières. Son état est grave.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1900 -
Mort accidentelle. -
Un domestique
du sieur Jacques Fauvel, marchand de chaux à Crouay, près Bayeux, qui
revenait de Commes, où il avait conduit un chargement de chaux, est
tombé on ne sait comment en rentrant à Crouay, et une des roues du
banneau lui a passé sur le corps. Le malheureux, âgé de 42 ans, est
mort presque immédiatement. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mars
1901 -
Découvertes de cadavres. -
Le
corps du sieur Émile Prévost, 45 ans, a été trouvé dans une mare, à
Hermival-les-Vaux, près Lisieux. Comme il s'adonnait à la boisson,
sa chute à l'eau est attribuée à son état d'ivresse. Depuis six
semaines, il était occupé chez le sieur Herrier, cultivateur, il était
venu de Genneville, près Honfleur.
—
Le cadavre du sieur Albert Lemoigne, 32 ans, demeurant depuis quelques
jours chez ses parents, à Crouay, et précédemment cultivateur à
Saint-Vigor-le-Grand, a été, trouvé, lundi matin, sur la route de
Cherbourg, entre Tour et Mosles.
Lemoigne
avait été saisi dernièrement et se trouvait en instance de divorce. Sa
mort est attribuée à une congestion occasionnée par le froid.
Dimanche
soir, on avait vu le malheureux errant à l'aventure, les yeux hagards et
prononçant des paroles incohérentes, ce qui fit croire qu'il était
ivre. Mais i! est probable que, brisé
par la fatigue, Lemoigne est tombé et n'a pu se relever. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1901 - Heureuse intervention de Saint-Antoine.
- Le
curé de Crouay, canton de Trévières, avait reçu du conseil de fabrique
une somme pour payer des vitraux dont l'église a été ornée. Le brave
curé déposa l'argent dans la sacristie, puis s'absenta quelques
instants.
A
son retour, il constata qu'un billet de 50 fr. et un louis de 20 fr.
avaient disparu. Il en fit part au sacristain. Tous deux firent des
recherches. Le billet de 50 fr. revint de lui-même à la place où
il était, précédemment. Quant au louis, comme il ne montrait pas la
même bonne volonté, le curé s’adressa à saint-Antoine, qui a fait
découvrir le voleur, contre lequel dit-on, il n'a pas été porté
plainte. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Septembre
1902 - Écrasée par un train. - Un
terrible accident s'est produit mardi 16 septembre sur la ligne de chemin
de fer, à 30 mètres environ du signal de protection de la gare de Crouay,
exactement au point kilométrique 278.900.
Un
chef d'équipe de la compagnie de l'Ouest, M. Jean-baptiste Lepaumier,
demeurant à Crouay, a été écrasé par l'express qui passa Crouay vers
6 heures 20 du soir.
Il n'y a pas eu de témoins de
l'accident et on ne saurait dire au juste comment les choses se sont
passées. Tout ce que l'on sait, c'est que le malheureux venait
précisément de allumer le feu de protection quand l'accident est
arrivé. Il a été aperçu à ce moment par une dame Lebachelet qui ne
l'a pas revu après le passage de l'express mais qui a cru que Lepaumier
était descendu en bas du talus.
La
femme de ce dernier, qui est receveuse à la gare de Crouay, n'a appris le
malheur que le lendemain matin, à 6 heures. C'est un ouvrier plafonneur,
occupé à la gare de Crouay, M. Courtcoing, employé chez M. Dépoua,
entrepreneur à Saint-Lô, qui a fait la lugubre découverte au moment où
il allait au Mollay prendre des nouvelles de Lepaumier.
Le
corps était étendu le long du rail droit de la voie montante. Le bras
droit et la cuisse droite étaient détachés du tronc. Quant à la tête,
elle était complètement broyée et des débris informes avaient
été projeté de toutes parts. Le veston de Lepaumier était à quelques
mètres de la, absolument intact.
Jean-baptiste
Lepaumier, qui était très estimé de ses camarades et de ses chefs,
était âgé de 48 ans. Il laisse une veuve avec trois enfants.
Février
1903 - Accident de voiture.
-
Samedi soir, M. Faudemer, notaire à Littry, revenait de Bayeux,
quand au passage à niveau, près de Crouay, son cheval s'emballa. Il put
sauter à terre avec sa petite fille, mais sa femme resta dans le
cabriolet et fut projetée dans un fossé plein d'eau, d'où on la retira
aussitôt.
Elle
se plaint de fortes douleurs. Cet accident a causé le retard de deux
trains. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1903 - Les suites de l’ivresse.
- La
dame Gosset, née Démolle, 55 ans, a été trouvée, par son fils, noyée
dans la cour de la ferme qu'elle habitait à Crouay, canton de
Trévières. Cette femme, qui s'adonnait à la boisson, a dû tomber
accidentellement à l'eau.
—
Le sieur Jules Démange, 58 ans, ouvrier balayeur, était rentré le soir
à son domicile, rue Coupée, à Caen, en état complet d'ivresse. Dans la
nuit, il s'est pendu au haut de sa fenêtre. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1904 -
Voleurs de bestiaux. -
La
veuve Panel, 48 ans, servante, et Victor Gouesmel, 51 ans, journalier,
tous les deux domiciliés à Crouay, ont été écroués à la prison de
Bayeux : la femme sous l'inculpation de vol d’une vache dans un herbage,
sur la route de Littry à Cerisy-la-Forêt, et appartenant au sieur
Désiré Jouet, l'homme pour complicité par recel. La veuve Panel a
prétendu qu'étant en compte avec son frère, fermier à Cerisy, elle
avait voulu lui prendre une vache pour se payer et qu'elle s'était
trompée en s'emparant de celle du sieur Jouet.
—
Un malfaiteur resté inconnu, s'est introduit dans l'herbage situé
derrière la maison d'habitation du sieur Oscar Bertheaume, propriétaire
à St-Martin-de-Fresnay, près St-Pierre-sur-Dives, et lui a volé une
vache couleur pagne, âgée de 15 ans, et d’une valeur d'environ 250
francs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1904 -
Sous les roues. -
A
Crouay, près Bayeux, le sieur Charles Leloyer, de Littry, est tombé sous
un banneau qu'il conduisait. Une roue du lourd véhicule lui a passé sur
le corps et lui a fait de graves blessures.
—
A Baynes, canton de Balleroy, la dame Dumerle, propriétaire, passait sur
la route en voiture, lorsque son cheval s'emporta et renversa le sieur
Bocage, qui n'avait pas eu le temps de se garer. Relevé sans
connaissance, le blessé a été transporté dans un état pitoyable chez
la dame Dumerle, où il a reçu des soins. Malheureusement son état est
désespéré. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1907 -
Une
vieille affaire.
- Un vieillard
de 78 ans, M. Sylvain Béziers, est venu se plaindre à la gendarmerie que
20 octobre 1905, alors
qu'il habitait a Crouay, hameau
de Fauvel, il lui fut dérobé une somme de 130 francs pendant son
absence. De plus, plusieurs pages avaient été enlevées de son livre de
compte.
On
a fait une enquête, concernant une personne qui demeurait alors avec M.
Béziers, mais sans résultat, et il est infiniment probable que le voleur
est déjà loin, s'il court encore. (Source :
Le Moniteur
du Calvados)
Janvier
1907 -
Vol.
-
Le parquet de
Bayeux, sur la déclaration d'une lettre anonyme, ayant ouvert une
enquête, a reçu confirmation de M. Sylvain Béziers, sans profession,
qu'on lui avait soustrait, il y a quelques temps, une somme de 110 francs
se trouvant dans un buffet situé dans sa cuisine.
A
la suite de ce vol, M. Béziers s'était retiré chez son petit-fils,
cultivateur au Breuil, et depuis ce moment s'était en outre aperçu, en
feuilletant son registre de comptes, que trois feuillets de ce registre
avaient été coupés. Une enquête est ouverte. (source
: Le Moniteur
du Calvados)
Juillet
1908 - Mère affolée. -
Les voyageurs du train arrivant à Caen à 3 heures 7 de l'après-midi, en
quittant, dimanche, la halle de Crouay, entendirent des cris
déchirants partants d'un compartiment de deuxième classe.
Deux Messieurs du compartiment voisin aperçurent, par le petit carreau de
la cloison une femme tenant sur ses genoux un petit garçon
de trois à quatre ans qui venait d'être frappé de congestion. La
malheureuse mère affolée appelait au secours, mais en faisant jouer le
signal d'alarme, les voyageurs pensèrent qu'il ne pourraient que
retarder les soins que l'on pourrait donner à Bayeux. À peine dans cette
gare, on se précipita dans le compartiment où l'on trouva l'enfant sans
mouvement, les yeux fermés. Le désespoir de la mère, Mme Morlée,
était effrayant. On l'a fit descendre et monter avec son enfant dans une
voiture qui les conduisit à l'hôtel-dieu. On parvint à ramener à la
vie le pauvre petit enfant et on espère pouvoir le sauver.
Juin
1915
- La chaleur
meurtrière. - Une
vague de
feu a déferlé sur nous pendant plusieurs jours. La chaleur était
accablante et le soleil intolérable. Cette température presque anormale
a indisposé beaucoup de monde. Des accidents graves même se sont
produits. Lundi, au cours d'une marche exécutée de Caen à Barbery par
un détachement du 23e, plusieurs hommes ont été incommodés,
et l'un d'eux, M. Sauvegrain, 39 ans, de Crouay, a succombé à l'insolation,
malgré les soins éclairés du major et l'aide empressée de
l'instituteur de Fontenay-le-Marmion. Son corps a été porté à la
gare de cette commune et on s'est occupé de trouver une voiture pour le
ramener à Caen. Le maire et l'adjoint, sollicités, ont refusé d'en prêter,
nous assure-t-on. L'un n'avait pas le temps, l'autre fauchait du
« vert » ! C'est une femme du pays, dont le mari est mobilisé,
qui s'est
dévouée à transporter elle-même le défunt dans sa voiture. En
voilà une, au moins, qui a fait preuve d'humanité et de
patriotisme.
On
dit aussi qu'un conseiller municipal fort riche n'aurait voulu recevoir ni
un soldat, ni un officier. Décidément nos militaires ont trouvé un
drôle d'accueil dans ce patelin-là !
Avril
1920 -
Une brute. -
Ces jours derniers, Lerozier, journalier à Crouay, était, occupé
à faire des fagots en compagnie M. Lesavelier, près de la ligne de
chemin de fer. Des ouvriers travaillaient sur la voie. L'un d'eux,
perdant l'équilibre roula du remblai, haut de 5 à 6 mètres. M. Lerozier
lui ayant fait remarquer qu'il aurait pu se tuer, un des ouvriers
descendit, du remblai, défit sa ceinture, la lança autour du cou de M.
Lerozier, attira le malheureux journalier près d'un fossé plein eau et
le précipita dedans.
M.
Lesavelier, aidé de plusieurs témoins de la scène, s’élancèrent au
secours du pauvre Lerozier, qu’ils retirèrent à demi-asphyxié.
Plainte
a été portée contre l’auteur de cette agression, un certain Alexandre
Letellier, 21 ans, poseur à l’Ouest-État demeurant au Breuil-en-Bessin.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1922 -
Un écrivain. -
On a arrêté à Crouay, canton de
Trévières, un ancien facteur des postes de Courseulles. Jules Maresq, 31
ans, à Coupigny. Il était recherché pour faux en écritures publiques.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1922 -
Accident d’auto. - En
revenant à Bayeux à bicyclette avec sa femme et ses deux nièces, M.
Arthur Delaunay, 34 ans, journalier à St-Vigor, a été renversé, à
Crouay, par l'auto n° 8517-Y-5 qui zigzaguait de singulière façon. M.
Delaunay porte des contusions sur diverses parties du corps. On recherche
le chauffard. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1924 - A la Cour d’Assises.
- Encore
un attentat aux mœurs -
Désiré Trolong, 49 ans journalier à Crouay avait été nommé
tuteur de deux petites filles Adolphine Mauriel, 13 ans et Thérèse
Mauriel, que sa femme avait eues d'un précédent mariage. Le mari deux
fois de suite, commit un odieux attentats sur la personne de la jeune
Adolphine qu'il avait placé chez sa sœur, à Tilly-sur-Seulles.
L'accusé
a passé des aveux complets. En sa qualité de tuteur il touchait la
pension à laquelle les deux sœurs avaient droit comme pupilles de la
Nation, mais il en gardait pour lui-même la plus grosse part. Les
renseignements recueillis sur son compte ne sont pas cependant
défavorables.
Après
plaidoirie de Me Carré,
Trolong a été condamné à 5 ans de prison. ( Source :
Ouest-éclair )
Novembre
1926 -
Obsèques d’un ancien combattant.
-
Lundi
matin, à
10 heures,
ont eu
lieu en
l'église de
Crouay au
milieu d'une
grande affluence.
les obsèques
de M. Jules
Chasles entrepreneur
de maçonnerie,
à Crouay, décédé
le 11 novembre,
des suites
d'un accident
de bicyclette.
M.
Chasles, ancien
sergent de
pionniers
au 83e
Territorial, était
président des
Mobilisés et
Anciens Combattants
de Crouay.
Le service
religieux fut
célébré
par M.
l'abbé Vautier,
curé de
Vendes, parent
du défunt.
Sur
la tombe,
des discours
furent prononcés
par M.
Piperel, maire,
au nom
du Conseil municipal,
dont M.
Chasles faisait
partie, par
M. le commandant
Hubert, et
par M.
Jules Guilet,
vice-président de
la sous-section
des V.
C. et Mobilisés
de Crouay.
Janvier
1929 -
Accident. - Au
le village de Longeau près de Crouay, le motocycliste Edmond Trolong,
soldat au 1er colonial, est entré en collision avec une voiture dicte
« vachère », appartenant à M. Jean, marchand de
bestiaux à Littry et conduite par son domestique. Dans le choc, M.
Troplong a été blessé à la tête et à l'épaule gauche. Pensé
d'abord par les soins de M. Jean, chez un pharmacien de Littry, puis
conduit chez le docteur Quesnel, de Ballero, le blessé a été ramené
chez ses parents à Sainte-Honorine-de-Ducy. Il a pu regagner
son corps.
Février
1932 -
Un accrocheur. - M.
Eugène Piquet, 41 ans, garde champêtre à Crouay, né à Condé,
quittait cette ville en vélo, pour regagner son domicile lorsqu'il fut
accroché et renversé par l'automobile du sieur Lequertier Gaston, 28
ans, mareyeur à Bricqueville et précédemment à Condé.
Assez
grièvement blessé, M. Piquet a été reconduit à son domicile par
Lequertier qui a déjà été condamné pour accident d'auto et passe pour
être nerveux. Enquête.. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1937 -
Au passage à niveau, un motocycliste se jette sur le pilier de la
barrière . - M.
Marius Huard, 19 ans, demeurant à Bayeux, revenait de Littry, à
motocyclette, lundi vers 21 h. Au moment où il s'engageait sur le passage
à niveau de Crouay, M. Huard croisa une automobile. Ébloui par les
phares, il dévia sur sa gauche et alla se jeter sur le pilier de la
barrière du passage à niveau.
Blessé
grièvement au visage, M. Huard a été transporté à la clinique de
Bayeux, où l'on a constaté un enfoncement de la face.
M.
Cornet, qui avait pris place sur la motocyclette, derrière M. Huard, est
sorti indemne de l'accident. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1937 -
La
corde après la bouteille.
- Des
voisins ont découvert le cadavre de M. Émile Delalande, 58 ans,
journalier à Crouay, qui s'était pendu dans sa maison.
Les
gendarmes de Bayeux, prévenus aussitôt ont ouvert une enquête de la
quelle il résulte que le désespéré, qui s'adonnait à la boisson, a
dû mettre fin à ses jours dans une crise d'alcoolisme.
La
mort remontait au moins à vingt-quatre heures, lorsqu'on a découvert le
cadavre. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Le nouveau maire de Crouay. -
Le
Conseil municipal a procède à l'élection du maire en remplacement de M.
Piperel, décédé.
M.
Le Tourneur Georges a été élu par 6 voix sur 10 votants. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août
1940 -
Noce d’or.
- Lundi
matin, une
émouvante cérémonie
s'est déroulée
à Crouay,
où deux
habitants de
la commune,
les époux
Amand Pénon,
particulièrement
estimés de
la population
tout entière,
fêtaient le
cinquantième anniversaire
de leur
mariage. Le
mari. né
le 5 avril
1862, exerçait
le métier
de journalier.
Le 19 juillet
1890, il
épousait,
à Crouay,
Félicie Chasles,
née le
30 octobre
1866, en
cette même
commune. Le
ménage ne
devait jamais
quitter cette
résidence par
la suite.
De leur union
naquit une
fille en
1891, qui
est elle-même
aujourd'hui mère
de 3 enfants.
Il est
un fait,
assez rare,
qui s'est
produit dans
cette belle
famille,
attachée à
sa terre
natale, et
qu'il est
intéressant de
souligner.
C'est que
la fille
des heureux
jubilaires d'aujourd'hui,
assista
déjà en
l'église de
Crouay, au
mois d'avril
1897, aux
noces d'or
de ses
grands-parents maternels,
les époux
Chasles.
Ainsi,
ces
longues et
belles unions
sont de
tradition dans
la famille,
et, si
l'on peut
dire, dans
cette agréable
commune de
Crouay.
Lundi dernier,
le service
religieux
qui eut
lieu en
l'église paroissiale,
fut célébré
par M.
l'abbé
Lavigne, curé
de Mosles,
desservant
Crouay.
Nous sommes
heureux d'adresser
ici à
M. et Mme
Pénon, avec
nos félicitations,
tous nos
vœux de
santé et
de bonheur.
Juin
1942 -
Maire révoqué. - l'
« Officiel » vient de publier un arrêté révoquant de ses
fonctions M. Letourneur le maire de Crouay.
Décembre
1944 -
Le Livret du Prisonnier à Crouay.
- La
création du Livret du prisonnier a été décidée par le Comité d’entr’aide
de Crouay : 4 000 fr. ont déjà été recueillis.
Février
1946 -
Les exploits de quatre garnements.
-
Trois enfants de Crouay, Léon L……, Michel C……, Claude G…..,
âgés de 12 ans, et leur camarade Bernard L……, 14 ans, jetaient
des cailloux sur une ligne de haute tension. Un des projectiles, qui
aurait été envoyé par l’aîné de la bande, a atteint un isolateur et
provoqué l’incendie d’un transformateur.
Les dégâts s’élèvent à 3 000 francs, environ. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Octobre
1946 -
La mauvaise graine. -
Au
passage d’un train de marchandise non loin de la gare de Crouay, deux
garnements âgés de 9 et 11 ans, domiciliés dans la commune, ont jeté
sur la locomotive des pierres qui brisèrent une glace et atteignirent en
pleine figure la mécanicien et le chauffeur du convoi. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre
1946 -
Une manifestation de sympathie.
-
La municipalité de Crouay a fêté récemment, au restaurant
Guillemette, la Rosette du Mérite agricole qui vient d’être décerné
à M. Godard, maire de la commune.
Par
une délicate attention, le Conseil avait convié à cette réunion intime
Mme Godard, ainsi que M. Gautier, secrétaire de mairie. Après un repas
des plus soignés, M. Le Boucher, adjoint, a remis à M. Godard une croix
offerte par le Conseil, et dans une allocution choisie fit ressortir les
qualités du nouveau promu à la fois comme agriculteur et comme maire. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juin
1948
-
Un visiteur indiscret.
-
Mme
Marguerite Rouguet, journalière à Crouay, a constaté qu'un malandrin,
brisant l'une des vitres d'une fenêtre donnant sur un herbage, avait
pénétré dans son habitation où, après s’être restauré, il a fait
main basse sur 100 francs, 250 gr. de sucre, une paire de galoches
d'enfant et un morceau de savon. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Les méfaits de la foudre.
- Au cours d'un
violent orage qui s'est abattu sur la région de Littry, la foudre est
tombée dans un champ appartenant à M. Boullot, maire de Saon, elle y a
déraciné un chêne et tué une vache. Au Breuil-en-Bessin une vache
appartenant à M. Roumier a été également foudroyée. A Crouay, un
cheval a été tué chez un cultivateur. Rue de la Gare à Littry, la
cheminée de la maison occupée par Mme veuve Taillepied a été fortement
ébranlée. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1948 -
Nos braves. -
La Médaille Militaire a été décernée, à titre posthume, à M.
André Godard, cavalier dans un Groupe de reconnaissance de Corps
d'Armée, fils de M. Eugène Godard, maire de Crouay. :
« Cavalier
très grave au feu, a toujours fait preuve de belles qualités de
sang-froid et d’un dévouement absolu. A été mortellement blessé au
cours d'un bombardement aérien le 14 juin 1940 à Chaumont-sur-Aire (Meuse).
A été cité ». (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre
1949 -
Un acte de banditisme à Crouay.
- Durant
la nuit Mme Dringault, demeurant au hameau des Hautes Landes
se trouvant chez elle, s'entendait appeler par un individu qui lui réclamait
une corde pour attacher une vache appartenant un voisin. Se souvenant des
agressions commises récemment dans la région, l'interpellée se garda de
répondre.
Quelques
minutes après l'inconnu menaçant de défoncer la porte, la dame s'exécuta
tandis que son fils sautait par une fenêtre pour alerter les voisins.
Lorsque ceux-ci arrivèrent l'homme qui était masqué d'un mouchoir s'était
déjà enfui non sans s'être fait remettre sous la menace une liasse de
dix billets de mille francs. ( Le Bonhomme Libre )
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