1er Août 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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CULEY - le - PATRY |
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Canton de Thury-Harcourt |
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Audience
du 26 mai. Louis-Désiré
Boissais, journalier, à Culey-le-Patry, est accusé d'homicide
volontaire, avec préméditation et guet-apens, sur la personne de son
frère. Le verdict du jury ayant écarté le guet-apens, et ayant admis en faveur de l'accusé des circonstances atténuantes, Louis Boissais a été condamné à 5 ans de travaux forcés. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai 1860 - Un incendie. - Dimanche, vers 8 heures du soir, un incendie, attribué à la malveillance, a consumé 25 ares de bois de taillis, situé en la commune de Culey-le-Patry, appartement à M. David et dépendant du bois de Culey. Sans les prompts secours des habitants de la commune, qui, en moins d'une heure, se sont rendus maître du feu, le dommage eût été plus considérable. La
perte est évaluée à 100 fr. pour les sieurs Aumont et Guilbert,
marchands de bois aux Moutiers-en-Cinglais, qui faisaient exploiter ce
bois taillis. ( L’Ordre et la Liberté)
Octobre
1867 -
Un incendie. - Un
incendie accidentel a éclaté le 12 de ce mois, a 8 heures du matin, en
la commune de Culey-le-Patry, et a consumé deux corps de bâtiments et
divers objets mobiliers appartenant aux scieurs Jean-Louis Quesnot et
Jean Catherine, journaliers en ladite commune. La perte
approximative et de 2000 francs.
Janvier
1869 -
Un incendie. -
Vendredi, 29 janvier, à 11 heures du matin, un incendie
attribué à l'imprudence a éclaté à Culey-le-Patry, et a consumé
deux maisons habitées, cave, écurie et grenier sur le tout,
appartenant aux frères François et Pierre Antoine, cultivateurs. La
perte approximative est estimée à près de 3 700 francs.
Avril
1872 -
Un dimanche.
- L'un
de ces dimanches, cinq femmes de Culey, furieuses d'attendre à la
maison leurs maris, sont allées les chercher au cabaret. Jugez
du boucan que ces dames ont dû faire en arrivant. L'une
montrait le poing à son époux ; celle-là lui présentait le pied,
pendant que les trois autres agonisaient les leurs d'injures. Ce
vacarme dura jusqu'à ce qu'un des époux se levant, leur dit : —
Avons bientôt fini, tas de braillardes... j'véyons c'que vo voulez..,
c'est à bère... Eh ben ! asseyons et tésous ! La
colère de ces dames tomba comme par enchantement, et elles n'ouvrirent
plus la bouche que pour répéter : « Cré nom ! ça altère
rudement d'crier comme chai »
Juin
1883 -
Morte de misère.
– Dimanche, une
femme, étrangère au pays, mendiante, âgée de 55 à 60 ans, et dont
l'identité n'a pu être reconnue a été trouvée morte sur le bord de
la route, près du village de Culey-le-Patry. On attribue la mort à de
longues
Juin
1890 -
Incendie. -
Un
incendie a consumé à Culey-le-Patry, 1 200 bourrées et 7 cordes de
bois de chauffage au sieur auguste Moreau. carrier à Saint-Remy.
Mars
1891 -
Tentative de meurtre. -
Dimanche matin., le
nommé Théodore Legrand, 30 ans, ouvrier mineur, à Culey-le-Patry, a
été trouvé sur le bord de la route de Saint-Rémy à Culey, portant
à la tête une blessure grave provenant d'un coup de serpe. Legrand,
qui avait touché la veille sa paie de la semaine, avait fait, dans la
soirée de samedi,
avec ses camarades, plusieurs stations dans les cabarets de St-Rémy, il
a dû être frappé vers neuf heures du soir. Il paraîtrait que le
porte-monnaie de Legrand, qui devait
contenir environ une trentaine de francs, n'a pas été retrouvé sur
lui. L'état du blessé est très grave.
Avril 1892 - Mort accidentelle. - Le sieur Adolphe Chutaux, 18 ans, employé chez son père, meunier à Culey-le-Patry, à été trouvé noyé dans le bief du moulin. Il était tombé dans l'eau, la veille au soir. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1894 - Le froid. - Il fait un froid glacial depuis quelques jours. Le temps est à la neige. A Paris, il en est tombé et le froid a déjà fait des victimes. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1894 - Chevaux et mulets. - Les propriétaires de chevaux, juments, mulsts et mules devront se présenter a la mairie de leur commune avant le 1" janvier pour faire la déclaration des animaux qui sont en leur possession, sans aucune distinction, et en indiquer l'âge et le signalement. Il leur sera donné récépissé de cette déclaration. La loi punit d'une amende de 25 fr. à 1,000 fr. le défaut de déclaration. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1896 - Blessée par un braconnier. - Julia Sicot, 15 ans, servante à Culey-le-Patry, se rendait l'un de ces derniers jours chez son père, lorsqu'elle vit un braconnier embusqué derrière un arbre. Au moment où elle passait, le braconnier tira un coup de fusil sur des perdrix et des plombs atteignirent à la figure la jeune Sicot qui tomba évanouie. La pauvre fille put, en revenant à elle, se rendre chez son père. Elle est peu gravement atteinte et on a pu retirer les plombs logés sous la peau. Le braconnier qui l'a blessée est resté inconnu. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1896 - Respect au règlement . - Plusieurs personnes ont été bousculées cette semaine dans les rues de Caen, par des bicyclistes qui n'avaient pas la sonnette réglementaire. Espérons qu'on fera désormais observer le règlement qui les oblige à l'avoir. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1899 - Servante faussaire. - Nous avons dit, dans notre numéro du 3 au 9 février, que la veuve Anne, cultivatrice à Culey-le-Patry, prés Thury-Harcourt, avait porté plainte au maire contre sa servante, la fille Vaubrun, 24 ans, née à Vassy, qu'elle avait renvoyée pour motifs graves. Ce dernier lui observa que, dans ces conditions, elle n'aurait pas dû lui délivrer un certificat qu'il avait légalisé. La veuve Anne protesta n'en avoir jamais délivré. Avisé du faux, le parquet de Falaise a prescrit une enquête. Elle vient d'aboutir à la condamnation de la fille Vaubrun à 15 j. de prison, pour fabrication et usage de faux certificat. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1899 - Passé
sous sa voiture. -
Le sieur Rogue, dit Château, propriétaire au Plessis-Grimoult,
descendait, avec une voiture lourdement chargée, la rampe de la
carrière de pierres dite du Pont-à-la-Mousse, à Culey-le-Patry, près
Thury-Harcourt. Ayant fait un faux pas, il est tombé sous sa voiture.
Une des roues lui a passé sur le corps, écrasé une épaule et brisé
une cuisse en deux endroits. Malgré
la gravité des blessures du malheureux, on ne désespère pas de le
sauver, mais, il est probable qu'il restera invalide le reste de ses
jours. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Février
1900 - Servante faussaire.
–
La Veuve Anne, cultivatrice à Culey-le-Patry, près
Thury-Harcourt, portait plainte au maire contre sa bonne, la fille
Vaubrun, qu'elle avait renvoyée, disait-elle, pour motifs graves. Ce
dernier lui observa que, dans ces conditions, elle n'aurait pas dû
alors lui délivrer un certificat qu'il avait légalisé, la signature
étant assez bien imitée. La veuve Anne protesta n'en avoir jamais
délivré. Avisé
du faux, le parquet de Falaise a prescrit une enquête. On croit que la
fille Vaubrun s'est replacée dans un bureau de placement à Caen.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1900 - Les Saints de glace. - Les saints de glace, tant redoutés par les jardiniers, tombaient les 11, 12 et 13 mai. Ils se sont faits sentir par une recrudescence de froid, accompagné de tempête. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1900 - Morte dans une église. - La
dame Harel, née Elvire Antoine, 30 ans, demeurant à Culey-le-Patry,
près Thury-Harcourt, assistait aux vêpres, le dimanche, quand
Octobre
1901 - Blessé par un coup de fusil.
- Le jeune Duval, 15 ans et demi, journalier à Culey-le-Patry,
près Thury-Harcourt, se trouvait à la tombée de la nuit, dans une
pièce de sarrasin appartenant à son grand-père, lorsqu'un coup de
fusil, tiré à une vingtaine de mètres par un sieur Charles Hèroult,
l'atteignit en pleine poitrine, le jeune Duval, qui s'était affaissé
en poussant des cris, a été relevé par l'auteur de l'accident. On
craint pour les jours du pauvre jeune homme. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre 1901 - Suicide. - Le sieur Aristide Florent, 68ans, propriétaire à Culey-le-Patry, canton d'Harcourt, profitant d'une absence de sa femme, a mis fin à ses jours en se pendant à une fenêtre, dans sa cuisine. Depuis
longtemps, Florent avait le cerveau très affaibli, parfois il partait
de chez lui la nuit et courait à travers champs. Ce malheureux avait
manifesté, à plusieurs reprises, l'intention d'en finir avec la vie.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1903 - Suicide d’un bouilleur. - Le sieur Eugène Lefrançois, bouilleur de cru à Culey-le-Patry, près Harcourt, a mis fin à ses jours en se pendant à un sureau. Lefrançois, dont le cerveau était faible, était depuis quelque temps en proie à des idées noires, il était poursuivi par la crainte de manquer de travail et de ne pouvoir subvenir à l'entretien de ses trois enfants en bas âge. De plus, la nouvelle loi sur les bouilleurs lui portait un préjudice et il en avait ressenti un profond chagrin. Ses obsèques ont été civiles, le curé de Culey-le-Patry ayant refusé de l'enterrer. Plus de cent cinquante personnes, le maire en tète, suivaient le cercueil. Au
cimetière, qui est autour de l'église, une pluie abondante est tombée
au moment où on descendait le cercueil dans la fosse. Les assistants
voulurent se mettre à l'abri dans l'église, mais, le curé s'étant
empressé d'en fermer la porte à clé, ils durent se résigner à être
trempés. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1904 - En cueillant des cerises. - Le jeune André Leriche, 9 ans, dont les parents habitent Saint-Lambert, près Thury-Harcourt, étant chez sa grand-mère, à Culey-le-Patry, eut l'idée de monter dans un cerisier, le soir. Il
tomba de plusieurs mètres et s'ouvrit le ventre sur une barrière. Son
père le transporta à Caen pour le faire admettre à l'hôpital, mais
l'enfant mourut dans la voiture, en arrivant.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Septembre 1904 - Série de vols d’argent. - A Culey-le-Patry, près Thury-Harcourt, un malfaiteur a volé 700 francs en billets au sieur Marie, propriétaire. La somme était enfermée dans un secrétaire qui été forcé. — Sur le marché de Bayeux, on a pris dans une sacoche, sur son étal, le porte-monnaie, contenant 450 fr., du sieur Le Goupil, boucher au Tronquay. —
A Luc-sur-Mer, en l'absence de la receveuse, des voleurs, entrés avec
une fausse clé dans, les bureaux de la gare des tramways, ont fracturé
le tiroir-caisse et soustrait 112 —
Une inconnue a volé 300 fr. à une veuve Duvieux, propriétaire
à Rumesnil, près Cambremer, pendant qu'elle lui cherchait des pièces
de 5 fr. à l'effigie de la République qu'elle lui proposait d'acheter
5 fr. 50. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1906 - Un crime.
- Le canton de Thury-Harcourt a été de nouveau, dans la journée
de samedi, le théâtre d'un drame sanglant. Une femme Raoul,
journalière à Culey-le-Patry, a été tué par son mari d'un coup de
fusil. Le
mari, connu pour être un alcoolique invétéré, ne se séparait pour
ainsi dire jamais de son fusil. Il venait de rentrer chez lui samedi,
quant, à la suite d'une légère discussion avec sa femme, il
saisit son fusil et lui en tira un coup à bout portant. La
malheureuse est morte sur le coup. Elle était âgée de 27 ans et
laisse trois enfants. Son mari, qui a 39 ans, s'est lui-même constitué prisonnier entre les mains des gendarmes. Le parquet de Falaise s'est rendu sur les lieux et on a procédé à l'autopsie de la victime.
Janvier 1907 - Battue aux sangliers. - Au cours d'une battue aux sangliers, organisée dimanche dans les communes de Culey-le-Patry et de Campandré, les chasseurs ont abattu une laie, ses neuf marcassins et un énorme solitaire pesant 111 kilos. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1907 - Une belle chasse.
- Jeudi dernier, M. Alphonse Boissais, cultivateur au Fay,
apercevant non loin de son habitation, la trace de sangliers, très
nombreux dans la contrée. S’étant rendu compte de leur
présence dans un bois situé en face de sa ferme et appartenant à M.
Dumont, il se rendit au bourg et, accompagné de M. Pierre Salles, se
mit en devoir de les poursuivre. Après l'attaque, M. Salles fut très heureux de mettre bas une superbe laie du poids de 75 kilos, à la satisfaction de tous les riverains qui adressent à ces vaillants chasseurs les plus vives félicitations.
Janvier 1915 - Plaquez-vous : - Les cyclistes savent-ils bien que tout vélocipède ne peut être sorti, même devant la porte du domicile de son propriétaire pour être nettoyé, ni même conduit à la main chez le mécanicien pour être réparé, sans être muni de la plaque de contrôle de 1915 ?
Mars
1915 -
Mort
écrasé.
-
En revenant avec un
chargement de blé, Jean-Baptiste Josselin, 33 ans, garçon meunier chez
M. Deschamps, à Culey-le-Patry, canton de Thury-Harcourt, est tombé
devant la roue de sa voiture, qui lui a passé sur la tête. Il a
succombé.
Avril
1919 -
Vol.
-
Des bijoux estimés 500 fr. et une somme de 2 francs ont été
volé le 25 mars au préjudice de Mme Durocher, cultivatrice à
Culey-le-Patry, qui était
Mai 1919 - Un Assassinat à Culey-le-Patry. - le 2 mai, vers 6 h., des voisins ayant entendu un coup de feu suivi des cris « au secours, au voleur, à l'assassin », qui provenaient de la maison habitée par Lucien Marie, demeurant à Culey-le-Patry, accoururent et constatèrent que M Charles Anne, cultivateur et voisin de Marie, gisait inanimé dans le fond de son jardin. Marie étant soupçonné d'être l'auteur du crime, les gendarmes qui avaient été prévenus cernèrent sa maison dés leur arrivée, puis frappèrent à la porte en sommant d'ouvrir. A cette sommation, il fut répondu par un coup de feu tiré à travers la porte, qui blessa légèrement le gendarme Martin. Il put d'un bond, passer devant la porte et s'éloigner de la zone de tir. Deux minutes plus tard, une autre détonation se faisait entendre : Marie venait de se suicider. Marie était redouté dans le pays et passait pour être l'auteur de plusieurs Incendies qui se sont déclarées dernièrement dans la contrée. On attribue son crime à la vengeance. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1919 -
Vol. - M. l'abbé Auger, curé de Culey-le-Patry, a constaté le 29
mai que les troncs se trouvant dans l'église avaient été fracturés
et vidés de leur contenu. Deux individus
soupçonnés d'être les auteurs de ce vol, sont activement recherchés.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1921 -
La Cour d’Assises. La
session des Assises s'est ouverte lundi, sous la présidence de M. le
conseiller Petit, assisté de MM. les conseillers Breton et Lemoigne. —
Bon débarras ! - Eugène Brière,
32 ans, journalier, sans domicile fixe, s'est introduit chez Mme
Durocher, cultivatrice à Culey-le-Patry, canton de Thury-Harcourt, et a
fouillé tous les meubles. Après avoir fracturé la serrure de
l'armoire, il a volé une montre en or, plusieurs chaînes et divers
autres objets. Le
lendemain, Brière commettait un autre vol avec escalade, à Meslay,
chez la dame Marie. Là aussi, il s'emparait de bijoux et de quelques
pièces d'argent. Brière
est un repris de justice des plus dangereux, ayant déjà subi sept
condamnations dont cinq en cour d'assises. Il est condamné à 20 ans de
travaux forcés et à la relégation. On
sera quelque temps sans entendre parler de lui. — Défenseur : Me
Pierre Adam.
Avril 1926 - Une invitation qui coûte cher. - L'autre dimanche, Mme Julia Gaultier, épicière, à Saint-Martin-de-Sallen, invita ses cousins les époux Émile Gosselin, cultivateurs à Culey-le-Patry à aller faire un petit repas chez elle, ainsi que leurs deux enfants, Albert et Émilien. En
arrivant
chez la
cousine, on
prit une
bouteille de
vin et
des gâteaux,
puis on
causa, Mme
Gaultier remarquant
que sa
cousine née
Vamier Albertine-Marie-Blanche,
allait dans
l'épicerie,
celle-ci lui
répondit qu'elle
regardait les
achats qu'elle
allait faire
avant de
repartir, la
femme Gosselin,
sortit un
quart d'heure
et vint
se mettre
à table,
avant de
Quelques jours après Mme Gaultier, ayant à payer des traites alla voir dans un sac contenant ses économies, caché sous le comptoir, le sac et les francs qu'il contentait avait disparu, ainsi qu'une bourse en argent valant 400 francs, et renfermant un Louis de 20 francs, soupçonnant un peu sa cousine elle lui écrivit, celle-ci répondit qu'elle n'avait rien vu, plainte fut alors portée les gendarmes d'Harcourt, apprirent que la femme Gosselin avait cherché a emprunté de l'argent, et que le lendemain du vol, elle avait effectué de forts paiements et fait des achats. Interrogée elle nia, mais pressée de questions, elle avoua et conduisit les gendarmes à l'endroit où elle avait caché les deux sacs vides. Son mari malade ignorait tout. Elle a été écrouée à la prison de Caen.
Mai 1926 - Collision d’autos. - M. Georges Boissais, chauffeur à la fromagerie de Caumont-sur-Orne, venait du Plessis-Grimoult et allait faire la tournée de ramassage de lait de Culey-le-Patry, il arrivait au carrefour de la Maison-des-Champs, où se croisent les routes de Caen à Condé-sur-Noireau et du Pont-à-la-Mousse à la Ondefontaines. Ce croisement est extrêmement dangereux, de hauts bâtiments en limitent la visibilité. M. Boissais ralentit et corna ,mais au moment où il prenait le tournant, il aperçut une auto venant en sens inverse et les deux véhicules se heurtèrent, s'abîmant fortement. L'autre auto était conduite par M. Quesnot, propriétaire à Culey-le-Patry, il déclara qu'en abordant le tournant, il avait ralenti et corné et il croyait que le camion laitier allait continuer tout droit. Il avait obliqué à gauche et n'avait pu éviter l'accident. Les deux autos ont été fortement abîmées.
Janvier
1930 -
Les principaux faits de l’année 1929.
-
AVRIL 5.
— On annonce la mort, à l'âge de 50 ans, de Mgr Le Boucher, vicaire
général de Bayeux. 7.
— En travaillant à la réfection de la chaussée, devant la gare de
Vire, un ouvrier, M. Despois, est happé et écrasé par un autobus. 16.
— Les Chantiers Navals Français procèdent au lancement du
contre-torpilleur polonais « Burza ». 17.
— On annonce la mort de M. Astoul, professeur de droit romain et de
coutume de Normandie à la Faculté de Caen. 18.
— A Culey-le-Patry, le feu ravage 210 hectares de bois. 28.
— M, Albert Dutact, 40 ans, charretier à Tordouet, tombe sous les
roues de son charroi qui lui écrasent la poitrine. Mort instantanée.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Novembre
1930 -
Le mort vivant. -
M. Hubert Émile, habite la commune de Culey-le-Patry,
depuis plus de 25 ans. Cet homme, âgé de 50 ans, remplissait les
conditions exigées pour obtenir la retraite
d'ancien combattant. Il demanda à la mairie de Thiéville,
arrondissement de Lisieux, son extrait de naissance. Il fut surpris
d'apprendre qu'en
Mars 1936 - Un enfant meurt faute de soins. - Dimanche soir le Parquet de Falaise était avisé qu'un enfant, le jeune Vautier, âgé de 3 mois, était décédé, et que le docteur Galmot, de Thury-Harcourt, avait refusé le permis d'inhumer. S'étant rendu aussitôt sur les lieux, à Culey-le-Patry, village des Mesliers, , accompagné de M. le docteur Cailloué, qui pratiqua l'autopsie du jeune enfant, il apparaît qu'il n'a subi aucun mauvais traitement. Mais le petit cadavre était dans un état de maigreur extrême. La mère, la fille Vautier Marie, 39 ans, qui a encore deux autres enfants, âgés de 5 ans et 3 ans, sont en bonne santé. La
misère était complète dans la maison, et si la fille Vautier ne
donnait pas la nourriture nécessaire à son enfant, n'était-ce pas
plutôt par négligence ou par mauvais vouloir. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Avril 1936 - D’un coup de poing un conducteur avait tué un automobiliste. - La première session des Assises du Calvados pour l'année 1936 s'est ouverte ce midi, sous la présidence de M. le Conseiller Cauvin. La première affaire inscrite au rôle conduit devant les jurés, Patry Eugène, 34 ans, ouvrier distillateur, à Culey-le-Patry, accusé de coup ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Vers 18 h. 30, le 17 octobre 1935, M. Foucher, garagiste et courrier des postes, en résidence à Condé-sur-Noireau, fut trouvé inanimé à Saint-Pierre-la-Vieille, au milieu de la chaussée, sur le chemin de grande communication n° 36. Il était étendu sans connaissance sur le dos, et près de la tête, se trouvait une large flaque de sang. II fut reconduit à son domicile sans reprendre connaissance. Les gendarmes, prévenus, procédèrent immédiatement à une enquête, identifièrent Patry comme le coupable et l'arrêtèrent dans la commune de la Villette. Patry reconnut avoir porté un coup de poing à un automobiliste au lieu dit le village « des Forges ». Les faits se seraient ainsi passés : Patry conduisait, en compagnie de MM. Jalley, Jouvin et Allix, un alambic appartenant à son patron chez un cultivateur de la commune de la Villette. En se rendant dans cette localité, ils avaient passé au hameau des « Forgés » où ils avaient consommé un verre de cidre offert par une dame Letellier. Ils venaient de repartir en direction de Condé-sur-Noireau lorsqu'ils furent croisés par une voiture automobile dont le conducteur avait négligé de mettre ses phares en veilleuse. Les trois camarades de Patry se trouvaient près des chevaux et ce dernier, qui marchait à quelques mètres derrière l'alambic, fit signe au conducteur et lui cria: « Espèce d'imbécile, tu pourrais mettre tes phares en veilleuse ». Le
conducteur de l'automobile, M. Foucher, arrêta sa voiture un peu plus
loin et descendit sur la route. Il revint sur ses pas, vers Patry, sans
faire aucun geste menaçant. Arrivé près de lui, il lui dit : «
Vous pourriez être plus poli ». Patry lui porta aussitôt un coup de
poing qui le fit tomber à la renverse, et rejoignit ses camarades,
laissant sa victime à M. Foucher fut recueilli quelques minutes plus tard par des personnes circulant sur la route. Il devait décéder deux jours après à son domicile sans avoir repris connaissance. Le médecin-légiste qui a examiné le cadavre a conclu à une fracture de la base du crâne, résultant d'un coup violent porté au niveau du bord inférieur gauche de la mâchoire inférieure. Ce praticien a ajouté que cette fracture ne pouvait résulter de la chute de la victime sur la route, qui ne comportait d'ailleurs, à cet endroit, aucune aspérité. Patry reconnaît avoir porté un coup de poing sans réflexion, par crainte et sans se rendre compte de la violence avec laquelle il avait frappé, Il a manifesté de vifs regrets. M.
Foucher, blessé de guerre, marié et père d'une fillette de 10 ans,
jouissait de l'estime générale à Condé. De très bons renseignements
ont été recueillis également sur l'accusé qui n'a jamais été
condamné. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Octobre 1936 - Un grave accident . - A l'entrée du chemin vicinal partant de la route 211 et allant au hameau du Douitel, un cultivateur de Culey-le-Patry, M. Eugène Boissais, 51 ans, qui conduisait à pied un attelage, a été accroché par une camionnette transportant trois habitants de Villers-Bocage, MM. Pernel, mécanicien : Tribouillard, couvreur, et une dame. La
cuisse gauche brisée, M. Boissais s'affaissa et passa sous l'une des
roues de sa charrette qui le blessa assez grièvement au bras gauche. M.
Boissais a porté plainte. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Novembre 1937 - Mort dans un champ. – Un habitant de Culey-le-Patry, Léon Davot, 57 ans, originaire de Mondrainville, divorcé, père de deux enfants, mais vivant seul, travaillait à défricher une haie pour le compte de M. Jules Gobé, maire de Cauville. Avant-hier, Davot ayant déjeuné avec son camarade quitta la ferme à 7 heures pour aller travailler avec son compagnon au lieu dit Le « Castillon ». En passant au lieu dit Les « Vergées », Davot entra dans un champ et se coucha. Allant déjeuner à 11 h. 30, son camarade de travail l'appela en passant, mais vainement. Mise au courant des faits, Mme Gobé se mit à la recherche du journalier et le trouva mort, au pied d'un buisson. De
l'enquête et des constatations il ressort que Davot a succombé à une
congestion cérébrale. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 -
Une grave affaire. -
Le Parquet de Falaise a fait une descente à
Culey-le-Patry, au sujet d'une affaire d'avortement, qui vient
d'être découverte par les gendarmes de Clécy. L'enquête,
actuellement
en cours, a amené l'arrestation de la femme Emilia Retout, 29 ans, ouvrière d'usine à Culey-le-Patry,
qui
s'est
livrée à des opérations coupables sur une habitante de Culey-le-Patry et sur une
autre de Saint-Rémy. Celles-ci ont reconnu les faits. La femme Retout
qui de son côté a avoué, a été l'objet d'un mandat d'arrêt du
Décembre
1938 -
Une nouvelle affaire de manœuvres criminelles.
- Au
cours de leur enquête sur les agissements de la fille Retout, dont nous
avons annoncé l'arrestation, le lieutenant Patou et le
maréchal-des-logis-chef André apprirent qu'une des clientes de la
faiseuse d'anges de Culey-le-Patry avait précédemment eu recours à
semblables offices d'une autre personne de la région. Le
chef de la brigade de Clécy ouvrit une nouvelle enquête qui aboutit à
des aveux. Au
cours de l'année dernière une polonaise de Culey-le-Patry, Sophia
Gulik, 33 ans, journalière agricole, avait pratiqué des manœuvres délictueuses
sur deux de se compatriotes. Le
Parquet de Falaise ayant été mis au courant, M. Daniel, juge
d'instruction, délivra un mandat d'amener qui fut exécuté lundi soir.
La fille Gulik, célibataire, travaillait chez M. le maire de
Culey-le-Patry, qui avait eu pitié d'elle lorsque l'an dernier l'homme
avec lequel elle vivait, fut victime d'un accident et mourut lui
laissant la charge d'une enfant en bas âge.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai
1941 -
Avis à la Population.
- La Feldkommandantur
du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant
soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des objets
ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par
avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande
la plus proche.
Mai 1941 - Des bois flambent. - Wladislaw Wolny, charbonnier à St-Rémy-sur-Ome, allumait un four à charbon, quand un coup de vent éparpilla des flammèches qui mirent le feu aux herbes sèches. Malgré les secours, l'incendie a détruit 30 hectares de bois, 50 stères et 400 kilos de charbon à M. Quesnot, de Culey-le-Patry, et une coupe de bois sur St-Martin-de-Sallen, à M. Ibert, d’Aunav-sur-Odon.
Avril
1944 -
Fait divers.
- Deux
individus armés se sont présentés chez M. Ernest Lefrançois,
cultivateur à Culey-le-Patry, et, sous menace d'un revolver, ont exigé
la remise d'argent, soit 65.000 fr.
Mai
1944 -
Fait divers. -
Les époux Ernest
Lefrançois, cultivateur à Culey-le-Patry,
près de Thury-Harcourt, ont été victimes d'un vol de 65.000 fr. par
deux individus qui se sont, présentés chez eux armés de
revolvers, et sous la menace de ces armes, les ont obligés à leur
remettre leur argent. Les malfaiteurs se sont retirés en défendant aux
époux Lefrançois de sortir de leur domicile avant le lendemain
matin. Ce qui fut fait.
Avril 1946 - Une affaire d’avortement. - Une ouvrière agricole de Culey-le-Patry, Mme Vve Emilia R……, agrée de 36 ans, qui se trouvait enceinte a absorbé une spécialité abortive que lui a vendue un pharmacien de Thury-Harcourt. La mauvaise mère et son complice seront poursuivis.
Janvier 1947 - L’école buissonnière. – Les gendarmes ont verbalisé contre M. Eugène Guiliot, de Culey-le-Patry, dont le fils a totalisé l’an dernier 152 absences à l’école. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1947 - Un tragique accident à Culey-le-Patry. – Deux enfants de la commune Bernard Jeanne, 12 ans, et Jean Demauzay, 6 ans, découvraient en jouant dans une venelle deux boites qu’ils eurent la curiosité de vouloir ouvrir. L’une
de celles-ci offrant de la résistance, le jeune Jeanne essaya de faire
sauter le couvercle en la frappant avec un caillou. Une explosion se
produisit qui cribla de blessures le corps de l’enfant, lui
sectionnant l’avant bras droit et lui arrachant un œil. Le petit Jean
Denauzay ne porte que des plaies superficielles. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre 1947 - Eugène avait la main leste. - En regagnant son domicile, Eugène Olivier, 44 ans, ouvrier agricole à Culey-le-Patry, avisait dans un champ un coq appétissant qu’il assomma d’un coup de bâton et mit dans sa musette. On ne peut avoir l’œil à tout, le maraudeur n’avait pas remarqué un cultivateur de Saint-Lambert, M. Marcel Lemonnier à, à l’affût prés d’une haie. Le maraudeur sera poursuivi ainsi que sa femme qui fit au volatile les honneurs de la casserole. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Respect de l'autorité.
-
Recherché pour un vol de lapins, Émile Marie, 55 ans,
ouvrier agricole à Culey-le-Patry, à aggravé son cas en injuriant et
en menaçant les gendarmes. Ceux-ci parvinrent à maîtriser le
délinquant qui a fait l'objet de deux procès-verbaux. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Octobre 1948 - Faut pas se gêner ! - S'étant rendue au lavoir communal, Marcelle Jacob, 30 ans, ménagère à Culey-le-Patry, hameau de La Truffaudière, apercevait au fond de l'eau un drap laissé là par une dame Boissée. Elle s'en emparera, l’ayant coupé en huit morceaux, en fit des couches pour ses enfants. Interrogée
à la suite de la plainte déposée par Mme Boissée, la femme Jacob
reconnut le vol. Ne pouvant restituer le drap ( et pour cause ! ) Elle a
remis à la victime du méfait les couches fabriquées avec celui-ci...
(Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1949 -
La mort qui rode. -
Un mineur demeurant à Culey-le-Patry, M. Germain Anne, a
découvert sur le bord de la route qui relie le Pont de la Mousse à la
route nationale 162, le corps de M. François Lemarinier, 64 ans,
dessinateur chez M. Lambert, architecte à Thury-Harcourt. Le malheureux
qui s'était rendu la veille chez Mme Herbo, cultivatrice à
Saint-Lambert, avait été frappé de congestion en regagnant son
domicile. ( Le Bonhomme Libre )
Février 1950 - Tout déplacement se paie. - Se croyant menacée par M. Marcel Mancel qui demeure chez elle, la dame Noémie Jeanne, 55 ans, de Culey-le-Patry, appelait à deux reprises les gendarmes. Quand ceux-ci arrivèrent, aucune violence n'ayant été exercée contre elle et l'affaire s'étant arrangée, elle eut la mauvaise inspiration de prétendre qu'elle n'avait jamais demandé leur intervention. Finalement il lui fallut reconnaître son mensonge et la responsabilité des coups de téléphone. Cette
histoire lui vaudra d'être poursuivie pour outrages à la maréchaussée.
( Le Bonhomme Libre ) |
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10775 - CULEY-LE-PATRY - l'Église |
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Collection Michèle Moisson |
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10774 - CULEY-LE-PATRY - Intérieur de l'Église |
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