Mars
1832 -
Affaire de coupe de bois à Curcy.
- Six
individus de commune de Curcy, prévenus d'avoir coupé et enlevé, sur
une propriété appartenant à la commune, une quantité de bois évaluée
à 800 bourrées, ont soutenu qu'ils sont propriétaires du bois qu'ils
ont coupé.
Le
tribunal a sursis au jugement jusqu'à ce qu'il ait été statué sur la
question préjudicielle de propriété. (Le Pilote du Calvados)
Juillet
1858 - Un incendie.
- Voici
des détails navrants sur un incendie considérable qui s’est
déclaré au hameau de Croqueton, commune de Curcy, canton d’Evrecy.
Le
feu se déclara, jeudi 17, la nuit, dans une écurie appartenant au
nommé Bassaque jeune, cabaretier, avec une telle violence qu’il se
communiqua bientôt aux maisons contiguës, et de proche en proche au
hameau tout entier.
Les
sapeurs-pompiers et la brigade de gendarmerie d’Harcourt, ainsi que
celle d’Aunay, accoururent bientôt sur le lieu du sinistre, où les
populations de Curcy et des communes voisines s’étaient rendues au
premier signal. Malheureusement tant de dévouement devait être, en
grande partie, inutile.
Des
neuf maisons dont se composait le hameau de Croqueton, huit ne sont plus
qu’un monceau de cendres. Tout ce qu’on a pu faire a été de sauver
une partie du mobilier. Sans asile et à peine vêtus, les malheureux
habitants campent dans le voisinage, autour de leurs demeures
anéanties.
On
évalue la perte à 50 000 fr. environ. Tout le monde a fait son devoir
; mais on cite comme s’étant distingués d’une manière toute
particulière, le brigadier et les gendarmes d’Harcourt, ceux d’Aunay
; M. Harang, lieutenant des sapeurs-pompiers d’Harcourt, et les
pompiers Bazire, Patry et Lucas.
Le
cabaretier Bassaque, chez qui le feu a pris d’abord, homme mal famé,
passait pour avoir assuré sa maison bien au-delà de sa valeur. L’enquête
confirma tous les soupçons. Il fut arrêté et dirigé samedi sur la
prison de Caen, où il a été écroué.
Nous
apprenons que dimanche ce misérable est parvenu à échapper à la
justice des hommes, par le suicide. Il s’est pendu dans sa cellule,
dans des circonstances qui dénotent une énergie et une fureur de
destruction presque incroyables. Après avoir enlacé ses bretelles
autour de son cou et les avoir assujetties au drap de son lit, il a
opéré la traction de ce drap, à l’aide de ses pieds, jusqu’à ce
que la pression toujours croissante du nœud coulant ait amené l’asphyxie.
M.
!a docteur Postel, fut appelé ; il lui prodigua tous les secours, mais
en vain, l’incendiaire n’était plus qu’un cadavre. (Source :
Le journal de Honfleur)
Juillet
1858 - L’éclairage des voitures particulières.
- Vu
le règlement préfectoral du 30 septembre 1855, prescrivant déjà cet
éclairage. Avons arrêté :
L’éclairage
des voitures particulières servant au transport des personnes circulant
pendant la nuit, est de nouveau rendu obligatoire dans le Calvados.
Cet
éclairage continuera d’avoir lieu, conformément au règlement
préfectoral du 30 septembre 1855, publié au Recueil des Actes
administratifs du département et dont les dispositions sont
confirmées.
Fait
à Caen, le 6 juin 1857. TONNET
(Source :
Le journal de Honfleur)
Octobre
1867 -
Les poids et mesures.
- M. le
vérificateur des poids et mesures de l'arrondissement
de Caen, a dressé procès-verbal contre un meunier de Curcy, qui a
été trouvé détenteur d'un poids de 20 kilos présentant une
différence de 5 kilos 300 grammes.
Chaque
fois qu'on se servait de ce poids, le préjudice causé au client était
d'environ 2 fr., moyen selon le prix du blé.
Mars
1868 -
Un cadavre. -
Le 18 de ce mois, à neuf heures du matin le cadavre du nommé
Duval Philippe, âgé de 59 ans, taupier, né et demeurant à Curcy, a
été trouvé sur le chemin vicinal de cette commune.
La
constatation et la levée du cadavre ont fait connaître que cette mort
avait été instantanée, par suite de la rupture d'un anévrisme.
Août
1871 -
L’Orage
du 14 août. - Lundi
dernier, un orage d'une violence inouïe a éclaté sur notre contrée.
A
Lisieux, en même temps que la pluie tombaient, des grêlons de la
grosseur d'une noix, l'irruption des eaux a causé des dégâts
considérables. Descendant avec une force terrible des hauteurs qui
dominent Lisieux, elle à ravagé les chaussées, bouleversé les
plantes et les arbustes, renversé ponceaux et clôtures, quatre murs
ont été culbutés, dont l'un sur une longueur de plus de trente
mètres. Le jardin de l'hôtel de France a été couvert de plus d'un
mètre d'eau, les caves ont été submergées, et une masse d'eau
énorme s'échappant avec fureur par la porte cochère, allait déposer
les cailloux et les bouteilles qu'elle entraînait jusque sur le
boulevard compris entre la place des Victoires et le théâtre. La
foudre est tombée à diverses reprises et sur plusieurs points. Elle
est tombée sur la chaussée, en face le bureau des hypothèques de
Lisieux, et à quelques pas seulement de l'omnibus du chemin de fer, qui
passait en ce moment, elle n'a fait que déplacer quelques cailloux du
macadam, à l'hospice, elle a renversé un pan de mur, enfin, sur le
boulevard Pont-1'Evêque, elle a pénétré dans une maison par une
fenêtre ouverte à laquelle se tenait une jeune servante qu'elle a
renversée, après quoi elle a brisé quelques vases en verre et en
porcelaine, dérangé les chaises et les meubles, sans causer de plus
graves accidents. La jeune domestique en a été quitte pour un
évanouissement qui a duré quelques minutes.
A
Saint-Jean-de-Livet, le nommé Briant a été frappé par la foudre sur
le chemin, alors qu'il se rendait à Lisieux. Son état inspire,
paraît-il, de sérieuses inquiétudes.
Sur
le chemin de fer, au-dessus du tunnel de la Motte, avant le
Mesnil-Mauger, l'abondance des eaux a fait écrouler une partie de
tranchée, qui est tombée sur la voie montante, il en est
résulté un court retard aux premiers trains qui se sont présentés.
A
Curcy, canton d'Harcourt, le tonnerre et les éclairs ont été
accompagnés d'une formidable averse de grêle. On aurait pu ramasser
les grêlons à pelletée.
Dans
l'arrondissement de Caen, l'orage a
été moins violent. Cependant la foudre est tombée plusieurs fois, des
arbres ont été déracinés et une femme, qui revenait en voiture, a
été légèrement brûlée, sans que l'enfant qu'elle tenait dans ses
bras ait été atteint.
Décembre
1873
-
Mort accidentelle.
- Dans
un champ labouré, en la
commune de Curcy, le cadavre du nommé Félix Laurent, âgé de 35 ans,
domestique à Curcy, a été trouvé sous un pommier. Les constatations
ont fait connaître que la mort avait été occasionnée par suite
d'inanition et de froid. Cet individu ne jouissait pas de toutes ses
facultés intellectuelles. Il laisse une femme et deux enfants qui
habitent la commune de
Cahagnes.
Décembre
1874
- Condamnation. -
Le
nommé Louis-Désiré Rocques, 31 ans, journalier à Curcy, non content
de battre sa femme et de faire subir à son enfant, âgé de 5 ans,
les mille et une tortures et de vendre son mobilier pour boire, s'est
avisé de porter plainte au parquet en accusant sa femme d'avoir
soustrait le mobilier conjugal. Une enquête a été faite et Rocques se
voit, au lieu et place de sa femme, poursuivi et condamné à 6 mois de
prison et 25 fr. d'amende.
Novembre
1875
-
Accident mortel. - Mardi
soir, le sieur Constant Anguehard, 19 ans, garçon meunier à Curcy,
étant sur une barque à lever des engins de pêche qu'il avait placés
dans l'Orne, est tombé accidentellement dans l’eau et s'est noyé.
Janvier
1879 -
Appropriations et réparations en 1878.
-
85 locaux,
appartenant à
73 communes,
ont été appropriés ou
réparés dans le
Calvados -
Arrondissement de
Caen : Blainville,
école mixte ;
Curcy, école de filles ;
May-sur-Orne, école
de garçons ;
Hamars, école de garçons ;
Norrey, école
mixte ; Tournay-sur-Odon ;
école de
garçons ; Missy, école
de garçons.
Avril
1879 -
Demande de subvention. -
Le Conseil général,
considérant que les demandes de subvention sur les fonds de l'État,
pour travaux aux églises et aux presbytères, a été établi
conformément à l'article 2 de la loi du 10 août 1871, en tenant
compte de l'urgence de ces travaux, ainsi que des charges et des
ressources des communes. Prie M. le Ministre de vouloir bien accorder
aux communes les subventions demandées pour travaux aux églises et aux
presbytères, à Curcy, travaux à l'église et au presbytère.
Montant de
la dépense 2 530 fr. déficit :
1 355,35 fr.
Avril
1879 -
Répartition
de secours pour les bâtiments communaux.
- Le
Conseil répartit entre les communes inscrites ci-après une somme de 13
130 fr. à prélever sur le crédit de- 15 000 fr. porté au budget de
1879 sous le titre : Subvention pour acquisitions, travaux et
réparations d'églises, mairies et autres édifices communaux. Curcy,
travaux à l'église et au presbytère, 150 fr.
Janvier
1887 -
Accident.
- François
Petitpas, 20 ans, demeurant à Curcy, était allé avec son père
abattre des arbres au village de Montleval. Au moment où il était
monté dans un arbre
pour y attacher une corde, l'arbre est tombé et le pauvre garçon, pris
dessous, a été assommé et écrasé. Son malheureux père, ne pouvant
à lui tout seul, la
dégager, a appelé du secours, mais, quand les voisins accourus
parvinrent à retirer le jeune homme de dessous les branches, il avait
cessé de vivre.
Juin
1890 -
Cadavre d’enfant. -
Le
cadavre d'un enfant nouveau-né a été trouvé dans l'Orne, sur le
territoire de Curcy, canton d'Évrecy. L'examen a fait connaître que
cet enfant était mort-né.
Juillet
1893 -
Les guêpes.
- Il
y a beaucoup de guêpes
cette année par suite des chaleurs. Nos campagnes et nos plages en sont
couvertes. Dans le Cher, ces insectes sont si nombreux qu'on ne peut pas
cueillir les fruits. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1893 -
Le jus de tabac.
- En
vue de permettre aux
cultivateurs de défendre leurs récoltes contre les ravages des
nombreux insectes que la sécheresse a fait éclore, l'administration
des contributions indirectes rappelle que le commerce en détail des jus
de tabac dénaturés est entièrement libre et toute personne peut, sans
être astreinte à la moindre formalité, obtenir la livraison de ces
produite et même en constituer un dépôt, où chacun à la faculté de
venir s'approvisionner.
Une
notice indiquant le mode d'emploi, les conditions de vente et
d'expédition des jus de tabac dénaturés, est tenue à la disposition
des intéressés par les entreposeurs de tabacs de Caen: Bayeux,
Lisieux, Honfleur, Vire et Falaise. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juillet
1893 -
Mérite agricole.
- Sont
nommés, chevaliers : MM.
Conard, agriculteur à Beaufour ; Londe, conseiller d’arrondissement
à Curcy ; Rattier, vétérinaire à Bayeux ; Levavasseur, maire d'Ussy
; Voisin, maire de Saint-Rémy.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1893 -
Chronique judiciaire. -
Marie
Noël, femme Caillet, 53 ans, journalière à Bougy, vol de javelles
d'avoine, dans les champs au sieur Chapelle, à Evrecy, 15 jours, 16 fr.
(Loi B.).
—
Joséphine Féron, femme Tostain, 45 ans, journalière à Curcy,
vol de javelles d'avoine dans les champs, au préjudice du sieur Vente,
2 mois, 16 francs.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1896 - Attaque
nocturne. -
L'autre soir, à Curcy, la femme Hébert et sa
belle-mère, qui revenaient de St-Jean-le-Blanc, ont été attaquées
par trois individus qui les ont frappées et ont volé les provisions
quelles portaient. On
croit que les voleurs sont
trois vauriens habitant une commune voisine. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mai
1897 -
Village brûlé.
- Un
terrible incendie,
dont les causes sont inconnues, s'est déclaré dans le village de la
Métairie, à Curcy, et a consumé entièrement trois grands corps de
bâtiments, maisons d'habitation, granges, etc…, appartenant aux
sieurs Dudouit, Bellenger et Barbey. On a pu heureusement faire sortir
les bestiaux des écuries et des étables. Une grande partie du village
est détruit. Perles pour les sieurs : Dudouit, 9 500 fr.; Bellenger, 6
000 fr., et Barbey, 6 500 fr.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1899 - Incendie.
- Dans la nuit de jeudi 19 au vendredi 20 janvier, vers 3 heures
du matin, un violent incendie s'est déclaré dans un corps de
bâtiment, sis à Curcy, au lieu
dit du Bourg, et d'une longueur d'environ 20 mètres, servant à usage
d'atelier de menuiserie, étable, écurie, poulailler et burets ; le
tout appartenant à M. Arthur Vente, aubergiste,
et menuisier au même lieu. Grâce aux promptes secours apportés par
les habitants, on a pu préserver toute une agglomération de maisons
d'habitation couvertes, la plupart en chaume et éloignés de quelques
mètres seulement du brasier.
On
ignore encore la cause de ce sinistre, il y a, dit-on, assurance pour
une partie. Pendant un moment, l'incendie était terrifiant, le feu
était alimenté par une grosse provision de bois du nord que M.
Vente venait d'emmagasiner depuis quelques jours seulement.
Août
1899 -
Infanticides. - Une
femme L…….. demeurant à Curcy, canton d'Évrecy aurait tué son
enfant. Le parquet de Caen s'est rendu dans cette commune et a commencé
une enquête.
—
On a trouvé, dans le canal de Caen à la Mer, à Hérouville, le
cadavre, en putréfaction, d'un enfant nouveau né, du sexe masculin,
enveloppé dans une couverture de parapluie et portant au cou un
morceau de plomb pesant 1 kilog. 500.
Le
corps paraissait avoir séjourné dans l'eau depuis une quinzaine de
jours environ. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1899 -
Faits rétablis. - Nous
avons dit, dans notre dernier numéro qu'une femme L…….., de Curcy,
était inculpée d'infanticide. L'enquête a établi que l'enfant était
venu mort-né. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1900 - Incendie. -
Dans la matinée de vendredi dernier, un incendie a détruit en partie
un corps de bâtiment appartenant à M. Victor Bréhier, propriétaire
à Paris, et habité par M. Auguste Lebonnois, 58 ans, berger à Curcy,
hameau du Val-Gosse. La toiture en chaume a été complètement
détruite sur une longueur de 11 mètres. Dans le grenier, 260
bottes de foin et une quantité de bois de chauffage ont été
brûlés. Dans une autre partie du bâtiment, à usage hangar, une
trentaine de bottes de paille d'orge ont été
également détruites. Le mobilier est resté intact.
Les causes de cette incendie, qui aurait pu prendre une grande
importance sans les secours arrivés aussitôt, sont inconnues. On
suppose néanmoins qu'il a pris naissance sous le hangar qui n'est
pas clos.
Janvier
1901 - Mort par le froid. -
Mercredi, un mendiant dont l'identité n'est pas encore établie, âgé
d'une soixantaine d'années, appelé communément " le Missionnaire
" parce qu'il prêchait tout le temps, est mort d'une congestion
occasionnée par le froid chez les époux Lefoulon, village de
Martinbosq, où on l'avait transporté. Ce malheureux avait,
dit-on, passé deux nuits dans une hutte de cantonnier situé
près de la carrière de Martinbosq.
Les
époux Lefoulon qui sont des journaliers dans le besoin, méritent les
plus grands éloges pour l'avoir recueilli et bien soigné.
Mai
1903 - Coups mortels. -
Mirciade
Dujardin, 52 ans, journalier à Curcy, canton d'Évrecy, est querelleur
quand il est ivre. Le soir du 3 mai, il était gris selon son habitude
et cherchait querelle à tout le monde. Il s'adressait de préférence
à une veuve Collette, sa voisine.
L'amant
de cette femme, nommé Levasseur, sortit en chemise et porta à Dujardin
de tels coups qu'il dut s'aliter et mourut huit jours après. Levasseur
est en fuite. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juin
1903 - Coups mortels. -
Un nommé Dujardin, journalier à Curcy, bon diable quand il
était à jeun, avait la manie, quand il avait bu, d'aller embêter ses
voisins. Il en voulait surtout à la veuve Colette et à sa fille
chez lesquelles Armand Levavasseur, 29 ans, couchait et prenait pension.
Ce
ménage à trois exaspérait Dujardin. C'est pour cela qu'il faisait, de
préférence, du tapage dans leur cour. Une nuit, Levavasseur se fâcha,
se leva et porta des coups à Dujardin. Ça le fit taire et même le
força de s'aliter avec une large blessure au front. Comme il ne se
soigna pas, le tétanos se mit de la partie et le malheureux mourait
deux jours après.
Levavasseur,
qui avait pris la fuite, s'est constitué prisonnier et a été
condamné, par le tribunal de Caen, à quinze jours de prison pour coups
ayant occasionné la mort sans intention de la donner. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1904 -
Voleurs de bestiaux. -
Le
sieur Julien Dominique, cultivateur à Boissey, près
Saint-Pierre-sur-Dives, s'est aperçu qu'un malfaiteur, resté inconnu,
lui avait volé, dans son herbage de la Chaînée, une vache de cinq ans
et demi, valant environ 400 fr.
—
A la foire de Torigni, deux génisses vendues avaient été mises à
l'attache dans un herbage. L'une d'elles, vendue par le sieur Mariette,
de Placy, disparut tout à coup, emmenée
par un individu qui prit la route de Caumont. Mais, craignant d'être
poursuivi, le voleur lâcha la génisse dans un troupeau qui passait.
Elle fut reconnue, grâce à une marquent, et rendue au sieur Lavigne,
de la Ferrière-Harang, qui l'avait achetée.
—
Un jeune bœuf, valant 380 fr., a été volé, la nuit, dans la ferme de
M. de Gilles, propriétaire à Curcy, canton d'Évrecy. Comme il gelait,
on n'a pu relever aucune trace. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1907 - Grave
incendie.
- Dans
la nuit de dimanche a lundi, un incendie des plus graves dont les causes
sont restées inconnues, a détruit complètement un corps de bâtiment
couvert en ardoises, à usage d'écurie et de greniers faisant partie de
la ferme de M. Jacques Rogues, propriétaire à Curcy, malgré de
prompts secours on n'a pu rien sauver, de l'immeuble, il ne reste
plus que les murs calcinés. Les pertes s'élèvent à 5 500 francs
environ et sont couvertes par une assurance.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1912 - Terrible accident
de voiture - M. Charles Rosette, 45 ans,
domestique au service de M. Lamidry à Curcy, conduisait une charrette
dans laquelle se trouvait le fils de son patron, le jeune Marcel, âgé
de 13 ans. Rosette avait commis l'imprudence n'ayant pas de guides de
s'asseoir sur le limon. Le cheval s'emballa. Rosette et le fils Lamidry
sautèrent à terre. Mais tandis que le jeune Marcel s'en tirait
indemne, Rosette tomba et eut le crâne fracassé par une roue. Soutenu
par deux personnes, il eut encore la force
de rentrer chez son patron. Mais en y arrivant, le malheureux expira.
Mai
1914
- Une ferme
incendiée - Mercredi
soir, vers 4 heures, le feu a éclaté dans une ferme, sise au lieu dit
« la Touraille » et occupée par M. Ernest Lamidey, 51 ans,
cultivateur. On ne put que préserver un hangar, une écurie et un autre
local, à usage de chambre, tant le vent était intense et les foins et
pailles enfermés dans les greniers alimentaient le feu. Après
cinq heures d'un travail acharné, tout danger était écarté. Mais il
ne restait plus que les murs des bâtiments couverts en ardoises et
mesurant 45 mètres. L'immeuble comprenait rez-de-chaussée et premier,
avec maison d'habitation, écuries et greniers. 250 bottes de paille, 50
bottes d'avoine, 300 bourrées, ont été détruits. M. Lamidey, qui
éprouve un préjudice de 8.000 francs, est assuré. On ne connaît pas
exactement les pertes éprouvées par le propriétaire, M. Fortin, qui
est aussi assuré. Le feu serait du au mauvais état de la cheminée,
par des fissures de laquelle le feu se serait communiqué aux fourrages
l'avoisinant. Déjà le 25 décembre, un commencement d'incendie
s'était produit, de la même façon. La gendarmerie enquête.
Juin
1919 -
Vol dans les troncs de l’église. -
Comme
il se disposait a vider les deux troncs de St-Antoine, dans l'Église de
Curcy, le 28 mai, vers 5 heures du soir, M. l'abbé Foubert a constaté
que les portes de ces troncs avaient été fracturées
et qu'il n’y avait aucune somme dedans.
On
soupçonne un individu étranger à la contrée, qui est entré pendant
quelques instants dans l'Église, d'être l'auteur de ce vol.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1920 -
Une terrible chute.
- M. Edmond
Marie, 67 ans, propriétaire à Curcy, canton d'Évrecy, était disparu
depuis le 1er novembre. Sa famille faisait des recherches,
pensant qu'il était tombé dans l'Orne, en revenant du village de la
Fosse où il s'était rendu.
Attiré
par les aboiements de son chien, M. Dumont, restaurateur à la
Roche-Busnel, a découvert, dans un taillis, le cadavre de M. Marie. Le
malheureux portait, une blessure profonde à la figure. On présume que
trompé par l'obscurité, il a dû quittée le sentier et, arrivant au
bord du ravin, faire une chute d'environ 130 mètres. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1921 -
Incendie. -
Un gamin de 7
ans Louis Courvalet, de Curcy, canton d'Évrecy, avec deux petits
camarades, a mis le feu à une meule de foin « pour se chauffer »,
a-t-il déclaré, et aussi pour se venger du propriétaire, M Émile
Jeanne, couvreur à Curcy, qui lui avait donné une gifle. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1926 -
Renversé par un cycliste.
- Mme Veuve Renouf,
64 ans, sortait
de l'église
de Curcy
ou elle
venait
d'assister
à un
service,
lorsqu'un
cycliste,
Henri
Lemonnier, jeune
soldat,
incorporé
au 34e
régiment
d’aviation,
au
Bourget
et avant
mécanicien
à Thury-Harcourt,
fit
fonctionner
son timbre
avertisseur
afin
de faire
ranger
les personnes
sortant
de
l’église.
En voulant
éviter
des
gens
allant
sur sa
droite,
il renversa
la veuve
Renouf
qui,
pour
laisser
passer
une auto
s'était
rangée
à gauche,
dans
sa chute
elle
se fit
des
blessures
multiples
sur tout
le corps,
le jeune
homme
se porta
à son
secours
et elle
fut reconduite
à son
domicile
où
le docteur
Gourdin-Serviniére
lui
donna
ses
soins
et lui
a ordonné
un mois
de repos.
Juin
1928 -
Au feu ! -
En l'absence de M. Demeyer, cultivateur à Curcy, canton
d'Évrecy, un incendie, dont les causes restent inconnues, s'est
déclaré dans un hangar de la ferme et y a détruit une
moissonneuse recouverte de paille. Grâce à la rapide intervention de
voisins, le bâtiment a pu être préservé. Les dégâts s'élèvent à
7.000 francs.
Octobre
1936 -
Un carrefour
dangereux va être aménagé.
- Par
arrêté préfectoral du 6 octobre 1936, une enquête est ouverte, dans
la commune de Curcy, sur le projet d'aménagement du carrefour de
Fresnay, sur le chemin de grande communication n° 234.
A
cet effet, le projet sera déposé à la mairie, du 24 octobre au 2
novembre 1936 inclusivement pour que chaque habitant puisse en prendre
connaissance, de 9 à 12 h. et de 14 à 18 h.
A
l'expiration de ce délai, un commissaire-enquêteur recevra à la
mairie, les 3, 4 et 5 novembre 1936, de 14 à 17 h., les déclarations
qui pourront être faites sur l'utilité dudit projet.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1937 -
Les mésaventures d’un fraudeur d’alcool.
-
M.
André Madeleine, 27 ans, demeurant à Vassy. hameau du Vivier, vend des
légumes à Vassy, mais en outre,
transporte frauduleusement de l'alcool pour le compte d'un distillateur.
Pour effectuer ce transport, Madeleine se sert d'une auto spécialement
aménagée, achetée à son nom, il y a quelques années, mais dont la
carte grise est demeurée au nom de son ancien propriétaire. Bien que
roulant en auto et que conduisant plusieurs fois par semaine un
camion appartenant à M. Vautier, distillateur à Vassy, et cela depuis
six ans, Madeleine n'a pas de permis de conduire.
L'autre
soir, le fraudeur reçut l'ordre d'aller charger en plein champ, à
Cerisy-Belle-Etoile, deux cents litres d'eau-de-vie pour les conduire à
Venoix, où il devait décharger les barils sous un pont. Avec un
compagnon prénommé Marcel, Madeleine partit et tout marcha bien
jusqu'à Curcy.
Là,
dans un tournant, au lieu dit « Le Val », à 200 mètres de la
maison du maire, la conduite intérieure, pilotée par Madeleine,
dérapa sur la route couverte d'une boue gluante et alla sur la
berne heurter deux piétons : Mme veuve Marie et son fils Maurice, qui
revenaient de la mission. La mère et le fils furent blessés peu
gravement, mais poussèrent des cris qui attirèrent l'attention d'une
vingtaine de personnes revenant, elles aussi, de la mission.
Le
conducteur de la voiture, cause de l'accident, s'arrêta à quelques
mètres et promit aux blessés de payer tous les frais, sans toutefois
donner son identité, puis il manifesta l'intention de se
remettre en route, ce à quoi s'opposèrent les personnes accourues.
Entendant
parler des gendarmes qu'il fallait prévenir, Madeleine dit, à mi-voix,
à son compagnon Marcel : « Il faut rentrer à Vassy ». Et les deux
gaillards s'éloignèrent, tandis que les
témoins de l'accident avaient eu le temps de relever leur 'signalement.
Les
gendarmes de Thury-Harcourt, sur un coup de téléphone, constatèrent
le transport d'alcool et l'accident. Ils recueillirent les déclarations
leur permettant de téléphoner utilement à leurs collègues de Vassy
qui, aussitôt, identifièrent Madeleine et son compatriote.
M.
Vautier, chez lequel se présentèrent les gendarmes samedi matin,
déclara ne rien connaître de l'histoire qui lui
était racontée. Marcel jura qu'il n'avait pas quitté Vassy depuis trois
jours et Madeleine affirma que le soir où sa voiture causa un accident
à Curcy, il avait soupé avec plusieurs personnes de Vassy, dont il
donna les noms et qui confirmèrent ces dires. Il ajouta qu'ayant
constaté la disparition de sa voiture du garage où il la remise, il
avait. porté plainte pour vol.
Sceptiques,
les gendarmes interrogèrent quelques autres personnes, notamment une
femme qui leur donna des précisions telles que Madeleine fut acculé
aux aveux.
L'administration
des Contributions indirectes avisée, M. Thouière, chef de la brigade
volante de Falaise, prit l’affaire en mains en ce qui concerne le
transport d'alcool, pendant que le lieutenant de gendarmerie et ses
collaborateurs établissaient que Madeleine avait commis le délit de
fuite.
Mis
en état d'arrestation, celui-ci fut conduit samedi soir devant M. le
Procureur de la République de Caen, qui le fit écrouer. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1942 -
Pour les prisonniers. - A
Curcy, dimanche 4 octobre, journée de bienfaisance au profit des
prisonniers de la commune.
A
11 h. 45 (officielle), grand'messe en musique, dépôt d'une gerbe au
Monument aux Morts de la guerre 1914 - 1918 ; à 13 h., ouverture de la
kermesse (cour de l'école). Attractions diverses ; lapinodrome,
chamboule-tout, pêche à la ligne, surprises, intermèdes divers,
buvette avec orchestre, galette normande avec cidre doux, teurgoule,
gâteaux, grande loterie, etc... Garage pour bicyclettes.
Octobre
1942 -
Nos rations d'octobre. - L' « officiel »
vient de publier le taux des rations alimentaires pour octobre. Une
modification est apportée à la délivrance du riz des catégories E et
J1.
Désormais,
les rations de riz seront perçues en échange du coupon n° 3 de la
feuille semestrielle.
Octobre
1942 -
Des suppléments. - Le
ticket 38 de la feuille spécial de pommes de terre (titre 359) est
valable pour les pommes de terre. La valeur de ce ticket est fixé à 2
kilos.
Le
ticket-lettre BH de la feuille de viande, catégorie U, de septembre,
aura une valeur de 30 gr.
Février
1945 -
Fatale imprudence. –
M.
René Bisson , aide de culture à Curcy, devisait un engin de guerre,
lorsque celui-ci fit explosion. M. Bisson fut tué sur le coup.
Septembre
1945 -
La mort qui rode.
- M. René Cosnard,
commis de culture, chez M. Eugène Marie, cultivateur à Curcy, a été
grièvement blessé par l’explosion d’une mine et transporté à l’hôpital
de Caen. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Septembre
1947 -
Une meule de paille flambe à Curcy.
–
Un incendie a détruit une meule de paille appartenant à M. Jean
Suzanne, cultivateur. Les pompiers de Caen sont
parvenues à préserver une maison voisine. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Décembre
1947 -
La poudre d’escampette. - Un prisonnier boche qui avait brûlé la politesse à son
employeur, M. Lehéron, cultivateur à Curcy, a été appréhendé et
reconduit au camp de Fleury.
(Source
: Le Bonhomme Libre)
Juillet
1948
-
Un désagréable réveil.
-
L'autre nuit, vers 2
h., M. Gaston Londe, demeurant au hameau du Val à Curcy, tiré de son
sommeil par un léger bruit, apercevait debout
près d'une armoire, un individu qui, tandis que M. Londe rejetait ses
draps pour se lever, prit la fuite et disparut.
Des
constatations faites, il résulte que le malfaiteur s'est emparé du sac
à main de Mme Londe contenant 11 000 fr., d'une dizaine de bouteille de
vins et liqueurs, de beurre, de sucre, de chocolat et de dragées.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1948 -
Un facteur se tue dans la côte de Curcy.
- M.
Marcel Harel, 26 ans, facteur de PTT, demeurant à Saint-Bénin,
descendait en vélo à bonne allure, la côte de Curcy.
Comme
il croisait une automobile conduite par M. Marcel Michel, marchand de
bestiaux à Cesny-Bois-Halbout, le cycliste, perdant le contrôle de sa
machine, se jeta contre le véhicule. La violence du choc projeta M.
Harel à travers le pare-brise de la voiture.
Atteint
d'une fracture du crâne et la gorge sectionnée, le malheureux jeune
homme ne tardait pas à succomber. Il laisse une veuve et un jeune
enfant. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Caen
Canton
d'Évrecy. -
Évrecy (A) ; Amayé-sur-Orne (D) ; Avenay (D) ;
Baron-sur-Odon (R) ; Bougy (R) ; Rully (R) ; La Caine
(R) ; Curcy (R) ; Esquy-Notre-Dame (D) ;
Éterville (D) ; Feuguerolles-sur-Orne (D) ;
Fontaine-Étoupefour (R) ; Gavrus (R) ; Goupillières
(R) ; Hamars (R) ; Maizet
(R) ; Maltot (D) ; Montigny (R) ;
Neuilly-Le-Malherbe (R) ; Ouffieres (R) ; Prèaux-Bocage
(R) ; Sainte-Honorine-du-Fay (R) ; Saint-Martin-de-Sallen
(R) ; Tourville-sur-Odon (R) ; Troismonts (R) ; Vacognes
(R) ; Verson (R) ; Vieux (D). (Source : Le Bonhomme
Libre)
Avril
1949
-
À l'honneur.
-
Dimanche prochain, le colonel Gras, et M. Robiquet, chef de
division à la Préfecture, remettrons la Croix de Guerre au commune d'Éterville,
9 h. ; Vacognes, 10 h. ; Préaux, 10 h. 45 ; Montigny, 11 h. 30 ; La
Caine, 12 h. 15 ; Curcy, 15 h. 15, ; Hamars, 16 h. et
Saint-Martin-de-Sallen, 17 h. 15. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1949
-
Et l’hygiène ?
-
Pour se débarrasser d'un
veau crevé, Louis Suzanne, 31 ans, cultivateur à Curcy, n'a rien
trouvé de mieux que de le jeter dans l'Orne où la bête est restée
accrochée à des branchages. Une contravention a rappelé le
délinquant aux règles élémentaires de l'hygiène. ( Le Bonhomme
Libre )
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