Mars
1862 - Par arrêtés de M. le préfet. - En
date du 5 mars, sont nommés :
Maire
de la commune de Cuverville, M. Lecocq (Albert), en
remplacement de M. Lemaitre-Dupart, démissionnaire.
Maire
de la commune de Bréville, M. Martine (Constant), en remplacement de M.
Debleds, démissionnaire.
Adjoint
de la commune de Saint-Pair, M. Aubey (Pierre), en remplacement de M.
Gosse, décédé. ( l’Ordre et la Liberté)
Février
1868 -
Un accident. -
La semaine dernière, des cultivateurs de
Cuverville-la-grosse-Tour s'en retournaient chez eux dans leurs
charrettes. Comme ils avaient la tête passablement échauffée par
l'abus des liqueurs alcooliques, il leur passa par l'esprit de faire
assaut de vitesse, mais mal en prit à l'un d'eux, car son véhicule
versa et il fut engagé dessous.
L'un
de ses compagnons, trop ivre pour lui porter secours, resta dans sa
voiture, tandis qu'un troisième, qui avait gardé tout son sang-froid,
s'empressa de retirer notre imprudent de sa position dangereuse.
Juin
1876
- Condamnation.
- Messieurs
les conseillers municipaux de Cuverville ont l'oreille chatouilleuse, si
on en juge par la poursuite qu'ils ont fait intenter à la veuve
Cassigneul, qui les avait traités de canailles.
La
veuve Cassigneul a été condamnée à 5 fr. d'amende, malgré la
plaidoirie de Me Villey, qui, à propos de ce mot, voulait introduire
une question de droit.
Décembre
1880
- Tirage
au sort.
- Les opérations du
tirage au sort des conscrits de la classe 1880 commenceront le 24
janvier.
Décembre
1880
- Recensement
de la population.
- Le recensement
quinquennal de la population commencera le 15 janvier prochain.
Septembre
1888 -
Suicide. -
La
nommée Marie Jourand, 23 ans, servante chez M. Numa Ballière,
cultivateur à Cuverville, a été trouvée noyée dans un puits
dépendant de la ferme de son maître. Le suicide de cette fille est
attribué à des contrariétés intimes.
Septembre
1890 -
Manœuvre dans le Calvados.
-
Les manœuvres de la 10e brigade d'infanterie ont lieu
en ce moment dans la partie de la plaine de Caen, située au nord de la
voie ferrée « Paris-Cherbourg » et limitée à l'est par !a ligne «
Troarn-Varaville » et à l'Ouest par la ligne « Arromanches-Ryes ».
Vendredi
12, repos. - Samedi 13, concentration du 36e, quatre pièces,
du 129e, deux pièce, rencontre entre Colomby, Courseulles et
Bény. - Dimanche 14, opérations entre Ouistreham et Arromanches.
- Lundi 15, opérations sur les rives de l'Orne : Colleville, Pérriers,
Beuville, Saint-Aubin, etc…... - Le mardi 16, repos. - Le 17, les
opérations se poursuivent pour se terminer à Cuverville-la-Grosse-Tour,
où le général Jamais passe la revue des troupes.
Septembre
1890 -
Grandes manœuvres. -
Les mouvements des troupes, pour les grandes manœuvres,
commencent le 6 septembre. Le 129e
venant du Havre, débarquera à Trouville et se rendra à
Varaville, d'où il s'avancera par journées, en manœuvrant vers
Douvres. Le 36e se rendra d'abord à Creully et manœuvrera
dans les environs
pendant
deux ou trois jours.
Les
deux régiments opéreront l'un contre l'autre pendant 2 jours. Enfin,
la brigade, réunie sous les ordres du général Jamais, avec une
batterie d'artillerie et un petit détachement
de cavalerie, opérera contre un ennemi masqué. Le 14, autour de
Colomby, le 15, entre
Périers et Ouistreham, le 17, autour de Cuverville-la-Grosse-Tour,
village près duquel aura lieu la revue finale. Aussitôt après, les
troupes sa disperseront.
Toutes
les communes
à partir de Honfleur jusqu'à Arromanches pourront être soumises au
droit de réquisition. Nous crayons être utiles aux habitants des
localités que les troupes traverseront et dans lesquelles elles feront
halte, en leur conseillant de faire d'avance pour cette occasion des
approvisionnements de pain, viande, charcuterie, boisson et autres.
Septembre
1890 -
Les manœuvres dans le Calvados.
-
Favorisées par le temps, les manœuvres de brigade du Calvados,
malgré la chaleur, n'ont pas été trop pénibles pour nos soldats.
Elles ont pleinement réussi, comme doivent réussir des manœuvres exécutées
sur un terrain préparé et connu. Beaucoup de curieux sont allés voir
nos soldats manœuvrer, mercredi surtout, pour assister à la revue
finale qui a eu lieu aux cris de « vive l'armée », à Cuverville,
situé à deux lieues de Caen. On a rapatrié plusieurs malades. Deux
soldats se seraient blessés mortellement, l'un en tombant d'une
échelle, l'autre en tombant sur son couteau ouvert.
Août
1891 - Avis.
- M.
le maire de Cuverville-la-Grosse-Tour a l'honneur de prévenir MM. les
chasseurs que le territoire de ladite commune leur sera rigoureusement
interdit.
Juillet
1893 -
Battu et condamné.
- La
femme Marie Beauval, 28
ans, qui n'édifie pas, par sa sagesse, le pays de Cuverville qu'elle
habite, avait, un soir, galamment offert la moitié de son lit à
Florentin Huet, 24 ans.
Après
un instant de causette intime, ils s'étaient endormis, mais bientôt
ils furent réveillés en sursaut par Louis Balon, 47 ans, qui voulait
à toute force voir ce qui se passait dans le lit. Huet et sa compagne
tombèrent sur Balon, auquel ils l'enlevèrent d'importance. Il porta
plainte pour son malheur, car si Huet et la femme Beauval ont été
condamnés à 8 jours de prison chacun, pour coups, le plaignant devra
payer 10 francs d'amende pour bris de carreaux.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Juillet
1899 -
Victimes du travail. -
Le
sieur Casimir Maurice, 19 ans, domestique à Cuverville-la-Grosse-Tour,
près Troarn, a eu un bras pris dans une moissonneuse qu'il conduisait
et de sur laquelle il est tombé. Relevé assez grièvement blessé, il
a été transporté à l'hôtel-Dieu de Caen.
—
La dame Eugénie Harel, âgée de 35
ans, demeurant à Orbec, ouvrière rubanière à l'usine de Friardel, a
eu un doigt de la main droite pris dans un métier. L'amputation a dû
être faite. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1900 - Trois contraventions pour une. - Le
dimanche de Quasimodo, Georges Anne, 32 ans, cultivateur à
Cuverville-la-Grosse-Tour, est venu à Caen, pour son malheur, car,
passant rue Saint-Jean avec sa voiture et son cheval qu'il rouait de
coups, notre Anne a attrapé trois contraventions : pour ivresse, pour
avoir conduit son cheval à
une trop vive allure et l'avoir accablé de mauvais traitements. Total,
10 fr. d'amende, plus les frais. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
A Grosse-Tour, il faut gros maire.
Un
brave homme de Cuverville-la-Grosse-Tour, canton de Troarn, guignait
depuis dix ans l'écharpe municipale. « T'es pas assez gras »,
lui disaient ses amis. « L'maire d'la Grosse-Tour dait l'être...
Va t'engraisser, et j'verrons... »
Il
faut croire que notre ambitieux est devenu gros et gras à point, car il
a été enfin élu maire à l'unanimité. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1907
- Le 17, les planchers du grenier et de l'étage d'une ferme
s'effondrent sous le poids du grain, ensevelissant deux ouvriers qui
dormaient au rez-de-chaussée. Ils meurent étouffés et un
sauveteur est blessé.
Janvier
1907 - Terrible
catastrophe.
- Une
terrible catastrophe s'est produite, ce matin, à
Cuverville-la-Grosse-Tour. Les nommés Pugé, chef mécanicien, âgé de
39 ans, et Louis Desloges, chauffeur, âgé de 30 ans, étaient occupés
depuis plusieurs jours à battre du grain pour le compte de Mme veuve
Aline Maurice, cultivatrice à Cuverville. Ils étaient couchés
tous les deux dans un même lit placé dans un appartement au-dessus
duquel se trouvaient des greniers chargé d'avoine et de graines de
foin, quand tout à coup, vers 5 h. du matin, alors qu'ils dormaient
encore, le plancher sous lequel ils se trouvaient vint à s’effondrer.
Au
bruit produit par cette catastrophe on accourut pour porter secours à
Pugé et à Desloges, mais déjà ces malheureux avaient cessé de
vivre. Ce n est qu'après 20 minutes de travail qu’on parvint à
dégager leurs corps. Pugé était célibataire, quant à Desloges il
était marié et père de deux enfants.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Novembre
1921
- Le Lierre du clocher. — M. l'abbé Godard,
curé à Démouville, est poursuivi pour avoir détruit, un lierre
qui couvrait le clocher de l'église de Cuverville. L'honorable prévenu
avait, agi dans un but artistique pour dégager le monument qui
souffrait de la présence du parasite.
Mais
la municipalité ne partagea pas ces vues. Elle estima que la
suppression de cette plante lui occasionnera des frais et demande des
dommages-intérêts. Bien que l'honorable ecclésiastique n'ait été
inspiré que dans le but de protéger une oeuvre admirable, il est
condamné à 800 fr de dommages-intérêts.
Décembre
1922
- Le feu. - A
Cuverville, canton de Troarn, une meule de blé, estimée 10 000 francs,
à M. Ballière, a été la proie des flamme. On ignore les causes de ce
sinistre. (Source
: Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1931 -
les aides aux jeunes filles.
-
Dots attribuées en 1930 aux jeunes filles de familles
nombreuses. La Commission départementale, chargée de l’attribution
des dots y a donc eu à se prononcer pour cinquante attributions sur
soixante et onze dossiers constitués.
Cuverville.
— Mlle Lelièvre Marie, âgée de 21 ans, d'une famille de 9 enfants.
A sa sortie de l'école, l'intéressée a été placée comme domestique
agricole chez deux patrons,
elle est restée pendant 5 ans chez l'un d'eux. De bons renseignements
ont été recueillis sur elle. , Mlle Lelièvre a contracté mariage, le
24 mai dernier, avec M. Hamelin, ouvrier jardinier. Le jeune ménage est
actuellement employé à Langrune, le mari comme jardinier,
la femme comme concierge.
Février
1932 -
Le chemineau avait faim.
- L'autre
matin, vers 11 h. 30, Mlle Louise Lelièvre, 18 ans, domestique au
service de Mme Scheifer, était occupée à traire dans un herbage
voisin du chemin de G.C. n° 227 allant de Cuverville à Sannerville,
lorsque s'approcha d'elle un individu, âgé de 25 ans environ, ayant
l'aspect d'un chemineau, qui lui déclara qu'il était mort de faim et
lui demanda du lait.
Mlle
Lelièvre lui répondit qu'elle n'était pas autorisée à en donner et
l'invita à passer son chemin. L'homme se dirigea alors vers une channe
en déclarant qu'il allait prendre ce qui lui était refusé. La jeune
domestique lui barrant le passage, il la saisit aux poignets et la
griffa. Pour se dégager, Mlle Lelièvre le mordit à la main gauche.
Le
chemineau, sans doute effrayé par les cris poussés par la domestique,
s'enfuit en direction de Démouville. On le recherche. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Mars
1936 - Un
russe se pend. - Le
sujet russe Jean Samolkine, 50 ans, employé au service de M. Atchoukine,
charcutier à Cuverville, s'est pendu dans une grange dépendant de
l'habitation de son patron.
Découvrant
le corps encore chaud, M. Atchoukine, craignant de se mettre dans un
mauvais cas, n'osa pas couper la corde sans l'autorisation du Maire de
la localité et courut prévenir ce dernier.
Dépendu,
le désespéré, en dépit des soins qui lui furent prodigués, ne put
être rappelé à la vie. On croit que Samolkine s'est suicidé à la
suite d'une affaire de mœurs. (source
: Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1937 - Un tragique accident sur la route. - M.
Auguste Basnier, 42 ans, cantonnier, demeurant à Cuverville, circulait
à bicyclette sur la route de Cuverville à Démouville,
lorsque, par suite d'un dérapage,
il vint se jeter contre la voiture de M. André Cassigneul, de
Dénouville et passa sous l'une des roues du véhicule.
M.
Basnier a été tué dans l'accident. (source
: Le Moniteur du Calvados)
Février
1938 -
Un accident à
Cuverville.
- Sur le
chemin, dit de la « Campagne », M. Maurice Toquet, 28 ans.
manœuvre, demeurant à Cuverville, qui circulait tenant à la main sa
bicyclette par le guidon de laquelle il transportait deux sacs de
légumes, a été renversé et légèrement blessé au bras gauche par
une automobile pilotée par M. Julien
Louis, 37 ans, cultivateur à Le Manoir.
M.
Louis prétend que M. Toquet s'est jeté contre sa voiture. (source
: Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1948 -
Une brave petite.
- Comme
elle circulait sur la place Saint-Sauveur à Caen, Mlle Fernande Marie,
15 ans, domiciliée à Cuverville, a trouver un sac à main contenant
une somme de 10 000 francs et divers papiers. Elle s'est empressée de
reporter son bien à la propriétaire qu'il la récompensée.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Des fines gueules. -
Mécontents de la nourriture que leur servait leur patron,
M. Vervisch, cultivateur, à Cuverville, deux prisonniers boches :
Auguste Waehl, 31 ans, et Christian Schintz, 25 ans, ont quitté leur
employeur et se sont présentés au commissariat de police de Caen.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Caen
Canton
de Troarn. – Troarn (D) ; Argences (R) ;
Banneville-la-Campagne (D) ; Bavent (R) ; Bréville (R) ;
Bures (R) ; Cagny (D) ; Colombelles (D) ; Cuverville
(D) ; Démouville (R) ; Escoville (R) ; Giberville
(R) ; Gonneville-sur-Merville (R) ; Hérouvillette (R) ;
Janville (R) ; Merville-Franceville (R) ; Petiville (R) ;
Saint-Pair (D) ; Saint-Pierre du Jonquet (R) ; Sannerville
(D) ; Touffreville (R) ; Varaville (R) ; Vimont (R).
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Nos communes sinistrées à l'honneur.
-
Dimanche également, 16
nouvelles communes du Calvados ont reçu la Croix de guerre, en
récompense à leur attitude pendant les combats libérateurs de
1944-45.
Selon
le sobre et traditionnel cérémonial, M. Villatte, secrétaire
général de la Préfecture accompagné de M. Rophé, conseiller
Général du canton de Troarn, a remis la glorieuse décoration à ces
communes.
M.
Rophé, conseiller général lut dans chaque commune décorée, les
belles citations que voici :
Cuverville
— Village très
éprouvé au cours des combats de la Libération en 1944. A eu 15 % de
sa population tuée ou blessée, a été détruit à 86 %. A surmonté
son affliction pour se remettre courageusement au travail.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1949 -
La reconstruction. - Par
arrêté paru à « l'Officiel » sont déclarés urgents les
travaux nécessaires à la réalisation des projets de reconstruction
des communes cl-après énumérées déclarées sinistrées :
Bernières-sur-Mer, Bons-Tassily, Bretteville-sur-Laize,
Colleville-Montgomery, Courseulles-sur-Mer, Cuverville,
Falaise, Hermanville-sur-Mer,
Hérouvillette, Langrune-sur-Mer, Maltot, Mondeville, Noyers-Bocage,
St-Aubin-sur-Mer, St-Manvieu, Sannerville, Soumont-Saint-Quentin, Verson.
( Le Bonhomme Libre )
Octobre
1949 -
Autour d’un décès suspect.
- Dans
la soirée de lundi, on découvrait, dans la plaine de Cuverville, près
de Caen, le corps de Achille Pannier, né le 7 novembre 1891, à
Argences, qui travaillait depuis quelques temps à la ferme Wervisch, à
Cuverville, à l'arrachage des betteraves.
Le
docteur Letrout, de Colombelles, fut appelé à examiner le cadavre. Il
constata des blessures à la tête qui l'engagèrent à refuser le
permis d'inhumer. Les gendarmes de Troarn furent prévenus aussitôt.
Un
autre ouvrier agricole de la ferme Wervisch, le nommé René Égault,
né le 24 octobre 1908, à Trevilan (Côtes-du-Nord), avait passé la
soirée de dimanche avec Pannier, au café-tabac de Démouviile et les
deux hommes s'étaient querellés. Égault ne fit aucune difficulté
pour reconnaître que sur le chemin de retour. il avait d'une bourrade
envoyé Pannier qui l'invectivait dans le fossé bordant la route.
Le
Parquet de Caen ordonna l'autopsie du cadavre qui révéla une mort
naturelle provoquée par une congestion cérébrale. Les blessures à la
tête étaient superficielles et consécutives à la chute dans le
fossé. Égault a été relâché. ( Le Bonhomme Libre )
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