1er Juillet 2025

EUN SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS   

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DIVES  s/MER

Canton de Dozulé

Les habitants de la commune sont des Divais, Divaises


Janvier 1926  -  Imprudence fatale.  -  Mme Edgar Brillet, 27 ans, marchande de bicyclettes à Dives-sur-Mer, avait momentanément quitté son magasin en laissant  par oubli, sur le bureau, un portefeuille contenant, la somme de 900 francs, lorsqu'elle rentra, le portefeuille avait disparu.

Ses soupçons se sont portés sur un client du voisinage qui se serait assis devant le bureau pour écrire. La gendarmerie procède a une enquête.

 

Avril 1926  -  Démissions au Conseil Municipal.  -  A la suite d'un vote émis par la majorité du Conseil municipal de Dives, en faveur d'un emprunt de 1 million pour le service des eaux, M. Grandin avait donné sa démission. Cette démission vient d'être suivie de beaucoup d'autres : celle des conseillers municipaux qui, comme M. Grandin, s'étaient opposés à l'emprunt, MM. Patrix, Le Renard, Rodrigu., Josse, Forget, Bruchon, Onfroy et Froc, M. Le Rémois a également décidé de se retirer. Deux membres de la majorité en auraient fait autant ce sont, MM. Legrin et Girard.

Enfin, M. Leroy a renoncer à son mandat de conseiller pour entrer au secrétariat de la mairie. Il faudra pourvoir à la réélection de 13 conseillers municipaux pour élire une nouvelle municipalité à Dives-sur-Mer.

 

Mai 1926  -  Élection du Maire.  -  Le nouveau Conseil municipal s'est réuni en vue d'élire son maire. M. Josse, doyen d'âge, fut nommé Président de la séance, avec M. Sanders pour secrétaire.

Ont obtenu M. Grandin, 12 voix, élu maire, M. Le Ruard, 1 voix, Bulletins blancs, 8.

M. Grandin a demandé un quatrième adjoint. La Préfecture devra apporter avis favorable à cette demande avant que l'on puisse élire les deux adjoints supplémentaires.

 

Juin 1926  -  Une belle manifestation patriotique.  -  Le Comité du Souvenir Français de Dives vient d'organiser une fête splendide, à laquelle a pris part une nombreuse population.  Le Comité du Souvenir Français de Dives vient d'organiser une fête splendide, à laquelle a pris part une nombreuse population.

Dés 9 heures, toutes les délégations des communes environnantes se réunissaient à l'Hôtel de Ville, ainsi que de nombreuses sociétés locales. Le général Deligny remit au «  Souvenir Français » de Dives un magnifique drapeau et prononça une très belle allocution.
Le cortège se rendit ensuite à l'église. Après la messe, M. l'abbé Aubry bénit le drapeau et prit la parole. La Maîtrise de Saint-Sauveur chanta avec beaucoup de talent.

 La quête fut faite pour l'entretien des tombes militaires par Mmes Buchard et Balvay.
Le cortège, quittant l'église, se rendit au Monument du « Souvenir Français » où des discours furent prononcés par MM. Miocque, Flandin, le général Deligny et des gerbes furent déposées.

De là, le cortège visita le Monument aux Morts élevé par la ville de Dives. MM. Chéron, sénateur; Blaisot, député, et Froc prirent successivement la parole.

A 13 heures, un banquet réunissait de nombreux convives au restaurant Bazin. M. Miocque prit la parole pour remercier les notabilités qui avaient assistées à cette belle manifestation.

Puis MM. Flandin et le général Deligny portèrent des toasts très applaudis.

 

Juillet 1926  -  Une fillette est tuée par le train, une autre est très grièvement blessée.  -  Un terrible accident s'est produit à Dives-sur-Mer. Un ouvrier de l'usine électrométallurgique, M. Boutteléger, dont le jardin est proche de la voie du chemin de fer, sortit de son domicile pour s'y rendre, emmenant avec lui sa fillette et une petite pensionnaire la jeune Van Eck, âgée de 3 ans.
Pendant que l'ouvrier travaillait dans le jardin, les deux fillettes s'amusèrent en bordure de la voie. Vers 13 h. 45, M. Boutteléger entendant le sifflet de l’express Trouville, s'inquiéta des deux fillettes, il fut effrayé en les apercevant sur la voie, mais ne put arriver à temps. La petite Van Eck fut broyée par l'express. Quant à la jeune Bontteléger, elle était très grièvement  blessée et a été transportée à l'hôpital de Caen.

 

Septembre 1926  -  Menace de mort.  -  Mlle Marie Pontin, ménagère à Dives, vit en mauvaise intelligence avec le pêcheur René Hutinet, qui aime un peu trop la bouteille. De temps en temps, une démonstration de boxe et chausson accompagne les mots aigres-doux que ces deux personnages aiment à échanger. Mardi dernier, au cours d'un orage plus violent qu'à l'ordinaire, le sieur Hutinet a ouvert son couteau menaçant la fille Pontin de lui faire son affaire et de l'envoyer en grande vitesse au cimetière. Affolée, cette dernière, mère de deux enfants, est allée porter plainte à la gendarmerie qui a arrêté et transféré à la prison de Pont-l'Evêque ce trop ardent personnage. 

 

Novembre 1926  -  Une furie.  -  La femme Letellier, née Philippe, 39 ans, ouvrière d'usine a sans raison, poursuivi sa voisine, Victoria Daudet. Ménagère, elle l'a jetée à terre et frappée très violemment. Celle-ci a porté plainte.


Novembre 1926  -  Vol de sucre.  -  M. Léon Judel, facteur-chef à la petite vitesse, constatait avec surprise la disparition d'un certain nombre de sacs de sucre adressés M. Basyn, épicier.

Il venait de faire cette constatons, lorsqu'il vit quelques sacs dans l'omnibus de l’hôtel des Voyageurs conduit par le propriétaire de cet Hôtel. Celui-ci se défend d'avoir dérobe ces sacs.

 

Mars 1927  -  Au feu !  -  Un incendie, qui serait dû à une flammèche d'une locomotive, s'est déclaré l'autre nuit à Dives dans une remise à M. Mabire, rue des Salines, et située près de  la  voie ferrée Mèzidon-Trouville. Le bâtiment a été détruit ainsi que des bicyclettes qu'il contenait.

 

Mars 1927  -  Le feu.  -  Un hangar à M. Mabire, tripier à Dives-sur-Mer, a été entièrement détruit par un incendie. On ignore les causes de ce sinistre, mais la malveillance doit être écartée  Un hangar à M. Mabire, tripier à Dives-sur-Mer, a été entièrement détruit par un incendie. On ignore les causes de ce sinistre, mais la malveillance doit être écartée.

 

Juin 1927  -  L'escale de Dives.  -  Nos hôtes éminents venus d'Angleterre, de Norvège et de Danemark pour célébrer la mémoire de Guillaume de Normandie, notre commun aïeul, ne pouvaient s'abstenir au  retour de Falaise, de visiter Dives d'où le duc s'embarqua pour sa glorieuse aventure. On sait que, dans l'antique église de cette petite ville, sont gravés les noms des chevaliers et seigneurs qui partirent avec lui pour la conquête.

Plusieurs de leurs descendants se trouvaient là et leur émotion a dû être grande. Les délégués ont été reçus avec urbanité par le maire de Dives, M. Grandin. L'abbé Aubey, curé de la paroisse, a fait les honneurs de son église et, comme il fallait s'y attendre, une aimable réception a eu lieu à l'hostellerie de Guillaume-le-Conquérant où M. Le Rémois a su patiemment réunir tant de curieux vestiges du glorieux  passé normand.

 

Avril 1929  -  Mort qui parait suspecte.  -  Dimanche, la femme Marie Fiant, rue du Puits, à Dives-sur-Mer, mourait subitement à la fin de son repas, et en raison des circonstances de cette mort, ses enfants s'étant trouvés également indisposé, le docteur Moles, de Cabourg, refusa le permis d'inhumer. Les soupçons étaient d'autant mieux permis que la femme Fiant avait plusieurs fois menacé de mettre fin à ses jours en s'empoisonnant.  Dimanche, la femme Marie Fiant, rue du Puits, à Dives-sur-Mer, mourait subitement à la fin de son repas, et en  raison des circonstances de cette mort, ses enfants s'étant trouvés également indisposé, le docteur Moles, de Cabourg, refusa le permis d'inhumer. Les soupçons étaient d'autant mieux  permis que la femme Fiant avait plusieurs fois menacé de mettre fin à ses jours en s'empoisonnant.

Averti par la gendarmerie, le Parquet de Lisieux est venu sur les lieux. Le médecin légiste a conclu à une mort naturelle provoquée par une congestion pulmonaire alcoolique.

 

Juin 1929  -  Un autobus se renverse.  -  Un accident s'est produit sur la route de Dives à Dozulé, à proximité des abattoirs de M. Letanneur, charcutier à Dives. Un autobus de la  Compagnie des Transports Départementaux venant de Dozulé vers Dives et transportant huit de voyageurs, voulut doubler deux charrois qui étaient garés sur la droite.

La route de Dozulé étant assez étroite, le conducteur de la voiture ne peut éviter le fossé qui borde la route ni redresser sa voiture temps. Par suite du choc, l'essieu avant fut en partie détaché de la voiture, qui se renversa.

Les voyageurs et le chauffeur durent être transportés dans les différentes pharmacies de Dives. Les voyageurs blessés sont : M. Anne, de Dives-sur-mer ; Mmes Longuet et Pelcerf, de Bavent ; Rietz et Legros, de Cabourg ; Gerdandas, de Caen.

L'accident n'aurait aucune suite grave pour eux. Le chauffeur, Camille Beaumant, qui était sans connaissance lorsqu'on le retira de sa voiture, était plus gravement atteint à la main et à la  jambe.  

 

Juillet 1929 - La température. - La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et c'est maintenant une température torride que nous avons à subir, avec des 30° et même plus à l'ombre.

L'absence de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.

 

Août 1929  -  Un enfant de 8 ans se noie dans la Dives.  -  Mercredi, vers 15 heures un groupe de jeunes enfants se baignait aux abords de la Dives, près du pont de Cabourg.

Parmi eux, le jeune Vova Sosnowski, agé de 8 ans 1/2, se mit en tête de traverser la rivière, large de 12 à 15 mètres et profonde de 5 à 6 mètres.

Arrivé vers le milieu de la rivière, le jeune Sosnowski coula à pic, sous les yeux de ses camarades.

Ce ne fut que dans la soirée, alors que les parents commençaient à s'inquiéter, que l'un d'eux, le jeune Motel, décida à parler.

Des recherches furent entreprises, mais ce ne fut que le lendemain que M. Morascho put ramener du fond le petit cadavre.  

 

Septembre 1929 - La sécheresse. - Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances physiques  que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs.

Non seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à des distances quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible et des dépenses considérables.

Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui grève incontestablement le budget.

 

Octobre 1929 - L'heure d'hiver. - Conformément à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à dire  que les pendules devront être retardées de 60 minutes.

 

Novembre 1929 - Le téléphone dans le Calvados. - Grâce au crédit de trois millions alloué comme crédit est avancé par le Conseil général du Calvados, le réseau téléphonique calvadosien s'étend avec une heureuse régularité. Ces temps derniers, 10 communes ont été pourvues de cabines téléphoniques. Cela à porté à 348 ou à 45 % le nombre des communes calvadosiennes pourvues du téléphone.

Parmi celles -ci, nous relevons la commune de Courson, vingt autres communes vont être prochainement pourvues. Pour l'ensemble du Calvados, nombre d'abonnés, qui était de 3408 en 1927, est passé à 5904 en 1928 et à 6463 en 1929.

 

Décembre 1929 - L'état des cultures. - L'état des cultures est le suivant dans le Calvados, d'après le Journal Officiel : Les semailles sont presque terminées. Les blés et avoines d'hiver ont une levée régulière et une bonne végétation. Ces cultures ont à souffrir en divers points des dépréciations des corbeaux. Par suite de la douceur de la température, l'herbe continue à pousser dans les prairies. Les bas-fonds commencent à être submergés par suite de l'abondance des pluies.

 

Décembre 1929 - L'extension de Dives-sur-Mer. - La ville de Dives-sur-Mer, siège d'une importante industrie électro- métallurgique, comptait en 1914, 3.700 habitants. Ce chiffre est  passé aujourd'hui à plus de 5.000 et un projet d'aménagement et d'extension de la cité vient d'être arrêté par le Conseil municipal.

Deux nouveaux quartiers vont être créés dans la périphérie et les mal-lotis seront dotés d'un réseau d'égouts, et de voies normales, de gaz et d'électricité. Dives-sur-mer, qui a à faire face à un trafic estival considérable, va créer de nouvelles rues qui permettront l'organisation du sens unique pendant l'été. Un pont sera construit sur le canal pour mettre en relations le quartier des Sablières avec le centre de la ville. En outre, tout le réseau d'égouts sera réfectionné.

 

Juillet 1931   -   Des gens qui se rebiffent.   -   Ce sont les contribuables de Dives. Ils trouvent que leurs feuilles d'impôts ont singulièrement augmenté depuis l'an dernier et presque doublé depuis 1928. Ils sont arrivés à cette constatation qu'ils ont à payer les frais d'un tas d'améliorations et d'aménagements qu'on veut réaliser d'un seul coup ou presque. Aussi 417 d'entre eux (un dixième de la population) ont rédigé, signé et transmis une pétition suppliant le Préfet d'ordonner la suspension des travaux en cours. Cette intervention a donné lieu à un débat assez vif au conseil municipal. On s'y est pas mal attrapé, on a demandé le renvoi de l'architecte municipal et, tout au moins, le ralentissement des travaux. 10 voix contre 8, et une abstention, ont étouffé toutes ces doléances et réclamations. Dives va donc continuer de s'embellir ... en s'appauvrissant.

 

Juillet 1931   -   Au Conseil municipal.   -   Le Conseil municipal de Dives a voté trois millions de travaux nouveaux. Tel fut l'objet principal de la réunion du Conseil municipal de lundi dernier.
Ces trois millions de travaux destinés à la construction de nouvelles écoles et à l'aménagement des locaux existants ont été votés par les dix conseillers suivants MM. Augrand, Herdé, Farges, Dedde, Jullien, Ladinay, Bucaille, Marie, Letellier, Dutour ; M. Clément n'a pu prendre part au vote par suite des démissions que nous avons annoncées dernièrement.
Sur ces 3.200.000 francs de travaux, M. le Maire a annoncé qu'il venait d'obtenir une subvention de l'État de 2.515.580 francs et que la commune va se voir dans l'obligation de faire un nouvel emprunt à la Caisse des Dépôts et Consignations et au taux de 5,05
.
En fin de séance, M. le Maire Charles fait voter à l'unanimité un ordre du jour, approuvant la bonne gestion municipale et apportant des félicitations à M. le Maire tant en dédaignant les accusations mensongères répandues dans le pays.

 

Août 1931  -  Navigation fluviale.  -  Un décret du 28 décembre 1926 ayant rayé les rivières la Touques et la Dives de la nomenclature des voies d'eau navigables et flottables tout en les maintenant dans le domaine public, il ne reste plus dans le département qu'une seule rivière navigable, l'Orne sur laquelle le trafic est à peu près nul, tous les transports s'effectuant par le canal de Caen à la mer.

 

Août 1931  -  Électrification.  -  Le nombre des communes du Département est de 763 sur lesquelles 53 seulement étaient électrifiées avant la guerre. Le nombre signalé en août 1931 était de 579.

A l'heure actuelle le nombre des communes du Calvados pour lesquelles une autorisation de circulation de courant a été délivrée par le service du Contrôle est de 611. La construction des réseaux ruraux se poursuit donc à une allure satisfaisante.  

 

Janvier 1932   -   Cambriolage d’un débit.   -   Des malfaiteurs ont profité d'une courte absence de M. Arthur Bucaille, 57 ans, débitant, rue des Salines, à Dives, pour pénétrer de nuit dans son établissement en brisant un carreau. Ils ont fait main basse sur divers objets et sommes d'argent contenus dans les armoires et le tiroir-caisse.

Le montant du vol s'élèverait à 1 220 francs. La gendarmerie enquête. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1932   -   Un ouvrier électrocuté à l’usine électrique de Dives.   -   Le nommé Wisnizwski Eudwik, 33 ans, rue d'Aquitaine, ouvrier à l'électro-métallurgie de Dives, procédait à une réparation derrière un tableau à haute tension à l'atelier de la fonderie lorsque l'attention de M. Hutz, chef monteur, fut attirée par un bruit anormal provenant du tableau. Une légère fumée venait de se dégager de celui-ci et il aperçut alors son ouvrier étendu sur la face et ne donnant plus signe de vie.

Malgré les soins qui lui furent immédiatement prodigués, le malheureux ne put être ranimé. Il avait été électrocuté. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1932   -   Tentative de meurtre.   -    Yedder ben Menhaud, 38 ans, ouvrier d'usine à Dives, rentrait chez lui, lundi soir, rue des Salines, quand Ahmed ben Idder ben Tahar,

37 ans, se présenta devant lui, lui tira à bout portant un coup de revolver dans le côté gauche et prit la fuite. Appréhendé peu après, on trouva l'agresseur porteur du revolver, dont il venait de faire usage, et d'un couteau,

Mis en présence de sa victime, il reconnut être l'auteur de l'agression, motivée, semble-t-il, par des causes futiles. La blessure de Ydder est heureusement peu grave. Ahmed a été écroué, il sera poursuivi pour tentative de meurtre et port d'arme prohibée. (Bonhomme Normand)

 

Avril 1932   -   Voyage à l’œil.   -    M. Edgar Brillet, garagiste à Dives, avait conduit à Rouen, à Falaise et à Houlgate, le nommé Roger Baudet, 27 ans, se disant agent d'affaires en achat et vente de fonds de commerce.

La note à payer s'élevait à 678 fr. mais le client a disparu. Baudet, qui habiterait Coutances, aurait fait d'autres dupes, notamment M. Cordier, à Dives, qui, ainsi que M. Brillet, a porté plainte pour abus de confiance. (Bonhomme Normand)

 

Juillet 1932   -   La cambriole.   -   Un vol important, avec effraction, a été commis l'autre nuit  à la Société d'Électro-Métallurgie de Dives. Deux coffres-forts sur trois ont été éventrés et une somme de 16 000 fr. a disparu.

Le troisième coffre, contenant environ 300 000 fr., n'a pas été touché. Ces diverses sommes étaient destinées à la paie des ouvriers.

Une enquête est ouverte par la gendarmerie de Pont-l’Évêque et la police mobile de Rouen. Puisse-t-elle aboutir ? (Bonhomme Normand)

 

Août 1932   -   Une « cuite » chère.   -    Le nommé Nojciech Clima, ouvrier d'usine à Dives, demeurant rue de Normandie, a porté plainte pour vol de son portefeuille contenant 3 200 fr.

Le vol aurait été commis au cours d'une nuit d'abondantes libations. (Bonhomme Normand)

 

Février 1936  -  Suppression de la ligne Caen-Dives.  -   La Cie des Chemins de fer du Calvados a l'honneur d'informer le public que les services voyageurs et marchandises de la ligne Caen-Dives, seront supprimés à dater du 1er mars prochain. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1936  -  Les médailles d’or de la famille française.  -  « Officiel ». - La médaille de la famille française à été décernée aux mères de famille dont les noms suivent :

Médailles d'or : Mmes Bode, à Condé-sur-Noireau, 10 enfants ; Frémin, à Beaumont-en-Auge, 10 enfants ; Guilard à Saint-Hymer, 13 enfants ; Jeanne, à Placy, 10 enfants ; Loit, à Lisieux, 11 enfants ; Millet, à Saint-Philbert-des-Champs, 11 enfants ; Seillery, à Dives-sur-Mer, 10 enfants ; Urbain, à Sainte-Marie-Laumont, 10 enfants ; Varin, à Saint-Martin-de-la-Lieue, 10 enfants.

Suivent huit médailles d'argent et vingt-six médailles de bronze. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1936  -  L’application de la semaine de quarante heures.  -  Les organisation patronales et ouvrières se rapportant aux professions suivantes :

1° Entreprises de manutention dans les ports accessibles ou non aux navires de hautes mer.

2° Aux hôpitaux, hospices, maisons de santé, asiles d’aliénés, sanatoriums, préventoriums.

Sont priées, conformément aux articles 7 et 9 du Livre II du Code du Travail (modifiés par la loi susvisée du 21 juin 1936, instituant la semaine de quarante heures dans les établissements industriels et commerciaux et fixant la durée du travail dans les mines souterraines) de faire parvenir leur avis sur les dispositions à introduire dans le décret ci-dessus prévu, en signalant, le cas échéant, les accords intervenus entre les organisations patronales et ouvrières auxquels elles estiment que le décret à intervenir sevrait se référer et en communiquant à cet effet une copie conforme de ces accords.

Les organisations patronales et ouvrières intéressées devront donner leur avis dans le délai d'un mois.

Leurs communications devront être adressées au Ministère du Travail, Direction du Travail, 127, rue de Grenelle, à Paris (VIIe). Inutile d'affranchir. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1936  -   Accident mortel à l’usine de Dives.  -  Dimanche, vers 21 heures, un des, ouvriers de l'usine aperçut son collègue, Eugène Poisson, assis sur un tas de briques auprès de l'atelier où il travaillait, et qui ne donnait plus signe de vie. Immédiatement transporté à l'infirmerie de l'usine, malgré les soins qui lui furent prodigués, Poisson ne put être ranimé.

On suppose qu'il a été asphyxié par le gaz au cours de son travail auprès des fours à gaz, mais le médecin-légiste se prononcera après l'autopsie.

Le malheureux, qui était depuis de nombreuses années au service de la Compagnie Générale d'Electro-Métallurgie, laisse sa mère, âgée de 80 ans, sa femme et trois enfants. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Janvier 1937  -   UN jeune homme de 17 ans avait tenté d’empoisonner son père.  -  Au cours de l'année 1934, à la suite de cambriolages commis à Cabourg et auxquels il avait participé, le jeune Lucien Jeanne, âge à l'époque de 15 ans, était placé, par jugement du Tribunal Correctionnel de Pont-l'Evêque, sous le régime de la liberté surveillée et confié à son père, M. Auguste Jeanne, 60 ans, ouvrier d'usine, demeurant rue Saint-Eloi, 36, à Dives-sur-Mer.

Violent et buveur, paraissant parfois ne pas jouir de la plénitude de ses facultés mentales, le jeune homme menai à son père une vie infernale. Ces jours derniers, M. Jeanne se présentait à la gendarmerie  et demandait que son fils lui soit retiré. La veille, au cours d'une nouvelle scène, Lucien Jeanne, rendu furieux par le fait que son père avait mis, sans lui en demander la permission, l'un de ses pantalons, avait, d'un coup de poing fendu la lèvre du vieil ouvrier et étendu ce dernier sur le sol. « Tu passeras sous ma main ! lui avait-il crié. Je ne serai content que le jour où je t'aurai fait la peau... »

Le soir même, Lucien Jeanne, que les gendarmes avaient sévèrement réprimandé, rentrait au domicile paternel en proie à une rage folle. S'armant d'un couteau, il se précipitait sur son père en criant : « Cette fois, ça y est ! Je vais te zigouiller ! » II eut certainement mis à exécution sa menace, si une voisine, émue par le bruit, n'avait appelé deux autres voisins, MM. Toutain et Guillet, qui se jetèrent sur l'énergumène et parvinrent à le désarmer. L'un d'eux fut d'ailleurs légèrement blessé à la main au cours de son intervention.

A la suite de ce nouvel incident, M. Auguste Jeanne a déclaré à la gendarmerie qu'il y a quelque temps, son fils avait tenté de l'empoisonner en versant dans son verre le contenu d'une bouteille de médicament employé pour des soins spéciaux par la femme du vieil ouvrier, récemment décédée. Fort heureusement, M. Jeanne, mis en défiance par le goût, n'avait bu que quelques gorgées : il n'en avait pas moins été malade pendant trois jours.

Interrogé, Lucien Jeanne a reconnu la tentative d'empoisonnement. Le Parquet de Pont-l'Evêque a été avisé.

L'entourage du vieil ouvrier est unanime à estimer que si le jeune homme n'est pas mis dans l'impossibilité du nuire, les jours de son père sont comptés. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1937  -  Un contrôleur tombe dans son bureau et se tue.  -  Vers 9 h., le garçon de courses de l'usine de Dives, entrait au bureau de M. René Moisson 44 ans, contrôleur de la Marine auprès de l'usine de Dives. Il aperçut ce dernier allongé sur le plancher. Aussitôt, il prévint l'infirmerie de l'usine et le docteur Moles, malgré les meilleurs soins, on ne put le ranimer. 

L'enquête a démontré que M. Moisson, qui était, depuis longtemps, atteint d'épilepsie, est tombé accidentellement dans son bureau et s'est fracturé le crâne. Il est mort sur le coup. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1937  -    En se baignant un jeune homme de 14 ans, se noie.    Un jeune homme, Victor Gonbin, âgé de 14 ans, demeurant chez ses parents. 15, rue de Normandie, à Dives, se rendit sur la plage, peu de temps après avoir mangé. Enfreignant les règles de la plus élémentaire prudence, il se baigna du côté d'un épi. Trop hardi, il ne comprit pas le danger d'une mer assez houleuse. Il perdit pied, chassé par une vague trop forte et plusieurs autres qui suivirent remmenèrent au loin. 

Étant donné qu'il ne savait pas nager, il coula à pic. Toutefois, son geste imprudent avait été remarqué de deux baigneurs parisiens actuellement en villégiature. 

Bien qu'en train de manger, les deux hommes se jetèrent à l'eau et furent assez heureux pour retrouver l'infortuné garçon et l'amener sur la plage. Immédiatement prévenu, le docteur Chambon, de Dives. tenta de ramener à la vie le jeune Goubin. Malheureusement, la mort avait fait son oeuvre, la victime ayant été atteinte de congestion. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1937  -   Une grave affaire.  -  A la suite d'une plainte déposée par Mme Duval, ménagère, demeurant à Dives-sur-Mer, 28, rue Sainte-Cécile, les gendarmes de Dives ont arrêté un sujet russe, Zinoury Chikhranoff, 42 ans, ouvrier d'usine, qui  s'était rendu coupable d'attentat à la pudeur sur deux fillettes. Jeanine D…….., 8 ans, et Germaine D………..., 8 ans. 

Chikhranoff qui met ses actes sur le compte de l'ivresse, a été écroué à la prison de Pont-l'Evêque. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1937  -    Le Conseil général et les inondations de la Dives.      Depuis plusieurs sessions, le Conseil général a à s'occuper du financement des travaux de curage de la rivière la Dives et des protections contre les inondations provoquées par cette rivière. 

L'Assemblée départementale vote le principe de la participation du département dans les travaux envisagés et décide de renvoyer la question à une prochaine session, si possible à une session extraordinaire du Conseil général qui doit avoir lieu dans le courant du mois de décembre. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1937  -   Victime de sa maladresse.     Un motocycliste, M. Nicolle Albert, âgé de 49 ans, navigateur au Havre et natif de Houlgate, roulait à Dives-sur-Mer dans la rue St-Pierre et arrivait à la hauteur du croisement fait par la rue des Usines et la rue St-Pierre quand il se trouva, tandis qu'il prenait son virage à gauche, nez â nez avec un camion appartenant à la Maison Angot-Delaunay, sise cours Montalivet, à Caen, et conduit par le chauffeur Durant Esnest, âgé de 47 ans. 

Ce dernier donna un coup de volant sur la gauche qui permit l'évitement. Malheureusement, le motocycliste, perdant son sang-froid, venait heurter le trottoir gauche et la machine se renversait, entraînantt son propriétaire dans sa chute. Le motocycliste fut relevé et transporté à l'infirmerie de l'usine où il reçut les soins nécessités par la blessure qu'il portait à la tête. Il sera poursuivi, n'ayant pas de permis de conduire. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1937  -  Les Prix Cognacq-Jay dans le Calvados.  - L'Académie française a attribué hier les prix de la dotation Cognacq-Jay. Voici les attributions qui concernent le Calvados :

Prix de 20 000 fr. : M. Maurice Gervais, cantonnier à Bellou, arrondissement de Lisieux ; 12 enfants vivants.

Prix de 8 000 fr. : époux Le Febvre Ernest, ouvrier d'usine, à Dives-sur-Mer ; 9 enfants.

—  Époux Salaün Édouard, ouvrier d'usine, à Colombelles ; 9 enfants.

—  Époux Vautier Séraphin, chauffeur, Tournières ; 9 enfant. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1938  -  Le chômage augmente.  -   les cinq fonds municipaux de chômage allouent des secours à 688 chômeurs, dont 282 à Caen, 189 à Trouville, 115 à Deauville, 70 à Dives-sur-Mer et 32 à Cabourg. Cette semaine, nouvelle augmentation de 34 chômeurs par rapport à la semaine dernière. L'effectif total, pour le département, est passé de 654 à 688. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1938  -  Quatre lignes vont être fermées le 1er mars au trafic des voyageurs.  -  Par application du plan de coordination des transports ferroviaires et routiers dans le département du Calvados, approuvé par arrêté ministériel du 31 janvier 1938, le service des voyageurs, bagages, chiens et colis express sera supprimé à la date du 1er mars sur les lignes de Falaise à Berjou ; Caen à Dozulé-Putot ; Mézidon à Dozulé-Putot et Dives-Cabourg ; Caen à Vire.

Les services seront assurés dorénavant par des autocars.

Les horaires sont publiés à l'indicateur. Ils sont à la disposition du public dans les gares et les bureaux des services routiers.

Les prix du service routier seront légaux à ceux de la troisième classe sur la voie ferrée (plein tarif, place entière et aller et retour). Des réductions de 50 pour cent sur le plein tarif seront accordées aux abonnés, ouvriers et scolaires, aux mutilés, aux familles nombreuses, aux voyageurs de commerce, aux militaires et marins sur la présentation des titres qui leur auraient donné droit à la réduction sur la voie ferrée.

Les bagages seront transportés par les services routiers au prix de 2 francs par tranche indivisible de 10 kgs.

L'expédition et la livraison des colis express se feront au bureau du correspondant du service routier desservant la localité. Tous renseignements complémentaires seront donnés dans les  gares et dans les bureaux des services routiers.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1938   -   Le chômage augmente dans le Calvados.   -   Les neuf fonds municipaux de chômage en activité allouent des secours à 1 061 chômeurs, dont 347 à Caen, 180 à Trouville, 165 à Honfleur, 124 à Deauville, 87 à Lisieux, 80 à Dives-sur-Mer. On constate qu'il y a 50 chômeurs de plus dans le Calvados que la semaine dernière. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1938   -   L’équipée de deux soldats d’aviation.   -   Les gendarmes de Dives ont arrêté, en état d'absence illégale, deux soldats de la base aérienne de Salon (Bouches-du-rhône), Fernand Bihaureau, de Dives, et Georges Boudel, de Rouen, qui, après avoir quitté leur corps dans l'automobile d'un pilote, s'étaient rendus à Paris, où ils avaient abandonné la voiture, puis, de la capitale, avaient gagné Dives en empruntant les moyens de transport les plus divers. Bihaureau et Boudel ont été conduits à Caen et écroués aux locaux disciplinaires du 129e d'infanterie. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juillet 1938   -   Un accident mortel à l’usine de Dives.   -   Samedi après-midi un accident mortel s'est produit aux usines de Dives.

L'ouvrier Mullier s'était imprudemment assis sur le côté d'un tracteur : en sortant d'un atelier le conducteur de ce tracteur tourna trop brusquement et Mullier resta accroché à la porte, dont le verrou lui avait traversé la cuisse.

Transporté immédiatement au dispensaire puis à la clinique de Deauville, il succomba peu après, malgré une transfusion du sang. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1938   -   Un Marsouin est capturé à Dives.   -   Dans la matinée de mardi, des pêcheurs divais, MM. Meslein et Alexandre, ont réussi un magnifique coup de filet. Ils prirent, en effet, un marsouin pesant 520 kilos et mesurant 3 mètres 30 de longueur : il fallut recourir à la grue du port pour l'enlever de la chaloupe de pêche et douze hommes ne furent pas de trop pour l'enlever ensuite. Les pêcheurs vendirent le produit de leur pêche à une poissonnerie de Cabourg où il fut débité dans la journée de mercredi. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Un Cycliste dans une devanture.   -   Vers 11 h. 45, les consommateurs du café Burlot, à Dives-sur-Mer, étaient surpris par l'arrivée inopinée d'un cycliste, qui après avoir manqué son virage, vint défoncer la devanture du débit, causant dans sa chute des blessures à l'une des clientes, Mme Javey. 

Le cycliste, un commis boucher, Jacques Julienne, 18 ans, a été transporté au dispensaire de l'usine de Dives où il a reçu des soins. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1938 - Une collision. - Un accident s'est produit sur la route nationale n° 813, dans les circonstances suivantes : en fin de matinée, le 3 septembre, M. Lambert René, âgé de 35 ans, ingénieur à l'usine électro-métallurgique de Dives demeurant villa « La Fourmi », rue du Port, à Dives sur-Mer, se dirigeait vers Houlgate. Suivant la même sens que lui, M. Josse Nestor, âgé de 74 ans. bouleur au Casino d'Houlgate roulait en bicyclette. Soudain, au moment où M. Lambert allait le doubler. M. Josse fit un signe du bras pour indiquer un changement de direction et emprunter sur sa gauche la rue des Frères-Manchon. Malheureusement le dépassement était déjà effectué et le choc se produisit.

M. Josse roula à terre et fut blessé. Outre des contusions multiples, il portait une déchirure au-dessus de l'śil droit. La gendarmerie de Di ves a procédé à l'enquête d'usage. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1938 - Une neurasthénique polonaise se pend. - En rentrant de son travail, M. Kozinski, de nationalité polonaise, ouvrier d'usine, demeurant à Dives, rue Saint-Jacques, 65, a trouvé pendue, dans la cave de leur habitation, sa femme, âgée de 58 ans.

Neurasthénique, Mme Kozinski avait, a différentes reprises, manifesté l'intention de se suicider. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1938   -   Ex-gérant de la coopérative de Saumur a été arrêté à Dives.   -   Sur mandat d'amener du parquet de Saumur, on a procédé à l'arrestation, à Dives-sur-Mer, du grainetier Ouvrard, installé depuis peu dans cette commune. Ouvrard, qui était auparavant conseiller général de Maine-et-Loire et gérant de la Coopérative agricole de Saumur, avait été compris dans une affaire de détournements au préjudice de cette coopérative et avait dù abandonner ses fonctions. C'est en raison de son rôle dans cette affaire, qui fit beaucoup de bruit dans le Maine-et-Loire, que M. Ouvrard a été arrêté et transféré à Saumur. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Octobre 1938   -   Un Sidi blesse un russe à coups de couteau.  -   La gendarmerie a trouvé, baignant dans une mare de sang, M. Troussof, sujet russe, domicilié à Dives-sur-Mer. Celui-ci  venait en effet d'être victime d'une agression.

Le docteur Mole qui lui a donné les premiers soins constate deux coups de couteau dont un à la cuisse assez grave.

Interrogé, Troussof déclara avoir été attaqué par l'Arabe Fellom, un de ses amis avec lequel il était en difficulté.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Novembre 1938   -  Les méfaits de l’alcool.   -   Mme Guillard, demeurant rue des Frères-Bisson, à Dives, vit en mauvaise intelligence avec son mari, ivrogne invétéré. L'autre jour, son mari l'ayant brutalisée, elle s'est décidée à porter plainte. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1938   -  Fauché par un autocar.   -   M. Édouard Pontin, demeurant à Cabourg, rentrait à bicyclette à son domicile, lorsqu'au passage à niveau de Dives, il fut doublé par un autocar qui, en se rabattant trop rapidement sur la droite, le faucha. Fort heureusement, M. Pontin n'est que très légèrement blessé. La gendarmerie enquête. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1938   -  Un bébé meurt ébouillanté.   -   Un enfant de vingt mois, petit-fils de M. Godefroy, l'afficheur bien connu à Dives, est tombé à la renverse, en s'amusant, dans une bassine d'eau bouillante. Transporté aussitôt à l'hôpital de Caen, le pauvre petit y est mort des suites de ses brûlures. 

Détail navrant, la veille, sa mère avait donné naissance à un autre bébé. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Décembre 1938   -  Un coup de pied malheureux.   -   Roger Mahieu. demeurant rue Saint-Jacques. n° 46, à Dives-sur-Mer, revenait en compagnie de son frère, vers 22 h. 45. le 24 novembre. Tandis qu'ils passaient rue Paul-Doumer, les deux frères Feral se joignirent à eux et l'un d'eux, sans provocation, gifla Mahieu qui tomba à terre. En outre, la victime reçut un coup de pied et eut la jambe cassée. 

Le docteur Molles, de Cabourg, donna les premiers soins et fit transporter la victime à l'Hôpital de Caen. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1938   -  Vol de bicyclette.  -  M. H. Cocquemont, ouvrier d'usine, 43, rue d'Auge, à Dives, avait déposé sa bicyclette en face du débit Gournel, rue Édmond-Loutrel, où il était entré pour prendre une consommation. 

En sortant du débit, M. Cocquemont eut la désagréable surprise de constater la disparition de sa bicyclette. Estimant son préjudice à 500 francs, il a porté plaint. La gendarmerie enquête.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Décembre 1938  -  Un ivrogne déchaîné.   -  Les gendarmes de Dives, intrigués par un rassemblement de plusieurs personnes devant le domicile d'un certain Hamel Victor, 33 ans, manœuvre, rue des Frères-Bisson, s'approchèrent et constatèrent que l'homme avait les poings ensanglantés, après avoir cassé les carreaux de son habitation. Ils l’emmenèrent à la chambre de sûreté.

A peine enfermé, l'individu donna de violents coups de pied dans la porte, au risque de la défoncer, puis il décela le bas-flanc. Enfin, après intervention du gendarme Clisson, l'homme furieux porta un violent coup de poing au visage du gendarme. Il fallut maîtriser l'ivrogne qui, au cours de la scène, détériora le mur de la chambre de sûreté. ( Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1938   -   Un ouvrier attaqué sur la route.   -  Le 10 décembre dernier, vers 8 heures 30, alors qu'il se rendait en bicyclette à son travail, M. de Pizutto Narcisse, 41 ans, maçon, demeurant à Dives, arrivant près de l'usine d'Électro-Métallurgie, fut abordé par trois individus, dont un nommé Sureau, qu'il reconnut.

Ceux-ci l'interpellèrent grossièrement et M. de Pizutto, continuant sa route, les trois nommer, se jetèrent sur lui, le rouant de coups, lui causant des blessures et des contusions multiples.

Plainte a été portée à la gendarmerie qui enquête. ( Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1939   -   Un vol audacieux à Dives.   -  Mlle Tillard Blanche, âgée de 25 ans, commerçante, demeurant à Dives, rue de Caen, avait quitté, durant une heure, son magasin. 

A son retour, elle s'aperçut que son tiroir-caisse avait reçu la visite d'un voleur qui s'était emparé d'un billet de 500 fr. et d'un billet de 100 fr. Les deux employées de Mlle Tillard n'ont rien vu ni entendu.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1939   -   Blessé par un porc.   -   M. Fernand Lebas, charcutier, demeurant à Dives-sur-Mer, s'était rendu à son abattoir pour y tuer un porc. Mais le porc se mit subitement en furie, et d'un coup de tête renversa M. Lebas, le mordant assez grièvement aux bras et aux poignets et lui causant des blessures nécessitant un repos de deux mois. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Février 1939   -   Une tentative d’occupation est repoussée à la matraque.   -   Le nommé Poussard, ouvrier d'usine, demeurant à Dives, Cité Jardins, ayant bu plus que de raison,  chercha noise à son voisin M. Débauche, également ouvrier d'usine. Celui-ci repoussa Poussard qui tentait de rentrer chez lui et lui asséna un coup de matraque sur la tête.

La blessure n'était que superficielle et Poussard put être soigné au dispensaire de l'usine. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1939   -   Trop d’importations agricoles en 1938.   -   nous avons acheté à l'étranger pour 12 498 millions d'objets d'alimentation.

Nous en avons exporté pour 4 milliards 396 millions. Déficit de notre balance commerciale agricole : 8 milliards 100 millions, qu'il faudra payer en or.

L'harmonisation des productions agricoles de la métropole et de nos colonies réduirait ce déficit à deux ou trois milliards tout au plus.

Mais le décret-loi qui instituait cette réforme n'a pas paru. Le déficit continuera à courir et l'or à s'en aller.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Avril 1939   -   Deux gardiens de propriétés surprennent des cambrioleurs qui pillaient une villa.   -   Dans la nuit de dimanche à lundi, vers 3 heures du matin, M. Marteau, gardien de villa, à Houlgate, était avisé que la villa « Le Bac », sise rue des Bains, était éclairée. Soupçonnant un cambriolage, les deux gardiens se rendirent sur les lieux et s'aperçurent que la porte d'entrée était ouverte. D'autre part, des individus se trouvaient au premier étage, en train de fouiller des meubles.

Ils entrèrent dans la villa, à pas feutrés et tombèrent à l'improviste sur les deux individus qui étaient à ce moment le dos tourné. Ils leur portèrent quelques coups de bâton et les deux individus furent vite réduits à l'impuissance.

Les gardiens avisèrent la gendarmerie, qui vint immédiatement sur les lieux pour cueillir les indésirables.

Il s'agit de Michel B…...., 17 ans, sans profession et sans domicile fixe, né en Hongrie et déjà condamné trois fois pour vols. Il était d'ailleurs sorti de la maison d'arrêt de Caen le 19 mars, après y avoir purgé une peine de prison pour cambriolage dans la rue St-jean, et de Bouillon Etienne, 19 ans, sans domicile fixe. Tous deux se rendaient au Havre.

Interrogés par les gendarmes, ils alléguèrent qu'ils étaient fatigués et qu'ils avaient voulu se reposer. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1939   -   Un chauffeur gravement brûlé.   -   Alors qu'il vérifiait les freins de son automobile, le chauffeur Olive, au service de la compagnie d'Electro-Métallurgie de Dives, a été sérieusement brûlé par le contenu d'un bidon d'essence répandu sur le sol et qui avait pris feu au contact d'un radiateur électrique.

Grâce au sang-froid d’un de ses camarades qui roula le malheureux dans une couverture, un tragique et plus grave accident a été évité. Olive, dont l'état est assez grave, a été transporté dans une clinique.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juin 1939   -   Bien que gagnant 62 francs par jour, un manœuvre laisse ses enfants affamés.  -  Une enquête est ouverte sur des mauvais traitements qu'infligent à leurs deux fillettes, âgées de 8 et 7 ans, les époux Victor Boulmay, de Dives.

L'autre nuit, les pauvres petites, terrifiées, sont venues se réfugier chez leur grand'mère qui habite Cabourg. Celle-ci prévint la gendarmerie.

Il paraît établi que les époux Boulmay, qui se querellent continuellement, passent leurs colères sur leurs enfants. Battues fréquemment, les malheureuses fillettes sont par ailleurs dépourvues des soins les plus élémentaires et ne sont nourries que de tartines de margarine arrosées d'eau.

Boulmay, qui travaille comme manœuvre à l'usine d'électro-métallurgie, gagne 62 francs par jour, il ne peut donc invoquer l'excuse de la misère quant aux privations qu'il impose à ses enfants. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1939  -  Un ouvrier a le crane fracturé dans un accident de travail.   -   M. Izdebski Tadée, ouvrier a l’usine de Dives, a été victime d'un accident du travail qui lui a occasionné une fracture du crâne.

Grâce aux soins immédiats donnés par le médecin de l'usine et qui furent suivis d'une trépanation à la clinique de Deauville, on a l'espoir de garder la vie au blessé. La victime, marié et père de trois enfants, travaille depuis 15 ans dans les ateliers de l'usine dé Dives. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1939  -  Des cambrioleurs opèrent sur le littoral.   -   Profitant que les époux Hébert, journaliers au lieu dit « Le Pavé », dans la côte de Sarlabot, s'étaient rendus au spectacle donné par un cirque de passage, des malfaiteurs se sont introduits chez eux. en brisant l'un des carreaux d'une porte vitrée, se sont restaurés dans la cuisine à même d'une bouteille de rhum, puis sont montés à l'étage, où ils ont bouleversé les armoires pour se retirer, enfin emportant des boucles d'oreilles plusieurs chaînes de montres.

Par contre, une somme d'argent cachée sous des mouchoirs, a échappé à leurs investigations.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1939  -  La censure dans le Calvados.     Comme on le sait, le Ministre de la Guerre a prescrit la mise en service d'une organisation militaire chargée du contrôle des  publications de toute nature ( journaux, brochures, textes, dessins, films. etc.... ).

En conséquence toute publication, devra être préalablement soumise à la censure de la commission militaire dont le siège est Caen, à la Préfecture, pour les arrondissements administratifs de Caen, Bayeux et Vire ainsi que pour la commune de Dives-sur-Mer.

Toutefois pour les communes de Littry, Condé-sur-Noireau, Dives-sur-Mer, Falaise, Cabourg, une section de contrôle existe à la Mairie, et pour les communes de Bayeux et Vire une section semblable siège à la Sous-Préfecture. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1940  -  Une partie de billard qui finit mal.  -  Le 24 décembre 1939, dans un débit de Dives-sur-Mer, le sieur Pizzuto Narcisse, sujet italien, 42 Ans, maçon, demeurant à Dives rue des frères Bisson, faisait une partie de billard en compagnie de M. Louis Caillon. Pizzuto s’étant permis de boire dans son verre, Caillon échangea avec lui quelques propos aigres-doux. La discussion s'envenima et Pizzuto, en fin de compte envoya son interlocuteur sur le sol d'un magistral coup de poing. Ce geste brutal lui vaut aujourd'hui une condamnation à 50 francs d'amende.

 

Février 1940  -  Vandalisme.  -  Vendredi soir, vers 22 h. 45, arrivaient au café de l'Hôtel de Normandie cinq individus qui, l'heure de fermeture étant arrivée, ne voulurent pas sortir. Après avoir insisté, Mme Paignon, propriétaire, qui était seule avec sa fille, son mari étant malade dut téléphoner la gendarmerie.

Pendant ce temps, les récalcitrants avaient arraché un porte-manteau et l'avait fait brûlé dans le poêle, ils avaient aussi tenté de casser une glace du café, puis, sans attendre l'arrivée des gendarmes, s'étalent éclipsée.

A la suite de l'enquête menée par la gendarmerie de Dives, il s'agi t de cinq ouvriers d'usine. Le Niobey René, 33 ans, qui a brûlé le porte-manteau ; Giffard Roger, 22 ans ; Servanti, 18 ans, sujet italien ; Lebaron Henri, 18 ans, et Chartrain, 36 ans.
Ils ont fait l'objet d'un procès-verbal pour infraction à la police des cafés et bris volontaire d'objets.

 

Février 1940  -  Trop susceptible.  -   Mohamed Ben Ahmed, 29 ans, ouvrier d'usine à Dives, rue Saint-Pierre, vexé d'une remarque désobligeante relative à son travail, faite par un camarade, M. Leconte, lui porta trois coups de poing au côté gauche le 7 Janvier. 16 francs d'amende.

 

Juin 1940   -   L'heure allemande.  -   On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil  s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart  d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en  cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !   On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil  s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !

 

Août 1940   -    Déclaration des récoltes.  -   Tout détenteur, à quelque titre que ce soit, d'une quantité supérieure à cinq quintaux d'avoine, de maïs, d'orge ou de seigle, est tenu d'en faire la déclaration à la mairie de sa résidence, avant le 1er septembre 1940.

La libre circulation des céréales : avoine, maïs, orge et seigle, est interdite. Elle ne pourra être autorisée que dans les conditions qui seront fixées dans un arrêté ultérieur.

 

Août 1940   -   Interdiction des battages.   -   La Feldkommandantur du Calvados a changé la direction des services agricoles de faire connaître que l'autorité militaire allemande a  décrété une interdiction générale des battages.

Les battages de la récolte de cette année ne commenceront qu'après un ordre formel des autorités militaires allemandes. Il est seulement permis actuellement de battre l'avoine  nécessaire aux troupes d'occupation.

 

Juillet 1940  -  Propos malheureux.  -  Mme Fernande Satis, 30 ans, institutrice à Dives-sur-Mer a tenu des propos malheureux dans un car qui allait de Dives-sur-Mer à Mézidon, ce au mois de janvier..  -  Mme Fernande Satis, 30 ans, institutrice à Dives-sur-Mer a tenu des propos malheureux dans un car qui allait de Dives-sur-Mer à Mézidon, ce au mois de janvier.

Elle reconduisait son mari, qui repartait au front avec d'autres militaires. Le temps était précieux, il ne fallait pas manquer la correspondance. Le contrôleur ne voulut pas céder et contrôla. Il retarda. Excédée, inquiète, elle le traita d'embusqué. Il se crut outragé, il n'était pas mobilisable ayant 51 ans.  16 francs avec sursis.  

 

Septembre 1940   -   La Garde Civile.   -   Par ordre de la kommandantur, une garde civile, composée de citoyens français seulement, a été constituée dans la ville de Dives à dater du 12  septembre 1940. Elle sera chargée de la surveillance des fils téléphoniques en particulier de ceux situés sur la voie ferrée entre le passage à niveau n° 79 et le pont de fer de Periers.   -   Par ordre de la kommandantur, une garde civile, composée de citoyens français seulement, a été constituée dans la ville de Dives à dater du 12 septembre 1940. Elle sera chargée de la surveillance des fils téléphoniques en particulier de ceux situés sur la voie ferrée entre le passage à niveau n° 79 et le pont de fer de Periers.

En conséquence, le maire a réquisitionné à cet effet, tous les hommes de 20 à 45 ans. Ils prendront un tour de garde de 24 heures et leur propre responsabilité sera engagée.

 

Mai 1941   -  Avis à la Population.   -   La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée  des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.    -   La Feldkommandantur du  Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des  tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.

 

Septembre 1941   -  Les sanctions.  -  Un câble téléphonique des troupes d'occupation ayant été trouvé sectionné près de Dives, lieu-dit « les Trois Acres », une garde de ces câbles a été ordonnée, à laquelle participeront tous les hommes de Dives, de 17 à 60 ans.

Par contre, à Baveux, la sanction interdisant la circulation en ville après 19 h. a été levée. 

 

Septembre 1941   -   Lettre à M. le Préfet du Calvados.   -  

M. le maire de Dives-sur-mer à M. le Préfet du Calvados

 Monsieur le Préfet

J'ai l'honneur de vous informer qu'un câble téléphonique de l'armée d'occupation a été coupé dimanche 7 septembre 1941.

Après enquête, des sanctions sont infligées à la ville de Dives, elles consistent à une prise de garde de 15 hommes à chaque relève, toutes les quatre heures, soit 90 hommes par jour, depuis jeudi 11 septembre à 20 heures.

Ces sanctions nous ont été communiquées par la gendarmerie de la Kreiskommandantur de Lisieux Le 11 septembre à 16 heures.

Monsieur le préfet, je viens faire appel à votre haute compréhension autant que votre compétence pour réduire à la moitié le nombre d'hommes qu'il nous faut pour assurer cette garde attendu que près de 450 ouvriers de Dives, travaillant en dehors de la commune à des distances très éloignées : Cherbourg, Brest, Lorient, Carpiquet, Saint-Martin-de-la-Lieue, Isigny etc…

Les sanctions nous ayant été communiqué que le cinquième  jour après la coupure de ce câble j’espérais que l’enquête donnerait un résultat négatif de sabotage, attendu que le pré venait d’être fauché on aurait pu évoquer un accident.

Dans ces conditions j’espère Monsieur le préfet qu'une heureuse intervention de votre part auprès des autorités d'occupation pourrait réduire les sanctions qui nous sont infligées, et peut être votre haute autorité arrivera-t-elle à leur suppression complète. Dans cet espoir, veuillez Monsieur le préfet avec mes remerciements virgules l’assurance de ma haute considération.    le maire   (Source  : Archives du Calvados)

 

Novembre 1941   -   Un sauvetage   -   Péchant en mer, le patron Charles Lemoine et ses deux matelots, Louis Pontain et Roger Questier, de Dives, à bord de la barque « Le D. L. ». sauvent une périssoire en détresse, montée par trois soldats allemands.  

 

Décembre 1941   -   Avis à la population.   -   Le chef des Services régionaux de transmission des troupes d'occupation a pris l'arrêté suivant : « Des aviateurs anglais lancent depuis quelque temps au-dessus des départements du Calvados, de l'Orne et de la Manche des pigeons-voyageurs et invitent la population française à renvoyer ces pigeons avec des nouvelles.

Nous espérons que la population française, songeant aux graves conséquences de son geste, ne se prêtera pas à cette manœuvre, mais livrera ces pigeons et tous leurs accessoires au  bureau militaire allemand le plus proche ou à la mairie.

A l'avenir, toute personne qui livrera des pigeons-voyageurs ou le matériel servant à la transmission des nouvelles ou au lancement à terre du pigeon recevra une récompense par l'intermédiaire des Feldkommandanturs des départements du Calvados, de l'Orne et de la Manche.

Je compte sur la loyauté de la population et j'attends de toute personne qui découvrira des pigeons-voyageurs, etc., qu'elle les remette sans délai aux autorités allemandes ». 

 

Janvier 1942   -   L'entrée en zone interdite.    -  La préfecture rappelle que toutes les demandes d'autorisation d'entrée ou de séjour dans la zone côtière interdite du Calvados doivent  être adressées par l'intermédiaire du maire de la commune, aux Kreiskmmandant compétentes. Par conséquent, les intéressés ne doivent en aucun cas s'adresser directement ou se  présenter à la Feldkommandantur.

 

Janvier 1942   -   Les tickets de charcuterie.   -   Le Préfet a arrêté que les tickets BA et BB de la feuille de viande du mois de janvier 1942 auront chacune une valeur de 90 gr. Ils seront  utilisés en principe pour la charcuterie.

Les tickets-lettres, BC, BD et BE de cette même feuille sont provisoirement sans valeur.

 

Janvier 1942   -   Le feu.   -   Tandis que M. Lorette, cultivateur à Dives, était aux champs, le feu s'est déclaré à sa ferme, chemin de Bernières. Bientôt, la maison d'habitation était  détruite et les immeubles voisins menacés.

Les pompiers arrivés tardivement ne purent que circonscrire le sinistre qui avait été préalablement combattu avec énergie par des voisins et des gendarmes. Quelques meubles, outils et  provisions ne purent être sauvés. Les dégâts sont très importants

 

Janvier 1942   -   Tickets de sucre.   -   Les tickets spéciaux de sucre de 50 gr. du 4e trimestre 1941 (titre C. 185) ont leur validité prorogée jusqu'à nouvel ordre, et seront employés pour  les régimes concurremment avec les nouveaux tickets de 500 gr. du Premier trimestre 1942 (titre C. 205)

 

Janvier 1942   -   Grande pêche et pêche côtière.    -    L'exercice de la grande pêche et de la pêche côtière est soumis à l'autorisation écrite des Marinebefehlshaber Kanalkuste und Westfrankreich (Commandant en chef de la Marine allemande sur la côte de la Manche et de la France occidentale), qui, chacun pour sa circonscription, établiront les permis de pêche par les soins des services désignés par eux à cet effet.   -    L'exercice de la grande pêche et de la pêche côtière est soumis à l'autorisation écrite des Marinebefehlshaber Kanalkuste und Westfrankreich (Commandant en chef de la Marine allemande sur la côte de la Manche et de la France occidentale), qui, chacun pour sa circonscription, établiront les permis de pêche par les soins des services désignés par eux à cet effet.

  Ce permis entraînera les obligations suivantes : a) les patrons des bâtiments doivent annoncer auprès du Service de surveillance compétent ; le départ, en temps opportun et aussitôt  rentrés, le retour de leur bâtiment, en spécifiant le résultat de la pêche. b) il est interdit de le garder à bord d'un bâtiment de pêche des postes émetteurs de T. S. F.. c) La pêche ne peut  être exercée que pendant les heures fixées et au dedans des rayons délimités par les  « Marinebefehlshaber Kanalkuste und Westfrankreich ».

   Les Marinebefehlshaber Kanalkuste und Westfrankreich donneront les ordres détaillés pour leurs circonscriptions après s'être mis d'accord avec le Militaerbeflshaber in Frankreich.  

 

Août 1942   -   Les vols.   -   Une nuit, à Dives, deux magasins, un de T. S. F., rue de Caen, un autre de bijouterie, « Paris-Bijoux », rue de Lisieux, ont été cambriolés.

Dans la seule bijouterie, 45 000 à 56 000 fr. de bijoux ont été volés, ainsi que 5 000 fr. de monnaie. (Bonhomme Normand)

 

Août 1942   -   Avis aux populations.   -   Malgré plusieurs avertissements, le calme a de nouveau été troublé sur certains points de la France occupée. Des attentats ont été perpétrés contre des soldats allemands par des terroristes communistes à la solde de l'Angleterre.

Conformément à ce qui a été annoncé à maintes reprises, les mesures les plus sévères ont été prises pour répondre à chaque attentat. J'ai, en conséquence, fait fusiller 93 terroristes qui ont été convaincus d'avoir commis des actes de terrorisme ou d'en avoir été complices.

J'invite la population française, dans son propre intérêt, à aider, par une extrême vigilance, à la découverte des machinations terroristes, faute de quoi je serai obligé de prendre des mesures dont toute la population aura à souffrir.

 

Der Hoehere SS-und Polizeifuehrer im Bereich des Militäerbefehlshaber in Frankreich. (Bonhomme Normand)

 

Novembre 1942   -   Une faiseuse d’anges.   -   A l'occasion d'une plainte pour coups, au sujet d'une affaire d'argent, entre deux polonaises de mœurs légères, les femmes Téofila Durewski, 38 ans, et Josefa Wroclawski, 42 ans, demeurant toutes deux rue St-Pierre, à Dives, la première déclara que se trouvant enceinte à deux reprises, la seconde s'était offerte à la délivrer, moyennant 200 fr. par intervention, ce qui fut fait.

La seconde fois, la femme Durewski dût être portée dans une clinique de Caen. La femme Wroclawski nie l'accusation, mais les faits sont confirmés par des tiers.

D'autres femmes auraient également subi les manœuvres de la faiseuse d'anges. Il se pourrait que cette affaire ait un grand retentissement à Dives. (Bonhomme Normand)

 

Décembre 1942   -   Les vols.   -   Depuis un certain temps, de nombreuses villas de Dives, Cabourg et Houlgate étaient pillées par des malfaiteurs. Dix-sept d'entr'eux, tous habitants de Dives, viennent d'être arrêtés.

La femme Marie Rouet ; sa fille, épouse Racinet ; les époux Paul Lecrivain, Wallet, Stanislas Szkop, Antonio Ricci, Walezak, Dzicmiaskewick (et leurs filles Catherine et Valentine), la Vve Marie Koval et sa fille Véronique. Tout ce joli monde a reconnu être l'auteur ou avoir participé au cambriolage des villas, « Les Feux », « Juliette » et de l'hôtel « Royal » à Houlgate, du château « Foucher de Careil », à Dives, des villas « La Gazelle ». « Beau Site », « Bon Aric » , et « Ker Neva», à Cabourg. (Bonhomme Normand)

 

Janvier 1943   -   Une arrestation.   -   La Police de Dives vient d'arrêter un Algérien, Sidi Ham Mohamed Ameziane, 38 ans, demeurant rue St-Pierre, à Dives, marié et père de trois enfants. Cet individu, profitant de relations amicales avec la famille Lecoq, rue St-Éloi, dont le mari est employé sur un chantier à Fécamp et la femme travaille souvent à l'extérieur, a abusé, à diverses reprises, des quatre fillettes Lecoq, âgées de 10, 12, 14 et 16 ans.  (Bonhomme Normand)

 

Avril 1943   -   Pêcheurs à pied.   -   Avis aux pêcheurs à pied, professionnels, en vue de l’intégration dans la Corporation maritime des Pêches : « Les pêcheurs à pied se livrant à la pêche  aux coquillages (moules, coques, couteaux, clams) dans la zone comprise entre Dives et Courseulles, ne pourront exercer leur profession que sur présentation de la carte professionnelle qui est délivrée par M. A. Tribouillard, 82. rue de la Grève, Ouistreham.

Le montant de la carte est de 96 fr. pour l'année. Les agents de la répartition ne devront accepter les coquillages qu'aux personnes munies de leurs cartes. Entrée en application : 20 avril  1943.

 

Avril 1943   -   Évacuation partielle de la zone côtière.  -   En exécution des instructions reçues de la Feldkommandantur 723 de Caen, certaines mesures d'évacuation partielle doivent être envisagées pour la sauvegarde et dans l'intérêt de la population française en cas d'événements graves dans les communes de Cabourg, Dives, etc.. jusqu'à Trouville inclus, où il va être procédé à un recensement des personnes dont la présence n'est pas indispensable à la marche des services publics, à celle de certaines entreprises industrielles, agricoles, forestières ou au ravitaillement, qui devront avoir quitté ces communes avant le 30 avril 1943.  

 

Juillet 1943   -   Un accident.   -   Un tragique accident s'est produit le soir du 14 juillet à Dives : Deux enfants de 9 ans, Serge Jalovoi, et Michel Thomas, avaient trouvé au cours d'une promenade en barque sur le canal, un objet qui par sa forme bizarre les avait intrigués. Par malheur cet objet, ou plutôt cet engin, se trouvait être, suivant les dires de personnes qualifiées, un petit obus d'avion.

Ne soupçonnant pas le danger, les deux gosses jouèrent avec, cherchant à le démouler quand soudain l'obus fit explosion, tuant le jeune Jalovoi et blessant peu gravement heureusement, son jeune camarade.

 

Janvier 1944    -   Interdiction de circuler. — Sur l’ordre de la Feldkommandantur 723, la circulation générale est interdite entre 18 h. et 8 h. sur les roules nationales suivantes : N° 514  entre le Home-Varaville et Cabourg, N° 513, entre Varaville et Honfleur. Des barrages seront établis à chaque extrémité des sections sus-indiquées et des pancartes rappelleront ces  prescriptions au public. Les riverains qui seraient dans l'obligation d'emprunter ces itinéraires, durant les heures interdites, devront s'adresser à la Standort-kommandantur compétente qui leur délivrera des permis.

 

Mars 1944    -   Fait divers.   -   A Dives, les époux Sodotka, épiciers, rue Georges Clemenceau, sont attaqués par deux individus masqués et armés qui leur réclament leur argent. L'un d'eux tire sur l'épicier qui n'est pas atteint. Celui-ci se jette sur son agresseur et le désarme mais est atteint à la tête par une balle tirée par le second. Un voisin survient qui est aussi tenu en respect par les agresseurs qui s’enfuient s’en rien faire.

 

Décembre 1944   -   Le déminage des zones côtières.  -   Les populations côtières sont invitées à donner aux agents de l'Inscription Maritime dans les ports tous les détails sur les zones minées par les allemands ainsi que sur l'emplacement des mines isolées qu'elles peuvent connaître afin que des mesures de déminage soient entreprises.  (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1945  -  L’heure des comptes.  -  La Cour de Justice a condamné à 10 ans de bagne et à 50 ans d’interdiction de séjour, le polonais Auguste Lakota, 41 ans, tourneur à Dives-sur-Mer, convaincu d’avoir dénoncé des français aux allemands, et à 8 ans de travaux forcés et à l’indignité national la femme Deros, née Heuzé, 31 ans ouvrière de culture à Saint-Jean-de-Livet, qui livra à l’ennemi un parachutiste allié. L’ami de la femme Deros, Henri Gripon, 36 ans, journalier au même lieu, a été frappé de l’indignité nationale.  (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1945  -  Les zones de relogement.  -  Un arrêté préfectoral dispose que dans les communes de Courseulles, Bernières-sur-Mer, St-Aubin-sur-Mer, Langrune, Douvres, Luc, Lion, Hermanville, Colleville, Ouistreham-Riva-Bella, Merville-Franceville, Cabourg, Dives, Houlgate, les immeubles à usage d’habitation actuellement vacants et ceux qui viendront à l’être sont réservés, en priorité, pour le logement des réfugiés et sinistrés du département, des services publics, des employés et ouvriers devant participer aux travaux de reconstruction.

Tant que ce but n’est pas atteint, il est interdit aux personnes domiciliées hors du département d’occuper, même temporairement, un immeuble dans l’une quelconque des localités ci-dessus visées si leur profession ou leur fonction n’exige pas leur présence dans cette commune.  (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1945  -  Des patriotes à l’honneur.  -  Le Comité Départemental de Libération a cité à l’ordre du jour de sa séance plénière, avec inscription au procès-verbal :

Pour leur belle conduite durant l’occupation, et pendant le débarquement : MM. Antoine Tessier ; Vacher, libraire à Dives-sur-Mer ; Clouard Lucien, à Cabourg ; Lecuyer Yves, père et fils ; Lemesle ; Lefèvre Paul ; Bruneteau André ; Drouin, à Dives-sur-Mer ; Naver Julien, Lemoine Roger à Houlgate ; Frappier René, à Gonneville-St-Vaast. 

Tué à la tête de la première compagnie : Gardie Raymond, Bouin André à Cabourg.  

Nous pouvons être fiers des ces vaillants compatriotes.  (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1946  -  Un camion flambe.  -  Venant de Rouen, un camion chargé de literie pour le Centre d’apprentissage de Dives a flambé durant la nuit dans la cour de l’établissement.   L’imprudence d’un fumeur serait la cause du sinistre. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1946  -  Une affaire qui fait du bruit.  -  C’est celle dont on parle dans la région de Dives-Cabourg à la suite de nombreuses plaintes déposées contre des employés du Service du  Déminage pour « appropriation » d’objets mobiliers dans des villas de la côte. Cinquante procès-verbaux auraient, dit-on, été dressés. Bien qu’une liste de 14 inculpés ait été établie, les derniers résultats de l’enquête semblent indiquer que les faits seraient moins graves qu’on ne l’aurait supposé au début.

Les investigations actuellement en cours nous fixeront prochainement sur l’importance réelle de cette affaire. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1946  -  Des sanctions contre les parents négligents.  -  Les parents des enfants fréquentant les écoles sont informés que M. l’inspecteur d’Académie a décidé en application du  Code de la famille, que 4 demi-absences non motivées dans un même mois entraîneraient la suppression des allocations familiales pour le mois en cours. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1946  -  Une noce mouvementée.  -   A la suite d’une boutade de mauvais goût, une rixe a mis aux prises, à Dives, les invités d’une noce venue d’Angerville pour se faire  photographier et un boulanger trouvillais à l’aide duquel vint un divais. 

Chapeau cravates et habits de fête firent les frais de la bagarre. La police, intervenant, emmena les belligérants au commissariat, y compris le marié et la mariée. Rassurez-vous ! Tout le monde fut promptement en liberté et les nouveaux époux ne passèrent pas la nuit au poste ! (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1947  -  Un crime à Dives-sur-Mer.     Dans la matinée de Noël, deux chasseurs ont découvert dans le canal, prés du pont de la rue des Frères-Bissons à Dives, le cadavre d’un homme entièrement nu, portant des traces de coups. Aussitôt informé, M. Bouhailier, secrétaire de police, accompagné de l’inspecteur Briard et des gardiens Le Rosier et Eugène se rendit sur les lieux pour procéder aux premières constatations.

Sur le sol piétiné, ils découvrirent plusieurs objets et relevèrent des traces de sang établissant qu’il y avait eu lutte. La victime, René Defaut, 41 ans, chef démineur, pensionnaire au restaurant Lefèvre, rue d’Hasting, ne tarda pas à être identifiée.

Peu de temps après les policiers apprenaient qu’un nord-africain, Ahmed Abakri, 29 ans, demeurant rue Sainte-Cécile, avait fait du scandale dans un restaurant de la rue des frères-Bisson,  et qu’il avait été blessé au visage. Sans plus attendre les policiers décidèrent de perquisitionner l’appartement de l’algérien. Il y trouvèrent Abakri occupé à brûler les  vêtements que portait M. Defaut. Malgré les charges écrasantes qui accablaient l’algérien, celui-ci ne passa des aveux qu’après avoir longuement proclamé son innocence. Le vol fut le  mobile du crime. Après avoir étranglé à moitié sa victime, Abakri la jeta dans l’eau dans l’espoir de la faire disparaître. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Janvier 1947  -  Une bonne prise.     La police de Dives vient de mettre la main au collet d’un audacieux malfaiteur, Émile Jarrielle, 32 ans, sans profession ni domicile fixe, qui a dérobé durant le mois de décembre, au cours de quatre cambriolages commis à la Cidrerie Aveline, 25 000 frs et six bouteilles de vin. Par deux fois l’individu avait pu échapper à la surveillance du propriétaire.

Jarrielle a reconnu onze autres vols commis à Dives, Cabourg, Houlgate, Villers-sur-Mer et Le Home. Il a été écroué. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1947  -  Le mouvement de la population dans le Pays-d’Auge.     Au cours de l’année 1946, il a été enregistré, à Dozulé : 11 naissances, 16 mariages et 5 décès.

A Dives-sur-Mer, on a noté durant la même période : 118 naissances, 20 reconnaissances, 74 mariages, 8 divorces et 48 décès. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Mars 1947  -  Les relations Cabourg-Deauville.     La S.N.C.F. reprenant l’exploitation du service voyageurs sur la ligne Cabourg-Deauville à partir du 28 mars, les services autobus de remplacement de trains seront suspendus sur cette relation à cette date.

Consulter les nouveaux horaires de la ligne Caen-Cabourg-Deauville-Honfleur. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1947  -    Dives, commune sinistrée.    Par arrêté du Ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme, Dives-sur-Mer a été déclarée sinistrée. En conséquence, la création, le transfert et la réouverture des établissements industriels, commerciaux et artisanaux dans cette ville, sont soumis à l’autorisation préfectorale ou à la déclaration prévues par le décret-loi du 9 septembre 1939. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1948   -   Dans le bain.   -   Il y a trois semaines, la police de Dives mettait fin aux agissements de trafiquants de fausses cartes de pain : Akroum Rabat, de Dives ; Dial Hamon ; Jacqueline Rousset et Paulette à Harancourt, demeurant au Bec Fin à Cabourg.

L'enquête a amené l'inculpation de quatre autres délinquants : un nommé Loison, avenue de la Libération à Cabourg ; Mme Lebreton, même adresse ; Mme Mahia et sa fille, rue Sainte-Cécile à Dives.

Une grande partie des cartes étaient écoulées chez M. Martin, boulanger à Cabourg. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1948   -   Une affaire d'abattage clandestin.   -   Effectuant un contrôle sur le chemin de grande communication de Dives à Dozulé, les gendarmes ont découvert dans une camionnette un bœuf et un veau fraîchement abattus. Conduits au bureau de la brigade, le conducteur et propriétaire de la voiture, Jean Lecerf, boucher, rue Landry à Dives, et, son compagnon, Pierre Caens, également boucher à Dives, rue Général de Gaulle, ont reconnu que les deux animaux avaient été abattus clandestinement ; Lecerf avait acheté le bœuf 65 000 francs au marché de Dozulé, le veau provenait du même marché où Caens l'avait payé 13 000 francs.

Les délinquants ont par ailleurs avoué que depuis deux mois, ils avaient tué, en outre, toujours en infraction avec les règlements, trois bœufs,  deux veaux et un mouton. L'opération était effectuée à Périers-en-Auge ou Lecerf avait loué un local dans un herbage appartenant à M. Bellenger.

Les deux bouchers qui, l'an dernier, avaient été condamnés à 16 000 fr. d'amende pour hausse  illicite, ont été déférés au Parquet de Pont-l'Évêque. L'enquête se poursuit.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Un « triple ».   -   Un garde de l'usine de Dives a surpris au cours de la nuit, deux individus alors qu'il venaient de dérober une centaine de kilogs de plomb. Alors qu'ils étaient conduits au poste des surveillants, l'un des malandrins parvint à s'enfuir.

Interrogé par les gendarmes l'autre malfaiteur un certain Rak Taneux, révéla   l'identité du complice, Charles Fortier, d’Houlgate, qui devait être avant le jour appréhendé à son domicile. Rak a reconnu avoir précédemment opéré à l'usine à deux reprises. Le receleur, Michel Michelet, de Cabourg, a été également arrêté. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Un écolier renversé par une auto.   -   En sortant de l'école de Dives, le petit Robert Schnek, 5 ans, a été renversé par une auto qui roulait heureusement à faible allure. Blessé à la tête, l'enfant a été reconduit au domicile de ses parents après avoir été soigné au dispensaire de l'usine. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -   Un malfaiteur opère à Dives.   -   Un cambrioleur s'est introduit chez Mme Marie-Louise Michelet, commerçante, rue de la Libération, à Dives et a dérobé des denrées diverses, des bouteilles de vin et d'apéritifs. Le montant du vol s'élève à 15 000 fr. environ. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -   Quitte pour la peur.  -  Dans la matinée, un petit bateau à voile quittait Dives malgré un fort vent de Nord. Alors qu’il prenait le large, sous Houlgate, on le vit soudain se coucher. En dépit de ses efforts, le navigateur ne put le redresser et resta accroché à la coque.

Heureusement, la mer montait et l'esquif, ramené doucement vers la terre, put s’échouer, sans qu'un canot détaché du port de Dives ait eu à intervenir. (Source  : Le Bonhomme Libre )

 

Août 1948   -   Blessé par un camion.   -   A Dives, à hauteur de l'usine Cégédur, un camion des Glacières Normandes auquel son conducteur faisait effectuer une marche arrière, a accroché un agent de l'Électricité de France, M. Maurice Lecomte, qui venait de déposer sa bicyclette en bordure du trottoir et écrasé celle-ci ainsi qu'un autre vélo appartenant à un camarade de travail de M. Lecomte, M. Rémy Pannier. M. Le compte a été assez sérieusement blessé au bras droit. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Suicide ou accident.   -   À marée basse on a découvert, à Dives, dans le lit de la rivière, en amont du pont, le cadavre de M. Raymond Beaufils, 40 ans, travaillant à l'usine Cégédur.

On croit que la victime, qui avait passé la soirée à consommer dans plusieurs cafés de Cabourg, est tombée à l’eau en regagnant son domicile. M. Beaufils laisse trois enfants et une veuve qui attend un nouveau bébé. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Septembre 1948   -   Pour fêter une croix.   -   Au cours d'une cérémonie intime à la mairie de Dives, M. Leroy, président honoraire du Tribunal Civil de Caen, président départemental des Invalides de la Grande Guerre, a remis la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur à M. Georges Denize, président du Souvenir Français du canton de Dozulé.

Parmi les personnalités qui avaient tenu à manifester leur sympathie au nouveau légionnaire, on remarquait : le colonel Corbasson, délégué général du Souvenir Français ; M. Calleron, maire de Dives et Mme ; plusieurs conseillers municipaux ; Heuzey, conseiller général du canton de Dozulé ; Thiers, maire de Cabourg point, Pillu, maire de Houlgate ; Patry, maire Putot et de nombreuses personnalités.

Le colonel Corbasson, au nom du Souvenir Français profita de cette réunion pour remettre à M. Denize, la médaille de Vermeil avec bélière laurée, la plus haute distinction du mouvement. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Les roues tournent  -   M. Lepen, pharmacien à Dives, a été victime du vol de son auto qu'il avait remisée dans un garage de la rue Delabronne. Préjudice 360 000 francs. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Un ignoble individu.   -   Le 25 septembre dernier une dame Macé, demeurant rue Saint-Pierre à Dives, décédait des suites de couches.

Le mari Émile Macé, 34 ans, ouvrier d'usine, qui avait violemment maltraité sa femme la veille avait été accusé par la rumeur publique d'être la cause de sa mort, mais l’examens médical conclut un décès provoqué par une crise d'éclampsie.

L'enquête de la police a révélé à l'encontre de Macé des faits particulièrement graves.

En juillet 1942, dix mois après son mariage, Macé qui demeurait alors à Magny-le-Freule avec trois enfants que sa femme avait eus d’une première union, abusa de l’aînée âgée de 12 ans et se livra par la suite à des actes immoraux sur les deux frères de la fillette. L’ignoble individu a été écroué. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Des résistants à l'honneur.   -   Pour les services qu'ils ont rendus contre l'ennemi et de l'aide apportée aux armées alliées, la médaille de la Résistance polonaise en France vient d'être décernée à : MM. Le général Marchand, commandant la subdivision de Caen, Paul Robiquet, chef de la division des étrangers à la Préfecture du Calvados ; Camille Voivenel et Léonard Gille, conseiller généraux ; le capitaine Tessier, à Cabourg ; l’abbé Louis Leroy, curé de Ouézy-Canon ; Jean Halbout, maire de Langannerie ; lieutenant Masseron, à Bretteville-sur-Laize ; Jules Hollier Larousse à Louvigny ; Sebire à Caen ; Marcel Le Noël, directeur des cours et complémentaires de Honfleur ; Mme Léa Vion, directrice de la Maternité de Bénouville ; Mme Marguerite Berthelot, à Caen ; MM. Guy Marigny, à Caen ; Henri Gascoin, à Caen ; Marcel Mériel, directeur de l'école honoraire à Courseulles ; Dauger, à Dives, et Adeline à Boulon. Nos vives félicitations.

La même distinction a été accordée à notre ami regretté, le capitaine René Duchez, administrateur du « Bonhomme Libre » récemment décédé. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   La suppression des services ferroviaires Trouville-Dives-Cabourg.   -   Une vive émotion s'est emparée des populations de Cabourg, Dives, Houlgate, Villers, à la suite de la suppression des services ferroviaires Trouville-Dives. Pour remédier à cet état de choses. M. Thiers, maire de Cabourg, qui était intervenu auprès des Courriers Normands, a reçu de cette société la réponse suivante :

Le déficit pendant la saison hivernale des services ferroviaires de la ligne Deauville-Dives-Cabourg est la cause de la suppression pendant ladite saison...

Nous acceptons donc de renforcer les voitures aux arrivées des trains de Paris à Deauville, c'est ainsi que nous avons prévu un service spécial de Cabourg à Deauville pour assurer la correspondance du train de 9 h. 02 ; de même, un autre service spécial sera crée à 21 heures pour la relève du train de 20 h. 38. Le train partant à 19 heures, ainsi que celui arrivant à 12 h. 21 sont desservis par la voiture Caen-Deauville, mais au départ de Deauville, à 12 h. 45, la voiture est en tête de ligne à la gare SNCF.

D'autre part, aux jours d'affluence, les services seront renforcés. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Les attributions d’essence.   -   Les propriétaires de voitures légères bénéficieront au 1er décembre d'une attribution de 50 litres d'essence au titre du double secteur représentant le total des attributions de novembre et décembre.

Ces 50 litres seront délivrés par la recette buraliste où l'échange de la carte grise aura été fait.

L'essence étant délivrée par les pompistes au prix prioritaire de 39 francs, les consommateurs bénéficiaires verseront à la recette la somme représentant la différence entre le prix du double secteur et le prix prioritaire.

A partir du 1er janvier, l'allocation mensuelle sera de 30 litres. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Les conflits sociaux.   -   Se solidarisant avec les mineurs en grève, 1 300 ouvriers de l’usine à Cégédur, à Dives, ont cessé le travail lundi pour une durée de 24 heures.

Les services de sécurité et les employés sont demeurés à leurs postes. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -  Toujours le beurre !  -   Enquêtant près de M. Roger David, pâtissier à Dives, au sujet d'une expédition illicite de 20 kgs de margarine, les gendarmes ont découvert 150 kgs de beurre dans un frigidaire. La marchandise a été saisie et trois procès-verbaux ont été dressés. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

Avril 1949   -   Trois Résistants à l'honneur.  -   Au cours d'une cérémonie intime dans les salons de la Préfecture, trois de nos concitoyens ont reçu la Médaille du Roi d'Angleterre pour services rendus à la cause de la Liberté.

Assistaient à cette manifestation le Préfet et Mme Stirn ; MM. Gille et Gosselin, conseillers généraux ; le général Marchand, commandant la Subdivision ; MM. Daure, recteur d'Académie, et Franchi, premier Président à la Cour d'Appel ; M. Neil, consul général d'Angleterre pour la Normandie, félicita les récipiendaires.

MM. Aimable Lepeu, biologiste à Dives sur Mer ; Alcide Sohier, cultivateur à Jurques et Jean Marcadier, commerçant à Bayeux. Puis M. Daure remit à M. Lepeu, la médaille du Roi d'Angleterre.

M. Gosselin lut la citation de M. Marcadier.

M. Gille épingla sur la poitrine de M. Sohier, la décoration anglaise.

Cette manifestation se termina par un vin d'honneur à la santé des héros du jour. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1949   -   A l'honneur.  -  Pour faits de résistance la médaille de bronze de la Reconnaissance Française vient d'être attribuée à M. Lemesle, de Dives. Tous nos compliments. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Les conflits sociaux.  -  1 200 ouvriers de l'Usine Cégédur, de Dives, se sont mis en grève.

La cause en serait un désaccord au sujet de la date des congés payés. On pense que la cessation du travail sera de courte durée. Les employés n'ont pas débrayé. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Macabre découverte.  -  Des pêcheurs ont découvert à l'embouchure de la Dives le cadavre de M. Pierre Frelon, 18 ans, en villégiature à Houlgate.

Ce jeune homme avait quitté ses parents alors que ceux-ci se trouvaient sur la plage et s'était dirigé vers le port de Dives ; depuis il n'avait pas reparu. On suppose qu'il est accidentellement tombé dans la rivière dont le courant l'aurait porté à l'endroit où son corps a été trouvé.

Le permis d'inhumer a été délivré. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1949   -   Une affaire en amene une autre.   -  A la suite d'une agression nocturne la police de Dives a appréhendé François Amar, 20 ans, soupçonné du méfait, et Michel Marut, dit Kapian, tous deux domiciliés à Dives.

Au cours de leur interrogatoire, les individus ont reconnu avoir soustrait une somme d'argent importante à M. Demolder, cultivateur à Houlgate, et avoué également être les auteurs d'un vol de 195 kilos de cuivre et de plomb, commis au préjudice d'une usine de Dives.

Conduits devant le procureur de la République de Pont-l'Evêque, ils ont été incarcérés. ( Le Bonhomme Libre )

 

Décembre 1949   -   Les pompiers de Dives ont reçu leur drapeau.   -   A l'occasion de la Sainte-Barbe, M. Culleron, maire de Dives, qu'entouraient MM. Portais et Férard, adjoints ; Féret, Selosse, Dauge, conseillers municipaux, a remis un drapeau à la subdivision des sapeurs-pompiers. M. Heuzé, conseiller général avait tenu à assister à cette cérémonie au cours de laquelle des décorations furent décernées au lieutenant Désiré Lepaule, à l'adjudant Clément Hue et au sergent-fourrier Albert Carbonnel.

Précédé de la clique, des tambours et clairons, un cortège gagna le Monument aux Morts ou une minute de silence fut observée. Un repas amical fut ensuite servi à l'Hôtel de Normandie.  ( Le Bonhomme Libre )

 

Janvier 1950   -   L’heure des comptes.   -   Condamné par contumace à la peine de mort, en mars 1946, par la Cour de Justice du Calvados, Pierre Bernardin, 30 ans, fils d'un ancien antiquaire de notre ville, découvert en mars dernier en Indochine, a comparu devant la 13e Cour de Justice à Paris.

Bernardin est accusé d'avoir appartenu à la sinistre bande à la solde de la Gestapo caennaise que dirigeait Raoul Hervé, ancien garagiste à Saint-Aubin-sur-Mer, chef de section du M.S.R. pour le canton de Douvres, en fuite avec ses complices Jean Laronche, de Caen, et Joseph Martine, de Vieux-Fumé. Leur action malfaisante causa la perte de nombreux résistants tant à Caen que dans les régions de Dives, Argences et Vire. C'est en vain que l'accusé tentera de minimiser sa participation à ces forfaits.

Les témoignages de Mme Danlons, de Franceville, dont le mari mourut déporté; de M. Lepeu, pharmacien à Dives ; de M. et Mme Lounois, M. Poupon, tous les trois de Caen de MM. Duval, Mesrouzes et Voidie, domiciliés à Paris, remettront les choses au point.

Après plaidoirie de Me  Isorni, Pierre Bernardin s'est vu infliger 20 ans de travaux forcés, 20 ans d'interdiction de séjour et la dégradation nationale. ( Le Bonhomme Libre )

 

Juin 1950   -   L’installation du tout-à-l’égout à Dives.   -    Des travaux de canalisations d'égouts vont commencer incessamment dans les voies ci-après : Rue de la Libération (de l'avenue Secrétan jusqu'à la rue Georges-Landry) : rue du Général-de-Gaulle (de la Poste au pont de la Gendarmerie) ; rue de la Baronnie : rue du Marché : rue d'Hastings (de la rue de la Gendarmerie au monument).

Les riverains qui désirent se brancher aux canalisations sont invités à en faire la demande à la mairie. (Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1950   -     Un ouvrier électrocuté.   -   Un dramatique accident s'est produit dans un atelier de laminage de l'Usine Cégédur, à Dives.

M. Georges Giffard, 23 ans, maçon, était occupé à démanteler un bloc de béton à l'aide d'un marteau pneumatique lorsque son outil toucha une ligne électrique haute tension.

Terrassé par le fluide, le jeune homme fut transporté au dispensaire de l'établissement où malgré les soins qui lui furent prodigués il n'a pu être rappelé à la vie. (Le Bonhomme Libre)

DIVES-sur-MER   -  L'Hostellerie Guillaume le Conquérant

et la Rue d'Hasting

    18   DIVES  -  L'Entrée de l'Usine
   DIVES-sur-MER  -  L'Église

DIVES-SUR-MER  La Gare

12.   DIVES-sur-MER  La Poste, Hôtel des Voyageurs

67   DIVES  L'Hôtel de Ville

19  DIVES  -  Vue Générale

    DIVES-sur-MER  -  Panorama des Usines. Coté Est

101  -   DIVES  L'Hôtel de Ville

Cabourg-Dives  -  Station du chemin de fer de Caen à la mer

DIVES  -  La Poste

DIVES-SUR-MER (Calvados)   -  L'Usine Métallurgique

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