1er Mai 2025

EUN SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS   

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HENNEQUEVILLE  

Canton de Trouville-sur-mer

Les habitants de la commune sont des Hennequevillois, Hennequevilloises


Décembre 1831    -    Cour royale de Caen.   -   Procès du desservant de la commune d' Hennequeville.

Il paraît que depuis longtemps l'abbé Mousset, curé de Hennequeville, était assez mal avec une partie de ses paroissiens, car dés le mois de mai dernier il fit placarder dans sa commune une affiche, écrite de sa main et enrichie de sa signature, affiche que M. Dasmires eut supposée tracée avec une plume bien mal taillée, tant le style et l'orthographe en sont négligés.

Ce placard, ou la mauvaise humeur du curé et de sentiments peu en harmonie avec son ministère, d'oubli et de paix, se manifestent longuement, porte que : « vu la conduite indigne tenue par la commune à l'égard de son pasteur, vu les calomnies dont il a été l'objet, vu les abominations commises par plusieurs des paroissiens dans l'église, il ne restera pas plus longtemps dans une paroisse qui n'a voulu lui compter que 14 ou 1 500 fr. pour un presbytère, quand il voulait deux mille francs de plus pour sa maison curiale. Un avis que le presbytère est en vente, et que pour en traiter on doit s'adresser à Iui, abbé Mousset, termine ce placard. Il n'y a pas apparence que d'autres sentiments eussent fait place dans son cœur à ceux qu'il avait ainsi affichés au printemps, quand l'anniversaire de juillet 1830 arriva.

Pour la célébration de cet anniversaire, la garde nationale de la commune se rendit à la messe paroissiale, le dimanche 31 juillet, drapeau déployé, tambour et officiers municipaux en tête. Tout alla bien jusqu'au moment ou l'abbé Mousset monta en chaire pour prêcher il parait que ce jour-là la garde nationale ne se souciait pas de sermon, on ajoute même que c'était précisément pour cela qu'il se sentait une vive ardeur de prêcher. Toujours est-il qu'au moment où il parut en chaire, le tambour eut ordre de faire un roulement prolongé. Aussitôt que le tambour fut muet, le prédicateur veut avoir son tour et lance le texte latin de son sermon, soudain un second roulement vient lui couper son texte en deux et lui faire perdre son latin. Il veut insister, mais le diable de tambour aussi décide que lui, ne lui laisse pas le temps de glisser une phrase, et sous les rra, et les fla profanes, étouffe la parole sacrée. C'était presque la scène d'un ancien curé de Paris avec un acteur faisant l'annonce de son spectacle, pourquoi disait l'un, tambourines-tu quand je prêche ? pourquoi, répondit l'autre, prêches-tu quand je tambourine ?

Enflammé de colère, et après avoir lancé contre le maire et la garde nationale quelques paroles qui n'avaient rien d'évangélique, le curé descend de la chaire, et en passant près du maire lui dit d'un accent concentré : « monstre, que la foudre du ciel t'écrase toi et tous tes scélérats ». Monté à l'autel et levant les mains au ciel, il s'écria encore : « mon Dieu, faites miracle, je vous en prie, faites que votre foudre écrase ce monstre et tous ces scélérats ». Le ciel fut sourd cependant et de la journée on n'entendit pas d'autre orage que celui qui se faisait dans l'église et c'était déjà trop.

Le curé entendant faire la quête, s'opposa à ce que l'on quêtât dans cette église abominable, il ajouta, s'adressant au maire, si nous avions un bon Roi, je te ferais casser. Puis a un sergent qui lui dit, notre Roi n'est pas Charles X, il répondit : « non, il te ressemble, tas de brigands ». L'excès de l'émotion du curé paraissant devoir interrompre la messe, la garde nationale se retira et fit retraite en bon ordre malgré des barricades de bancs et de chaises que deux ou trois bonnes âmes avaient élevées sur ses derrières.

Le maire de Hennequeville porta plainte contre le curé pour insulte envers l'autorité municipale et outrages envers la personne du Roi.

La chambre du conseil du tribunal civil de Pont-l'Évêque, considérant avec raison que le premier tort n'était pas au desservant, que le scandale était venu, d'autre part et excusait suffisamment les paroles qui étaient échappées à cet ecclésiastique contre le maire el la garde nationale, dans l'état d'irritation où la scène fâcheuse qui avait eu lieu dans l'église l'avait mis, la chambre du conseil renvoya de l'action l'abbé Mousset, sur le premier chef, et le mit en prévention sur le second, relatif aux outrages envers la personne du Roi.

La chambre des mises en accusation de la Cour royale l'a également acquitté sur le second chef, attendu qu'elle n'y a point trouvé de charges suffisantes. Cet arrêt doit être un avis pour la garde nationale de ne pas aller à l'avenir mêler le bruit de ses tambours aux offices, chacun à sa place, le prêtre à l'autel et la garde nationale sur la place d'armes. (Le Pilote du Calvados)

 

Mai 1833    -   On lit dans l'Estafette du Havre.   -   Un cadavre horriblement mutilé a été trouvé dans la commune d'Hennequeville, sur le rivage de la mer. La tête, les bras et les jambes avaient été séparés du tronc.

Une chemise en laine bleue était auprès, on a découvert, dans l'ane de ses manches une main qui avait été coupée. Le maire s'est transporté sur les lieux et a dressé procès-verbal, la justice est saisie, mais rien ne donne a penser que l'on soit encore sur les traces de l'auteur du crime. (Mémorial du Calvados)

 

Novembre 1845   -   Cour d’Assises du Calvados.  -  Une femme Dubosq, de Hennequeville, est accusée d'avoir, le 26 juin dernier, mis volontairement le feu à l'un de ses bâtiments assurés contre l'incendie et cela pour forcer d'en sortir la famille Collardeau qui en était locataire. Elle a été acquittée. (Source  : Journal de Honfleur)  

 

Avril 1847   -  Nouvelles locales.  -  Par dépêche du 31 mars 1847, la pêche des moules sur le Ratier, à Hennequeville et Villerville est autorisée à compter du 1er mai, sous peine pour ceux qui contreviendraient d'être traduits devant le procureur du roi, conformément à la déclaration du roi, du 18 décembre 1728. ( source : Journal de Honfleur)

 

Juin 1847  -  Nouvelles Locales.   -   Un projet de loi présenté à la chambre des députés ayant pour objet la réunion de la commune de Hennequeville à celle de Trouville-sur-Mer, arrondissement de Pont-l’Évêque ( Calvados ) a été voté le 12 juin. ( source : Journal de Honfleur)  

 

Juin 1847  -  Nouvelles locales.   -   Malgré les conseils sans cesse répétés, il se trouve encore des personnes qui, en temps d'orage, vont chercher abri sous quelques arbres, elles en sont toujours victimes.

On assure cependant que le hêtre n'est jamais frappé de la foudre, et même qu'il l'éloigne. Les naturels de l'Amérique septentrionale ont, dit on, l'habitude de se réfugier sous cet arbre et il n'y a pas d'exemple qu'ils aient jamais été atteints.

Ce phénomène est digne de fixer, l'attention des observateurs. C'est un fait, facile à vérifier et qu'en tout, cas on doit faire connaître surtout aux habitants des campagnes. ( source : Journal de Honfleur)  

 

Mai 1848  -  Nouvelles diverses.    -   Dimanche dernier, une cérémonie a eu lieu à Trouville-Henequeville à l'occasion de la plantation de l'arbre de la liberté. Le même jour une semblable cérémonie a eu lieu à Beaumont. (source Journal de Honfleur)

 

Mai 1848  -  Nouvelles diverses.    -   L'ordre est donné d'armer le littoral du département de la Seine-Inférieure.

— On dit que des dispositions analogues à la mesure qui précède sont prises aussi pour le Calvados. (source Journal de Honfleur)

 

Mai 1852   -  Le courage d’un gendarme.   -   Le 8 mai dans l'après-midi, le nommé Girot (Auguste), âgé de 21 ans, sans profession, demeurant à Trouville, rôdait, sous prétexte de découvrir le terrier d'un renard, sur la côte des Crosniers, située sur le territoire de Hennequeville, et, tout en causant avec les époux Auvray, journaliers, qui coupaient des joncs-marins sur cette côte pour, le compte de M. Dubosq, propriétaire à Trouville, il demanda au jeune Coquard, qui se trouvait également sur les lieux, une allumette chimique pour allumer sa pipe.

A peine cette allumette fut-elle enflammée, qu'au lieu d'allumer sa pipi, Girot la plaça sur des herbes sèches et les joncs-marins dont la côte des Crosniers est couverte, en disant à la femme Auvray de venir se chauffer, ajoutant qu'il allait lui faire une bonne bourgalée.

En effet, le feu ne larda pas à envahir les joncs-marins et à prendre des proportions qui auraient été inquiétantes, si les prompts secours qui ont été apportés n'avaient été favorisés par le voisinage d'un chemin qui se trouvait dans la direction du vent.

Encore bien que la perte soit insignifiante, les gendarmes de Trouville, informés de ce qui s'était passé, et pensant que Girot, pour fait stupide, méritait au moins une leçon, l'ont arrêté et mis aux mains de la justice. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1853   -  Nouvelles divers.   -   Nous avons à enregistrer les accidents suivants arrivés sur plusieurs points du département :

— Un jeune homme de Trouville, coupait la semaine dernière, un bâton sur la propriété dite de la Bergerie, située à Hennequeville, quand survint le garde de la propriété qui porta au Trouvillais un coup de croissant. La blessure a été tellement grave que le jeune homme en est mort le troisième jour.

— Le 4 de ce mois, une femme étrangère au pays à été arrêtée par les soins de M. le maire de Norolles. Cette malheureuse, dont les facultés mentales sont sérieusement altérées, injuriait et maltraitait M. le curé de Norolles, auquel elle venait de déchirer son surplis. Elle a été déposée dans l'hospice de Pont-l’Évêque, d'où elle sera transférée dans une maison d'aliénés. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Octobre 1854   -   Un incendie.   -   Un incendie a éclaté, mercredi dernier, vers neuf heures du soir, à Trouville-Hennequeville, dans une bergerie contenant 80 moutons et 200 bottes de fourrages, appartenant au sieur Prentout ( André ). Le bâtiment, qui n'était pas assuré, a été entièrement brûlé avec les fourrages qu'il contenait ; 57 moutons ont péri. On évalue la perte à plus de 2,000 fr.

Peu s'en est fallu qu'à ce sinistre, auquel la malveillance semble n'être pas étrangère, il ne soit venu s'ajouter un autre malheur pour le sieur Prentout ; car, pendant que celui-ci, avec les personnes dont il pouvait disposer, s'efforçait d'éteindre le feu de la bergerie et de sauver les moutons, un jeune domestique qui moins prompt que les autres à s'éveiller, était encore à la maison, aperçut dans la chambre de son maître un inconnu occupé à fouiller dans l'armoire. Mais les cris du jeune domestique donnèrent l'éveil au malfaiteur, et il disparut à la faveur du trouble et de la confusion qui régnait alors. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Février 1855   -   Cour d'Assises du Calvados.   -   Présidence de M. le conseiller Adeline. Audience du 3 février.

Pierre-Victor Dulong, ancien journalier, se disant mareyeur, né à Fortmoville ( Eure), le 15 mai I835, demeurant à Martainville, arrondissement de Pont-Audemer, est traduit devant la Cour d'assises, comme accusé d'avoir, à Trouville-sur-Mer, section de Hennequeville, le 26 février 1854, soustrait frauduleusement une somme de 400 fr., au préjudice du sieur Prentout, d'avoir commis cette soustraction frauduleuse à l'aide d'effraction intérieure dans une maison.

L'accusation reproche encore à Dulong une tentative de soustraction frauduleuse, qui, manifestée par un commencement d'exécution, n'a manqué son effet que par des circonstances indépendantes de la volonté de l'accusé. Cette tentative de soustraction frauduleuse a été accompagnée des circonstances aggravantes de nuit, de maison habitée, d'effraction et d'escalade.

Un crime plus grave est enfin imputé à Dulong. Il est accusé d'avoir, à Trouville-sur-Mer, section de Hennequeville, le 20 septembre I854, volontairement mis le feu à un édifice à usage de bergerie, appartenant au sieur Prentout.

Déclaré coupable des deux soustractions frauduleuses qui lui sont reprochées, mais acquitté sur le fait d'incendie, Dulong, auquel le jury a refusé des circonstances atténuantes, subira dix ans de travaux forcés. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Juillet 1855   -   Macabre découverte.  -  Le 12 de ce mois, les employés des douanes du poste de Hennequeville ont trouvé sur la grève le corps d'un individu noyé ; il portait un paletot en drap bleu, un gilet de soie noire, un pantalon rayé noir et blanc, des chaussettes de fil, une paire de souliers vernis et une chemise de calicot. On a trouvé sur lui un porte-cigarettes, une paire de conserves dans un étui et une carte de visite sur laquelle était écrit : Léon Reichard.

Le cadavre n'avait aucune trace de violence et semblait avoir séjourné plusieurs jours dans l'eau ; il a été transporté à Trouville, où il a été inhumé.

Ce n'est qu'après l'inhumation qu'on est parvenu à constater l'identité de cet individu que personne n'avait reconnu d'abord. Un élève en pharmacie du Havre, ayant vu dans les journaux de cette ville que le cadavre d'un inconnu, qui s’était jeté dans l'un des bassins du Havre, avait été retrouvé sur la plage de Trouville, s'est rendu dans cette dernière ville. Les effets du défunt qui étaient déposés au bureau de police lui ont été montrés, et il a déclaré les reconnaître pour avoir appartenu au nommé Ducy (Alphonse), son cousin, âgé de 25 ans, né à Yvetot, commis-marchand de draps, demeurant à Paris, et il a ajouté que la seule cause qu'il pouvait assigner à l'acte de désespoir de son malheureux parent, était une affection cutanée dont il était atteint et qui lui occasionnait de grandes souffrances. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Janvier 1856   -   Un incendie.  -  Le 20, dans la soirée, un incendie accidentel a détruit complètement une petite maison située à Trouville, section de Hennequeville, appartenant au sieur François Roné, marin-pêcheur, et occupée par le sieur Jacques Hue, ouvrier terrassier. Le mobilier seulement a pu être sauvé. La maison n’était pas assurée : la perte est d’environ 200 fr. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Mai 1857   -  Un incendie. -  Dans la nuit du 6 au 7 de ce mois, un incendie, attribué à la malveillance, a éclaté à Trouville-sur-Mer, section de Hennequeville. Le bâtiment et le minime mobilier qu'il renfermait ont été la proie des flammes. On évalue la perte occasionnée par cet accident à environ 1 150 fr. Rien n’était assuré.

La justice s'est transportée sur les lieux, et, à la suite, de ses investigations, elle a fait arrêter une femme Duchemin, accusée par la rumeur publique d’être l'auteur de ce crime, et contre laquelle elle avait recueilli, du reste, des présomptions assez fortes. Il parait que cette femme aurait agi par le conseil de son mari, poursuivi, dans le moment, pour pareil crime d’incendie effectué au mois de janvier dernier, et qui a comparu, le 11 courant, devant les assises du Calvados. Cet individu espérait, par cette circonstance, pouvoir tirer un motif de justification de sa non culpabilité pour le premier incendie. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Avril 1858   -   Arrêté.   -   La pêche des moules sera permise du 1er mai au 30 septembre 1858, seulement sur le banc du Ratier et sur les Moulières de Villerville et de Hennequeville, jusqu'au corps de garde de Trouville.

Toutefois, par application de l'article 194 du décret du 4 juillet 1853, et dans l'intérêt de la conservation de la Moulière du Ratier, l'exercice de la pêche n'y pourra avoir lieu qu'à la condition d'enlever les étoiles de mer qui, par leur nombre considérable nuisent à son développement, et ce, chaque jour, dans les proportions suivantes, conformément aux propositions de la commission de visite : 

25 pour les enfants ; 50 pour les femmes ; 100 pour les hommes.

Le présent arrêté sera porté à la connaissance des pêcheurs par les soins de M. le Commissaire de l’inscription maritime à Honfleur, chargé d’en assurer l’exécution.

Havre, le 28 août 857,              Signé : BONIFACIO.

Pour copie : Le Commissaire de l’inscription Maritime.     A. BONAMY.

 

Mars 1859   -  Les jeunes gens de la classe de 1858.  -  S. Exe. M. le ministre de la marine vient de décider que les jeunes gens de la classe de 1858, appartenant aux communes du littoral, qui demanderont à entrer dans les équipages de la flotte, seront admis, par mesure exceptionnelle, à souscrire des engagements volontaires de sept ans, dans ce corps, dans les cinq grands ports militaires de l'Empire, et dans les délais fixés par les règlements en vigueur, s'ils réunissent les conditions exigées pour devenir de bons marins. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Mars 1859   -  La pêche des moules.  -  Le commissaire de l'inscription maritime de Honfleur rappelle que par arrêté de M. le commissaire général, chef du service de la mariné au Havre, La pêche des moules sera permise du 1er mai au 30 septembre seulement :

 Sur la moulière qui s'étend de l'est de Villerville à l’ouest de Hennequeville.

 Sur celle qui commence à l'est de Hennequeville et s’étend vers le sud-ouest jusqu'au corps de garde de Trouville.

Elle sera interdite pendant l'année 1859, sur toute l'étendue du banc du Ratier. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Décembre 1866   -   Un secours.   -   Sur la proposition de M. le préfet du Calvados, M. le ministre de l'instruction publique vient d'accorder un secours de 6000 francs à la commune de Trouville, pour l'église Notre-Dame-du-Bon-Secours d'Hennequeville.  Cette allocation sera divisée en deux annuités de 3000 fr. chacune.

 

Juillet 1870   -  Fait divers.   -   Jeudi, le sieur Vauquelin, propriétaire à Hennequeville, se rendait avec son épouse à Pont-l'Evêque, monté dans une voiture attelée d'un cheval de cinq ans, lorsqu'on passant à Touques, sous une couronne garnie de lanternes et de guirlandes, son cheval, très doux habituellement, prit le mors aux dents, et malgré les efforts du  conducteur, fit se jeter sur un tombereau chargé de pierres. Un des brancards du tombereau entra dans le corps du cheval du sieur Vauquelin, qui mourut quelques instants après, la oiture fut brisée, et c'est presque miracle que ceux qui la montaient n'aient pas été tués, ils en ont été quitte pour quelques contusions.  

 

Décembre 1870   -  Nécrologie.   -  M. l'abbé Pierre-Frauçois-Louis Lainé, vicaire de Beaumont-en-Auge, est décédé le 24 décembre, à l'âge de 26 ans. M. l'abbé Allais, ancien professeur au collège de Lisieux, vient de mourir à Hennequeville.  

 

Octobre 1876   -  Cadavre inconnu.  -  La semaine dernière, le cadavre d'un inconnu a été trouvé dans les roches de Hennequeville, et transporté à la morgue de Trouville. L'état de putréfaction était tellement avancé qu'il a été impossible d'établir l'identité. Taille moyenne, cheveux châtains, vêtu d'un paletot en drap pointillé gris et brun, gilet gris avec boutons émaillés de blanc, pantalon en drap noir, cravate en soie noire, deux chemises en toile blanche, dont l'une marquée aux initiales L.B., gilet en flanelle blanche, chaussettes en coton à raies, souliers en cuir verni noir, un porte-monnaie vide en cuir noir avec fermoir en cuivre a été trouvé dans son gilet.  

 

Mai 1880  -  Pêche aux moules.  -  La pêche des moules est permise sur les moulières du Râtier de Villerville et de Hennequeville.  

 

Juin 1882  -  Une tête tournée.  -  La semaine dernière, à Hennequeville, un concierge a fort brutalisé une femme qui voulait aller parler à son mari occupé à tirer du vin dans une cave, et lui a défendu d'entrer parce que, disait- il : « Les femmes font tourner le vin. » Pour avoir des idées aussi saugrenues, il faut que ce concierge ait lui-même quelque chose de tourné  dans la tête.  

 

Juillet 1882  -  Noyé.  -  Le sieur Galifaut, patron de la barque de Trouville, qui avait été enlevé de son bord à  l'entrée du port, dans la tempête du mercredi 12 de ce mois a été retrouvé la semaine dernière à Hennequeville, en présence de sa petite fille qui le cherchait avec sa mère depuis la fatale journée.

 

Novembre 1888  -  Acte monstrueux.  -  Le nommé Eugène Foucu, 43 ans, journalier à Hennequeville, a été arrêté pour attentat à la pudeur sur sa fille, âgée de 7 ans. Après avoir nié, le misérable a avoué son crime avec un cynisme révoltant. L'enquête a révélé plusieurs actes de bestialité qui se sont accomplis il y a quelques années et prouvent chez Foucu une profonde immoralité.  

 

Mai 1890  -  Moules.  -  La pêche en est autorisée du 1er mai au 31 octobre, sur le banc du Ratier et aux moulières de Villerville et de Hennequeville.

 

Mai 1890  -  Abeilles.  -  Dans le Calvados, les ruches d'abeilles devront être éloignées d'au moins dix mètres de la voie publique ou des héritages voisins, et en être séparées par une clôture haute de deux mètres au moins. Dans les champs, elles-devront être à cent mètres au moins de tout chemin ou de toute maison. Les ruches ne pourront être transportées dans les landes, bruyères ou bois, qu'avec une autorisation spéciale du préfet, délivrée sur un avis du conseil municipal. 

 

Mai 1890  -  Malades contagieux.  -  Les enfants atteints de la variole, de la scarlatine et de la diphtérie ne devront rentrer à l'école qu'après 40 jours, pour la varicelle, la rougeole, et les oreillons, 20 jours après. Quant aux enfants atteints de coqueluche, maladie dont la durée et variable, ils ne pourront être admis de nouveau dans les écoles qu'en présentant un certificat du médecin.  

 

Septembre 1891  - Suicide.  -  La semaine dernière, le sieur Millet, compositeur de musique à Paris, en villégiature au chalet des Collines, à Hennequeville, près Trouville, s'est tiré un coup de revolver entre l’œil gauche et le nez. La mort a été instantanée. Le bruit a couru que cet acte de désespoir devait être attribué à des pertes de jeu aux courses et aux cercles, mais, des renseignements que nous avons recueillis, il résulte que cet homme était depuis quelque temps atteint d'une maladie incurable.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1893  -  Mauvaise nourrice.   -  L'hospice de Honfleur avait confié un petit enfant du nom de Prentout à la femme Mathilde Levillain, 22 ans, demeurant à Hennequeville. Au lieu de prendre soin du pauvre petit, elle le délaissa et le bébé dépérissait de jour en jour, au point de tomber dans une maigreur pitoyable, ne pouvant même plus prendre son biberon, d'une mal-propreté inouïe. Certaines parties du corps étaient comme gangrenées. La femme Levillain avait pris son nourrisson le 3 avril. En moins de trois mois, puisqu'on le lui reprenait le 17 juin, le pauvre petit être était parvenu à cet état de chétivité qui ne permettait plus de le sauver, il mourut le 19 juin. La femme Levillain a été poursuivie et condamnée à 4 mais de prison et 50 fr. d'amende. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1896  -  Suicide.  -  Le sieur Louis Hobey, propriétaire à Hennequeville, s'est pendu dans son grenier, il était atteint de paralysie. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1896  -  Le Patois normand.  -  M. Guerlin de Guer fils vient de réunir en brochure, sous le titre « Introduction à l'étude des parlers de Normandie », un travail des plus intéressants. M. Guerlin de Guer termine sa courte préface en déclarant que son « plus vif désir est de travailler en Normandie pour la Normandie et pour les Normands » Cette idée est trop belle pour ne pas être encouragée. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1898  -  Main coupée.  -  Le jeune Louis Marie, 14 ans, demeurant chez ses parents à Trouville, hameau de Hennequeville, qui travaillait à la briqueterie de la Croix-Sonnet, a eu la main gauche prise dans l'engrenage actionnant le râteau servant à broyer la terre dans la turbine. Transporté à l'hospice, le petit blessé a subi l'amputation du bras à hauteur du coude. L'enquête ouverte établira à qui incombe la responsabilité de cet, accident. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1898  -  Voleurs arrêtés.   -   Nous avons annoncé dans notre dernier numéro que les auteurs du vol commis au préjudice de la dame Dudésert avaient été découverts.  Cette dame avait eu l'imprudence de cacher une petite fortune, 15 000 fr., sous les pavés d'une salle qu'elle possédait à Hennequeville, près Trouville. Un jour, le trésor disparut. Il ne pouvait avoir été enlevé que par des personnes qui avaient épié les pas et démarches de la bonne dame. Peu de temps après, sa servante, Amanda Crevin, 20 ans, née à Valsemé, quittait la dame Dudésert, sans motifs, et se plaçait à Saint-Gatien.

Bientôt, on s'aperçut qu'elle faisait des dépenses exagérées, ainsi que son beau-frère, Léopold Deschamps, 30 ans, journalier à Saint-Julien-sur-Calonne. Une descente de police a amené des découvertes, qui ont motivé l'arrestation de la fille Crevin, de son beau-frère et de sa femme. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Avril 1900   -   Lait falsifié.  -   Procès-verbal a été dressé contre le sieur Ferdinand Thouret, cultivateur à Trouville, hameau de Hennequeville, pour mise en vente de lait additionné d'eau. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1900   -   Jambes cassées.  -   Le sieur Emmanuel Pairot, 28 ans, journalier à St-Martin-de-la-Lieue, près Lisieux, voulant éviter, sur la route de Livarot, une voiture dont le cheval se dirigeait sur lui, est tombé si malheureusement qu'il s'est fracturé une jambe. 

— Le jeune Leplat, 15 ans, journalier à Trouville, section d'Hennequeville, est tombé d'un tombereau qu'il conduisait et s'est fracturé une cuisse. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1901    -   Récompenses aux instituteurs.  -   Lettre de félicitations a M. Folliot, instituteur à Trouville-Hennequeville.

Médaille d'argent avec prime de 300 fr. : M. James, instituteur à Méry-Corbon.

Médaille d'argent avec prime de 200 fr. : Mlle Danguy, institutrice à Caen-la Folie.

Médaille d'argent avec prime de 100 fr. : Mlle Ladroue, institutrice à Sainte-Marie-Laumont.

Mentions honorables : MM. Bonne, instituteur à Outlly-le-Vicomte ; Cohué, à Courson ; Delaunay, à Thury-Harcourt ; Lefèvre, à Ondefontaine ; Tison, à Saint-Himer ; Vaussy, à Saint-Germain d'Ectot ; Viel, à Jort.

Médailles d'argent : MM. Goualbert, instituteur à Sainte-Honorine-du-Fay ; Madeleine, à Audrieu ; Moncel, à Morteaux-Coulibœuf ; Renouvln, à Salnt-Germain-du-Crioult ; Villion, à Carpiquet.

Médailles de bronze : MM Bouillon, Instituteur à Brlcqueville ; Gervais, à St-Martin-de-Mieux ; Hue, à Villerville ; Jouanne, à Banneville-sur-Ajon; Marguerite, à Campandré-Valcongrain ; Mesrouze, à May-surOrne ; Olivier, à Bayeux.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1913  -  Péri en mer !  -  Sous les roches, près de Hennequeville, un chasseur trouvillais aperçut un cadavre flottant sur l'eau. Il alla prévenir l'autorité maritime qui fit retirer la triste épave. C'était le corps d'un marin, Fernand Harel, 25 ans, qui s'était noyé, le 13 février dernier, dans l'abordage de la chaloupe " Sainte-Denise " par le steamer " Duchesse-de-Guiches ".

On l'a rapporté à Honfleur où il a été inhumé. Harel a laissé une veuve et trois enfants dont l'aîné a huit ans.

 

Janvier 1914  -  Mort de froid.  -  On a trouvé, mort de froid, dans le chemin vert, à Hennequeville, le nommé Émile  Alain, 60 ans, journalier. Le médecin - légiste, le docteur Couturier, a conclu à une congestion foudroyante due au froid.

 

Mars 1914  -  Un terrassier frappe un journalier, père de 5 enfants, à coups de bâton...  à travers la fenêtre d'un bistrot, puis guette la sortie de sa victime. Il l'assomme, puis lui  défonce le crâne à coups de caillou et de sabots, devant des témoins horrifiés et impuissants. Aucune explication à ce crime. 

 

Juin 1920   -   A l’ombre.   -   On a arrêté ces jours-ci à Paris, le docker Henri Quetel, 22 ans, recherché pour deux importants cambriolages commis, il y a plusieurs mois, dans des villas à HennequevilIe, près Trouville. Quatre des complices de cet individu, qui paraît avoir été le chef de la bande, sont sous les verrous depuis un certain temps déjà.   (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1921  -   Tué à coup de poing.   -   Daniel François, 17 ans, domestique chez M. Leportier, cultivateur à Hennequeville, près Trouville, ayant appris que le jeune Carpentier, 16 ans, également à Hennequeville, l'avait appelé « sale breton », avait juré de lui flanquer une correction, ce qu'il ne manqua pas.

L'ayant rencontré, il lui porta des coups de poing dans la poitrine et à la figure. Après ce pugilat, Carpetier fut obligé de s'aliter et, deux jours après, il mourrait des suites de ses blessures. Daniel François a été arrêté et écroué. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1923   -   Brutes alcooliques.   -   Au café Launay, à Hennequeville, près Trouville, quatre jardiniers du Casino de Deauville, MM. Pierre Ruflin, 22 ans ; Arthur Lecaplain, 55 ans, Roger Lambon, 22 ans et Albert Hauchecorne, 22 ans, ont été sans aucune provocation, sauvagement attaqués et frappés par trois individus pris de boisson, Paul Halley, cordonnier, Gaston Gosset, manœuvre, tous deux de Trouville, et Jean Deshayes, soldat en permission. Ils ont été grièvement bléssés ainsi que le patron de l'établissement. Une enquête est ouverte. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1926  -  Pour voir la mer.  -  Afin d'élargir son horizon, M. Mayer, villa « Le Calme » a fait élaguer, par son jardinier, Gaston Cornillon, la haie qui sépare sa propriété de celle de M. Favre-Luce, à La Tour Fréville, à Hennequeville. Des saules et des ormes, qui étaient la propriété du voisin, ont été étêtés sur une longueur de 35 mètres. Au nom de la famille Favre-Luce, le gardien Charles Duval a porté plainte.

 

Juin 1927  -  Pêche macabre.  -  L'autre matin, un pêcheur, M. Joseph Magloire, de Trouville, a trouvé en mer, à un kilomètre d'Hennequeville, le cadavre d'un inconnu de 28 à 30 ans, correctement habillé. Ce noyé, qui ne possédait, ni papiers, ni argent, n'a pu être identifié.

 

Septembre 1930   -   Une villa détruite par le feu.   -   A Hennequeville, un incendie s'est déclaré dans la villa  « Simplette », appartenant à M. Edmond Blois, hôtelier,  9, place Masséna, à Nice. Malgré la rapide intervention des voisins et des pompiers de Trouville, la maison tout entière a été la proie des flammes.

Les dégâts, évalués à 75 000 francs sont couverts par une assurance.

 

Janvier 1936   -   Les sauveteurs à l’honneur.   -   Par décision du Ministre de la Marine marchande, les Récompenses suivantes viennent d’être accordées pour faits de sauvetage accomplis dans les eaux maritimes : 

M. Charles Daiguan, 49 ans,  maître baigneur, rue Sevestre, à Paris, (bien que souffrant d’une bronchite, s’est jeté à l’eau, le 3 septembre 1935 pour saisir une fillette tombée dans le bassin de Courseulles, a réussi à la ramener sur le quai, mais elle n’a pu être rappelée à la vie) ; MM. Ernest Françoise, 39 ans, patron inscrit à Caen, et Jacques Le Ruyer, 42 ans, matelot inscrit à Caen (étant sur le bateau « Notre-Dame-de-Lourdes », ont secouru et pris à bord aux prix de périlleuses difficultés, par suite de la tempête qui régnait, les deux  naufragés de la chaloupe « Etoile-du-Nord », coulée dans la passe de Saint-Germain, ont fait preuve en la circonstance d’un dévouement et d’un courage dignes d’éloges) ; M. Pierre Guillemin, 32 ans, inscrit à Caen ( a fait preuve d’un grand dévouement, le 24 juin, en se portant au secours d’un baigneur en difficulté sur la plage de Vierville, l’a saisi et ramené sain et sauf au rivage ; Mention honorable : M. Alexandre Criquet, 37 ans, rue de la Fontaine à Trouville ( le 17 août 1935, s ‘est porté au secours d’un baigneur qui se trouvait en   difficulté sur la plage de Hennequeville, est parvenu à le ramener au rivage sain et sauf.

 

Août 1938   -   Un accident sur la place .   -   Jeudi, vers 15 heures, un jeune homme de 25 ans, fils d'un employé du casino de Deauville, se livrait à la pêche à la crevette sur la plage d'Hennequeville, quand, par une fausse manœuvre, il s'est blessé grièvement avec son engin, se faisant une plaie profonde à l'abdomen. Le docteur Voulant, de Trouville-sur-Mer, lui prodigua les soins nécessités par son état. Il a été transporté à l'hôpital de Trouville. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1944    -   L'autre terrorisme.   -   Le même jour une vingtaine de bombardiers « alliés » ont de même attaqué Hennequeville, prés de Trouville, faisant un mort (un ouvrier), un blessé (Mlle Bachelet, servante de l'abbé Halley, cure du bourg). Plusieurs villas et maisons se sont écroulées, et une vingtaine de famille sont sans abri. 

 

Mai 1944  -  Trouville et Hennequeville sont bombardés.  -  Dans la nuit de Jeudi à vendredi la région trouvillaise a reçu la visite des bombardiers d'outre-Manche. Les bombes
sont tombées dans la partie s'étendant du bas de la rue de la Cavée à l'avenue d'Eylay.

Une femme, Mme Krolikowska, demeurant villa Mannette, avenue d'Eylau, projetée du premier étage, à été blessée dans sa chute et conduite à l'hôpital, Mme Brizè et un jeune homme ont également été blessée légèrement.

Par contre, les dégâts sont importants, une quinzaine de villas et maisons sont entièrement détruites, d'autres sont rieusement endommagées.

M. le Sous-Préfet de Lisieux, accompagné de la municipalité, de M. Richet, directeur de la Défense Passive et de M. Dubois, commissaire de police, se sont rendus sur les lieux.

 

Mai 1944   -   Attention aux terrains minės.   -   Les Autorités militaires allemandes ont notifie au gouvernement français l'avis ci-dessous.

Depuis quelques semaines, les croisements de routes, défilés et issues de localités, situés en arrière des côtes de l'Atlantique et de la Méditerranée, sur une profondeur de 60 à 80 kms, sont minés. Les barrages de mines sont indiqués par des clôtures et des pancartes. Pour des raisons militaires, il n'est pas possible de faire connaître dans le détail quelles sont les zones minées, mais les barrages peuvent être nettement reconnus sur place. Le gouvernement français est prié d'attirer d'une manière appropriée l'attention de la population sur les dangers de ces barrages de mines et de la mettre en garde surtout contre des fautes d'inattention pour éviter des accidents inutiles.

La Feldkommandantur 733, de son côté rappelle qu'il est interdit de pénétrer sur les terrains clôturés de diverses façons par les troupes (grillages, murs, haies artificielles…), et que le bétail ne doit pâturer ni l'intérieur de ces terrains, ni aux abord immédiats. Cette interdiction s'étend à tout le département.

Les personnes qui pénètreront dans ces terrains militaires clôturé s'exposeront à de graves dangers et au coups de feu des sentinelles. Le bétail qui sera trouvé dans ces terrains ou au voisinage même sera éventuellement réquisitionné sans indemnisation. Signé : Le préfet  M. Cacaud      (Journal de Normandie)

 

Novembre 1945  -  Macabre découverte.   -  Au cours de son travail, le chef démineur Robert Leménager, demeurant à Trouville, a découvert dans la villa « Les Ormes », section de Hennequeville, le cadavre d’un inconnu en état de décomposition avancée. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Septembre 1947  -    La mer rejette le corps d’un noyé.    Deux marins-pêcheurs honfleurais, MM. Guérard père et fils, ont découvert au large de Hennequeville, le corps d’un docker du Havre, M. Alphonse Biette, connu à Honfleur où il a de la famille, disparu en mer dans la nuit du 4 au 5 septembre. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1948   -   La mort qui rode.   -   Alors qu'il venait de porter des tickets d'alimentation chez une personne de l'impasse Main, M. Molveaux, garde-champêtre à Hennequeville, c'est affaissé, frappé de mort subite.

Agé de 65 ans, le défunt, ancien sous-officier de gendarmerie, avait commandé la brigade de Pont-Audemer. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Janvier 1950   -   La récupération.   -   Fernand Lacour, 26 ans, et Émile Tranchevent, 30 ans, journaliers, domiciliés Cités Ouvrières à Hennequeville, avaient dérobé, à plusieurs reprises, 400 kilos de plomb dans la villa « La Trirème », appartenant à Mme Dantan-Merlin, de Paris. Ils ont été déférés au Parquet. ( Le Bonhomme Libre )

9     HENNEQUEVILLE  -  La Montée des Bains.  -  LL.

3     HENNEQUEVILLE  -  La Route de Honfleur.  -  LL.

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