1er Mai 2025 |
EUN
SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS
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HENNEQUEVILLE |
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Canton de Trouville-sur-mer |
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Il
paraît que depuis longtemps l'abbé Mousset, curé de Hennequeville,
était assez mal avec une partie de ses paroissiens, car dés le mois de
mai dernier il fit placarder dans sa commune une affiche, écrite de sa
main et enrichie de sa signature, affiche que M. Dasmires eut supposée
tracée avec une plume bien mal taillée, tant le style et l'orthographe
en sont négligés. Ce
placard, ou la mauvaise humeur du curé et de sentiments peu en harmonie
avec son ministère, d'oubli et de paix, se manifestent longuement,
porte que : « vu la conduite indigne tenue par la commune à l'égard
de son pasteur, vu les calomnies dont il a été l'objet, vu les
abominations commises par plusieurs des paroissiens dans l'église, il
ne restera pas plus longtemps dans une paroisse qui n'a voulu lui
compter que 14 ou 1 500 fr. pour un presbytère, quand il voulait deux
mille francs de plus pour sa maison curiale. Un avis que le presbytère
est en vente, et que pour en traiter on doit s'adresser à Iui, abbé
Mousset, termine ce placard. Il n'y a pas apparence que d'autres
sentiments eussent fait place dans son cœur à ceux qu'il avait ainsi
affichés au printemps, quand l'anniversaire de juillet 1830 arriva. Pour
la célébration de cet anniversaire, la garde nationale de la commune
se rendit à la messe paroissiale, le dimanche 31 juillet, drapeau
déployé, tambour et officiers municipaux en tête. Tout alla bien
jusqu'au moment ou l'abbé Mousset monta en chaire pour prêcher il
parait que ce jour-là la garde nationale ne se souciait pas de sermon,
on ajoute même que c'était précisément pour cela qu'il se sentait
une vive ardeur de prêcher. Toujours est-il qu'au moment où il parut
en chaire, le tambour eut ordre de faire un roulement prolongé.
Aussitôt que le tambour fut muet, le prédicateur veut avoir son tour
et lance le texte latin de son sermon, soudain un second roulement vient
lui couper son texte en deux et lui faire perdre son latin. Il veut
insister, mais le diable de tambour aussi décide que lui, ne lui laisse
pas le temps de glisser une phrase, et sous les rra, et les fla
profanes, étouffe la parole sacrée. C'était presque la scène d'un
ancien curé de Paris avec un acteur faisant l'annonce de son spectacle,
pourquoi disait l'un, tambourines-tu quand je prêche ? pourquoi,
répondit l'autre, prêches-tu quand je tambourine ? Enflammé
de colère, et après avoir lancé contre le maire et la garde nationale
quelques paroles qui n'avaient rien d'évangélique, le curé descend de
la chaire, et en passant près du maire lui dit d'un accent concentré :
« monstre, que la foudre du ciel t'écrase toi et tous tes
scélérats ». Monté à l'autel et levant les mains au ciel,
il s'écria encore : « mon Dieu, faites miracle, je vous en prie,
faites que votre foudre écrase ce monstre et tous ces scélérats ».
Le ciel fut sourd cependant et de la journée on n'entendit pas d'autre
orage que celui qui se faisait dans l'église et c'était déjà trop. Le
curé entendant faire la quête, s'opposa à ce que l'on quêtât dans
cette église abominable, il ajouta, s'adressant au maire, si nous
avions un bon Roi, je te ferais casser. Puis a un sergent qui lui dit,
notre Roi n'est pas Charles X, il répondit : « non, il te
ressemble, tas de brigands ». L'excès de l'émotion du curé
paraissant devoir interrompre la messe, la garde nationale se retira et
fit retraite en bon ordre malgré des barricades de bancs et de chaises
que deux ou trois bonnes âmes avaient élevées sur ses derrières. Le
maire de Hennequeville porta plainte contre le curé pour insulte envers
l'autorité municipale et outrages envers la personne du Roi.
La chambre des mises en accusation de la Cour royale l'a également acquitté sur le second chef, attendu qu'elle n'y a point trouvé de charges suffisantes. Cet arrêt doit être un avis pour la garde nationale de ne pas aller à l'avenir mêler le bruit de ses tambours aux offices, chacun à sa place, le prêtre à l'autel et la garde nationale sur la place d'armes. (Le Pilote du Calvados)
Mai 1833 - On lit dans l'Estafette du Havre. - Un cadavre horriblement mutilé a été trouvé dans la commune d'Hennequeville, sur le rivage de la mer. La tête, les bras et les jambes avaient été séparés du tronc. Une chemise en laine bleue était auprès, on a découvert, dans l'ane de ses manches une main qui avait été coupée. Le maire s'est transporté sur les lieux et a dressé procès-verbal, la justice est saisie, mais rien ne donne a penser que l'on soit encore sur les traces de l'auteur du crime. (Mémorial du Calvados)
Novembre
1845 -
Cour d’Assises du Calvados.
-
Une femme Dubosq, de Hennequeville, est accusée d'avoir, le 26
juin dernier, mis volontairement le feu à l'un de ses bâtiments
assurés contre l'incendie et cela pour forcer d'en sortir la famille
Collardeau qui en était locataire. Elle a été acquittée.
(Source : Journal de Honfleur)
Avril 1847 - Nouvelles locales. - Par dépêche du 31 mars 1847, la pêche des moules sur le Ratier, à Hennequeville et Villerville est autorisée à compter du 1er mai, sous peine pour ceux qui contreviendraient d'être traduits devant le procureur du roi, conformément à la déclaration du roi, du 18 décembre 1728. ( source : Journal de Honfleur)
Juin
1847 -
Nouvelles Locales. -
Un projet de loi présenté à la chambre des députés ayant
pour objet la réunion de la commune de Hennequeville à celle de
Trouville-sur-Mer, arrondissement de Pont-l’Évêque ( Calvados ) a
été voté le 12 juin. ( source : Journal de Honfleur)
Juin 1847 - Nouvelles locales. - Malgré les conseils sans cesse répétés, il se trouve encore des personnes qui, en temps d'orage, vont chercher abri sous quelques arbres, elles en sont toujours victimes. On assure cependant que le hêtre n'est jamais frappé de la foudre, et même qu'il l'éloigne. Les naturels de l'Amérique septentrionale ont, dit on, l'habitude de se réfugier sous cet arbre et il n'y a pas d'exemple qu'ils aient jamais été atteints.
Mai 1848 - Nouvelles diverses. - Dimanche dernier, une cérémonie a eu lieu à Trouville-Henequeville à l'occasion de la plantation de l'arbre de la liberté. Le même jour une semblable cérémonie a eu lieu à Beaumont. (source Journal de Honfleur)
Mai 1848 - Nouvelles diverses. - L'ordre est donné d'armer le littoral du département de la Seine-Inférieure. — On dit que des dispositions analogues à la mesure qui précède sont prises aussi pour le Calvados. (source Journal de Honfleur)
Mai
1852 -
Le courage d’un gendarme.
-
Le 8 mai dans l'après-midi, le nommé Girot (Auguste), âgé de
21 ans, sans profession, demeurant à Trouville, rôdait, sous prétexte
de découvrir le terrier d'un renard, sur la côte des Crosniers,
située sur le territoire de Hennequeville, et, tout en causant avec les
époux Auvray, journaliers, qui coupaient
des joncs-marins sur cette côte pour, le compte de M. Dubosq,
propriétaire à Trouville, il demanda au jeune Coquard, qui se trouvait
également sur les lieux, une allumette chimique pour allumer sa pipe. A
peine cette allumette
fut-elle enflammée, qu'au lieu d'allumer sa pipi, Girot la plaça sur
des herbes sèches et les joncs-marins dont la côte des Crosniers est
couverte, en disant à la femme Auvray de venir se chauffer, ajoutant
qu'il allait lui faire une bonne bourgalée. En
effet, le feu ne larda pas à envahir les joncs-marins et à prendre des
proportions qui auraient été inquiétantes, si les prompts secours qui
ont été apportés n'avaient été favorisés par le voisinage d'un
chemin qui se trouvait dans la direction du vent. Encore
bien que la perte soit insignifiante, les gendarmes de Trouville,
informés de ce qui s'était passé, et pensant que Girot, pour fait
stupide, méritait au moins une leçon, l'ont arrêté et mis aux mains
de la justice. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars 1853 - Nouvelles divers. - Nous avons à enregistrer les accidents suivants arrivés sur plusieurs points du département : —
Le 4 de ce mois, une femme étrangère au pays à été arrêtée par
les soins de M. le maire de Norolles. Cette malheureuse, dont les
facultés mentales sont sérieusement altérées, injuriait et
maltraitait M. le curé de Norolles, auquel elle venait de déchirer son
surplis. Elle a été déposée dans l'hospice de Pont-l’Évêque,
d'où elle sera transférée dans une maison d'aliénés.
Octobre
1854 - Un incendie.
-
Un incendie a éclaté, mercredi dernier, vers neuf heures du
soir, à Trouville-Hennequeville, dans une bergerie contenant 80 moutons
et 200 bottes de fourrages, appartenant au sieur Prentout ( André ). Le
bâtiment, qui n'était pas assuré, a été entièrement brûlé avec
les fourrages qu'il contenait ; 57 moutons Peu s'en est fallu qu'à ce sinistre, auquel la malveillance semble n'être pas étrangère, il ne soit venu s'ajouter un autre malheur pour le sieur Prentout ; car, pendant que celui-ci, avec les personnes dont il pouvait disposer, s'efforçait d'éteindre le feu de la bergerie et de sauver les moutons, un jeune domestique qui moins prompt que les autres à s'éveiller, était encore à la maison, aperçut dans la chambre de son maître un inconnu occupé à fouiller dans l'armoire. Mais les cris du jeune domestique donnèrent l'éveil au malfaiteur, et il disparut à la faveur du trouble et de la confusion qui régnait alors. (Source : Le journal de Honfleur)
Février
1855 - Cour d'Assises du Calvados.
- Présidence
de M. le conseiller Adeline. Audience du 3 février. Pierre-Victor
Dulong, ancien journalier, se disant mareyeur, né à Fortmoville (
Eure), le 15 mai I835, demeurant à Martainville, arrondissement de
Pont-Audemer, est traduit devant la Cour d'assises, comme accusé
d'avoir, à Trouville-sur-Mer, section de Hennequeville, le 26 février
1854, soustrait frauduleusement une somme de 400 fr.,
au préjudice du sieur Prentout, d'avoir commis cette soustraction
frauduleuse à l'aide d'effraction intérieure dans une maison. L'accusation
reproche encore à Dulong une tentative de soustraction frauduleuse,
qui, manifestée par un commencement d'exécution, n'a manqué son effet
que par des circonstances indépendantes de la volonté de l'accusé.
Cette tentative de soustraction frauduleuse a été accompagnée des
circonstances aggravantes de nuit, de maison habitée, d'effraction et
d'escalade. Un
crime plus grave est enfin imputé à Dulong. Il est accusé d'avoir, à
Trouville-sur-Mer, section de Hennequeville, le 20 septembre I854,
volontairement mis le feu à un édifice à usage de bergerie,
appartenant au sieur Prentout. Déclaré
coupable des deux soustractions frauduleuses qui lui sont reprochées,
mais acquitté sur le fait d'incendie, Dulong, auquel le jury a refusé
des circonstances atténuantes, subira dix ans de travaux forcés.
(Source : Le journal de Honfleur)
Juillet 1855 - Macabre découverte. - Le 12 de ce mois, les employés des douanes du poste de Hennequeville ont trouvé sur la grève le corps d'un individu noyé ; il portait un paletot en drap bleu, un gilet de soie noire, un pantalon rayé noir et blanc, des chaussettes de fil, une paire de souliers vernis et une chemise de calicot. On a trouvé sur lui un porte-cigarettes, une paire de conserves dans un étui et une carte de visite sur laquelle était écrit : Léon Reichard. Le cadavre n'avait aucune trace de violence et semblait avoir séjourné plusieurs jours dans l'eau ; il a été transporté à Trouville, où il a été inhumé. Ce
n'est qu'après l'inhumation qu'on est parvenu à constater l'identité
de cet individu que personne n'avait reconnu d'abord. Un élève en
pharmacie du Havre, ayant vu dans les journaux de cette ville que le
cadavre d'un inconnu, qui s’était jeté dans l'un des bassins du
Havre, avait été retrouvé sur la plage de Trouville, s'est rendu dans
cette dernière ville. Les effets du défunt qui étaient déposés au
bureau de police lui ont été montrés, et il a déclaré les
reconnaître pour avoir appartenu au nommé Ducy (Alphonse), son cousin,
âgé de 25 ans, né à Yvetot, commis-marchand de draps, demeurant à
Paris, et il a ajouté que la seule cause qu'il pouvait assigner à
l'acte de désespoir de son malheureux parent, était une affection
cutanée dont il était atteint et qui lui occasionnait de grandes
souffrances. (Source : Le journal de Honfleur)
Mai 1857 - Un incendie. - Dans la nuit du 6 au 7 de ce mois, un incendie, attribué à la malveillance, a éclaté à Trouville-sur-Mer, section de Hennequeville. Le bâtiment et le minime mobilier qu'il renfermait ont été la proie des flammes. On évalue la perte occasionnée par cet accident à environ 1 150 fr. Rien n’était assuré. La justice s'est transportée sur les lieux, et, à la suite, de ses investigations, elle a fait arrêter une femme Duchemin, accusée par la rumeur publique d’être l'auteur de ce crime, et contre laquelle elle avait recueilli, du reste, des présomptions assez fortes. Il parait que cette femme aurait agi par le conseil de son mari, poursuivi, dans le moment, pour pareil crime d’incendie effectué au mois de janvier dernier, et qui a comparu, le 11 courant, devant les assises du Calvados. Cet individu espérait, par cette circonstance, pouvoir tirer un motif de justification de sa non culpabilité pour le premier incendie. (Source : Le journal de Honfleur)
Avril
1858 - Arrêté.
-
La pêche des
moules sera permise du 1er mai au 30 septembre 1858,
seulement sur le banc du Ratier et sur les Moulières de Villerville et
de Hennequeville, jusqu'au corps de garde de Trouville. Toutefois,
par application de l'article 194 du décret du 4 juillet 1853, et dans
l'intérêt de la conservation de la Moulière du Ratier, l'exercice de
la pêche n'y pourra avoir lieu qu'à la condition d'enlever les
étoiles de mer qui, par leur nombre considérable nuisent à son
développement, et ce, chaque jour, dans les proportions suivantes,
conformément aux propositions de la commission de visite : 25
pour les enfants ; 50 pour les femmes ; 100 pour les hommes. Le
présent arrêté sera porté à la connaissance des pêcheurs par
les soins de M. le Commissaire de l’inscription maritime à Honfleur,
chargé d’en assurer l’exécution. Havre,
le 28 août 857, Signé
: BONIFACIO. Pour
copie : Le Commissaire de l’inscription Maritime.
A.
BONAMY.
Mars 1859 - Les jeunes gens de la classe de 1858. - S. Exe. M. le ministre de la marine vient de décider que les jeunes gens de la classe de 1858, appartenant aux communes du littoral, qui demanderont à entrer dans les équipages de la flotte, seront admis, par mesure exceptionnelle, à souscrire des engagements volontaires de sept ans, dans ce corps, dans les cinq grands ports militaires de l'Empire, et dans les délais fixés par les règlements en vigueur, s'ils réunissent les conditions exigées pour devenir de bons marins. (Source : Le journal de Honfleur)
1°
Sur la moulière qui
s'étend de l'est de Villerville à l’ouest de Hennequeville. 2°
Sur celle qui commence à
l'est de Hennequeville et s’étend vers le sud-ouest jusqu'au corps de
garde de Trouville. Elle
sera interdite pendant l'année 1859, sur toute l'étendue du banc du
Ratier. (Source : Le journal de Honfleur)
Décembre 1866 - Un secours. - Sur la proposition de M. le préfet du Calvados, M. le ministre de l'instruction publique vient d'accorder un secours de 6000 francs à la commune de Trouville, pour l'église Notre-Dame-du-Bon-Secours d'Hennequeville. Cette allocation sera divisée en deux annuités de 3000 fr. chacune.
Juillet
1870 -
Fait divers.
- Jeudi,
le sieur Vauquelin, propriétaire à Hennequeville, se rendait avec son
épouse à Pont-l'Evêque, monté dans une voiture attelée d'un cheval
de cinq ans, lorsqu'on passant à Touques, sous une couronne garnie de
lanternes et de guirlandes, son cheval, très doux habituellement, prit
le mors aux dents, et malgré les efforts du conducteur, fit se
jeter sur un tombereau chargé de pierres. Un des brancards du tombereau
entra dans le corps du cheval du sieur Vauquelin, qui mourut quelques
instants après, la oiture fut brisée, et c'est presque miracle que
ceux qui la montaient n'aient pas été tués, ils en ont été quitte
pour quelques contusions.
Décembre
1870 -
Nécrologie.
- M. l'abbé
Pierre-Frauçois-Louis Lainé, vicaire de Beaumont-en-Auge, est
décédé le 24 décembre, à l'âge de 26 ans. M. l'abbé Allais,
ancien professeur au collège de Lisieux, vient de mourir à
Hennequeville.
Octobre
1876
-
Cadavre inconnu. - La
semaine dernière, le cadavre d'un inconnu a été trouvé dans
les roches de Hennequeville, et transporté à la morgue de Trouville.
L'état de putréfaction était tellement avancé qu'il a été
impossible d'établir l'identité. Taille moyenne, cheveux châtains,
vêtu d'un paletot en drap pointillé gris et brun, gilet gris avec
boutons émaillés de blanc, pantalon en drap noir, cravate en soie
noire, deux chemises en toile blanche, dont l'une marquée aux initiales
L.B., gilet en flanelle blanche, chaussettes en coton à raies, souliers
en cuir verni noir, un porte-monnaie vide en cuir noir avec fermoir en
cuivre a été trouvé dans son gilet.
Mai
1880
- Pêche aux moules. -
La pêche
des moules est permise sur les moulières du Râtier de Villerville et
de Hennequeville.
Juin
1882
- Une tête tournée. - La
semaine dernière, à Hennequeville, un concierge a fort
brutalisé une femme qui voulait aller parler à son mari occupé à
tirer du vin dans une cave, et lui a défendu d'entrer parce que,
disait- il : « Les femmes font tourner le vin. » Pour avoir des idées
aussi saugrenues, il faut que ce concierge ait lui-même
Juillet
1882
- Noyé.
- Le
sieur Galifaut, patron de la barque de Trouville, qui avait été
enlevé de son bord à l'entrée
du port, dans la tempête du mercredi 12 de ce mois a été retrouvé la
semaine dernière à Hennequeville, en présence de sa petite
fille qui le cherchait avec sa mère depuis la fatale journée.
Novembre
1888 -
Acte monstrueux. -
Le
nommé Eugène Foucu, 43 ans, journalier à Hennequeville, a été
arrêté pour attentat à la pudeur sur sa fille, âgée de 7 ans.
Après avoir nié, le misérable a avoué son crime avec un cynisme
révoltant. L'enquête a révélé plusieurs actes de bestialité qui se
sont accomplis il y a quelques années et prouvent chez Foucu une
profonde immoralité.
Mai 1890 - Moules. - La pêche en est autorisée du 1er mai au 31 octobre, sur le banc du Ratier et aux moulières de Villerville et de Hennequeville.
Mai 1890 - Abeilles. - Dans le Calvados, les ruches d'abeilles devront être éloignées d'au moins dix mètres de la voie publique ou des héritages voisins, et en être séparées par une clôture haute de deux mètres au moins. Dans les champs, elles-devront être à cent mètres au moins de tout chemin ou de toute maison. Les ruches ne pourront être transportées dans les landes, bruyères ou bois, qu'avec une autorisation spéciale du préfet, délivrée sur un avis du conseil municipal.
Mai
1890 -
Malades contagieux. -
Les
enfants atteints de la variole, de la scarlatine et de la diphtérie ne
devront rentrer à l'école qu'après 40 jours, pour la varicelle, la
rougeole, et les oreillons, 20 jours après. Quant aux enfants atteints
de coqueluche, maladie dont la durée et variable, ils ne pourront être
admis de nouveau dans les écoles qu'en présentant un certificat du
médecin.
Septembre
1891 - Suicide.
- La
semaine dernière, le sieur Millet, compositeur de musique à Paris, en
villégiature au chalet des Collines, à Hennequeville, près Trouville,
s'est tiré un coup de revolver entre l’œil gauche et le nez. La mort
a été instantanée. Le bruit a couru que cet acte de désespoir devait
être attribué à des pertes de jeu aux courses et aux cercles, mais,
des renseignements que nous avons recueillis, il résulte que cet homme
était depuis quelque temps atteint d'une maladie incurable. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1893 -
Mauvaise
nourrice. -
L'hospice
de
Honfleur avait confié un petit enfant du nom de Prentout à la femme
Mathilde Levillain, 22 ans, demeurant à Hennequeville. Au lieu de
prendre soin du pauvre petit, elle le délaissa et le bébé
dépérissait de jour en jour, au point de tomber dans une maigreur
pitoyable, ne pouvant même plus prendre son biberon, d'une
mal-propreté inouïe. Certaines parties du corps étaient comme
gangrenées. La femme Levillain avait pris son nourrisson le 3 avril. En
moins de trois mois, puisqu'on le lui reprenait le 17 juin, le pauvre
petit être était parvenu à cet état de chétivité qui ne permettait
plus de le sauver, il mourut le 19 juin. La
Décembre
1896 -
Suicide.
- Le
sieur Louis Hobey, propriétaire à Hennequeville, s'est pendu dans son
grenier, il était atteint de paralysie. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1896 -
Le Patois normand.
- M. Guerlin
de Guer fils vient de
réunir en brochure, sous le titre « Introduction à l'étude des
parlers de Normandie », un travail des plus intéressants. M. Guerlin
de Guer termine sa courte préface en déclarant que son « plus vif
désir est de travailler en Normandie pour la Normandie et pour les
Normands » Cette idée est trop belle pour ne pas être encouragée.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1898 -
Main
coupée. -
Le jeune Louis Marie,
14 ans, demeurant chez ses parents à Trouville, hameau de Hennequeville,
qui travaillait à la briqueterie de la Croix-Sonnet, a eu la main
gauche prise dans l'engrenage actionnant le râteau servant à broyer la
terre dans la turbine. Transporté à l'hospice, le petit blessé a subi
l'amputation du bras à hauteur du coude. L'enquête ouverte établira
à qui incombe la responsabilité de cet, accident.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre 1898 - Voleurs arrêtés. - Nous avons annoncé dans notre dernier numéro que les auteurs du vol commis au préjudice de la dame Dudésert avaient été découverts. Cette dame avait eu l'imprudence de cacher une petite fortune, 15 000 fr., sous les pavés d'une salle qu'elle possédait à Hennequeville, près Trouville. Un jour, le trésor disparut. Il ne pouvait avoir été enlevé que par des personnes qui avaient épié les pas et démarches de la bonne dame. Peu de temps après, sa servante, Amanda Crevin, 20 ans, née à Valsemé, quittait la dame Dudésert, sans motifs, et se plaçait à Saint-Gatien. Bientôt,
on s'aperçut qu'elle faisait des dépenses exagérées, ainsi que son
beau-frère, Léopold Deschamps, 30 ans, journalier à
Saint-Julien-sur-Calonne. Une descente de police a amené des
découvertes, qui ont motivé l'arrestation de la fille Crevin, de son
beau-frère et de sa femme.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Avril
1900 -
Lait falsifié. -
Procès-verbal
a été dressé contre
le sieur Ferdinand Thouret, cultivateur à Trouville, hameau de
Hennequeville, pour mise en vente de lait additionné d'eau. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin 1900 - Jambes cassées. - Le sieur Emmanuel Pairot, 28 ans, journalier à St-Martin-de-la-Lieue, près Lisieux, voulant éviter, sur la route de Livarot, une voiture dont le cheval se dirigeait sur lui, est tombé si malheureusement qu'il s'est fracturé une jambe. — Le jeune Leplat, 15 ans, journalier à Trouville, section d'Hennequeville, est tombé d'un tombereau qu'il conduisait et s'est fracturé une cuisse. (Source : Le Bonhomme Normand)
Médaille
d'argent avec prime de 300 fr. : M. James, instituteur à Méry-Corbon. Médaille
d'argent avec prime de 200 fr. : Mlle Danguy, institutrice à Caen-la
Folie. Médaille
d'argent avec prime de 100 fr. : Mlle Ladroue, institutrice à
Sainte-Marie-Laumont. Mentions
honorables : MM. Bonne, instituteur à Outlly-le-Vicomte ; Cohué, à
Courson ; Delaunay, à Thury-Harcourt ; Lefèvre, à Ondefontaine ;
Tison, à Saint-Himer ; Vaussy, à Saint-Germain d'Ectot ; Viel, à Jort. Médailles
d'argent : MM. Goualbert, instituteur à Sainte-Honorine-du-Fay ;
Madeleine, à Audrieu ; Moncel, à Morteaux-Coulibœuf ; Renouvln, à
Salnt-Germain-du-Crioult ; Villion, à Carpiquet.
Médailles de bronze : MM Bouillon, Instituteur à Brlcqueville ; Gervais, à St-Martin-de-Mieux ; Hue, à Villerville ; Jouanne, à Banneville-sur-Ajon; Marguerite, à Campandré-Valcongrain ; Mesrouze, à May-surOrne ; Olivier, à Bayeux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1913 - Péri en mer ! - Sous les roches, près de Hennequeville, un chasseur trouvillais aperçut un cadavre flottant sur l'eau. Il alla prévenir l'autorité maritime qui fit retirer la triste épave. C'était le corps d'un marin, Fernand Harel, 25 ans, qui s'était noyé, le 13 février dernier, dans l'abordage de la chaloupe " Sainte-Denise " par le steamer " Duchesse-de-Guiches ". On l'a rapporté à Honfleur où il a été inhumé. Harel a laissé une veuve et trois enfants dont l'aîné a huit ans.
Janvier 1914 - Mort de froid. - On a trouvé, mort de froid, dans le chemin vert, à Hennequeville, le nommé Émile Alain, 60 ans, journalier. Le médecin - légiste, le docteur Couturier, a conclu à une congestion foudroyante due au froid.
Mars 1914 - Un terrassier frappe un journalier, père de 5 enfants, à coups de bâton... à travers la fenêtre d'un bistrot, puis guette la sortie de sa victime. Il l'assomme, puis lui défonce le crâne à coups de caillou et de sabots, devant des témoins horrifiés et impuissants. Aucune explication à ce crime.
Juin 1920 - A l’ombre. - On a arrêté ces jours-ci à Paris, le docker Henri Quetel, 22 ans, recherché pour deux importants cambriolages commis, il y a plusieurs mois, dans des villas à HennequevilIe, près Trouville. Quatre des complices de cet individu, qui paraît avoir été le chef de la bande, sont sous les verrous depuis un certain temps déjà. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1921 - Tué à coup de poing. - Daniel François, 17 ans, domestique chez M. Leportier, cultivateur à Hennequeville, près Trouville, ayant appris que le jeune Carpentier, 16 ans, également à Hennequeville, l'avait appelé « sale breton », avait juré de lui flanquer une correction, ce qu'il ne manqua pas.
Août
1923 - Brutes alcooliques.
- Au café Launay, à Hennequeville, près Trouville, quatre
jardiniers du Casino de Deauville, MM. Pierre Ruflin, 22 ans ;
Arthur Lecaplain, 55 ans, Roger Lambon, 22 ans et Albert Hauchecorne, 22
ans, ont été sans aucune provocation, sauvagement attaqués et
frappés par trois individus pris de boisson,
Paul Halley, cordonnier, Gaston Gosset, manœuvre, tous deux de
Trouville, et Jean Deshayes, soldat en permission. Ils ont été
grièvement bléssés ainsi que le patron de l'établissement. Une
enquête est ouverte. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1926 -
Pour voir la mer.
- Afin
d'élargir
son horizon,
M. Mayer,
villa
« Le Calme »
a fait
élaguer,
par son
jardinier,
Gaston
Cornillon,
la haie
qui sépare
sa propriété
de celle
de M.
Favre-Luce,
à La
Tour
Fréville,
à Hennequeville.
Des saules
et des
ormes,
qui étaient
la propriété
du voisin,
ont été
étêtés
sur une
longueur
de 35
mètres.
Au nom
de la
famille
Favre-Luce,
le gardien
Charles
Duval
a porté
plainte.
Juin 1927 - Pêche macabre. - L'autre matin, un pêcheur, M. Joseph Magloire, de Trouville, a trouvé en mer, à un kilomètre d'Hennequeville, le cadavre d'un inconnu de 28 à 30 ans, correctement habillé. Ce noyé, qui ne possédait, ni papiers, ni argent, n'a pu être identifié.
Septembre
1930 -
Une villa détruite par le feu.
-
A Hennequeville, un incendie s'est déclaré dans la villa « Simplette »,
appartenant à M. Edmond Blois, hôtelier,
9, place Masséna, à Nice. Malgré la rapide intervention des
voisins et des pompiers de Trouville, la maison tout entière a été la
proie des flammes. Les dégâts, évalués à 75 000 francs sont couverts par une assurance.
Janvier 1936 - Les sauveteurs à l’honneur. - Par décision du Ministre de la Marine marchande, les Récompenses suivantes viennent d’être accordées pour faits de sauvetage accomplis dans les eaux maritimes : M.
Charles Daiguan, 49 ans,
maître baigneur, rue Sevestre, à Paris, (bien que souffrant d’une
bronchite, s’est jeté à l’eau, le 3 septembre 1935 pour saisir une
fillette tombée dans le bassin de Courseulles, a réussi à la ramener
sur le quai, mais elle n’a pu être rappelée à la vie) ; MM.
Ernest Françoise, 39 ans, patron inscrit à Caen, et Jacques Le Ruyer,
42 ans, matelot inscrit à Caen (étant sur le bateau « Notre-Dame-de-Lourdes »,
ont secouru et pris à bord aux prix de périlleuses difficultés, par
suite de la tempête qui régnait, les deux naufragés de la
chaloupe « Etoile-du-Nord », coulée dans la passe de
Saint-Germain, ont fait preuve en la circonstance d’un dévouement et
d’un courage dignes d’éloges) ; M. Pierre Guillemin, 32 ans,
inscrit à Caen ( a fait preuve d’un grand dévouement, le 24 juin, en
se portant au secours
d’un baigneur en difficulté sur la plage de Vierville, l’a saisi et
ramené sain et sauf au rivage ; Mention honorable : M.
Alexandre Criquet, 37 ans, rue de la Fontaine à Trouville ( le 17 août
1935, s ‘est porté
Août
1938 -
Un accident sur la place .
- Jeudi,
vers 15 heures, un jeune homme de 25 ans, fils d'un employé du casino
de Deauville, se livrait à la pêche à la crevette sur la plage d'Hennequeville,
quand, par une fausse manœuvre, il s'est blessé grièvement avec son
engin, se faisant une plaie profonde à l'abdomen. Le docteur Voulant,
de Trouville-sur-Mer, lui prodigua les soins nécessités par son état.
Il a été transporté à l'hôpital de Trouville.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Avril 1944 - L'autre terrorisme. - Le même jour une vingtaine de bombardiers « alliés » ont de même attaqué Hennequeville, prés de Trouville, faisant un mort (un ouvrier), un blessé (Mlle Bachelet, servante de l'abbé Halley, cure du bourg). Plusieurs villas et maisons se sont écroulées, et une vingtaine de famille sont sans abri.
Mai
1944 -
Trouville
et Hennequeville
sont
bombardés.
- Dans
la nuit
de Jeudi
à vendredi
la région
trouvillaise
a reçu
la visite
des bombardiers
d'outre-Manche.
Les bombes Une
femme,
Mme Krolikowska,
demeurant
villa
Mannette,
avenue
d'Eylau,
projetée
du premier
étage, à
été
blessée
dans
sa chute
et conduite
à l'hôpital,
Mme Brizè et un jeune homme
ont également
été
blessée
légèrement.
Par
contre,
les dégâts
sont
importants,
une quinzaine
de villas
et maisons
sont
entièrement
détruites,
d'autres
sont
sérieusement
endommagées.
M. le Sous-Préfet de Lisieux, accompagné de la municipalité, de M. Richet, directeur de la Défense Passive et de M. Dubois, commissaire de police, se sont rendus sur les lieux.
Mai
1944 -
Attention aux terrains minės.
- Les
Autorités militaires allemandes ont notifie au gouvernement français
l'avis ci-dessous. Depuis
quelques semaines, les croisements de routes, défilés et issues de
localités, situés en arrière des côtes de l'Atlantique et de la
Méditerranée, sur une profondeur de 60 à 80 kms, sont minés. Les
barrages de mines sont indiqués par des clôtures et des pancartes.
Pour des raisons militaires, il n'est pas possible de faire connaître
dans le détail quelles sont les zones minées, mais les barrages
peuvent être nettement reconnus sur place. Le gouvernement français
est prié d'attirer d'une manière appropriée l'attention de la
population sur les dangers de ces barrages de mines et de la mettre en
garde surtout contre des fautes d'inattention pour éviter des accidents
inutiles.
Les
personnes qui pénètreront dans ces terrains militaires clôturé
s'exposeront à de graves dangers et au coups de feu des sentinelles. Le
bétail qui sera trouvé dans ces terrains
ou au voisinage même sera éventuellement réquisitionné sans
indemnisation. Signé : Le préfet
M. Cacaud (Journal de Normandie)
Novembre
1945 -
Macabre découverte. -
Au
cours de son travail, le chef démineur Robert Leménager, demeurant à
Trouville, a découvert dans la villa « Les Ormes », section
de Hennequeville, le cadavre d’un inconnu en état de décomposition
avancée. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre
1947 -
La mer rejette le corps d’un noyé.
–
Deux marins-pêcheurs honfleurais, MM. Guérard père et fils,
ont découvert au large de Hennequeville, le corps d’un docker du
Havre, M. Alphonse Biette, connu à Honfleur où il a de la famille,
disparu en mer dans la nuit du 4 au 5 septembre. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril 1948 - La mort qui rode. - Alors qu'il venait de porter des tickets d'alimentation chez une personne de l'impasse Main, M. Molveaux, garde-champêtre à Hennequeville, c'est affaissé, frappé de mort subite. Agé
de 65 ans, le défunt, ancien sous-officier de gendarmerie, avait
commandé la brigade de Pont-Audemer. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1950 -
La récupération. - Fernand
Lacour, 26 ans, et Émile
Tranchevent, 30 ans, journaliers, domiciliés Cités Ouvrières à
Hennequeville, avaient dérobé, à plusieurs reprises, 400 kilos de
plomb dans la villa « La Trirème », appartenant à Mme Dantan-Merlin,
de Paris. Ils ont été déférés au Parquet. ( Le Bonhomme Libre ) |
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9 HENNEQUEVILLE - La Montée des Bains. - LL. |
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3 HENNEQUEVILLE - La Route de Honfleur. - LL. |
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