15 Mai 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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HERMANVILLE  s/ MER

Canton de Douvres-La-Délivrande

Les habitants de la commune sont des Hermanvillais, Hermanvillaises


Août 1828   -   Police correctionnelle.  -   Le ministère public avait fait citer pour l'audience de ce jour les époux Lefèvre, de la commune d'Hermanville, comme prévenus d'avoir démoli une muraille, arraché des devises et injurié le garde-champêtre dans l'exercice de ses fonctions.

La femme seule comparaît ; elle est âgée de 84 ans, et son mari, qui n'en a que 82, a été retenu par un mal de dents. Le jeune ménage a fait plaider que le terrain sur lequel tout cela s'était passé lui appartenait, et le tribunal a renvoyé la cause à 6 mois, pendant lequel temps les époux Lefèvre feront juger la question de propriété, si Dieu leur prête vie. (Le Journal de Caen et de la Normandie)

 

Février 1831    -    Des températures anormalement élevées pour la saison.   -    Depuis quelques jours, dans notre pays a succédé à un froid assez vif une chaleur inaccoutumée dans une saison aussi peu avancée, pendant les trois derniers jours le thermomètre s'est élevé à 12 degrés, aujourd'hui il est monté à 14.

Il est à craindre que ces variations de l'atmosphère ne soient préjudiciables à la végétation, qui, par suite de ces chaleurs, va prendre des développements d'autant plus considérables que les nuits même conservent une grande partie de la chaleur du jour. (Le Pilote du Calvados)

 

Février 1831    -    Une cérémonie réussie.   -    La garde nationale d'Hermanville, organisée depuis plusieurs mois, avait ajourné la cérémonie de l'inauguration de son drapeau, au 30 janvier, époque du retour d'un assez grand nombre d'habitants que l'exercice de leur profession appelle hors du département pendant une partie ds l'année.

Cette fête a été célébrée le jour fixé, avec un véritable enthousiasme. A neuf heures du matin, la garde nationale, sous les armes, s'est rendue, tambour en tête, à la mairie où se trouvait réuni tout le corps municipal. Au moment où le drapeau qui y avait été déposé fut remis aux mains d'un des sous-officiers, un garde national, en offrant au maire et à son adjoint, au nom de tous ses camarades, une écharpe tricolore, leur adressa un discours exprimant un ardent amour de la patrie et un dévouement sans bornes à la personne du monarque élu par ses sujets.

M. le Maire, dont l'attachement à nos institutions est bien connu, répondit à ces paroles en rappelant à ses concitoyens que la liberté étant le plus précieux des biens, aucun sacrifice ne doit conter pour la conserver, que nous devons tous désirer la paix, mais que si l'étranger, jaloux de l'état de notre belle France, osait entreprendre de renverser notre édifice social, il était du devoir de tout citoyen de voler à sa rencontre.

Les acclamations qui accueillirent cette allocution annoncent que M. le Maire d'Hermanville avait bien compris les sentiments de tous ceux qui l'environnaient.

Le cortège se mit ensuite en marche pour l'église, où l'on devait assister militairement à la messe, et tout le monde eut été content, si, prenant prétexte de quelques coups de fusils tirés dans le cimetière, au commencement de l'office, ainsi que c'est d'usage dans les cérémonies publiques, M. le Curé n'eut cessé de chanter sa messe et ne l'eût achevée tout bas, encore bien que l'ordre de ne plus tirer eût été donné. Néanmoins, tout s'est passé fort bien pendant le reste de la journée, qui a été employé en divertissements auxquels les habitants des communes voisines sont venus prendre part. (Le Pilote du Calvados)

 

Novembre 1831    -   Qui a tiré le coup de fusil.   -  Le 25 juillet dernier était pour deux amants de la commune d'Hermanville le plus beau jour de la vie, tandis qu'ils étaient à l'église, attendant le moment où le curé devait sanctifier les nœuds qu'avaient formés les cœur, et resserrer par l'officier de l'état civil, un coup de fusil fut tiré, comme c'est d'usage dans les noces de campagne, dans le cimetière, tout près de l'église.

Le desservant, irrité de cet excès de licence, sortit de la sacristie pour s'assurer quel était l'auteur de cette liberté grande, arrivé près de la porte, plusieurs enfants qui entraient précipitamment dans l'église se trouvent à sa rencontre. « Qui a tiré le coup de fusil », dit le curé plein de colère, en s'adressant à l'un des enfants ? Celui-ci, au lieu de répondre, se mit à rire. Seconde question semblable, même réponse ! Au même instant un soufflet arrive tout chaud sur la joue de l'enfant, qui est renversé sur un banc voisin.

Le tuteur de cet enfant a intenté procès en police correctionnelle à ce desservant, et a conclu contre lui en 25 francs de dommages-intérêts. Les débats ont établi les faits comme nous venons les rapporter, l'abbé Delaunay lui-même n'a point nié avoir donné le soufflet dans un accès de mauvaise humeur, causé par le coup de fusil qui venait d'être tiré ( et peut-être le soleil de juillet aidant ), affirmant qu'il n'avait d'autre intention que d'infliger à l'enfant une légère correction. Bon nombre de témoins, presque tous du sexe, assignés à la requête de l'abbé Delaunay, sont venus déposer que la mère de l'enfant avait témoigné beaucoup de regret de la poursuite actuelle, et confirmer les faits ci-dessus.

Me Bardout jeune a soutenu que le desservant s'était rendu coupable d'une voie de fait punissable d'après l'art. 311 du Code pénal, que la faute était d'autant moins excusable, que le prévenu, au lieu de se porter à des actes de brutalité et d'emportement, devrait donner l'exemple de la bienveillance et de la modération. Il s'est étonné qu'un coup de fusil ait pu mettre si fort en colère M. le curé, qui aimait beaucoup ce bruit, lorsque c'était en son honneur qu'à une autre époque ses paroissiens faisaient dans le presbytère même des décharges de mousqueterie, etc…

Me Bardout, aîné, prenant son sujet de plus haut a parié de l'affranchissement espéré du vasselage du pouvoir temporel, que les cultes sont obligés de subir. Il a dit que les temples sont profanés, les ministres de la religion en butte aux outrages, et que le procès actuel n'est qu'une suite de la persécution dont ils sont l'objet, procès dont le maire de la commune, M. Lehodey, serait l'instigateur, et dont le tuteur de l'enfant frappé ne serait que l'instrument. Puis il s'est élevé contre les banquets civiques pour le paiement desquels, a-t-il dit, « les communes seront probablement grèvées de quelques centimes additionnels ! » ( en ce moment de graves murmures se sont fait entendre dans l'auditoire ), il a fait remonter la source du procès à l'inimitié que le maire d'Hermanville porte aujourd'hui à son curé pour lequel il a bien changé de sentiments depuis la révolution de juillet. Il a reproché à la garde nationale d'avoir transformé en taverne l'église d'Hermanville, à l'occasion du déploiement du drapeau tricolore dans cette église ( en remplacement du drapeau blanc qui s'y trouvait depuis 1815 ), d'avoir, lors des fêtes de juillet, tiré de coups de fusil insultants, jusque sous les fenêtres du presbytère, au risque d'incendier le chaume qui couvre l'asile du pasteur ( Le presbytère est couvert en tuile ).

Le défenseur, venant au fait du procès, a prétendu qu'un curé possède, comme les pères de famille et les instituteurs, le droit de correction sur les enfants de sa paroisse, qu'autrement il faudrait appliquer l'article 511 aux pères de famille qui corrigent leurs enfants, que dans l'espèce, le curé avait d'autant plus le droit de correction sur l'enfant en question, que cet enfant naguère encore étudiait sous lui le catéchisme. Après les répliques des deux avocats et les conclusions du ministère public, qui a pensé qu'il n'y avait pas lieu à prononcer une condamnation pour un fait aussi léger que celui qui faisait la base du procès, ou que du moins l'art. 463 devrait être appliqué, le tribunal a rendu un jugement qui renvoie l'abbé Delaunay des fins de l'action, sans dépens.

Un des assistants, qui paraissait porter un grand intérêt à cette affaire, et qu'à sa tournure on doit supposer être au moins le custos de la paroisse, a égayé une partie de l'auditoire par sa pantomime expressive, tantôt joyeuse, tantôt irritée, selon que le défenseur du curé portait la parole ou que la partie civile parlait en sens contraire.

 

Septembre 1833    -    Un incendie.   -   Dans la nuit de mardi à mercredi dernier, un incendie a éclaté à Hermanville-sur-Mer. Plusieurs bâtiments d'une ferme appartenant à M. Morice, ont été la proie des flammes. Le feu a commencé par le pressoir, qui a bientôt été consumé, ainsi que la grange, remplie du produit de la récolte, et dont on n'a pu sauver qu'une trentaine de sacs de blé. Nous attendons de nouveaux détails. (Mémorial du Calvados)

 

Janvier 1840  -  Vol important à Hermanville. - Dernièrement un vol considérable a été commis dans la commune d'Hermanville, chez M. Conseil. Les voleurs qui déjà, comme on verra plus bas, avaient fait une bonne prise étaient si pressés d'en finir qu'ils ont laissé 75 cent, d'une cartouche de 6 fr. ouverte par eux, sans doute pour voir de qu'elle espèce était la monnaie. Les malfaiteurs se sont introduits dans la maison de M. Conseil, par une fenêtre.

Voici le détail des objets volés :  Neuf couverts à filets, marqués d'un H, près du contrôle, trois autres, tout unis, sans marque et très longs, six autres à filets et à coquille, armoriés : d'un côté, un épervier à droite, et à gauche un chevron brisé, quatre cuillères à ragoûts, filets, marquées de petit h, une cuillère à potage unie, un réchaud d'argent pesant trois marcs, anciens poids, une montre de femme, en or, guillochée, cadran chiffres romains, aiguilles anciennes, n2168, une bourse en chenille rose et argent, remplie de monnaie d'or de France et étrangère, et de monnaie de cuivre et d'argent, entr'autres un louis ancien de 12 fr. parmi la monnaie d'or, une bourse en tricot et en soie, un bout rouge et un bout noir, remplie de monnaie d'argent de France et dix pièces de 5 fr., une autre bourse en lacet cousu, avec coulants d'acier, remplie de monnaie d'argent et du billon, et une somme d'argent d'environ huit mille francs. Depuis un an c'est le troisième vol commis pendant la messe et avec les mêmes circonstances dans cette commune.(Source  : LIndicateur de Bayeux)

 

Août 1842    -  Le varech sur les côtes normandes.   -   Le mot varech ou wrack, dans notre pays, ne désigne pas et n'a jamais désigné une plante unique de la famille des algues : il signifie une plante, une herbe quelconque que la mer jette sur ses bords, et jadis, par extension, tous les débris qui échouaient sur les côtes. — Il était synonyme d'épave.— De là les expressions tomber en wrack, jeter en wrack, encore fort usitées aujourd'hui.

C'est à tort que M. Pilet a dit que le varech avait autre fois sa législation, mais que les lois qui régissent la matière sont tombées en désuétude. Trois ou quatre condamnations ont frappé, cette année même, en 1842, dans l'arrondissement de Caen, des individus qui y avaient contrevenu.

Le droit de recueillir le varech appartient au premier occupant, le droit de récolter les algues qui croissent sur les roches et que sans doute, par analogie, on appelle aussi varech, appartient généralement aux communes sur le territoire desquelles il a poussé.

Au moyen-âge il constituait un droit féodal. Nous voyons, en effet, par une charte du XIIe  siècle, conservée aux archives de la préfecture du Calvados, que Richard-Cœur-de-Lion donne aux moines de St-Etienne de Caen le port de Dives, avec un chantier pour la construction des navires auquel il ajouta le droit de wrack.  L'abbesse de Sainte-Trinité de Caen jouissait aussi de ce droit dans diverses paroisses du Cotentin, notamment dans celles de Saint-Vast, de Quettehou et de Morsalines. Beaucoup d'autres seigneurs possédaient de semblables privilèges, mais il est probable que les uns et les autres de ces privilèges étaient plus ou moins restreints et que les cultivateurs riverains en étaient quittes pour abandonner aux suzerains les épaves proprement dites.

En tout cas, si ces dîmes existèrent jamais, on ne les payait plus, bien avant le XVIIe  siècle, car la Coutume de Normandie n'appelle droit de varech que le droit de s'emparer des choses jetées par la mer à terre.

L'ordonnance de la marine de 1681 organisa par son titre X du livre 4e, la coupe du varech dans les paroisses situées sur les côtes.

Les habitants des paroisses devaient s'assembler le premier dimanche du mois de janvier de chaque année, pour régler les jours auxquels devait commencer et finir la coupe des herbes marines croissant en mer à l'endroit de leur territoire.

Les habitants des communes d'Hermanville, Lion et ses hameaux, Luc, Langrune et ses hameaux, Bernières, Courseulles, Arromanches, Tracy, Manvieux , Fontenailles, Longues, Marigny, Commes et ses hameaux, Port-en-Bessin, Huppain, Villers, Ste-Honorine-des-Pertes, Colleville et St-Laurent, pourront faire ladite coupe pendant trente jours, qui seront choisis entre le troisième jour avant la pleine lune de mars, et le troisième jour après la pleine lune d'avril. Ceux des communes de Vierville, St-Pierre-du-Mont, Englesqueville et Grandcamp, pourront faire la coupe des dites herbes, pendant trente jours. à compter du 1er du 15 mars jusqu'au 15 avril suivant. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Février 1848   -   Nouvelles locales.   -   M. Lehodey, maire d'Hermanville, membre du conseil général, est mort mercredi la nuit. M. Lehodey était, chaque hiver, atteint de catarrhes aigus, c'est probablement à une de ces affections qu'il a succombé.

Une autre commune du littoral vient de perdre un de ses citoyens les plus estimables, M. Le Manissier, adjoint au maire de Courseulles, est mort lundi matin d'une bronchite capillaire. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Janvier 1852   -   Nouvelles de France.   -  Par décret du 31 décembre, le Président de la République a déridé que l’aigle français serait rétablie sur les drapeaux de l'armée, ainsi que sur les croix de la Légion d'Honneur. (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Janvier 1852   -   Instruction publique.   -  L'espoir que l'on avait conçu de voir enfin réalisé le vœu formé il y a prés de 70 ans (en 1784) que l'école gratuite d'instruction primaire serait confiée aux frères des écoles chrétiennes, n’est pas encore accompli. Cela tient, dit-on, à la situation financière. Il a cependant été destiné à cet établissement une maison acquise et que l'on a commencé à approprier à une telle destination.  (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Janvier 1852   -   Police correctionnelle.   -   Le sieur Célestin Bunel, journalier à Hermanville a été condamné, le 27 décembre, par le tribunal correctionnel de Caen, à 25 fr. d'amende pour avoir, le 17 mai, cueilli, sur le rocher de Lion, qui découvre de basse mer, des moules ayant moins de 2 centimètres de longueur. (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Janvier 1852   -   La cueillette des moules.   -   Le préfet maritime de l'arrondissement de Cherbourg vient de prendre, relativement à la cueillette des moules, sur les côtes du Calvados un arrêté approuvé par le ministre de la marine, et nécessité par les nombreuses infractions aux anciennes ordonnances qui se multiplient[1]sur les côtes du quartier de Caen.

II y rappelle que, la pêche de ce coquillage est interdite du 1er octobre au 1er mai, et prescrit aux agents de la marine de veiller à l'exécution de telle disposition. (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Août 1868   -   Les vols.   -   Les plaintes s'élèvent contre les bandes de rôdeurs qui exploitent en ce moment le littoral.

Depuis Honfleur jusqu'à Arromanches et au-delà, on voit, depuis que la saison des bains est ouverte, des compagnies de bohémiens qui viennent camper à l'entrée des communes du littoral, et de la envoient leurs enfants en haillons et pieds nus, mendier dans les maisons et jusque sous les pieds des chevaux et sous les voitures au risque de causer de déplorables accidents.  

 

Octobre 1868   -   La mer.   -   Dans la nuit de mardi à mercredi, la mer de la Manche avait une phosphorescence comme on ne lui en voit pas aux plus fortes chaleurs de l'été. Les bateaux en marche paraissaient naviguer au  milieu  d'une véritable mer de feu.

 

Octobre 1868   -   Un phénomène.   -   Un curieux phénomène s'est produit mercredi, vers minuit. Les quelques personnes qui, à cette heure avancée, se donnaient le plaisir de la  promenade, ont aperçu dans l'espace un magnifique météore qui apparaissant dans la direction de l'est est allé disparaître derrière les hauteurs du bois de Rocques.

Sa forme était celle d'un globe de transparence blanche, traînant à sa suite une longue bande d'un rouge étincelant, illuminant le paysage comme une vive lumière électrique.

La marche peu rapide de ce bolide a permis à ceux qui l'ont aperçu d'admirer son éclat.

Son passage est signalé dans plusieurs villes. À Caen son passage n'a été annoncé par aucun bruit, tandis qu'à Rouen, on a entendu une forte détonation.  

 

Février 1870   -   Fait divers.   -   Le froid de ces derniers jours a été tel, que sur notre littoral, entre Courseulles et Ouistreham, les congres, étrilles, crabes et autres coquillages saisis par le froid, venaient échouer sur la grève. Des cultivateurs des environs ont enlevé ces animaux, qui seront utilisés à l'engraissement des terres.  

 

Mars 1870   -   La tempête.   -   Le mauvais temps de la semaine dernière a porté ses fruits. La côte de Courseulles à Ouistreham se couvre de débris et d'épaves. Dimanche dernier, on apercevait entre Saint-Aubin et Langrune, à peu de distance du rivage, une portion considérable d'un grand navire, dont la nationalité n'a pu être reconnue, les pêcheurs rentrant au port  ont rencontré en mer des planches, des madriers, dont l'abord n'était pas sans danger, des balles de coton et de tabac qui indiquaient un naufrage dans nos parages. Un bateau de Courseulles employé à la pêche des huîtres a ramené dans sa drague une botte neuve, dans laquelle se trouvait la jambe du propriétaire, paraissant récemment détachée du tronc. Aucun cadavre n'a été signalé. 

 

Septembre 1873   -   Suicide.   -   La monomanie de la noyade est un maladie qui semble devenir à la mode à Hermanville, car, dimanche dernier, un jardinier de la même commune a voulu suivre l'exemple de la veuve Gohier, et s'est jeté dans la mare, d'où il a été retiré par M. le curé, aidé de son custos. Cet individu n'est pas fâché qu'on l'ait sauvé, et il a déclaré qu'il ne tenterait plus de se suicider, à la condition, cependant, qu'on ne continuerait pas à le désigner sous le nom de Demi-nié.

 

Octobre 1874   -   Incendie.  -  Vendredi, vers une heure du matin, à Hermanville, route de Lion, cinq maisons ont été détruites par le feu. Elles appartiennent aux sieurs Tombette, cultivateur, à la dame veuve Paysant, au sieur Zéphirin Turgis, tailleur de pierres, Alphonse Turgis, charpentier, Casimir Pesnelle, et la dame veuve Hue, dentellière. La perte s'élève à 14 174 f. et est couverte par une assurance.  

Hôtel des Dunes-Fleurues

Avenue Carnot

LA BRECHE-d'HERMANVILLE-sur-MER (Calvados)

2.   Hermanville   -   Gare du Tramway

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