15 Novembre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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HERMANVILLE s/ MER |
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Canton de Douvres-La-Délivrande |
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Mars 1903 - Les voleurs d’églises. - D'audacieux malfaiteurs ont pénétré, la nuit, dans les églises de Lion-sur-Mer, Hermanville, Saint-Aubin et Bernières. Ils n'ont trouvé que deux francs dans le tronc de l'église d'Hermanville. Celui de Lion-sur-Mer ne contenait pas d'argent. A St-Aubin-sur-Mer, ils ont enlevé les deux troncs de St-Antoine où ils n'ont trouvé que quatre sous. Ces deux troncs ont été retrouvés dans les champs. Ils ont tenté aussi, mais sans résultat, de voler dans l'église de Bernières-sur-Mer. A
Lessard-et-le-Chêne, près Lisieux, deux francs ont été volés dans
le tronc de l'église. (Source : Le Bonhomme Normand) Mars 1903 - Chevaux de gendarmes. Une commission de remonte se réunira le 25 mars, à 7 heures du matin, hôtel de la Gendarmerie, pour acheter les chevaux nécessaires à la maréchaussée du Calvados, de la Seine-Inférieure et de l'Eure. Les chevaux hongres et juments devront être de préférence de robe foncée, avoir de 4 à 8 ans et mesurer de 1 mètre 53 à 1 mètre 58. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1903 - Nécrologie. - Ces jours derniers est morte
à Hermanville, à l'âge de 94 ans, Mme La comtesse douairière d'Angerville.
L'inhumation a eu lieu dans cette commune. vingt-deux prêtres
étaient présents à la cérémonie religieuse.
Janvier 1903 - Récompenses honorifiques. - Le ministre de la guerre vient de décerner pour soins donnés gratuitement aux militaires de la gendarmerie et à leurs familles une lettre d'éloges officiels à MM. les docteurs Duros, d’Aunay-sur-Odon ; Dietz de Bayeux, une médaille de vermeil à M. Lemonnier, officier de santé à Troarn. — M. Tostain, premier gardien à la maison centrale de Beaulieu, vient d'obtenir la médaille pénitentiaire. —
Une lettre de félicitations a été adressée au sieur Chatizel,
domestique à Paris, pour avoir à Hermanville-sur-Mer, le 5
septembre dernier, arrêté un cheval emporté.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Août
1904 -
Les autos. -
Les accidents causés par les chauffeurs imprudents sont toujours
très nombreux : M. Paul Leroy, propriétaire à
Sainte-Foy-de-Montgommery, près Livarot, a été blessé et à eu sa
voiture détériorée par l'auto n° 414-GG, conduit à trop vive
allure. —
A Dives, une fillette de 14 ans, la jeune Berthe Noël, a été
atteinte par une auto en traversant la rue et blessée à la cheville,
au bras et à la tête. Sa vie n'est, heureusement, pas en danger. —
M. Edmond Legras, négociant à Pont-l’Évêque, passait en voiture à
Pierrefitte, l'auto 828-B atteignit le brancard et rompit les jambes du
cheval. —
A Tourbières, canton de Balleroy,
une fillette de 7 ans voulant aller détacher sa chèvre, sur le chemin,
au passage d'une auto, fut renversée et traînée pendant une quinzaine
—
Un habitant d'Hermanville, près Lion-sur-Mer, le sieur Marie
Bréon, a été renversé par une auto près du chalet Gravier. Il a eu
l'épaule démise. L'auto n'a pas arrêté.
— La petite Noblet, 8 ans, dont les parents demeurent à Baynes, canton de Balleroy, jouait sur la route. Une auto l'a renversée et lui a passé sur le corps. Le chauffeur l'a secourue et s'est arrangé avec les parents. On craint pour la vie de l'enfant. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1904 -
Bicyclette, voiture et tramway.
- Dimanche, à Hermanville, au passage du tramway allant
sur Lion, une voiture le croisa, conduite par le sieur Laurent,
cultivateur à Luc, et dans laquelle se trouvaient M. Triverio,
entrepreneur des fourrages à la Remonte, à Caen, et sa nièce,
Marguerite Gaillard, 11 ans, dont les parents habitent Périgueux. Un
cycliste, qui suivait le train, voulut éviter la voiture ; il monta sur
un tas de cailloux et vint tomber devant le cheval qui se mit en
travers. L'arrière de la voiture fut atteint par le wagon, le cheval
renversé et la petite Gaillard, jetée à terre, eut la jambe droite
déchirée si profondément qu'on voyait l'os. Sa
blessure sera très longue à guérir. Le cycliste, M. Chevrel, commis
d'enregistrement, rue Caponière, n'a que des contusions sans gravité.
La voiture est fortement endommagée. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre 1904 - Suites d’accident. - Il y aura probablement plusieurs procès engagés à propos de l'accident arrivé, à Hermanville, à la jeune Marguerite Gaillard, 11 ans, nièce de M. Triverio, entrepreneur des fourrages à la remonte. Une enquête a rétabli les fait : M. Triverio et sa nièce étaient dans une baladeuse du tramway, lorsque la voiture conduite par M. Laurent, de Luc, le croisa. Trois cyclistes qui suivaient le train voulurent éviter la voiture. Le premier passa, mais les deux autres, dont M. Chevrel, commis d'enregistrement, furent renversés. Le cheval fit un écart et la voiture atteignit profondément à la jambe la petite Gaillard, dont la guérison sera plus longue encore qu'on ne pensait. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
Avis. -
L'administration
des postes informe le public qu'à partir du 1er novembre les
cartes postales, dont les dessins sont relevés par des reliefs de mica
et de verre pilé, seront rigoureusement exclues du service et versées
en rebut. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre 1904 - A éclaircir. - Lundi soir, le sieur Thérin, cultivateur à Hermanville-sur-Mer, se rendit chez le garde-champêtre et lui déclara que sa femme venait de succomber aux suites de blessures qu'elle s'était faites en tombant. Thérin ajoutait que sa femme était en état d'ébriété. Le
parquet de Caen s'est rendu mercredi sur les lieux. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Décembre
1904 -
Le drame d’Hermanville. -
A la suite du
décès de la femme Louise Thérin, 47 ans, ménagère à
Hermanville-sur-Mer, dont nous avons parlé l'autre jour, La
femme Thérin s'adonnait à la boisson. Son mari l'avait trouvée en
rentrant abominablement grise. Pendant la querelle qui s'éleva, elle
avait brisé une bouteille, et son mari, impatienté, l'avait quelque
peu brutalisée. Thérin était allé dîner ensuite chez un sieur
Lefort, où il avait travaillé, et c'est là que sa fille Ernestine, 16
ans, vint le prévenir que sa mère gisait morte dans la cour,
Thérin revint et l'y trouva effectivement, son jupon et sa chemise
étaient inondés de sang. Le
rapport médical ayant conclu à la mort causée par une lésion interne
venant de coups reçus, Thérin, qui est bon ouvrier et fait vivre
quatre enfants a été écroué à Caen. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Décembre
1906 - Élections municipales. - Le 23
décembre prochain doivent avoir lieu dans cette commune les élections
de cinq conseillers, par suite du décès de MM. Casimir Hébert
et Luard, et en raison de la démission de trois conseillers municipaux,
MM. De Puiseux, Paysant, Aimé, le sympathique adjoint, Paysant,
Ferdinand, motivé par l'enlèvement des crucifix dans les écoles
communales. M.
le comte de Puiseux doit à nouveau poser sa candidature. Cette nouvelle
nous a surpris très agréablement, car le bruit avait couru que cet
honorable conseiller municipal était bien décidé à ne pas laisser
poser sa candidature pour des raisons qu'il a bien voulu nous faire
connaître, sans toutefois nous autoriser à les divulguer par la voie
de presse. Nous
sommes également persuadé que les deux autres conseillers, dont nous
avons donné les noms, seront également portés sur la liste et
réélus à une énorme majorité. Tout est bien qui finit bien.
Décembre 1906 - Élections municipales. - Ainsi que nous l'avions prédit, la liste patronnée par M. le Maire a obtenu un réel succès. Trois candidats sur cinq ont passé au premier tour. Ce sont : MM. Poret, 107 voix ; Biron, 83 voix ; Leneveu, 73 voix. Ballottage : MM. Lefebvre, Ferdinand, Hue. M. Lory, tout en ne s'étant pas présenté, a obtenu 48 voix.
Janvier
1907 -
Élections municipales.
- Ainsi que nous
l'avions prédit, la liste patronnée par M. le Maire a obtenu un réel
succès. Trois candidats sur cinq ont passé au premier tour. Ce sont : En
ballottage : MM. Lefebvre, Ferdinand, Hue.
Janvier
1907 - Coup de
râteau.
- La
scène se passe sur la plage d'Hermanville, le 27 décembre, Liégard,
cultivateur, ramassait du galet lorsque Théodore-Léon Lebreton, 67
ans, journalier, survint avec son râteau pour en faire autant.
Mais, de galet, point. Liégard avait tout pris. Lebreton lui porta pour
sa peine un coup de râteau sur la tête, et comme ledit râteau avait
des dents en fer, l'une de ces dents est entrée assez avant dans le
crâne. Le pauvre Liégard tomba sans connaissance et il souffre encore.
Lebreton
Avril
1907 - Noyé. - Un pêcheur du nom de
Lemarchand, à Lion-sur-mer, a trouvé jeudi matin à la première
heure, sur la plage d'Hermanville, contre la Redoute de Colleville et
la Brèche, le corps inanimé d'un individu qui avait la tête
enfouie sous son paletot. L'identité du noyé a put être établie, c'était un brave homme du nom Sébire ; il travaillait au compte de M. Rigaux, peintre en bâtiment, à Lion-sur-mer, depuis une dizaine d'années et était âgé de 63 ans. Il avait passé la soirée de la veille au café Lemière, à la Brèche, où il était resté en compagne d'un autre ouvrier peintre qui était en état complet ivresse. Sébire n'avait pris que deux consommations et ne paraissait nullement troublé lorsqu'il sortit avec son compagnon, qu'on a plus revu depuis. Une enquête est ouverte.
Juillet 1908 - Incendies. - À quelques pas de l'église, six maisons, dont trois en chaume occupées par de pauvres gens, ont été la proie des flammes. Ces maisons sont voisines de la ferme de M. Marie. Les pompiers qui, sous la direction du brave M. Filmont, ont rivalisé de dévouement et d'énergie, ont pu sauver, au risque d'être victime de leur dévouement, un vieillard de 86 ans.
Novembre 1913 - Nouveau maire. - M. Édouard Lory vient d'être élu maire par 10 voix contre 2 à M. Clément Jeanne.
Avril
1914 - Au varech. - Un pêcheur de
Lion-sur-mer, Albert Hippolyte, 56 ans, avait rassemblé près de la
brèche d'Hermanville un beau tas de varech. Deux cultivateurs de
Douvres seraient venus avec une maringote à deux chevaux et se le
seraient approprié : ce sont les sieurs Jean Leblanc, 27 ans, et Louis
Marie, 34 ans. - Entre marchands de coquillages. - Après avoir eu, aux environs du 10 février, une discussion à propos de leurs chiens, trois marchands de coquillages, les frères Adrien et Georges Pain 42 et 32 ans, demeurant l'un à Hermanville, l'autre à Courseulles, et Albert Levard, 31 ans, a Hermanville, n'étaient plus en bons termes. Tous trois se rencontrèrent le 24 février et après quelques paroles aigres douces en vinrent aux mains. Levard, seul contre deux, fut le plus sérieusement malmené. Ses deux adversaires sont poursuivis. Ils jouissent indiscutablement de l'estime générale aussi le tribunal veut-il se montrer indulgent à leur égard : Adrien Pain est acquitté, quant à son frère Georges, il est condamné à 20 francs d'amende avec sursis.
Juillet 1914 - Goudronnage des routes. - On procède depuis lundi 29 juin jusqu'au dimanche 5 juillet au goudronnage du chemin de grande communication de Courseulles à Ouistreham, dans les communes de Luc, Langrune, Saint-Aubin et Bernières.
Octobre 1914 - Tournée patriotique. - Les concerts religieux donnés dans les églises du littoral au profit des blessés par Mme Lucy Arbel et M. Note, de l'Opéra, obtiennent un vif succès et ( point important ) font de jolies recettes.
Mars 1917 - Le coup de pouce. - Nous sommes dans le printemps depuis hier, aussi nous fait-on prendre l'heure d'été ! Les pouvoirs publics sont pleins d'à propos ! C'est dans la nuit de samedi à dimanche qu'il faudra avancer sa montre d'une heure. Beaucoup ne s'y résignent qu'en maugréant. Si, du moins, nous pouvions espérer qu'après la guerre, on nous laissera, comme nos pères, libres de compter les heures d'après la marche des astres ! Mais comme il parait que l'avance de l'heure est mesure provisoire et c'est ce qui nous fait craindre qu'elle ne dure longtemps.
Mars
1917 -
Les congés de Pâques. -
Afin
de faciliter la
participation des élèves des lycées, collèges, écoles normales et
écoles primaires supérieures aux travaux agricoles en temps opportun,
le ministre de l'Instruction publique a décidé que les congés de
Pâques commenceront le dimanche 23 mars et se termineront le Jeudi soir
12 avril. Les classes reprendront le lendemain matin
Octobre
1917 -
Une bande
de cambrioleurs.
- Notre
brigade de
police mobile
vient de
prendre
une bande
de cambrioleurs
qui, depuis
quelque temps,
mettait en
coupe réglée
les villas
des stations
balnéaires de
la cote,
à Bernières, en
particulier, plusieurs
des individus,
de cette
bande s'étaient
introduits dans
la villa
de M.
le colonel
Pelliat, avaient
bu du
vin et
mangé des
biscuits, puis,
effrayés par
l'aboiement d'un
chien, ils
prirent la
fuite vers
les deux
heures du
matin, emportant
deux bicyclettes,
appartenant au
colonel Pelliat
et à
sa fille.
Ces bicyclettes
ont été
retrouvées. On les soupçonne d'être les auteurs de plusieurs cambriolages signalés sur la côte, notamment à Riva-Bella. Nul doute que l'enquête activement menée par la brigade mobile ne vienne éclaircir bientôt cette affaire, dont nous reparlerons.
Mai
1918
- Capote
suspecte.
- Le
gendarme Jacquet
ayant
rencontré
à Caen,
rue du
Moulin,
le jeune
James
Joseph,
marchand
de coquillages
à Hermanville,
revêtu
d'une
capote
d'infanterie,
lui posa
des questions
indiscrètes
auquel
ce jeune
chenapan,
qui a
déjà
un casier
abondamment
garni,
refusa
de répondre.
A force
de questions,
les gendarmes
de Ouistreham
apprirent,
le lendemain,
que la
capote
aurait
été
vendue
à Caen,
boulevard
Saint-Pierre,
par un
civil
dont
l'identité
n'a pas
été
précisée.
On pense
qu'elle
a plutôt
appartenu
à un
déserteur
bien
connu
de la
famille
James.
Procès-verbal
a été
dressé
et l'autorité
militaire
a été
saisie.
Juillet 1921 - Le culte du Souvenir. - Un monument commémoratif a été inauguré à Biéville-sur-Orne, le 3 Juillet. C'est comme nous l'avons dit, une œuvre d'art remarquable, œuvre du sculpteur Moreau-Vauthier. Le général Boëlle.
—
Ce sera, le dimanche 17 Juillet. le tour d'Hermanville-sur-Mer. Il y
aura messe et bénédiction du monument, le matin, à 10 h. ;
l'après-midi, inauguration officielle à 3 heures. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Août
1921 -
Et les mœurs ! -
Un Anglais du nom de Gailer, en villégiature à
Hermanville-sur-Mer, faisait, à tous les hommes qui voulaient se
laisser approcher, des propositions
malhonnêtes. M. James, le garde-champêtre, chargé également de la
surveillance de la plage, résolut de le pincer. Il le rencontra un jour
en compagnie d'un Marocain. Celui-ci venant à s'en aller, le garde se
dirigea vers l'Anglais et lia conversation avec lui. Au bout de quelques
minutes, Gailer fit des propositions à M. James, lequel feignit
d'accepter et entraîna le satyre dans un endroit où il espérait
trouver un témoin. Ils rencontrèrent en effet le garde de M. Isabel
devant lequel l'Anglais reconnut parfaitement avoir fait des
propositions au garde-champêtre.
Janvier
1924 - Un mari brutal. -
Jean
René, 29 ans, journalier à Hermanville, s'adonne à la boisson et sous
l'empire de l'ivresse, se livre à des actes de brutalité sur la
personne de sa femme. Indignés de ces mauvais traitements, les voisins
ont porté plainte contre l'énergumène qui est condamné à 6 mois de
prison. ( Source : Ouest-éclair )
Juillet 1924 - Les règlements de la pêche. - Émile Giffard, 27 ans, débitant à Hermanville, s'est servi d'un râteau pour la pêche aux moules, sur la moulière classée de l'Aiguillon. 15 francs d'amende. Les nommés Adrien Levard et Callard Jules qui l'accompagnaient, ont été acquittés. |
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HERMANVILLE (Calvados) - La Digue |
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