1er Mai 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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HERMANVILLE  s/ MER

Canton de Douvres-La-Délivrande

Les habitants de la commune sont des Hermanvillais, Hermanvillaises


Juillet 1926  -  Un cheval pénètre dans une salle à manger.  -   Avant-hier, M. Émile Fanet, 19 ans, cultivateur chez son beau-père, M. Legard, à Hermanville, traversait avec un chargement de charbon le bourg de Lion-sur-Mer, ayant frappé son cheval pour accélérer l'allure, l'animal partit au galop et, dans un écart, alla se jeter contre une porte dont les vitres volèrent en éclats.

La porte elle-même s'était abattue à l'intérieur et le cheval put entrer dans la pièce, une salle à manger M. Brichet, inspecteur général des Eaux et Forêts, déjeuner avec sa famille.

L'émoi des convives fut grand, Mme Brichet, blessée par la chute de la porte dut être transportée dans sa chambre. Par suite du choc le jeune conducteur avait été précipité de son siége sur la chaussée.

 

Août 1927  -  Pilleurs de cabines.  -  Des malandrins, à l'aide de fausses clefs, ont pillé, sur la plage, diverses cabines occupées par M. Louis Begin, lieutenant de gendarmerie qu'en retraite, qui subit un dommage de 300 fr. M. Paul Trubert, capitaine de gendarmerie à Sceaux, tous deux en villégiature à Hermanville.

 

Juin 1928   -   Incendie.   -   Un incendie qu'on croit à l'imprudence d'un fumeur a truit une soixantaine de sapins dans un bois appartenant à M. Isabelle, propriétaire à Hermanville. Le préjudice est d'environ 2.500 francs

 

Juillet 1930   -   Insultes.   -   Édouard Thérin, 23 ans, journalier, à Hermanville, n'aime pas les gendarmes. Comme il est passé aux actes et a porté des coups à l'un d'eux. Il fera 8 jours  de prison.  

 

Juillet 1931   -   Un yacht fait naufrage.   -   En tournée à Hermanville, les gendarmes de Ouistreham étaient prévenus qu'un cadavre venait d'être couvert sur la grève de cette commune. Ils se rendirent sur les lieux et trouvèrent le cadavre d'un homme jeune muni d'une ceinture de sauvetage. Aucuns papiers ne se trouvaient dans les poches des vêtements dont était recouvert le cadavre.
Ils le firent transporter dans un local municipal et apprirent au cours de ce transport par un camarade du noyé que celui-ci était un nommé Georges Tissier, 22 ans, domicilié à Paris, 21 rue Montaigne. Ce jeune homme était parti du Havre à bord d'un petit yacht à destination du port de Ouistreham. Pris dans la tempête, il a fait naufrage. Le bateau se
trouve échoué, toute sa mature arrachée, sur la plage de Riva-Bella. La famille de M. Tissier a été prévenue.

 

Mars 1932   -   Tragique accident.   -   Samedi soir, M. Eugène Lequertier, entrepreneur à Carpiquet, pilotait un lourd camion de sable et se trouvait dans l'avenue qui va d'Hermanville à la Brèche, quand, soudain, sa direction lui manqua. Le véhicule, qui roulait pourtant lentement, alla se jeter sur un arbre et le conducteur, serré entre sa direction et le dossier de son siège, eut la poitrine défoncée et fut tué net.

M. Roger Pauger, 21 ans, journalier à Caen, qui accompagnait la malheureuse victime, fut légèrement blessé. (Bonhomme Normand)

 

Janvier 1937  - Une arrestation.  -  Le garde-champêtre d'Hermanville a remis entre les mains des gendarmes d'Ouistreham le nommé Frédéric Levard, 54 ans, journalier, sans domicile fixe, qui, étant ivre, s'était livré à des outrages publics à la pudeur, dans la rue principale de la localité. Levard a été écroué. (source M. du C.)  

 

Janvier 1937  - Un ignoble individu.  -  Pendant que de nombreuses personnes, parmi lesquelles se trouvaient des enfants, circulaient dans la rue principale, Albert Levard, 54 ans, journalier, sans domicile fixe, se livra dans ladite rue à des gestes obscènes. Témoin de la scène, le garde-champêtre. M. Georges Lemoine, 63 ans, s'approcha de Levard pour l'arrêter et l'empêcher de continuer. Mais celui-ci, qui était en état complet d'ivresse, ne l'entendit pas ainsi, et opposa une violente résistance. II se débattit à tel point qu'il fallut que M. Tirard, débitant, vienne prêter main-forte à M. Lemoine. 

A eux deux, ils réussirent à ligoter Levard, et l'ayant placé dans une auto, le transportèrent jusqu'à la gendarmerie de Ouistreham. Dans la bagarre, M. Lemoine avait reçu de nombreux coups de poing. (source M. du C.)  

 

Février 1937  -  Les municipalités du littoral demandent le maintien de l'exploitation du rail.  -  Sur l'initiative de M. E. Berlin, maire de Lion-sur-Mer et président de l'Union des S. I. de la Côte de Nacre. Messieurs les maires de Bénouville, Colleville, Hermanville, Lion-sur-Mer et Ouistreham-Riva-Bella se sont réunis à la mairie de Ouistreham le 25 février pour examiner la situation en ce qui concerne la suppression envisagée des C. F. C.. Ils ont décidé de prier M. le Préfet du Calvados et M. le Président du Conseil Général de vouloir bien les recevoir ainsi que ceux de leurs collègues des autres communes desservies qui voudraient bien se joindre à eux avant qu'aucune décision soit prise par le Conseil général.

Comme dans le cas qui les préoccupe, il est matériellement impossible de remplacer le rail par la route, nous demandons respectueusement au Conseil Général que dans la décision à intervenir, il soit imposé au concessionnaire du « quadrilatère » quel qu'il soit, d'exploiter rationnellement le rail pendant la saison balnéaire.

Ont signé : Messieurs les Maires: Bellin (Lion) : Piéplu (Bénouville) ; Lénault (Colleville) : Lemarchand (Hermanville) ; Thomas (Ouistreham-Riva-Bella). (source M. du C.)

 

Avril 1937  -  La Mer rejette un mystérieux cadavre de femme.  -  Samedi, à la Brèche d'Hermanville, les propriétaires de l'Hôtel Beauséjour, ont découvert sur la plage, vers midi, le cadavre d'une femme qui venait d'être rejeté par la mer. Le corps était presque nu. 

Le docteur Aumône, médecin-légiste a examiné le cadavre et délivré le permis d'inhumer. Le corps portait plusieurs blessures, vraisemblablement postérieures à la mort. Il paraissait avoir séjourné dans l'eau pendant 20 ou 25 jours. 

Il n'a pas été possible d'établir l'âge ni l'identité de la victime. (source M. du C.)

 

Juin 1937  -    Les chemins de fer du Calvados et les dimanches à la Mer.    Les services des Chemins de Fer du Calvados de la ligue Caen-Luc, connaissent depuis quelque temps une vitalité qui ne s'était pas vue depuis fort longtemps.

Il faut remonter aux années florissantes d'avant-guerre pour constater des affluences de voyageurs comme celles qui se sont produites les dimanches 30 mai et 6 juin 1937.

En effet, nous avons relevé 1967 voyageurs transportés, le 30 mai et 2 147 le 6 juin, et ceci dans d'excellentes conditions.

Il est agréable de voir les habitants le Caen se rendre joyeusement tous les dimanches vers les belles plages d'Ouistreham, Riva-Bella, Hermanville, Lion et Luc:sur-Mer par l'intermédiaire du démocratique « Tacot » qui rend ainsi des services considérables et qu'aucun autre mode de transport ne pourra remplacer convenablement.

Tant que la ligne de chemin de fer Caen-Riva-Lion-Luc subsistera, les Caennais auront toujours la faculté d’aller passer économiquement d'agréables journées au bord de la mer.

Les causes inaccoutumées de ces afflux de voyageurs nous paraissent diverses.

Il y a d'abord le beau temps, qui incite le public à utiliser le mode de locomotion qui malgré ses trente années d'existence est toujours le plus commode et le moins cher, et permet de goûter le charme du voyage.

D'autre part, nous croyons savoir que la Compagnie fait tous ses efforts pour ramener au chemin de fer la plus grosse partie du trafic qui s'était momentanément détourné.

Après la mise en service d'automotrices rapides et confortables l'application de différents tarifs réduits permettront, nous n'en doutons pas, de donner satisfaction aux plus difficiles dans l'intérêt de Caen et de la Côte de Nacre. (source M. du C.)

 

Août 1937  -  Un sérieux accident à la brèche d’Hermanville.  -  Vers 20 h., à la Brèche d'Hermanville, une collision s'est produite entre une automobile pilotée par M. Pierre Elie, 39 ans, négociant en cuirs demeurant rue St-Pierre, 91, à Caen, et un cycliste, M. René Françoise, 51 ans, menuisier à Hermanville. Dans l'accident, M. Françoise a été blessé assez sérieusement au visage. (source M. du C.)  

 

Août 1937  -  Mise en service de l’automatique rural.  -   Par suite de la mise en service de l’automatique rural, les consignes suivantes sont applicables aux abonnés habitant Hermanville-sur-Mer et Colleville-sur-Orne :

1° Abonnés habitant, la Brèche d'Hermanville et la plage de Colleville, reliés à l'autocommutateur de Lion-sur-Mer, à demander sous la forme suivante : n° X..., à Lion-sur-Mer 

N° 103, Mme de Fougy ; n° 104, M. Guinard ; n° 107, M. Cousin ; n° 110, M. Allaire ; n° 111, M. Heuzey ; n° 112, La Maison de la Mer ; n° 113, M. Hénon ; n° 114, M. Payen ; n° 115, M. Cauvin ; n° 116, M. Barbaroux ; n° 117, Camp Maritime de Colleville ; n° 119, M. Bocave ; n° 121, M. Hébert ; n° 122, M. James ; n° 123, Mlle de Puiseux ; n° 125, M. Pailhé ; n° 126, M. Bonnet : n° 127, M. Dulord ; n° 128, M. Héliès ; n° 129, M. Lenrouilly.

2° Abonnés habitant le bourg d'Hermanville et le bourg de Colleville reliés à l'autocommutateur d'Hermanville à demander sous la forme suivante :  n° X…   à Hermanville :

N° 1, M. Lory ; n° 2, Hôtel du Bon Accueil ; n° 3, M. Fenerolles ; n° 5, M. Lemonnier ; n° 6, M. Chapelle ; n° 9. M. Coliboeuf. (source M. du C.)

 

Août 1937  -  Deux autos entrent en collision.  -   Au lieu dit « La Halte », au carrefour des chemins de G.C. 37 et 60, une collision s'est produite entre deux automobiles pilotées, l'une par M. Novaretti, 43 ans, contremaître à la Préfecture de la Seine, demeurant à Paris, rue Olivier-de-Serre, l'autre par M. Debeire, 68 ans, ingénieur-mécanicien de la Marine, en retraite, domicilié à Vernon. Dans l'accident, Mme Novaretti, qui se trouvait aux côtés de son mari, a été blessée à la tête. Elle a été soignée dans une pharmacie de Lion. (source M. du C.)

 

Septembre 1937  -  Deux blessés dans une collision à Hermanville.   -   Une collision s'est produite, au carrefour de la route de Lion et des rues de Fécamp et de Verdun, entre deux automobiles pilotées, l'une par M. Gaston Mannier, 33 ans, entrepreneur à Vanves (Seine), en villégiature à Ouistreham, pavillon Michel, l'autre par M. Marcel Muller, 40 ans, architecte à Lion-sur-Mer. 

Dans l'accident, Mme Marinier, 27 ans, qui se trouvait aux côtés de son mari, a été blessée à la tête et au côté droit : d'autre part, la fillette de M. Muller, âgée de 14 ans, qui avait pris place près de son père, a été blessée au visage par des éclats du pare-brise. (source M. du C.)  

 

Septembre 1937  -  Fermez vos portes en partant.  -  Mme Biot Marcelle, 37 ans, demeurant à Pontoise, 7, rue Lemercier, actuellement à Hermanville, villa « Pré d'Isle », s'était absentée laissant la porte de la cuisine ouverte, avec sont mari, son enfant et sa bonne. En rentrant, deux heures plus tard, elle constata qu'un visiteur avait mis son absence à profit et s'était emparé de trois porte-monnaie, contenant 135 francs.  (source M. du C.)  

 

Avril 1938   -   Un alcoolique tente de tuer sa femme, sous les yeux des ses enfants.   -   Au début de la nuit, dans une crise d'alcoolisme, un maçon. Paul Quiquemelle, 45 ans, s’est emparé d'une hachette et, en présence de ses enfants terrifiés, s'est précipité sur sa femme qui n'a dû son salut qu'à l'intervention d'un voisin, M. Harache, qui, accouru aux cris de la malheureuse, parvint à désarmer l'énergumène. Les gendarmes, prévenus, ont arrêté Quiquemelle en dépit de sa résistance. (source le M. du C)  

 

Juin 1938   -   Un mari trop nerveux.   -   Pour avoir frappé sa femme, à Hermanville, le 16 avril dernier, Quiquemelle Paul, 45 ans, maçon à Hermanville a été condamné à 6 semaines d'emprisonnement avec sursis. Défenseur : Me  Tesnière. (source le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1939   -   Une villa cambriolée.   -  Des malfaiteurs se sont introduits, en fracturant la fenêtre des W.-C, dans la villa « Fantaisie », située au lieu dit « La Brèche d'Hermanville », et appartenant à M. Musmacque Main, de Saint-Chéron (S.-et-O.). 

Les cambrioleurs ont visité les différentes pièces de la villa ainsi qu'un garage attenant à cette dernière et se sont emparés de plusieurs couvertures, d'ampoules électriques, de quatre paires de rideaux, d'un dessus de lit en satin, d'un couvre-pied, de tapis, d'un dessus de guéridon ; de couverts en métal, et de divers autres objets. 

Le montant du cambriolage est de 3 000 francs environ. La gendarmerie enquête. 

La villa avait déjà été cambriolée alors qu'elle appartenait à M. Dorin, chirurgien - dentiste à Caen.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1939  -  Un accident à Hermanville.   Au lieu dit « La Brèche », une automobile conduite par M. Louis Thouet, 34 ans, sans profession, en villégiature à Courseulles-sur-mer, demeurant à Paris, est entrée en collision avec une cycliste, Mlle Marie Maugras, 13 ans, actuellement à Hermanville, et demeurant 135, rue Saint-Antoine, à Paris. Mlle Maugras a été  blessée au genou et à l'épaule droite.

...Et à Ouistreham.    Un cycliste, M. Robert Roumy, 35 ans, barman à Paris, en villégiature à Riva-Bella, a été renversé rue Georges-Clemenceau, par une automobile appartenant à M. Laval, 45 ans, contremaître à la S. M. N., demeurant, 5, avenue de la Falaise, à Colombelles. Relevé inanimé par les témoins de l'accident, M. Roumy a été transporté chez le docteur Edelmann.   .  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1941    -   Trois noyés à Hermanville.   -   C'est une bien macabre découverte qui a été faite, un matin de la semaine dernière, à la Brèche d'Hermanville : trois cadavres  d'hommes  se balançaient au gré des vagues, près du rivage. Mais un seul des noyés a pu être agrippé par des témoins et halé sur le sable. Quant aux deux autres, la marée descendante les a repris et traînés de nouveau vers le large. Le repêché est un nommé Jean-Marie Lepage, né en 1887, à Abbaretz (Loire-Inférieure).

Résidant à Sannerville, le défunt exerçait la profession de taupier et ne possédait aucune famille. Son identification a pu être établie grâce aux papiers divers, notamment un permis de conduire, découverts sur le corps.

Le corps ne portait pas de traces de blessures. Selon le médecin venu constater le décès, la mort remonterait à environ 15 jours. On ignore jusqu'à présent dans quelles circonstances ce triple accident mortel a pu se produire.  

 

Avril 1941   -   Au feu !   -   Un violent incendie s'est déclaré A Hermanville pendant le battage de céréales chez M. Louis Lefure, cultivateur.

Les dégâts sont très élevés car, non seulement le sinistre a détruit une meule de paille et grain, mais encore il s'est communiqué a u tracteur automobile et à la machine à battre de M. Lemoine, entrepreneur de battages à Cresserons.  

 

Juillet 1942   -   Dans la municipalité.   -   M. Lemarchand, maire de Hermanville-sur-Mer, ayant fourni sciemment des renseignements erronés à l'autorité supérieure, est déclaré démissionnaire d'office de ses fonctions.  

 

Septembre 1942   -   Pour les prisonniers.   -   A Hermanville-sur-Mer, en l'église paroissiale, dimanche prochain, à 10 h. 30, messe du souvenir pour les morts et les prisonniers des deux guerres. A 14 h., dans le parc du château, grande kermesse au profit des prisonniers.

Les visiteurs y trouveront des stands alimentaires abondamment garnis ; des attractions nombreuses et variées, une vente à la criée de produits rares, ce qui n'est pas à dédaigner.

 

Octobre 1942   -   L’accès en zone côtière.   -   Dans le Calvados, la zone cotière interdite est délimitée de la façon suivante, d'Est en Ouest : A la limite du Calvados et de l'Eure, le Sud de la route nationale 815 jusqu'à l’intersection avec la route nationale 179 et 834, Pont-l'Évêque (exclus) à la sortie ouest de Pont-l'Évêque, sud de la route nationale 815 jusqu'à la Dives.

La ligne passe ensuite au Nord de l'agglomération de Troarn (exclus) puis, à la sortie de Troarn, le Nord de la R.N. 815 jusqu'à Démouville (exclus), Cuverville (inclus), Hérouville (inclus) et reprend le Nord de la R.N. 13 à la sortie ouest de l'agglomération de Saint-Germain-la-Banche-Herbe (exclus), au-dessus de St-Vigor-le-Grand (exclus) pour traverser la R.N. 13 à Vaucelles et aller rejoindre le Sud de la voie ferrée Paris-Cherbourg en passant entre Cussy (inclus) et Barbeville (exclus) puis Cottun (exclus), Crouay (exclus), Blaye (inclus), à partir de ce point, le Sud de la voie ferrée Paris-Cherbourg jusqu'à sa sortie ouest du département.

Cette délimitation n'est donnée qu'à titre indicatif. Des écriteaux en Français et en Allemand indiqueront de façon précise la délimitation de la zone interdite. (Bonhomme Normand)

 

Octobre 1942   -   Une inculpation.   -    Il y a plusieurs mois, le maire d'Hermanville et son secrétaire de mairie, M. François Swynghedaw, 56 ans, étaient révoqués par le préfet.

Depuis une enquête était menée par le Contrôle mobile du Ravitaillement. Elle vient d'aboutir à l'arrestation de Swynghedaw qui a dû avouer avoir dérobé de nombreuses cartes de viande et de pain, et des feuilles de denrées diverses, dont il pouvait disposer, étant distributeur officiel pour les habitants d'Hermanville.

De ces divers titres, il faisait profiter soit sa famille, soit ses amis habitant Hermanville, Caen ou même Paris. Il est probable

que d'autres inculpations suivront. (Bonhomme Normand)

 

Avril 1943   -   Pêcheurs à pied.   -   Avis aux pêcheurs à pied, professionnels, en vue de l’intégration dans la Corporation maritime des Pêches : « Les pêcheurs à pied se livrant à la  pêche aux coquillages (moules, coques, couteaux, clams) dans la zone comprise entre Dives et Courseulles, ne pourront exercer leur profession que sur présentation de la carte professionnelle qui' est délivrée par M. A. Tribouillard, 82. rue de la Grève, Ouistreham.

Le montant de la carte est de 96 fr. pour l'année. Les agents de la répartition ne devront accepter les coquillages qu'aux personnes munies de leurs cartes. Entrée en application : 20 avril 1943.

 

Décembre 1943    -   Fait divers.   -   Une nuit, une vache à M. Lefèvre, cultivateur à Hermanville, disparaissait d'un herbage. Le voleur fut vite découvert : Julien M……, 19 ans, garçon  boucher  chez Mme Fenerolles, au bourg. Interrogé, M……… avoua et donna comme complice Marcel B……., 19 ans, mécanicien à Hermanville. Il indiqua qu'il avait vendu cette bête à sa  patronne qui en ignorait la provenance frauduleuse. M…….. avoua s’était rendu coupable de vols de bestiaux qu'il s’était fait remettre moyennant 12.000 fr. par Mme veuve Joséphine  M…., gardienne d'herbages à Amfréville, par l'entremise de son fils âgé de 17 ans. Deux de ces bêtes appartenaient à M. Fernand Costil, cultivateur au Mesnil-Patrv ; la troisième à M.  Oscar Tribouillard, cultivateur à Amfréville, auquel la gardienne « avait annoncé le vol ». M……., B……., la veuve M….. et son fils ont été écroués. Ils seront traduits devant le Tribunal spécial.

 

Mai 1944  -  La pêche aux moules.  -  La pêche des moules est autorisée du lever au coucher du soleil sur les moulières ci-après désignées du 30 avril au 31 octobre, L'Aiguillon, Lion-sur-Mer (partie salubre), Hermanville, la Ronde, Colleville du 1er mai au 30 septembre, la Fosse, Guinehaut-Est, Guinehaut West ; 1er mai au 30 novembre, Longues-sur Mer, Marigny, Commes, Huppain ; 15 mai au 15 septembre, Le Ratier; 15 mai au 30 septembre, Gonneville, Auberville, Villers (dite du Plateau).

L'exploitation est rigoureusement interdite sur les moulières ci-après Vierville, les Essarts, la Caillotuière, le Rocher, la Roque, le Pontiers, Port-en-Bessin Est et West, Sainte-Honorine-des-Pertes, le Figard, le Capet, le Vilain, la Folie, Villerville, le Quilhoc, L'Anguille, les Iles, le Gruin, l'Épée, Lion-sur-Mer (partie insalubre).

 

Mai 1944    -   Lignes Caen-Luc-Courseulles et Caen-Riva-Lion-Luc-sur-Mer.  -  Plusieurs accidents mortels étant récemment survenus à des voyageurs stationnés sur les marchepieds ou ayant tenté de monter dans les trains en marche, la Société « Les Courriers Normands » rappelle au public le danger auquel il s'expose ainsi : la Société n'étant pas responsable des accidents pouvant survenir dans ces conditions.

La Société rappelle également qu'outre le risque encouru des poursuites judiciaires peuvent être engagées contre les voyageurs qui stationnent sur les marchepieds, montent ou descendent des voitures lorsque le train n'est pas complètement, arrêté, contrevenant ainsi aux dispositions sur la Police, la Sûreté et l'Exploitation des Chemins de Fer.

 

Décembre 1944   -   Le déminage des zones côtières.  -   Les populations côtières sont invitées à donner aux agents de l'Inscription Maritime dans les ports tous les détails sur les zones minées par les allemands ainsi que sur l'emplacement des mines isolées qu'elles peuvent connaître afin que des mesures de déminage soient entreprises.  

 

Mars 1945  -  Les zones de relogement.  -  Un arrêté préfectoral dispose que dans les communes de Courseulles, Bernières-sur-Mer, St-Aubin-sur-Mer, Langrune, Douvres, Luc, Lion, Hermanville, Colleville, Ouistreham-Riva-Bella, Merville-Franceville, Cabourg, Dives, Houlgate, les immeubles à usage d’habitation actuellement vacants et ceux qui viendront à l’être  sont réservés, en priorité, pour le logement des réfugiés et sinistrés du département, des services publics, des employés et ouvriers devant participer aux travaux de reconstruction.

Tant que ce but n’est pas atteint, il est interdit aux personnes domiciliées hors du département d’occuper, même temporairement, un immeuble dans l’une quelconque des localités ci-dessus visées si leur profession ou leur fonction n’exige pas leur présence dans cette commune.

 

Septembre 1945  -  le charbon.  -  Le coupon n° 2 de la carte de charbon « chauffage » 1945-1946 pour foyers domestiques sera mis en vigueur dans les communes bénéficiaires, à  compter du 24 septembre. Chacun de ces coupons n° 2 donnera droit à l’achat des quantités ci-après : Carte S (1 personne), 50 kgs ; carte A (2-3 personnes) 100 kgs ; carte B (4-5   personnes) 150 kgs ; carte C ( 6-7 personnes), 200 kgs ; carte D (8-9 personnes), 250 kgs ; carte E (10-11 personnes), 300 kgs ; carte F (12 personnes et plus), 350 kgs.

Ces quantités seront également accordées aux communes suivantes : Ouistreham-Riva-Bella, Colleville-sur-Orne, Hermanville, Lion, Luc, Langrune, St-Aubin, Bernières, Courseulles, ainsi qu’aux sinistrés des grandes agglomérations réfugiés dans des communes n’ayant pas droit à la carte de charbon. La clôture de cette distribution est fixée au 23 novembre 1945. La durée de validité des coupons n° 1 de la carte de chauffage est réduite d’un mois, soit du 1er août au 31 octobre 1945 inclus.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1945  -  A la gloire de la 3e D.I. britannique.  -  Un monument en l’honneur de la 3e division d’infanterie britannique, qui a débarqué prés de Ouistreham le jour « J », va être  élevé près d’Hermanville, sur une hauteur dominant la plage.

La maquette du monument est l’œuvre d’un lieutenant de la division. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1946  -  Les pilleurs d’épaves.  -  Les gendarmes de La Délivrande viennent de mettre un terme aux exploits d’une bande de malfaiteurs qui se livraient durant la nuit a un pillage en règle des navires échoué au large d’Hermanville. En deux coups de filets ; ils ont arrêté Jean V……., 32 ans ; Gilbert J….. tous deux marins-pêcheurs à Luc-sur-Mer. Constant M….., 60  ans, retraité et J. L…., 17 ans, qui ont reconnu s’être emparé de 800 kilos de cuivre. Eugène C….. et son fils Pierre, ainsi que Jean F……., marins-pêcheurs dans la même localité, ont été  rejoindre leurs camarades à la prison de Caen, pour s’être rendus coupables d’une opération semblable. Cette affaire pourrait bien réservé d’autres surprises. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Juin 1946  -  Et ça continue !  -  Trois prisonniers de guerre allemands du kommando de déminage de Langrune sont partis sans laisser d’adresse.

Trois prisonniers allemands, employés au déminage, à Riva, et un de leurs camarades travaillant à Hermanville, se sont évadés de leur kommando au cours de la nuit. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1946  -  Un hermanvillais est trouvé mort à son domicile.  -   Inquiets de ne pas rencontrer comme de coutume M. Malézieux, 60 ans, demeurant à Hermanville, des voisins sont entrés dans sa maison où ils découvrirent le corps du sexagénaire qui portait une légère blessure au front.

Une autopsie a été ordonnée. Bien que le résultat n’en soit pas connu, on incline à penser que la mort aurait été provoquée par une congestion. La blessure frontale aurait été   provoquée par une chute. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Décembre 1946  -  Une vieille habitude.  -   Un prisonnier boche qui travaillait chez Mme Boulay, à Hermanville, en a profité pour dérober divers objets à sa patronne. Le Fritz a été reconduit sous bonne escorte au camp de Fleury. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1952  -  Découverte macabre.  -  A Hermanville, découverte d’un squelette à bord d’un tank de 30 t coulé le 6 juin 1944 et remorqué sur la plage par un récupérateur.

 

Janvier 1947  -  Toutes les terres exploitables doivent être utilisées.     Toutes terres incultes ou abandonnées peuvent faire l’objet d’une demande de concession pour être remises en exploitation. Bien qu’en dehors des terrains pas encore déminés ou non remis en état, les terres incultes soient rares dans le Calvados, il est possible que certaines parcelles ne soient pas utilisées. Les demandes de concessions doivent être adressées à la Préfecture du Calvados, 4e division. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1947  -  L’entretien des tombes des militaires alliés.     La commission Impériale des sépultures militaires britanniques procède à l’aménagement définitif des nécropoles ci-après : Cimetières militaires britanniques de Fontenay-le-Pesnel, Secqueville-en-Bessin, Ryes, Cambes, Douvres-La-Délivrande, Tilly-sur-Seulles, Hottot-les-Bagues, Hermanville, Brouay, Saint-Manvieu, Ranville-Jeruzalem, tombes britanniques du cimetière communal de Ranville, cimetières militaires canadiens de Brettevile-sur-Laize et Bény-sur-Mer, Cimetière militaire polonais de Langannerie.

Des arbustes et des fleurs vont y être plantés. Les personnes ayant adopté des tombes de soldats sont priées de n’y déposer que des fleurs coupées et de s’abstenir de déposer des couronnes artificielles ou des récipients quelconques (vases, douilles d’obus, etc…).  (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Avril 1947  -  Blessé par un engin de guerre.    Edmond Letot, 24 ans, marin-pêcheur à Lion-sur-Mer, qui était monté sur un navire échoué devant la plage de Hermanville pour  récupérer du charbon, a commis l’imprudence de s’emparer d’un engin de guerre. Le projectile fit explosion, lui déchiquetant la main gauche. 

Après avoir reçu les soins urgents que nécessitait son état, Edmond Letot a été transporté à l’hôpital de Caen où il a subi l’amputation de l’avant-bras. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Juin 1947  -  Un grave accident à bord du « Courbet ».    Un employé de l’entreprise « La Sirène », M. Germain Lebeau, 37 ans, demeurant à Ouistreham, occupé à la récupération du  matériel du cuirassé échoué dans la rade, a provoqué l’explosion du cylindre récupérateur d’un canon qu’il découpait à l’aide d’un chalumeau. Grièvement blessé, l’ouvrier a été transporté à l’hôpital de Caen. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1947  -    L’amiral Wietzel a inauguré le mémorial d’Hermanville.    Dimanche dernier par une série de manifestations parfaitement organisées, la commune d’Hermanville, a  commémoré les premières heures du débarquement sur son territoire. L’amiral Wietzel, ancien commandant du « Courbet », qui par une opération hardie, échoua le navire pour permettre la création d’un port artificiel au large de la plage, présida cette journée à la gloire des armées alliées. 

Dés le matin les personnalités furent accueillies par M. Picherau, maire, entouré des membres de la municipalité , MM. Allaire et Dulor, président et vice-président du Syndicat d’initiative. 

Une première cérémonie eut lieu au cimetière où reposent 700 soldats alliés. Avant de se rendre à la plage pour entendre une messe au cours de laquelle M. le chanoine Hardy, curé de Notre-Dame de Caen, prononça une allocution de circonstance, le cortège s’arrêta à la mairie qui abrita le quartier général allié et à la Mare Saint-Pierre, précieux point de ravitaillement  qui fournit plus de 7 millions de litres d’eau aux troupes combattantes. L’après-midi eut lieu l’inauguration du Mémorial édifié à la Brèche. Après que M. Pichereau eut rappelé les faits d’armes qui se déroulèrent en ce lieu, l’amiral Wietzel évoqua la glorieuse épopée du « Courbet ». Puis M. Triboulet, député et président du Comité du Débarquement,  rendit hommage à nos alliés et adressa un émouvant appel à l’union dans le souvenir des heures libératrices…   (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1947  -    Les carrefours dangereux.  -   Une collision due à la mauvaise visibilité s’est produite au carrefour de la Libération, à Hermanville, entre un camion piloté par M. François Sachaud, menuisier à Saint-Martin-des-Entrées et une camionnette conduite par M. Buhour, de l’entreprise Hénard, à Luc. Mme Sachaud qui était à coté de son mari a été légèrement blessée. Un des passagers de la camionnette a été contusionné. Les deux véhicules ont été détériorés.  (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Décembre 1947  -  Au Syndicat d’initiative de Hermanville.  -  Au cours d’une assemblée générale sous la présidence du maire, M. Pichereau, les membres du Syndicat d’initiative ont manifesté leur volonté de rendre son lustre d’antan à la plage qui fut le théâtre de combats lors de la libération.

M. Toreton fit un résumé des activités du syndicat. Puis l’assemblée procéda à l’élection du bureau.

M. l’abbé Le Goupil, curé de Hermanville, a été élu président. Il sera assisté de MM. Legray et Dulord, vice-présidents ; Guéguen, secrétaire et Toreton, trésorier. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1948  -   Un Sidi joue du couteau à Hermanville.   -  Dans la soirée, un individu pris de boisson poursuivait, armée d'un couteau, plusieurs personnes dans les rues de la localité. M. Laubier, domicilié villa « Près des flots », fut assailli à son tour par le forcené, qui tenta de le frapper avec son arme. Mme Laubier, voyant son mari en danger, intervint à son tour, et dans la lutte qui s'engagea, fut grièvement coupée à deux doigts de la main gauche.

La gendarmerie de Ouistreham a pu identifier l'agresseur, un nord africain nommé Moktar Ben Ali, domicilié à Cresserons, lequel, après avoir regagné son domicile, le visage ensanglanté, a disparu. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1948   -   Des inconvénients de se faire justice soi-même.   -   Mme Eonin Antoinette, 42 ans, ménagère, domicilié à Hermanville au lieu-dit « la Petite ferme » à porté plainte pour vol d'un appareil de T.S.F. d'une valeur de 14 000 francs contre le nommé Horel Eugène, 38 ans, courtier en bestiaux à Hermanville et de la nommée de Chevreuse Suzanne, assistante chirurgicale, domicilié également à Hermanville.

Horel et la dame de Chevreuse ont déclaré avoir enlevé l'appareil pour gages d'une somme de 10 200 francs prêtée à Mme Eonin.

Cette explication n'a pas satisfait les gendarmes d’Ouistreham qui leur ont dressé contravention. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Le gaz part.   -  Un manœuvre demeurant à Hermanville Valentin Kubas, 45 ans, sujet polonais, avait récupéré par petites quantités 300 kg de tuyau de plomb après avoir tout bonnement ouvert une tranchée au lieu-dit « La Brèche ». Malheureusement l'audacieux filou a oublié de boucher la canalisation appartenant au Gaz de France si bien que la société s'estime lésée de 20 000 francs pour cette consommation anormale.

Kubas a été arrêté. Un nommé Maurice Marchand, 24 ans, manœuvre, boulevard Foch, à Riva, qui lui aurait donné un coup de main, devra s'expliquer lui aussi sur son cas. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Un chien qui rapporte.  -   C'est le brave « Telramund », auxiliaire de la gendarmerie de Caen, dont nous annoncions dernièrement l'arrivée parmi nous. Grâce à ses bons offices, la maréchaussée vient de mettre la main au collet des auteurs d'un vol de 7 lapins et de 2 roues de bicyclette commis chez M. Leneveu, jardinier à Hermanville, du pillage d'un champ de pommes de terre et d'un clapier.

Il s'agit des nommés : Bellargent, Lecointre, Gosset et Guibert. Leur complice Chaffin, marchand de cresson à Hermanville sera poursuivi pour recel.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Caen

Canton de Douvres.   -  Bénouville (R) ; Bernières-sur-Mer (D) ; Beuville (R) ; Biéville (R) ; Colleville-Montgomery (R) ; Cresserons (R) ; Hermanville-sur-Mer (R) ; Ouistreham (D) ; Saint-Aubin d'Arquenay (R) ; Tailleville (R). (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1949   -   Cinq communes du canton de Douvres à l'honneur.   Dimanche prochain, en présence du représentant du préfet et de Me  Tesnière, conseiller général, le colonel Gras, remettra la Croix de Guerre aux communes de : Bénouville ; Saint-Aubin-d'Arquenay ; Hermanville ; Colleville, et Ouistreham.

Voici le programme des manifestations qui auront lieu dans cette dernière localité :

A 10 h., mairie, réunion des sociétés, 10 h. 15, messe en musique avec le concours de l'Union Musicale et du patronage Michel-Cabieu. A 11 h. 30 réception des personnalités, remise de la Croix de Guerre, lâcher de pigeons voyageurs par la société « Les Messagers de la Côte de Nacre », dépôt de gerbe au monument aux morts. A 12 h. 30, Hôtel du Chalet, déjeuner amical, participation : 1 000 frs. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1949   -   Des gamins qui promettent.  -   Rentrant à son domicile après une courte absence, Mme Paulette Volment, débitante à la Brèche d'Hermanville, y a surpris deux gamins qui venaient de puiser dans le meuble-caisse.

Il s'agissait des frères C. P......., 14 ans, et M. P........, 11 ans, d'Ouistreham. Mme Volment à porté plainte. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Juin 1949   -   Des officiers britanniques aux champs de bataille du débarquement.  -   A l'invitation du Général Gregson-Ellis, commandant la 44e Division Britannique un certain nombre d'officiers ayant participé aux opérations du Débarquement vont revenir sur les lieux de leurs exploits.

Après une journée et demie passée sur nos plages, ils consacrerons quatre jours à visiter les champs de bataille de Caumont et de Falaise et assisterons à l'inauguration, à Hermanville, d'un monument en l'honneur de la troisième Division d'Infanterie Britannique. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1949   -   La reconstruction.   -   Par arrêté paru à « l'Officiel » sont déclarés urgents les travaux nécessaires à la réalisation des projets de reconstruction des communes ci-après énumérées déclarées sinistrées : Bernières-sur-Mer, Bons-Tassily, Bretteville-sur-Laize, Colleville-Montgomery, Courseulles-sur-Mer, Cuverville, Falaise, Hermanville-sur-Mer, Hérouvillette, Langrune-sur-Mer, Maltot, Mondeville, Noyers-Bocage, St-Aubin-sur-Mer, St-Manvieu, Sannerville, Soumont-Saint-Quentin, Verson. ( Le Bonhomme Libre )

 

Novembre 1949   -   Un coup de trop.   -   Profitant d'une absence de la tenancière du café Alice, à la Brèche d'Hermanville, un jeune homme de Lion-sur-Mer, Yves Quiquemelle, 21 ans, demeurant rue du Château-d'Eau, s'est si largement servi à même une bouteille de liqueur qu'il n'a pas tardé à succomber aux fumées de l'ivresse. Les gendarmes l'ont rappelé par une contravention aux lois de la tempérance, ( Le Bonhomme Libre )

 

Mars 1950   -   Trop d’imagination.   -   Il y a quelques jours, M. Joseph Swynghedauw, 61 ans, coiffeur à Hermanville, informait les gendarmes de Ouistreham qu'il avait été assailli sur la route par deux individus et détroussé de 130 000 francs.

Le plaignant fournit un signalement de ses agresseurs et porta même ses soupçons sur un habitant de Lion, qui put heureusement justifier de son emploi du temps, car Swynghedauw, pris de boisson ce jour-là, avait tout simplement imaginé cette mésaventure.

Déféré au Parquet, Swinghedauw apprendra ce qu'il en coûte à se payer la tête de la maréchaussée. ( Le Bonhomme Libre )

 

Août 1950   -   On se remue à la Brèche d’Hermanville.   -   Le syndicat d'initiative qui s'occupait antérieurement des fêtes n'ayant pu se charger de leur organisation, cette année, un comité des fêtes de la Brèche d'Hermanville-sur-Mer a été crée au cours d'une réunion tenue à l'hôtel « Chez Gustave », Une vingtaine de commerçant assistaient à la séance au cours de laquelle un bureau a été constitué comme suit :

Président : M Bernard ; vice-présidents : MM. Loess et Flambart ; secrétaire : Mlle Chrétien ; secrétaire-adjointe : Mlle Dubreuil ; trésorier : M. Bouveret ; publicité et presse : M Dument ; délégué aux sports : M. Dizazzon ; membres : MM. Laurent, Leclerc, Deliquaire.

Le siège de l'Association a été fixé à l'Hôtel de la Brèche. Le nouveau comité a prévu pour le courant du mois d'août de nombreuses manifestations, notamment un corso fleuri, une exhibition de 60 gymnastes de Laon, une exposition colombophile avec lâcher de pigeons voyageurs et d'autres réjouissances qui ne manqueront pas d'être appréciés. (Le Bonhomme Libre)

HERMANVILLE-SUR-MER   -   Juin 1944

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