1er Mai 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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HERMANVILLE s/ MER |
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Canton de Douvres-La-Délivrande |
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La
porte
elle-même
s'était
abattue
à l'intérieur
et le
cheval
put entrer
dans
la pièce,
une salle
à manger
où
M. Brichet,
inspecteur
général
des Eaux
et Forêts,
déjeuner
avec
sa famille. L'émoi des convives fut grand, Mme Brichet, blessée par la chute de la porte dut être transportée dans sa chambre. Par suite du choc le jeune conducteur avait été précipité de son siége sur la chaussée.
Août 1927 - Pilleurs de cabines. - Des malandrins, à l'aide de fausses clefs, ont pillé, sur la plage, diverses cabines occupées par M. Louis Begin, lieutenant de gendarmerie qu'en retraite, qui subit un dommage de 300 fr. M. Paul Trubert, capitaine de gendarmerie à Sceaux, tous deux en villégiature à Hermanville.
Juin
1928 -
Incendie. -
Un incendie
qu'on croit
dû à
l'imprudence d'un
fumeur a
détruit
une soixantaine
de sapins
dans un
bois appartenant
à M.
Isabelle, propriétaire
à Hermanville.
Le préjudice
est d'environ
2.500 francs
Juillet
1930 -
Insultes.
- Édouard
Thérin, 23 ans, journalier, à Hermanville, n'aime pas les gendarmes.
Comme il est passé aux actes et a porté des coups à l'un d'eux. Il
fera 8 jours de prison.
Mars 1932 - Tragique accident. - Samedi soir, M. Eugène Lequertier, entrepreneur à Carpiquet, pilotait un lourd camion de sable et se trouvait dans l'avenue qui va d'Hermanville à la Brèche, quand, soudain, sa direction lui manqua. Le véhicule, qui roulait pourtant lentement, alla se jeter sur un arbre et le conducteur, serré entre sa direction et le dossier de son siège, eut la poitrine défoncée et fut tué net. M.
Roger Pauger, 21 ans, journalier à Caen, qui accompagnait la
malheureuse victime, fut légèrement blessé. (Bonhomme Normand)
Janvier
1937 - Une arrestation. -
Le
garde-champêtre d'Hermanville a remis entre les mains des gendarmes
d'Ouistreham le nommé Frédéric Levard, 54 ans, journalier, sans
domicile fixe, qui, étant ivre, s'était livré à des outrages publics
à la pudeur, dans la rue principale de la localité. Levard a été
écroué. (source M. du
C.)
Janvier
1937 - Un ignoble individu.
-
Pendant
que de nombreuses personnes, parmi lesquelles se trouvaient des enfants,
circulaient dans la rue principale, Albert Levard, A
eux deux, ils réussirent à ligoter Levard, et l'ayant placé dans une
auto, le transportèrent jusqu'à la gendarmerie de Ouistreham. Dans la
bagarre, M. Lemoine avait reçu de nombreux coups de poing.
(source M. du C.)
Février 1937 - Les municipalités du littoral demandent le maintien de l'exploitation du rail. - Sur l'initiative de M. E. Berlin, maire de Lion-sur-Mer et président de l'Union des S. I. de la Côte de Nacre. Messieurs les maires de Bénouville, Colleville, Hermanville, Lion-sur-Mer et Ouistreham-Riva-Bella se sont réunis à la mairie de Ouistreham le 25 février pour examiner la situation en ce qui concerne la suppression envisagée des C. F. C.. Ils ont décidé de prier M. le Préfet du Calvados et M. le Président du Conseil Général de vouloir bien les recevoir ainsi que ceux de leurs collègues des autres communes desservies qui voudraient bien se joindre à eux avant qu'aucune décision soit prise par le Conseil général. Comme dans le cas qui les préoccupe, il est matériellement impossible de remplacer le rail par la route, nous demandons respectueusement au Conseil Général que dans la décision à intervenir, il soit imposé au concessionnaire du « quadrilatère » quel qu'il soit, d'exploiter rationnellement le rail pendant la saison balnéaire. Ont signé : Messieurs les Maires: Bellin (Lion) : Piéplu (Bénouville) ; Lénault (Colleville) : Lemarchand (Hermanville) ; Thomas (Ouistreham-Riva-Bella). (source M. du C.)
Avril 1937 - La Mer rejette un mystérieux cadavre de femme. - Samedi, à la Brèche d'Hermanville, les propriétaires de l'Hôtel Beauséjour, ont découvert sur la plage, vers midi, le cadavre d'une femme qui venait d'être rejeté par la mer. Le corps était presque nu. Le docteur Aumône, médecin-légiste a examiné le cadavre et délivré le permis d'inhumer. Le corps portait plusieurs blessures, vraisemblablement postérieures à la mort. Il paraissait avoir séjourné dans l'eau pendant 20 ou 25 jours. Il n'a pas été possible d'établir l'âge ni l'identité de la victime. (source M. du C.)
Juin
1937 -
Les chemins de fer du Calvados et les dimanches à la Mer.
–
Les
services des Chemins de Fer du Calvados de la ligue Caen-Luc,
connaissent depuis quelque temps une vitalité qui ne s'était pas vue
depuis fort longtemps. Il
faut remonter aux années florissantes d'avant-guerre pour constater des
affluences de voyageurs comme celles qui se sont produites les dimanches
30 mai et 6 juin 1937. En
effet, nous avons relevé 1967 voyageurs transportés, le 30 mai et 2
147 le 6 juin, et ceci dans d'excellentes conditions. Il
est agréable de voir les habitants le Caen se rendre joyeusement tous
les dimanches vers les belles plages d'Ouistreham, Riva-Bella,
Hermanville, Lion et Luc:sur-Mer
par l'intermédiaire du démocratique « Tacot » qui rend ainsi des
services considérables et qu'aucun autre mode de transport ne pourra
remplacer convenablement.
Les
causes inaccoutumées de ces afflux de voyageurs nous paraissent
diverses. Il
y a d'abord le beau temps, qui incite le public à utiliser le mode de
locomotion qui malgré ses trente années d'existence est toujours le
plus commode et le moins cher, et permet de goûter le charme du voyage. D'autre
part, nous croyons savoir que la Compagnie fait tous ses efforts pour
ramener au chemin de fer la plus grosse partie du trafic qui s'était
momentanément détourné. Après la mise en service d'automotrices rapides et confortables l'application de différents tarifs réduits permettront, nous n'en doutons pas, de donner satisfaction aux plus difficiles dans l'intérêt de Caen et de la Côte de Nacre. (source M. du C.)
Août
1937 -
Un sérieux accident à la brèche d’Hermanville. - Vers
20 h., à la Brèche d'Hermanville, une collision s'est produite entre
une automobile pilotée par M. Pierre Elie, 39 ans, négociant en cuirs
demeurant rue St-Pierre, 91, à Caen, et un cycliste, M. René
Françoise, 51 ans, menuisier à Hermanville. Dans l'accident, M.
Françoise a
été blessé assez sérieusement au visage. (source
M. du C.)
Août
1937 -
Mise en service de l’automatique rural.
- Par
suite de la mise en service de l’automatique rural, les consignes
suivantes sont applicables aux abonnés habitant Hermanville-sur-Mer et
Colleville-sur-Orne :
1°
Abonnés habitant, la Brèche d'Hermanville et la plage de Colleville,
reliés à l'autocommutateur de Lion-sur-Mer, à demander sous la forme
suivante : n° X..., à Lion-sur-Mer N°
103, Mme de Fougy ; n° 104, M. Guinard ; n° 107, M. Cousin ; n° 110,
M. Allaire ; n° 111, M. Heuzey ; n° 112, La Maison de la Mer ; n°
113, M. Hénon ; n° 114, M. Payen ; n° 115, M. Cauvin ; n° 116, M.
Barbaroux ; n° 117, Camp Maritime de Colleville ; n° 119, M. Bocave ;
n° 121, M. Hébert ; n° 122, M. James ; n° 123, Mlle de Puiseux ;
n° 125, M. Pailhé ; n° 126, M. Bonnet : n° 127, M. Dulord ; n° 128,
M. Héliès ; n° 129, M. Lenrouilly. 2°
Abonnés habitant le bourg d'Hermanville et le bourg de Colleville
reliés à l'autocommutateur d'Hermanville à demander sous la forme
suivante : n° X…
à Hermanville : N°
1, M. Lory ; n° 2, Hôtel du Bon Accueil ; n° 3, M. Fenerolles ; n°
5, M. Lemonnier ; n° 6, M. Chapelle ; n° 9. M. Coliboeuf.
(source M. du C.)
Août
1937 -
Deux autos entrent en collision.
- Au
lieu dit « La Halte », au carrefour des chemins de G.C. 37 et 60, une
collision s'est produite entre deux automobiles pilotées, l'une par M.
Novaretti, 43 ans, contremaître à la Préfecture de la Seine,
demeurant à Paris, rue Olivier-de-Serre, l'autre par M. Debeire, 68
ans, ingénieur-mécanicien de la Marine, en retraite, domicilié à
Vernon. Dans l'accident, Mme Novaretti, qui se trouvait aux côtés de
son mari, a été blessée à la tête. Elle a été soignée dans une
pharmacie de Lion.
(source M. du C.)
Dans
l'accident, Mme Marinier, 27 ans, qui se trouvait aux côtés de son
mari, a été blessée à la tête et au côté droit : d'autre part, la
fillette de M. Muller, âgée de 14 ans, qui avait pris place près de
son père, a été blessée au visage par des éclats du pare-brise.
(source M. du C.)
Septembre
1937 -
Fermez vos portes en partant.
- Mme
Biot Marcelle, 37 ans, demeurant à Pontoise, 7, rue Lemercier,
actuellement à Hermanville, villa « Pré d'Isle », s'était
absentée laissant la porte de la cuisine ouverte, avec sont mari, son
enfant et sa bonne. En rentrant, deux heures plus tard, elle constata
qu'un visiteur avait mis son absence à profit et s'était emparé de
trois porte-monnaie, contenant 135 francs. (source
M. du C.)
Avril
1938 - Un
alcoolique tente de tuer sa femme, sous les yeux des ses enfants.
- Au
début de la nuit, dans une crise d'alcoolisme, un maçon. Paul
Quiquemelle, 45 ans, s’est emparé d'une hachette et, en présence de
ses enfants terrifiés, s'est précipité sur sa femme qui n'a dû son
salut qu'à l'intervention d'un voisin, M. Harache, qui, accouru aux
cris de la malheureuse, parvint à désarmer l'énergumène. Les
gendarmes, prévenus, ont arrêté Quiquemelle en dépit de sa
résistance. (source le M. du
C)
Juin 1938 - Un mari trop nerveux. - Pour avoir frappé sa femme, à Hermanville, le 16 avril dernier, Quiquemelle Paul, 45 ans, maçon à Hermanville a été condamné à 6 semaines d'emprisonnement avec sursis. Défenseur : Me Tesnière. (source le Moniteur du Calvados)
Janvier 1939 - Une villa cambriolée. - Des malfaiteurs se sont introduits, en fracturant la fenêtre des W.-C, dans la villa « Fantaisie », située au lieu dit « La Brèche d'Hermanville », et appartenant à M. Musmacque Main, de Saint-Chéron (S.-et-O.). Les cambrioleurs ont visité les différentes pièces de la villa ainsi qu'un garage attenant à cette dernière et se sont emparés de plusieurs couvertures, d'ampoules électriques, de quatre paires de rideaux, d'un dessus de lit en satin, d'un couvre-pied, de tapis, d'un dessus de guéridon ; de couverts en métal, et de divers autres objets. Le montant du cambriolage est de 3 000 francs environ. La gendarmerie enquête. La
villa avait déjà été cambriolée alors qu'elle appartenait à M.
Dorin, chirurgien - dentiste à Caen. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août
1939 -
Un accident à Hermanville.
– Au
lieu dit « La Brèche », une automobile conduite par M. Louis Thouet,
34 ans, sans profession, en villégiature à Courseulles-sur-mer,
demeurant à Paris, est entrée en collision avec une cycliste, Mlle
Marie Maugras, 13 ans, actuellement à Hermanville, et demeurant 135,
rue ...Et
à Ouistreham. — Un
cycliste, M. Robert Roumy, 35 ans, barman à Paris, en villégiature à
Riva-Bella, a été renversé rue Georges-Clemenceau, par une automobile
appartenant à M. Laval, 45 ans, contremaître à la S. M. N.,
demeurant, 5, avenue de la Falaise, à Colombelles. Relevé inanimé par
les témoins de l'accident, M. Roumy a été transporté chez le docteur
Edelmann.
Mars
1941 - Trois
noyés à Hermanville.
- C'est une bien macabre découverte qui a été faite,
un matin de la semaine dernière, à la Brèche d'Hermanville : trois
cadavres d'hommes se balançaient au gré des vagues, près
du rivage. Mais un seul des noyés a pu être agrippé par des témoins
et halé sur le sable. Quant aux deux autres, la marée descendante les
a repris et traînés de nouveau vers le large. Le repêché est un
nommé Jean-Marie Lepage, né en 1887, à Abbaretz (Loire-Inférieure). Résidant
à Sannerville, le défunt exerçait la profession de taupier et ne
possédait aucune famille. Son identification a pu être établie grâce
aux papiers divers, notamment un permis de conduire, découverts sur le
corps. Le
corps ne portait pas de traces de blessures. Selon le médecin venu
constater le décès, la mort remonterait à environ 15 jours. On ignore
jusqu'à présent dans quelles circonstances ce triple accident mortel a
pu se produire.
Avril
1941 -
Au feu ! - Un
violent incendie s'est déclaré A Hermanville pendant le battage de
céréales chez M. Louis Lefure, cultivateur. Les
dégâts sont très élevés car, non seulement le sinistre a détruit
une meule de paille et grain, mais encore il s'est communiqué a u
tracteur automobile et à la machine à battre de M. Lemoine,
entrepreneur de battages à Cresserons.
Juillet
1942 -
Dans la municipalité. -
M. Lemarchand, maire de Hermanville-sur-Mer, ayant fourni
sciemment des renseignements erronés à l'autorité supérieure, est
déclaré démissionnaire d'office de ses fonctions.
Septembre
1942 -
Pour les prisonniers.
- A
Hermanville-sur-Mer, en l'église paroissiale, dimanche prochain, à 10
h. 30, messe du souvenir pour les morts et les prisonniers des deux
guerres. A 14 h., dans le parc du château, grande kermesse au profit
des prisonniers. Les
visiteurs y trouveront des stands alimentaires abondamment garnis ; des
attractions nombreuses et variées, une vente à la criée de produits
rares, ce qui n'est pas à dédaigner.
Octobre
1942 -
L’accès en zone côtière. - Dans
le Calvados, la zone cotière interdite est délimitée de la façon
suivante, d'Est en Ouest : A la limite du Calvados et de La
ligne passe ensuite au Nord de l'agglomération de Troarn (exclus) puis,
à la sortie de Troarn, le Nord de la R.N. 815 jusqu'à Démouville
(exclus), Cuverville (inclus), Hérouville (inclus) et reprend le Nord
de la R.N. 13 à la sortie ouest de l'agglomération de
Saint-Germain-la-Banche-Herbe (exclus), au-dessus de St-Vigor-le-Grand
(exclus) pour traverser la R.N. 13 à Vaucelles et aller rejoindre le
Sud de la voie ferrée Paris-Cherbourg en passant entre Cussy (inclus)
et Barbeville (exclus) puis Cottun (exclus), Crouay (exclus), Blaye
(inclus), à partir de ce point, le Sud de la voie ferrée
Paris-Cherbourg jusqu'à sa sortie ouest du département. Cette délimitation n'est donnée qu'à titre indicatif. Des écriteaux en Français et en Allemand indiqueront de façon précise la délimitation de la zone interdite. (Bonhomme Normand)
Octobre
1942 -
Une inculpation. -
Il y a
plusieurs mois, le maire d'Hermanville et son secrétaire de mairie, M.
François Swynghedaw, 56 ans, étaient révoqués par le préfet. Depuis
une enquête était menée par le Contrôle mobile du Ravitaillement.
Elle vient d'aboutir à l'arrestation de Swynghedaw qui a dû avouer
avoir dérobé de nombreuses cartes de viande et de pain, et des
feuilles de denrées diverses, dont il pouvait disposer, étant
distributeur officiel pour les habitants d'Hermanville. De
ces divers titres, il faisait profiter soit sa famille, soit ses amis
habitant Hermanville, Caen ou même Paris. Il est probable que
d'autres inculpations suivront. (Bonhomme Normand)
Avril
1943 - Pêcheurs
à pied.
- Avis aux
pêcheurs à pied, professionnels, en vue de l’intégration dans la
Corporation maritime des Pêches : « Les pêcheurs à pied se livrant
à la pêche aux coquillages (moules, coques, couteaux, clams)
dans la zone comprise entre Dives et Courseulles, ne pourront exercer
leur profession que sur présentation de la carte professionnelle qui'
est délivrée par M. A. Tribouillard, 82. rue de la Grève, Ouistreham. Le montant de la carte est de 96 fr. pour l'année. Les agents de la répartition ne devront accepter les coquillages qu'aux personnes munies de leurs cartes. Entrée en application : 20 avril 1943.
Décembre
1943 -
Fait divers.
- Une nuit,
une vache à M. Lefèvre, cultivateur à Hermanville, disparaissait d'un
herbage. Le voleur fut vite découvert : Julien M……, 19 ans,
garçon
boucher chez Mme Fenerolles, au bourg. Interrogé, M………
avoua et donna comme complice Marcel B……., 19 ans, mécanicien à
Hermanville. Il indiqua qu'il avait vendu cette bête à sa patronne
qui en ignorait la provenance frauduleuse. M…….. avoua s’était
rendu coupable de vols de bestiaux qu'il s’était fait remettre
moyennant 12.000 fr. par Mme veuve Joséphine M…., gardienne
d'herbages à Amfréville, par l'entremise de son fils âgé de 17 ans.
Deux de ces bêtes appartenaient à M. Fernand
Mai 1944 - La pêche aux moules. - La pêche des moules est autorisée du lever au coucher du soleil sur les moulières ci-après désignées du 30 avril au 31 octobre, L'Aiguillon, Lion-sur-Mer (partie salubre), Hermanville, la Ronde, Colleville du 1er mai au 30 septembre, la Fosse, Guinehaut-Est, Guinehaut West ; 1er mai au 30 novembre, Longues-sur Mer, Marigny, Commes, Huppain ; 15 mai au 15 septembre, Le Ratier; 15 mai au 30 septembre, Gonneville, Auberville, Villers (dite du Plateau). L'exploitation est rigoureusement interdite sur les moulières ci-après Vierville, les Essarts, la Caillotuière, le Rocher, la Roque, le Pontiers, Port-en-Bessin Est et West, Sainte-Honorine-des-Pertes, le Figard, le Capet, le Vilain, la Folie, Villerville, le Quilhoc, L'Anguille, les Iles, le Gruin, l'Épée, Lion-sur-Mer (partie insalubre).
Mai 1944 - Lignes Caen-Luc-Courseulles et Caen-Riva-Lion-Luc-sur-Mer. - Plusieurs accidents mortels étant récemment survenus à des voyageurs stationnés sur les marchepieds ou ayant tenté de monter dans les trains en marche, la Société « Les Courriers Normands » rappelle au public le danger auquel il s'expose ainsi : la Société n'étant pas responsable des accidents pouvant survenir dans ces conditions. La Société rappelle également qu'outre le risque encouru des poursuites judiciaires peuvent être engagées contre les voyageurs qui stationnent sur les marchepieds, montent ou descendent des voitures lorsque le train n'est pas complètement, arrêté, contrevenant ainsi aux dispositions sur la Police, la Sûreté et l'Exploitation des Chemins de Fer.
Décembre
1944 -
Le déminage des zones côtières.
- Les populations côtières sont invitées à donner aux
agents de l'Inscription Maritime dans les ports tous les détails sur
les zones minées par les allemands ainsi que sur l'emplacement des
mines isolées qu'elles peuvent connaître afin que des mesures de
déminage soient entreprises.
Mars 1945 - Les zones de relogement. - Un arrêté préfectoral dispose que dans les communes de Courseulles, Bernières-sur-Mer, St-Aubin-sur-Mer, Langrune, Douvres, Luc, Lion, Hermanville, Colleville, Ouistreham-Riva-Bella, Merville-Franceville, Cabourg, Dives, Houlgate, les immeubles à usage d’habitation actuellement vacants et ceux qui viendront à l’être sont réservés, en priorité, pour le logement des réfugiés et sinistrés du département, des services publics, des employés et ouvriers devant participer aux travaux de reconstruction. Tant que ce but n’est pas atteint, il est interdit aux personnes domiciliées hors du département d’occuper, même temporairement, un immeuble dans l’une quelconque des localités ci-dessus visées si leur profession ou leur fonction n’exige pas leur présence dans cette commune.
Ces
quantités seront également accordées aux communes suivantes :
Ouistreham-Riva-Bella, Colleville-sur-Orne, Hermanville, Lion, Luc,
Langrune, St-Aubin, Bernières, Courseulles, ainsi qu’aux sinistrés
des grandes agglomérations réfugiés dans des communes n’ayant pas
droit à la carte de charbon. La clôture de cette distribution est
fixée au 23 novembre 1945. La durée de validité des coupons n° 1 de
la carte de chauffage est réduite d’un mois, soit du 1er
août au 31 octobre 1945 inclus. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Novembre 1945 - A la gloire de la 3e D.I. britannique. - Un monument en l’honneur de la 3e division d’infanterie britannique, qui a débarqué prés de Ouistreham le jour « J », va être élevé près d’Hermanville, sur une hauteur dominant la plage. La
maquette du monument est l’œuvre d’un lieutenant de la division.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Mars
1946 -
Les pilleurs d’épaves. -
Les gendarmes de La Délivrande viennent de mettre un terme aux
exploits d’une bande de malfaiteurs qui se livraient durant la nuit a
un pillage en règle des navires échoué au large d’Hermanville. En
deux coups de filets ; ils ont arrêté Jean V……., 32
ans ; Gilbert J….. tous deux marins-pêcheurs à Luc-sur-Mer.
Constant M….., 60 ans, retraité et J. L…., 17 ans, qui ont
reconnu s’être emparé de 800 kilos de cuivre. Eugène C….. et son
fils Pierre, ainsi que Jean F……., marins-pêcheurs dans la même
localité, ont été rejoindre leurs camarades à la prison de
Caen, pour s’être rendus coupables d’une opération semblable.
Cette affaire pourrait bien réservé d’autres surprises.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1946 - Et ça continue ! - Trois prisonniers de guerre allemands du kommando de déminage de Langrune sont partis sans laisser d’adresse. Trois
prisonniers allemands, employés au déminage, à Riva, et un de leurs
camarades travaillant à Hermanville, se sont évadés de leur kommando
au cours de la nuit. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre 1946 - Un hermanvillais est trouvé mort à son domicile. - Inquiets de ne pas rencontrer comme de coutume M. Malézieux, 60 ans, demeurant à Hermanville, des voisins sont entrés dans sa maison où ils découvrirent le corps du sexagénaire qui portait une légère blessure au front. Une
autopsie a été ordonnée. Bien que le résultat n’en soit pas connu,
on incline à penser que la mort aurait été provoquée par une
congestion. La blessure frontale aurait été
Décembre
1946 -
Une vieille habitude. -
Un
prisonnier boche qui travaillait chez Mme Boulay, à Hermanville, en a
profité pour dérober divers objets à sa patronne. Le Fritz a été
reconduit sous bonne escorte au camp de Fleury. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Mai 1952 - Découverte macabre. - A Hermanville, découverte d’un squelette à bord d’un tank de 30 t coulé le 6 juin 1944 et remorqué sur la plage par un récupérateur.
Janvier
1947 -
Toutes les terres exploitables doivent être utilisées.
– Toutes
terres incultes ou abandonnées peuvent faire l’objet d’une demande
de concession pour être remises en exploitation. Bien qu’en dehors
des terrains pas encore déminés ou non remis en état, les terres
incultes soient rares dans le Calvados, il est possible que certaines
parcelles ne soient pas utilisées. Les
demandes de concessions doivent être adressées à la Préfecture du
Calvados, 4e division. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1947 - L’entretien des tombes des militaires alliés. – La commission Impériale des sépultures militaires britanniques procède à l’aménagement définitif des nécropoles ci-après : Cimetières militaires britanniques de Fontenay-le-Pesnel, Secqueville-en-Bessin, Ryes, Cambes, Douvres-La-Délivrande, Tilly-sur-Seulles, Hottot-les-Bagues, Hermanville, Brouay, Saint-Manvieu, Ranville-Jeruzalem, tombes britanniques du cimetière communal de Ranville, cimetières militaires canadiens de Brettevile-sur-Laize et Bény-sur-Mer, Cimetière militaire polonais de Langannerie. Des
arbustes et des fleurs vont y être plantés. Les personnes ayant
adopté des tombes de soldats sont priées de n’y déposer que des
fleurs coupées et de s’abstenir de déposer des couronnes
artificielles ou des récipients quelconques (vases, douilles d’obus,
etc…). (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril 1947 - Blessé par un engin de guerre. – Edmond Letot, 24 ans, marin-pêcheur à Lion-sur-Mer, qui était monté sur un navire échoué devant la plage de Hermanville pour récupérer du charbon, a commis l’imprudence de s’emparer d’un engin de guerre. Le projectile fit explosion, lui déchiquetant la main gauche. Après
avoir reçu les soins urgents que nécessitait son état, Edmond Letot a
été transporté à l’hôpital de Caen où il a subi l’amputation
de l’avant-bras. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Juin
1947 -
Un grave accident à bord du « Courbet ». –
Un employé de l’entreprise « La Sirène », M.
Germain Lebeau, 37 ans, demeurant à Ouistreham, occupé à la
récupération du matériel du cuirassé échoué dans la rade, a
provoqué l’explosion du cylindre récupérateur d’un canon qu’il
découpait à l’aide d’un chalumeau. Grièvement blessé, l’ouvrier
a été transporté à l’hôpital de Caen. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Dés le matin les personnalités furent accueillies par M. Picherau, maire, entouré des membres de la municipalité , MM. Allaire et Dulor, président et vice-président du Syndicat d’initiative. Une
première cérémonie eut lieu au cimetière où reposent 700 soldats
alliés. Avant de se rendre à la plage pour entendre une messe au cours
de laquelle M. le chanoine Hardy, curé de Notre-Dame de Caen, prononça
une allocution de circonstance, le cortège s’arrêta à la mairie qui
abrita le quartier général allié et à la Mare Saint-Pierre,
précieux point de ravitaillement qui fournit plus de 7 millions
de litres d’eau aux troupes combattantes. L’après-midi eut lieu l’inauguration
du Mémorial édifié à la Brèche. Après que M. Pichereau eut
rappelé les faits d’armes qui se déroulèrent en ce lieu, l’amiral
Wietzel évoqua la glorieuse épopée du « Courbet ». Puis
M. Triboulet, député et président du Comité du Débarquement,
rendit hommage à nos alliés et adressa un émouvant appel à l’union
dans le souvenir des heures libératrices… (Source :
Le Bonhomme Libre)
Octobre
1947 -
Les carrefours dangereux.
- Une
collision due à la mauvaise visibilité s’est produite au carrefour
de la Libération, à Hermanville, entre un camion piloté par M.
François Sachaud, menuisier à Saint-Martin-des-Entrées et une
camionnette conduite par M. Buhour, de l’entreprise Hénard, à Luc.
Mme Sachaud qui était à coté de son mari a été légèrement
blessée. Un des passagers de la camionnette a été contusionné. Les
deux véhicules ont été détériorés. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Décembre 1947 - Au Syndicat d’initiative de Hermanville. - Au cours d’une assemblée générale sous la présidence du maire, M. Pichereau, les membres du Syndicat d’initiative ont manifesté leur volonté de rendre son lustre d’antan à la plage qui fut le théâtre de combats lors de la libération. M. Toreton fit un résumé des activités du syndicat. Puis l’assemblée procéda à l’élection du bureau. M.
l’abbé Le Goupil, curé de Hermanville, a été élu président. Il
sera assisté de MM. Legray et Dulord, vice-présidents ; Guéguen,
secrétaire et Toreton, trésorier.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Avril 1948 - Un Sidi joue du couteau à Hermanville. - Dans la soirée, un individu pris de boisson poursuivait, armée d'un couteau, plusieurs personnes dans les rues de la localité. M. Laubier, domicilié villa « Près des flots », fut assailli à son tour par le forcené, qui tenta de le frapper avec son arme. Mme Laubier, voyant son mari en danger, intervint à son tour, et dans la lutte qui s'engagea, fut grièvement coupée à deux doigts de la main gauche. La
gendarmerie de Ouistreham a pu identifier l'agresseur, un nord africain
nommé Moktar Ben Ali, domicilié à Cresserons, lequel, après avoir
regagné son domicile, le visage
Mai 1948 - Des inconvénients de se faire justice soi-même. - Mme Eonin Antoinette, 42 ans, ménagère, domicilié à Hermanville au lieu-dit « la Petite ferme » à porté plainte pour vol d'un appareil de T.S.F. d'une valeur de 14 000 francs contre le nommé Horel Eugène, 38 ans, courtier en bestiaux à Hermanville et de la nommée de Chevreuse Suzanne, assistante chirurgicale, domicilié également à Hermanville. Horel et la dame de Chevreuse ont déclaré avoir enlevé l'appareil pour gages d'une somme de 10 200 francs prêtée à Mme Eonin. Cette
explication n'a pas satisfait les gendarmes d’Ouistreham qui leur ont
dressé contravention. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1948 - Le gaz part. - Un manœuvre demeurant à Hermanville Valentin Kubas, 45 ans, sujet polonais, avait récupéré par petites quantités 300 kg de tuyau de plomb après avoir tout bonnement ouvert une tranchée au lieu-dit « La Brèche ». Malheureusement l'audacieux filou a oublié de boucher la canalisation appartenant au Gaz de France si bien que la société s'estime lésée de 20 000 francs pour cette consommation anormale. Kubas
a été arrêté. Un nommé Maurice Marchand, 24 ans, manœuvre,
boulevard Foch, à Riva, qui lui aurait donné un coup de main, devra
s'expliquer lui aussi sur son cas. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1948 - Un chien qui rapporte. - C'est le brave « Telramund », auxiliaire de la gendarmerie de Caen, dont nous annoncions dernièrement l'arrivée parmi nous. Grâce à ses bons offices, la maréchaussée vient de mettre la main au collet des auteurs d'un vol de 7 lapins et de 2 roues de bicyclette commis chez M. Leneveu, jardinier à Hermanville, du pillage d'un champ de pommes de terre et d'un clapier. Il s'agit des nommés : Bellargent, Lecointre, Gosset et Guibert. Leur complice Chaffin, marchand de cresson à Hermanville sera poursuivi pour recel. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération. Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division. Arrondissement
de Caen
Canton
de Douvres. -
Bénouville
(R) ; Bernières-sur-Mer (D) ; Beuville (R) ; Biéville
(R) ; Colleville-Montgomery (R) ; Cresserons (R) ; Hermanville-sur-Mer
(R) ;
Avril 1949 - Cinq communes du canton de Douvres à l'honneur. Dimanche prochain, en présence du représentant du préfet et de Me Tesnière, conseiller général, le colonel Gras, remettra la Croix de Guerre aux communes de : Bénouville ; Saint-Aubin-d'Arquenay ; Hermanville ; Colleville, et Ouistreham. Voici le programme des manifestations qui auront lieu dans cette dernière localité : A 10 h., mairie, réunion des sociétés, 10 h. 15, messe en musique avec le concours de l'Union Musicale et du patronage Michel-Cabieu. A 11 h. 30 réception des personnalités, remise de la Croix de Guerre, lâcher de pigeons voyageurs par la société « Les Messagers de la Côte de Nacre », dépôt de gerbe au monument aux morts. A 12 h. 30, Hôtel du Chalet, déjeuner amical, participation : 1 000 frs. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai 1949 - Des gamins qui promettent. - Rentrant à son domicile après une courte absence, Mme Paulette Volment, débitante à la Brèche d'Hermanville, y a surpris deux gamins qui venaient de puiser dans le meuble-caisse. Il
s'agissait des frères C. P......., 14 ans, et M. P........, 11 ans,
d'Ouistreham. Mme Volment à porté plainte. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Juin 1949 - Des officiers britanniques aux champs de bataille du débarquement. - A l'invitation du Général Gregson-Ellis, commandant la 44e Division Britannique un certain nombre d'officiers ayant participé aux opérations du Débarquement vont revenir sur les lieux de leurs exploits. Après
une journée et demie passée sur nos plages, ils consacrerons quatre
jours à visiter les champs de bataille de Caumont et de Falaise et
assisterons à l'inauguration, à Hermanville, d'un monument en
l'honneur de la troisième Division d'Infanterie Britannique.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1949 -
La reconstruction. -
Par
arrêté paru à « l'Officiel » sont déclarés urgents les
travaux nécessaires à la réalisation des projets de reconstruction
des communes ci-après énumérées déclarées sinistrées :
Bernières-sur-Mer, Bons-Tassily, Bretteville-sur-Laize,
Colleville-Montgomery, Courseulles-sur-Mer, Cuverville, Falaise, Hermanville-sur-Mer,
Hérouvillette, Langrune-sur-Mer, Maltot, Mondeville, Noyers-Bocage,
St-Aubin-sur-Mer, St-Manvieu, Sannerville, Soumont-Saint-Quentin, Verson.
( Le Bonhomme Libre )
Novembre
1949 -
Un coup de trop. -
Profitant
d'une absence de la tenancière du café Alice, à la Brèche
d'Hermanville, un jeune homme de Lion-sur-Mer, Yves Quiquemelle, 21 ans,
demeurant rue du Château-d'Eau, s'est si largement servi à même une
bouteille de liqueur qu'il n'a pas tardé à succomber aux fumées de
l'ivresse. Les gendarmes l'ont rappelé par une contravention aux lois
de la tempérance, ( Le Bonhomme Libre )
Le plaignant fournit un signalement de ses agresseurs et porta même ses soupçons sur un habitant de Lion, qui put heureusement justifier de son emploi du temps, car Swynghedauw, pris de boisson ce jour-là, avait tout simplement imaginé cette mésaventure. Déféré
au Parquet, Swinghedauw apprendra ce qu'il en coûte à se payer la
tête de la maréchaussée. ( Le Bonhomme Libre )
Août
1950 -
On se remue à la Brèche d’Hermanville.
-
Le syndicat d'initiative
qui s'occupait antérieurement des fêtes n'ayant pu se charger de leur
organisation, cette année, un comité des fêtes de la Brèche
d'Hermanville-sur-Mer a été crée au cours d'une réunion tenue à l'hôtel
« Chez Gustave », Une vingtaine de commerçant assistaient à la
séance au cours de laquelle un bureau a été constitué comme suit : Président
: M Bernard ; vice-présidents : MM. Loess et Flambart ; secrétaire :
Mlle Chrétien ; secrétaire-adjointe : Mlle Dubreuil ; trésorier :
M. Bouveret ; publicité et presse : M Dument ; délégué aux
sports : M. Dizazzon ; membres : MM. Laurent, Leclerc, Deliquaire. Le siège de l'Association a été fixé à l'Hôtel de la Brèche. Le nouveau comité a prévu pour le courant du mois d'août de nombreuses manifestations, notamment un corso fleuri, une exhibition de 60 gymnastes de Laon, une exposition colombophile avec lâcher de pigeons voyageurs et d'autres réjouissances qui ne manqueront pas d'être appréciés. (Le Bonhomme Libre) |
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HERMANVILLE-SUR-MER - Juin 1944 |
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