1er Février 2025

UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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HERMIVAL - les - VAUX

Canton de Lisieux

Les habitants de la commune sont des Hermivalais, Hermivalaises


1825  -  Les Vaux, absorbée en 1825 par Hermival. La commune prend alors le nom de Hermival-les-Vaux.

 

Mai 1829   -   Flagrant délit.   -   Encore un batteur en grange pris en flagrant délit, celui-ci s'était muni d'un petit sac de toile dans lequel il trouvait moyen d'emporter tantôt des pois, tantôt des grains appartenant au sieur Le Saulnier, son maître, propriétaire à Hermival-les-Vaux.

Enfin surpris le 10 janvier dernier, par la fille du sieur Le Saulnier, une perquisition eut lieu au domicile du prévenu, nommé Mazières, et fit découvrir la preuve évidente de ses vols. Il a fait franchement l'aveu de sa faute, et la circonstance aggravante écartée, attendu que les granges où les vols ont été commis ne dépendent pas de l'habitation du sieur Le Saulnier, Mazières n'a été condamné qu'en deux années d'emprisonnement. (Le Journal de Caen et de la Normandie)

 

Août 1829   -   Cour d’Assises.   -    Une accusation de viol, d'attentats à la pudeur répétés à différentes reprises, par un père sur la personne de sa fille, de ses deux nièces, et d'une autre jeune fille, âgées seulement de 8, 10 et 12 ans, un inceste, en un mot, un inceste accompagné des faits de lubricité les plus infâmes et les plus horribles. Telle était l'affaire qui a occupé aujourd'hui la séance de la Cour.

L'accusé était un nommé Hyver, aubergiste à Hermival, arrondissement de Lisieux. Les débats et les plaidoiries ont eu lieu à huis clos par respect pour les bonnes mœurs. Nous ne pouvons dons faire connaître aucuns détails. Nous nous bornerons à dire que Hyver a été acquitté.   (Le Journal de Caen et de la Normandie)

 

Mars 1853  -   Police correctionnelle.   -   Dans son audience du 1er mars, le tribunal correctionnel de Lisieux a condamné, à trois mois de prison et 50 fr. d'amende, pour vente de marchandise corrompue, une femme de la commune d'Hermival.

— Par jugement du tribunal correctionnel de Bayeux, du 9 courant, un individu de Crouay, a été condamné à 6 mois de prison, a l'affiche du jugement dans tous les marchés de l'arrondissement de Bayeux, et à l'insertion dans les deux journaux de cette localité, pour avoir, à différentes reprises, vendu de la viande à faux poids. (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Juillet 1861   -   La gendarmerie.   -    Les gendarmes de Lisieux ont arrêté, samedi 23 juin, en vertu d'un mandat d'arrêt, une fille nommée Victorine Doré, âgée de 18 ans, ouvrière de fabrique à Saint-Martin-de-la-Lieue, prévenue d'excitation à la débauche.

-   Lundi de la semaine dernière, un enfant de 15 ans, Arsène Conard, d’Hermival-les-Vaux, a été pris par la gendarmerie en flagrant délit de vol d'une somme de 75 à 80 fr., au préjudice du sieur Romain, marchand de charbon à Fervaques.

-   Les gendarmes d'Orbec ont opéré jeudi, en vertu d'un mandat d'amener, l'arrestation du nommé Thomas dit Desmares, ágé de 67 ans, né et demeurant à Saint-Martin-de-Bienfaite, prévenu d'attentat à la pudeur. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Septembre 1873   -   Empoisonnement d’animaux.   -   Depuis quelques jours, sept chiens ont été empoisonnés dans la campagne le Lisieux, aux environs d'Hermival. On ne sait encore s'il faut attribuer ces empoisonnements à la malveillance, ou si l'on doit croire que des boulettes, jetées dans les fourrés pour la destruction des animaux nuisibles, ont été la cause de ces accidents. Une enquête se poursuit pour en découvrir les auteurs.

 

Janvier 1879  -  Appropriations et réparations en 1878.  -  85 locaux, appartenant à 73 communes, ont été appropriés ou réparés dans le Calvados  -  Arrondissement de Lisieux : Hermival, école de garçons ; L'Hôtellerie, école mixte ; Marolles, école de garçons ; Lisieux, école de garçons ; Saint-Désir, école de garçons ; Saint-Germain-de-Livet, école mixte ; Saint-Jacques, école de garçons ; Mesnil-Eudes, école mixte ; Saint-Pierre-des-Ifs, école mixte, etc....

 

Janvier 1881  -  L’eau, la neige, le froid.  -  Pour la troisième fois depuis cinq mois, la commune de Louvigny a été inondée. Jamais la crue ne s'était élevée si haut.

A Lisieux l'inondation, plus partielle, plus circonscrite que les précédentes, envahissait cependant des vendredi le quartier des Blanches-Portes, la route de Livarot sur une longueur de 100 à 150 mètres, une partie de la prairie Fleuriot, rues Bocage, des Deux-Sœurs, etc…. et 60 à 80 mètres du boulevard des Bains, où les rivières se confondaient. La Pasquine, débordée sur la route de Cormeilles, interrompait à Hermival la circulation.

 

Décembre 1883  -  Un curé mal endurant.    Une enquête a été ouverte pour l'établissement d'un champ de tir destiné à la garnison de Lisieux. Plusieurs des affiches annonçant cette enquête ayant été lacérées, notamment celle apposée à la porte de l'église d'Hermival, l'administration ordonna une nouvelle publication. Dans l'intervalle, une lettre anonyme parvenue au maire le prévenait ainsi : « Nicodème 1er , maire d'Hermival, et son acolyte Lebel, dit Troppmann, sont invités à ne pas placarder les chiffons de la sous-préfecture sur les murs de l'église, ils subiront tous le même sort. » 

Le maire résolut alors de les apposer lui-même. A cet effet, il se rendit un matin à l'église, accompagné du garde champêtre, colla l'affiche et se retira en se dissimulant derrière des arbres voisins. Au bout de quelques instants, il vit arriver le curé qui, réalisant la menace de la lettre anonyme, enleva l'affiché. Le maire, ceint de son écharpe, sortit immédiatement de  sa cachette et déclara procès-verbal au délinquant qui nie énergiquement avoir écrit la lettre anonyme.

 

Août 1885  -  Sanglier et belette.  -  Les sangliers continuent de fréquenter les environs de Lisieux, les dégâts qu'ils commettent sont considérables. Il y a quelque temps, le lieutenant de louveterie, vivement sollicité, consentit à faire une battue de 2 à 5 heures d'après-midi, sur la commune de Roques. La portion du bois appartenant à M. Descours fut respectée, car ce brave propriétaire avait écrit au lieutenant de louveterie qu'aucune trace n'avait été aperçue chez lui, aussi, la battue fut infructueuse et les bêtes dormirent sans, inquiétude dans leur bauge. Dernièrement, nouvelle sortie à Hermival. Après quelques heures d'attente, un coup de fusil retentit. On fait sonner la curée. O déception ! l'animal tué était simplement une petite belette.

Cette institution d'un lieutenant de louveterie, ainsi comprise, n'est-elle pas une amère ironie jetée à la face des propriétaires qui voient les sangliers par bandes de 12 à 15 fouiller leur terrain et dévaster leurs récoltes ? et le préfet ne pourrait-il pas autoriser des battues privées pour mettre fin à une situation aussi  préjudiciable ?

 

Juin 1887  -  Les fortes chaleurs.  -  Les fortes chaleurs que nous subissons ne sont rien auprès de celles que nos pères eurent à supporter. Ainsi, en 1803, la Normandie vit s'écouler une période de quatre-vingt-quinze jours sans pluie. En 1811, année de la fameuse comète, les rivières tarirent dans plusieurs départements. En 1844, nouvelles chaleurs, le thermomètre resta stationnaire entre 50 et 60 degrés. Dans quelques départements, les bestiaux périrent faute d'eau. En 1859, 1860, 1869 et 1874, le thermomètre monta à 38 degrés. L'année dernière, il y eut 20 degrés au mois d'octobre, température exceptionnelle pour la saison.

 

Juillet 1887  -  Phénomène.  -  Un veau phénoménal est né chez le sieur Fontaine, cultivateur à Hermival. Il a la tête, les pattes et la queue d'un dogue et appartient aux deux, sexes. Le vétérinaire, M. Vernet, nous dit qu'il est très vivace et qu'il vivra. La mère de cet intéressant sujet a probablement été effrayée, ou poursuivie, pendant les premiers temps de sa  gestation, par quelque chien.

 

Décembre 1887  -  Meurtre.  -  Samedi dernier, à Hermival, commune voisine de Lisieux, il s'est passé un acte de sauvagerie des plus révoltants. Les époux Lelièvre, cultivateurs, avaient à leur service un journalier appelé Olivier, qui battait à la grange, ils avaient aussi embauché pour quelques jours Cochin, jeune soldat du pays, en congé de trois mois. Pendant que les époux Lelièvre étaient au marché de Lisieux, Cochin offrit à Olivier un verre de poiré que celui-ci accepta, puis il lui demanda d'aller chercher de l'eau-de-vie, et, comme, Olivier s'y refusait, il lui asséna sur le côté de la tête un coup de bouteille qui l’étendit par terre, puis, se servant du fléau, il lui brisa toutes les côtes du côté gauche. Le malheureux journalier  a été transporté à son domicile où il n'a pas tardé à rendre le dernier soupir. Le meurtrier a été arrêté.  

 

Février 1891  -  Drame de la folie.  -  Il y a quelques semaines, le sieur Préaux, propriétaire et conseiller municipal à Hermival-les-Vaux, atteint d'aliénation mentale à la suite de chagrins de famille, était interné à l'hospice de Lisieux. Dernièrement, sa mère vint le chercher, malgré l'avis de quelques personnes qui lui faisaient remarquer que la guérison n'était peut-être pas complète, rentrèrent tous les deux à Hermival.

Le lendemain matin, une discussion s'éleva entre eux. Préaux, qui faisait quelque travail à son horloge, saisit un poids d'horloge et le lança à la tète de sa mère, celle-ci, atteinte, tomba, Préaux se rendit alors chez un voisin, le sieur Bordel, et dit simplement : « Je viens de tuer ma mère. » Justement effrayé, le sieur Bordel engagea Préaux à aller avertir le maire et se rendit auprès de la victime, à qui on donna les premiers soins, la malheureuse femme était étendue évanouie, elle avait un caillot de sang à l'oreille et l'écume à la bouche. Elle a reçu lundi les derniers sacrements. Préaux a été reconduit à l'hospice.

 

Avril 1891  -  Voleurs d’église.  -  Des malfaiteurs inconnus ont pénétré la nuit dans l'église d'Hermival, en fracturant une porte latérale. Ils ont brisé le tronc de la Vierge dans lequel ils ont trouvé peu de chose. Un autre tronc a résisté à leurs efforts. Ces voleurs ne sont pas des gens du pays, car ils n'ont pas aperçu le tronc de la charité qui pouvait contenir 80 à 90 fr.

 

Septembre 1891  -  Les voleurs de bestiaux.  -   On a volé dans un herbage, à Hermival-les-Vaux, un bœuf et un génisson de 18 mois, appartenant au sieur Eugène Mainfroy,  propriétaire.

  A Blay, on a volé à la dame Lebrethon une génisse de 20 mois, valant 200 fr.

  Une génisse de 350 fr., qui était au piquet dans une pièce de trèfle, a été volée, la nuit, au sieur Rysel, cultivateur à Trungy, arrondissement de Bayeux.

  La nuit suivante, une vache, appartenant au sieur Varin, cultivateur à Ellon, canton de Balleroy, a été volée dans un pré.

  Frédéric Hilaire, journalier à Vire, a été arrêté à Torigni, au moment où il venait de vendre une vache qu'il avait volée. L'acquéreur, M. Lebis, propriétaire à Giéville, n'avait pas encore payé, ayant à faire la monnaie d'un billet de 1 000 fr. C'est grâce à une dépêche arrivée de Vire que le voleur a été arrêté. Il a tout avoué et a été conduit par les gendarmes de Torigni  à la prison de Saint-Lô. La vache volée appartenait à M. Delahaye, propriétaire à Coulonces, à qui elle a été remise. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Novembre 1891  -  Mort accidentelle.  -  Vendredi, un sergent-major du 119e, M. Joseph, avait quitté un instant la colonne qui se rendait au champ de manœuvres. S'est-il reposé sur l'herbe et s'y est-il endormi jusqu'à la nuit, c'est ce qu'on a tout lieu de supposer, puis, trompé par l'obscurité, en voulant retrouver sa route, il sera tombé dans la mare d'Hermival-les-Vaux, où on l'a découvert. Le sergent-major Joseph était rengagé, c'était un soldat modèle.  (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Décembre 1893  -  Jeune fille noyée.  -  Vendredi, Marie Duchesne, 18 ans, demeurant avec sa mère à Hermival-Ies-Vaux, à été trouvée noyée dans la mare de la propriété qu'elles habitent sur la route de Lisieux à Aiziers. 

La malheureuse avait les bras retroussés jusqu'aux coudes et tenait encore à la main un morceau de linge. On suppose que la jeune fille, qui était à laver, a dû tomber dans la mare en se baissant pour atteindre la surface de l'eau qui était de 35 centimètres au-dessous du niveau du lavoir. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1894  -  Les morts de froid.  -  La température glaciale que nous avons ressentie dans notre région est commune non seulement à la France, mais à tous les pays étrangers. 

— Jeudi dernier, on a découvert sur la route de Paris, près Caen, le corps glacé d'un vieux mendiant qui, pendant la nuit, est tombé en chemin frappé par le froid. Il avait les mains ensanglantées, plusieurs branches de la haie ayant été cassées, il est présumable que, pendant les convulsions de l'agonie, ce malheureux se sera débattu et aura pris ce qui se trouvait à sa portée. 

— M. Bardel, propriétaire à Hermival, près Lisieux, avait mis sa voiture et son domestique à la disposition des personnes nécessiteuses de la contrée pour transporter des  fagots. Albert Renoult, 31 ans, domestique chez M. Bardel, était un des conducteurs. Tout à coup, le malheureux tomba à terre, frappé d'une congestion cérébrale causée par le  froid. Bientôt, il rendait le dernier soupir sans avoir repris connaissance. 

— Dans l'Orne, il y a eu plusieurs décès causés par le froid. Anatole Noël, 31 ans, célibataire, journalier au Plantis, étant pris de boisson, le froid l'a saisi, il est mort. 

— Le nommé Lecoq, 64 ans, a été troué mort de froid sur la route de Tinchebray.

— François Levannier, 47 ans, journalier à Céaucé, avait quitté son domicile pour aller souhaiter la bonne année à plusieurs voisins. On l'a trouvé mort de froid dans un champ. 

— Le nommé Dubois, 60 ans, vivant de mendicité, est mort de froid dans l'écurie de la ferme de Basse-Passière, à Préaux, où on lui avait donné l'hospitalité pour passer la nuit. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Juin 1894  -  Cyclone.   -  Jeudi, une trombe, qui semble avoir pris naissance dans la vallée d'Hermival, a dévasté les communes d'Hermival et d'Ouilly-du-Houlley. En quelques minutes, plus de 300 pommiers ont été arrachés. Plusieurs bâtiments ont été, détruits en partie. Les pertes sont énormes. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1895  -  Les hannetons.  -  Le conseil général du Calvados a décidé d'accorder des primes de dix centimes par kilogramme de hannetons ramassés dans le département pour être détruits. Ces hannetons devront être apportés à la personne déléguée par le maire, pour être détruits. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Mai 1895  -  Fuyez les arbres pendant l’orage.  -  Nous sommes menacés d'orages. Nous ne saurions trop recommander à nos lecteurs de ne jamais se mettre à l'abri sous les arbres pendant la tourmente. Quatre malheureux ont été victimes de cette imprudence la semaine dernière. Deux à Chaudoir et deux à Chambles. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Juin 1895  -  Mauvais fils.  -  Alfred Montfrey a 20 ans. Depuis longtemps, il maltraite son père, qui habite Hermival. Il donne pour excuse que son père l'a toujours maltraité et  qu'il aurait chassé sa mère pour la remplacer par une femme de journée à tout faire. Le tribunal de Lisieux a trouvé que ce n'était pas une raison suffisante pour rouer de coups de trique l'auteur de ses jours, et il a condamné Alfred. à dix-huit mois de prison. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1896  -  Découvertes de cadavres.  -  On a retiré de l'entrée du port de Honfleur le cadavre d'un inconnu qui devait être noyé depuis quatre mois. Aucune trace de violences n'a été relevée sur le cadavre. 

— On a retiré de la rivière, à Hermival, le cadavre de la femme Lavigne, 63 ans, journalière à Lisieux, où elle était connue sous le nom de Chicopette. La mort semble purement accidentelle. 

— Delphine Grieu, femme Harel, 68 ans, nourrice, a été trouvée noyée dans une mare, au Pin, où elle s'était jetée. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1896  -  Vols d’animaux.  -  A Blonville, près Trouville, un cheval a été dérobé au sieur Mabire, jardinier.

— La veuve Lecoq, débitante à Beaufour, accuse son fils Albert, marchand de poisson, de lui avoir détourné une vache.

— Un cheval a été dérobé au sieur Célestin Lafosse, cultivateur à Hermival-les-Vaux.

— Une jument a été volée au sieur Paul Cuiller, à Goustranville. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1896  -  Enfants disparus.  -  Deux jeunes enfants, un petit garçon et une petite fille, de 8 et 9 ans, nommés Louis et Berthe Toutain, ont disparu le soir du domicile de leur nourrice, à Hermival-les-Vaux, et, malgré toutes les recherches entreprises, sont restés introuvables. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1896  -  Triste accident.   -   La semaine dernière, le sieur Eugène Mayeux, 21 ans, domestique à Hermival-les-Vaux, près Lisieux, conduisait une voiture. Ayant voulu descendre pendant que la voiture était en marche, il a eu la poitrine prise entre la roue du véhicule et un arbre qu'il croyait pouvoir éviter. L'état de ce malheureux est désespéré. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1898  -  Grave accident de bicyclette.   -    Le sieur Lebourgeois, marchand de bestiaux à Moyaux, prés Lisieux, rentrait chez lui à bicyclette, lorsque sur la route d'Aiziers, à quelques mètres du calvaire d'Hermival-les-Vaux, il fit une chute terrible par suite de la crevaison du caoutchouc creux de sa machine. Il s'est fait des blessures, fort graves à la tète. (Source  : Le Bonhomme Normand)   

 

Octobre 1898  -  Mort des suites d’un accident de bicyclette.   -   Nous avons mentionné, dans notre dernier numéro, la chute terrible, à quelques mètres du calvaire d'Herminal-les-Vaux, du sieur Lebourgeois, 28 ans, propriétaire et marchand de bestiaux à Moyaux, par suite de la crevaison du caoutchouc creux de sa bicyclette. Le malheureux était mortellement atteint, il a succombé, le lendemain, à l'hospice de Lisieux, où on l'avait transporté. 

Est-il vrai que deux cantonniers des environs, les nommés Payet et Riquier, passant  par là peu de temps après l'accident, après avoir reconnu le blessé, auraient poursuivi leur  chemin sans autrement s'occuper de lui et se seraient contentés de prévenir, à Moyaux, quelqu'un de la famille.  (Source  : Le Bonhomme Normand)   

 

Septembre 1899  -  Suicide.   -   On a trouvé dans la rivière, à Hermival-les-Vaux, le cadavre de la dame Fayau, 31 ans, quincaillière à Lisieux. La malheureuse femme, disparue depuis vendredi, s'est noyée volontairement. 

On attribue ce suicide à des dérangements cérébraux causés par la perte d'un enfant. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Novembre 1900   -   Un pauvre fou.  -  Alcide Atrel, 24 ans, né à Ecouché (Orne), entrait dimanche matin chez les époux Paul Jean, cultivateurs à Hermival, près Lisieux, et prit place à leurs côtés en disant qu'il était chez lui. On voulut le chasser, mais il résista, mit les époux Paul Jean à la porte, se barricada et monta au grenier pour y faire un lit et se coucher. 

S'étant mis à la fenêtre, Paul Jean lui tira un coup de fusil qui lui brisa une épaule. Épuisé par la perte du sang, Atrel fut emmené et enfermé en attendant l'arrivée des gendarmes qui l'ont fait transporter à l'hôpital de Lisieux  dans un état des plus g raves. Le malheureux porte sur le corps les marques de coups de bâton qu'il a dù recevoir de personnes qui, comme Paul Jean, ne se sont pas. aperçus qu'il était fou, c'était cependant facile à voir, Paul Jean pourrait bien ètre poursuivi pour coups. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Novembre 1900   -   Pauvre fou.  -  Sous ce titre, nous disions dans notre dernier numéro que le malheureux Atrel, 24 ans, originaire d'Ecouché (Orne), avait eu une épaule fracassée d'un coup de fusil tiré par le sieur Paul Jean, 31 ans, cultivateur à Hermival-les-Vaux, chez lequel il était entré, se prétendant le maître de la maison. Nous ajoutions, non sans raison, que le sieur Jean pourrait bien être poursuivi pour coups. 

Cet individu, qui a déjà eu des démêlés avec la justice, a été arrêté et écroué à la prison de Lisieux. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1901   -   Coups de serpe conjugaux.  -  Après une trentaine d'années de ménage, les époux Victor Louvel, dépassant aujourd'hui la cinquantaine, ont demandé leur divorce.

Un jour, le sieur Louvel vint forcer la barrière de la maison habitée par sa femme à Hermival-les-Vaux. Madame Victor, croyant sans doute que c'était pour se rapprocher d'elle,  s’arma d'une serpe et en porta trois coups dans une direction qui ferait supposer qu'elle voulait à tout jamais en enlever le désir à son mari. Mais elle manqua son coup et le  pauvre homme s'en est tiré légèrement blessé, mais heureusement, pas mutilé.

Du reste, madame Victor se trompait : ce n'était pas pour se rapprocher d'elle que son mari avait forcé la barrière, mais pour enlever une vache et s'en faire de la monnaie. La femme Victor n'a été condamnée qu'à six jours par le tribunal de Lisieux. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1901   -   Découvertes de cadavres.  -   Le corps du sieur Émile Prévost, 45 ans, a été trouvé dans une mare, à Hermival-les-Vaux, près Lisieux. Comme il s'adonnait à la boisson, sa chute à l'eau est attribuée à son état d'ivresse. Depuis six semaines, il était occupé chez le sieur Herrier, cultivateur, il était venu de Genneville, près Honfleur.

— Le cadavre du sieur Albert Lemoigne, 32 ans, demeurant depuis quelques jours chez ses parents, à Crouay, et précédemment cultivateur à Saint-Vigor-le-Grand, a été, trouvé, lundi matin, sur la route de Cherbourg, entre Tour et Mosles.

Lemoigne avait été saisi dernièrement et se trouvait en instance de divorce. Sa mort est attribuée à une congestion occasionnée par le froid.

Dimanche soir, on avait vu le malheureux errant à l'aventure, les yeux hagards et prononçant des paroles incohérentes, ce qui fit croire qu'il était ivre. Mais i! est probable que, brisé par la fatigue, Lemoigne est tombé et n'a pu se relever. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1901   -   Grave accident.     Le sieur Adolphe Aunay, 32 ans, cafetier à Hermival-les-Vaux, revenait de Moyaux, monté sur une voiture chargée de trèfle. S'étant imprudemment penché pour reprendre ses guides ou pour rattraper son fouet qui tombait, les bottes glissèrent et le malheureux Aunay tomba sur la tête, se brisant la colonne vertébrale. Son état est désespéré. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1901   -   Mort des suites de ses blessures.  -  Nous avons annoncé, dans notre dernier numéro, que le sieur Adolphe Aunay, 33 ans, cafetier à Hermival-les-Vaux, près Lisieux, s'était brisé la colonne vertébrale en tombant du haut d'une voiture de fourrage qu'il revenait de chercher à Moyaux. Le malheureux a succombé à ses blessures. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1901   -   Disparition d’un facteur.  -  Le sieur Anthime Boussard, facteur rural à Lisieux, qui faisait la tournée d'Hermival-les-Vaux, est disparu depuis le 15 juillet. On a trouvé à son domicile un sac contenant encore plusieurs lettres.

Il avait touché, le jour même de sa disparition, quelques traites dont le montant s'élevait à une centaine de francs. Entré depuis peu de jours dans l'administration, Boussard revenait de Madagascar où les fièvres avaient affaibli ses facultés. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1901    -   Vache méchante.  -   René Maillet, 16 ans, domestique chez le sieur Colard, propriétaire à Hermival-les-Vaux, près Lisieux, venait de rentrer dans la cour de son patron, une tourte de pain sur son épaule, lorsqu'une vache se mit à le poursuivre. Le jeune homme essaya de fuir, mais, près d'être atteint par l'animal, Maillet jeta sa tourte et se retourna pour saisir la vache par les cornes, celle-ci le renversa et le piétina en lui faisant des blessures graves qui ont nécessité son transport à l'hôpital de Lisieux. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1902  -  Nécrologie.  -  Lundi dernier, ont eu lieu, à Hermival-les-Vaux, les obsèques de M. Catherine, Maire de cette commune depuis 24 ans, et Conseiller Municipal  depuis 42  ans. Dans l'assistance, on remarquait la présence de nombreuses notabilités. Au cimetière, deux discours ont été prononcés par M. Boivin-Champeaux, conseiller général et M. Bardel, adjoint.

 

Février 1903   -   Fraude et faux témoignage.  -   Le sieur Isidore Grieu, 54 ans, cultivateur à Hermival-les-Vaux, et anciennement à Saint-Jacques, de Lisieux, avait été,  condamné, le 31 octobre 1902, par Je tribunal 'correctionnel, de Lisieux à 5 000 fr. d'amende pour fraude aux droits de consommation d'un litre d'eau-de-vie qu'une femme Oblin, journalière, à Lisieux, avait acheté chez lui.

Le tribunal, sur opposition à ce jugement, l'a maintenu. Un des témoins à décharge, la fille Rachel Deschamps, 18 ans, servante à Livarot, qui avait été au service du sieur Grieu, a été condamnée à 2 mois de prison pour faux témoignage au cours de cette affaire. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1903    -   Enfant brûlé vif.  -   La dame Levallois, cultivatrice à Hermival-les-Vaux, près Lisieux, travaillait dans son jardin, ayant avec elle son petit-fils, âgé de 2 ans 1/2. Ce dernier, se plaignant tout à coup du froid, se rendit seul à la cuisine, malgré la défense de sa grand'mère, pour se réchauffer.

Quelques instants plus tard, le feu se communiquait à la robe, du pauvre enfant qui poussa des cris déchirants. On lui porta secours, mais il expira quelques heures après.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1903    -   Les pommiers.  -   La température que nous subissons depuis trop longtemps n'a pas, jusqu'à présent, causé de dégâts trop sérieux aux pommiers, dont les plus précoces ont été arrêtés dans leur végétation avant que les fleurs se soient complètement montrées. Il n'en est pas de même des poiriers, qui sont gravement compromis, ainsi que les pêchers, les abricotiers et les cerisiers.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1903   -   Morts accidentelles.  -   On a repêché d'une mare, au Gast, près St-Sever, le cadavre de la nommée Rosalie Foucher, célibataire, 76 ans. On croit à un accident, car cette femme avait la vue très faible.

— Le sieur Benoît Corneville, 32 ans, journalier à Hermival-les-Vaux, près Lisieux, avait été blessé à une main d'un coup de fusil en tuant des rats. La blessure parut tout d'abord peu grave, mais, le tétanos s'étant déclaré, le malheureux est mort après d'atroces souffrances.

— Lundi après midi, une barque de pêche montée par les sieurs Derelle, Morin et Madrainville, revenant de Trouville où ils étaient allés vendre du poisson, a chaviré tout à coup à l'embouchure de la Dives. Derelle et Morin parvinrent à gagner la rive, mais Madrainville coula à pic. (Source :  Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1903   -   Impôt sur le revenu.  -  Ce projet de loi a été déposé à la Chambre. Il se compose :

1° de la taxe personnelle portant sur le revenu provenant des loyers, des rentes, du commerce, du travail, des emplois et même des retraites.

2° de la taxe mobilière fixée d'après le loyer.

— En ce qui concerne l'impôt sur le revenu, c'est le contrôleur qui l'estimera à charge par lui de prouver l'existence du revenu indiqué.

Sont affranchis de l'impôt, ceux dont le revenu est inférieur à 500 fr., à 700 fr., à 900 fr., à 1 200 fr. et à 1 600 fr. selon l'importance de la population.

A Caen, les personnes ayant un revenu inférieur à 1 600 fr. seront exonérées de l'impôt. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1903  -   Promenade en voiture.   -   Il faut se garder d'engager un domestique à la légère, M. Alexandre Leroy, cultivateur à Hermival-les-Vaux, près Lisieux, en sait quelque chose. Il avait pris à son service un nommé Rodolphe, se disait de St-Julien-de-Mailloc.

Pendant que M. Leroy entrait dans un café pour ses affaires, Rodolphe devait garder l'équipage et le cheval, un double poney noir. Mais il trouva plus simple de monter en voiture et d aller faire un tour qui dure encore, car on ne l'a plus revu, ni l'équipage non plus. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1906  -  Une fillette carbonisée.  -  Un des enfants des époux Bocage, la petite Marcelle, âgés de quatre ans, a été carbonisée complètement le 26 courant. Voici les faits : le  26, le père de l'enfant, M. Arsène Bocage, 42 ans, journalier, chantre à l'église d'Hermival-les-Vaux, était parti à 6 heures du matin pour sonner l'angélus. La femme était sortie depuis 5  heures pour traire les vaches chez un voisin M. Vasse.

Vers 8 heures et demie, M. Bocage rentra chez lui et entendant les cris de son fils, le petit Robert, âgé de deux ans, il prit l'escalier conduisant dans la chambre du premier étage.

Il avait à peine gravi quelques marches qu'une fumée âcre le prit à la gorge. Pressentant un malheur, il pénétra vivement dans la chambre et trouva en travers de la porte de la  pièce la  petite Marcelle, le corps carbonisé. Un médecin appelé aussitôt ne put que constater le décès. L'enfant avait la déplorable habitude d'enflammer des allumettes, et l'on pense avec juste  raison que c'est en s'amusant avec ces matières inflammables qu'elle trouva la mort. Le père avait pris l'habitude de placer sous la tête de son lit une boîte de tisons, l'enfant  avait-il remarqué la cachette peut-être ?

Mais les allumettes étaient encore à leur place quand on commença l'enquête.

 

Avril 1907  -  Incendie.  -   Un incendie a consumé sept hectares de petite arbres et de sapins appartenant MM.  Rousselet, maire de Firfol, près Lisieux ; de Carvalay et Caron, propriétaires au même endroit. Le feu a été courageusement combattu par les habitants de Firfol et d'Hermival-les-Vaux, qui accoururent dès que l’alerte fut donnée. Les pertes sont assez importantes et non couvertes par les assurances. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1919  -  Un homme se suicide dans une brouette.  -   On a découvert le cadavre de M. Hondin. 55 ans, reposant dans une brouette, un fusil entre les jambes. Les canons du fusil étaient à la hauteur de la bouche. Le crâne avait été défoncé. M. Houdin souffrait d'une affection du cœur et était atteint de paralysie du bras droit.  

 

Octobre 1920  -  Un désespéré.  -  Alexandre Leclerc, 50 ans. journalier à Fauguernon, canton de Lisieux. travaillai! à la réparation de la toiture de Mme Hébert, cultivatrice à Hermival-les-Vaux. Celle-ci n'ayant pas vu Leclerc depuis un bon moment, se mit à le chercher. Elle le découvrit pendu à une poutre dans son grenier. On ignore les causes de ce suicide. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1920  -  Une triste fin.   -   Des voisins, surpris de ne pas avoir vu depuis plusieurs jours le sieur Isidore Lerey, 73 ans, propriétaire à Hermival-Ies-Vaux, canton de Lisieux, se décidèrent à enfoncer la porte de son logement. Ils trouvèrent le malheureux vieillard étendu à terre, le visage rongé par les rats. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1920  -  Eau de la ville.   -  En raison de la sécheresse prolongé, il est recommandé de limiter la dépense d'eau au strict nécessaire et d'éviter tout gaspillage. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1922  -  Un crime de l’alcool.    -   Jules Lecanu, 33 ans, domestique à Hermival-les-Vaux, canton de Lisieux, étant ivre, est entré chez Mme veuve Courtonne, 85 ans. pour lui demander de l'eau. Sans aucune raison, il l'a bousculée et jetée il à terre. En tombant, la pauvre vieille s'est fait une fracture du col du fémur gauche, Lecanu a été arrêté. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1923   -  Accident mortel.   -   M. Albert Pesas, 41 ans, cultivateur à Hermival-les-Vaux, canton de Lisieux, était monté dans sa voiture, pour y ranger des meubles. Au passage d'un autobus, son cheval a pris peur.

M. Pesas a voulu sauter pour arrêter l'animal. Le cheval ayant fait un brusque écart, le malheureux est tombé sous la roue, qui lui a passé sur le corps. Il est mort quelques heures, après. M. Pesas qui était mutilé de guerre laisse une veuve et une petite fille de neuf ans. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril  1923  -  Médaille militaire.  -  Par arrêté ministériel, la médaille militaire a été attribuée à la mémoire du soldat Fernand Leliévre, du 36e régiment d'infanterie, Mort pour la France, avec la citation suivante : « Bon soldat, courageux et dévoué. Blessé très grièvement en faisant son devoir. Mort pour la France des suites de ses blessures le 30 mai 1915 (Croix de guerre avec étoile de bronze ». Ce brave était le fil de M. et Mme Lelièvre, cultivateurs à Hermival.    de bronze ». Ce brave était le fil de M. et Mme Lelièvre, cultivateurs à Hermival.    de bronze ». Ce brave était le fil de M. et Mme Lelièvre, cultivateurs à Hermival.    de bronze ». Ce brave était le fil de M. et Mme Lelièvre, cultivateurs à Hermival. 

    

Avril  1923  -  Élections municipales.  -  Les électeurs d'Hermival-les-Vaux étaient convoqués dimanche à l'effet d'élire cinq conseillers municipaux pour compléter le Conseil.
Voici le résultat du scrutin Inscrits, 132 ; votants. 85.
Ont obtenu MM. Pottier. 59 voix, élu ; Gauquelin, 37 voix ; Vatel, Marie Ernest, 25 ;  Colombe, 16 ; Lesaulnier, 15 ; Mariolle, 15.
Il y a ballottage pour 4 sièges. Cette élection de ballottage aura lieu le dimanche 21 avril.

 

Juillet 1924  -  Coup de couteau.  -  Les époux Bouillet sont en instance de divorce, et depuis le 11 mai dernier, la femme s'est réfugiée chez un voisin, M. Fernand. Joëmelle, couvreur.
Bouillet aperçut sa femme assise, dans un herbage, au côtés de Joëmelle. Il en prit ombrage et s'approcha du couple, puis porta des coups de poing et de pied à Joëmelle.
Ce dernier riposta par des coups de râteau.
Furieux, Bouillet sortit un couteau et le lança dans le côté gauche de Joëmelle. Grièvement blessé, celui-ci put néanmoins regagner son domicile. Mais
le docteur ne peut se prononcer sur son état.
Bouillet s'est rendu lui-même à la gendarmerie de Lisieux raconter les faits. Il a été arrêté et mis à la disposition de M. le Procureur de la République.  

 

Juillet 1925  -  Actes inqualifiables.   -  Le régisseur de M. Fleuriot, propriétaire à Lisieux, à sa ferme d’Herminal-les-Vaux, constatait, avec surprise qu'une jument libre dans un herbage portait une profonde blessure au-dessus du jarret gauche, il crut tout d'abord à un accident. Mais le lendemain, une autre jument dans le même herbage avait été blessée grièvement l'aide d'un instrument tranchant et, le surlendemain, c'était une vache qui portait une grave blessure aux mamelles.

M. Fleuriot prévenu a porté plainte à la gendarmerie qui procède à une enquête en vue de découvrir l'auteur de ces actes de sauvagerie.

 

Août 1926  -  Demande d’abatage.  -  Le Conseil général, considérant que le Conseil municipal d'Hermival-les-Vaux a demandé le 2 février 1926, l'abatage des arbres, en bordure du  chemin G. V. n° 19, dont, la cime est sèche. Que le chemin dont il s'agit est considéré comme pittoresque par les organisations touristiques, qu'il y a lieu de maintenir la beauté de nos sites normands. Décide de faire enlever les arbres secs, en limitant l'abatage à ceux-ci et de faire procéder à leur remplacement.

 

Décembre 1926  -  Incendie.  -  Un incendie s'est claré mardi chez M. Pottier, cultivateur à Hermival-les-Vaux, dans sa propriété située sur la route allant d'Hermival à Ouilly-du-Houlley, à environ 7 kilomètres de Lisieux.

Le feu a pris naissance dans un timent d'exploitation dont le rez-de-chaussée est occupa par des caves, un pressoir et une bouillerie. Les greniers contenaient une importante provision de foin, de paille et de pommes à cidre.

L'alerte fut donnée à 17 heures. Une première auto-pompe partait aussitôt de Lisieux pour porter les premiers secours et fut bientôt suivie d'une deuxième chargée des sapeurs-pompiers accourus immédiatement. Il fallut 3 heures d'efforts pour se rendre maître du sinistre et le blaiement du foin et de la paille, sous lesquels le feu couvait, dura jusqu'à 1 heure du matin.

Toute la toiture et le plancher sont consumés les caves et le pressoir ont été préservés. Les dégâts matériels sont importants et peuvent être évalués à environ 60.000 francs.  

 

Octobre 1938   -   Un cycliste se jette sur une auto.   -   Un grave accident s'est produit, sur la route de Hermival-les-Vaux à Ouilly-du-Houley, territoire de la commune de Hermival-les-Vaux.

M. Maurice Courtens, 29 ans, cultivateur, demeurant à Hermival-les-Vaux, circulait sur la route en auto. Avec lui se trouvaient dans le véhicule, son père, sa mère, sa sœur, ainsi que  deux autres voisins.

L'auto roulait doucement, et bien à droite lorsque, arrivée à un virage, il vit soudain arriver à sa rencontre un cyciiste qui roulait à une allure assez rapide, ne tenant pas complètement sa droite.

M. Courtens freina et en même temps donna un coup de volant à droite pour éviter une collision. Mais le cycliste, M. Edmond Leboucher, âgé de 29 ans, charron, demeurant lui aussi à Hermival-les-Vaux, heurta cependant l'aile avant gauche de l'auto.

Descendant de sa voiture, M. Courtens se porta au secours du cycliste qui était inanimé sur la chaussée.

Après avoir reçu les premiers soins de M. le docteur Viel, il fut transporté à la clinique de la Providence.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Septembre 1939   -   La dernière dépêche de 15 h.      Le gouvernent a décrété la mobilisation générale et l'état de siège. Le premier jour de la mobilisation est le samedi 2 septembre. Le Parlement se réunira demain. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1939   -   Une scène de violences dans une ferme.      La gendarmerie de Lisieux a été prévenue qu'un nommé Isidore Legrand, âgé de 34 ans, cultivateur à Rocques, s'était présenté en complet état d'ivresse chez Mme Letellier, cultivatrice à Hermival-les-Vaux.

Comme il obsédait Mme Letellier, cette dernière le renvoya. Legrand refusa de quitter la ferme et porta plusieurs coups de pied et de poing à la cultivatrice. Le beau-père de Mme Letellier, son mari et sa fille adoptive, Reine Hervieu, voulurent s'interposer.

L'ivrogne bouscula tout le monde. M. Letellier, père, en tombant, se fit une entorse et Mlle Reine Hervieu a eu la cuisse gauche fracturée. Legrand sera poursuivi pour blessures involontaires.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1942   -   Fait divers.   -   Dans la nuit, un veau a été volé sur un herbage à M. Lucien Potter, cultivateur à Hermival-les-Vaux. La bête a été ensuite tuée et mutilée dans un fossé  voisin où la tête et le tronc ont été retrouvés par le propriétaire.  

 

Décembre 1943    -   Fait divers.   -   Étant ivre, le nommé Bouteiller, d'Hermival, échoua dans l'église de Moyaux où il se fit enfermer, le soir venu. Réveillé dans la nuit par le froid, iI tenta, vainement de sortir puis, toujours sons l'empire de l'alcool, il détruisit et endommagea divers objets, mit le feu à la nappe d'autel et brisa deux des plus beaux vitraux. 

Les dégâts sont évalués à plus de 50.000 fr. enfin, il sonna les cloches du chœur à l h. du matin. Ainsi alerté le sacristain accourut et le délivra (pour le remettre aux gendarmes) notre homme complètement hébété.  

 

Juin 1947  -    L’aide aux aviateurs alliés.    M. Gérard Jouanne, beau-fils et fils de M. et Mme Boire, agriculteurs à Castillon-en-Auge, a reçu du général Eisenhower, un témoignage de  gratitude pour l’aide qu’il apporta à des aviateurs alliés tombés à Lessard-et-le-Chêne.

La même récompense a été accordée à M. Louis Lebourgeois, cultivateur à Hermival-les-Vaux. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1947  -    Une agression à Hermival-les-Vaux.  -  Dans la soirée, Mme Berthe Houssaye, 41 ans, cultivatrice, regagnait son domicile après avoir trait ses vaches dans un herbage situé au hameau de la « Clotière », en bordure de la route nationale, quand elle se trouva en présence d’un individu qui lui asséna un coup de bâton sur la tête. Faisant front à son agresseur, la fermière lui jeta le contenu de son seau au visage et le coiffa de son récipient. 

Le malfaiteur que Mme Houssaye reconnut pour être un nommé Eugène Lejolivet, 30 ans, cantonnier, avec lequel elle vit en mauvais termes, n’en continua pas moins sa bastonnade s’acharnant sur sa victime qui s’affaissa perdant son sang en abondance. Aux cris poussés par sa femme, M. Houssaye survint tandis que le malfaiteur s’enfuyait à la faveur de l’ombre.

La blessée a été hospitalisée à la clinique Sainte-Thérèse. Mme Houssaye révéla que son agresseur portait une casquette plate. Une coiffure semblable a été retrouvée au domicile de Lejolivet, maculée de taches qui pourraient être du lait. Une analyse fixera les enquêteurs sur ce point. Conduit au Parquet de Lisieux, le cantonnier a protesté de son innocence et fourni des alibis qui n’en ont pas moins décidé le magistrat instructeur à maintenir l’accusé en état d’arrestation. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Un « matériau » d'avenir.   -   À l'occasion du mariage de Mlle Lelièvre, fille du maire de Fervaques, avec M. Colombes, beau-fils de M. Leconte, maire d'Hermival-les-Vaux, un pâtissier lexovien, M. Kernéis, à reconstitué en nougatine et pâte d'amande le charmant manoir Saint-Laurent, propriété de M. Leconte.

Ce chef-d'œuvre de patience et de goût n'a pas demandé à son auteur moins de 60 heures de travail.

Des maisons en nougatine, pourquoi pas ? M. Kernéis devrait bien communiquer sa recette M.R.U. Son « matériau » nous paraît aussi solide que celui dont certaines constructions préfabriquées ont vulgarisé l'emploi. Et puis les sinistrés auraient toujours la ressource de pouvoir lécher les murs. Mais qu’en pensera M. Coudé du Foreste, grand maître de notre ravitaillement ? (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1950   -   Une pêche « miraculeuse ».   -    Des pêcheurs qui voudraient bien garder l'anonymat ont capturé nuitamment une importante quantité de truites sujets reproducteurs pour la plupart, dans les bacs de l'établissement piscicole de M. Duvey, à Hermival-les-Vaux.  Le préjudice serait de l'ordre de 200 à 250 000 francs. (Le Bonhomme Libre)

HERMIVAL-LES-VAUX (Calvados) 

prés Lisieux  -   

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