1er Avril 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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HÉROUVILLE - ST-CLAIR | ||
Canton de Caen |
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Jacques Legrand, journalier, demeurant à Caen, a été condamné
à 3 ans d'emprisonnement , à 16 fr. d'amende et à 5 ans de
surveillance, pour avoir volé des planches sur le quai de cette ville.
au préjudice du sieur Boissée. Charles
Périé, prévenu de s'être rendu complice de ce vol, a été
acquitté. - Jean Binet et Marie Hélie, son épouse, demeurant à Troarn, ont été condamnés à 2 ans d'emprisonnement, pour avoir mendié hors du canton de leur résidence, et en usant de menaces contre les personnes qui refusaient de leur donner. (Le Journal de Caen et de la Normandie)
Juin 1829 - Une condamnation. - La femme Grière et son fils naturel ont été condamnés à chacun un mois d'emprisonnement, pour avoir coupé 40 et quelques brins d'orme dans une haie, à Hérouville. Une question assez importante se présentait dans cette affaire, est-ce la loi d'octobre 1791 ; est-ce le Code forestier que l'on doit invoquer dans l'espèce ? Le tribunal a considéré que le fait imputé était un maraudage et a appliqué la loi d'octobre 1791. (Le Journal de Caen et de la Normandie)
Mai 1830 - L'armée appelée en renfort pour rétablir l'ordre. - Hier 26, 4 compagnies du 4e régiment de ligne, dont nous avons annoncé le nouveau séjour dans notre pays, au moment où il allait le quitter, ont été dirigées sur Vire, 2 autres sur Falaise et 2 sur Bayeux. Ce
matin, 100 hommes du même régiment ont été répartis aux environs de
Caen, dans les 3 communes d'Hérouville-St-Clair, Eperon et Colombelles.
Ce matin aussi, 4 compagnies du bataillon du 12e de ligne qui
était en garnison à Dieppe, sont arrivées à Caen. Lundi
et mardi prochains arriveront de St-Denis et Courbevoie, le 4e
régiment d'infanterie de la garde royale, et 500 hommes du 1er
régiment de grenadiers à cheval, également de la garde. M.
le lieutenant général comte :Floissac-la-Tour, est arrivé hier ici
pour prendre le commandement de la division militaire, et diriger les
troupes envoyées dans notre pays. Nous
apprenons aussi que le bataillon de la garde royale qui a reçu l'ordre
de se rendre de Rouen dans le Calvados, est depuis hier à Lisieux.
Ainsi, indépendamment des régiments qui tenaient garnison dans nos
départements, voilà plusieurs milliers d'hommes répandus sur la
surface de la Manche et du Calvados. Notre
position est extrêmement délicate, cet appareil militaire, déployé
sur des arrondissements laborieux et industriels, où naguère régnait
la sécurité la plus profonde, et où n'ont pas cessé de régner
l'ordre et le respect dû aux lois et aux autorités, donnerait à notre
pays l'aspect d'un pays conquis, n'était la fraternité qui va
promptement s'établir entre l'armée et la population. Les
soldats répartis dans nos campagnes songeront, en entrant sous le
chaume où ils recevront un asile et qu'ils sont appelés à protéger,
que tous les Français sont Oui, soldats et habitants sauront comprendre leur position respective, parce que les uns seront pénétrés des égards que l'on doit au malheur, et les autres du respect que commande tout acte fait au nom de la loi et du Roi, Citoyens soldats, ou soldats citoyens, tous auront la même pensée, ramener le calme et la sécurité dans tous les lieux d'où le crime les a bannis depuis quelques mois. (Le Pilote du Calvados)
Février 1831 - Saint Clair, protecteur de la vue, vénéré à Bourgeauville et Hérouville-Saint-Clair. - La vue étant le plus précieux des sens, donnons dans la nomenclature la première place à St-Clair, qui guérit les maux des yeux. Le nom seul du bon saint est d'heureux augure pour la guérison, puisque voir clair est le vœu que forment tous les malades, en marchant, le bandeau sur les yeux et le bâton à la main, vers Bourgeauville ( vallée d'Ange), où de sa niche élégante, il donne audience aux pèlerins aveugles ou menacés de le devenir. Le même saint est aussi l'objet de plus d'un pieux pèlerinage vers Hérouville ( paroisse dont le nom est enrichi de son propre nom ), où lui a été consacrée une fontaine dont les eaux sont réputées un excellent collyre. (Le Pilote du Calvados)
Août
1831 -
Un voleur arrêté. -
Un vol a été
commis il y a quelques jours chez un propriétaire de la commune d'Herouville-St-Clair,
avec des circonstances qui indiquent une grande effronterie de la part
de l'auteur, le nommé François Savary, âge de 18 ans, ouvrier
serrurier à Caen. En plein jour, cet individu, profitant du moment où
tout le monde travaillait dans les champs, après s'être introduit dans
la cour, en franchissant les murs extérieurs, escalada de nouveau une
fenêtre à environ 14 pieds du sol, Pris ainsi sur le fait il n'a pu nier le vol, il a été remis aussitôt aux mains de la justice. Il y a quelques mois un vol, d'une somme de 1 100 fr. a eu lieu dans la même maison, on a de fortes raisons de soupçonner le même individu d'être l'auteur de ce vol. (Le Pilote du Calvados)
Novembre
1852 - Cour d'assises du Calvados.
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Audience du 8 novembre. —
Des vols d'argent
étaient commis depuis quelques temps
à Hérouville, au préjudice du sieur Poisson,
boulanger, i! se mit en embuscade, surprit le voleur, lui lira deux coups
de fusil, celui-ci blessé fut bientôt arrêté. C'était
un voisin, James, serrurier-maréchal, qui s'était ainsi approprié
environ 700 fr. Comme il avait déjà eu affaire à la justice pour
complicité de vol et coalition d'ouvriers, il n'a été l'objet
d'aucune indulgence et subira 10 ans de travaux forcés. —
Une autre condamnation à
6 ans de la même peine a été prononcée contre un nommé Robinau,
ouvrier menuisier à Bavent, accusé d'une tentative de viol sur une
pauvre épileptique. Cet
homme est habitué à comparaître devant la justice et à subir ses
arrêts. Il a déjà été condamné à Angers en 1842, à 3 mois de
prison pour vol d'effets, en 1850, à Falaise à 3 jours pour vol de
blé, en 1851 au dit lieu, à 3 mois pour coups et blessures sur sa
femme. Il s'est pourvu en cassation. (Source :
Le Journal de Honfleur)
Novembre 1860 - Par arrêtés. - Par arrêtés de M. le préfet, datés des 17, 21, 23 et 24 novembre, ont été nommés : M. Lepelletier (Armand), adjoint de la commune d'Etouvy, en remplacement de M. Legrix, démissionnaire. M. Bourgeois (Jean-Jacques), maire de la commune de Douville, en remplacement de M. Lecomte, démissionnaire. M. Grandval (Sylvain), maire de la commune de Saint-Jean-de-Livet, en remplacement de M. Groult, décédé. M. Tapin (Jean-François), adjoint de la commune de Fresney-le-Puceux, en remplacement de M. Cahaigne, démissionnaire. M. Ledain (Joseph), adjoint de la commune de Hérouville. ( L’Ordre et la Liberté)
Cette femme donnait, depuis quelque temps, des signes d'aliénation mentale et, à diverses reprises, avait manifesté l'intention de se suicider. Son
cadavre, examiné avec coin par M. le docteur Lecœur, ne présentait
aucune trace de violence. ( l’Ordre et la Liberté)
Juin
1862
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Les bacs.
- Il
sera procédé le vendredi 27 juin courant, à midi précis, dans l'une
des salles de la préfecture, à Caen, à l'adjudication, au plus
offrant et dernier enchérisseur, de la perception des droits de passage
des bacs dont les noms suivent : Bac
de La Bataille, sur l'Orne, commune de Clécy. Bac
de Boudigny, sur l'Orne, commune de Saint-Martin-de-Sallen. Bac
de Brie, sur l'Orne, commune des Moutiers-en-Cinglais. Bac
de Cantepie, sur l'Orne, commune de Saint-Rémy. Bac
de Clopée, sur l'Orne, commune de Mondeville. Bac
de Colombelles, sur l'Orne, commune d'Hérouville. Bac
de Montaigu, sur l'Orne, ville de Caen. Bac
du Moulin-Viard, sur l'Orne, commune de Maizet. Bac
de Percanville, sur l'Orne, commune de Clinchamps. Bac
du Petit Caprice, sur l'Orne, ville de Caen. Bac
de Ranville, sur l'Orne, commune de Ranville. Bac
du Vey, sur l'Orne, commune de Clécy. La
jouissance, qui commencera le 1er janvier 1863, continuera,
pendant six années consécutives, jusqu'au 31 décembre 1868. L'administration
se réserve la faculté éventuelle d'une adjudication collective. Il
sera donné connaissance à la préfecture (10 division), du cahier des
charges relatif à chaque bac, tous les jours, de 11 heures à 3 heures.
(l’Ordre et la Liberté)
Mai 1863 - Un suicide. - Samedi dernier, un individu, âgé d'environ 35 à 40 ans, vêtu d'un pantalon de toile bleue, d'une blouse bleue, coiffé d'une casquette, chaussé de brodequins, a été trouvé pendu à un pommier, sur le territoire de la commune d'Hérouville, à l'aide d'un cache-nez gris-bleu et blanc. On
n'a rien trouvé dans ses poches qui puisse faire établir son
identité, seulement, il avait un mouchoir de poche portant les
initiales S. J. et L. B. Il ne possédait point d'argent. (l’Ordre et
la
Décembre 1863 - Tribunal correctionnel de Caen. - Présidence de M. Lentaigne, vice-président, M. O. Lanfran de Panthou, substitut de M. le procureur impérial, occupant le siége du ministère public. Audience du samedi 19 décembre 1863. - Frémont, Ségoin et Duchamp sont accusés d'avoir, le 25 novembre, chassé avec des engins prohibés, à Hérouville-Saint-Clair. Frémont fait défaut. Ségoin et Duchamp nient le fait tous les deux, mais les gendarmes les reconnaissent la casquette que Ségoin porte encore en ce moment était restée dans leurs mains, il n'y a pas de doute sur leur culpabilité. Cependant Ségoin veut prouver qu’il était, à l'heure où il a été pris, chez les époux Mayer, il les fait comparaître, et peu s'en est fallu qu'ils ne soient arrêtés instantanément eux-mêmes pour faux témoignage. Le 20 novembre dernier, les mêmes coupables avaient déjà été condamnés à 20 jours de prison et à 50 fr. d'amende. En outre, Duchamp avait été condamné pour vol en 1861, et, encore aujourd'hui, il est menacé d'une prévention d'incendie. Leur conduite à l'audience est détestable, surtout celle de Ségoin. Ils
sont condamnés à 200 fr. d'amende et à 2 mois de prison, avec
observation que cette peine ne se confond pas avec celle qui a déjà été prononcée contre eux. Leur filet est confisqué, et le ministère public ordonne leur incarcération immédiate. (l’Ordre et la Liberté)
Mars 1864 - Macabre découverte. - Le lundi 29 février, on retirait d'un fossé, sur le territoire de la commune d'Hérouville-Saint-Clair, le cadavre d'un nommé Locard, âgé de 48 ans, journalier, demeurant à Ifs, près Caen. Cet homme était venu le dimanche précédent, avec sa femme et son fils, chez un nommé Chemin, à Hérouville. Il partit seul pour retourner à Ifs, vers 8 heures du soir, après avoir eu une querelle avec sa femme, et, trompé sans doute par l'obscurité, il sera tombé dans ce fossé, où il a trouvé la mort. (l’Ordre et la Liberté)
Février
1865 -
Un accouchement inopiné.
- Dans
la soirée d'hier, la nommée Marie-Philomène Launay, âgée de 23 ans,
domestique à Hérouville, qui se trouvait dans un état très avancé
de g Elle sortit aussitôt de chez son maître pour se rendre à Caen, dans la maison d'une sage-femme, où elle espérait faire ses couches, mais à peine avait-elle fait un kilomètre que les douleurs redoublèrent et la contraignirent à se réfugier dans un des fossés de la route, où, quelques minutes après, elle donnait le jour à une petite fille. Un passant, attiré par les plaintes que la mère faisait entendre, s'approcha du fossé, où il vit cette malheureuse, incapable de faire le moindre mouvement, et ayant à ses côtés son nouveau-né. Promptement avertie, la personne chez laquelle Marie Launay est domestique s'est empressée de venir, avec une voiture, chercher cette femme, et de la transporter avec son enfant à l'Hôtel-Dieu, où ils sont arrivés à 2 heures 1/2 du matin. L'enfant, qui est né viable et parfaitement constitué, va très bien aujourd'hui, mais la position de la mère inspire de sérieuses inquiétudes. (l’Ordre et la Liberté)
Pour
donner au public toutes les facilités compatibles avec les intérêts
du service et l'accélération obligée de la marche, la voiture
s'arrêtera pendant deux minutes au centre des communes ci-après
désignées : Hérouville-Saint
Clair. Blainville. Bénouville. Les mêmes avantages seront très incessamment accordés aux habitants de Creully qui pourront, par ce moyen, correspondre deux fois par jour avec la ville de Caen. (l’Ordre et la Liberté)
Février 1865 - Le temps qu’il fait. - L'hiver est décidément venu nous retrouver. Notre bulletin météorologique de ce jour porte que cette nuit on comptait, à Caen, 3 degrés 1/2 au-dessous de zéro, et qu'aujourd'hui on en compte encore 2 degrés. Le
froid se fait sentir partout. A Paris, les thermomètres marquent 7
degrés 8/10, c'est-à-dire qu'avec deux degrés de plus la Seine sera
gelée de nouveau. Cet état de la température
n'est pas nuisible aux travaux de la campagne, il a surtout pour effet
d'arrêter l'élan de certaines plantes qui, dans ces derniers temps,
semblait être trop rapide. (l’Ordre et la Liberté)
Mars
1868
- Un
incendie. -
Le 30 de ce mois, à Hérouville, un incendie, attribué à
l'imprudence de plusieurs enfants qui s'amusaient avec des allumettes
chimiques, a consumé un mulon de 1100 gerbes de blé, appartenant à
Mme Veuve Docaigne, propriétaire et aubergiste à Hérouville. La
perte approximative et de 1100 francs, non assuré. La police
d'assurance était expirée depuis 15 jours.
Octobre
1868 -
Le canal.
- Jeudi, dans
l'après-midi, le canal de Caen à la mer présentait une certaine
animation. Une
locomotive remorqueuse descendait le sloop « Elisa », de
Trouville, et le brick goélette « Aline-Marie », de
Saint-Malo, tous deux chargés. Vers le pont d'Hérouville, ce train
a rencontré le vapeur à hélice anglais
« Victor », remorquant un sloop, et, au pont de
Blainville, un houry de Dieppe chargé de harengs, remorqué par des
chevaux. Le mécanicien de la remorqueuse se conformant en cela aux
règlements, a cédé le trait au navire montant, en ayant soin de
recommander au capitaine de la goélette d'élonger une amarre
derrière. Malheureusement cette amarre n'a pu être saisie par le
pontier, et la goélette plus lourdement chargée et plus fine, a par
conséquent gardé son erre plus longtemps et est venue sur l'arrière
du sloop, endommageant son couronnement et brisant elle-même la
moustache tribord de sa sous garde. Les avaries sont bien minimes, mais
que serait-il advenu si les navires avaient eu le plus d'erre ?
Mai
1871 - Fait
divers.
- Des
malfaiteurs, restés jusque-là inconnus, ont coupé la queue de
plusieurs chevaux en pâturage sur le territoire des communes d'Epron et
Janvier 1875 - Éclipses. - Si, en 1875, il n'y a pas d'éclipse de lune, le soleil, en revanche, sera éclipsé deux fois : le 6 avril et le 29 septembre. La deuxième seule sera visible, en partie, à Paris.
Février 1875 - Condamnation. - Le tribunal a prononcé une amende de 50 francs contre les sieurs Mériel, de Saint-Aubin-sur-Mer ; Coutances, d'Hérouville ; Alcide Caron, de Lantheuil ; et une amende de 60 fr. contre le sieur Lissot, de Langrune, pour infractions à la loi sur le classement des chevaux.
Février
1875
- Grave
question. - La
Cour de Cassation a décidé : 1° que, seuls les propriétaires ou
les fermiers avaient le droit exceptionnel de tirer sur les poules des
voisins ; 2° qu'ils ne pouvaient les tuer qu'au moment où elles
commettaient un dégât actuel et effectif ; 3° et sur les lieux mêmes
où le dommage était causé. Ceci s'applique aussi aux pigeons.
Mars 1875 - Le printemps. - Si cela continue, le printemps sera inauguré par la gelée ou la neige. En Angleterre, des vents violents ont causé beaucoup de malheurs. Des maisons en construction ont été renversées et des ouvriers ont péri.
Mars 1875 - Condamnation. - La femme Ledain, 6 jours de prison et 25 fr. d'amende, pour avoir, à Hérouville-St-Clair, ouvert un débit de boissons clandestin. |
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HEROUVILLE - Vue Générale (1890) |
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