UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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HÉROUVILLE - ST-CLAIR | ||
Canton de Caen |
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Juillet 1878 - Les fruits. - La récolte des pommes se présente comme devant fournir, dans certaines contrées, les trois quarts d'une bonne année, mais dans d'autres, notamment du côté de Bayeux, elle sera mauvaise, aussi le cidre tend-il à monter considérablement. Quant aux fruits à couteau, il n'y en a pas, quelques prunes, mais peu ou presque pas de poires, de pommes, il y a du raisin.
Juillet
1878
-
Secours. -
Le gouvernement vient
d'accorder à la fabrique d'Hérouville-St-Clair, un secours de 3
000 fr. pour l'aider à payer la dépense de restauration de l'église
paroissiale. A la fabrique de Port-en-Bessin, l5 000 fr. pour l'aider à
payer la dépense de reconstruction de l'église paroissiale. A la commune de Formigny, 5 000 fr.
Mars
1881
- Le lait changé
en eau.
- Cette vachère
d'Hérouville-Saint-Clair, qui mettait de l'eau dans les canes à lait
de son maître, n'est pas la seule. On nous signale une servante des
environs de Bayeux qui en a fait autant la semaine dernière, seulement
celle-ci a une excuse : s'étant grisée la veille avec de mauvaises
boissons, elle s'était crue empoisonnée, et comme contre-poison
elle avait absorbé au moins un pot de lait qu'elle avait remplacé par
autant d'eau dans la cane.
Septembre
1881
- Incendie.
- Jeudi soir, vers 7
heures, à Hérouville-St-Clair, un incendie a éclaté dans une grange
dépendant du corps de ferme tenu par M. Bruno, adjoint. En moins d'un
quart d'heure tout était en flammes, et le feu gagnait les toitures du
pressoir et d'un autre bâtiment contigu. Dans les étables et écuries
voisines des bâtiments en feu, se trouvaient des chevaux et des
bestiaux qu'on est heureusement parvenu, non sans peine, à sauver. Les
secours ont été apportés par les pompiers et les habitants
d'Hérouville, ainsi que par les pompiers de Blainville.
Malheureusement, on n'avait que l'eau fournie par deux puits, et le
matériel des pompiers d'Hérouville et de Blainville laissait beaucoup
à désirer. Ce n'est que vers une heure du matin que tout danger a
disparu. La grange était complètement détruite ainsi que 4 000 gerbes
de blé qu'elle contenait. La perte approximative est évaluée à 22
000 fr., dont 15 000 pour le propriétaire, M. Dursus de Courcy,
demeurant à Garcelles-Secqueville, et 7 000 pour le fermier, M. Bruno.
On ignore la cause de ce sinistre.
Mars 1882 - Une aide. - Le Gouvernement vient d'accorder 1 000 fr. à la commune d'Hérouville-Saint-Clair pour l'aider à payer les frais de restauration de son église.
Il
serait d'un bon exemple pour les autres communes qui ne l'ont pas fait,
que le Préfet communiquât aux journaux celles
Juin 1882 - La grande vente. - Le château de Beauregard, situé à 5 kilomètres de Caen, qu'a fait construire M. Lecesne. a été vendu ces jours derniers. Lundi 26 juin et jours suivants, Me Levassoit vendra le mobilier, qui est aussi riche que curieux. L'exposition en aura lieu samedi et dimanche.
Juillet
1882
- La
vente Lecesne.
- La
police a dû être
appelée pour rétablir l'ordre à la vente du mobilier garnissant le
château construit à Hérouville par M. Lecesne. Les marchands de Paris
ayant cru reconnaître, parmi les objets mis en vente, des vieux fonds
de boutique appartenant à l'un de leurs collègues, des mots vifs ont
été échangés, et la vente a été un moment interrompue. Ce qui
restait du mobilier, car une partie avait été enlevée par la famille,
s'est assez bien vendu. Le
château a été acheté 150 100 fr. par un Parisien, qui en a pris
possession samedi.
Août
1882 - Les orages.
- Dans la
nuit de samedi à dimanche, un violent orage a éclaté sur Caen et les
environs, accompagné d'une pluie diluvienne. La foudre est tombée sur
plusieurs points. A Hérouville-Saint-Clair, elle a coupé un
prunier dans un jardin. A
Évrecy, le tonnerre à tué un veau qui devait être présenté au
concours et appartenait à Mme de Sainte-Marie. Il y a quatre ou cinq
ans, la même personne avait eu de nombreux moutons tués par la foudre.
A
Isigny, la foudre est tombée sur la toiture de la maison au sieur
Janet, boulanger, rue Capard, et a mis le feu à un grenier rempli de
foin. Grâce à la rapidité des secours, tout danger a été
rapidement conjuré. Malheureusement, tout ne se borne pas à des pertes
matérielles. Un pompier, le sieur Haize, père de cinq enfants, qui,
monté sur le toit de la maison en flammes, dirigeait avec
intrépidité le jet d'une pompe sur le foyer de l'incendie, a perdu
pied tout à coup et s’est laissé choir sur le pavé de la route,
d'une hauteur de près de vingt pieds. Son état est grave.
Mai
1888
- Les voleurs de
presbytère.
-
L'autre dimanche,
pendant la messe, des voleurs se sont introduits avec escalade dans le
presbytère d'Hérouville-St-Clair. Ils ont fracturé les portes et
enlevé une vingtaine de francs au curé et 64 fr. à sa servante. Dans
leur précipitation les voleurs ont laissé sur la tablette du meuble un
louis de 20 fr et de 10 fr. C'est la troisième fois que les violeurs
visite ce presbytère depuis 18 mois.
Octobre
1888 -
Vol dans l’église. -
Dans
la nuit de samedi à dimanche, des malfaiteurs ont essayé de nouveau de
dévaliser l'église d'Hérouville-Saint-Clair. Ils ont tenté, mais en
vain, de forcer la grande porte de l'église et celle de la sacristie.
Depuis quatorze mois, trois
fois le presbytère a été pillé, et l'église
visitée à deux reprises par des malfaiteurs, sans que la gendarmerie
ait rien fait de sérieux pour découvrir les voleurs.
La péripneumonie , maladie du poumon, est contagieuse pour les bêtes à cornes. Dans tous les cas où une maladie réputée contagieuse est constatée, ou même soupçonnée, l'obligation du propriétaire est d'en prévenir le maire, et d'isoler l'animal malade. Si
le vétérinaire reconnaît le mal contagieux, un arrêté préfectoral
met en quarantaine les locaux où sont soignés les animaux malades et,
au besoin, prescrit l'abatage. La non-observation de ces formalités
entraîne l'amende et la prison. La vache du sieur François a été
abattue. Il recevra une indemnité de 3 à 400 fr.
Septembre
1890 -
Deux hommes noyés. -
Jeudi, deux marins anglais, qui rejoignaient, dans une chaloupe,
leur bâtiment, se sont noyés, dans le canal de Caen, à la hauteur d'Hérouville-St-Clair.
Ces deux hommes appartenaient à l'équipage du « Hannah »,
capitaine Elliot à destination de Jersey.
Février
1891 -
Découverte archéologique. -
En faisant une fouille dans le jardin de l'école municipale, à
Hérouville, les ouvriers ont mis à découvert un sarcophage en pierres
et parfaitement conservé. Cette découverte a été portée à la
connaissance de la société des Antiquaires de Normandie par M. Fauvel,
maître d'école.
Février
1891 -
Chien enragé ou méchant. -
Un
chien appartenant à M. Lecoin, propriétaire à Hérouville-St-Clair,
près Caen, a mordu grièvement à la face un des enfants de M. Charles
Couillet, jardinier et débitant en ladite commune. M. Gallier,
vétérinaire sanitaire, ayant déclaré le chien enragé, M. Couillet
est parti pour Paris conduire son enfant, âgé de quatre ans, chez M.
Pasteur.
Avril
1891 -
Cadavre d’un nouveau-né.
-
On
a trouvé sur la berge du canal de Caen à la mer, territoire de la
commune d'Hérouville, le cadavre, absolument nu, d'un enfant
nouveau-né, dont on n'a pu déterminer le sexe, la partie inférieure
ayant complètement disparu. Ce cadavre parait avoir séjourné
longtemps dans l'eau. L'auteur de ce crime est inconnu.
Avril
1891 -
Découverte de cadavre. -
Le sieur Duval, 63 ans,
garde champêtre d'Hérouville , était disparu depuis mardi de la
semaine dernière. Vendredi, son cadavre a été retiré du canal, près
le nouveau bassin. Comme il ne portait aucune blessure, on croit à une
mort accidentelle. Trompé par l'obscurité, Duval se sera noyé en
longeant la berge pour regagner Hérouville.
Décembre 1892 - Mort accidentelle. - Samedi l'après-midi, la dame Caplain. 67 ans, cultivatrice à Berville, passait à St-Clair dans une voiture attelée d'un cheval peureux. En arrivant au pont du chemin de fer, le bruit d'un train effraya l'animal. Il s'emballa et renversa une charrette attelée d'un âne. La voiture de Mme Caplain versa et la pauvre femme eut la poitrine comprimée par les débris. Elle est morte le lendemain matin. (source, le Bonhomme Normand)
Juillet 1893 - Tramway Decauville. - La ligne de Caen à Bénouville fonctionne. Ce tramway dessert, d'un côté : Caen, Calix, Hérouville, Blainville et Bénouville ; de l'autre : Ouistreham, Riva-Bella, Colleville, Bréche-d'Hermanville, Lion et le Haut-Lion. Enfin, de l'autre côté du Canal : Ranviile, Amfréville, Sallenelles, Merville, Le Home et Cabourg, avec correspondances avec les lignes de l'Ouest et de la Mer. Dimanche, il y a eu foule de voyageurs. (source, le Bonhomme Normand)
Octobre 1894 - Une femme qui se noie. - La semaine dernière, on a retiré du canal de Caen à la mer, territoire d'Hérouville-Saint-Clair, le cadavre de la femme Robert, née Augustine Bellenger, 40 ans, servante, à Saint-Louet-sur-Seulles. Une lettre adressée à son fils, domestique à Hérouville-Saint-Clair, lui faisait connaître les intentions de cette malheureuse, qui avait décidé de mettre fin à ses jours. Elle lui annonçait qu'elle avait payé toutes ses dettes et que, vu les malheurs dont son mari l'accablait, elle aimait mieux la mort que de vivre dans une pareille situation. (source, le Bonhomme Normand)
Mai 1895 - Guerre aux corbeaux. - Les corbeaux pullulent dans les parcs de certains châteaux et dévastent les récoltes. Est-ce qu'il n'y aurait pas lieu de prendre des mesures pour forcer les propriétaires de ces parcs à les détruire eux-mêmes ou à les laisser détruire ? Renvoyé à qui de droit. (source, le Bonhomme Normand)
Mai
1895 -
Infanticide. -
Mercredi soir, le cadavre d'un petit garçon
nouveau-né, entièrement nu, a été trouvé dans la rivière l'Orne,
territoire d'Hérouville. Le corps paraît avoir séjourné dans l'eau
au moins quinze jours.
Septembre
1895 - Découverte d’un
cadavre. -
Dimanche
l'après-midi, vers 5 heures 1/2 du soir, on a retiré du canal de Caen
à la Mer, territoire d'Hérouville, à 750
Janvier 1896 - Découverte de cadavres. - Vendredi, le cadavre du nommé Arthur Falais, 38 ans, journalier, disparu, depuis vingt jours, de chez son patron, M. Bidard, propriétaire à Hérouville-St-Clair, qu’il avait quitté sans motif et sans se faire régler son compte, a été retiré du canal de Caen à la mer. On ne sait s'il y a suicide ou accident. — On a trouvé dans un champ, à Placy, le cadavre de la nommée Busquet, veuve Macé, 81 ans. On croit qu'elle s'est égarée, est tombée, et qu'elle à succombé à une congestion causée par le froid, à là place où On a trouvé son Cadavre. (source, le Bonhomme Normand)
Janvier 1896 - Le premier de l’an. - Triste, comme le temps. Pas de réceptions officielles et très peu d'intimes. Au lieu de recevoir, magistrature et fonctionnaires se donnent le mot pour ne pas « recevoir ». —
Le commerce se plaint que l'on n'achète pas comme autrefois. Le jour de
l'An, comme tant d’autres usages
s’en irait-il aussi ?
Février 1896 - Tentative de meurtre. - Dimanche, vers 7 heures du soir, le nommé Gustave Leroyer, 50 ans, journalier chez M. Bidard, propriétaire à Hérouville, était attablé au café-restaurant, tenu par la veuve Guimont, lorsque le nommé Marie, 30 ans, jardinier chez M. Lemonier, cultivateur, entra dans l'établissement. Sa consommation bue, Leroyer quitta le café pour rentrer chez son patron. Marie sortit quelques instants après, emportant une bouteille, de café. Il rejoignit bientôt Leroyer et lui dit : « Tu sais, à moi, quatre hommes ne me font pas peur ». Leroyer répliqua bonnement : « Ce doit être quatre écoliers ». Marie se précipita alors sur Leroyer et le renversa d'un coup de bouteille, à la tête. Et s'acharna sur son adversaire, lui portant à la poitrine et au visage de vigoureux coups de pied et de poing, le mordant à la figure et aux mains, après quoi il s'enfuit le laissant inanimé sur là route. Leroyer fut trouvé couché le lendemain sous le hangar de M. Bidard. Comment put-il y arriver, c’est ce qui s'explique difficilement. Vu la gravité de son état, son patron le fit transporter à l'hôtel-Dieu, où on constata qu'il avait la lèvre supérieure arrachée, des blessures aux joues et aux oreilles. Mario a été arrêté. (source, le Bonhomme Normand)
Septembre
1896 -
Rare accident. - Lundi, le frère directeur d'une des écoles
congréganistes du Mans, se rendant à la chapelle d'Hérouville, avait
pris le tramway partant de Caen à 10 h. 35 du matin. N'ayant pas
demandé qu'on arrêtât à la halte de la chapelle, il eut l'imprudence
de sauter de son wagon le train marchant, il tomba sur la voie et eut
une jambe broyée au-dessus
du genou.
Il fut transporté à l'Hôtel-Dieu, son état est grave. On lui a fait l'amputation de la jambe écrasée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1896 -
Suite d’un accident.
- Le sieur Paul Guillou, en religion Frère Brunonis, qui
avait eu une jambe broyée en tombant du tramway de Caen à la Mer, les
uns disent en voulant sauter du train, les autres disent tombé, en
faisant signe d'arrêter, est mort à l'hôtel-Dieu, où il avait été
transporté. Le
Frère Brunonis était âge de 55 ans. Avant d'être envoyé au Mans, il
avait habité notre ville et dirigé l'école de la rue de Geôle. —
A ce sujet, les directeurs du noviciat d'Hérouville nous ont apporté
une longue lettre explicative ou ils disent que le conducteur du train a
été prévenu au pont de Colombelles et non à Bénouville. — Quant
au retour à pied du conducteur, c'est, toujours d'après les Frères,
de la pure imagination. Nous avons été avertis, ajoutent les Frères, qu'un Frère était gisant près de la voie et menacé par un train de retour qui était en vue ; le blessé a été relevé par nous et transporté à notre maison, et de là à l'hôtel-Dieu. Quant à la cause réelle de la chute, quoi qu'en dise le directeur du noviciat d'Hérouville, personne ne peut la préciser. Ce qu'il y a de certain, c'est que le malheureux Frère est mort des suites de pet accident. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1896 -
Infanticide. - C'est une fille Marie Lebœuf, 24 ans, qui a jeté
son enfant dans le canal de Caen à la mer, où il a été trouvé la
semaine dernière. Cette fille était depuis peu servante chez le sieur
Marescot, cultivateur à Hérouville. Le
9 septembre, Marie Lebœuf se sentit malade et avoua son état à son
maître, qui fit atteler pour la faire conduire à l'hôtel-Dieu. Il
était nuit. Cette fille accoucha dans la voiture et eut le courage d'en
descendre place Saint-Gilles, en disant au domestique qu'il pouvait s'en
retourner, car elle préférait, maintenant
que c'était fini, se rendre chez l'une de ses cousines qui habitait
près de là. C'est alors qu'elle enveloppa l'enfant dans ses jupons et l'étouffa, puis fut ensuite le jeter dans le canal. La fille Lebœuf a déjà eu un enfant, il a trois ans et est élevé par sa mère. Elle a été arrêtée à Bourguébus, où elle avait trouvé une place. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1896 - Le croup. - A Hérouville-St-Clair, deux enfants viennent de succomber au croup : l'un de 8 ans, l'autre de quinze mois. Le médecin, appelé trop tard, trouva, en arrivant, un enfant mort et l'autre très mal. Il injecta, cependant le survivant, qui mourut le lendemain. Les parents, dès qu'il y a apparence d'angine, doivent appeler le médecin et lui faire connaître qu'il s'agit d'une maladie de la gorge, afin qu'il se munisse de sérum. (source, le Bonhomme Normand)
Février
1897 -
Exploitants et exploités.
- Les
deux premières stations de la ligne de Caen à Ouistreham (Hérouville
et Blainville) attendent toujours les gares-abri imposées par le cahier
des charges. Les habitants de ces localités continuent, les pieds dans
la boue, à attendre au grand air, sous la pluie ou la neige, rôtis en
été, gelés
Avril 1897 - Arrestation importante. - On a arrêté, mardi, l'auteur des nombreux vols commis ces temps derniers à Lébisey, Hérouville et communes voisines. C'est un nommé Emile Dumont. Un certain nombre d'objets volés ont été retrouvés enfouis dans son jardin. (source, le Bonhomme Normand)
Juillet 1898 - Mesures sanitaires. – L'entrée du bétail espagnol et portugais est interdite en France à cause de la fièvre aphteuse. — M. le préfet du Calvados vient, de prendre un arrêté relatif aux mesures à prendre pour l'introduction et la mise en vente, dans le Calvados, des moutons destinés à la boucherie et provenant de départements affectés de fièvre aphteuse ou de clavelée. (source, le Bonhomme Normand)
Juillet 1898 - Chute mortelle dans l’église. – Le sieur Bures, 58 ans, sacristain à Hérouville, prés Caen, était samedi, occupé à épousseter l'église, lorsqu'il est tombé sur les marches de l'autel, c'est le derrière de la tête qui a porté. Le malheureux sacristain, qui était aimé dans la paroisse, a été relevé sans connaissance. Il est mort dans la nuit. (source, le Bonhomme Normand)
Août 1898 - Ignorance volontaire. – Beaucoup de maires ignorent, ou plutôt feignent d'ignorer, que l'assistance médicale gratuite est organisée dans le Calvados et répondent aux malades dans la gène qu'ils n'ont pas de ressources pour les faire soigner. La préfecture ferait bien de rappeler ces maires là à leurs devoirs. (source, le Bonhomme Normand)
Août 1898 - Obligeance mal récompensée. – Le sieur Fissot, marchand de quatre-saisons à Caen, revenait de Ouistreham, quand, à Bénouville, il rencontra un jeune étranger qui lui demanda à monter dans sa voiture. A Hérouville, les deux voyageurs en « prirent pour un sou » puis ils continuèrent leur route. Mais, à peine hors de la commune, le sieur Fissot recevait un coup-de-poing américain à la figure porté par le jeune vaurien qu'il avait accueilli, et qui profitant de l'étourdissement du sieur Fissot, se jeta sur sa sacoche et la lui enleva. Le voleur sauta de voiture et s'enfuit à travers champs. La-sacoche contenait 30 fr. Le lendemain, sur le marché Saint-Pierre, à Caen, on arrêtait un individu que le sieur Fissot croyait être son voleur, mais, après justification de l'emploi de son temps, on dut le remettre en liberté. (source, le Bonhomme Normand)
Septembre 1898 - Escroquerie et agression. - Un individu étranger au pays, après s'être fait servir plusieurs consommations s'élevant à la somme de 85 cent., chez la dame Eloïse Viel, 57 ans, débitante à Hérouville-Saint-Clair, hameau de Beauregard, s'est jeté sur celle-ci et, la saisissant au cou, a tenté de l'étrangler. Aux appels au secours de la dame Viel, son agresseur s'est enfui et n'a pu être retrouvé jusqu'à ce jour. (source, le Bonhomme Normand)
Avril 1899 - Les débits de boissons. - Une loi est proposée au Sénat pour que les débits de boissons à consommer sur place soient réduits à un par 300 habitants. En ce moment, il y a en France un débit par 85 habitants. L'écart est grand. (source, le Bonhomme Normand)
Avril 1899 - Les voleurs de grand chemin. - Trois malfaiteurs inconnus ont, dimanche, volé à main armée 86 francs à deux jeunes domestiques de M. Baraudet, maire de Biéville-sur-Orne. les nommés Dyvrande et Suard, qui passaient à Hérouville-Saint-Clair. (source, le Bonhomme Normand)
Mai
1899 -
Les
Saints de glace. Le
souffle glacé de saint Mamers, de saint Servais et de saint Pancrace
est en avance. Pendant plusieurs jours, il a fait un vent du diable, il
a fait froid, il a même gelé au point de roussir, dans certaines
contrées, les pousses printanières. Espérons que ces bienheureux refroidis ne nous secoueront pas leurs glaçons les 11, 12 et 13 mai. (source, le Bonhomme Normand)
Mai
1899 -
Accidents du
travail. -
Le sieur Barbey, 69 ans, domestique à
Hérouville-Saint-Clair, en atteignant de la paille, est tombé dans une
grange et s'est fracturé une jambe. —
Le sieur Alfred Petit, 37 ans, travaillant rue du XXe
Siècle, à Caen, à une maison en construction, est tombé du 1e
étage sur un tas de pierres. On l'a transporté sans connaissance à
l'hôtel-Dieu. Son état paraît grave. —
Le sieur Louis Mauduit, 45 ans, ouvrier plâtrier à Lisieux, occupé
aux travaux du collège, était monté sur un échafaudage de 2 mètres
50. Une planche ayant basculé tout à coup, le malheureux ouvrier a
été précipité sur le sol, se fracturant dans sa chute une jambe
au-dessus de la cheville. — Le charpentier de la minoterie de Gueron, près Bayeux, a eu plusieurs doigts écrasés. L'amputation a été jugée nécessaire. (source, le Bonhomme Normand)
Juin
1899 -
Les pommes.
-
La pluie et le froid
glacial de la quinzaine dernière ont été préjudiciables à la
deuxième floraison. On craint pour la dernière. Aussi les prix
Juin 1899 - Récompense honorifique. - Une mention honorable a été accordée au sieur Ferdinand Chemin, couvreur à Hérouville, de 1895 à 1899, belle conduite lors d'incendies. (source, le Bonhomme Normand)
Juillet 1899 - Vengeance ou stupidité. - Un malfaiteur inconnu a pénétré dans un herbage, à Ouistreham, appartenant à M. Moisson, propriétaire à Caen, et a coupé la queue à l'un de ses bœufs. — On a mutilé pour 15 fr. d'arbres à M. Adrien Liais, propriétaire à Hérouville-Saint-Clair, près Caen. — On a mutilé une vache au sieur Albert Legrain, propriétaire à Bernières-le-Patry, près Vassy. (source, le Bonhomme Normand)
Août 1899 - Infanticides. - Une femme L…….. demeurant à Curcy, canton d'Évrecy aurait tué son enfant. Le parquet de Caen s'est rendu dans cette commune et a commencé une enquête. — On a trouvé, dans le canal de Caen à la Mer, à Hérouville, le cadavre, en putréfaction, d'un enfant nouveau né, du sexe masculin, enveloppé dans une couverture de parapluie et portant au cou un morceau de plomb pesant 1 kilog. 500. Le corps paraissait avoir séjourné dans l'eau depuis une quinzaine de jours environ. (source, le Bonhomme Normand)
Novembre 1899 - Vols qualifiés. - Jules Brion, 26 ans, demeurant à Emiéville, est un repris de justice. Il est accusé d'avoir dévalisé M. Leprovost en sa propriété d'Hérouville-Saint-Clair et d'avoir enlevé 26 fr. dans le comptoir de M. Dubour, restaurateur, rue Saint-Jean. Arrêté
avec un veston marqué au nom de M. Leprovost, le voleur a cependant
tout nié. Il a été condamné à 5 ans de travaux forcés et à la
relégation. Défenseur : Me Feltaine.
(source, le Bonhomme Normand)
Janvier
1900 - Dévastation. -
La semaine dernière, à Hérouville-St-Clair, hameau de Lébisey,
des malfaiteurs ont coupé plusieurs jeunes frênes dans la propriété
de M. Dursus de Courcy et ont volé 500 poireaux à son jardinier. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril 1900 - Chagrin d’amour. - Lundi, on a retiré du canal d'Hérouville le cadavre de la nommée Eugénie Lebourgeois, 30 ans, servante disparue depuis 15 jours de chez son maître, le sieur Guillon, électricien a Caen, rue Saint-Jean, 40. On attribue son suicide à des chagrins d'amour. (Source : Le Bonhomme Normand)
Pourquoi
plutôt protéger les taureaux que les poules. Est-ce parce que ce sont
de plus grosses bêtes ? (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai 1900 - Vols qualifiés. - Jacques Riquier est prévenu de quatorze vols commis avec effraction à Mittois, à Vieux-Pont et à Saint-Georges-en-Auge. Le prévenu, qui peut à peine se soutenir et répondre, avoue de la tête tous les vols qui lui sont reprochés, sauf un. Il a été condamné à 3 ans de prison. Déf. : Me Capronnier. — Une nuit de février, la maison que M. Toutain, avocat, possède à Hérouville-St-Clair fut dévalisée. Les voleurs, ayant vendu les objets volés à Caen, ne tardèrent pas à être découverts. Ce sont : Maria Martin, 19 ans, fille soumise ; Eugène Lesellier, 20 ans ; Paul Vassal, 17 ans, et Clément Poirier, 20 ans, demeurant tous à Caen. La fille Martin a été condamnée à 3 ans de prison ; ses complices, à 2 ans de prison chacun. Le jury a écarté les circonstances aggravantes de « maison habitée » parce que le propriétaire n'y couchait pas régulièrement. C'est spécieux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1900 -
Plainte non établie.
- Une
affaire qui remonte à
plus de deux mois a eu sa solution, jeudi. La
dame Delaunay, débitante au bac d'Hérouville-Saint-Clair, canal de
Caen à la Mer, prétendait avoir été diffamée par le sieur Lepetit,
pontier. Elle porta plainte. Des
témoins furent entendus, mais, comme on disait qu'ils avaient
été achetés, une enquête eut lieu et aboutit à une ordonnance de
non-lieu. Même résultat pour la diffamation, car le tribunal
correctionnel de Caen a acquitté le sieur Lepetit et condamné les
époux Delaunay à tous les frais.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1900 -
La chasse. -
L'ouverture
de la chasse a été bonne pour quelques-uns, mauvaise pour le plus
grand nombre. Aussi
le prix du gibier, à Paris et en province, est-il plus élevé que
l'année dernière. —
Pendant les deux premiers jours, il a été déclaré, à l'octroi de
Caen, 199 lièvres, 1 838 perdrix et 255 cailles, c'est-à-dire 19
lièvres de plus que l'an dernier, 719 perdrix Septembre
1900 -
Maraudeurs arretés. -
Alfred
Gibert, 17 ans,
demeurant chez ses parents, à Caen, venelle des Bons-Amis ; Eugène
Bouchard, 16 ans, sans domicile, né à Luc ; Aimable Tribouillard, 16
ans, sans domicile, nè à Trouville, et Victor Leclerc, 15 ans 1/2,
sans domicile, né à Fontenay-le-Pesnel, ont été arrêtés en
flagrant délit de vol de noisettes dans la propriété Liais, à
Hérouville-Saint-Clair, près Caen. Cela
prouve que les propriétés d'Hérouville sont mieux gardées que celles
de Lèbisey, car, quelques jours auparavant, des maraudeurs enlevaient
tranquillement, en plein jour, prunes et pêches dans les jardins de ce
hameau où l'on ne voit jamais ni gendarmes ni garde champêtre. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre 1900 - Imprudences de chasseurs. - Le comte d'Oilliamson, demeurant à Fontaine-Henry, faisait une partie de chasse à Urville, près Bretteville-sur-Laize, chez le comte de Sainte-Aldegonde. En rentrant pour déjeuner, il oublia de décharger son fusil. Par suite d'un faux mouvement, l'arme lui échappa des mains, le coup partit et la charge lui traversa l'un des pieds qu'on a dû lui couper le lendemain. —
Semblable imprudence a occasionné une grave blessure au sieur Feller,
demeurant à Caen. II revenait avec deux amis de faire une partie de
chasse aux environs, quand, à Hérouville-Saint-Clair, son fusil partit
tout à coup, atteignant le sieur Feller à une fesse. Le blessé, qui
avait perdu beaucoup de sang, a été ramené le soir même à Caen,
dans une voiture. (Source
: Le Bonhomme Normand) |
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Caen à la Mer - Bord du Canal de l'Orne Hérouville-Saint-Clair |
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HEROUVILLE-Saint-Clair |
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