UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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HÉROUVILLE - ST-CLAIR | ||
Canton de Caen |
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C'est là, en effet, qu'il a été découvert, à une profondeur de 20 centimètres environ. L'autopsie du petit cadavre a démontré que le nouveau-né, du sexe masculin, était venu à terme et né viable. Dès le lendemain, la fille Lefrançois allait au lavoir laver ses draps remplis de sang. Il est étonnant que ses parents n'aient rien entendu ni vu. Dans le pays, on pense autrement. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1902 - Un trio d'Hérouvillais devant la cour d'Assises du Calvados : une mère de dix enfants, dont deux garçons déjà au bagne et une fille fichée comme prostituée, son fils, un braconnier de 21 ans, et un ami de ce dernier, 18 ans et déjà six fois condamné. Ils sont accusés d'avoir cambriolé, le soir du 12 mars, le débitant-buraliste-receveur de Bavent, et d'avoir ensuite attaqué, avec les armes et munitions volées, une famille de fermiers qui rentrait chez elle. Dix ans de travaux forcés pour les deux jeunes gens, deux ans de prison à la mère pour recel.
Avril 1903 - Déraillement de Tramway. - Mardi, à 2 heures, le tramway de Caen à la Mer a déraillé à la hauteur de la chapelle du noviciat des Frères, à Hérouville. La locomotive a été renversée et a butté contre un arbre. Le mécanicien s'est trouvé projeté sous la machine et on a eu beaucoup de mal à le dégager. Il a un pied démis et se plaint de douleurs internes. Le chauffeur n'a rien eu. Un voyageur de Lion-sur-Mer, M. Porée, à la main abîmée, un autre est blessé à la jambe, mais ces blessures sont sans aucune gravité. Les
premiers secours ont été apportés par M. Heudier, interne à
l'hôpital Beaujon, à Paris, en ce moment à Caen, et par les Frères
d'Hérouville. Cet accident est attribué à la marche trop rapide du
train, dans un endroit où il y a un affaissement de terrain, et aussi
à la rupture d'un rail. Les dégâts sont évalués à 2 000 fr. pour
la Cie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1903 - Découvertes de cadavres. - Nous avons annoncé dans notre dernier numéro la disparition de l'hospice protestant, à Caen, de la demoiselle Marie Hermann, 77 ans. Son cadavre a été trouvé, à Hérouville-Saint-Clair, dans le canal de Caen à la mer. On ne sait s'il y a eu accident ou suicide. —
On a retiré du bassin Carnot, à Honfleur, le cadavre d'une femme
étrangère à la localité et paraissant âgée de 50 ans. Elle avait
été vue, la nuit précédente, errant au bord
Mai 1903 - Suicide. - La dame Lavoine, née Aimée Docaigne, 46 ans, ménagère à Hérouville-Saint-Clair, s'est noyée dans, l'ancien lit de l'Orne. Elle souffrait depuis longtemps d'une gastralgie. La dame Lavoine était fâchée avec sa famille, à plusieurs reprises, elle a dit qu'elle ne pourrait pas surmonter le chagrin qu'elle en éprouvait. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1903 - Accident de voiture. - M. le curé d'Hérouville, près Caen, revenait en carriole de dire la messe à Lébisey, lorsque son cheval, un jeune poney qu'il avait depuis peu, s'emballa au tournant de la route de Ouistreham. La voiture fut renversée et le malheureux prêtre, âgé de 71 ans, tomba, dessous. Quand
on releva M. Chantereau, il était sans connaissance. Son état est
aussi satisfaisant que possible. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1903 - Faux bruit.
- On
a dit qu'une tentative de meurtre avait été commise à
Hérouville-St-Clair, près Caen. Il s'agit simplement de coups portés
à une fille de mauvaise vie par un individu qu'on recherche.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1903 - Une demoiselle âgée de 30 ans, et sa nièce de 17 ans étaient parties s'amuser à la Mirlourette (Foire de Noël à Caen), sans coiffer leurs bonnets, mais chaperonnées par le père de la jeune fille . Elles le perdent dans la foule, et sont arrêtées par un agent de police des mœurs, comme prostituées. Le père doit récupérer sa sœur et sa fille au commissariat. Procès : 50 francs ( 150 Euros) d'amende au policier, bien noté, et 50 francs de dommages et intérêts pour chaque demoiselle. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1904 - Trois
hommes de lettres. -
Les frères Hommet, de Saint-Germain-la-Blauche-Herbe, près
Caen, s'étaient déjà fait pincer pour escroqueries, à l'aide de
lettres mensongères qu'ils allaient porter de porte en porte. M.
Lepargneux, d'Hérouville, à qui ils avaient présenté leur papier à
douleur, s'était méfié et les avait fait arrêter. Deux des Hommet
avaient été condamnés à quinze jours de prison. Pensant que leur
truc était inconnu à Lisieux, ils s'en sont servi de nouveau pour
apitoyer différentes personnes. Ils ont escroqué une dame Houssaye,
avec une lettre disant que leur père était malade d'une « empoisennure »
d'épine et leur mère morte d'un « cancer », il y avait douze
enfants à la maison. Le
sieur Houssaye eut des soupçons et porta plaints à M. Videt,
commissaire, chez qui un des Hommet vint bêtement apporter sa lettre,
pendant que ses frères attendaient la réponse au café. C'est un agent
qui l'apporta. Eugène, 16 ans ; Alexandre, 19 ans, et Auguste, 24 ans,
ont été coffrés tous les trois. Ils feront bien, à présent, de
trouver un autre truc. (Source : Le Bonhomme Normand)
— L'Orne et l'Odon sortent de leur lit et inondent les prairies. Celles de Caen, Mondeville, Hérouville et Ranville sont sous l'eau. Les habitants de Louvigny et du bas Venoix sont bloqués chez eux. — A Pont-l’Évêque on aurait pu aller en bateau dans certaines rues et la municipalité a dû organiser un service de voitures. Une voie de garage s'est affaissée et devra être refaite. La crue de la Touques et de l'Orbiquet a été une des plus fortes qu'on ait vues. Pourtant Lisieux a été épargne, grâce à ses récents travaux de protection. — A Orbois, canton de Caumont, un champ de pommiers a été dévasté, quarante-trois ont été arrachés par le vent. — A Feuguerol!es, un gros sapin, rompu, a été transporté dix mètres plus loin. — A Mesnil-Mauger, la Viette a inondé les chemins sur plus d'un kilomètre et arrêté complètement la circulation. — A Saint-Pierre-sur-Dives, il y a eu 0,50 centimètres d'eau dans les prés ; on n'avait pas vu pareille crue depuis celle de 1881. — Sur la cote, la mer charrie des épaves nombreuses. En outre du naufrage de l’ « Etienne-Maurice » dont nous parlons plus haut, de nombreux navires ont été on perdition. — L'Espérance, de Trouville a été sauvée par le canot de sauvetage de Honfleur. — La « Rose-Marguerite » de Grandcamp, montée par sept hommes, a été rasée comme un ponton et l'équipage, enfermé dans la chambre et attendant la mort, a été sauvé par un autre bateau, le « Noël », qui, avec une peine inouïe, l'a ramené au port. — La tempête dure encore et ne paraît pas devoir cesser de sitôt. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1904 - Drôle de matériel. - Dimanche dernier, le train de Caen à Ouistreham est resté en détresse pendant une heure et demie, à Hérouville, par suite de la rupture d'un tube. Les voyageurs ont dû attendre le train de secours ou filer à pied, ce qui était le plus pratique. Il est heureux que la rupture ne se soit pas produite du côté du chauffeur, qui aurait pu subir le sort du malheureux brûlé à Caen. Le
lendemain, le train de Dives est arrivé à Bénouville avec un retard
considérable, dû au même accident, dit-on.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1904 - Cambrioleurs punis. - En mars dernier, le sieur Delaunay, qui tient la buvette du pont d'Hérouville, eut la désagréable surprise de la trouver, un matin, dévalisée. Les voleurs, passant par une fenêtre du premier étage, avaient pénétré dans la maison et enlevé une bicyclette, un gramophone et des liquides variés. On accusa d'abord les « Joyeux », en séjour à Caen, d'avoir fait le coup, puis les vrais coupables furent arrêtés : c'étaient le nommé Van Roy, 26 ans, maçon, et Rosalie Grécourt, femme Julien, 41 ans, tous deux sans domicile. A
l'instruction, Van Roy se vantait d'être chef d'une bande de
cambrioleurs et s'attribuait le rôle principal dans le vol
d'Hérouville. A l'audience, il a rejeté toute la Le
tribunal les a mis d'accord en leur infligeant à chacun un an de
prison. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre 1904 - Incendies importants. - A Maizet, près d'Évrecy, un incendie a détruit un bâtiment dépendant d'une ferme exploitée par le sieur Denis, et appartenant à M. Lecorsu, maire. Cinq veaux ont péri ; 3 000 gerbes de blé, 1 500 d'avoine et 1 000 bottes de foin ont été entièrement consumées. Pertes, 15 000 francs. Assuré. —
D'une meule de foin au sieur Marescot, cultivateur à Hérouville, près
Caen. Pertes, 4 000 fr. Non assuré. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars 1912 - Exploits de maraudeurs. - M. Gérard, débitant à Caen, possède à Hérouville une propriété que le garde le nommé Louis Daniveaux ; des malfaiteurs s'y sont introduits l'autre nuit par escalade : ils ont pu se rendre maître on ne sait trop comment des trois chiens qui s'y trouvaient : deux de ceux-ci furent retrouvés le lendemain matin dans le voisinage mais le troisième, un épagneul estimé à 100 francs, a dû être emmené par les voleurs qui se sont emparés en outre de douze poules, un coq, une dinde, 10 lapins pour une valeur de 106 francs. On recherche les coupables sur lesquels on a pour le moment aucun soupçon.
Janvier
1915 -
Nouvel hôpital militaire. - Un
hôpital de contagieux
est installé à Hérouville, dans l'ancien immeuble des Frères. Cet
hôpital qui doit fonctionner immédiatement n'a pas suffisamment
de ressources, l'administration militaire ne fournissant que le strict
nécessaire. On fait donc appel à la générosité de la population.
Les dons en espèces, en nature, chemises, pantalons, vestons,
chaussettes, serviettes, linge à pansement, etc., seront bien
accueillis à l'hôpital même, à Hérouville, et chez M. Danjou,
pharmacien, place Malherbe, nommé pharmacien de l'hôpital.
Mai 1915 - Police du roulage. - M. Hendlé, préfet du Calvados, vient de modifier l'arrêté préfectoral du 30 septembre 1853 sur la police du roulage aux termes duquel il était défendu de faire conduire un attelage par un enfant de moins de 10 ans. Considérant l'absence à peu près totale d'hommes valides et de jeunes gens, le Préfet a abaissé, par arrêté du 1er mai courant, cette limite d'âge à 14 ans.
Mai 1915 - L’hôpital d’Hérouville. - Cet établissement, où l'on soigne les militaires atteints d'affections contagieuses, rend les plus grands services, car il est admirablement situé et organisé dans d'excellentes conditions hygiéniques. Seulement, il nécessite de grosses dépenses et ses ressources sont restreintes. On y a organisé, déjà, des saluts de charité et, mercredi prochain, 19 mai, à 8 heures 1/2, un grand concert sera donné, à l'Hôtel de Ville, au profit de cet hôpital. L'orchestre municipal participera à cette audition, où l'on entendra nombre d'artistes et d'amateurs de talent.
—
Mais déjà, à ce propos, nous devons faire entendre des
récriminations et signaler une des formes du péril à laquelle on ne
s'efforce guère de faire face. Par suite des naufrages
provoqués par les sous-marins allemands, la mer charrie de nombreuses
épaves. D'énormes morceaux de viande pourrie viennent s'échouer sur
notre côte, on y voit flotter des quartiers de bœuf en putréfaction
et, l'autre jour, il est arrivé à St-Aubin un porc tout entier qu'on a
recouvert seulement de sable. Les municipalités de la côte feront bien
de prendre sans tarder les mesures que comporte une telle
situation si elles veulent espérer faire quand même une saison
balnéaire.
Juin 1918 - Vol avec effraction. - Mme Confiant, 58 ans, journalière à Hérouville, ne fut pas peu surprise en rentrant chez elle, un soir, de trouver son mobilier enlevé et transporté au rez-de-chaussée, dans un réduit inhabitable. En son absence, Mme Québriac, 30 ans, employée aux Hauts-Fourneaux, avait arraché le cadenas et enlevé la serrure de la chambre de Mme Confiant pour opérer le déménagement. Une somme de 30 francs a été volée à Mme Confiant qui a porté plainte.
Janvier
1920 -
Dévouement récompensé.
- La
médaille de la Reconnaissance française a été décernée à
l'abbé Lucas, curé d'Hérouville, qui, pendant la guerre a fait preuve
du plus grand dévouement à l'égard des malades de l'hôpital
d'Hérouville. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1920 -
Pour nos héros. - Dimanche
10, auront lieu à Hérouville-Saint-Clair, d'importantes cérémonies
patriotiques, dont voici le programme : 9 h. 45, remise des
insignes aux anciens combattants ; 10 h., grand'messe ; 2 h.,
réception des autorités, remise du drapeau aux anciens combattants ; 2
h. 1/2, Salut. Visite au cimetière militaire. Bénédiction et
inauguration du monument, avec le concours de la société des
trompettes « Le Réveil ». (Source : Le Bonhomme
Normand)
Novembre 1920 - Un redoutable rôdeur. - Dans la carrière la Garenne, exploitée par M. Renoux, et située sur le territoire de la commune d'Hérouville, se trouve une cabane renfermant des outils et des vivres. Le contremaître carrier, M. Carier, demeurant à Mondeville, s'était aperçu, à plusieurs reprises, de la disparition de divers objets, entre autre d'un fusil, il avait résolu de tendre un piège au malfaiteur.
Février 1921 - Une église profanée et dévastée. - Des vandales se sont introduits, la nuit, dans l'église d'Hérouville près Caen et, l'ont saccagée. Ils ont tenté de l'incendier en allumant dans la sacristie un foyer formé d'ornements, de livres, de drapeaux, de soutanes, etc… On a retrouvé un peu partout, jusque dans la chaire, des tentures brûlées. Des tabernacles ont été ouverts et on a tenté de fracturer un tronc sans toutefois y réussir. Leur méfait accompli, avant de s'enfuir, les bandits se sont rendus dans le cimetière qui entoure l'église, la, ils ont arraché plusieurs croix, et ont dispersé les débris. L'éveil avait été donné, vers 2 heures du matin par les époux Richard, qui apercevaient de chez eux la lueur de l'incendie, et on avait pu circonscrire le feu. M. i'abbé Lucas, le vaillant curé de la paroisse, qui a, pendant la guerre, fait preuve d'un si grand esprit de dévouement et de sacrifiée, a été entendu par le Parquet. Il a affirmé que, connaissant ses paroissiens, aucun habitant d'Hérouville n'était capable d'un tel forfait. Il faut donc chercher ailleurs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1921 -
Lugubre pêche. -
Un batelier passant sur l'Orne, au pont d'Hérouville, a
retiré de l'eau le cadavre de Mme Levillain, 43 ans, marchande de
poisson, rue du Vaugueux. Elle avait quitté le domicile conjugal depuis
une dizaine de jours et on ne l'avait plus revue. On suppose un suicide.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1921 -
Tombé de voiture.
-
En revenant de la gare avec un chargement de caisses vides,
Paul Fauvel, 56 ans, charretier chez M. Boursin, au château de
Beauregard, à Hérouville-Saint-Clair, est tombé sur la chaussée,
pont des Abattoirs, à Caen, se faisant une forte blessure à la tête.
Relevé dans une mare de sang, il a été porté
à l'hôpital. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1921 - Accident de voiture. - M Henri Etienne, 26 ans, domestique chez M. Volette, à Hérouville-St-Clair qui était monté sur une voiture de paille, est tombé sur la route de Fleury-sur-Orne. Etienne, qui se plaignait de vives douleurs internes a été transporté d'urgence à l'hôpital. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1922 - Un désespéré. - On a retiré de l'Orne, à Hérouville, le cadavre de M. André Lemore, habitant, la région de Clécy. Dans les poches du malheureux, on a trouvé un portefeuille contenant 342 fr. 50. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1922 -
La bataille de Rivoli.
-
M. Albert Rivoli,
pensionnaire chez Mme Vergne, hôtelière à Hérouville, a menacé sa
propriétaire de la tuer, si elle le mettait à
Mars
1924
-
Boulangers, attention au poids.
-
M.
Victor
Garnier,
boulanger
rue
Champlain,
livrait
du
pain
à
sa
clientèle
sur
le
territoire,
de
la
commune
de
Blainville.
Les
gendarmes
de
passage
dans
cette
commune
ayant
fait
peser
un
pain
qui
venait
d'être
livré
à
une
cliente,
constatèrent
une
différence
de
200
grammes
sur
le
poids
accusé.
Procès-verbal
fut
dressé
au
boulanger.
Juin
1924
- Tragique
baignade.
- Deux
ouvriers des
Chantiers navals,
MM. Roulin,
demeurant
à Caen,
et Louis
Montant, a
près avoir terminé
leur travail,
prenaient un
bain dans
le canal.
Ils étaient
à l'eau
depuis cinq
minutes lorsque,
Montant, qui
n'était pas
un excellent
nageur, appela
au secours,
Roulin se
dirigea immédiatement
vers lui
et cria
en l'approchant,
« Surtout
ne m'accroche
pas, j'arriverai
à te
sauver ».
Août
1924 - Une agression.
- Les
jeunes Marcel,
Thomas et
Roger Marie,
du hameau
de Beauregard,
commune d'Hérouville,
ne sachant
comment employé
leur temps,
lundi dernier,
voulurent essayer
leurs aptitudes
au métier
de bandits
de grands
chemins. L'un
d'eux se
dissimula dans
l'herbe des
fossés de
la route,
l'autre se
porta à
la rencontre
de deux
cyclistes
qui arrivaient
au même
moment, c'étaient
M. et
Mme Plessis,
48, rue
Neuve-Saint-Jean,
à Caen.
Les voyageurs
furent invités
à descendre
de machine
par l'émule
de Bonnot,
qui leur
demanda de
l'aider à
soigner
un camarade
victime d'un
accident d'auto. Les
jeunes
vauriens ont
été interrogés
par la
gendarmerie de
Colombelles. Ils
ont déclaré
qu'ils avaient
agi ainsi
sous l'empire
de la
boisson et
qu'ils ne
se souvenaient
plus de
rien.
Août
1924
- le
supérieur des
frères
d'Hérouville meurt,
victime d'un
accident de
voiture.
- Un
accident tragique
s'est produit,
hier, vers
5 heures du
soir, à 100
mètres environ
des
nouvelles cités
de la route
d'Ouistreham.
L'omnibus des
religieux d'Hérouville,
attelé d'un
cheval et
conduite par
le Frère
Pascal, directeur
de l'établissement,
venait de
dépasser l'ancien
calvaire du
cimetière. L'attelage
allait a
une allure
très modérée,
bien que
la route
ne présentât
aucun danger
à cet
endroit. Sur
la gauche,
dans les
herbes de
la berge,
stationnait, depuis
quelques minutes
le tricycle
d'un mutilé,
M. Marguerite.
Plusieurs peaux
de lapins
étaient suspendues
à l'avant
du
Mai 1925 - Une agression. - Entré dans un débit d'Hérouville en compagnie de deux amis et d'un inconnu. le Russe Jean Solenko regagnait son cantonnement accompagné par son camarade le Russe. Près de la passerelle de l'Orne, ce dernier se jetant sur Solenko le terrassa d'un coup de poing et lui déroba son portefeuille contenant 185 fr.
Juillet
1925 -
Un incendie chez les frères d’Hérouville.
-
Hier,
vers
midi,
les habitants
de la
commune
d'Hérouville
furent
soudain
alertés
par le
son du
tocsin.
Un
violent
incendie
venait
d'éclater
à l'important
établissement
des Frères
des Écoles
Chrétiennes.
Le bâtiment
principal,
d'une
longueur
de 35
mètres,
était
tout
entier
la proie
des flammes.
Cet édifice,
qui sert
de maison
de retraite
à des
religieux
âgés
hospitalisés
là depuis
l'application
des lois
sur les
congrégations,
domine
des jardins
en gradins,
situés
à droite
d'une
élégante
chapelle.
Une grande
quantité
de mobilier
était
contenu
dans
le vaste
immeuble,
où se
trouvait
en outre
d'innombrables
volumes
provenant
des établissements
de la
congrégation
qui furent
fermés
il y
a une
vingtaine
d'années.
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HEROUVILLE - Le séminaire de Lébisay |
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