15 Février 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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HÉROUVILLE - ST-CLAIR | ||
Canton de Caen |
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On s'assit pour casser la croûte sous les grands arbres qui bordent le chemin du triage, et comme il faisait chaud, Caradeuc eut l'idée de se baigner. Sa compagne lui représenta l'imprudence qu'il allait commettre en se mettant l'eau sitôt après avoir mangé et bu car le chauffeur avait abondamment noyé ses feux. Malgré ces sages exhortations, Caradeuc se déshabilla et du bord d'un débarcadère s'apprêta à plonger. Son amie tenta de s'y opposer mais à ce moment elle dut se détourner pour veiller à ses enfants qui jouaient sur la voie du chemin de fer au moment où le train allait passer. Caradeuc profita de cette circonstance pour piquer une tête. Pris de congestion, il coula à pic. Son corps n'a pu être retrouvé.
Décembre
1926 -
Épidémie d’angine.
-
L'épidémie
d'angine
diphtérique
qui sévissait
sur Bénouville
parmi
la population
enfantine s'est
étendue
aux communes
voisines
de Blainville
et d’Hérouville.
Mai
1929 - Un cadavre dans le canal.
-
On a retiré du canal de Caen à la mer, non loin du château de
Beauregard, le cadavre d'un ouvrier, Vitale Lebini, 31 ans, sans
domicile. Le corps, qui ne portait aucune trace de violence, a été
transporté dans le local de la pompe à incendie d'Hérouville où il a
été examiné par le docteur Poulin. Suicide ou accident ?
Septembre
1930 -
Un grave accident à « La Belle Porte ».
-
Vendredi après-midi, M. Joly, chauffeur, au service du casino de
Riva-Bella, venait à Caen, conduire le directeur du personnel de
cet établissement, M. Genéy. En arrivant au lieu-dit « La Belle
Porte », sur le territoire de la commune d'Hérouville, il
aperçut une auto arrêtée sur la droite et, venant en sens
inverse, une vache conduite à la longe par un homme. M.
Joly avait doublé la voiture et allait croiser la vache quand celle -ci
fit un brusque écart. Pour l'éviter, M. Joly donna un coup de volant
et heurta le conducteur de la vache qui fut projeté à terre. Le
malheureux, atteint aux reins, fut transporté à l'hôpital de Caen. Il
présente une fracture de la colonne vertébrale. L'automobile
n'a subi que de légers
Septembre 1930 - Un visiteur mal accueilli. - Plainte a été portée par M. Fernand Marescot, cultivateur à Hérouville, contre un individu qui s'est introduit dans une propriété inhabitée lui appartenant et contre lequel, le surprenant, il a tiré un coup de fusil sans l'atteindre. La gendarmerie de Blainville enquête.
Janvier
1932 -
Vols
sacrilèges.
- Quatre
églises de la région ont reçu la visite de cambrioleurs au cours des
fêles de Noël : A Mathieu, pour la troisième fois cette année, un
tronc a été fracturé, un autre a subi des pesées. M. l'abbé
Boisne estime son préjudice à 50 fr.
- A Anisy, M.
l'abbé Trillest, de Bény-sur-Mer, qui dessert la paroisse, a été
avisé par M. de Morel, que les troncs de l'église, pouvant
contenir 250 fr. environ, avaient été vidés de leur contenu.
- A la
Délivrande, le jeune André Forget, 14 ans, a trouvé dans un
champ le
tronc, dit des journaux, dont le R. P. Bottin, missionnaire à la
Basilique, avait constaté la disparition. Bien entendu, le tronc était
vide. - A Luc-sur-Mer, la chapelle des Pèlerins a aussi reçu la
visite des malfaiteurs. -
Enfin, à Hérouville-St- Clair, M. l'abbé Alix a
constaté que les troncs de l'église avaient été fracturés et
vidés. Le voleur, un gamin de 15 ans, élève de l'École pratique
industrielle de Douvres, en vacances chez Mme Davet, à
Hérouville-Saint-Clair, a avoué. Enfin, les troncs de l'église de Thaon ont été fracturés et délestés de leur contenu : 250 fr. environ. Le coupable serait ce même gamin de 15 ans, pupille de l'Assistance publique, arrêté à Hérouville-Saint-Clair pour faits identiques. Quatre de ses camarades qui l'accompagnaient ont déclaré avoir visité le clocher et que, pendant ce temps, leur ami s'était absenté, mais ils ignoraient ce qu'il avait fait.
Mai
1932 - Petit
feu. -
Un commencement d'incendie s'est déclaré chez M. Marcel Jardin,
cafetier-épicier, route de Ouistreham. À Hérouville, près de la
limite de Caen. Grace aux pompiers, accourus, le sinistre a été vite
éteint. Les dégâts sont assez élevés. (Bonhomme Normand)
Juillet 1932 - Et les mœurs ? - L'autre nuit, la femme Lefèvre et son ami, le nommé Panphile, reposaient dans un hangar à M. Bernard, cultivateur à Hérouville, prés Caen. Survinrent quatre jeunes gens qui assommèrent l'homme, se saisirent de la femme et l'entraînèrent dans un champ ou deux d'entre eux réussirent, malgré sa vigoureuse défense, à abuser d'elle. Après une rapide enquête, les gendarmes de Blainville ont identifié les agresseurs et arrêté Georges Lebreton, 19 ans, et Charles Laporte, 22 ans, journaliers à Hérouville. -
Mme Maria Huet, 56 ans, journalière à Bretteville-sur-Odon,
passait dans un chemin creux quand un individu, surgissant brusquement
d'un fourré, se jeta sur elle et tenta de la violenter. Aux cris de Mme
Huet, son fils accourut et mit l'agresseur en fuite. Il s'agit d'un
ouvrier agricole, René Suard, 17 ans, demeurant chez ses parents, à
Éterville. Mme Huet, qui a été frappée par lui de deux violents
coups de poing, a porté plainte. (Bonhomme Normand)
Septembre
1932 -
Tentative de meurtre.
- Dans
la nuit de vendredi à samedi, quatre individus, qui avaient passé la
soirée ensemble à Hérouville-St-Clair, décidèrent Leroyer marchait devant, avec Henri Lecourtois, 35 ans, marchand ambulant à Cairon. Soudain, ce dernier, sans aucune provocation, frappa son compagnon d'un violent coup de couteau qui lui fit une grave blessure allant de l'oreille au menton. Comme le blessé perdait beaucoup de sang, ses amis, accourus, le conduisirent à Blainville et de là à l'hôpital de Caen. Pendant ce temps, les gendarmes interrogeaient longuement l'agresseur qui fini! par avouer que, très nerveux, il avait attaqué Leroyer sans raisons et qu'il avait déjà, il y a quelques années, frappe dans les mêmes conditions, d'un coup de couteau dans le ventre, un compagnon, avec lequel il n'était pas d'accord sur une question futile. Déféré au Parquet de Caen, Lecourtois a été écroué. (Bonhomme Normand)
Janvier 1936 - Une enfant était enchaînée à son lit. - Dans les derniers jours du mois de décembre, les gendarmes de Blainville-sur-Orne, étaient avisés par M. Quesnel, maire d'Hérouville-Saint-Clair, que l'enfant d'un nommé Renard, habitant au hameau de Beauregard, subissait des mauvais traitements. Ils ouvrirent une enquête et purent constater que la fillette, âgée de sept ans, portait des traces de coups à la figure. Interrogé, le père, Auguste Renard, 34 ans, marchand de légumes, reconnut qu'il avait corrigé son enfant parce qu'elle avait failli mettre le feu à la maison, en jouant avec des allumettes. Admonesté par les gendarmes, Renard fît la promesse de modérer ses nerfs à l'avenir. Ces jours derniers, passant devant l'habitation de Renard, ils trouvèrent les portes closes. Au travers des carreaux d'une fenêtre, les gendarmes virent l'enfant dans son lit. En apercevant les représentants de l'autorité, la fillette se mit debout sur le pied du lit et leur cria : « Je ne peux pas bouger, je suis enchaînée ». Les gendarmes se rendirent compte qu'en effet elle était attachée au bas de la jambe droite avec une chaîne et un cadenas. A la demande des gendarmes, l'enfant répondit qu'elle n'avait pas mangé. A l'arrivée de Renard, l'enfant fut détachée. Elle portait des traces de coups sur plusieurs parties du corps, mais elle a prétendu que c'était la trace de chutes successives, faites par elle dans le poulailler. Entendu, Renard a affirmé qu'il ne maltraitait pas sa fillette mais que celle-ci, anormale et vicieuse, ne pouvait être laissé seule. Pendant un certain temps, les voisins en avaient assuré la garde en l'absence du père et de son amie mais, étant donné ses défauts, avaient refusé de continuer ce service. Force avait été au père d'attacher l'enfant pour l'empêcher de faire des sottises. Il fut remarqué par les enquêteurs que la chaîne et le cadenas n'avaient laissé aucune trace sur la peau de la fillette. Amené
devant le juge d'instruction, Renard a été mis sous mandat de dépôt
et écroué à la maison d'arrêt. La jeune Renard a été confiée à
l'Assistance publique. (source
le Moniteur du Calvados)
Juillet
1936 - Une
rixe sur la Grand’route.
-
Vers 21 h. 45, une rixe s'est produite sur la route nationale
814, entre, d'une part, Georges Valente. 23 ans, comptable à Frappé à la tète par Eugène Barry, à l'aide de la boucle de la ceinture de ce dernier, Ramaude s'affaissa inanimé. Relevé par les gendarmes, prévenus, il a été transporté à l'Hôpital de Caen. Les
frères Barry prétendent que leurs antagonistes leur ont cherché
querelle alors qu'ils passaient à bicyclette. Leurs adversaires
affirment au contraire qu'ils ont été assaillis, sans motif, alors
qu'ils revenaient vers Caen en chantant. La gendarmerie enquête.
(source le Moniteur du
Calvados)
Décembre
1936 -
Tribunal correctionnel de Caen.
-
Le
22 septembre dernier, Pléhiers Jean, 19 ans, coureur cycliste,
circulait sans éclairage arrière à Hérouville-Saint-Clair.
Il refusa
de s'arrêter alors qu'il y était invité par les gendarmes. Il a été
condamné à 16 francs d'amende pour le délit et à 5 francs d'amende
pour la contravention. (source
le Moniteur du Calvados)
Janvier 1937 - La maraîchère fraudait. - Ces jours derniers, la gendarmerie de Blainville était avisée par un anonyme qu'une maraîchère d'Hérouville, Mme T…… âgée de 34 ans, transportait fréquemment, en fraude, de l'alcool qu'elle se procurait à Livarot. L'autre soir, les gendarmes s'embusquaient au hameau de Beauregard, non loin du domicile de Mme T…... et l'invitaient à stopper alors qu'elle regagnait ce dernier dans une camionnette qu'elle pilotait elle-même. Mme T…... obtempéra. Voyant que les gendarmes se préparaient à fouiller sa voiture, elle saisit un sac à provisions placé près du siège de l'auto et le jeta sur la route où il tomba avec un bruit de verre brisé. Le sac contenait quatre litres d'eau de vie de cidre. Questionnée
sur la provenance de l'alcool, Mme T….... répondit quelle se l'était
procuré à Caen. Les gendarmes lui firent alors observer qu'ils
savaient qu'elle l'avait acheté à Livarot
et (usant d'un subterfuge)
ajoutèrent que le vendeur était entre les mains de la brigade de cette
ville. Croyant qu'elle avait été dénoncée par son fournisseur, la
maraîchère entra en fureur et donna le nom de celui-ci. Elle ajouta
qu'elle avait antérieurement transporté en fraude 9 litres d'eau de
vie. La camionnette a été saisie. (source
le
Moniteur du Calvados)
Mars 1937 - Abaissement du plan d’eau de l’Orne. - Les habitants des communes de Ouistreham, Sallenelles, Ranville, Bénouville, Blainville, Hérouville, Colombelles, Mondeville, Caen, Venoix, Fleury-sur-Ome, Louvigny, Maltot, St-André-sur-Orne, Feuguerolles-sur-Orne, Bully, May-sur Orne, sont informés qu'un abaissement du plan d'eau de l'Orne aura lieu du 25 mars inclus au 27 mars inclus pour permettre aux riverains d'exécuter les travaux nécessaires à leurs ouvrages établis en bordure de cette rivière. Si
cette opération ne peut être effectuée par suite des circonstances
atmosphériques elle sera reportée à la période s’étendant du 12
avril inclus au 14 avril inclus.
(Bonhomme
Avril 1937 - On a repêche un noyé dans l’Orne. - Dans « l'ancienne Orne », au pont de Calix, on a retrouvé un cadavre dans les poches de vêtement duquel se trouvaient des papiers d'identité au nom de Joachim Georges, 29 ans, devant résider à Caen, rue du Moulin. Aucune trace de violences n'a été relevée sur le cadavre qui a été transporté dans une salle dépendant de la mairie d'Hérouville où il sera examiné par un docteur. Les
gendarmes de Blainville ont ouvert une enquête. (source
le Moniteur du Calvados)
Mai
1937 -
Un agneau volé dans un
pré. –
M. Bernard Devancier, 38
ans, ouvrier d'usine, demeurant à Hérouville-St Clair, a constaté la
disparition d'un agneau appartenant à un troupeau qu'il avait mis
au pacage dans un pré faisant l'angle du chemin de Caen à Colombelles
et du chemin dit de la Coopérative, sur la rive droite de l'Orne.
Une enquête est ouverte.
(source
le Moniteur du Calvados)
Août 1937 - Dans la nuit, une auto heurte un poteau télégraphique. - Au cours de nuit dernière, vers 2 heures, dans la côte de Beauregard, une automobile venant de Caen a, dans des circonstances encore mal établies, heurté un poteau télégraphique en ciment et l'a fauché. Dans l'accident, trois personnes ont été blessées : ce sont M. Fernand Guillotte, demeurant rue Laumonnier, à Caen, Mme Yvonne Guillotte, même adresse, et M. Henry Suzanne, domicilié également à Caen, rue Haute. Transportés
à l'Hôpital de Caen, les blessés y ont reçu les soins que comportait
leur état. Ce matin, à 8 heures, ils ont quitté l'établissement. (source
le Moniteur du Calvados)
Novembre 1937 - Un accident sur la route. – Vers 20 heures, sur la route de Caen à Ouistreham, au lieu dit « Les Belles Portes ». M. Lucien Anne, 31 ans, chauffeur, demeurant rue Écuyère, 5, à Caen, achevait de dépanner son automobile, lorsque celle-ci fut heurtée par une autre automobile pilotée par M. Guy de la Peschardière, 29 ans, propriétaire à St-Aubin-d'Arquenay. Dans
l'accident,
M. Anne fut
renversé et eut
deux dents brisées et M. de la Peschardière
fut blessé au visage par des éclats de verre provenant du pare-brise
de sa voiture qui
vola en morceaux. (source
le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
Un
incendie à la maison des frères à Hérouvile-Saint-Clair.
- Dans
la nuit de Samedi à dimanche, un incendie dont les causes demeurent
incompréhensibles, s’est déclaré dans la sacristie de la
chapelle de la maison de retraite des frères. Grâce
à la rapidité des secours organisés avec les moyens dont disposaient
les frères et à la courageuse intervention de quelques-uns d’entre
eux, en attendant
l'arrivée des pompiers, le sinistre put être circonscrit et les
dégâts limités.
Dans
la nuit, vers 2 heures du matin, il se trouva subitement réveillé par
une forte lueur rougeâtre à laquelle tout l'abord, il ne prêta pas
attention, pensant qu'elle était provoquée par une coulée aux hauts
fourneaux. Mais, ayant cru percevoir des crépitements assez inattendus,
il se leva cependant et s'aperçut alors que la sacristie, construite en
appentis tout autour du sanctuaire de la chapelle, était la proie des
flammes. Déjà,
la partie gauche dans laquelle se trouvait la lingerie et des ornements,
était embrasée et le feu gagnant rapidement, s'attaquait à la partie
réservée aux prêtres. Immédiatement, le Frère jardinier donna
l'alarme et cependant que les pompiers de Caen étaient avisés
téléphoniquement les secours s'organisaient rapidement avec les moyens
du bord. Fort
heureusement, l'eau était à proximité et en grande quantité à
l'intérieur même de l’établissement, et avec une activité
remarquable les Frères combattirent le sinistre et purent s'en rendre
maîtres avant l'arrivée des pompiers de Caen venus sur place sous les
ordres du capitaine Bonza et du lieutenant Foucher. Avec,
à propos, le nouveau commandant de la Compagnie de Caen s'attacha, avec
ses hommes, à démonter les restes embrasés de Ia charpente de la
toiture ainsi que du plancher afin de supprimer toute cause nouvelle de
recrudescence du foyer. Il était plus de six heures lorsque tout danger
se trouva écarté. Sur
les lieux se trouvèrent rapidement les gendarmes de Blainville qui
procédèrent à une première enquête. Celle-ci a été reprise dans
la matinée de dimanche. La
seule cause, envisagée quant à présent de ce sinistre, est celle d'un
court-circuit.
(source le Moniteur du
Calvados)
Février 1938 - Un cycliste blessé dans une collision. - Dans la traversée du hameau de Lebisey, au carrefour formé par la route de Caen à Lion-sur-Mer et le chemin conduisant au bourg d'Hérouville-Saint-Clair, deux cyclistes qui débouchaient de ce dernier chemin sur leur gauche, sont entrés en collision avec l'auto de M. Bonamy, entrepreneur de peinture, place Fontette, à Caen. L'un
des cyclistes, M. André Lentendeur, 28 ans, 57, rue des Carmes, à
Caen, a dû être transporté à l'Hôpital de cette ville, la jambe
droite fracturée. La gendarmerie enquête. (source le Moniteur du
Calvados)
Mai
1938 - Collision d’automobiles.
- M.
l'abbé Saint-Jean, curé de Blainville, se rendait
à Caen, avant-hier en auto, accompagné de sa mère. Il suivait la route nationale 814, lorsque, près
du château de Beauregard, vers 13 h. 45, il se trouva en face
d'une voiture qui marchait comme la sienne, à une allure modérée. Mais les
deux autos, en se croisant, dérapèrent sur la chaussée glissante et chassèrent l'une contre
l'autre. Le choc fut assez violent. M. l'abbé Saint-Jean et sa mère étaient indemnes. La conductrice de l'autre voiture, Mme Jamet, née Eugénie Leverrier, 57 ans, demeurant, 8, rue Leroy, à Caen, n'était pas blessée non plus. Mais son mari fut légèrement atteint à la tête. Il fut conduit chez M. le docteur Mabille, à Caen, qui lui prodigua ses soins. (source le Moniteur du![]()
Juin
1938 - Une
mystérieuse auto est découverte accidentée sur la route.
-
Dans
la matinée d'hier, les gendarmes de Blainville étaient avisés qu'une
voiture accidentée, sur une des glaces de laquelle se relevaient des
traces de sang était restée dans un champ en bordure de la route de
Caen à Ouistreham. Les
gendarmes se rendirent sur les lieux où, effectivement, ils trouvèrent
la voiture bien mal en point mais sur laquelle il leur fut impossible de
relever le moindre indice permettant d'établir l'identité du
conducteur ou du propriétaire, excepté, toutefois, le numéro d
immatriculation 5754 Y B 9, en admettant que celui-ci, fut exact. Le
véhicule avait dû faire plusieurs loopings et même ripper fortement
sur le coté droit. Parmi
les objets trouvés dans la voiture — cartes de tourisme, journaux,
culottes de bain, etc… — aucun n'a permis de donner un indice
quelconque, si ce n'est un relevé au nom
d'un docteur bayeusain et mentionnant des soins donnés à un employé
d'une société de transports de la ville de Caen. Détail curieux, une
carte de visite portant le nom d'un inspecteur d'une compagnie
d'assurances et qui se trouvait dans la voiture lorsque les gendarmes
ont été prévenus avait disparu à l'arrivée de ceux-ci. Il semble
bien que la victime de l'accident ait tout fait pour retarder le plus
possible l'heure de Identification du véhicule. Un
premier point a pu être établi, l'accident s'est produit dans la
dernière heure de la nuit. L'enquête continue.
(source le Moniteur du Calvados)
Juillet 1938 - Un matelot d’un vapeur caennais tombe à l’eau et se noie. - Hier soir, vers 21 h. 30, regagnant son bord, un matelot du vapeur « Thiffée », de la Compagnie Navale Caennaise, M. François Forest, 43 ans, traversait une échelle longue de 6 mètres reliant au quai le navire amarré au môle d'Hérouville, lorsqu'arrive au milieu de celle-ci, il perdit l'équilibre et tomba à l'eau. Des camarades du malheureux se portèrent au secours de celui-ci, mais M. Forest avait coulé à pic et ce ne fut qu'après une heure d'efforts qu'ils parvinrent, à le découvrir. En dépit des soins qui lui furent prodigués, le matelot n'a pu être rappelé à la vie. Originaire
de Landumenez (Finistère), M. Forest habitait Porspader, dans le même
département. Il était marié et père de deux enfants. Le décès a
été constaté par le docteur Caillant, de Caen. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1939 - Pas galant. - Le 1er novembre dernier, au cours d'une discussion, Damont Ferdinand, 42 ans, manœuvre à Hérouville-Saint-Clair, hameau de la Garenne, a frappé la dame Hermoune, qui a été assez sérieusement blessée. Défendu
par Me Tréhet,
il a été condamné à 50 fr. d'amende avec sursis. Mme Hermoune,
assistée de Me P.
Grandsard, a obtenu 500 francs de dommages-intérêts. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
L'un
des
matelots
du bord,
M. Le
Vaillant,
âgé
de 29
ans,
originaire
de Pleublan
(Cotes-du-Nord)
préposé
à la
manœuvre,
se trouvait
sur le
pont
prés
du moulinet
quand
il fut
coincé entre
lui et
le câble.
Ses camarades
témoins
de l'accident
se portèrent
immédiatement
à son
secours,
mai,
le malheureux
marin
qui avait
eu le
thorax
défoncé,
avait déjà
cessé de
vivre.
Juillet
1940 -
Un vol important. -
Le chef comptable de l'entreprise Aubrun, d'Hérouville, a porté
plainte pour vol, dans une cabane située dans un chantier de vêtements
et d'outillage, le tout causant un préjudice de 6000 francs. Le vol a
été commis entre le 16 juin et le 9 juillet, période de la fermeture
de la maison. Les enquêteurs ont appréhendé
trois suspects qui furent surpris sur le chantier ; mais le trio nie
avoir commis un tel vol.
Janvier 1941 - Trop pressée... - En voulant descendre du train de la ligne de Caen à Luc, avant qu'il ait complètement stoppé à la gare d'Hérouville-Saint-Clair, Mme Juliette Duboscq, 51 ans, domiciliée à Caen, trébucha et roula sous les roues. Par miracle, elle tomba à un endroit précis où se trouvait une petite excavation dans la voie. En terrain normal, elle eut sans doute été broyée. Il fallut soulever le wagon pour la dégager. Portée à l'hôtel de la Gare, la pauvre dame reçut les soins du docteur Souron qui ayant constaté deux fractures des côtes et de nombreuses contusions à la face, fit porter la blessée à l'hôpital.
Août 1942 - Attaqué par un taureaux. - Un cultivateur d'Hérouville-Saint-Clair, M. Aimable Cottard, qui se trouvait dans un de ses herbages, a été attaqué par un de ses taureaux, devenu soudain furieux. La cuisse gauche labourée par la corne de l'animal, M. Cottard a été conduit dans une clinique de Caen où le Dr Morice l'a opéré d'urgence. On espère éviter l'amputation du membre. (Bonhomme Normand)
Août 1942 - Avis aux populations. - Malgré plusieurs avertissements, le calme a de nouveau été troublé sur certains points de la France occupée. Des attentats ont été perpetrés contre des soldats allemands par des terroristes communistes à la solde de l'Angleterre. Conformément à ce qui a été annoncé à maintes reprises, les mesures les plus sévères ont été prises pour répondre à chaque attentat. J'ai, en conséquence, fait fusiller 93 terroristes qui ont été convaincus d'avoir commis des actes de terrorisme ou d'en avoir été complices. J'invite la population française, dans son propre intérêt, à aider, par une extrême vigilance, à la découverte des machinations terroristes, faute de quoi je serai obligé de prendre des mesures dont toute la population aura à souffrir.
En
fin Janvier, ce sont les mairies
de Thury-Harcourt et d'Hérouville-St-Clair qui ont été cambriolées.
A Thury-Harcourt, il était près de 11 h. du matin, quand soudain, 2
individus armés, l'un de 40 ans environ, l'autre de 25 à 30,
surgissaient dans le bureau du ravitaillement où se trouvaient la
secrétaire, Mme Brout, 2 auxiliaires et 2 ménagères. Sous la menace
de leurs revolvers, les agresseurs se firent remettre 2.000 feuilles de
pain, de matières grasses et de viande, prirent également un cachet de
la mairie et, suivis d'un complice de 16 à 20 ans, qui faisait le guet,
ils disparurent à bicyclette. La scène n'avait duré que quelques
secondes. Presque aussitôt, la gendarmerie,
alertée, partait à la poursuite des bandits mais, manquant de
moyens de locomotion, elle ne put les rattraper. Le
même jour et à la même heure, 3 autres bandits, de 25 à 30 ans,
opéraient dans les mêmes conditions à la mairie d'Hérouville-St-Clair.
Sous la menace de leurs armes, ils immobilisèrent les personnes
présentes, 2 habitants et la secrétaire adjointe, se firent remettre
400 jeux complets de feuilles de ravitaillement, coupèrent les fils téléphoniques,
menacèrent au passage le secrétaire de mairie alerté par le bruit, et
filèrent en vélo, deux vers Caen. un vers Colombelles. La Police,
prévenue dès que possible, suit diverses pistes, notamment dans le
quartier du Vaugueux, à Caen.
Mars
1945 -
Un garçonnet l’échappe belle.
-
Le jeune Andrey, 6 ans, d’Hérouville-St-Clair, s’amusait à
lancer contre un mur des engins de guerre qu’il avait trouvés. L’un
de ceux-ci
explosa, blessant l’enfant aux mains et aux jambes. Soixante-quatorze
éclats ont été retirés des plaies du garçonnet dont la vie ne
paraît pas toute fois en danger.
Février 1946 - Les doléances des sinistrés. - Les mois passent et les difficultés subsistent. Telle est la conclusion que l’on peut tirer de la réunion tenue par les membres du Syndicat des Sinistrés, en présence du maire de la commune. Après avoir entendu la lecture du compte rendu de l’année 1945. Le Syndicat a réclamé avec insistance des baraquements, des meubles et du linge. Les sinistrés ont également demandé que des avances d’allocations soient consenties pour permettre l’achat d’objets nécessaires aux besoins ménagers. L’assemblée s’est séparée en rappelant la nécessité de la réparation intégrale des dommages de guerre par le jeu de la solidarité nationale. (source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1946 -
Le feu dans les roseaux. -
Un
incendie qui aurait été provoqué par l’imprudence de jeunes
enfants, a pris naissance, à Hérouville-Saint-Clair, dans les roseaux
bordant la rive droite du canal. Après trois quart d’heure d’efforts,
les pompiers de Caen sont parvenus à se rendre maîtres du sinistre. (source
: Le Bonhomme
Janvier 1947 - Attention aux explosions. – La population d’Hérouville-St-Clair et de Biéville-sur-Orne, est informée que des destructions d’engins de guerre auront lieu jusqu’à nouvel ordre d’une part à 200 m. au sud du chemin du Perthuis (B 258) et d’autre part, au lieu dit « Le Vallon » (74). Au
cas où le barrage des chemins serait rendu nécessaire par
intermittence, elle est invitée à ne pas tenter de passer outre.
(source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1947 -
Deux enfants tombent sous une remorque.
- A
Hérouville, au passage d’un tracteur traînant deux remorques
chargées de balles de paille, les frères Michel et Claude Lebret,
âgés de 8 et 11 ans, eurent la malencontreuse idée de monter sur la
flèche d’attache du dernier véhicule, à l’insu du conducteur, M.
Verhaest, cultivateur
à Fontenay-le-Marmion. Lorsque les deux imprudents voulurent
redescendre, ils tombèrent sous les roues de la deuxième remorque.
Grièvement blessés, les deux enfants furent transportés à l’hôpital
de Caen où l’aîné, Claude, est décèdé.
(source : Le Bonhomme
Libre)
Novembre
1947 -
A nous la liberté !
- Un prisonnier
boche « transformé », Siemer Heinz, 21 ans, a profité de
ses occupations chez M. J.B. Legigan, cultivateur, hameau de
Beauregard à Hérouville, pour dérober à son patron un sac de 40
kilos de blé. Il a reconnu en outre le vol de deux bagues. (source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1948 -
Deux rentiers dévalisées à Hérouville-saint-clair. -
Un
ménage de petits rentiers M. et Mme Jouhaud, âgé de 62 et 58 ans,
passaient paisiblement la soirée de la Saint-Sylvestre dans la maison
qu'ils habitent au lieu-dit le « Chemin aux Bœufs »,
lorsque, vers 18 h. 30, Ils s’entendirent appeler du dehors. Sans
méfiance, le mari ouvrit sa porte à une inconnue qui se présenta de
la part d'une ancienne voisine. A peine la visiteuse était-elle entrée
que deux individus, leurs visages dissimulés pas des cache-nez,
pénétrèrent à leur tour dans la maison, revolver au poing. Tandis
que les bandits liaient les mains des époux, ceux-ci étaient sommés
d'indiquer l'endroit où ils plaçaient leurs économies. C’est en
vain que M. Jouhaud essaya de résister. En possession de 22 000 francs,
les malfaiteurs s'enfuirent à reculons, abandonnant sur la table deux
billets de mille. Quant
à la mystérieuse visiteuse elle s’était éclipsée avant la fin du
dramatique scénario. Terrorisés, ce n’est que plusieurs heures
après que les époux Jouhaud se décidèrent à alerter des passants. Deux
jours après le drame, un coup de théâtre a amené l'arrestation des
bandits. Sur un coup de téléphone de l'amie de l'un d'eux,
Marie-Thérèse S…….., 17 ans, originaire de Colombelles, menacée
de mort par son amant, la police a appréhendé les malfaiteurs, deux
ouvriers nord-africains, titulaires de plusieurs condamnations pour
exercice du métier de souteneur, trafic de stupéfiants, vol et jeux
clandestins : Barck Abdallah, 27 ans, et Ali Ben Adi, 31 ans. Une
partie de la somme volée aux époux Jouhaud a été retrouvé.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Avril 1948 - Leurs crimes. - Des recherches effectuées dans l'enceinte de la cartoucherie Lébizey à Hérouville, ont permis de retrouver les restes de deux résistants fusillés par les Allemands. Il s'agit de M. Pierre Thérèse, qui fut passé par les armes quelques heures après le débarquement et dont le corps avait été jeté par les exécutants dans une mare voisine de la cartoucherie et de M. Bernezat Lucas-Édmond, agent de location à Saint-Aubin-sur-Mer, dont la dépouille fut retrouvé dans la même mare. Le
cadavre a été formellement reconnu par M. le docteur Sustendal commis
à cet effet par la veuve de la victime. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Avril 1948 - Un conscrit se noie à Hérouville. - Ayant fêté avec quelques camarades son prochain départ au régiment, un jeune homme que l'on croit être un nommé Michel Sizun, dit « Mickey », 19 ans, domicilié à Hérouvillette, décida de se baigner au pont d'Hérouville. Comme
il traversait le canal, le conscrit a coulé à pic. Les recherches
entreprises par les pompiers de Caen pour retrouver le corps sont
demeurées vaines. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1948 -
On retrouve le corps
d'un noyé. -
M.
Lefebvre, pontier à Hérouville, à découvert dans le canal le corps
de M. Michel Suzin, 19 ans, domicilié à Hérouvillette, qui s'etait
noyé il y a trois semaines au cours d'une baignade. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Septembre 1948 - L'arrestation de voleurs de grains. - A la suite du vol de trois sacs de 100 kg de blé au préjudice de M. Marescot, cultivateur à Hérouville, une enquête de la gendarmerie a amené la découverte des coupables ; Heurtevent Maurice, 24 ans et Dumont Roland, 31 ans, ouvriers agricoles à Luc-sur-Mer, tous deux employés à l'entreprise Cottard, de Caen et les complices : Letournel Georges, 40 ans, maçon à Luc ; Henry Bernard, 24 heures, cultivateur à Dozulé ; Fernand Daniel, 20 ans, ouvrier agricole, au Ménille (Eure) ; Lemière Maurice, 30 ans, boucher à carentan (Manche). Une débitante de Hérouville qui avait acheté le blé dérobé à raison de 20 fr. le kilo sera poursuivie pour recel. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre 1948 - Suprême hommage. - C'est en présence d’une nombreuse assistance qu’on été célébrées à Hérouville, les obsèques du caporal Henri Laumaille, tombé au champ d'honneur en 1940 sur les bords de la Marne. Dans l'église ornée de drapeaux tricolores, le service funèbre fut chanté par le scholasticat des Frères des Écoles Chrétiennes.
MM. Tréhet et Cougoulic, maire, saluèrent éloquemment, sont sacrifice. Nous
adressons aux familles nos biens sincères condoléances. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération. Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division. Arrondissement
de Caen
Canton de Caen (Est). - Épron (D) ; Fleury-sur-Orne (D) ; Hérouville-Saint-Clair (R) ; Mondeville (D) ; Saint-Contest (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Février 1949 - Un feu de roseaux à Hérouville. - Les pompiers sont intervenus pour combattre, au lieu-dit « Le Bac », un feu de roseaux qui menaçait des baraquements voisin. Après une heure et demie d'efforts, les sauveteurs se sont rendus maîtres du fléau qui a ravagé une superficie de deux hectares. (Source : Le Bonhomme Libre)
Février
1949
-
A l'honneur.
-
Pour avoir été à la peine, il était bien juste qu'elles
fussent toutes à l'honneur. Dimanche dernier, poursuivant la remise des
Croix de Guerre décernées aux communes sinistrées de la banlieue
caennaise, le général Marchand commandant la subdivision
qu'accompagnait M. Villatte, secrétaire général de la
Préfecture : Me Trèhet,
conseiller général du canton de Caen-Est, et le capitaine de
gendarmerie Clavié, a remis aux localités de Fleury-sur-Orne, Ifs,
Cormelles, Mondeville,
Saint-Contest, Épron et Hérouville, les distinctions qui
témoignent de la vaillance de leurs populations et de l'étendue de
leurs sacrifices. L'accueil
réservé par les municipalités au cortège officiel s’entoura du
même cérémonial très simple auquel la participation des anciens
combattants, des veuves, des orphelins et des victimes civiles donnait
une émouvante grandeur. Les allocutions des maires n’évoquèrent les
souffrances endurées que pour mieux affirmer la foi de leurs
concitoyens dans les destinées de la patrie. Et c’est assurément la
plus belle leçon qu'il convient de tirer de cette journée de la
reconnaissance et du souvenir. Voici
le texte des citations des communes décorées : Hérouville-Saint-Clair
: « Village à demi détruit au cours des combats de Caen en
1944. À supporté avec courage ses deuils et ses ruines. S'est remis au
travail avec ardeur. » (Source : Le Bonhomme Libre)
(Source : Le Bonhomme Libre)
Depuis la guerre on avait parlé d'y installer diverses administrations, puis une École Normale de Moniteur d'Éducation Physique. Finalement le domaine d'une superficie de 20 hectares, environ, a été affecté contre versement d'une indemnité de 4 900 000 francs, à la Radiodiffusion Française, en vue de l'établissement d'une colonie de vacances. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1949 -
La reconstruction à Hérouville. - La
coopérative de reconstruction et d'habitation rurale du Calvados vient
de prendre la détermination d'ouvrir un important chantier de
reconstruction au hameau de Lebisey.
Septembre 1949 - Un cadavre flottait près du môle d'Hérouville. - Le passage d'un bateau sur le canal, à proximité du môle d'Hérouville, a ramené à la surface de l'eau le corps d'un noyé portant au cou une corde au bout de laquelle était fixée une pierre d'une dizaine de kilos. L'enquête
des gendarmes a révélé que le cadavre était celui de M. Jean
Glibowski, demeurant rue de la mairie à Colombelles. Il semble qu'on se
trouve en présence d'un suicide plutôt que d'un crime, aucune trace de
violence n'ayant été révélé. ( Le Bonhomme Libre )
Septembre
1949 -
La reconstruction. -
Par
arrêté paru à « l'Officiel » sont déclarés urgents les
travaux nécessaires à la réalisation des projets de reconstruction
des communes ci-après énumérées déclarées sinistrées :
Bernières-sur-Mer, Bons-Tassily, Bretteville-sur-Laize,
Colleville-Montgomery, Courseulles-sur-Mer, Cuverville, Falaise,
Hermanville-sur-Mer, Hérouvillette, Langrune-sur-Mer,
Maltot, Mondeville, Noyers-Bocage, St-Aubin-sur-Mer, St-Manvieu,
Sannerville, Soumont-Saint-Quentin, Verson. ( Le Bonhomme Libre )
Septembre
1949 -
Le noyé d’Hérouville s’était bien suicidé. - L'enquête
ouverte à la suite du décès de M. Jean Glibowski, rue de la Mairie à
Colombelles,
Décembre 1949 - Plein la vue ! - Deux gendarmes en tournée le soir à Hérouville faisaient la rencontre de deux cyclistes. L'un de ceux-ci Marcel Aubrée, 21 ans, dessinateur, rue de la Prévoyance, à Caen, eut la malencontreuse idée de braquer son phare sur les représentants de la loi en disant à son compagnon : « Je vais leur en mettre plein la vue ». Une plaisanterie en appelant une autre, les gendarmes n'ont pu mieux faire que de dresser contravention à l'écervelé. ( Le Bonhomme Libre )
Juin 1950 - La récupération. - En se rendant dans un de ses herbages M. Maurice Marescot, cultivateur à Hérouville, a constaté la disparition d'une canalisation en plomb de 25 mm. de diamètre et de 70 mètres de long ainsi que d'un compteur à eau et d'un robinet destinés à l'alimentation d'un abreuvoir. Le préjudice est estimé à 50 000 francs. Les gendarmes recherchent les auteurs du méfait qui aurait été commis au début d'avril. - André Durand, 26 ans, domicilié Cité des Banquets à Blainville a été appréhendé pour vol de 400 kilos de chutes de plomb au préjudice des Chantiers Navals où il travaillait. Paul
Riault, 36 ans, brocanteur à Hérouville, sera poursuivi pour recel,
Durand qui aurait commis ces méfaits afin de pouvoir soigner ses
enfants de santé précaire, a été laissé en liberté provisoire. (Le
Bonhomme Libre) |
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HEROUVILLE - Le séminaire de Lébisay |
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