Avril
1856 - Un beau coup de fusil.
- Depuis
quelque temps, les habitants des communes de Livarot et Heurtevent avaient
remarqué le passage presque journalier d’un oiseau, d’une grosseur
démesurée qui s’abattait souvent dans les basses-cours et enlevait
poulets et dindons.
Mardi
soir, vers dix heures, le sieur Lemetayer, garde-particulier de M. le
comte de Neuville, propriétaire à Livarot, a arrêté cet audacieux
voleur en lui tirant un coup de feu dans la tête.
La
surprise des habitants était grande en venant admirer cet oiseau qu'ils
reconnurent bientôt pour un aigle. Dans son vol ordinaire, il portait 2
mètres 28 centimètres d’envergure. Il a été envoyé à Paris.
(Source : Le journal de Honfleur)
Juin
1861
-
Sur la demande de M. le préfet da Calvados.
-
Par décision du 19 de ce mois, M. le ministre de l'instruction
publique et des cultes a bien voulu accorder des secours aux communes
ci-après :
1°
Commune de Soliers, pour l'aider à payer la dépense de
restauration du presbytère.
800 fr.
2°
Commune de Marolles, pour l'aider à reconstruire son presbytère,
2 000 fr.
3°
Commune de Gonneville-sur-Mer, pour l'aider à réparer son
église, 1 500 fr
4°
Commune d'Esquay-sur-Seulles, pour l'aider à réparer le clocher
de son église, 1 200 fr.
5°
Commune de Heurtevent, pour l'aider à réparer son église,
1 400 fr.
6°
Commune de Guéron, pour l'aider à réparer son église,
1 500 fr.
7°
Commune d'Audrieu, pour l'aider à restaurer son église,
3 000 fr.
8°
Commune de Quétiéville, pour l'aider à réparer son église et
à reconstruire son presbytère,
4 000 fr.
9°
Commune de St-Germain-la-Blanche-Herbe, pour l'aider à payer la
dépense de consolidation de son église, 3
000 fr.
10°
Commune d'Ouffières, pour l'aider à payer la dépense de
restauration de son église et de réparation de son presbytère,
1 500 fr.
11°
Commune de Lisores, pour l'aider à payer la dépense d'acquisition
d'un presbytère,
1,000 fr.
12°
Commune de Montpinçon, pour l'aider à payer la dépense de
construction d'un presbytère,
1 500 fr.
13°
Commune de Saint-Louet-sur-Seulles, pour l'aider à construire un
presbytère,
2 500 fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Mai
1866 -
Un drame. -
Lundi de
la semaine dernière, la femme Jardin Louis, journalière Heurtevent,
ayant été obligée de s'absenter pour aller ramasser de la bruyère à
balais, laissa à la garde de sa fille aînée, âgée de cinq ans, deux
autres jeunes enfants, avec recommandation expresse de bien les
surveiller.
Malheureusement
la jeune gardienne ne tint pas compte de cette recommandation, et pendant
qu'elle était au jardin, une de ses sœurs cherchant à la rejoindre est
tombée dans une mare où elle s'est noyée avant qu'on ait pu lui porter
secours.
Cette
mort a beaucoup affligé les pauvres parents qui, forcés de travailler
pour souvenir aux besoins de leur petite famille, n'ont
pu la surveiller de manière à éviter ce malheur.
Mars
1872 -
Le gel.
- Les
désastres occasionnés par les gelées des nuits
dernières sont plus graves qu'on ne je suppose généralement. Les
lettres que nous recevons de divers points de la Normandie sont unanimes
pour le reconnaître.
Mars
1872
- Suicide.
- Le
16 de ce mois, le nommé Louis-Victor Allaire, âgé de 50 ans, maire de
la commune d'Heurtevent, canton de Livarot, a été trouvé noyé dans une
mare, auprès de son domicile. La constatation du cadavre a démontré que
cette mort est le résultat d'un suicide, que l'on attribue au mauvais
état des affaires du nommé Allaire.
Mars
1873 - Vandalisme. - Les
biens d'un sieur Dutrait, situés à Heurtevent et à Montviette, ont
été adjugés aux sieurs Louis Aube et Jean-Baptiste Laville. Quelques
jours après la vente, plus de 2,000 pieds d'arbres, essences de chêne,
sapin et autres, ont été coupés sur ces propriétés et occasionnent
aux acquéreurs une perte de plus de 1.500 fr. La justice informe.
Février
1886
- Vieillard brûlé. - Un
vieillard de 83 ans, le sieur Jacques Leroy, habitait chez sa fille et sen
gendre, les époux Quettier, cultivateurs à Heurtevent, canton de Livarot.
A midi, ceux-ci quittaient leur domicile pour aller à leur champ,
lorsqu'ils revinrent quatre heures plus tard, ils trouvèrent le vieillard
mort dans la laverie, les vêtements de la partie supérieure du corps
étaient brûlés et la peau de la poitrine, du dos et des épaules était
carbonisée. Le malheureux s'était probablement endormi près du feu,
réveillé par la douleur, il avait voulu aller éteindre les flammes dans
la laverie et c'est là qu'il était tombé.
Février
1887 -
Est-ce un crime ? -
Il y a environ quinze
jours, la servante d'un cultivateur de la Chapelle-Haute-Grue accoucha
d'un petit garçon qu'elle envoya en nourrice chez une femme Malfilâtre, à
Heurtevent. L'enfant mourait quelques jours après, mais le maire, avant
de donner la permission d'inhumation, exigea la visite d'un médecin qui a
reconnu des traces de pressions sur le nez et la bouche, pressions qui ont
pu
occasionner la mort de l'enfant. La parquet de Lisieux a été
immédiatement informé. Le corps de l'enfant sera soumis à un nouvel
examen, 1a mère et la nourrice ont été mises à la disposition de la
justice.
Décembre
1888 -
Incendie. -
Un incendie a éclaté chez le sieur Loiseau, marchand de fromages
à Heurtevent. Perte, 3 000 francs. Non assuré.
Le
feu a pris naissance dans un grenier rempli de foin, par suite de la
mauvaise disposition de la cheminée d'un fourneau de laiterie, adossée
au bâtiment.
Août 1889. -
Mort du tétanos. -
A Heurtevent, un enfant de 14 ans vient de mourir du tétanos.
Une enquête est ouverte, cette mort étant attribuée à un violent coup
de baton que son père lui aurait porté sur la tête. ( Bonhomme Normand)
Mai
1892 -
Vols de bestiaux. -
Des
malfaiteurs se sont
introduits dans l'herbage du sieur Louis Guérard, cultivateur à
Saint-Pierre-du-Jonquet, et ont volé à son préjudice : une
génisse de 2 mois 1|2, une autre génisse de 2 mois et un petit
taureau.
—
Une vache appartenant au sieur François Postel a été volée dans un
herbage de Heurtevent.
—
Un veau, estimé 130 fr., a disparu d'un herbage appartenant au sieur
Pichard, propriétaire à Vieux-Pont. Cette disparition est attribuée à
un vol. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1894 -
Voleurs de vaches. -
Dans
la nuit du 1er janvier, une vache, estimée 400 fr., a été
volée dans la cour de la maison d'habitation du sieur Ridel, 74 ans,
cultivateur à Cheffreville, canton de Livarot.
—
Autre vol d'une vache, dans le même canton, estimée aussi 400 fr.,
appartenant au sieur Désiré Quittier, demeurant à Heurtevent.
—
Le nommé Dormay, 37 ans,
journalier à Ecrammeville, qui avait volé une vache au sieur Yver,
meunier à Trévières, et l'avait amenée au marché de Saint-Lô, dans
l'espoir de la vendre, a été arrêté.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1894 -
Requête mal reçue. -
Le
nommé Lebrasseur, journalier à Heurtevent, et sa femme, n'ayant pas
d'argent, demandaient au sieur Lebrun, épicier, de leur donner deux
ou trois allumettes seulement. Il refusa, c'était son droit, mais
il accompagna ce refus d'un violent coup de trique sur la tête de la
femme Lebrun. Procès-verbal a été dressé contre lui.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1895 - Médecine
gratuite. -
Les préfets sont en
train de mettre à exécution une loi votée depuis longtemps déjà par
les Chambres : L'assistance médicale dans les campagnes.
Ça
ne va pas tout seul, car les conditions sont dérisoires pour les
médecins : 1 fr. par visite jusqu'à quatre kilomètres ; 50 centimes par
kilomètre en plus. Passe encore pour les médecins qui ont cheval et
voiture, mais, pour les autres, quatre kilomètres aller et retour à
pied, ajoutés au temps de visite et du repos, donnent bien trois heures,
quelque chose comme sept sous de l'heure. C'est-à-dire que le dernier des
maçons gagnera davantage que ne recevra un médecin.
Comment
veut-on que ce service soit bien fait ? C'est impossible. Il sera fait
comme celui du dispensaire, à Caen, où il faut la croix et la bannière
pour avoir la visite des médecins titulaires.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1895 - Époux enterrés
le même jour. - Ces
jours-ci, le sieur Loiseau, 67 ans, tombait subitement frappé de mort à
500 mètres environ de la maison de son fils, cafetier à Heurtevent,
près Livarot. A ce moment, la femme du défunt, 64 ans, souffrant depuis
longtemps d'une paralysie, était à l'agonie. Elle expira le lendemain
sans avoir eu connaissance de la mort de son mari. L'inhumation des deux
époux a eu lieu le même jour. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril
1895 - L’art de
mangée et boire sans payer. -
Joseph Bonneau, 19 ans, demeurant à Jort, se présentait
dernièrement chez le sieur Loiseau, débitant à Heurtevent, et
chez le sieur Lecointre, tonnelier à St-Julien-le-Faucon, où il se
faisait passer pour M. Gaston Seré, propriétaire à
Ste-Marie-aux-Anglais. Grâce à ce nom fortuné, il se fit héberger tant
chez les époux Loiseau que par M. Lecointre auquel il fit même payer les
consommations prises à
l'hôtel Bourdon. Il était assez difficile de faire autrement, car le
faux Seré ne parlait rien moins que d'une commande d'une trentaine de
barils. Poursuivi pour cette escroquerie, Joseph Bonneau a été
condamné, par le tribunal de Lisieux, à un
mois de prison. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1896 - Caché
retrouvé. -
Le cachet de la mairie, que le maire d'Heurtevent s'était
laissé voler avec sa voiture pendant un incendie, vient d'être retrouvé
à Trouville, dans
la Touques. Il reste encore à découvrir le registre des délibérations
et... le voleur. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1897 -
Un débiteur pas commode.
- Ces
jours-ci, Me Jouanne, huissier à Livarot, se présentait au domicile du
sieur Alexandre Lozey, journalier à Heurtevent, pour procéder à une
saisie-exécution. Lozey se fâcha et menaça de fendre l'huissier en
quatre avec un croissant. Saisi de peur;
Me Jouanne requit la
gendarmerie et le juge de paix que Lozey voulut frapper avec un bâton, et
ce n'est pas sans mal que les gendarmes s'emparèrent de lui pour le
conduire à Lisieux, où il a été condamné à deux mois
d'emprisonnement. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1898 -
Assassin
de sa femme. - Le
sieur Moulin, 28 ans, domestique chez le maire de Heurtevent
(Calvados), se rendit dimanche, vers 7 h. 1/2 du soir, chez sa femme,
souffrante, à Crouttes, pour lui demander de l'argent. Celle-ci ayant
refusé de lui en donner. Moulin sortit, prit son fusil qu'il avait
laissé dehors et fit feu sur sa femme qui tomba inanimée. Le meurtrier
est arrêté et avoue le crime.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1900 - Incendies. - A Heurtevent,
d'un bâtiment à usage de boulllerie et buanderie, au sieur Mulois ;
pertes, 500 fr. Non assuré.
—
Au Mesnil-Simon, de deux maisons inhabitées, appartenant au sieur
Serrurier, cultivateur à Orbec. Pertes, 5 000fr.
—
Dans une vitrine à l'étalage du sieur Julienne, parfumeur à Caen.
Pertes, 650 fr. Assuré.
—
D'une maison habitée par le sieur Boissée, journalier à
St-Germain-Langot. Pertes, 1 100 fr. Assuré.
—
D'un bâtiment au sieur Quentin, à Orbec. Pertes, 2 000 fr. Assuré.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1900 - Les Saints de glace. - Les
saints de glace, tant redoutés par les jardiniers, tombaient les 11, 12
et 13 mai. Ils se sont faits sentir par une recrudescence de froid,
accompagné de tempête. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1900 - En famille. - Les
habitants de Heurtevent, près Livarot, ont un conseil municipal peu
banal. Voici sa composition :
le
beau-père et le gendre, les deux beaux-frères, 1 oncle et le neveu, et
deux cousins en font partie. Il est même probable que si les femmes
avaient été éligibles, on eût élu les cousines et les
petites-cousines, afin de faire de cette municipalité un vrai conseil de
famille. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1900 - Le sieur
Alcide Lebrun, épicier à Heurtevent, n'aime pas à être dérangé pour
rien. L'autre soir, le sieur Lebrasseur, journalier, entrait dans sa
boutique et lui demandait quelques allumettes.
-
J'en vends, mais je n'en donne pas, répondit d'épicier.
Lebrun
refusa encore cette charité et invita Lebrasseur à sortir au plus tôt.
Sur l'entrefaite, la femme Lebrasseur entra et insista probablement elle
aussi un peu trop auprès de l'épicier. Celui -ci, pris de colère,
arracha le bâton que Lebrasseur avait à sa main et en appliqua un
violent coup sur la tête de sa femme. Celui -ci a porté plainte et
procès-verbal a été dressé au sieur Lebrun.
Septembre
1901 - Imprudence mortelle.
- Le
sieur Jules Guy, 20 ans, domestique chez le sieur Laine, à Heurtevent,
près Livarot, revenait de Meulles avec un chargement de foin, il était
assis imprudemment sur une planchette installée devant la voiture.
A
la côte de Bellou, s'étant penché pour fouetter le cheval, le pauvre
garçon est tombé si malheureusement qu'il s'est cassé le cou. La mort a
été instantanée.. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1901 - Un lapin qui en pose un.
- Deux
journaliers de Heurtevent, près Livarot, travaillaient dans un lorsqu’un
lapin de garenne leur passa entre les jambes. Ils se mirent à sa
poursuite. Le lapin se coula dans un cellier appartenant au sieur Serais,
dont la porte était fermée à clef. Les deux chasseurs firent sauter la
serrure de la porte et cherchèrent partout le lapin.
Il
avait repris la clef des champs par un trou. Mais si nos deux journaliers
ont manqué le lapin, ils n'ont pas raté, en échange, un procès-verbal
pour bris de clôture. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1903 - Accident de voiture.
- Le sieur Ferdinand Guerre, 48 ans, domestique à Heurtevent,
conduisait une voiture chargée de bois, attelée de deux chevaux. Ayant
voulu fouetter le cheval de devant, celui-ci, pris de peur se cabra et
renversa le conducteur qui eut une jambe broyée par une roue de la
voiture.
Il
a été transporté, le lendemain, à l'hospice de Livarot. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1903 - A propos d’une
mor subite. - Nous avons relaté dans notre dernier numéro la mort subite
du sieur Fernand Angot, 63 ans, fabricant de cercles à Heurtevent.
Il s'était rendu à Saint-Pierre-sur-Dives pour se faire retirer un
bandage que lui avait mis un rebouteur. Au moment où celui-ci enlevait le
bandage, le sieur Angot fut pris d'une syncope et mourut subitement.
L'autopsie
a établi que le sieur Angot avait succombé par suite d'une embolie du cœur.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1903 - Les voleurs de vaches.
-
On a volé, dans un herbage, une vache de 380 fr. au sieur Ambroise
Mullois, propriétaire à Heurtevent, près Livarot.
—
On a volé, la nuit, dans un herbage, une vache valant 400 francs et
appartenant au sieur Mignot, cultivateur à Ecajeul, près Mézidon. (
Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1904 -
Écrasé sous un arbre. -
Un journalier
de Livarot, le sieur Alfred Lannier, 30 ans, travaillait à abattre un
orme chez le sieur Duval, à Heurtevent. Au moment
où l'arbre tombait, Lannier ne put se garer à temps, il fut atteint par
les branches, renversé et pris sous l'arbre. On le dégagea à grand
peine et on le transporta chez lui où il mourut dans la nuit. Lannier
laisse une veuve et deux enfants. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1913 -
Le feu - Un incendie c'est déclaré à Heurtevent, dans
un bâtiment à usage de bouillerie, appartenant à M. Paul Mesley,
cultivateur. Le feu se déclara au grenier rempli de copeaux et l'on pense
que le feu aura été allumé accidentellement par une bougie. En un
clin d'œil, la toiture fut en feu, mais, avec l'aide des habitants,
l'appareil à bouillir, un tonneau contenant 500 litres de
petite-eau et plusieurs futailles purent être préservés. À l'arrivée
des pompiers de Livarot, tout danger était conjuré.
Octobre
1916
- Visite intéressée.
- Pendant
que M. Eugène Decaux,
maire d'Heurtevent, près Livarot, assistait aux vêpres, un voleur a
pénétré dans sa maison et lui a volé 2 700 fr. On croit
connaîtra le coupable.
Janvier
1924 -
Arrestation. - Désiré Pecé, originaire de Prêtreville, objet d'un
extrait de jugement définitif pour chasse sans permis en temps prohibé,
a été arrêté et conduit à
la maison d'arrêt de Lisieux pour y purger une peina de 1 jour
d'emprisonnement. (Source : Ouest-éclair)
Juin
1924
- Un jeune homme tire
un coup de
fusil sur sa mère.
- René
Lecourt,
28
ans,
fils
d'un
propriétaire
de
Heurtevent,
au
cours
d'une
discussion,
frappé
sa
mère,
âgée
56 ans.
M.
Lecourt
père
voulut
intervenir
et
arrêter
son
fils,
mais
ce
dernier
lui
donna
également
des
coups
de
poing.
Furieux de
voir alors
sa mère
sortir
pour appeler
un voisin,
le jeune
homme décrocha
un fusil
pendu dans
la cuisine
et tira,
sur la
malheureuse
qui fut
atteinte
à la
tète et
à la jambe
gauche.
Déjà
ce mauvais
fils avait
menacé
sa mère,
il y
a quelque
temps
en lui
tirant
une balle
de revolver.
Il a
été arrêté.
Avril
1932 -
Encore un suicide !
-
Souffrant depuis longtemps d'un mal incurable, et décidé d'en
finir avec la vie, M. Paul Mollet, 69 ans, de Heurtevent, canton de
Livarot, s'est
tué en se tirant un coup de fusil sous le menton. (Bonhomme Normand)
Novembre
1937 - Un garçonnet gravement blessé par une auto.
–
Une auto conduite
par M. Daniel, boucher à Livarot, a renversé, près de la mairie d'Heurtevent,
le jeune
Sellier, âgé de 9 ans, qui traversait la route, malgré les
avertissements de sa sœur qui voyait venir la voiture.
L’enfant
fut relevé sans connaissance, avec des contusions multiples. Ses jours,
néanmoins, ne paraissent pas en danser. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Avril
1944 -
Une double
attaque
à main
armée.
-
Samedi
soir, après
son repas,
vers 22
heures,
Mme veuve
Marie
Margeot,
née Fourré,
cultivatrice,
ouvrit
la porte
à son
domestique
qui devait
aller se
coucher
dans un
bâtiment
voisin,
lorsqu'elle
entendit
des pas
dans l'herbe
devant
son habitation
et deux
individus
masqués
et armés
se présentèrent
à elle
en lui
criant
haut les
mains et
exigeant
de l'argent.
Elle leur
donna 22.000
fr.
Il
n'en visitèrent
pas moins
toutes
les pièces
et demandèrent
du beurre
et de
l'eau-de-vie.
Ils n'emportèrent
qu'une
livre de
beurre.
Leur
coup
fait, les
malfaiteurs
voulurent
renouveler
leur forfait
chez un
voisin,
M. Henri
Lerbourg.
Celui-ci,
déjà
couché,
entendant
les aboiements
de son
chien,
se leva
et aperçut
les deux
agresseurs.
Ils exigèrent
qu'on leur
ouvrit
la porte,
il refusa
et, comme
ils persistaient,
le cultivateur
appela
au secours
et alerta
ainsi un
voisin,
M. Gallois,
qui, par
téléphone
prévint
immédiatement
les gendarmes
de Livarot.
Ceux-ci
se rendirent
sur les
lieux,
mais les
deux malfaiteur
s'étaient
enfuis.
Avril
1944
- Fait divers.
- Samedi
soir, 2 individus masqués et armé pénétraient chez Mme Veuve Marie
Margeot, cultivatrice à Heurtevent, et exigeaient de l'argent. Elle leur
donna 22.000 fr., ils n'en visitèrent pas moins toutes les pièces,
réclamant du beurre et de l'eau-de-vie.
Leur
coup fait, les malfaiteurs voulurent renouveler leur forfait chez un
voisin, M. Lerbourg. Mais celui-ci refusa de leur ouvrir et comme ils
insistaient, il appela au secours, ce qui permit à un voisin de prévenir
par téléphone la gendarmerie de Lisieux. Quand ces derniers arrivèrent,
les agresseurs avaient disparu.
Novembre
1947 -
La brouille dans le ménage.
- Sous prétexte
que sa femme, Mme Françoise Guérard, 30 ans, gardienne d’herbages à
Heurtevent, qui revenait du marché de Livarot, s’était attardée en
route, son mari lui a jeté au visage de la vaisselle et divers ustensiles
ménagers. Mme Guérard battit en retraite mais fut rejointe dans la cour
par son époux qui lui asséna deux gifles. M. Guérard a reconnu les
faits mais prétend que sa femme néglige son intérieur. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1948 -
Cour d’Assises. -
Quatrième
larron d'une bande de malfaiteurs dont deux, Marcel Vicaire et Alfred
Périgois furent condamnés l'an dernier à 10 ans de bagne tandis que le
troisième, Louis Trinité, s'en tirait avec cinq ans de réclusion, Henri
Martel, 25 ans, ouvrier agricole à Heurtevent s'est vu infliger 10 ans de
travaux forcés pour agressions commises contre les fermes de MM. Dufour,
de Saint-Germain-Ies-Sablons ; Andrée, même lieu ; Margeot, à
Heurtevent ; Lerebour et Mme Bouquerel, de Moutiers-en-Auge.
-
Le 14 mars 1944, deux vauriens, Claude L….., alors âgé de 17
ans, originaire de Caen,
polisseur en métaux à Paris et Eugène Roger, 20 ans, de
Fresnes-Ie-Puceux, assommaient dans sa maison à Bretteville-sur-Laize,
Mme Vve Robert, 66 ans.
Leur
forfait leur rapporta 4 000 francs. La sexagénaire devait succomber de
ses blessures. Jugé à huis clos, Claude L...., fera
huit ans de prison. Eugène Roger qui risquait sa tête, finira, ses jour
au bagne. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Novembre
1948 -
Un satyre. - Deux écolières, de Heurtevent regagnaient le domicile
de leurs parents lorsqu'elles furent abordées sur la route par un
cycliste qui leur demanda assistance pour réparer sa machine. L'inconnu
en profita pour entraîner à l’écart l'une d'elles, la petite N. D…...,
8 ans. Sur laquelle il tenta de se livrer à d'odieuses violences. Aux
appels poussés par l'autre enfant, le satyre, Robert Adam, 23 ans,
garçon coiffeur, rue Marcel-Gambier à Livarot, a été appréhendé et
écroué. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Un odieux individu. -
L'autre
midi, un certain Louis Legoux, 49 ans, ouvrier maréchal à Bellou, se
présentait chez Mme Maria Leroy, gardienne d'herbages à Heurtevent, et
lui annonçait que sa femme venait de mourir à l'hôpital de Lisieux.
Prise
de pitié Mme Leroy retint Legoux à déjeuner. Le repas terminé, l'homme
demanda à son hôtesse que sa fille, âgée de 8 ans, le conduise à
travers un raccourci. Mme Leroy accepta. Peu après, cédant à des
soupçons, elle décida de rejoindre l'enfant et surprit Legoux se livrant
devant celle-ci à des gestes odieux.
La
fillette déclara à sa mère de l'individu s'était déjà mal comporté
avec elle au début du déjeuner alors que Mme Leroy s'était absentée
pour aller chercher du cidre. Legoux a été arrêté. (Source : Le
Bonhomme Libre)
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