Octobre
1861
-
Un décret.
-
Par décret du 20 octobre, M. Rochet (Mirtil), maire d'Hiéville,
ancien capitaine d'artillerie, est nommé suppléant du juge de paix du
canton de Saint-Pierre-sur-Dives, arrondissement de Lisieux, en
remplacement de M. Legrand, décédé. ( L’Ordre et la Liberté )
Juillet
1889. -
Un défunt qui se porte bien.
- Le
sieur Colette, chef de la fanfare de Hiéville, a été obligé de
garder le lit ces jours derniers à la suite d'une blessure. Voyant le
médecin venir plusieurs fois chez lui, des commères en conclurent
qu'il était à toute extrémité.
De
là à dire qu'il était mort, il n'y avait qu'un pas, et, un beau
matin, le sieur Colette ne fut pas peu surpris de voir arriver des
parents, demeurant au loin, qui venaient assister à son enterrement et
étaient fort contrariés de n’avoir pas été avisés du décès par
la famille du soi-disant défunt. ( Bonhomme Normand)
Décembre
1890 -
Vol important. -
Le
sieur Jules Plumey, marchand de fromages, à Hiéville. a été victime
d'un vol de 1 188 fr., dont on recherche activement l'auteur.
(source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1892 -
Une nouvelle loi. -
Il
y a quelques
jours, le Journal officiel a
publié une nouvelle loi d'après laquelle, désormais, la détention
préventive comptera au prévenu. Pierre Duclos-Laverge, 62 ans, né à
Hiéville, vient d'en bénéficier; car, au moment où
le tribunal de Falaise le condamnait à six jours pour mendicité, il y
avait, juste six jours qu'il était détenu. (source : Le
Bonhomme Normand)
Février
1901 -
Le torchon brûle à tout age.
- Commençons
par les vieux : la femme Léontine Piel, malgré ses 50 ans, a demandé
son divorce d'avec son mari, âgé de 54 ans.
Piel
prétend que tout le mal vient de sa femme et de la boisson aussi.
Avant, que le jugement ne fût prononcé, Piel voulut revoir sa lemme,
qu'il avait cependant abandonnée depuis cinq ans.
Il
se rendit à Hièville, où elle habite. Comme elle ne voulait pas
ouvrir, Piel cassa des carreaux pour entrer de force. Ce malheureux
parait ne pas avoir la tête à lui. il avait été condamné, par
défaut, à deux mois de prison.
Sur
opposition, le tribunal a réduit la peine à quinze jours.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1903 - Une
fugue. -
Le sieur
Georges Chalot, 42 ans, gardien d'herbages à Hiéville, près
St-Pierre-sur-Dives, dut s'absenter ces jours derniers. Sa femme, 35
ans, née Marie Jean, et un domestique, Alexandre Leclerc, ancien
fermier, en profitèrent pour fuir vers une commune des environs de Caen
et y filer le parfait amour.
La
fugitive laisse sur les bras de son mari trois enfants et une
cinquantaine de francs de dettes à régler. Elle a emporté environ 30
fr. et plusieurs vêtements de son mari.
Plainte
a été portée par ce dernier à la gendarmerie contre l'amant de sa
femme, pour complicité de vol. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1905 -
Tentative de meurtre. -
Vendredi matin, M. Lecois, cultivateur, se rendait à son
écurie, pour soigner ses chevaux, quand surgit tout à coup du corps du
bâtiment un individu qui se jeta sur lui et lui porta dans le ventre un
terrible coup de fourche américaine.
M.
Lecois tomba sur le coup, mais malgré sa terrible blessure, il put se
relever et entamer une courte lutte avec son agresseur. Rendu furieux
par la résistance de sa victime, l'agresseur s'acharna sur elle lui
porta de nouveaux coups de son arme terrible, la piétina avec rage et
la laissa pour morte. M. Lecois, qui n'avait que perdu
connaissance, put se relever après la fuite du criminel. Il gagna
sa maison, appela au secours, et des soins empressés lui furent
donnés.
Dans
sa hâte de fuir, l'auteur de cette lâche agression, a oublié sa
casquette devant l'écurie. Cette pièce à conviction a été
recueillie par la gendarmerie : elle emmènera sans aucun doute
l'arrestation du meurtrier.
Juin
1912 - Un
crime atroce à Hiéville. - La région de
Saint-Pierre-sur-Dives est mise en rumeur par la découverte d'un
épouvantable crime commis à Hiéville.
Mardi
matin 4 juin, vers 11 heure, un nommé Octave Aumont, journalier, qui
s'en allait soigner des bestiaux, découvrit tout à coup dans un chemin
d'herbage, à 150 mètres de la route de Livarot, le cadavre d'une femme
presque complètement nu ; la tête était enveloppée d'une jupe et de
la bouche sortait à moitié un tampon d'étoffe. La malheureuse avait
été étouffée. Tout apeuré, Octave Aumont courut avertir M. Bardoult,
maire de Hiéville, qui prévint la gendarmerie de
Saint-Pierre-sur-Dives et M. Le docteur Madeleine, médecin en cette
ville. Les gendarmes et le médecin arrivèrent aussitôt sur les lieux.
Ils constatèrent que la femme, chaussée de bas noirs et de souliers
jaunes, avait des boucles d'oreilles et une chevalière en or. Elle
avait été étranglée puis violée. La mort remontait à quatre ou
cinq jours. L'enquête ouverte fit connaître qu'il s'agissait d'une
domestique de 24 ans, Mlle Marie Goupil. Son beau-frère déclara
qu'elle était allée aux obsèques d'un petit neveu à
Sainte-Marie-aux-Anglais, il y avait de cela une semaine, et que depuis
elle avait disparu. On croit à un crime passionnel.
Mardi
soir le parquet de Lisieux est arrivé à Lisieux et prit en main
l'enquête. Hier, l'autopsie de la victime a été faite par M. Le
docteur Loesnel, médecin légiste. La brigade mobile de Caen bat
le pays à la recherche de l'assassin.
Les
résultats de l'autopsie. L'autopsie pratiquée par le docteur Coisnel
sur le cadavre de Mlle Goupil a démontré que la jeune domestique avait
été étouffée, mais non violée. Le corps a été traîné par
l'assassin ensuite dans les herbages ou on l'a trouvé. L'enquête a
établi que Mlle Goupil placée en dernier lieu à Bonnières (S-et-O)
était revenue, comme nous l'avons dit à Sainte-Marie-aux-Anglais ;
elle avait disparu, il y a huit jours. On l'a vu pour la dernière fois
à Saint-Pierre-sur-Dives quelque temps avant un
rendez-vous qu'elle avait avec un jeune homme habitant près de livarot.
La commission rogatoire étudiera à Bonnières la correspondance de la
jeune fille pour savoir si elle n'avait de relations avec d'autres
individus. Ce crime cause une sensation énorme dans la région.
Le
mystère de Hiéville - Nouveaux
détails. Le mystère plane sur les mobiles et les circonstances de
l'assassinat de Marie goupil. L'émotion causée n'est pas prêt
d'être calmée. Comme nous le verrons plus loin, les
constatations faites sont des plus troublantes et ouvrent le champ à
toute les hypothèses.
L'état
des lieux - La commune de
Hiéville est aux portes de Saint-Pierre-sur-Dives à l'entrée du pays
d'auge, dans un pays d'herbage. Le cadavre de Marie Goupil fut trouvé
dans le fossé bordant un pré situé le long d'un petit chemin longé
lui-même par un ruisseau. Ce petit chemin borde la route à côté d'un
vaste herbage limité à son extrémité par la grande route de
Saint-Pierre-sur-Dives à Livarot. Dans ce grand herbage est situé une
mare profonde de 2 m. 50. Des traces d'herbes foulées avaient été
relevées dans ce lieu dit grand herbage et ont avait constaté qu'une
racine fraîchement écorchée se trouvait à l'échalier donnant accès
sur le petit chemin presque en face de la barrière couverte sur le pré
du crime. On avait supposé d'abord que l'assassin avait traîné le
cadavre à travers le grand herbage, l'avait
posé sur l'échalier, avait traversé le
ruisseau et pénétré dans le petit pré. Cette hypothèse a été
écartée parce qu’il eut été plus vraisemblable que l'assassin
passant près de la mare profonde, eut jeté le cadavre sans laisser de
trace.
(Source :
Ouest-Eclair)
10
Juin 1912
- Les révélations faites hier, au sujet de l'assassinat de
Germaine Goupil, à Hiéville, ont fait et font un bruit énorme dans
toute la région qui se passionne de plus en plus et de façon
extraordinaire pour ce crime mystérieux. Les inspecteurs de la
troisième brigade mobile poursuivent avec assiduité la plus louable
leurs recherches. À l'heure où nous écrivons ces lignes ils suivent
plusieurs pistes qui pourront peut-être amener le résultat attendu
avec la plus vive et la plus légitime impatience par toute une
population. On a beaucoup jasé autour de l'arrestation d'un jeune
homme faite il y a quelques jours, mais disons tout de suite que
cette arrestation, résultat d'une contrainte par corps, n'a aucun
rapport avec le crime de Hiéville.
1er
juin 1912. Nous publions
ci-contre un intéressant document à propos du crime de Hiéville, qui
fait tant de bruit dans notre région. Les photographies de la victime
avant l'assassinat sont extrêmement rares ; il n'existe que cette carte
postale prise alors que Germaine Goupil était placée chez un débitant
de Suresnes, elle est indiquée par un X. Rappelons à ce propos qu'au
cours des perquisitions faite après le crime, on a trouvé des lettres
d'un amant que Germaine Goupil avait eu à Suresnes, et avec lequel elle
était restée en correspondance. Derrière cette carte postale,
adressée par la victime à l'une des sœurs, sont inscrits ces mots
" Pas contente de tes nouvelles. G. Goupil".
20
juin 1912 - Deux
arrestations. - La justice recherchait en vain
l'assassin, lorsque, hier soir, la brigade mobile de Caen conduisait
devant le procureur de la république de Lisieux, deux femmes,
Léontine Goupil, femme Boisnard, 30 ans, ménagère à
Sainte-Marie-aux-Anglais, sœur de la victime, et Marie Louis femme Piel,
50 ans, ménagère à Hiéville, sous l'inculpation d'avortement.
Après
enquête, on supposerait que la femme Piel aurait accepté de faire
avorter la fille Goupil de concert avec la sœur de celle
-ci, et qu'au cours de l'opération, la malheureuse aurait succombé.
Alors, perdant la tête les deux femmes auraient transporté le cadavre
dans l'herbage, en simulant un crime par strangulation.
Les
deux femmes ont été écrouées à la maison d'arrêt de Lisieux. Une
perquisition au domicile de la femme Piel, qui habitait près d'herbage
désigné, a eu lieu. On a découvert tout un attirail d'outils et de
produits laissant supposer qu'elle se livrait fréquemment à ce
métier.
21
juin 1912 -
Détails nouveaux et macabres. Les aveux de la femme Boisnard. Nous
avons annoncé hier la sensationnelle arrestation de la femme Léontine
Boisnard, sœur de Germaine Goupil, et une femme Piel chez laquelle on a
trouvé tout un attirail de faiseuse d'anges. Notre correspondant à
Caen nous téléphone des détails complets sur les circonstances de
cette arrestation et sur les aveux passés par la femme Léontine
Boisnard. Ces aveux, comme on va le voir fonds enfin la lumière sur le
mystère de Hiéville qui tenait en haleine l'opinion publique
depuis la découverte, le 4 juin, dans l'herbage de M. Auvray,
cultivateur, du cadavre de la fille Germaine Goupil.
On
avait cru d'abord à un assassinat suivi de viol. La brigade mobile de
Caen mandée par télégramme était venue prêter son concours au
parquet de Lisieux. Saisi de l'affaire, dés le début, avant même que
l'autopsie fut pratiquée, le commissaire divisionnaire et ses
collaborateurs avaient, après un examen minutieux du cadavre, conclut
qu'il n'y avait eu viol et que le désordre apparent des vêtements de
la victime n'était qu'une mise en scène pour égarer la justice.
L'autopsie révéla que la mort s'était produite par suffocation ; que
sur le corps n'existait aucune ecchymose ni trace de violences, enfin
que la victime, enceinte de six mois n'avait pas été violée.
C'est
une affaire d'avortement. Une lettre saisie au domicile de la mère
Goupil laissait entendre que sa fille Germaine avait l'intention de se
faire avorter. Après entente avec le juge d'instruction, la brigade
mobile orienta ses investigations dans le sens de l'avortement. La
femme Boisnard raconte la mort de sa sœur chez la femme Piel. Or, mardi
dernier, 18 juin, en possession de documents obtenus à la suite d'une
sérieuse enquête, le commissaire divisionnaire procédait à l'interrogatoire
d'une des sœurs de la victime, la femme Léontine Boisnard, après
avoir déjeuné ensemble, quittèrent Sainte-Marie-aux-Anglais pour se
rendre par la côte de la justice chez la femme Louise Piel, habitant
Hiéville. Par un chemin détourné elles pénétrèrent dans sa maison.
La fille Goupil était étendue à terre sur un sac, dans la chambre à
coucher de la femme Piel, lorsqu'elle lui fit une injection. Presque
aussitôt une syncope se produisit chez l'opérée dont la figure devint
toute noire et malgré les soins empressés pour la ranimer elle ne
donna bientôt plus signe de vie.
Les
deux femmes transportèrent la morte à travers les herbages. La femme
Piel proposa alors à Léontine Boisnard de cacher le corps de la fille
Goupil et de l'éloigner de la maison afin d'éviter des démêlés avec
la justice. Léontine Boisnard accepta. Alors se déroula en plein
jour une scène macabre qui dénote chez ces deux femmes une énergie
et un courage d'un genre tout particulier. Elles placèrent le corps de
la malheureuse Germaine sur une brouette et la transportèrent pendant
cent mètres environ jusqu'à l'extrémité d'un pré. Là, les deux
femmes saisirent le corps l'une par la tête, l'autre par les pieds et
après l'avoir traîné sur le dos pour lui faire franchir un petit
ruisseau elle le placèrent pardessus la barrière d'un pré appartenant
à M. Auvray, puis elles l'emportèrent jusqu'à un fossé au fond
duquel elles l'étendirent. La femme Piel allongea le cadavre pour
faire croire à un assassinat suivi de viol. Elle quitta ensuite la
femme Boisnard qui a 5 heures du soir était de retour à
Sainte-Marie-aux-Anglais.
Janvier
1913 - Les faiseuses
d'anges. - Les "faiseuses d'anges" de
Hiéville en Cour d'Assises, pour
un avortement qui a mal tourné et qu'elles ont tenté de déguiser en
viol et meurtre: 6 ans de travaux forcés pour la "praticienne",
2
ans de
prison pour sa complice, la propre sœur de la victime.
Février
1914
- Découverte d'un cadavre. - On a trouvé à
Hiéville, dans un bâtiment à usage de hangar, appartenant à M.
Mouttier, maire de Mittois, le cadavre en état complet
de décomposition d'un pauvre hère, que l'on croit être un nommé
Marchand ou Lemarchand, âgé de 62 à 64 ans, ayant l'aspect d'un
mendiant. Le décès semble remonter a plusieurs semaines, et l'on pense
que le malheureux aura succombé des suites d'une congestion
occasionnée par le froid. La gendarmerie de Saint-Pierre-sur-Dives
a procédé aux constatations.
Octobre
1914 -
Morts glorieuses. -
Parmi les nôtres tombés
à l'ennemi ou morts des suites de leurs blessures, citons : Le
soldat Chemin, de Hiéville, tué à l'ennemi ; le soldat Clovis
Caligny, de Saint-Pierre-du-Bû, mort à l'hôpital de l'Institut, à
Paris ; le soldat Léon Hubert, de Viessoix, mort à l'hôpital de Ribérac
; le soldat Alexandre Hamel, du 19e
territorial d'infanterie, de Saint-Germain-de-Tallevende, mort à
l'hôpital de Villeneuve-Saint-Georges ; le capitaine Delaunay, du 24e,
beau-frère de M. Le Chesne, dentiste à Caen, tué au combat de Loivre
; le capitaine Le Maréchal, gendre de M. Roussy, receveur
d'enregistrement à Caen ; le sergent Lemay, du 41e
de ligne, gendre de M. Radenac, marchand de vins à Bayeux, blessé
mortellement à Montmirail ; le lieutenant Claude Guinder, sous-préfet
de Boulogne-sur-Mer, ancien sous-préfet de Pont-l'Évêque, mort au
champ d'honneur ; le soldat Toutain, du 5e,
de Falaise, tué à la bataille de la Marne ; le soldat Esnault, du 5e,
de Villers-Canivet, tué prés de Reims ; le soldat Poisson, du 205e,
de Saint-Germain-Langol, mort à la Pitié, à Paris ; le soldat Liard,
du 5e,
de Vignats, blessé mortellement à Charleroi ; le capitaine de Maynard
et le lieutenant du Plessis-Vaidières, du 36e,
morts au champ d'honneur. (Bonhomme Normand)
Octobre
1914 -
La censure. -
Nos lecteurs ont pu
remarquer, dans notre dernier numéro, l'espace de quelques lignes laissées
en blanc et peut-être en trouveront-ils aussi dans le présent journal.
Sans
doute, ils ont pensé que nous avions ménagé ces blancs pour les
personnes qui ne savent pas lire. Il ont eu tort. Ces lignes nous ont été
supprimées par la Censure.
Pendant
la guerre, en effet, et dans un but hautement patriotique, il est
convenu que la Presse ne doit pas être trop bavarde et qu'elle doit
faire le silence absolu sur tout ce qui concerne les opérations
militaires, mobilisation, déplacements de troupe, etc… (Bonhomme
Normand)
Avril
1921 -
Un couple de chapardeurs.
- Les
gendarmes de Mézidon ont arrêté. sur la route de Percy-en-Auge, le
nommé Jules jouandin, ouvrier agricole à Hiéville.
II
était porteur, de paniers renfermant 4 poules et 2 coqs qu'il avait
volés chez M. Buquet-Serey, fromager à Boissey. Une perquisition à
son domicile a amené la découverte de linge provenant de vols. La
femme a déclaré que son mari était l'auteur de nombreux vols de
volailles commis dans la contrée et qu'elle écoulait le produit de ses
vols. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1921 -
Ca n’est pas payé !
-
Marcel François, 26 ans, garçon boucher à Hièville, qui
frappa avec la dernière sauvagerie, à l'aide d'un couteau de boucher,
la jeune Nelly, 16 ans, domestique chez M. Leroy, cultivateur à Ecajeul,
canton de Mézidon, vient d'être condamné par le Tribunal de Lisieux
à trois ans de prison.
La
victime, sur laquelle trente et une blessures ont été relevées est
presque complètement rétablie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1926 -
Un cultivateur économe.
- Un
sieur
Marcel
Paviot,
24 ans,
cultivateur
à Hièville,
avait
résolu
le problème
de l'économie,
en opérant
de la
façon
suivante :
Les
charretiers
de M.
Blet,
propriétaire
à Bù-sur-Rouvre,
conduisaient
chaque
semaine
des chargements
de paille
aux fromageries
Roussel
et Lebourgeois,
à Boissey.
Cette
paille
était
pesée
à la
bascule
publique
de Saint-Pierre-sur-Dives,
de sorte
que les
clients
payaient
selon
la fiche
de pesage
qui leur
était
remise.
Mais
les charretiers
faisaient
halte
à la
maison
Paviot,
à Hièville
et déposaient
8 à
20 bottes
de paille
à chacun
de leur
passage.
I,a
gendarmerie,
avisée
de ces
faits,
survint
au moment
où les
époux
Paviot
transportaient
des bottes
de paille
qu'un
charretier
avait
jeté
devant
leur
habitation.
Cinq
étaient
mises
en place
et trois
restaient
encore
sur la
route.
Les gendarmes
demandèrent
le prix
de la
paille.
Surpris
et embarrassés,
les époux
avouèrent
les faits,
le charretier,
un nommé
Gourdel Joseph, 19 ans, , au service de M. Blet depuis un mois, leur remettait,
pour
la troisième
fois,
une certaine
quantité
de paille,
ce dernier
opérait
ainsi
sur les
conseils
d'un
camarade
qui aurait
pratiqué lui-même
de cette
façon.
Les époux
Paviot
offraient
la collation
comme
compensation.
Gourel
a été
arrêté
et conduit
à la
prison
de Lisieux.
Avril
1927 - Triste fin. -
En pénétrant l'autre matin dans une grange isolée ou il n'était pas
entré depuis décembre, le propriétaire, M. Jules Simon d'Hiéville,
canton de Saint-Pierre-sur-Dives, y découvrait un cadavre en
décomposition. Aussitôt prévenus, les gendarmes ont trouvé dans les
poches du défunt un billet signé Grimaud, dans lequel le malheureux
s'excusait d'être entré, étant malade dans la grange, sans
l'autorisation de M. Simon. Grimaud, d'origine Suisse, âgé de 63 ans,
avait travaillé souvent dans la région. Il est mort alors qu'il se
rendait à Bretteville-sur-Dives où il s'était fait embaucher.
Janvier
1938 -
Cyclistes,
n’obliquez pas sans prévenir.
- Le
3 courant, vers 12 h. 30, Mme Foucher, née Potier, 24 ans, cultivatrice
à St-Loup-de-Fribois, quittait le marché de Saint-Pierre-sur-Dives et
se dirigeait vers son domicile en suivant la route de Crèvecœur,
conduisant son automobile. Elle allait arriver au carrefour de la route
allant vers le moulin d'Antais, et s'apprêtait à doubler deux
cyclistes, un homme et une
femme, se tenant à droite de la route. A ce moment, la femme qui
précédait son compagnon d'une dizaine de mètres, fit au tournant à
gauche pour prendre la route du moulin d'Antais, et fut renversée
malgré les efforts de Mme Fourcher pour l'éviter. La voiture
s'arrêta dans la propriété voisine de Mme Decloux, après avoir
fauché des poteaux de clôture en ciment et un poteau
télégraphique.
Pendant
ce temps, la blessée, Mme Vivier, née Marie Roullier, 31 ans,
ouvrière demeurant à Thiéville, était relevée par son mari. Elle
avait des blessures à la tête et à la poitrine, et fut soignée par
le docteur Fernagut, de St-Pierre-sur-Dives, qui, sauf complications, ne
jugea pas son état alarmant. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juin
1938 -
Un conseiller
municipal fête ses cinquante ans de mandat.
- Les
membres du Conseil municipal de Hiéville se sont réunis à la mairie
pour fêter un de leurs collègues, M. Jules Maubant, élu conseiller
municipal le 6 mai 1888 et toujours réélu depuis.
Reçu
par M. le Maire, qui lui fit un compliment de circonstance, il lui fut
offert ensuite un vin d'honneur, au cours duquel un souvenir lui fut
remis en reconnaissance de ses services. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1944
- Le
château au pillage.
- M. Mesnil,
propriétaire du château de Hiéville, a porté plainte pour pillage.
Son préjudice s’éleve à 500 000 fr. Parmi les auteurs du méfait,
dont la gendarmerie s’efforce d’établir l’identité figure la
famille H……
Août
1947 -
L’érection du calvaire de Hiéville. –
Mgr Fallaire évêque de Thmuis, présidera les cérémonies qui
se dérouleront le 24 août à Hiéville, en présence de M. le chanoine
Brault, vicaire général de Bayeux et de M. Denoly, conseiller
général, à l’occasion de l’érection du calvaire. A 10 h. 30,
réception du prélat par la municipalité et grand’messe pontificale.
A 16 h., vêpres solennelles, procession, bénédiction du calvaire et
sermon, au pied de la croix, par M. le chanoine Brault. Chant du Credo,
salut solennel. Bénédiction des enfants. Les chants seront exécutés
par la chorale de l’Abbatiale de St-Pierre-sur-Dives, accompagnée par
Mlle Cossé, organiste, Mlle Bonnel, violoniste Triduum préparatoire,
jeudi 21, vendredi 22 et samedi 23, chaque soir à 20 h. 30 réunion à
l’église. (source :
Le Bonhomme Libre)
Décembre
1947 -
Une grange est la proie des flammes.
-
Un incendie qui aurait été provoqué par des enfants jouant
avec des allumettes a pris naissance, à Hiéville, dans une grange
remplie de foin, dépendant de la ferme de Mme Vitrouil.
A
l’arrivée des pompiers de Saint-Pierre-sur-Dives sous les ordres du
capitaine Thierry, la toiture du bâtiment s’était déjà effondrée.
Malgré l’éloignement d’un point d’eau distant de plus de 500
mètres, les soldats du feu combattirent énergiquement le sinistre et
réussirent à préserver l’immeuble voisin.
Les
dégâts sont évalués à 200 000 francs, rien que pour le fourrage. (source
: Le Bonhomme Libre)
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