Janvier
1940 - Découverte d’un cadavre. - On
a retiré
du bassin
de la République
le cadavre
de M. Dupont
Ferdinand, 69
ans, gardien
aux établissements
de bois exotiques
et domicilié
rue Barbel,
à Honfleur
qui était
disparu
depuis le
était
disparu depuis
le 1er
janvier courant.
La police
municipale a
fait les
constatations d'usage.
Janvier
1940
- Trois
bœufs tués par un train. -
Le train 5113, train de marchandises venant de Lisieux et arrivant à
Honfleur à 6 heures, allait toucher à destination le 27 courant, lorsque
son mécanicien ressentit un choc anormal.
Le
lourd convoi, en raison de la proximité de la gare et des aiguillages
a effectuer, roulait à 30 kilomètres à l'heure tout au plus.
Quelle
ne fut pas la surprise du mécanicien lorsque, l'ayant immobilisé, il vit
bloqué à l'avant de la machine, un bœuf littéralement broyé, qui avait
été happé et tué pendant la marche du train.
Poursuivant
ses investigations l'employé s'aperçut que deux autres bovins avaient subi
le même sort et qu'enfin trois autres, indemnes, cheminaient paisiblement.
De
l'enquête ouverte par le réseau, il résulte que les bœufs en question,
appartenant à M. Retout, de Pennedepie, s'étaient échappés d'une cour
avoisinant la voie ferrée.
Janvier
1940
-
L'activité de
la gendarmerie
en 1940.
- La
brigade de
notre cité,
dont le dévouement
et l'activité
sont suffisamment
connus dans
la région,
a, sous l'impulsion
de son chef,
l'adjudant Lavit,
obtenu au
cours de
l'année écoulée
les résultats
suivants : Constatations
crimes, 3 ;
délits 04 ;
contraventions, 698.
Arrestations
tant
en flagrant
délit qu'en
vertu de
mandats ou
bulletins, 34.
Le véhicule
automobile dont
la brigade
est pourvue
a effectué
129 sorties
dont 30 pour
le service
spécial
et 99 pour
la police
de la route.
Il a parcouru 8.776
kilomètres.
Au cours
de police
de route
491 contraventions
ont été
relevées,
338 amendes
forfaitaires ont
été perçues
ainsi que
130 infractions
fiscales.
Maints renseignements
ou enquêtes
sont demandée
par les différentes
administrations à
la gendarmerie.
Pour la brigade
de Honfleur,
elles repartissent
comme suit : Guerre, 3.457 ;
Marine Militaire, 703 ; Pensions,
13 ; Marine
marchande, 10 ;
Air, 87 ;
Intérieur, 433
Justice, 467 ;
Finances et
Douanes, 172 ;
Divers, 231.
Total 5.532.
Chargée
de la
préparation militaire,
la brigade
a présenté
19 candidats
qui ont été
tous reçus.
Elle a également
recruté 23
engagés.
Elle est
aussi intervenue
à quatre
reprises pour
la fréquentation
scolaire. Elle
a encore
fourni 102
journées
de service
d'ordre et
enfin elle
a un de
ses membres
aux armées
depuis la
mobilisation.
Février
1940 -
Deux
noyades dans les bassins.
-
Dans la
matinée
de vendredi,
on a
retiré du
bassin Carnot
le cadavre
de Mlle
Saunier Charlotte,
demeurant
à Honfleur,
rue Bucaille,
plus connue
sous le
nom de
« La
Béquille
».
L'infortunée, qui
avait été
vue se
promenant
dans les
rues de
la ville
dans la
journée
du 1er
a
dû tomber
dans le
bassin au
cours de
la nuit.
D'autre
part,
trois marins
du Commerce,
faisant partie
de l'équipage
d'un navire
étranger,
sont tombée
accidentellement
à l'eau,
dans la
nuit du
1er courant,
en regagnant
leur bâtiment
à quai dans
le bassin
de la
République. Des
douaniers
de service
dans les
parages étant
intervenus
rapidement,
ont réussi
à repêcher
deux d'entre
eux, mais
le troisième,
ayant coulé
à pic,
n'a pu
être découvert
Jusqu'ici.
Mars
1940 -
Une
femme brûlée
vive à Honfleur.
- Un accident,
rendu particulièrement
tragique par
les circonstances
dramatiques qui
l'entourent, s'est
produit à Honfleur
et a causé
la mort de
Mme Van Rompl,
née Boudin,
domiciliée rue
de la Barole.
Vendredi soir,
cette dame,
qui, venait
d'assister aux
derniers moments
de sa mère,
Mme Boudin,
décédée à
son domicile,
veillait la défunte,
ayant, pour
lutter contre
le froid,
revêtu de
chauds vêtements
de nuit.
A un moment,
ayant à
se déplacer,
elle passa
malencontreusement trop
prés d'un
poêle à
bois et un
des pans
de sa robe-peignoir
en pilou
s'enflamma au
contact d'une tôle
chauffée au
rouge.
Immédiatement entourée
de flammes,
la malheureuse
femme, complètement
affolée, courut
vers la porte
de son logement,
l'ouvrit, et,
véritable torche
vivante, se
précipita
dans l'escalier.
Quand on
put la secourir,
elle était
très grièvement
brûlée sur
tout le corps.
Transportée
à l'hôpital,
elle y est
décédée dans
la nuit de
samedi à
dimanche, après
avoir enduré
de terribles
souffrances. Cet
accident a
suscité une
vive émotion
Honfleur.
Mars
1940 -
Commis boucher indélicat. - Mme Leblond,
demeurant à Honfleur, place Saint-Léonard, avait constaté, 4 différentes
reprises, depuis quelque temps, que des sommes diverses, formant un total de
110 francs, avaient disparu de son sac à main placé en évidence le plus
souvent sur un meuble du rez-de-chaussée de son habitation.
Le dernier vol eut lieu le 16 courant et se monta à 40 francs sur les 70
francs que contenait le sac ce jour-là.
L'enquête ouverte par la gendarmerie a permis l'identification du coupable:
il s'agit du jeune F. P…., 15 ans, commis boucher, qui trouvait le plus
souvent Mme Leblond occupée à faire son ménage au premier étage
lorsqu'il venait prendre les commandes, et mettait la circonstance à profit
pour fouiller son sac.
Avril
1940 -
Une nouvelle noyade. -
Un soldat, M. Thomas Hill, âgé de 32 ans, père de 3 enfants,
descendait d'auto sur le quai situé face à la mairie et croyait poursuivre
son chemin sur la terre ferme, quand, trompé par l'obscurité, il tomba
dans le vieux bassin. Les cris poussés par la victime et le bruit de sa
chute à l'eau avaient alerté des personnes se trouvant à proximité. Des
pêcheurs descendirent dans une barque et furent assez heureux pour saisir
M. Hill avant qu'il ne coule et le ramenèrent sur le quai au bout de très
peu de temps.
Immédiatement,
des soins énergiques furent prodigués au noyé et pendant plus de 2
heures, des tractions furent opérées sur place à l'aide d'un appareil
spécial, mais tous les efforts devaient s'avérer vains. M.
Hill avait succombé à une congestion. Le
cadavre du malheureux soldat a été transporté
à la morgue.
Avril
1940 -
Un violent incendie dans une Fibrerie.
-
Vendredi dernier, vers 12 h. 30, un grave incendie s'est déclaré
dans l'usine Hautcœur et Duchesne, à Honfleur. Prévenus aussitôt
les pompiers arrivèrent très rapidement sur les listes du sinistre, et,
dirigés par le capitaine Baudry, mirent en action les auto-pompes.
À
16 heures, ils purent, s'étant rendus maîtres du sinistre, quitter la
Fibrerie, n'y laissant qu'un piquet de surveillance.
On
pense que le sinistre est du à l'échauffement d'une machine. Les dégâts
sont très importants.
Juin
1940 - Couvre-feu à 21 heures. - Le
Calvados étant désormais, avec toute la Normandie, dans la zone des
Armées, le projet du Calvados après instructions ministérielles et décisions
du général commandant la 38e
Région, a pris un arrêté aux termes duquel :
1e
Les cafés sont consignés jusqu'à 18 heures aux officiers et à la troupe,
à quelque nationalité qu'ils appartiennent ; 2e Les
établissements publics, cafés, restaurants, théâtres, cinémas
sont fermés à 21 heures dans toute l'étendue du département.
(source le Moniteur du Calvados)
Juin
1940 -
Une sentinelle tue un imprudent. -
L'accès à la jetée de Honfleur étant dans certains cas interdit
aux promeneurs, l'endroit en est gardé militairement. Mardi soir, vers 22
heures, un groupe de personnes qui se trouvait près de l'endroit
gardé, n'ayant pas obtempéré aux sommations de la sentinelle, celle
-ci a tiré. M. Maurice Halley, mareyeur, rue de la Ville, a été
touché par une balle qui lui a perforé un poumon. Porté à l'hôtel
du Cheval Blanc, il y est mort peu après. M. Maurice Halley allait avoir 45
ans, il laisse une veuve et trois enfants dont l'aîné a 20 ans.
Juin
1940 -
Un bavard. -
Le général de Gaulle, qui a pris la parole à la radio de Londres,
et qui ne fait plus actuellement partie du gouvernement, n'avait aucune
mission pour faire des communications en public. Il a été rappelé
de Londres et a reçu l'ordre de rentrer en France et de se tenir aux ordres
de ses chefs. Ses déclarations doivent être regardées comme nulles et non
avenues.
Ce
trop grave général et « jusqu'au-boutiste » et il engageait
les spécialistes et les soldats qui le pouvaient à gagner l'Angleterre
pour continuer la lutte. On assure même que malgré l'ordre de
rentrer au quartier que lui avait donné le maréchal Pétain, le
général de Gaulle est resté en Angleterre. Tout cela est vraiment bien
regrettable.
Juin
1940 -
L'heure allemande. -
On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par
conséquent, le soleil s'y
lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart d'une
heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos
montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà
pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que
nous lever une heure plus tôt !
Juillet
1940
-
La caravelle coulée. -
Le navire à voiles copié sur les anciennes caravelles qui portaient
Christophe Colomb en Amérique et qui était une des curiosités de Honfleur
a coulé sur place ces jours -ci.
Juillet
1940 -
La pêche à
repris
en
baie de Seine. -
Depuis
quelques jours,
les pêcheurs
ont pu avoir
des autorisations
de se livrer
à nouveau
à la pêche,
à la condition
de ne pas
dépasser
certaines zones
prescrites. De
ce fait,
nous avons pu
recevoir des
crevettes et
quelques
poissons.
Mais un sérieux
ennui subsiste
pour les
pêcheurs, la
difficulté de
se procurer
le mazout
nécessaire
au fonctionnement
des moteurs
et l'élévation
du prix
de ce mazout.
Recourir à
l'ancienne navigation
à voile semble
tout indiqué,
mais plusieurs
difficultés
se présentent,
l'absence de
gréements et
voiles utilisables
et la
construction de
la plus par des
barques qui
ne
sont pas
destinées
à une telle
navigation, l'adaptation
sera longue
et onéreuse.
Août
1940 -
Pêche et vente de poisson.
- Le maire
de la ville
de Honfleur
informe tous
les pêcheurs
et tous les
mareyeurs qu'à
partir du
lundi 5 août,
tout le poisson,
sans exception,
et la crevette
doivent être
vendus à
la criée
à la poissonnerie
de la ville.
A
cet effet,
un service
sera organisé
qui permettra
la vente
à partir
de 7 heures
le matin
jusqu'à 18
heures le
soir, avec
interruption,
de 12 heures
à 14 heures.
Toute contravention
à cette
prescription
exposera son
auteur à
des poursuites.
Le maire
de la ville
de Honfleur
informe tous
les pêcheurs
et tous les
mareyeurs qu'à
partir du
lundi 5 août,
tout le poisson,
sans
exception,
et la crevette
doivent être
vendus à
la criée
à la poissonnerie
de la ville.
Août
1940 -
Circulation
et extinction
des lumières.
- Sur
l'ordre de
la Kommandantur
locale, le
Maire rappelle
les prescriptions
concernant
les heures
de circulation
et l'extinction
des lumières.
Il est
formellement
interdit,
à moins
d'être porteur
d'une autorisation
spéciale
signée par
la Kommandantur,
de stationner
ou de
se promener
dans les
rue après
22 heures.
La police
municipale
a reçu
des consignes
sévères
à ce
sujet et
les contrevenants
seront poursuivis .
Enfin, les
autorités
allemandes
informent
à nouveau
que, dés
la tombée
de la
nuit. aucune
lumière
ne doit
être visible
de l'extérieur.
Ceux qui
ne respecteraient
pas strictement
cette consigne
risquent
de se
voir privés
de lumière
pendant huit
jours pour
une première
infraction.
Août
1940 - Une belle famille honfleuraise. -
Il nous est très agréable de signaler à nos lecteurs la famille Eugène
Lesalle, 6, rue Varin, à Honfleur, qui comprend 12 enfants, dont 8
garçons tous mobilisés, soit dans la marine, soit dans l'armée de terre.
Il
y a quelques jours, les parents ont eu la joie de voir réunis autour de la
table familiale tous leurs enfants.
Octobre
1940
-
Noces de diamant. - Mercredi
dernier, 2 octobre, a été célébré, en l'église Saint-Léonard de
Honfleur, le 60e anniversaire du mariage de M. et Mme Nagret, de Honfleur,
place Saint-Léonard, respectivement âgés de 84 et 78 ans, auxquels nous
adressons avec nos compliments, nos voeux de longue et solide vieillesse.
Novembre
1940 - Le
naufrage de la « Paul-Jeannine ».
-
Un drame poignant bien d'apporter le deuil parmi la population
maritime honfleuraise.
Dans
l'après-midi du 27 novembre, la « Paul-Jeannine », H. O. 99,
petite barque de 4 tonneaux appartenant à Mme Gombert, appareillait avec la
flottille de pêche de Honfleur, pour faire sa marée dans l'estuaire. Elle
ne devait pas rallier son point de départ... La mer était mauvaise. De
violentes sautes de vent de noroît contrariaient l'évolution des bateaux.
La « Paul-Jeannine » dut, à un moment donné, s'écarter
des autres barques, et, passant au nord du « Ratier », fut sans
doute drossée par un coup de vent, puis alla s'échouer sur le
« Ratier », où on l'aperçoit encore maintenant.
Le
naufrage étant survenu à la tombée de la nuit, aucun autre pêcheur ne
s'en rendit compte sur le moment et ce n'est que dans la nuit, au retour,
que l'on constata que la « Paul-Jeannine » et son
équipage manquaient à l'appel.
Cet
équipage se composait de deux hommes : le patron Charles Bettencourt,
34 ans, marié, 3 enfants, demeurant à Honfleur, rue de la Ville, et son
matelot Lecointre Auguste, 37 ans, marié, 6 enfants, demeurant rue
Saint-Léonard. Ce dernier avait avec lui, à bord, son garçonnet de 11
ans. Un autre enfant de 14 ans, le jeune Langin, de Villerville, parent de
l'armateur, accompagnait également les pécheurs.
On
a pu se rendre compte dans la journée que les naufragés avaient lutté
jusqu'au bout contre le destin, en effet, un radeau, construit avec des
bidons et du matériel appartenant à la « Paul-Jeannine », a
été rejeté à la côte par le flot. Ajoutons que M. Bettencourt avait
déjà eu l'occasion de se signaler par son courage.
Le
lendemain du sinistre une barque s'est rendue à marée basse près de
la « Paul-Jeannine », mais n'a pu recueillir aucune trace
des victimes. Le fond de la « Paul-Jeannine » était crevé, et
dans l'impossibilité de la renflouer, les marins ont ramené le moteur et
quelques agrès.
Janvier
1941 - Le sprat arrive... à Honfleur. - Le
sprat, ce petit poisson argenté que les pêcheurs honfleurais attendent
chaque année avec tant d'impatience, comme une manne bienfaisante a
fait son apparition. En effet, la semaine dernière, les barques de Honfleur
en avaient pris à plein filets, telle une pêche miraculeuse.
C'est
pourquoi les quais de Honfleur présentaient à ce moment une activité
exceptionnelle : armateurs et mareyeurs s'employaient au remplissage des
caisses en vue de l'expédition vers les fabriques de Bretagne. Les conflits
des années précédentes ne sauraient se renouveler puisque le prix d'achat
maximum a été fixé à 35 francs, pour les caisses de 10 kilos.
La
seule pêche de la semaine dernière a donné 133 tonnes, ce qui représente
une somme de 465 000 francs. Il est à souhaiter que des pêches semblables
à celle du mercredi 15 janvier 1941 se renouvellent fréquemment pour le
plus grand bien de tous.
Mars
1941 - Avis
à la population côtière. - Le commandant en chef des troupes d'occupation en
France communique ce qui suit :
- Le commandant en chef des troupes d'occupation en
France communique ce qui suit :
- Le commandant en chef des troupes d'occupation en
France communique ce qui suit :
« Des
actes dirigés contre les intérêts des forces d'occupation ont été
commis dans les régions côtières. Les coupables ont été punis ou
attendent leur punition, selon les droits de guerre qui prévoient
la peine de mort. Je préviens catégoriquement la population de la
côte de ne pas se laisser provoquer à des activités qui entraîneraient
la peine de mort, tant pour leurs auteurs comme pour toutes leurs
complicités.
L'interdiction
de la pêche a été relevée, tenant compte de la situation économique de
votre région et du ravitaillement de la France, mais si ce geste
reste mal compris, ou si les actes précités se répétaient, la population
entière aurait à subir selon le droit de la guerre, les représailles les
plus dures.
Méfiez-vous
des provocateurs irresponsables, qui ne sont pas des français, votre sort
et celui de votre pays est entre vos mains. Ne vous livrez pas à des
intêrets qui ne sont pas les nôtres, ne vous laissez pas entraîner
et proposez-vous à tous les actes dont vous auriez à regretter les
conséquences ».
Avril
1941
-
Attention aux engins explosifs ! -
Le commandant du port de Caen vient de faire savoir que plusieurs
personnes ont trouvé la mort à la suite de manipulations imprudentes
avec des mines ou des engins de barrages flottants ou jetés contre la
côte.
Il
met donc en garde contre le danger qu'il y a à toucher ou même approcher
des objets en forme de mines ou de bouées même d'apparence inoffensive,
flottant en mer, rivières et canaux, ou jetés contre le rivage. Rien
qu'à l'approche une explosion peut se produire. La manipulation de ces
objets doit être réservé aux autorités militaires préposés.
Avril
1941
-
Punitions collectives. - Les
caennais ne sont pas seuls à monter présentement la garde, à cause de
câbles coupés. Les condéens font de même, pour la même raison, et aussi
les honfleurais, à la suite de la destruction d'une pancarte apposée sur
la jetée par les autorités d'occupation. Il est grand temps que cessent
ces stupides sabotages.
Août
1941
-
Deux marins se noient. - Un drame
de la mer vient de jeter une fois de plus la consternation parmi la
laborieuse population des pécheurs de Honfleur : Tous les mouliers avaient
quitté le port le 23 août, vers 16 h. à destination du « Rattier ».
Le
temps n'était pas très bon, mais les pêcheurs en avaient vu bien d'autres
! La « Marie-Elisa » H. 0. 116, armateur M. René Le Roux, se trouvait
parmi la flottille avec à bord le patron Jean Tanter et le matelot
Roger Lafont. Ni l'équipage ni le bateau ne devaient rallier le port...
On
manque de renseignements précis sur les circonstances du drame qui, comme
toujours, fut très rapide. Il pouvait être 20 h. lorsque le patron Gadbois
vit de son bord la « Marie-Elisa » en difficultés. Il mit le cap
vers elle aussitôt, mais ne put arriver que pour repêcher le cadavre de
Roger Lafont.
Un
coup de mer avait dû chavirer la « Marie-Elisa » manœuvrant pour
quitter les lieux de pêche. Le corps du patron Jean Tanter n'a pu être
retrouvé jusqu'ici. Ces deux marins morts
tragiquement dans ce naufrage, étaient mariés ; Lafont laisse six petits
orphelins dont l'aîné n'a que onze ans !
Décembre
1941
- Faits
divers.
- Et
faisant tourner une charrette de bois,
devant chez M. Vaugeois, route de St-Clair, à Honfleur, le jeune André
Quéruel, 17 ans, journalier à Banneville-la-Bertrand,
au service de M. Ernoult, cultivateur à Gonneville-sur-Honfleur, a été
coincé entre le brancard du véhicule et le mur de la maison. La poitrine
écrasée, le malheureux
a été tué sur le coup.
, devant chez M. Vaugeois, route de
St-Clair, à Honfleur, le jeune André Quéruel, 17 ans, journalier à
Banneville-la-Bertrand, au service de M. Ernoult, cultivateur à
Gonneville-sur-Honfleur, a été coincé entre le brancard du véhicule et
le mur de la maison. La poitrine écrasée, le malheureux a été tué sur
le coup.
, devant chez
M. Vaugeois, route de St-Clair, à Honfleur, le jeune André Quéruel, 17
ans, journalier à Banneville-la-Bertrand, au service de M. Ernoult,
cultivateur à Gonneville-sur-Honfleur, a été coincé entre
le brancard du véhicule et le mur de la maison. La poitrine écrasée, le
malheureux a été tué sur le coup.
Janvier
1942 -
L'entrée en zone interdite. - La
préfecture rappelle que toutes les demandes d'autorisation d'entrée ou de
séjour dans la zone côtière interdite du Calvados doivent
être adressées par l'intermédiaire du maire de la commune, aux
Kreiskmmandant compétentes. Par conséquent, les intéressés ne doivent en
aucun cas s'adresser directement ou se présenter à la
Feldkommandantur.
Janvier
1942 -
Grande pêche et pêche côtière.
- 1°
L'exercice de la grande pêche et de la pêche côtière est soumis
à l'autorisation écrite des Marinebefehlshaber Kanalkuste und
Westfrankreich (Commandant en chef de la Marine allemande sur la côte de la
Manche et de la France occidentale), qui, chacun pour sa circonscription,
établiront les permis de pêche par les soins des services désignés par
eux à cet effet.
2°
Ce permis entraînera les obligations suivantes : a) les
patrons des bâtiments doivent annoncer auprès du Service de surveillance
compétent ; le départ, en temps opportun et aussitôt rentrés, le retour
de leur bâtiment, en spécifiant le résultat de la pêche. b) il
est interdit de le garder à bord d'un bâtiment de pêche des postes
émetteurs de T. S. F.. c) La pêche ne peut être exercée que
pendant les heures fixées et au dedans des rayons délimités par les
« Marinebefehlshaber Kanalkuste und Westfrankreich ».
3°
Les Marinebefehlshaber Kanalkuste und Westfrankreich donneront les
ordres détaillés pour leurs circonscriptions après s'être mis d'accord
avec le Militaerbeflshaber in Frankreich.
Août
1942
-
Épaves de la mer. - Le « journal
officiel » contenant les ordonnances du Militaerbefehlshaber in
Frankreich publie le texte suivant :
Ordonnance
du 15 juillet 1942, concernant la déclaration des épaves de mer.
En
vertu des pleins pouvoirs qui m'ont été conférés par le Fuhrer und
Oberster Befehlshaeber der Wehrmacht. J'ordonne ce qui suit : 1°
Toute personne ayant connaissance d'une
épave rejetée par la mer devra la déclarer immédiatement à une
autorité allemande. Il faudra indiquer la nature de l'épave, le lieu où
elle se trouve et les circonstances de sa découverte.
2°
Dans les localités où il existe un bureau de Zollgrenzschutz
(service de douane frontière) ou une Hafenuberwachumgsstelle (service de
contrôle portuaire), la déclaration susvisée devra être adressée à un
de ces services.
3°
Toute personne qui, par défaut de déclaration,
contreviendra aux prescriptions de l'alinéa 1 du paragraphe premier sera
punie d'emprisonnement et amende ou de l'une de ces peines.
La
présente ordonnance entre en vigueur dès sa publication.
Septembre
1942 -
Fait divers.
- Un drame de la
mer vient d'endeuiller la population de la côte honfleuraise : le
« Roger-Thérèse », cotre à moteur H. 013, patron et armateur
M. Maurice Lelièvre, ayant à bord 11 personnes, avait pris la mer
avec un canot en remorque pour se rendre à la pêche aux moules, entre
Villerville et Honfleur.
La
pêche terminée le canot lourdement chargé de 10 passagers et 30 sacs de
moules de 30 kilos chacun, regagnait le « Roger-Thérèse »,
quand une lame fit pencher le canot. Les femmes s'affolèrent et se
portèrent toutes du même côté, ce qui fit chavirer l'embarcation.
Les
barques voisines se porterent aussitôt au secours des naufragés et sept
personnes purent ainsi être ramenées. Mais, hélas ! Trois d'entre eux
disparurent : Mme Georgette Godier, dite « Olga », son fils
Julien Heurtier, 17 ans, tous les deux Honfleur et Mme Octavie Pestel, 47
ans, de Villerville. Mme Godier était mère de 4 enfants dont le plus jeune
à 18 mois. Quant à Mme Pestel, elle laisse 7 enfants dont l'aîné
est prisonnier de guerre et dont le benjamin n'a que 10 ans.
Dans
cette horrible drame, il convient de rendre hommage au courage et à
l'énergie des équipages des « Roger-Thérèse »,
« Petite-Raymonde » et dont l'intervention et les soins ont
permis le sauvetage de quatre femmes sur six.
(Bonhomme
Normand)
Octobre
1942 -
L’accès en zone côtière. - Désormais,
les habitants du Calvados qui n'ont pas leur domicile ou leur résidence
habituelle dans la zone côtière interdite ne peuvent y accéder que munies
d'un laissez-passer spécial, à l'exception toutefois des jeunes gens de
moins de 16 ans.
Les
demandes de laissez-passer devront être présentées sur un formulaire
spécial au Maire du lieu de résidence ; elles ne seront délivrées
que pour une localité déterminée, et pour un court délai. Elles ne
seront attribuées que pour des raisons impérieuses, à l'exclusion de
toutes questions personnelles ou familiales.
Les
personnes résidant en zone côtière interdite qui délaissent leur
domicile, même pour un laps de temps très court, doivent être en
possession d'une carte d'identité et d'un certificat de résidence
délivrés par le Maire de la localité ; ces certificats ne pourront être
remis qu'aux personnes résidant en zone côtière interdite depuis plus de
six mois.
Les
personnes de la zone côtière interdite qui transféraient leur habitation
en dehors de cette zone ne peuvent y retourner qu'avec une autorisation de
la Kreiskommandantur de Caen. Les personnes qui désirent changer de
domicile à l'intérieur de la zone côtière interdite doivent solliciter
l'autorisation préalable de la Kreiskommandantur.
Seuls
les habitants de la zone côtière interdite peuvent à l'avenir, et munis
à la fois de leur carte d'identité et du certificat de résidence
prescrites, se rendre dans les zones côtières des départements
limitrophes. Toutes les autorisations spéciales pour l'exercice du commerce
ambulant dans la zone côtière interdite sont annulées.
Ces
mesures sont rigoureusement appliquées a partir du 8 octobre, et toute
personne qui se mettrait en contravention avec la présente réglementation
se verrait infligée des peines sévères. (Bonhomme Normand)
Octobre
1942 -
L’accès en zone côtière. - Dans
le Calvados, la zone côtière interdite est délimitée de la façon
suivante, d'Est en Ouest : A la limite du Calvados et de l'Eure, le Sud de
la route nationale 815 jusqu'à l’intersection avec la route nationale 179
et 834, Pont-l'Évêque (exclus) à la sortie ouest de Pont-l'Évêque, sud
de la route nationale 815 jusqu'à la Dives.
La
ligne passe ensuite au Nord de l'agglomération de Troarn (exclus) puis, à
la sortie de Troarn, le Nord de la R.N. 815 jusqu'à Démouville (exclus),
Cuverville (inclus), Hérouville (inclus) et reprend le Nord de la R.N. 13
à la sortie ouest de l'agglomération de Saint-Germain-la-Banche-Herbe
(exclus), au-dessus de St-Vigor-le-Grand (exclus) pour traverser la R.N. 13
à Vaucelles et aller rejoindre le Sud de la voie ferrée Paris-Cherbourg en
passant entre Cussy (inclus) et Barbeville (exclus) puis Cottun (exclus),
Crouay (exclus), Blaye (inclus), à partir de ce point, le Sud de la voie
ferrée Paris-Cherbourg jusqu'à sa sortie ouest du département.
Cette
délimitation n'est donnée qu'à titre indicatif. Des écriteaux en
Français et en Allemand indiqueront de façon précise la délimitation de
la zone interdite. (Bonhomme Normand)
Janvier
1943 -
Découverte de cadavre. -
Un matin, à la marée montante, on a découvert dans le bassin
Carnot, à Honfleur, le corps de M. Auguste Lamare, 75 ans, originaire du
Havre. Dans les poches du défunt, on a trouvé une lettre de ses enfants,
habitant Lisieux, place Victor-Hugo.
Ceux-ci
ont été prévenus par la Police. (Bonhomme Normand)
Mai
1943 -
Les
moules.
- La pêche aux
moules s'est ouverte officiellement le 19 mai. Le premier jour, à Honfleur,
28 tonnes ont été ramenées. Une circulaire du Comité central du
Ravitaillement en poisson prescrit la répartition suivante : pourcentage de
consommation local et départemental (y compris la part du pêcheur), 15 % ;
à Paris, 45 % ; province, 40 %.
Par
un nouvel arrêté préfectoral, la vente des moules provenant des
moulières où la pèche est ainsi autorisée, est elle-même autorisée, à
l'exclusion de la mise en vente et de la consommation des moules de
toute autre origine, coquillages, oursins, etc. Les moules dont la vente est
autorisée ne pourront être présentées aux acheteurs que dans leur
emballage d'origine, muni de l'étiquette officielle de salubrité timbrée,
à la date de départ du lieu d'expédition. Tout transport et mise en vente
en vrac est interdite. La vente des moules ne pourra s'effectuer
que dans les halles et les marchés couverts, ainsi que dans les boutiques
et magasins des marchands patentés. Le colportage à la main est interdit.
Les vendeurs par baladeuses doivent être habilités à procéder à la
vente en des lieux découverts et remettre à tout achat par un ticket
portant leur numéro d'inscription.
Juin
1943 -
Les
feux de genêts,
- Ces temps
derniers, il a été constaté par les Autorités Allemandes que la
population civile omet, lorsqu'elle brûle des genêts épineux, d'éteindre
le feu quand survient la nuit. Il en résulte un grave danger pour la
sécurité de la population. Il est rappelé que les feux de genêts et de
landes ne peuvent être allumés qu'au cours de la matinée et que,
conformément au paragraphe 44 de l'ordonnance du Militaerbefehlschaber in
Frankreich pour la protection des forces d'occupation du 18 décembre 1942,
l'allumage de feu en plein air durant l'obscurité est passible de
sanctions.
Juillet
1943
-
Fait
divers.
- A
la suite d'une panne de moteur, une barque honfleuraise HO 30, « Petit
Robert », montée par M. Maurice Volkaert et Louis Montier, resta échouée
sur le Ratier et fut recouverte par la marée. Les occupants purent être
recueillis par la barque de M. Eugène Trouvé. Renfloué par la suite, le
« Petit Robert » a été ramené au port.
Août
1943 - Fête
honfleuraise.
- Une
kermesse organisée en faveur des prisonniers de guerre et de leurs
familles, dans le splendide cadre du jardin public d'Honfleur, a eu
lieu dimanche dernier. Le beau temps ayant bien voulu se mettre de la
partie, le succès a dépassé toutes les espérances On a rivalisé de
goût, d'ingéniosité, d'entrain. La région avait envoyé ses plus
beaux fruits, les pécheurs leur crevette fameuse, des managers improvisés
avaient réalisé des attractions nouvelles : un élégant salon de thé
faisait des recettes inespérées.
M. Fauvel, le distingué huissier d'Honfleur, conduisait, spirituellement
une vente aux enchères où l'on a pu voir une aquarelle de Bigot atteindre
4.000 fr., un petit bois, près de 9.000 fr. et un aigle un peu plus
important, 26.000 fr..
On
juge par là l'empressement mis par un public sympathique qui a tenu d'aider
à la réussite d'une manifestation de solidarité exceptionnelle, dont il
convient de féliciter les organisateurs et la municipalité d'Honfleur.
Septembre
1943
-
Fait divers.
- Le
petit Endelmie, 9 ans, dont les parents habitent rue des Capucins, à
Honneur, jouait avec des camarades au bord du bassin du Centre, quand il
perdit soudain l'équilibre et tomba à l'eau. N'écoutant que son courage,
le jeune Jean Gilles,13
ans, demeurant rue Gambetta, plongea aussitôt et fut assez heureux pour
ramener son petit camarade sain et sauf sur le quai. Le jeune sauveteur
mérite d'être félicité hautement.
- Le
petit Endelmie, 9 ans, dont les parents habitent rue des Capucins, à
Honneur, jouait avec des camarades au bord du bassin du Centre, quand
il perdit soudain l'équilibre et tomba à l'eau.
N'écoutant que son courage, le jeune Jean Gilles,13
ans, demeurant rue Gambetta, plongea aussitôt et fut assez heureux pour
ramener son petit camarade sain et sauf sur le quai. Le jeune sauveteur
mérite d'être félicité hautement.
- Le
petit Endelmie, 9 ans, dont les parents habitent rue des Capucins, à
Honneur, jouait avec des camarades au bord du bassin du Centre, quand il
perdit soudain l'équilibre et tomba à l'eau. N'écoutant que son
courage, le jeune Jean Gilles,13
ans, demeurant rue Gambetta, plongea aussitôt et fut assez heureux
pour ramener son petit camarade sain et sauf sur le quai. Le jeune
sauveteur mérite d'être félicité hautement.
Octobre
1943 -
Fait divers. -
Un violent incendie se déclarait samedi soir, à Honfleur, dans le
garage des établissements Patin, jetée de l’est. L'alerte fut donnée
par un chauffeur aux chantiers Maritimes, M. Lefrançois. Mais déjà
le sinistre avait pris de l'ampleur et, en attendant les pompiers, plusieurs
voisins s'efforcèrent courageusement d'éviter que le feu ne se
propageât. Deux heures après, les pompiers étaient maîtres de
l'incendie. Mais un camion, un tracteur et deux moteurs qui se trouvaient
dans le Bâtiment, avaient été détruits. Les dégâts atteignent
500 000 frs.
Janvier
1944
- Interdiction
de circuler.
- Sur l’ordre de la
Feldkommandantur 723, la circulation générale est interdite entre 18 h. et
8 h. sur les roules nationales suivantes : N° 514
entre
le Home-Varaville et Cabourg, N° 513,
entre Varaville et Honfleur. Des barrages seront établis à chaque
extrémité des sections sus-indiquées et des pancartes rappelleront
ces prescriptions
au public. Les riverains qui seraient dans l'obligation d'emprunter ces
itinéraires, durant les heures interdites, devront s'adresser à la
Standort-kommandantur compétente qui leur délivrera des permis.
Avril
1944 -
Distribution d'œufs frais.
- Le Préfet du Calvados
communique : Une nouvelle distribution de deux oeufs frais est prévue au
titre du mois d'Avril dans les communes de Lisieux,
St-Jacques-de-Lisieux, St-Désir-de-Lisieux, Beuvillers et le hameau du
Petit-Bon-Dieu, Deauville, Honfleur et Trouville, au profit des
catégories E. J1. J2. J3 et V.
Toutefois
les consommateurs énumérés ci-dessus et qui sont détenteurs de la
feuille de denrées diverses à indicatif P1 et P2, sont exclus de ces
distributions.
Cette
distribution sera effectuée contre remise de ticket DV de la feuille de
denrées diverses du mois d'Avril 1944 des catégories de consommateurs
visés ci-dessus.
Au
moment de la distribution, les détaillants exigeront la présentation de la
carte d'alimentation pour contrôler la catégorie du consommateur. Ils
s'assureront en outre que le cachet de la mairie porté sur la feuille
de denrées diverses est effectivement celui d'une localité bénéficiaire
de distributions d'œufs.
Mai
1944 -
Est-ce le prélude du débarquement anglo-américain ?
- Les opérations
aériennes actuelles déclare-t-on dans les milieux compétents allemands,
sont un prélude à la tentative d'invasion anglo-américaine.
L'offensive
aérienne des anglo-américains contre l'ouest de l'Europe a pris en effet
un tel développement que les pertes de l'ennemi en bombardiers dépassent
certainement la production. Or, on ne jette des réserves d'avions que pour
les opérations décisives.
Les
forces aériennes ennemies qui ont deux missions à remplir : affaiblir
l'aviation allemande et désorganiser les transports en Europe occidentale,
n'ont pu obtenir jusqu'à présent que de médiocres résultats et on se
demande si elles sont suffisantes pour exécuter ces tâches, (Les Échos du
Calvados)
Mai
1944 -
Les bombardements sur la côte normande.
- Notre
région n'est pas épargnée dans les bombardements. Ces jours derniers
Honfleur, Trouville, Hennequeville,
Blonville ont reçu la visite des aviateurs de la R. A. F.
Il
n'y eut heureusement pas de victimes, mais les dégâts matériels sont
importants. (Journal de
Normandie)
Mai
1944 -
Rationnement. -
La
distribution
des feuilles
de tickets
pour Juin
aura lieu,
67, rue Gambetta,
de 9 h.
30
à 11 h.
30 et de
14 h. 30
à 16 h.
30. Samedi
27, lettres
F à K ;
mardi
3,
L à O ;
mercredi 31,
P à Z.
Les personnes
qui n'ont
pas encore
renouvelé leur
demande de
carte d'alimentation
sont priées
de le faire
sans délai.
Mai
1944 - Bombardement. -
Dans le courant de la nuit du 11 au 12 mai, vers 1 heure du matin,
plusieurs formations d'avions anglo-americains ont survolé la région de
Honfleur. Un chapelet de bombes est tombé sur le Plateau de Grâce et
le versant de la colline qui descend sur la mer. Une douzaine de points de
chutes ont été relevés, les dégâts matériels sont particulièrement
importants chez M. Quéru. Dans le courant de la nuit du 11 au 12 mai,
vers 1 heure du matin, plusieurs formations d'avions anglo-americains ont
survolé la région de Honfleur. Un chapelet de bombes est tombé sur
le Plateau de Grâce et le versant de la colline qui descend sur la mer. Une
douzaine de points de chutes ont été
relevés, les dégâts matériels sont particulièrement importants chez M.
Quéru. Dans le courant de la nuit du 11 au 12 mai, vers 1 heure
du matin, plusieurs formations d'avions anglo-americains ont survolé la
région de Honfleur. Un chapelet de bombes est tombé sur le Plateau de
Grâce et le versant de la colline qui descend sur la mer. Une douzaine de
points de chutes ont été relevés, les dégâts matériels sont
particulièrement importants chez M. Quéru. Dans le courant de la nuit du
11 au 12 mai, vers 1 heure du matin, plusieurs formations
d'avions anglo-americains ont survolé la région de Honfleur. Un chapelet
de bombes est tombé sur le Plateau de Grâce et le versant de la colline
qui descend sur la mer. Une douzaine de points de chutes ont été relevés,
les dégâts matériels sont particulièrement importants chez M. Quéru.
Juin
1944 -
Évacuation partielle de Honfleur. -
Le maire de la ville de Honfleur a reçu des autorités occupantes l’occupantes
l’ordre d’évacuer une partie de la population. Des ordres individuels
sont remis aux habitants touchés par cette mesure.
(Source : La Presse Quotidienne
Caennaise)
Août
1944 - La
guerre en Normandie. - Les
alliés menacent les troupes allemandes
de la seine-Inférieure d'encerclement. Sur la côte, les troupes belges et
hollandaises ne sont qu'à 6 kilomètres de Honfleur. Les troupes
britanniques et canadiennes sont arrivés à Pont-l'Évêque. Plus au sud,
les troupes britanniques et canadiennes poursuivent leur avance vers
la Seine après la libération de Lisieux. Les
américains s'avance sur la rive gauche de la Seine vers la mer.
Décembre
1944
- Le déminage des
zones côtières. - Les populations côtières sont invitées à donner aux
agents de l'Inscription Maritime dans les ports tous les détails sur les
zones minées par les allemands ainsi que sur l'emplacement des mines
isolées qu'elles peuvent connaître afin que des mesures de déminage
soient entreprises.
Janvier
1945 -
Les vieux de la vieille. -
Au cours d’une réunion de l’Association des Blessés et
réformés du Canton qui s’est tenue à l’Hôtel de ville de Honfleur,
la Croix de chevalier de la Légion d’Honneur a été remise par M.
Auguste Henri, grand mutilé de la guerre 1914-18, officier de l’Ordre, à
un autre mutilé. M. Eugène Virey. Au vin d’honneur qui suivit, M.
le docteur Debevre, Conseiller général, prit éloquemment la parole.
(source : Le Bonhomme
Libre)
Février
1945 -
Un engin indésirable. –
Les
services du Génie maritime ont provoqué l’explosion d’une torpille
marine échoué sur la plage de Honfleur.
Malgré
le préavis de la municipalité à la population riveraine, des dégâts
assez importants (plusieurs centaines de mille francs) n’ont pu être
évités.
A
ce sujet, les personnes qui ont subi des dommages matériels, peuvent s’adresser
à M. Lefèvre, architecte de la ville. De Honfleur. (source
: Le Bonhomme Libre)
Février
1945 -
Gare aux sanctions ! –
Après avis de la commission
spéciale, le préfet du Calvados a prononcé la réquisition de 2
automobiles et d’une motocyclette dont les
conducteurs avaient fait l’objet de contraventions pour défaut d’autorisations
de circuler ou « marché noir ». (source
: Le Bonhomme Libre)
Mars
1945 -
Un drame à bord d’un chalutier.
-
Alors que le chalutier honfleurais H.O. 128 se trouvait en mer, à
dix milles au large de Dives, le patron de celui-ci, M. Maurice
Dupré, 55 ans, fut happé par le volant du moteur qui lui arracha une
jambe et qu’il immobilisa. Alerté par signaux, un autre chalutier, H.O.
59, prit le bateau en remorque et se dirigea vers Le Havre où après
une navigation rendue difficile par mauvaise visibilité, le blessé fut
débarqué et transporté à l’hôpital américain.
En
cours de route, un médecin qui se trouvait à bord d’un navire de guerre
français avait donné les premiers soins au patron Dupré dont le courage
ne faiblit pas un instant.
(source : Le Bonhomme
Libre)
Mars
1945
- Un drame à bord d’un
chalutier.
- Alors que le chalutier
honfleurais H. O. 128 se trouvait en mer, à dix milles au large de Dives,
le patron de celui-ci, M. Maurice Dupré, 55
ans, fut happé par le volant du moteur qui lui arracha une jambe et qu’il
immobilisa. Alerté par signaux, un autre chalutier, le H. O. 59, prit le
bateau en remorque et se dirigea vers
Le Havre où, après une navigation rendue difficile par la mauvaise
visibilité, le blessé fut débarqué et transporté à l’hôpital
américain. En cours de route, un médecin qui se trouvait à bord
d’un navire de guerre français avait donné les premiers soins au patron,
Dupré dont le courage ne faiblit pas un instant.
(source : Le
Bonhomme Libre)
Avril
1945 -
Un drame en mer. -
Le crevettier honfleurais « l’Albatros »
a heurté une mine flottante au large de Ouistreham et a sombré après
avoir été projeté en l’air par la violence de l’explosion.
Des quatre hommes de l’équipage, deux ont été recueillis par le H.O.
47, patron Jean Garoche, ce sont M. Georges Germain et son fils Charles, 17
ans, qui, excellent nageur, s’était porté à son secours et l’avait,
en le soutenant, empêché de couler à pic. Les rescapés ont été
ramenés à Honfleur par le H.O. 50, patron
Lefaix, MM. Marcel Germain,
59 ans, patron de « l’Albatros », Marcel Germain, 30 ans, n’ont
pu être retrouvés. (source
: Le Bonhomme
Libre)
Mai
1945 -
Un dramatique feu d’artifice.
– En
voulant tirer un feu d’artifice avec des fusées
trouvées dans des blockhaus abandonnés. M. Gaston Carpentier, terrassier,
rue Bucaille, à Honfleur, a eu la main gauche et l’œil droit arrachés
par l’explosion d’un détonateur de mine.
(source : Le
Bonhomme Libre)
Septembre
1945 -
Le port de Honfleur. -
Ont
été déminés par explosifs les portes d'écluses du Bassin de l'Est et le
pont tournant placé au dessus. Les portes vont être réparées
prochainement et le pont a été remplacé provisoirement par une passerelle
tournante.
Les
autres ponts mobiles et ouvrages n'ont pas été victimes de la guerre, mais
certains, telle l'écluse de chasse, ont besoin de grosses réparations.
L'outillage
public de la Chambre de Commerce était composé de 3 pontons grues à
vapeur (1 t. 5 et 8/ 12 t.), de 3 grues mobiles et d'une grue fixe de 5 t.
L'outillage
privé comprenait 3 grues à vapeur sur rails et 4 grues à main.
Tout
cet outillage a disparu par réquisition ou destruction.
La
Chambre de Commerce a entrepris la réparation d'une grue mobile à vapeur
de 4 t. 5 et l'acquisition de deux autres.
Renflouement
des épaves : Quelques épaves, non gênantes, seront relevées après
dévasement du port.
Dragages :
Faute d'utilisation et de possibilité d'entretien pendant la guerre, le
Port de Honfleur s'est complètement envasé : 600 000 M3 de déblais sont
à extraire pour le remettre en état.
Possibilités :
Le trafic du port de Honfleur, qui ne dépassait pas 157 000 t. en 1938,
pourra se développer en fonction des besoins de la reconstruction et de
l'industrie de la région.
(source : Le
Bonhomme Libre)
Octobre
1945 -
Les drames de la mer. -
Un
bateau de pêche honfleurais de quatre tonneaux, pourvu d’un moteur, le
« Roger-Daniel », qui a quitté le port depuis le 15 octobre
au matin, n’a pas donné de ses nouvelles.
L’équipage
se composait du patron, Marcel Bourguignon, 32 ans, marié et père d’un
enfant, de son neveu, Roger Bourguignon, 19 ans, et du mousse Paul Dumaine,
âgé de 16 ans.
Le
patron Joseph Lefèvre a vu pour la dernière fois le bateau dans les eaux
de Trouville. Des recherche effectués jusqu’à Dives n’ont donné aucun
résultat. On craint que le « Roger-Daniel » n’ait sauté sur
une mine et n’ait été déporté vers le large. (source
: Le Bonhomme Libre)
Mars
1946 -
Un drame à Honfleur. -
Dans
le courant de l’après-midi, un incendie dont on ignore les causes, se
déclarait dans un blockhaus allemand édifié sur la jetée. Un
passant, M. Amant Louvet, 39 ans, concierge à l’Hôtel de Ville et
père de trois enfants, grièvement brûlé, se jeta dans l’avant-port
pour éteindre les flammes qui consumaient ses vêtements. Retiré de l’eau
par des témoins du drame, le malheureux fut transporté à l’hôpital où
il a succombé. Les pompiers sont parvenus à se rendre maître du sinistre,
malgré
la présence de munitions entreposées dans l’ouvrage. (source
: Le Bonhomme Libre)
Mars
1946 -
Des sanctions contre les parents négligents.
- Les
parents des enfants fréquentant les écoles sont informés que M. l’inspecteur
d’Académie a décidé en application du Code de la famille, que 4
demi-absences non motivées dans un même mois entraîneraient la
suppression des allocations familiales pour le mois en cours. (source
: Le Bonhomme Libre)
Mars
1946
-
Explosion
d'un engin de guerre.
-
Mercredi 19, le chalutier honfleurais « Julien-Graziana »
remonte un engin de guerre qui se casse en deux. La croyant inoffensive,
l'équipage conserve à bord la partie qui n'a pas coulé. C'était le cône
d'une torpille automotrice, qui explose au débarquement sur le quai :
2 tués, 3 blessés. (source : Le
Bonhomme Libre)
Septembre
1946 -
La fièvre aphteuse. -
En
Raison de l’épidémie de fièvre aphteuse, le Préfet a réglementé le
marché aux bestiaux de St-Pierre-sur-Dives, qui est temporairement
réservé uniquement à la vente des animaux gras destinés à l’abatage.
Le Préfet a, d’autre part, suspendu le marché aux bestiaux de Bonnebosq,
Dozulé et Livarot.
Enfin,
sur tout le territoire du canton de Honfleur, la tenue de toute réunion ou
rassemblement public d’animaux est interdite (Marchés, Foires, Concours,
etc…..) (source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1946 -
Le feu à bord d’un chalutier.
- Un
commencement d’incendie provoqué par l’explosion d’un bidon dans la
cabine du moteur s’est déclaré à Honfleur, à bord du chalutier
H.O.62, patron Gaston Guénard.
L’équipage
est parvenu à étouffer les flammes avant l’arrivée des pompiers.
(source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1946 -
Un revenant. - Ces
jours derniers est entré en remorque, dans le port de Honfleur, un bateau
en pitoyable état. Qui eut reconnu en lui le Charbonnier « Rosca »
autrefois familier aux honfleurais, alors qu’il naviguait pour le compte d’une
compagnie anglaise ? Coulé par une bombe, au Havre, le navire a été
renfloué et acheté par un armateur français. Amarré au bassin de
la République, il va être « rénové » par une entreprise
spécialisée. (source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1946 -
Trois collabos sous les verrous.
- Recherchés
par le Parquet de Coutances pour trahison, trois individus venant de la
région de Caen , les nommés Pierre Lemaître, 30 ans, Jean
Lemaître, 31 ans, et Jacques Lemaître, 32 ans, ont été arrêtés à
Honfleur et conduits à la prison de Pont-l’Evêque. (source : Le Bonhomme
Libre)
Novembre
1946 -
Un brave à l’honneur. -
Au
cours des cérémonies qui se sont déroulées à Honfleur à l’occasion
du 11 novembre, M. Rémi Ruffin, président des Médaillés
militaires, a remis la Croix de Chevalier de la Légion d’Honneur à M.
Joseph Thierry, âgé de 42 ans, domicilié à La Rivière-St-Sauveur, grand
mutilé de la guerre 39-45.
(source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1946 -
Le ravitaillement. -
La
distribution des nouvelles cartes d’alimentation se poursuivra dans l’ordre
alphabétique et aux jours suivants : Vendredi 29 novembre, L ;
Samedi 30 : M. N. ; lundi 2 décembre : O. P. Q. R ;
mardi 3 : S. T ; mercredi 4 (matin seulement) : U. V. W. Y.
Z ; jeudi 5 et vendredi 6 : retardataires. (source : Le
Bonhomme Libre)
Novembre
1946 -
Les morceaux en sont bons. -
Chaponnier,
de Honfleur, avait signalé aux gendarmes la disparition d’une bâche.
Ceux-ci en ont retrouvé les morceaux sous forme de pièce au pantalon
de Louis Eudeline, 40 ans, ouvrier agricole.
Eudeline
en avait partagé la moitié avec un « copain ». (source : Le
Bonhomme Libre)
Décembre
1946 -
La population honfleuraise a augmenté.
- A
la suite du dernier dénombrement, la population de Honfleur est fixée
officiellement à 7 931 habitants. Elle était de 7 861 au recensement de
1936. (source : Le Bonhomme Libre)
Décembre
1946 -
Un car capote prés de Honfleur.
- En
serrant fortement sur sa droite pour laisser le passage à un autre
véhicule, un car venant du Havre, par Beuzeville, s’est engagé sur
la bas coté de la route et s’est renversé. Les vingt-cinq passagers de
la voiture en ont été quitte pour la peur. (source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
La pêche du sprat. –
Les marins
pêcheurs, après avoir craint une saison de pêche nulles, ont enfin
rencontré les bancs de sprat dans la baie. Ce sont des trouvillais qui en
prirent en premier lieu. Sitôt la nouvelle connue, on s’équipa dans
chaque port de la région.
Aujourd’hui,
des apports sérieux sont enregistrés. Cent tonnes dimanche 5 et trente
tonnes environ le lendemain 6 janvier, à Honfleur, port spécialiste, si l’on
peut dire en la matière.
La
pêche est fantastique, surtout lorsque dans l’estuaire il s’agit de
sprat. Qui en charrie à couler bas n’en pêche pas un seul le jour
suivant. Aussi les marins-pêcheurs étaient-ils fortement
inquiets sachant que les usines de conserves ne pouvaient accepter leurs
envois chaque jours.
On
parlait de manque de courant et autres ennuis. Bref, le représentant de la
corporation à Honfleur, M. G. Guérard, tenta une démarche à Paris, en
haut lieu, accompagné de M. G. Hubert, répartiteur. Ils en ont rapporté
la réponse espérée. Les expéditions peuvent se faire chaque jour sans
interruption.
Il
ne reste plus qu’à espérer que « l’œillet » comme disent
les honfleurais, séjourne encore plusieurs semaines dans les eaux de l’estuaire
de la Seine et que de belles pêches soient mises à terre. (source : Le
Bonhomme Libre)
Février
1947 -
La marée est trop belle. –
Depuis plus d’une
semaine les marins honfleurais font des pêches inespérées. Un banc de
sprat séjourne dans l’estuaire de la Seine et les bateaux ramènent à
chaque marée 60 à 80 tonnes de ce poisson.
On
en a expédié tant qu’on a pu : dans le Calvados et les département
limitrophes, à Paris et dans une quinzaine de villes de France, jusqu’à
Reims et Issoudun. Mais la consommation courante est loin d’absorber la
« production ». Les saleurs de Fécamp ont bien effectué des
achats. Il faudrait encore que les conserveries de Bretagne se chargent de l’excédent.
Celles-ci font valoir pour se dérober des difficultés techniques :
manque de boites en fer blanc, défaut d’huile, insuffisance de main-d’œuvre.
Samedi,
18 tonnes de sprat ont été rejetées à la mer. Lundi, une cinquantaine de
tonnes n’ont pu être écoulées.
Alerté
par MM. Patin, maire de Honfleur, Gaston Guémard, président du
Syndicat des pêcheurs, Morisse, président des mareyeurs, et Hubert,
délégué du port, le préfet du Calvados a multiplié ses démarches
auprès des ministères de l’Économie Nationale, de la Marine Marchande
et des service du Ravitaillement afin de permettre à nos marins de vivre du
produit de leur travail. Le sprat comme tant d’autres choses est
devenu un problème gouvernemental. Malgré l’honneur qui leur est fait,
les petits poissons n’attendront sans doute pas la décision
officielle pour juger bon de prendre le large. (source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1947 -
Une dramatique promenade.
–
Deux frères, MM. Henri Michel, 29 ans, cuisinier sur la drague
« Victor-Guilloux », domicilié à Honfleur, et Gaston Michel,
31 ans, mécanicien, domicilié à Lisieux s’étaient rendus sur la
grève accompagnés de leurs épouses au phare du Butin, dans les environs
de Honfleur.
Celle-ci
demeurées sur la plage n’ont plus revus leurs maris qui, profitant de la
marée basse, avaient traversé un banc de vase prés du Marégraphe et
seraient tombés dans le chenal de Rouen. Nulle trace des promeneurs n’a
été retrouvée. (source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1947 -
6 juin, férié.
–
Le 6 juin a été officiellement déclaré jour férié pour les
administrations publiques et les écoles du Calvados. (source : Le Bonhomme
Libre)
Juin
1947 -
Un cadavre sur la grève.
–
Des marins de la localité ont retrouvé, sur le rivage en amont du
port de Honfleur, le corps de M. Henri Michel, 29 ans, cuisinier à bord de
la drague « Victor-Guilloux »,
disparu avec son frère au cours d’une dramatique promenade que
nous avons relaté. (source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1947 -
Un grave incendie à Honfleur.
–
Au cours de la nuit, un violent sinistre a totalement détruit une
maison occupée, rue des Buttes, par Mme Vve Giret, marchande ambulante. Le
feu gagna le garage de M ; Beucher, rue Cachin, ravageant le local qui
abritait une certaine quantité de marchandises et une camionnette de
dépannage.
Après
deux heures d’efforts, les pompiers réussirent à circonscrire le fléau.
Les dégâts dépasseraient un million. (source
: Le Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
Un marin tombe à la mer et se noie.
–
En rade de Honfleur, un graisseur de l’équipage de la drague
« Victor-Guillou », M. Emile Lange, 23 ans, domicilié à
Bouloir, est tombé à la mer alors qu’il effectuait une réparation
et a disparu, entraîné par le courant, avant que ses camarade aient pu lui
porter secours. Le frère de la victime s’est noyé, à Saïgon, en
décembre dernier. (source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
Une honfleuraise grièvement brûlée dans une explosion.
–
Une explosion, dont les causes sont encore mal établies, s’est
produite, lundi matin, dans le grenier d’une maison de la rue de la
République, à Honfleur, où se trouvait la locataire de l’habitation,
Mme Lecoq, 29 ans . Un incendie qui s’était déclaré fut rapidement
maîtrisé, mais Mme Lecoq, très grièvement brûlée, a du être
hospitalisée. (source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1947 -
Un armateur honfleurais est trouvé mort à sont domicile.
–
Inquiets de ne pas avoir aperçu M. Guillaume Esbrat, 80 ans,
domicilié quai Saint-Catherine, des voisins alertaient son neveu, M. Dudoit,
boucher à Saint-Gatien-des-Bois, qui prévint la police. Des pompiers
pénétrèrent au domicile de l’octogénaire qu’ils découvrirent
inanimé dans sa cuisine. Un médecin a conclu à une mort naturelle
provoquée par une hémorragie. (source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1947 -
Tout arrive. –
Les honfleurais ont cru avoir la berlue en apercevant la
dragueuse-suçeuse « Ouistreham » au travail dans le port.
Déjà le navire a commencer à entamer le banc de sable qui barre le
chenal d’accès. (source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1947 -
Un vol au Musée du Vieux-Honfleur.
- Mme Geneviève
Hoino, conservatrice du
Musée du Vieux-Honfleur, a signalé à la police la disparition d’un vase
de l’époque gallo-romaine qui avait été découvert à Gonneville.
(source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1947 - Un drame à bord d’un chalutier.
- L’équipage de la
barque « Saint-Marie », du port de Honfleur , pêchait au cours
de la nuit en haute mer, lorsque, pris d’un malaise soudain, le matelot
Jacques Albert, 49 ans, tomba à l’eau. Le patron de l’embarcation, M.
Charles Dumaine parvint à ramener à bord son infortuné compagnon et s’empressa
de rallier le port ou un médecin mandé ne put que constater le décès du
marin. Le défunt était père d’une famille nombreuse. (source
: Le Bonhomme Libre)
Novembre
1947 -
Le retour des cendres d’un héros.
– Une foule nombreuse
a pris part en l’église Saint-Léonard de Honfleur, aux obsèques du
maréchal des logis d’artillerie, Roger Petit, Médaille
militaire, Croix de Guerre, mort au champ d’honneur, le 7 juin 1940 à
Fosse (Ardennes).
Un
discours rappelant la magnifique conduite du disparu fut prononcé, au
cimetière, par M. Ruffin au nom des anciens combattants. (source
: Le Bonhomme Libre)
Novembre
1947 -
Un tragique accident à Honfleur.
- Dans la soirée, un
camion appartenant à M. Thivat, marchand de primeurs, rue des Prés, qui
circulait dans la rue Gambetta en remorquant une autre voiture, a
accroché au passage M. Claude Lebigre, 17 ans, domicilié chez ses parents,
même rue. Pour une cause que l’enquête s’efforce d’établir, le
jeune homme fut entraîné sous le second véhicule et eut la tête
écrasée par une des roues arrière. (source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1947 -
Des amateurs d’essence se servaient au pipe-line.
- Après une poursuite
mouvementée au cours de laquelle ils firent usage de leurs mitraillettes,
les gendarmes de Honfleur ont surpris au lieu dit « Le
Poudreux », deux marins pêcheurs de la localité : Prosper Pitte,
58 ans, rue Gambetta et Paul David, 34 ans, rue de la Prison, qui
soutiraient de l’essence à même le pipe-line de Belleville-sur-Mer.
L’enquête
qui se poursuivit vient de mettre en cause d’autres resquilleurs :
Houlette Auguste, 24 ans, demeurant 20, rue des Buttes et Cuadebois Raymond,
27 ans, demeurant 8, rue
du Mont-Joly, tous trois marins pêcheurs. (source : Le Bonhomme
Libre)
Décembre
1947 -
La revanche des petits poissons.
-
Un banc important de sprat a été signalé au large des côtes
honfleuraises.
Une
vraie pêche miraculeuse. N’a-t-on pas compté jusqu’à 30 poissons au
kilo alors que d’ordinaire il en faut 115 à 120 pour faire le même
poids.
Malgré
le temps favorable, les pêcheurs ont du laisser passer l’occasion en
raison de l’insuffisance de l’approvisionnement de leurs bateaux en
gas-oil 22 litres par CV pour le mois de novembre et pas une goutte pour
décembre. Avec cela, nos marins peuvent étaler. (source
: Le Bonhomme Libre)
Décembre
1947 -
Un camion tombé dans le vieux bassin.
- Par
suite du mauvais fonctionnement des freins, un camion appartenant à M.
Ranguen, marchand de cuir, rue Gambetta, qui manœuvrait qui le quai
Saint-Catherine, est tombé dans le Vieux-Bassin et est couché sur la vase.
Les deux occupants : MM. Marcel Mire, chauffeur, rue de la République,
et Raymond Borel, chemin des Longchamps, n’ont pas été blessés. Le
véhicule a été relevé à l’aide d’une grue de la Chambre de
Commerce.
(source : Le Bonhomme Libre)
Février
1948 -
Fortune de mer.
-
la péniche
« Papyrus », en provenance du Havre, chargée de charbon
destiné au Ets Patin, s’est échouée, en raison de l’obscurité, à l’entrée
du port de Honfleur.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
La Renaissance de la flottille de pêche Honfleuraise.
- Dernier
né d’une lignée qui en compte une douzaine depuis la Libération, on
vient de procéder au Chantier Naval Lacheray, au lancement d'un navire de
18 tonneaux de jauge le « HO.1056 », qui prendra le nom de
« Baladin ».
La
nouvelle unité, construite pour le compte de Mme Gervais, mesure 12 m. 30
de long et 4 m. 50 de large. Son tirant d'eau et de 2 m. Elle sera
propulsée par un moteur de 45 CV
Bolinders. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
Un marché aux bestiaux à Honfleur.
- Depuis quelques
temps, en accord avec M. Delange, le distingué Maire de Honfleur, l'Union
commerciale du canton de Honfleur se préoccupait de rechercher la
possibilité de créer un marché aux bestiaux (porcs toutes catégories,
bovins toutes espèces). Elle trouva près des éleveurs et des cultivateurs
une compréhension des plus favorables.
Aujourd'hui
on peut considérer la chose faite puisque M. le Maire de Honfleur a obtenu
les autorisations nécessaires pour que cette innovation puisse avoir lieu
le jour du marché ordinaire le samedi.
La
question pécuniaire est résolu, l'installation appropriée sera prête
sous peu et mise en place en un endroit ombragé. La date d'ouverture est
donc fixée au 1er mai. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1948 -
L'arrestation d'un espion.
- A
la suite une vérification du registre des garnis d'un hôtel de la place
Thiers, à Honfleur, des gendarmes se sont aperçus qu'un pensionnaire de
l'établissement, Raymond Brossard, 27 ans, demeurant à Tours, travaillant
sur les quais pour le compte de l'entreprise Le Foll, était l'objet d’un
mandat d'amener du Tribunal Militaire de Bordeaux pour atteinte à la
sûreté extérieure de l'État. L'espion a été conduit à la prison de
Pont-l'Évêque. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1948
-
Des vols important à Honfleur.
-
Opérant
de nuit, des malfaiteurs ont pénétré par effraction dans le garage de M.
Gernez, artiste peintre , boulevard Carnot, et se sont emparés de
l'automobile qui s’y trouvait et de 80 litres d’essence contenus dans
quatre jerricans. La voiture a été retrouvée à Fiquefleur, démunie de
ses roues, de son outillage et de deux couvertures de laine.
Les
mêmes malandrins vraisemblablement se sont introduits dans un autre garage
particulier situé rue des Buttes prolongée et appartenant à M. Frémont,
négociant-importateur, rue Cachin, c’est en vain, qu'ils ont tenté de
mettre en marche l’auto de ce dernier.
Toujours
au cours de la même nuit, un cambriolage a été commis dans le hall de la
Petite Vitesse où a été constaté la disparition d'une caisse de café et
de thé, d'un colis de moutarde, de quatre caisses de cacao, de deux caisses
de liqueurs, d'un colis de 43 kgs de tapioca et une caisse de chocolat, le
tout représentant une valeur de 60 000 francs. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Juin
1948 -
Fortune de mer. - En
rentrant au port, un bateau de pêche honfleurais, le H.O. 853, appartenant
à M. Auguste Langlois, boulevard Carnot, a été heurté par un porteur de
vase des Ponts et Chaussées et a coulé.
L'embarcation
a pu être renflouée et devra subir d'importantes réparations.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Les édiles honfleurais au travail.
- Sous
la présidence du maire, M. Delange, le Conseil Municipal de Honfleur a
proposé de fixer à 40 000 frs le loyer annuel du Petit Casino, les travaux
réalisés par le locataire, M. Goizet, restant acquis à la ville.
Sur
rapport du commandant des sapeurs-pompiers, le matériel d'incendie
réformé sera prochainement mis en vente ; l'achat de nouveaux équipements
a été envisagé.
L'assemblée
a examiné à nouveau la possibilité de faire classer Honfleur comme
station de tourisme. Les formalités sont toujours aussi compliquées mais
la principale difficulté réside toujours dans la nécessité d'installer
le tout-à-l'égout. En raison des répercussions financières d'un tel
projet, pouvait-on mieux faire que de décider de ne rien décider ?
Avis
favorable a été donné à la création d'un marché aux bestiaux à
Touques. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Les gendarmes avaient du flair !
- La
gendarmerie de Honfleur enquêtant sur le trafic de fausse cartes de pain,
fut amenée à interroger Lucas Albert, 60 ans, domicilié, 28 rue des
capucins, déjà impliqué l'an dernier dans une affaire semblable, qui
protesta de son innocence.
Les
gendarmes ne furent pas convaincus et effectuèrent une perquisition qui
amèna la découverte, dans la petite boîte à papier des w.c, d'une
certaine quantité de cartes pain.
Lucas
était si sûr de son fait qu'il avait demandé lui-même que sa demeure fut
visitée ! Il a été déféré au Parquet de Pont-l'Évêque.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1948
-
Un accident à bord d'une drague.
- M.
Louis Valin, chef dragueur à bord du navire « Calvados »
amarré dans le port de Honfleur était monté au haut de la chenille de
l'embarcation lorsque l'équipage qui ne l'avait pas aperçu mit en marche
la machine.
Coincé
entre les parois et sérieusement blessé, M. Valin a été transporté à
l'hôpital. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Un couvreur mortellement blessé.
- Par
suite de la rupture d'un échafaudage, un entrepreneur de couverture
honfleurais, M. André Poulain, 44 ans, s'est écrasé au sol d'une hauteur
de 4 m. 50.
M.
Poulain est décédé quelques heures après à l'Hôpital où il avait
été transporté. Le défunt était père de trois enfants. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1948 -
Le préfet a visité Honfleur au péril de la vase.
- Après
avoir assisté à une réunion de la Chambre de Commerce, M. Stirn, Préfet
du Calvados, qu'accompagnait l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, a
parcouru le port de Honfleur. Il s'est montré vivement intéressé par les
travaux de dévasement. Il y a lieu d'espérer que la porte du bassin de
l'Est pourra être posée fin juillet, début août.
D'autre
part l'administration est autorisée à entreprendre dans le bassin de
chasse la construction de la chambre de dépôt prévue. Les travaux
commenceront à incessamment, les marchés étant prêts.
Le
dragage du bassin qui se fera par refoulement, sera entreprise au début de
l'année prochaine, et il est très vraisemblable que l'on en profitera de
l'installation pour achever le dévasement. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Juillet
1948 -
Un bateau saute sur une mine. -
Samedi
soir, un bateau de pêche, « L’Arc-en-Ciel » a sauté sur une
mine au large de Trouville, non loin du bateau-phare.
Les
membres de l'équipage, le patron Razavet et les matelots Louis Halley et
Desvert, indemnes, ont été sauvés par un bateau honfleurais.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1948 -
Une jeune honfleuraise sérieusement blessé par un car.
- A
l'angle des rues des Capucins et du Puits, à Honfleur, un autocar de la
Maison Devries, du Havre, piloté par le chauffeur Seignot qui avait pris le
virage de trop court, a coincé contre la devanture d'un café dont la glace
vola en éclat, Mlle Gisèle Bonnaire, 23 ans, demeurant rue du Puits. La
jeune fille sérieusement blessé par des éclats de verre, souffre
également de contusions au thorax et aux jambes. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juillet
1948 - Un énergumène.
- Furieux
contre son chef, M. Jardin, ingénieur, qui n'avait pas fait droit à une
réclamation qu’il lui avait présentée, un employé des
Ponts-de-Chaussées de Honfleur, Georges Chardey, 46 ans, rue de la Prison,
a frappé celui-ci d'un coup de poing en plein visage et jeté le cendrier d’un
poêle à la tête.
Quelques
jours après, comme il se voyait interdire l'accès des locaux de
l'administration, Chardey s'est jeté sur un auxiliaire, M. Louis Guérard,
57 ans, rue Gambetta, et la roué de coups. Pour ne pas être en reste avec
sa victime, Chardey a porté plainte, prétendant avoir été attaqué. n'y
a pas eu de blessés. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Des soldats du feu à l'honneur.
- Le gouvernement
a décerné des récompenses pour actes de courage et de développement à
plusieurs corps de sapeurs-pompiers de notre département.
La
médaille d'argent de 1er classe a été accordée à celui de
Caen qui perdit treize hommes durant la bataille et ne cessa au milieu des
incendies et des bombardements de faire preuve des plus belles qualités de
dévouement et d'abnégation. Avec eux nous féliciterons tous leurs
camarades du Calvados qui remplirent avec courage leur périlleuse mission
et figurent dans cette promotion du devoir et de l'héroïsme :
Médaille
d'argent de deuxième classe collective
: Les corps de sapeurs-pompiers d’Aunay-sur-Odon, Falaise et Vire.
Médaille
d'argent de deuxième classe à titre posthume
: MM. Chapelain, Grandry, Naudin.
Médaille
de bronze collective :
Les corps de sapeurs-pompiers de Colombelles, Grandcamp, et Isigny, Pont-l’Évêque,
St-Pierre-sur-Dives.
Médaille
de bronze à titre posthume :
M. Nicol.
Mention
au corps de sapeurs-pompiers de Bayeux, Beaumont-en-Auge, Courseulles,
Deauville, Honfleur, Livarot, Orbec, Saint-Sever et Trouville. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
L'auteur du cambriolage avait... 12 ans
!
- L'autre soir, en
rentrant chez lui, M. Louis Gauthier, retraité des chemins de fer,
demeurant cours Albert Manuel, à Honfleur, constatait qu’en son absence
on avait pénétré dans son logis, toutefois rien n’y manquait, mieux
près d'une fenêtre que le visiteur avait utilisée que issue, M. Gauthier
découvrit une somme de 700 francs ne lui appartenant pas !
Dans
le même temps un voisin, M. Ferdinand Julienne, s'apercevait qu’en son
absence des gâteaux avaient disparu d'un garde-manger. Ce vol mit la police
sur la bonne piste. Interrogée, une fillette de 12 ans, F. S......, dont
les parents habitent Chemin Saint-Nicolas, se reconnut coupable.
Les
700 francs retrouvés par M. Gauthier et qu'elle avait perdus dans son
expédition chez celui-ci, avaient été dérobés par la gamine, 15 jours
plus tôt, chez une cultivatrice de la localité. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Un pêcheur honfleurais se blesse avec son couteau.
-
M. Gustave Freret, marin-pêcheur, rue des Capucins, ravaudait sur le
port. Ayant laissé son couteau ouvert dans une poche de sa veste, un geste
malencontreux du marin fit pénétrer la lame entre deux côtes sous le
foie. Conduit à l'hôpital, l'état du blessé a été jugé sérieux.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Une fillette passe à travers une verrière.
-
En colonie de vacances à Honfleur, « au Marronniers »,
route Émile-Renouf, la petite Jannine Corvino, 4 ans, de Rueil-Malmaison,
s'étant assise au second étage sur une verrière a été précipitée dans
le vide. Malgré les soins qui lui furent prodigués, l'enfant est
décédée d'une facture du crâne. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Une distinction méritée.
-
M. Marcel Pain, secrétaire général de la chambre de commerce de
Honfleur et de Lisieux a été nommé chevalier de la Légion d'Honneur.
Diplômé
d'études commerciales et lauréat de la Faculté de Droit de Caen, sa ville
natale, le nouveau légionnaire, après une longue pratique des affaires
notamment à la Société Normande de Métallurgie de Mondeville, se fixa à
Honfleur en 1922 pour prendre les importantes fonctions qu'il occupe à la
satisfaction de tous. Très dévoué aux intérêts de la région, M. Pain
est vice-président du Syndicat d'Initiative de Honfleur et directeur du
bureau du Tourisme. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1948
-
Un phare disparaît.
-
Cette fois, il ne s'agit pas d'un vol mais d'une conséquence toute
provisoire sans doute, des travaux entrepris au port de Honfleur.
Partiellement
démolie par les boches, l'estacade en bois se trouvant au milieu du nouveau
chenal d'accès aux bassins va disparaître. C'est la raison pour laquelle
on a enlevé le feu placé à la pointe avancée de l'ouvrage.
Préalablement décoiffé de sa girouette et dévissé, le phare fut
soulevé par un ponton-grue qui alla poser délicatement sa proie au beau
milieu de la verdure ornant le terre-plein de la jetée de l’Est où il
trône à la manière d'un énorme champignon.
Inutile
de dire les curieux montrèrent le même intérêt que les techniciens à ce
spectacle peu banal. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Août
1948 -
Les édiles honfleurais félicitent MM. André Marie et Laniel.
-
Le Conseil municipal de Honfleur, réuni sous la présidence de M.
Delange, maire, a adopté le principe de l'émission d'un emprunt local de 2
500 000 francs destiné à financer l'achèvement du programme
d'électrification des écarts.
L'acquisition
du terrain du Vitriol, qui permettra la construction d'écoles a été
également discutée.
Enfin
l'assemblée a adressé à M. André Marie, président du Conseil,
originaire de Honfleur, ses félicitations et les vœux qu’elle forme pour
le succès de la lourdes tâche qu'il vient d'assumer. Des félicitations
ont été également adressées à M. Laniel, sous secrétaire d'État à
l'Économie Nationale, pour son accession au Gouvernement. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre
1948 -
Un yacht flambe dans le port de Honfleur.
- Un violent
incendie que l'on attribue à un retour de flamme qui gagna la réserve de
carburant, s'est déclaré à bord du yacht anglais « Hélios »
en instance d'appareillage dans l'avant-port. Malgré les efforts des
sapeurs-pompiers, le sinistre a causé d’important dégâts au navire
assuré pour 2 000 livres. L' « Hélios » était monté par
son propriétaire, le docteur Jacob Cumming, de nationalité américaine et
deux hommes d'équipage. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1948 -
Deux accidents de travail à Honfleur.
- M.
Metairie, 25 ans, était occupé à la remise en état d'un treuil à bord
d'une embarcation quand il a été atteint à l’œil droit par un éclat
de bronze. La blessure risque d’entraîner la perte partielle de la vue.
- M. Claude Ferron, 25 ans, au service d'une entreprise
parisienne, a fait une chute de plusieurs mètres comme il était occupé au
montage d'une grue sur le quai au charbon et s'est fracturé une cuisse.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Une idée malheureuse. -
Il
y a quelques semaines Mme Marguerite Fournier, rue Brûlée à Honfleur,
portait plainte entre les mains du commissaire de police pour vol d'un
coffret renfermant 2 000 fr. appartenant à son ami.
L'enquête
a établi que l'argent avait été détourné par la plaignante qui,
déclara-t-elle craignait que son propriétaire ne le dépensât au café.
La dame trop prévoyante sera poursuivie pour outrage à magistrat.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
L'auteur du vol n'était pas loin.
- De
retour de vacances au début du mois, Mlle Suzanne Main, aide-infirmière à
l'hôpital de Honfleur, s'apercevait qu'on lui avait dérobé pendant son
absence, une paire de boucles d'oreilles en or gris et deux peignes.
L'autre
jour, elle trouvait l'un de ceux-ci en possession d'une femme Andrée Rebut,
18 ans, demeurant rampe du Mont-Joli, qui l'avait remplacée durant son
congé.
La
police, alertée, a interrogé celle-ci qui a reconnu le vol, elle a
affirmé qu'elle s'était débarrassée des boucles en les jetant dans le
bassin. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Octobre
1948
-
Des résistants à l'honneur.
-
Pour
les services qu'ils ont rendus contre l'ennemi et de l'aide apportée aux
armées alliées, la médaille de la Résistance polonaise en France vient
d'être décernée à : MM. Le général Marchand, commandant la subdivision
de Caen, Paul Robiquet, chef de la division des étrangers à la Préfecture
du Calvados ; Camille Voivenel et Léonard Gille, conseiller
généraux ; le capitaine Tessier, à Cabourg ; l’abbé Louis Leroy,
curé de Ouézy-Canon ; Jean Halbout, maire de Langannerie ; lieutenant
Masseron, à Bretteville-sur-Laize ; Jules Hollier Larousse à Louvigny ;
Sebire à Caen ; Marcel Le Noël, directeur des cours et
complémentaires de Honfleur ; Mme Léa Vion, directrice de la
Maternité de Bénouville ; Mme Marguerite Berthelot, à Caen ; MM. Guy
Marigny, à Caen ; Henri Gascoin, à Caen ; Marcel Mériel,
directeur de l'école honoraire à Courseulles ; Dauger, à Dives, et
Adeline à Boulon. Nos vives félicitations.
La
même distinction a été accordée à notre ami regretté, le capitaine
René Duchez, administrateur du « Bonhomme Libre » récemment
décédé. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Des malfaiteurs s'introduisent à la chapelle Notre-Dame-de-Grâce.
- Des
inconnus, après avoir brisé des vitraux estimés 50 000 francs se sont
introduits dans le sanctuaire en honfleurais et en dérobé des couronnes. S’étant
aperçus que les vrais joyaux avaient été mis en lieu sûr, ils ont
abandonné leur butin. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1948 -
Un bœuf blesse un garçon boucher.
-
Dans la cour des abattoirs de Honfleur, un commis boucher, M.
Roland Sonnet, au service de M. Bourdel, place Thiers, a été chargé par
un bœuf dont il voulait se saisir. Renversé et piétiné par I'animal, M.
Sonnet a été atteint de fortes contusions. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Novembre
1948 -
Zone… dangereuse. -
Les
constructions de fortune élevées à Honfleur sur les terrains des
chantiers, entre la gare et le bassin Carnot, apparentent directement ce
coin de la ville à la « zone ».
Là,
habitent trois familles nombreuses : De Sa, Badouard et Eudeline. Ces jours
derniers, la mésentente s'est élevée entre celles-ci. Les enfants ont
ouvert les hostilités en se lançant des pierres, puis une rixe opposa les
chefs de tribu Badouard et de Sa, rixe à laquelle se mêlèrent les leurs.
Dans la bagarre.
Badouard
fut à demi assommé et sa femme atteinte d'une déchirure du cuir chevelu.
Chez les Eudeline, les vitres furent brisées. La police a rétabli l'ordre.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1948 -
Une tragique fin de banquet.
- A
l'occasion de l'Armistice, un repas avait réuni les anciens combattants
d'Honfleur. L'heure des chansons venue, M. Vasse, 61 ans, cultivateur à
Gonneville-sur-Honfleur, paya son écho. Salué par les applaudissements de
ses camarades, le chanteur venait à peine de se rasseoir lorsqu'il succomba
foudroyé par une angine de poitrine. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre
1948 -
Des sauveteurs à l'honneur. - La
médaille de sauvetage vient d'être remise à MM. Émile et Louis Ragel et,
à la famille de M. Jean Ragel, tous de Honfleur, avec la citation suivante
:
Le
8 janvier 1948, n'a pas hésité, malgré la tempête qui faisait rage, à
s'embarquer sur la chaloupe « Les Trois frères » afin de porter
secours aux équipages d'équipages « Ma Diana », « O
vas-y voir » et « Sancta Bénédicta », qui s'étaient
échouées sur un fond très dangereux à l'estuaire de la Seine, parvenant
à recueillir six hommes qui étaient en grand danger de se noyer.
A
noter qu'en 1941, la même distinction fut décernée pour acte de courage
et de développement au frère de MM. Émile et Louis Ragel, gendarme à
Périers, dans la Manche. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre
1948
- Deux
gendarmes reçoivent la Médaille Militaire.
-
Les gendarmes Roger Rocher, de la brigade
de Honfleur, et Pierre Noslier, en congé de maladie dans cette ville, sont
décorés de la Médaille Militaire.
Nos
félicitations. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Un sauveteur honfleurais promu Commandeur du Mérite Maritime.
- M.
Maurice Gouley dont nous avons eu l'occasion de rappeler les multiples
sauvetages vient d'être promu au grade de Commandeur du Mérite Maritime.
Nulle
décoration ne pouvait être mieux placée que sur la poitrine de ce brave
qui s’orne déjà de la rosette de la Légion d'Honneur, de la Médaille
d'or de 1er classe de la Marine Marchande et de distinction
décernées par la Société Française de Sauvetage, la Société des
Sauveteurs du Havre et des Hospitaliers Sauveteurs Breton.
Nos
vives félicitations.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin !
Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre
imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner
la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats
pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter
leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R :
régiment ; D : division.
Arrondissement
de Lisieux.
Canton
de Honfleur : Honfleur (R) ; Cricquebœuf (R) ;
Quetteville (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Février
1949 -
A l'honneur. - Au
cours d'une cérémonie qui s'est déroulée à la brigade de Honfleur, le
Capitaine Le Brun, commandant la section de gendarmerie de l'arrondissement
de Pont-l'Évêque, a remis la Médaille militaire au gendarme Roger Rocher.
Il
s'est ensuite rendu chez M. Pierre Noslier, précédemment gendarme à
Honfleur, auquel son état de santé n'avait pas permis de se déplacer, et
lui a épinglé la même distinction.
Nos
félicitations aux deux médaillés. (Source : Le Bonhomme Libre)
Février
1949 -
Un camion tombe à la mer.
- Près
de Honfleur, un camion piloté par son propriétaire, M. Julio Bonafoni, 33
ans, de Boulogne-sur-Seine, qui transportait des pierres destinées à la
construction de digues sur l'estuaire de la Seine, est tombé dans la mer au
cours d'une marche arrière. C'est en vain que les témoins de l'accident
lancèrent une bouée à l'infortuné chauffeur qui fut entraîné par le
courant et disparut dans les flots. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mars
1949 - Un naufrage au large de Honfleur.
- Près
du phare du Butin, au nord du marégraphe, le remorqueur
« Isère », des Pont-les-Chaussées, ayant 5 hommes à bord a
été abordé et coulé par le pétrolier « Saintonge ». Les
naufragés ont été sauvés et ramenés au port de Honfleur par le « Maxime-Hesse »
des Ponts-et-Chaussées. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1949 -
Un ouvrier blessé dans une carrière.
-
M. Stéfani Valentino, domicilié à Fiquefleur, a été blessé dans
une carrière de la localité où il travaillait. Atteint d’une fracture
à la cuisse droite il a été conduit à l'hôpital de Honfleur.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1949 - Le
dragage du port de Honfleur. -
La drague « La Lorraine » en a terminé avec le
désenvasement de l'extrémité de la jetée de transit et de l'entrée du
Vieux Bassin ; les portes fermant celui-ci ont été dégagées et leur
fonctionnement rétabli.
Les
travaux interrompus pour quelques jours vont se poursuivre par l'enlèvement
du banc de vase près de l'Hôtel du Cheval-Blanc. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Mai
1949 - Les
marins honfleurais ont élu une Reine des Flots.
-
La Société de Secours Mutuels des Marins de Honfleur en élu une
Reine des Flots a qui reviendra l'honneur de présider les traditionnelles
fêtes de la Pentecôte.
Leur
choix s'est porté sur Mlle Claudine Béguin. La gracieuse Majesté aura
pour suivantes Mlles Vallée et Bethancourt. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Mai
1949 -
La liaison maritime Le Havre-Honfleur-Trouville.
-
On achève actuellement au Havre les aménagements de la première
vedette qu'il doit assurer la liaison entre les deux rives de l'estuaire de
la Seine. Sa mise en service est prévue pour le 15 juin. Deux autres
unités assureront également cet été le transport des passagers.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Le 36e anniversaire du couronnement de
Notre-Dame-de-Grâce. -
Une foule nombreuse de pèlerins à pris part, à Honfleur, au
cérémonie anniversaire du couronnement de Notre-Dame-de-Grâce. Après les
messes matinales un office solennel fut célébré par M. l'abbé Michel,
curé de Saint-Léonard, en présence de NN. SS. Picaud, évêque de Bayeux,
et Falaize, évêque titulaire de Thmuis, qu'entouraient Mgr Brault, vicaire
général du diocèse. Messieurs les chanoines Basnel, archiprêtre de la
cathédrale de Lisieux ; Beuret, curé-doyen de Saint-Désir-de-Lisieux ;
Leroy, curé-doyen de Sainte-Catherine de Honfleur ; et le clergé des
environs. Le sermon de circonstance fut prononcé par Mgr Falaize.
L'après-midi
sous les frondaisons du plateau, eut lieu la traditionnelle procession
suivie de la bénédiction du Saint-Sacrement au pied du Calvaire, face au
magnifique estuaire de la Seine. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
La renaissance du port de Honfleur. -
Les navires anglais « Tiarna » et « Dorabella »
ont inauguré le service quotidien Honfleur-Portsmouth qui vient d'être
créé par la Société Honfleuraise de Transit.
Cette ligne est assurée d'un fret important de fruits d'Italie.
La rapidité du service permet, d'espérer que les producteurs de la vallée
du Rhône et les exportateurs régionaux adopteront rapidement cette
nouvelle voie.
Tous les honfleurais se réjouiront de la renaissance d'un trafic qui,
pendant une soixantaine d'années, a fourni une par importante du tonnage
des exploitations du port.
Indépendamment de cette ligne régulière, il est prévu des exportations
de bois sur l'Angleterre et de matériaux pour Casablanca. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Août
1949 -
Une macabre découverte. -
Un
passant qui circulait l'autre matin chemin du Poudreux à Honfleur,
remarquait que la porte d'une maison était ouverte. S'étant approché il
constata que le locataire, M. Marcel Morice, 43 ans, docker, gisait inanimé
dans le local où il vivait seul. La police a ouvert une enquête. ( Le
Bonhomme Libre )
Novembre
1949 -
Les méfait de la tempête.
- La
violente tempête qui a soufflé la semaine dernière a provoqué
l'échouage non loin du vieux phare de l'Hôpital du navire anglais « Petertown
», venant d'Anvers et transportant 670 tonnes de charbon destiné aux
Établissements Lefebvre-Canteleu, de Honfleur.
Toutes
dispositions ont été prises aussitôt pour la remise à flot du bateau qui
a été allégé de sa cargaison.
-
A Houlgate, le vent a emporté plus de 80 mètres carrés de la toiture du
restaurant des Aunettes, appartenant à Mme Hardy. Le bâtiment en bois
monté sur pilotis a été déplacé de plusieurs centimètres. ( Le
Bonhomme Libre )
Février
1950 -
Un chasseur fait une chute grave.
- Après
une nuit passée au gabion, un chasseur honfleurais, M. Verger, greffier en
chef du Tribunal de Commerce, regagnait son domicile à bicyclette en
empruntant les chemins étroits de la digue lorsqu'à deux kilomètres de la
ville il tomba dans un fossé où il perdit connaissance.
Des
témoins s'empressèrent au secours du blessé qui, après avoir reçu les
soins du docteur Gallet, a dû être hospitalisé à Caen. ( Le Bonhomme
Libre )
Mars
1950 -
Autour d’une mort suspecte.
- Il y a une quinzaine de jours on retirait du
Vieux-Bassin à Honfleur, le cadavre de Mme Loetitia Guérard, demeurant rue
Varin.
Mis
à la disposition du juge d'instruction de Pont-l’Évêque à la suite des
premiers éléments de l'enquête, le mari de la défunte a bénéficie
d'une mise en liberté provisoire. ( Le Bonhomme Libre )
Mars
1950 -
Au feu ! -
Un incendie provoqué par un court-circuit s'est déclaré à
Honfleur, non loin du Bassin Carnot dans les chantiers de M. Delarocque,
négociant en bois et charbons.
Grâce
à l'intervention rapide des pompiers un bâtiment voisin renfermant deux
voitures a été préservé. Trois stères de fagots ont
été brûlés. ( Le Bonhomme Libre )
Avril
1950
-
Un hommage à Albert Sorel.
-
Le 3 septembre 1922, M. Raymond Poincaré, alors président du
Conseil, présidait sur la place Thiers, à Honfleur, l'inauguration d'un
monument élevé à la mémoire d'Albert Sorel, dans sa ville natale, par
les soins de ses élèves et de ses amis.
Le
médaillon portant les traits du disparu devait être saisi en 1943 par le
trop fameux Office de Récupération des métaux non ferreux.
La
Bibliothèque de Honfleur possédant une plaquette d'argent gravée en 1904
par J.- C. Chaplain, dont le médaillon derobé n'était que la reproduction
la municipalité a décidé qu'une effigie semblable serait replacée sur le
mémorial à la gloire d'un des plus illustres enfants de la ville. (Le
Bonhomme Libre)
Juin
1950 -
La liaison maritime Honfleur-Le Havre.
- Cette
fois, ça y est : sous le pavillon de la Société des Transports Maritimes
Côtiers, une vedette a pris la semaine dernière la succession des défunts
bateaux de la Société Normande de Navigation. « L'Astucieuse » (
tel est son nom ) est déjà devenue une vieille connaissance pour les Honfleurais.
Le
navire qui mesure 16 mètres de long et 4 de large est actionné par un
moteur Diesel Baudoin de 90 CV et muni d'une installation
de T.S.F. Une cinquantaine de passagers peuvent prendre place à bord.
La
traversée s'effectue en une heure au rythme de deux, trois ou quatre
voyages par jour suivant les marées. Le prix du passage est de 300 francs.
Le représentant de la Compagnie à Honfleur est M. Lecan, 13 rue
Saint-Léonard. (Le Bonhomme Libre)
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