1er Avril 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS Page 1

HOTOT - en - AUGE

Canton de Cambremer

Les habitants de la commune sont des Hototais, Hototaises


Septembre 1831    -   Circulaire aux préfets.   -   M. le ministre des travaux publics vient d'adresser aux préfets une circulaire qui les engage à faire construire des ponts dans les passages d'eaux desservis par des bacs, afin de procurer des travaux à la classe ouvrière, les travaux du gouvernement ne suffisant pas à employer tant de bras.

Dans la vallée de Dives, deux ponts vont être substitués à des bacs et livrés au public dans le courant de l'année, ce sont les ponts d'Anneray et du Ham. Les travaux de ces ponts 'exécutent en vertu de concessions faites par le gouvernement. (Le Pilote du Calvados)

 

Mars 1855   -   Réparation et entretien des chemins vicinaux.   -   Le lundi 19 mars prochain, à midi, hôtel de la Sous-Préfecture, il sera procédé, par M. le Sous-Préfet, aux adjudications au rabais, sur soumissions cachetées, des fournitures à faire et des travaux à exécuter pour réparation et entretien des chemins vicinaux, dans les communes ci-après désignées, et dont la dépense est évaluée comme suit : Trouville-sur-Mer, 1446 fr. 27 c. ; Hottot-en-Auge, 1422 fr. 54 c. ; Le Breuil, 1109 fr. 90 c. ; Ablon, 1 105 fr. 90 c. ; Notre-Dame-d'Estrées, 966 fr. 48 c. ; St-Gatien-des-Bois, 805 fr. 50 c. ; Manneville-la-Pipard, 775 fr. 03 c. ; Pontfol, 750 fr. 59 c. ; Norolles, 608 fr. 20 c. ; Corbon, 593 fr. 21 c ; St-André-d'Hébertot, 528 fr. ; Bonnebosq, 509 fr. 19 c. ; Clarbec, 496 fr. 45 c. ; Bonneville, 490 fr. ; Bonneville-sur-Touques, 434 fr. 98 c. ; Coudray, 337 fr. 02 c. ; Rumesnil, 335 fr. 78 c. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Juin 1860   -   Une nomination.   -  Par arrêté de M. le préfet, en date du 24 mai, Mme Lefèvre, religieuse, est nommée institutrice suppléante de 2e classe à Hottot-en-Auge. ( Le Pays d'Auge)

 

Mai 1862   -  Un suicide.   -    Le nommé Lamare (Paul-Justin), âgé de 40 ans, empailleur de chaises, demeurant à Hottot, canton de Cambremer, repris de justice et inculpé d'avoir volontairement et par vengeance contre M. Lecourt, maire de cette commune, incendié, dans la nuit du 19 au 20 de ce mois, une maison d'habitation appartenant à ce dernier, s'est suicidé chez lui, par strangulation, au moyen d'une lanière en cuir, dans la soirée du 24.

Če même jour, M. Godart, substitut du procureur impérial de Pont-l'Evêque, s'était rendu à Hottot et y avait requis l'arrestation de cet individu, après avoir recueilli contre lui de nombreux renseignements qui faisaient fortement présumer sa culpabilité.

C'est en rentrant à son domicile, d'où il était absent ce jour-là, que le nommé Lamare, apprenant par sa femme les recherches dont il était l'objet, s'est suicidé, donnant ainsi à croire qu'il se faisait justice à lui-même.  (Le Pays-d'Auge.)

 

Juin 1862   -   Administration des Postes.   -   A partir du 16 juin courant, les communes de Gerrots, Hottot-en-Auge, Le Ham et Brocottes, actuellement desservies par le bureau de poste de Dozulé, formeront une circonscription postale qui dépendra du bureau récemment créé dans la commune de Beuvron-en-Auge.

A partir du même jour, le service du courrier de Mézidon à Dives sera mis en activité.  (l’Ordre et la Liberté)

 

Juin 1862   -   La restauration de l’église.   -   Nous apprenons que deux de nos compatriotes, députés par M. le préfet pour acquérir tout ou partie de la trouvaille faite à Hottot-en-Auge, en vue d'enrichir notre musée, ont signalé à l'administration plusieurs objets d'art que possède cette église et dont on semblait devoir faire bon marché.

Informé de ce qui se passait, notre premier magistrat a donné mission à M. l'ingénieur du département de se transporter sur le terrain, d'examiner la valeur de ces objets et de leur assigner une place honorable dans la nouvelle construction.

Il est vraiment à regretter qu'à l'occasion de restaurations d'églises rurales, certaines parties soient souvent anéanties ou maltraitées par les autorités communales ou paroissiales qui n'attachent pas assez d'importance à ces précieux vestiges d'antiquités. Nous espérons sous peu pouvoir renseigner nos lecteurs à ce sujet. (l’Ordre et la Liberté)

 

Octobre 1866   -    Un accident.   -   Le mardi 23 octobre, à Hottot, canton de Cambremer, un enfant de cinq ans, confiée à la garde de son frère, âgés de dix ans, ayant voulu puiser de l'eau dans la rivière, voisine de l'habitation, y est tombé, et, malgré les secours empressés des voisins accourus aux cris de l'autre enfant, la pauvre petite n'a pu être rappelée à la vie.

 

Mars 1872   -  Le gel.   -  Les désastres occasionnés par les gelées des nuits dernières sont plus graves qu'on ne je suppose généralement. Les lettres que nous recevons de divers points de la Normandie sont unanimes pour le reconnaître.

 

Avril 1872   -  Les maisons d’écoles.   -  Pour acquisition ou réparation de leurs maisons d'école, les communes ci-après ont reçu : Crouay, 1.200 fr. ; Saonnet et Saon, 490 fr ; Arromanches, 2.500 fr. ; Cauvicourt, 1.100 fr. ; les Loges-Saulces, 600 fr. ; Surville, 3.000 fr. ; Pennedepie, 3.000 fr. ; Hottot-en-Auge, 4.500 fr. ; Bény-Bocage, 6.000 fr. ; Plessis-Grimoult, 700 fr. ; La Roque, 2.000 fr. ; Truttemer-le-Grand, 6.000 fr.

 

Septembre 1872   -  L’état civil.  -  Le ministre de l'intérieur vient d'adresser aux préfets une circulaire pour appeler leur attention sur le mauvais état, dans lequel se trouvent les actes de l'état civil dans la plupart des communes, et les inviter à veiller à ce que les municipalités prennent des mesures pour la conservation de ces importants documents, qui intéressent à un si grand degré la population tout entière.

 

Septembre 1872   -  Enquête.  -   Suivant arrêté de M. le Préfet du département du Calvados une enquête a lieu dans les communes de Hottot-en-Auge, Beuvron, Putot-en-Auge, Cricqueville, Brucourt, Périers-en-Auge et Dives sur le projet d'établissement de la voie du chemin de fer de Mézidon à Dives. Cette enquête sera close le 25 septembre.

 

Juillet 1881  -  Homicide par imprudence.  -  Samedi, à Hottot-en-Auge, vers 3 heures 1/2, le nommé Jules Toutain, âgé de 33 ans, rentrant chez lui après avoir blessé une poule d'eau, se hâtait de recharger son fusil, lorsque le coup partit et atteignit à la poitrine sa femme qui se trouvait près du berceau de son enfant, la mort a été instantanée. La victime était âgée de 32 ans. Toutain est fou de douleur, il reste avec trois enfants en bas âge.  

 

Juillet 1886  -  Insolation.  -  Le cadavre du nommé Émile-Louis Eugène Lesergent, journalier, né à Rouen, domicilié à Hotot-en-Auge, a été trouvé dans un pré. La levée et la constatation du cadavre ont fait reconnaître que la mort avait eu lieu par suite d'hémorragie cérébrale due à une insolation.  

 

Janvier 1894  -  Vol d’un bœuf.  -  On a volé un bœuf à M. Armand Lebarbey, cultivateur à Hotot, canton de Cambremer. On croit connaître le coupable. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1894  -  Trop de vacances.   -  Pour l'année scolaire 1893-1894, on arrive, dans les lycées et collèges, au total inouï de 201 jours de congé contre 164 de travail. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1894  -  Escapade et accident.   -   La semaine dernière, le sieur Haguet, gardien d'herbages à Hottot-en-Auge, informait la gendarmerie que son gamin, âgé de 10 ans, avait disparu. Il s'était rendu à Caen, et on apprenait le lendemain qu'il s'était cassé la jambe droite en jouant dans les chantiers de bois appartenant à M. Boisard, cours Caffarelli. A la suite de cet accident, le jeune aventurier avait été transporté à l'hôtel-Dieu. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1896  -  Attention.  -  Le ministre vient d'ordonner que les auteurs d'acte de cruauté ou de mauvais traitements excessifs envers les animaux, soient rigoureusement poursuivis, ainsi que les personnes qui se servant de chien pour faire traîner leurs camions. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1896  -  Congés des jours gras.  -  Les congés des jours gras dans les lycées et collèges ont été fixés aux lundi 17 et mardi 18 février. Les cours reprendront le mercredi 19. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1896  -  Suicide.  -  Dans la Dives, on a découvert le cadavre de Fulgence Lenormand, 54 ans, domestique à Hotot-en-Auge, disparu depuis le 23 mars. Ce malheureux s'est noyé parce qu'il souffrait trop. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1901   -   Tamponnée.  -   Mme Heurtevent, 47 ans, demeurant à Hotot-en-Auge, en traversant un passage à niveau de la ligne de Dozulé à Mézidon, a été tamponnée par la locomotive d'un train de matériaux et tuée sur le coup. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1907  -  Une commune heureuse.  -  La commune de Hotot-en-Auge se trouve à l'extrémité de l'arrondissement de Pont-l'Evêque et ses routes sont entretenues sous la direction  de deux agents voyers, celui de Cambremer pour la généralité, mais la route de Canon située sur la route de Mèzidon en grande partie est sous la surveillance de l'agent voyer de ce canton.

Située à l'extrémité de l'arrondissement de Lisieux, elle n'est guère visitée par l'agent voyer cantonal et a peu prés jamais par l'agent d'arrondissement que personne n'a jamais vu à Hotot. La municipalité s'est plainte à diverses reprises, le cantonnier reçu un suif à chaque fois en allant toucher son mandat au bureau de l'agent voyer et...  comme le nègre .... il continua.

Cette année la municipalité s'est fâchée et s'est plainte sérieusement, qu'a fait la vicinalité, elle a déplacé le cantonnier. Mais le cantonnier n'a pas voulu accepter le nouveau poste qu'on lui offrait et le service vicinal n'a pu trouver de remplaçant de façon que depuis le mois de mai la route et sans entretien. On se croisait au Maroc, les chardons et les orties poussent en forêt sur les  bernes, avec toutes les mauvaises herbes. On fait des procès aux propriétaires qui ne fauchent pas leurs chardons et la route va empester le pays de graines qui pendant des années vont se reproduire dans les terres du voisinage.

Les tas de terre levés sur les bernes sont restés sur place et présentent un danger non seulement pour les voitures qui circulent de ce bout, on se préoccupe peu, mais encore pour les automobiles qu'il est surprenant de ne pas encore avoir vu culbuter.

Est-ce que M. l'agent voyer chef, ne pourrait pas pendant ses vacances, se rendre compte comment la route 152 est tenue, Hotot n'est pas au bout du monde. Il verrait la différence entre l'entretien du canton de Cambremer et celui de Mèzidon. 

 

Juillet 1916  -  Une marâtre.  -  En octobre 1915, les époux Levannier avaient confié la garde de leur petit garçon, Georges, 4 ans, à sa tante, la femme Buhour, 20 ans, journalière à Hotot-en-Auge. Au commencement de cette année, les voisins constatèrent que l'enfant dépérissait, et Mme Lebarbé, chez laquelle la femme Buhour travaillait souvent, manifesta, a plusieurs reprises, l'intention de le voir. Elle se heurta à un refus absolu, et même, la femme Buhour s'enferma chez elle. Mme Lebarbé ne put parler à l'enfant que de loin et par la fenêtre. Plus heureuse, une demoiselle Hubert put approcher le bébé, qui lui confia que sa tante le battait souvent, l'avait frappé à coups de pied et à coups de poing, dans le ventre et sur les reins, et qu'il ne pouvait plus marcher. Mlle Hubert constata, en effet, qu'il avait le corps tout meurtri. Enfin, le 7 mars dernier, le petit Levannier mourut. La rumeur publique accusa aussitôt la femme Buhour d'être l'auteur de cette mort. Une enquête fut ouverte et l'autopsie du petit cadavre ordonnée. Le  médecin légiste releva sur le corps de l'enfant de nombreuses traces de coups et conclut qu'il était mort faute de soins, Malgré les témoignages accablants pour elle et les conclusions de l'examen médical, la femme Buhour, tout en reconnaissant avoir quelquefois giflé son neveu et ne pas lui avoir donné tous les soins nécessaires, persista à nier l'avoir frappé avec violence, soutenant que  les blessures relevées sur le corps de l'enfant étaient dues a une chute dans l'escalier. Cette mégère à la réputation d'être grossière et violente. Déjà on a eu à lui reprocher d'avoir frappé une fillette de 15 mois, qui lui avait été confiée précédemment, ainsi que sa belle-mère, âgée de 58 ans. La femme Buhour a été condamnée à sept ans de travaux forcés.

 

Juillet  1919  -  Pour nos héros.  -   Le Conseil municipal de Hotot-en-Auge vient de décider d'élever un monument par souscription publique, dans la commune (au carrefour Castelain), pour perpétuer le souvenir des enfant de Hotot morts pour la France. La commune de Hotot souscrit 1.000 francs ; le bureau de bienfaisance, 1.000 francs également. Le comité est constitué comme suit : M. Louis Canard, maire ; Henri Fanet, adjoint; Mourice et Cruchon, conseillers municipaux; le curé de Hotot.

 

Octobre 1919  -  Indélicatesse.  -  Pendant qu'il travaillait sous un hangar près de l'habitation de M. Lepage, le nommé Georges Liégart, 24 ans, né à Falaise, vit des canards qui passaient près de lui. D'un coup de pied il en tua un qu'il s'appropria. Malheureusement, il avait été vu et plainte a été portée contre lui.

 

Juillet 1921  -   L’alcool évaporé.   -   Mme Lebarbé, propriétaire à Hotot-en-Auge, canton de Cambremer, a porté plainte contre Ernest Cruchon, son ancien domestique, qui lui aurait volé environ 200 litres d’eau-de-vie.

Il aurait eu pour complices les deux filles Flaux et Biard, qui pouvaient facilement lui procurer la clef de la cave. On les recherche tous les trois. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1921  -   A Hottot-en-Auge.   -   Cette localité a dignement fêté dimanche le souvenir de ses héros. On a inauguré un monument dû au ciseau de M. Tardy. La musique du 36e conduite par son excellent chef M. Manière, et les « Michaëls » de Vaucelles y prêtaient leur concours.

Pour assister à cette cérémonie, M. Chéron s'était échappé à grand peine de la commission des finances du Sénat après une séance de nuit.

Des discours vibrants ont été prononcés par le maire, M. Louis Gonard, MM. Chéron, sénateur, le Sous-Préfet de Pont-l'Évêque, le colonel Maison qui va bientôt passer général et Quesnelle, président des Anciens Combattants. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1922  -   Une poignée de main mortelle.   -   M. Constant Marie, journalier à Hotot-en-Auge, canton de Cambremer, se trouvait sur le quai de la gare de Beuvron, à l'arrivée d'un train venant de Mézidon. Pour serrer la main du chef de train, M, Marie monta sur le marchepied d'un wagon où il resta un moment.

Quand le train se remit en marche, l'imprudent journalier fut violemment projeté à terre. Le marchepied lui contusionna les reins et les côtes. Relevé par les employés, M. Marie est mort dans la nuit des suites de ses blessures. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1922  -   Le feu.    -    Un incendie, a éclaté dans un bâtiment, occupé par M. Léonard Bourdon, couvreur à Hotot-en-Auge, canton de Cambremer.

Les dégâts s'élèvent à 22 000 fr. dont 12 000 fr. pour M. Bourdon, qui est assuré, et 10 000 pour le propriétaire. M. Heuzé, qui n'est assuré que pour 3 800 francs.

 A la suite, d'un feu de cheminée au domicile de M. Joseph Le Brun, taupier à Blay, canton de Trévières, le toit en chaume de la maison, ainsi que celui d'un cellier voisin, ont été la proie des flammes. Les planchers ont été gravement endommagés. Il y a assurance. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1922  -  Bébé noyé dans une mare. -  La jeune Germaine Lecomte, 21 mois, dont les parents sont gardiens d'herbages à Hotot-en-Auge, venait de s'absenter depuis quelques minutes. Sa mère se mit à sa recherche et l'aperçut flottant  dans la mare, 25 mètres de la maison d'habitation. Tous les soins furent inutiles pour la rappeler à la vie. Elle avait mangé quelques minutes auparavant et la congestion avait fait son œuvre.

 

Juillet 1922  -  Enfants noyés.    -   Trompant la surveillance de la personne à laquelle ses parents l'avaient confiée, le petit Henri Hue, 3 ans, à Ouilly-Le-Vicomle, canton de Lisieux, s'est échappé de la maison. Le pauvre gosse est tombé dans là rivière qui borde le jardin, et s'est noyé.

—  La jeune Germaine Lecomte, 21 mois dont les parents sont gardiens d'herbages à Hotot-en-Auge, canton de Cambremer, venait d'échapper à sa mère. Dès que celle-ci s'en aperçut, elle se mit à la recherche de l'enfant. Elle la trouva flottant dans la mare, à 25 mètres de la maison. La pauvre petite, qui venait de manger quelques minutes avant, avait été frappée de congestion. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1923  -  La langue trop longue.   -  Gabrielle Dopas, femme Coispel, 40 ans, cultivatrice à Hotot-en-Auge. a traité de voleur, le garde-champêtre, qui lui faisait de justes observations, parce qu'elle avait cueilli des fleurs sur les tombes du cimetière. 16 francs d'amende.

 

Août 1923  -  Il paie la casse.  -  Le 22 juillet, Auguste Poutrelle, 44 ans, journalier à Hotot-en-Auge, fit du scandale chez Lucien Palmier, propriétaire. Il bouscula la table, cassa verres et assiettes, frappa M. Mercier et brutalisa la bonne, Lucienne Nicolle. On dut le ligoter pour le conduire, à la gendarmerie. Huit jours de prison (sursis).

 

Août 1927  -  Tragique scène conjugale.  -  Samedi dernier débarquaient à Hotot-en-Auge, canton de Cambremer, chez M. Bourdon, sa fille et le mari de celle -ci, Édouard Nedellec, 34 ans, marin-pêcheur au Havre.

La bonne entente ne régnait pas dans le jeune ménage et une violente scène éclatait dès l'arrivée. Pourtant, le dimanche, le calme semblait revenu et les époux Nedellec s'en furent dans la soirée, se promener ensemble. On devait attendre en vain leur retour. Très inquiet, M. Bourdon fils, détachait son chien et partait à la recherche du couple. Peu après, il découvrait dans un chemin creux sa sœur et son beau-frère étendus sur le sol et couvert de sang. Presque aussitôt la jeune femme expirait. Ramené chez M. Bourdon, Nedellec contait qu'ils avaient été assaillis par des romanichels, mais les premières constatations faisaient découvrir, sous le cadavre de la victime, un revolver appartenant à son mari. Interrogé, celui -ci finit par avouer son crime, arguant la jalousie, or la conduite de Mme Nedellec est au dessus de tout soupçon.

L'enquête pas permis de rétablir la scène du meurtre, le misérable, qui marchait derrière sa femme, l'abattit d'un coups de revolver derrière la tête, puis, se penchant sur elle, l'acheva d'une deuxième balle dans l'œil droit, tirée à bout portant. Après quoi, il se logea à son tour une balle dans la tempe droite, se faisant une horrible blessure. Il est décédé mardi soir à l'hôpital de Lisieux.

 

Mars 1937  -  La ligne de Mézidon à Dozulé coupée par l’inondation.  -  Au cours de la nuit dernière, par suite de la crue de la Dives, la voie ferrée de Mézidon à Dozulé a été coupée, sur une longueur de 300 mètres, entre Hottot-en-Auge et Méry-Corbon. La circulation des trains a été interrompue. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1940  -  C’est la pluie.  -  Poursuivie pour avoir à Hotot-en-Auge, le 19 octobre 1939, vendu du lait additionné d'eau dans la proportion de 11%, Mme Levert, 49 ans, ménagère, demeurant à Hotot-en-Auge, déclare « qu'elle n'y est pour rien » .  « C'est la pluie qui est tombée dans les bidons ouverts, déclare-t-elle ».
Mme Levert est condamnée à un mols de
prison.

 

Août 1948   -   Le beurre noir.   -   Les gendarmes ont saisi en gare de Hotot-en-Auge, une caisse contenant 15 kilos de beurre expédiée par une habitante de la commune, Mme Jean Fanet, à une personne demeurant à Merville, près de Nonancourt. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1950   -   Un arbre de discorde.   -   Un if en bordure du chemin du marais de Victot, à Hottot-en-Auge, gênant la circulation, le garde-champêtre du pays, M. Ernest Eudine, 34 ans, crut bien faire en le faisant abattre. Cette décision n'a pas été du goût du propriétaire, M. Foucault, de Lisieux, qui a porté plainte.

Comme un malheur n'arrive jamais seul, trois bœufs devaient crever après avoir mange des branches de l'if tombées dans un herbage voisin.

Une nouvelle plainte a été déposée contre M. Eudine. ( Le Bonhomme Libre )

 

1973  -  Hotot-en-Auge (206 habitants en 1968) absorbe les communes de Brocottes (104 habitants) et Le Ham (35 habitants).

HOTOT-en-AUGE (Calvados) -  Château d'Auvillars.

Vue générale de HOTOT-EN-AUGE (Calvados)

HOTOT-en-AUGE (Calvados) -  Le Château de la Haute-Butte

HOTOT-en-AUGE

Intérieur de l'Église  -  Le Chœur

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