Mai
1853 -
Nouvelles locales.
- Les
travaux de la ligne sont poussés avec activité, dans le voisinage de
Lisieux, à la Houblonnière, où doit être un immense tunnel. Douze
puits ont été déjà creusés, malgré le nombre et la force des
machines d'épuisement continuellement en activité, l'eau y abonde sans
cesse, et l'on trouve, le matin, 3 et 4 mètres d'eau dans le puits
asséché la veille.
La
dépense sera énorme. On eût peut être pu donner à la ligne une
meilleure direction. (Source :
Le Journal de Honfleur)
Mars
1854 - Une pétition.
-
Il se signe, en ce moment, dans un grand nombre de communes de
l'arrondissement de Pont-l’Évêque, dit le journal « le
Pays-d'Auge », une pétition pour demander qu'il soit établi une
gare entre Lisieux et Mezidon, à Ia Houblonnière, entre le ruisseau de
St-Ouen-le-Pin et la maison du sieur Jumel, aubergiste. (source Le Journal
de Honfleur)
Janvier
1856 - Un sabotage. -
Nous
avons dit, dans notre dernier numéro, qu’un garde-ligne avait trouvé,
le 5 de ce mois, sur le chemin de fer de Paris à Caen, traverse de la
Houblonnière, dix minutes avant l'arrivée du convoi venant de Caen, une
barre de fer placée en travers du rail, les investigations de la justice
ont amené la découverte de la vérité, voici le fait :
Un
coussinet en fonte avait été placé sur un rail, heureusement cet objet
a été enlevé, quelques minutes avant l’arrivée du train, par un
employé des travaux de la ligne, qui, pour récompense de cette
découverte, aurait demandé à entrer au service de la compagnie. Cette
demande, dans une telle circonstance, a éveillé les soupçons, une
instruction a été commencée et cet individu a fait des aveux. Il a
été mis à la disposition de la justice. (Source : Le journal de
Honfleur)
Octobre
1860 -
Conséquence des pluies.
- A
la suite des pluies continuelles de ces jours derniers, des éboulements
ont eu lieu jeudi sur la ligne du chemin de fer, dans la traverse de la
commune de la Houblonnière, en avant du tunnel. Un nombre suffisant
d'ouvriers a été de suite dirigé sur ce point, et en peu de temps toute
sécurité a été rendue à la voie. ( L’Ordre et la
Liberté)
Juillet
1861 - M. le préfet du Calvados, accord des secours.
- Nous
avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des
communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la
demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.
Par
arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses
communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.
Voici,
par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :
Arrondissement
de Lisieux.
Lieury.
- Réparations aux murs du cimetière.
100 fr.
Glos.
- Réparations aux murs da cimetière.
50 fr.
Prêtreville.
Couverture de l'église. 100
fr.
Saint-Pierre-de-Mailloc.
- Réparation au presbytère. 50
fr.
La
Houblonnière. - Réparation au presbytère.
50 fr.
Prédauge.
- Réparation au presbytère. 50
fr.
Saint-Pierre-des-Ifs.
- Réparation à l'église. 50
fr.
Lessard-le-Chène.
- Réparation à l'église.
50 fr.
Saint-Martin-de-la-Lieue.
- Clôture du presbytère. 60
fr.
Saint-Jean-de-Livet.
- Réparations à la sacristie.
50 fr.
Saint-Loup-de-Fribois.
- Réparations à l'église. 50
fr.
Saint-Pair-du-Mont.
- Réparations à l'église. 60
fr.
Castillon.
- Réparations à l'église. 100
fr.
Saint-Julien-le-Faucon.
- Réparations à l'église. 100
fr.
Saint-Michel-de-Livet.
- Réparations à l'église. 100 fr. ( L’Ordre et la
Liberté )
Juillet
1889. -
Écrasé sous un train.
- Lundi,
le sieur Coigny, ouvrier occupé sur la voie ferrée, demeurant à la
Houblonnière, se trouvait près du tunnel de la Motte au moment de la
rencontre des deux express 22, venant de Caen, et 15, partant de Lisieux.
En
voulant se garer d'un de ces trains, le malheureux est tombé sous
la locomotive de l'autre. Il a été traîné sur une longueur de plus de
600 mètres.
Les
débris de son corps étaient éparpillés sur la voie. ( Bonhomme
Normand)
Février
1893 -
Abandon d’enfant. -
Marie Sauvage, femme Chilard, 26
ans, de la Houblonnière, a été récemment
abandonnée par son mari à la naissance d'un efant, dont celui-ci reniait
la paternité. Sans ressources pour élever le bébé, elle a frappé à
toutes les portes et a échoué, l'hospice de Lisieux a refusé de
l'admettre. Le 12 janvier, la femme Chilard déposait son enfant à la
porte de l'hospice. Une lettre trouvée sur l'entant faisait connaître
son état civil et les motifs de son abandon. L'administration de
l'hospice était priée de s'en charger. Mais elle a fait la sourde
oreille et la mère poursuivie pour abandon d'enfant a été condamnée à
un mois de prison.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1897 -
Braconnier tué.
- Lundi
la nuit,
vers 11 heures, le sieur Grainville, propriétaire à la Houblonnière, a
surpris dans son bois trois braconniers, les frères Paul et Ernest
Duvieux, de St-Laurent-du-Mont, avec Charles Lajoie de la Houblonnière.
Il les interpella, les
braconniers s'enfuirent. Le sieur Grainville tira deux coups de fusil.
Paul Duvieux fut tué et Lajoie blessé. Le parquet de Lisieux a ouvert
une enquête. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1897 -
A propos de gibier.
- Victor
Grainville
39 ans, est fermier à la Houblonnière, d'une terre garnie de gibier.
Comme Grainville est chasseur, il surveillait avec le
plus grand soin son gibier. Ayant vu un soir Claude Lajoie et les deux
frères Duvieux se diriger du côté de ses terres, il pensa qu'ils
allaient y braconner. Grainville alla chercher son fusil et se mit a
l'affût. Quand Lajoie et les deux frères Duvieux furent à portée,
Grainville tira. Lajoie fut assez grièvement blessé et Paul Duvieux fut
tué roide.
L'accusé
prétend, contrairement à la vérité que les frères Duvieux étaient
porteurs de bâtons et qu'il s'était imaginé, quand il a tiré, que
Claude Lajoie et Paul Duvieux l'avaient
aperçu et qu'ils marchaient sur lui pour le frapper.
Le
ministère public réclamait une peine sévère. Me Guernier dans une
belle plaidoirie, est parvenu à faire écarter toutes les circonstances
aggravantes et Grainville n'a été condamné qu'à 2 ans.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Novembre
1900 - Vol du vache. -
Une vache de 350 fr., appartenant au sieur Boucher, cultivateur à la
Houblonnière, près Lisieux, a été volée dans un herbage.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1900 - Vols qualifiés. -
Louis
Lemière, 33 ans, et Louis Heurtevent, 18 ans, s'étaient rencontrés en
sortant, l'un de la prison de Vire, l'autre de la-prison de Caen. Ils ont,
pendant son absence, dévalisé la maison de la veuve Guerin, fermière à
la Houblonnière, arrondissement de Lisieux. Lemière, qui ne demandait
que cela, a été condamné à 5 ans de travaux forcés et à la
relégation ; Heurtevent, à 3 ans de prison seulement. Défenseurs, Mes
Capronnier et Desportes.
—
Une nuit, entendant du bruit dans sa chambre, la dame Vallès, 63 ans,
propriétaire à Castillon, près Balleroy, se leva. Aussitôt, un
individu armé d'un couteau la prenait à la gorge et la menaçait de la
tuer si elle ne lui donnait pas son argent.
La
dame Vallès put se sauver et donner le signalement du malfaiteur, Léon
Lenourichel, 20 ans, de Vaubadon.
Il
a été condamné à 10 ans de travaux forcés. Défenseur, Me Méheudin.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril
1901 -
Jambe cassée.
- Le
sieur Charles Paumier, employé au chemin de fer, à Lisieux, et demeurant
à la Houblonnière, s'est fracturé une jambe. Le malheureux, qui est
célibataire, a été transporté à l'hôpital. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1901 - Incendies. -
D'un corps de bâtiment de 12 mètres de longueur, à usage de
pressoir et de grange, appartenant à la dame Tourgis, cultivatrice à
Clinchamps-sur-Vire. Pertes, 3 800 fr. Assuré.
—
Chez le sieur Lebas, aubergiste à Sousmont-St-Quentin. Pertes, 200
fr. Assuré.
—
D'une maison habitée par le sieur Besnard, cultivateur à la
Houblonnière. Pertes, 2 000
francs. Assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1901 - Les plus courts jours .
- C'est
le 22 décembre que le soleil est entré dans le signe du Capricorne à
0,45 soir ; ce jour-là est le plus court des 365 jours
de l'année que nous allons quitter. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1903 - Les voleurs d’églises.
- D'audacieux
malfaiteurs, les mêmes probablement qui ont opéré, dernièrement, à
Épron, Soulangy et St-Pierre-de-Mailloc, ont
pénétré, la nuit, après en avoir fracturé la serrure, dans la
sacristie de Ste-Marguerite-de-Viette, près Livarot.
Armoires
et tiroirs ont été ouverts, mais, dérangés dans leurs recherches par
les aboiements d'un chien du voisinage, les cambrioleurs sont partis en
emportant une bouteille de vin, comme consolation.
—
Les troncs de l'église et les tiroirs, dé la sacristie d'Auquainville,
près Livarot, ont été forcés, la nuit. Pour tout butin, les voleurs
sacrilèges ont emporté une somme de 20 frs.
—
L'église de Saint-Cyr-du-Ronceray, près Orbec, a été également
visitée, la nuit, par des cambrioleurs. Ceux-ci ont été refaits,
n'ayant trouvé à prendre qu'une bouteille de vin.
—
Un individu, qui est soupçonné, a pénétré nuitamment dans l'église
de la Houblonnière, près Lisieux, et a enlevé une certaine somme
d'argent trouvée dans l'église et dans la sacristie. Les débris d'un
tronc brisé ont été retrouvés dans un herbage voisin. On estime à
environ 75 francs la somme disparue.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1903 - Incendies. -
Chez le sieur
Georges Leroy, directeur de la fabrique de boites à fromages, à Livarot.
Pertes 1 50O fr. Assuré.
—
D'une maison appartenant au sieur Bénard, charpentier à
Courtonne-la-Ville, et louée aux époux Adeline, détenus à la maison
d'arrêt de Bernay. Pertes pour le propriétaire, assuré, 1 500 fr. ;
pour les locataires, dégâts non encore estimés.
—
D'une meule de 1 200 bottes de paille au sieur Pierre Lesaulnier,
cultivateur à Garcelles-Secqueville. Pertes 400 fr. Assuré.
—
A la Houblonnière, d'une fromagerie exploitée par le sieur Rendu.
Pertes pour ce dernier, 20 000 f., pour le propriétaire de l'immeuble, le
sieur Poussin, 15 000 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1915
- Déraillement.
- Dimanche matin, 10
heures, le train de marchandises n° 3010 s’acheminait vers Lisieux,
lorsque entre les postes n° 58 et 59, sur le territoire de la
Houblonnière, une rupture d’attelage se produisit, une rame de 22
wagons s’en fut à la dérive et malgré les efforts des
conducteurs qui bloquèrent leurs freins,
elle vint heurter la machine du train 3016 qui suivait le 3010. Le
conducteur du 3016 avait heureusement vu le danger et, renversant la
vapeur, il avait déjà arrêté son convoi, s’apprêtant à faire
machine arrière quand le choc se produisit. Il fut violent, sept wagons
déraillèrent, obstruant les deux voies.
Après
s’être assuré qu’aucun accident de personne, parmi le personnel des
trains, ne s’était produit, le mécanicien du 3010 se dirigeait sur
Lisieux, pour y garer ses wagons
et demander du secours.
Pendant
ce temps, le garde-signaux du poste 58, témoin de l’accident, se
précipitait au-devant d’un troisième train qui, sur la voie montante,
sortait du tunnel, il put prévenir à temps, et le mécanicien réussit
à stopper à 300 mètres à peine des sept wagons déraillés.
A
5 heures et demie du soir, la circulation était rétablie. Les dégâts
sont purement matériels.
Août
1915
- Nomination.
- M. René Ballière,
l’éleveur bien connu, maire d’Hérouvillette, vient d’être promu
sous-lieutenant dans les convois automobile.
Octobre
1922
-
La halte
de la Houblonnière.
La Houblonnière,
qui, depuis
plus de
40 ans,
avait réclamé
sa petite
gare, vient
enfin d'avoir
satisfaction. Depuis
mercredi dernier,
cette halte
est traversée
par cinq
trains allant
sur Caen
et trois
trains allant
sur Lisieux.
Mai
1923 -
Deux imposantes cérémonies.
-
Dimanche
dernier, deux
imposantes cérémonies
ont eu
lieu à
la Houblonnière,
à l'occasion
de la
bénédiction du
Calvaire et
de l'inauguration
de la plaque
commémorative des
Enfants de
la Commune
morts pour
la
France.
Malgré la
température froide
et un ciel
menaçant,
il y avait
foule dans
la jolie
commune.
Le calvaire
est érigé
à l'angle
de la route
de l'Église
et de
la grande
route et
au-dessus
de la plaque
de marbre
noir portant
les noms
des héros.
Le matin,
une assistance
nombreuse se pressait
dans l'Église
pour assister
la messe
célébrée par
M. le Curé
de Saint-Ouen-le-Pin.
avec le
concours d'un
groupe de
musiciens
de Lisieux.
Une allocution
vibrante de
patriotisme fut
prononcée par
M. le Chanoine
Cacholou, curé
de Salnt-Désir-de-Lisieux.
A 3 heures,
eurent lieu
les vêpres
solennelles.
La quête
fut faite
par Mlles
A. Boire,
R. Lepeltier,
MM. Quesny
et Sauton.
La procession
quitta l'église
vers 4
heures. Elle
était composée
d'un nombreux
clergé, parmi
lequel on
remarquait M.
l'abbé Gassion,
curé de
la Paroisse,
MM. les
curés de
Prètreville, de
Monteille, de
St-Ouen-le-Pin, de
Saint-Julien-le-Faucon. Au-dessus
de l'assistance
on voyait
flotter les
drapeaux des
Anciens Combattants
de Saint-Aubin-sur-Algot
et de Saint-Ouen-le-Pin.
Sur tout
le parcours
s'élevaient des
arcs de
triomphe portant
des inscriptions
appropriées.
Des marches
religieuses furent
exécutées
par la
musique pendant
le trajet.
Après la
bénédiction de
la plaque
par M. le
Chanoine Cachelou,
curé de
St-Désir-de-Lisieux,
une touchante
allocution a
été prononcée
par M.
l'abbé Lefèvre,
curé de
Prêtreville,
et M. Duval,
adjoint au
maire, a
prononcé
un discours,
en remplacement
du maire,
empêché pour
cause de
maladie.
A l'issue
de cette
cérémonie, les
Autorités et
les démobilisés
se sont
rendus à
la mairie
où un
vin d'honneur
était offert
par la
municipalité.
Septembre
1923 -
Une victime du travail.
- On
a trouvé sur la voie, entre La Houblonnière et le tunnel de la Motte, le
cadavre horriblement mutilé de M. Bonnel, 29 ans, aiguilleur au chemin de
fer.
L'accident
n'a pas eu de témoins, il est donc impossible de savoir exactement
comment il s'est passé. On sait seulement que M. Bonnel avait trois
lanternes à poser entre la halte et l'entrée du tunnel. On suppose que
le malheureux aura marché dans l'entre-voie et se sera trouvé pris entre
deux trains qui se croisaient en sens contraire.
M.
Bonnel habitait le Pré-d'Auge, canton de Lisieux, il laisse une veuve et
un enfant de 15 mois. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1925
-
Vol.
-
Profitant
de
l'absence
de
son
beau-frère,
M.
Motte,
journalier
à la
Houblonnière,
Raymonde
Philippart,
âgée
de
18
ans,
s'est
introduite
dans
la
maison
d'habitation
de
celui-ci
et
s'est
emparée
de
divers
effets
d'habillement
d'une
valeur
de
250
francs.
Elle a
été arrêtée
par les
gendarmes
de Lisieux,
alors qu'elle
se disposait
à prendre
le train
à la
gare de
la Houblonnière
et conduite
à la
prison
de Lisieux.
Mai
1927 - Tué par un pont. -
Prés de la halte de la Houblonnière, le chauffeur d'un train
transatlantique, M. Crieux, 41 ans, de Caen, était monté sur le tender
pour prendre du charbon lorsque, au passage, l'arche d'un pont le heurta
violemment à la tête. Le mécanicien stoppa aussitôt et fit transporter
le malheureux dans un fourgon. Malgré les soins d'un médecin anglais qui
se trouvait dans le train, infortuné chauffeur expirait comme on le
supposait un en gare de Lisieux. Il était marié et père de deux
enfants.
Octobre
1938 -
Un cycliste blessé mortellement dans une collision.
- Un
grave accident est survenu mardi, vers 16 heures, à La Houblonnière, au
carrefour dit de « Rome », formé par la route venant de
Monceaux et la route nationale n° 13, Paris-Cherbourg.
Un
cycliste, M. René Duval, 34 ans, cantonnier vicinal à La Houblonnière,
marié et père de deux enfants en bas-âge, venant de Monceaux,
débouchait sur le carrefour pour regagner son domicile. Par malheur,
juste à ce moment, un automobiliste, M. Levaivre, mécanicien à Clamart
(Seine), venait de Caen. Les deux hommes s'étant aperçus
trop tard ne purent freiner à temps et le choc inévitable se
produisit.
Atteint
à l'épaule gauche qui fut brisée sur le coup, le malheureux cycliste
fut projeté sur la chaussée où il se fractura le crâne. Relevé et
transporté dans un état grave à l'hôpital de Lisieux, il devait y
décéder des suites de ses blessures, hier matin. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Janvier
1939 -
Une cultivatrice se jette à l’eau avec ses économies.
- Mme
veuve Lapie, 69 ans, cultivatrice au hameau de la « Ragotterie »,
en la Houblonnière, s'est
jetée dans une marc située à proximité de la ferme.
Une
journalière employée au service de la cultivatrice, découvrit le
cadavre de sa patronne.
La
noyée, qui ne portait qu'une chemise, avait attaché autour de son corps,
une ficelle retenant un bidon à lait qui contenait trois porte-monnaie et
un sac à main avec 2 540
fr.. (
Le Moniteur du Calvados )
Août
1939 -
Deux automobiles entrent en collision.
– Deux
automobiles parcouraient en sens inverse la côte de la Houblonnière,
l'une se dirigeant vers Lisieux et l'autre vers Saint-Lô, lorsqu'elles
s'accrochèrent en se croisant, les deux conducteurs ne tenant pas assez
leur droite.
La
voiture qui venait vers Lisieux, conduite par M. Félix Olivier, a été
projetée dans le fossé, et l'autre voiture, pilotée par M. René
Lafosse, habitant Andrésy (Seine-et-Oise), n'a pu s'arrêter qu'à 100
mètres plus loin, ses freins ne fonctionnant plus par suite du choc.
M.
Félix Olivier, qui est garçon navigateur, demeurant au Havre, était,
accompagné de sa femme et de ses quatre enfants qui ont été
sérieusement blessés. Seul, le conducteur n'a que des écorchures.
Mme
Félix Olivier et ses quatre enfants ont été conduits par une ambulance
à la clinique Sainte-Thérèse où ils ont reçu les soins de M. le
docteur Berthon. Leur vie ne paraît pas en danger. Les deux véhicules
sont très endommagés. Une enquête est ouverte.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1940 -
Un bavard. -
Le général de Gaulle, qui a pris la parole à la radio de
Londres, et qui ne fait plus actuellement partie du gouvernement, n'avait
aucune mission pour faire des communications en public. Il a
été rappelé de Londres et a reçu l'ordre de rentrer en France et de se
tenir aux ordres de ses chefs. Ses déclarations doivent être regardées
comme nulles et non avenues.
Ce
trop grave général et « jusqu'au-boutiste » et il engageait
les spécialistes et les soldats qui le pouvaient à gagner l'Angleterre
pour continuer la lutte. On assure même que malgré l'ordre de rentrer au
quartier que lui avait donné le maréchal Pétain, le général de Gaulle
est resté en Angleterre. Tout cela est vraiment bien regrettable.
Juin
1940 -
L'heure allemande. -
On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par
conséquent, le soleil s'y
lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart
d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer
nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions
déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que
nous lever une heure plus tôt !
Juillet
1940 -
Les travaux du tunnel de la Motte.
- Comme nous
l'avons déjà dit, l'entrée du tunnel de la Motte, entre La
Houblonnière et Lisieux, a sauté lors du recul des armées françaises.
Elle a été obstruée sur une longueur de 37 m. Plusieurs centaines de
milliers de mètre cubes de terre doivent être maintenant enlevés pour
faire une tranchée et une nouvelle entrée du tunnel.
Ces
travaux ont été confiés par la S.N.C.F. à des entreprises privées et
se poursuivent sous le contrôle du génie militaire allemand.
Actuellement plus de cent ouvriers y sont occupés et les déblais
sont immédiatement évacués sur des wagons. Un délai maximum de deux
mois a été imposé. Par ailleurs, on procède à la réfection du pont
de l'entrée de Lisieux, ce qui facilitera grandement, les relations par
voie ferrée entre Cherbourg, Caen
et Paris.
Août
1940 -
Dans le tunnel de la Motte. -
Les travaux de déblaiement s'y poursuivent activement. Dès à
présent, du côté où le tunnel a été détérioré, c'est à dire du
côté de Caen, le jour commence à paraître et seule, la base de la
masse éboulée reste à enlever. On espère que la circulation
ferroviaire Paris Cherbourg va pouvoir reprendre bientôt
normalement.
Octobre
1942 -
Un accident. - Dimanche
soir, le chef de secteur du service de la garde des voies à La
Houblonnière, découvrait un requis civil étendu sur le ballast,
grièvement blessé à la tête. Il s'agissait de M. Charles Chevreuil, 35
ans, journalier à Lisieux, place Gambetta.
Le
blessé a été aussitôt hospitalisé à Lisieux. D'après l'enquête, il
semblerait, que M. Chevreuil. ayant perdu l'équilibre, est tombé
brutalement sur le remblai où il s'est fracturé le crâne.
(Bonhomme Normand)
Janvier
1943 -
Un vol. -
Rentrant de Lisieux, M. Gaston Le
Quillerer, cultivateur à La Houblonnière, a constaté qu'en son absence,
un malfaiteur était entré chez lui et avait volé 50 000 fr. cachés
dans un buffet.
Le
voleur, un jeune homme de 20 ans, a été surpris comme il se préparait
à emporter, en outre, une valise pleine de lard et de beurre. (Bonhomme
Normand)
Septembre
1943 -
Fait divers. -
La
semaine dernière, vers 16 h. 30, un avion anglais survolant près de
Lisieux, la voie ferrée de Paris-Cherbourg, a mitraillé à la
Houblonnière un employé de la S. N. C. F . , M. Marcel Picot, 34 ans ,
demeurant à Crévecœur, aiguilleur au Poste 50, au moment où celui-ci
manœuvrait ses aiguilles.
Atteint
d'une balle à la tète et d'une autre dans le dos, le malheureux a été
tué sur le coup.
Janvier
1947 -
Un ouvrier mortellement blessé.
– Au
cours de travaux effectués par l’entreprise Mercier, de La
Houblonnière, un éboulement de terre s’est produit, projetant
violemment contre un wagonnet un manœuvre, Marcel Pasquero, 51 ans,
demeurant au Mesnil-Simon. Le malheureux est décèdé d’une fracture du
crane au cours de son transport à l’hôpital. Il était père de douze
enfants, dont huit en bas-âge. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
Un déraillement prés de Lisieux.
– Sous
le tunnel de la Motte, entre Lisieux et La Houblonnière, une tôle de
marine, d’un poids de 1 500 kilos, a glissé d’un train de
marchandises venant de Rouen. Après
avoir heurté les parois du tunnel, elle est tombée sous le convoi.
A
la suite de cet accident, deux wagons quittèrent les rails et soixante
traverses furent arrachées. Le train ne s’arrêta qu’à la sortie du
tunnel . Le trafic fut interrompu durant plusieurs heures. On ne signale
que des dégâts matériels. (Source
: Le Bonhomme Libre)
|