Juin
1926 - Un voleur arrêté.
-
André
Flamand, 29
ans, dit
Toto, charpentier
à Houlgate,
ayant volé
au chauffeur
Maurice Bachellez
une montre
d'une valeur
de 190
francs, nia
d'abord,
mais
finalement passa
des aveux.
Il avait
jeté la
montre volée
dans une
propriété voisine.
Il a
été arrêté.
Juillet
1926 -
Une noyade sur la plage.
-
Mercredi soir,
vers 7
h. 30,
M. Yvon
Henri, 31
ans, employé
de commerce
à Paris, prenait
un bain
sur la
plage, lorsqu'il
disparut tout
à coup
sous les
vagues qui
étaient très
fortes à
ce moment.
En toute
hâte, les
témoins de
la scène
se précipitèrent
sur les
lieux, notamment
M. Auriat,
artiste à
Cabourg, qui
ne put
que ramener
un cadavre
sur la
plage. La
famille de
l'infortuné a
été aussitôt
prévenue.
Juillet
1926 -
Traité « d’andouille »,
le maçon tue
son insulteur d’un coup de parapluie.
- Le
18 avril
dernier, le
nommé Langrognet
entrait pour
y déjeuner,
au restaurant
Duval à
Houlgate. Au
cours du
repas, un
maçon, Émile Bouillette,
52 ans,
assis à
une table
voisine, lui
dit après
lavoir longuement
dévisagé «
Je te
connais, nous
avons travaillé
ensemble à
Villers ». Ce
propos banal
devait provoquer
entre les
deux hommes
une discussion
des plus
violentes.
Langrognet
prétendit qu'il
voyait pour
la première
fois son
interlocuteur.
Pour prouver
ses dires,
il exhiba
devant des
consommateurs présents
des certificats
de travail,
attestant
qu'à l'époque
indiquée, il
était occupé
à Saint-Aubin-sur-Mer.
Langrognet,
satisfait d'avoir
pu produire
cet argument
péremptoire, rassembla
ses papiers
pour les
remettre
dans un
portefeuille. Au
même moment,
son contradicteur,
en proie
à une
violente colère,
prit son
parapluie à deux
mains, et
en porta
un coup
de pointe
à la
tète de
Langrognet. L'agresseur
sortit ensuite
tranquillement du
café.
Atteint
au-dessus de
l'œil droit,
le premier
était tombé
sans connaissance.
Le coup
avait déterminé
une fracture
du crâne. Le
malheureux, transporté
à l'hôpital
de Caen,
y mourut
le lendemain.
Bouillette
arrêté peu
après, allégua
qu'il avait
été injurié
et menacé
par la
victime, et
qu'il n'avait
frappé que
pour se
défendre, voyant
son adversaire
se précipiter
sur lui.
Toutes
les personnes
qui assistèrent
à la
scène, assurent
au contraire
que Langrognet
était resté
calme. Il
aurait
seulement, au
cours de
la dispute,
traité le
maçon d'andouille.
L'accusé
n'a
pas d'antécédents
judiciaires.
Les renseignements
recueillis
sur son
compte ne
sont pas
défavorables,
mais il
est représenté
comme
étant de
caractère renfermé,
et parfois
violent. L'accusé
Bouillette, a été
condamné à
un an
de prison.
Décembre
1926 -
Nos
sauveteurs normands. -
Les
récompenses suivantes ont été accordées pour faits de sauvetage
accomplis sur la côte normande.
Jules
Auriar,
35 ans, professeur de danse, mutilé de guerre, médaille d'argent de
2° classe :
Le
15 juillet dernier s'est jeté à l'eau tout habillé pour se porter au
secours d'une baigneuse qui avait perdu pied au large de la plage
d'Houlgate ; est parvenu après bien des difficultés à la ramener au
rivage ; le 21 du même mois, par mer houleuse, est allé dans les
mêmes conditions, et au même endroit, peu de temps après avoir
mangé, porter secours à un baigneur,
qui ramenait péniblement un noyé.
Jules
Chenay-Vauer,
39 ans, professeur de gymnastique, témoignage officiel de satisfaction
: Par très grosse mer, s'est Jeté à l'eau tout habillé, le 21
juillet 1926, sur la plage de Houlgate, pour aider deux autres
sauveteurs à ramener à terre une personne qui venait de se
noyer.
Mars
1927 -
Douces mœurs ! -
Mlle Rolande Rey, 18 ans, dont les parents sont cafetiers à
Houlgate, a été attaquée sur la digue par un inconnu qui l'a
poursuivie et terrassée. L'arrivée opportune du garde champêtre
Raulic a mit l'inconnu en fuite mais le garde a été frappé à son
tour par des ivrognes qui semblaient les camarades du premier agresseur.
Ce seraient Marcel Marie, 22 ans, charretier à Houlgate; Fiant, 21 ans,
cavalier au 2ème cuirassiers, et René Goupil, mécanicien à Dives. On
recherche l'agresseur de Mlle Rey.
Janvier
1928 -
Récompenses pour sauvetages.
-
Des témoignages
officiels, de
satisfaction
pour actes
de sauvetage
sont accordés
aux marins
dont les
noms suivent :
Paul
Godreuil,
38
ans,
maître-baigneur,
inscrit
à
Caen ;
Maurice-Georges
Giffard,
35
ans,
patron-pécheur
inscrit
à
Caen
(sauvetage
antérieur)
le
27
août
1927
sur
la
plage
d'Houlgate,
se
sont
portés
au
secours
d'une
baigneuse
qui,
ayant
perdu
pied
dans
un
endroit
dangereux,
était
entraînée
par
les
vagues
et
ont
réussi
à
lui
lancer
une
bouée.
Septembre
1930 -
Un maître-baigneur victime
de son dévouement. -
A Houlgate, l'autre soir, vers 21 heures, quatre employés de
l'épicerie Penet, se baignaient à 150 mètres du rivage,
lorsqu'ils furent surpris par la marée montante. L'un
d'eux, ne sachant pas nager, perdit pied. Aux cris de ses camarades,
deux employés des Bains, MM. Séraphin Duval, 28 ans, et Pierre
Erhelens, 29 ans, de nationalité belge, bien que venant à peine
d'achever leur repas, se jetèrent à l'eau. Soudain pris de
malaise, M. Erhelens coula à pic sans qu'il fut possible de lui
porter secours. Après avoir désespérément lutté contre le flot, M.
Duval parvint à saisir le baigneur imprudent, nommé Charlin, et à le
ramener sur la plage. La mer ne devait jeter le cadavre de M.
Erherlens que plusieurs
heures plus tard.
L'infortuné
belge, victime de son dévouement laisse une veuve et quatre enfants, en
faveur desquels un gala a été organisé au casino de Cabourg.
Août
1931 -
Travaux de défense du littoral.
- Commune de
Houlgate. La commune a procédé à un ensemble de travaux destinés à
protéger la plage.
Ces
travaux comprennent :
1°
le prolongement et le renforcement de l'enrochement directeur de la
Dives.
2°
la construction d'un épi au droit du saillant du Petit Didier.
3°
la construction d'un épi et d'une descente à la mer au droit de la rue
des Bains chauds.
4°
la construction d'une descente à la mer et d'un épi au droit de la rue
Dupont-de-l’Eure, ce dernier épi est
presque
terminé.
Septembre
1932 -
Il était temps !
- Lundi
dernier, de nombreux enfants prenaient leurs ébats sur la plage de
Houlgate. L'un d'eux, garçonnet d'une dizaine d'années, qui jouait
avec son jeune frère sur un banc de sable voulut rejoindre l'endroit où
se trouvait sa mère, et, pour abréger sa route, résolût de traverser
le bras d'eau qu'il avait devant lui.
Mais
la mer, à cet endroit, était plus profonde qu'il ne supposait, et il
perdit bientôt pied. Aux cris de son jeune frère, deux baigneurs se
portèrent au secours de l'imprudent qui, ne sachant pas nager, s'enfonçait
déjà sous les eaux, et furent assez heureux pour le tirer de sa
situation critique.
Des
soins énergiques furent prodigués à l'enfant qui avait subi un
commencement d'asphyxie, il ne tarda pas à reprendre connaissance.
(Bonhomme Normand)
Septembre
1936 -
Les voleurs de bijoux opèrent.
- M.
Georgette, rentier à Houlgate,
ayant eu besoin d'argent liquide, s'en fut hier à une armoire où il
avait déposé un coffret contenant une somme de 998 fr. et
plusieurs bijoux, dont une bague fort ancienne, une autre bague en or
rouge et platine, une troisième en or blanc et platine. II eut la
surprise de constater que le tout avait disparu.
Le
rentier déclara qu'il s'était absenté le 5 septembre. Une voisine se
souvient avoir vu un individu en costume sport sortir de la villa.
Munis
de ces renseignements fort imprécis, les brigades de gendarmerie de la
région et la police mobile alertées n'ont pas manqué de faire un
rapprochement avec le vol commis à Villers, que, nous avons relaté
samedi.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Novembre
1936 - Des
malfaiteurs s’introduisent dans deux villas.
-
Des
malfaiteurs se sont introduits, en fracturant une persienne et en
brisant l'une des vitres d'une fenêtre, dans la villa « Frenda »,
située avenue de la Gare, et appartenant A Mme Bruno, demeurant 139,
avenue Mozart, à Paris. Ils ont visité les différentes pièces, vidé
les tiroirs, bouleversé les meubles, mais n'ont, emporté qu'un
pistolet de tir « Flaubert », et peut-être aussi les clefs d'un
coffre-fort contenant différents bibelots en argent..
Les
mêmes malfaiteurs ont également pénétré et visité la villa «
Carmen », avenue Léonard-Pillu. appartenant à M. Beaudel, domicilié
avenue Pierre-1er-de-Serbie, à Paris. Salons, salle à
manger et chambres ont été soigneusement explorés par les
cambrioleurs qui se sont toutefois contentés de vider plusieurs
bouteilles de liqueurs. Pour entrer dans la villa, les malandrins sont
montés sur le toit d'un petit bâtiment abritant la chaudière du
chauffage central, puis ils ont tiré à eux une persienne qui a
cédé.
Les
cambrioleurs seraient deux individus, de 20 à 30 ans, étrangers à
Houlgate, et remarqués en ville. L'un d'eux fut aperçu alors qu'il
quittait la villa et bien qu'il se dissimulât derrière une
haie.
On
croit que l'un des malfaiteurs est le même individu qui, ces temps
derniers, vola une motocyclette à un garagiste de Cabourg.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Novembre
1936 -
Deux
hôtels reçoivent la visite de malfaiteurs.
-
Le 15
septembre dernier, M. André Fuchs, demeurant à Paris, avenue Carnot,
fermait l'hôtel Bellevue, dont il est propriétaire et qu'il exploite
durant la saison d'été.
Ces
jours derniers, revenant à Houlgate. il constatait que des malfaiteurs
avaient pénétré dans l'hôtel en utilisant une gouttière et qu'ils
s'étaient plus spécialement attardés dans la
cave où ils avaient dérobé plusieurs bouteilles de Champagne et de
vins fins.
Les
cambrioleurs avaient également ouvert et vidé de son contenu une
valise oubliée par un client, M. Jean Gérard, professeur au lycée
d'Orléans, et déposée dans l'économat.
Dans
le même temps, Mlle Aupée, demeurant boulevard Saint-Michel, à Paris,
propriétaire des hôtels Beau-Rivage et des Palmiers, fermés pendant
l'hiver comme l'hôtel Bellevue
et situés eux aussi rue des Bains relevait, de son côté, des traces
du passage des cambrioleurs. Les malandrins n'avaient pu pénétrer dans
l'hôtel des Palmiers — dont ils s'étaient vainement efforcé de
fracturer l'une des portes — mais ils avaient réussi à s'introduire
à l'hôtel Beau-Rivage où ils avaient festoyé et couché, sur les
lieux, les gendarmes
ont découvert trois bougies provenant du récent cambriolage de la
villa « Carmen ».
Les
soupçons se portent fortement sur un ancien valet de chambre de
l'hôtel Bellevue, un certain Henri Lejard, ayant habité 12, rue des
Jacobins, à Caen. La gendarmerie croit également que l'un des
malfaiteurs est l'auteur d'un vol de motocyclette, commis en octobre, au
préjudice d'un garagiste de Cabourg. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Août
1937 -
Une collision fait deux blessés.
- Dans
la nuit de dimanche à lundi, une collision s'est produite dans la côte
de Sarlabot. Un chauffeur de taxi, M. Talvat, conduisait un client à
Deauville et montait la cote dite de Sarlabot, en tenant bien sa droite.
A un moment donné, une voiture qui descendait à toute allure la même
côte, quitta la partie droite de la chaussée et vint heurter,
sur toute la longueur de la partie gauche, la voiture du chauffeur de
taxi.
Dans
le choc, qui fut très violent, le conducteur de la voiture tamponneuse,
M Bardet, demeurant à La Garenne Colombe (Seine) et une personne qui l’accompagnait,
ont été blessés et conduits à l'hôpital de Caen. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1937 -
Une
cabine dévalisée à Houlgate.
- M.
Sehlégel Jean, âgé de 20 ans, demeurant 19, rue de Lille, à Paris
(17e), est en villégiature à Houlgate, rue du Marché. Il se
baigna en compagnie d'un ami et laissa, dans la cabine, ses vêtements
et un portefeuille contenant une somme de 240 francs. Après avoir mis
la clef de la cabine sur une traverse de la fenêtre, comme à
l'habitude, il partit prendre son bain. Quand il revint, il eut la
surprise de ne plus retrouver son portefeuille. Malgré la surveillance
exercée sur la plage, il a été impossible de retrouver le voleur qui,
sans nul doute, a épié les baigneurs avant de faire son coup. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1937 -
Le télégramme à bon marché.
- L'Administration
des P.T.T. rappelle que, désireuse de diffuser de plus en plus l'usage
du télégraphe en France, elle a maintenu le télégramme à bon
marché jusqu'à quinze mots au maximum. Profitez-en.
Pour
3 fr. 50, dans le département d'origine et les départements
limitrophes, ou 4 francs, pour les autres destinations, télégraphier
en toutes circonstances : relations d'affaires, de famille, de
courtoisie, d'amitié, etc...
Télégraphiez,
pendant vos vacances. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1937 -
Un cadavre dans une chambre d’hôtel.
- Mardi,
a été découvert dans une des chambres de l'annexe de l'Hôtel du
Chemin de Fer, à Houlgate, le cadavre d'un estivant.
Il s'agit du corps du sieur Cenciani Otello, né le 12 décembre 1905,
à Nice.
Le
docteur Sauvage, de Houlgate, mandé, n'a pu indiquer les causes de
cette mort, qui paraît naturelle. Une autopsie s'avère indispensable.
Le décès remonterait au moins à trois jours. Le Parquet de
Pont-l'Evêque a été avisé de cette découverte macabre. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1937 - Le temps qu’il a fait en septembre.
–
Le
mois de septembre a été normal pour les températures. La moyenne
mensuelle à 14° 77. Partout, le maximum s'est présenté le 6,
sans atteindre 36° à Lisieux, cependant, par exception, ce maximum
s'est élevé à 31°.
Le
mois a été généralement beau, sauf du 10 au 20, mais, au cours de
cette période, les pluies ont été exceptionnellement abondantes.
Quelques
orages faibles ont éclaté, spécialement le 19 et le 20. Les pluies,
quoique tardives, ont été très favorables aux prairies, qui ont
reverdi rapidement.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Octobre
1937 - Au Conseil général
–
L'Assemblée
a rejeté une demande du Ministre des Travaux publics tendant à la
prise en charge par le département du Calvados de la moitié des
frais d'acquisition des terrains, nécessaires à l'amélioration, entre
le plateau d'Auberville et la partie haute de la côte d'Houlgate, du
tracé du la roule nationale 813, de Honfleur à Caen. La dépense
aurait été de l’ordre de 320 000 francs.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Novembre
1937 -
Médaille d’honneur de la voirie départementale et communale. -
La
médaille d'honneur est décernée aux chefs cantonniers et cantonniers
de la voirie départementale et communale ci-après désignés
:
MM.
Gaubert Gustave, cantonnier à Ouilly-Ie-Vicomte ; Lauray Louis,
cantonnier à Lassy ; Sauton Adolphe, cantonnier à
Soumont-Saint-Quentin ; Demaine Gustave, cantonnier à Houlgate ;
Dujardin Jules, cantonnier à St-Manvieu ; Bonzom Albert,
cantonnier à la Villette ; Simon Nestor, cantonnier à Dampierre.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
Une réunion de protestation contre la suppression des trains
Mézidon-Dives et Dozulé-Caen.
- Lundi
11 juillet s'est tenue dans la salle des Fêtes de la mairie d'Houlgate,
sous la présidence de M. Pillu, conseiller d'arrondissement, maire
d'Houlgate, une grande réunion de protestation.
Sur
l'estrade avaient pris place MM. Blaisot et Duchesne-Fournet, député ;
Lepecq, Maurice et Daufresne, conseillers généraux ; Joly et Miocque,
conseillers d'arrondissement ; Bernier, président, et Pain,
secrétaire de la Chambre de Commerce de Honfleur; Cassigneul, adjoint
au maire de Cabourg ; Gontier, du Syndicat d'Initiative de Cabourg.
Dans
la salle, on remarquait de nombreux maires
et délégations des Municipalités des cantons de Troarn et Dozulé,
ainsi que les
représentants des groupements économiques et
commerciaux.
On
entendit successivement MM. Pillu, Lepecq, Duchesne-Fournet et Gervais
qui tous démontrèrent, chiffres en main, que les économies
escomptées se traduiront par un supplément de dépenses. M. Gervais
révéla même ce détail piquant que les garde-barrières ayant été
supprimés, leur service est assuré aux heures de passage des trains de
marchandises, par des femmes dont le salaire est supérieur à celui des
garde-barrières.
M.
Blaisot remercie M. Gervais de son intervention. Le député expose que
tous les élus du Conseil général ont une part de responsabilité dans
la suppression des trains. Il y a quelques années, on a trouvé plus
commode de supprimer les petits trains départementaux dont les rails,
le long de la route présentaient quelques inconvénients et, de plus,
étaient une charge pour
le Département. Des auto-cars ont pris les services ruraux et remplacé
les trains. Ce fut un premier pas.
L'orateur
estime qu'il y a un intérêt vital pour les plages à figurer sur les
horaires des chemins de fer. Si, par suite d'absence de visiteurs, les
plages deviennent déficitaires, elle le seront également vis-à-vis de
l'État.
Après
un débat où l'on entend successivement MM. de Brisson de Laroche,
Delaunay, de Villers, etc… l'Assemblée désigne trois membres : MM.
Pillu, Cassigneul et Gervais, chargés d'accompagner les parlementaires
dans leurs démarches en vue d'obtenir le rétablissement de trois
trains régulière dans chaque sens, entre Mézidon et Dives, avec
correspondances assurées.
On
adopte ensuite, à l'unanimité, un vœu dont voici le passage essentiel
:
Considérant
que la suppression complète des trains sur les lignes Mézidon-Dives et
Dozulé-Caen a restreint considérablement la réception des voyageurs
venant des directions de Bretagne, Orne, Sarthe, Mayenne, centre de la
France, avec les plages de lau côte : Franceville, Le Home, Varaville,
Cabourg, Dives-sur-Mer, Houlgate, Villers-sur-Mer, Blonville.
Que
les relations entre Paris et ces plages sont rendues précaires et
difficultueuses, établies uniquement via Trouville.
Que
la clientèle de toute la région est pour une grande partie parisienne.
Que
les voyageurs de cette provenance, accompagnés le plus souvent de
famille et de nombreux bagages, se trouvent obligés d'emprunter trois
véhicules différents pour parcourir 200 kilomètres et que de
nombreuses protestations émanent chaque jour des particuliers et des
Syndicats d'Initiative.
Que
le tourisme en subit de graves conséquences, que le commerce de la
Côte Normande se trouve fortement lésé, étant privé de sa
clientèle normale et habituée.
Que
toute la population de la vallée de la Dives, se ramifiant jusque dans
le département de l'Orne, se trouve dans l'impossibilité matérielle
de profiter des loisirs auxquels elle a droit et de l'accès aux
plages les plus rapprochées.
Considérant
que les services d'autocars remplaçant le chemin de fer ne peuvent
donner satisfaction aux pointes des dimanches et jours fériés.
Que
les critiques contre ce mode de locomotion restent constantes, relatives
à I'incorfortabilité des véhicules, à l'irrégularité des horaires,
aux tarifs fantaisistes, à l'impossibilité de transporter certains
bagages et de les faire suivre leurs propriétaires à l'abri des
intempéries, à la perte d'avantages
réservés aux mutilés, familles nombreuses, congés payés,
fins de semaines, etc... au service défectueux des messageries, à
l'acheminement pitoyable des courriers, etc...
Considérant
que la ligne Mézidon-Dives reste ouverte au trafic petite vitesse, que
ses recettes sont, de ce chef, de grande importance, qu'elle doit
continuer à être entretenue et gardée.
Que
l'économie escomptée de sa suppression ne sera qu'illusoire.
En
tant que contribuables protestent par avance contre toute dépense qui
serait engagée sur les fonds départementaux par le Service vicinal ou
tout autre truchement pour l'élargissement de chaussées dans le seul
but d'y faire circuler les autocars remplaçant la ligne de chemin de
fer.
Demandent
le maintien du service d'hiver sur la ligne Trouville-Dives.
Le
rétablissement du service voyageurs, toute l'année, sur la ligne
Mézidon-Dives.
Le
rétablissement du service voyageurs sur la ligne Caen-Dozulé.
Que
la Société Nationale des Chemins de fer adopte des horaires rapides et
plus normaux que ceux des précédents services. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
La récolte de fruits.
- La
statistique définitive de la récolte des fruits dans le Calvados en
1937 fait apparaître que le département a produit 2 242 000 quintaux
de pommes à cidre, se classant quatrième parmi les autres
départements. Dans 4 380 quintaux de pommes de table dans cette même
année, il n'y a eu que le Calvados, alors que l’llle-et-Vilaine en
produisait 200 000 et la Sarthe 418 700.
On
a encore compté 60 quintaux de fraises et 20 quintaux de cerises. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
Respect à l'autorité.
- Mme
Lelièvre, née Clapier Hélène, demeurant à Paris, 76, place
Saint-Jacques (14e ), actuellement en villégiature à
Houlgate, villa « Les Anémones », route de la Vallée, fut
arrêtée par un garde-champêtre pour vérifications de papiers. Elle
ne trouva pas cette démarche de bon goût et adressa des propos
désobligeants à l'agent. Ce dernier a dressé procès-verbal pour
outrages. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
Une dramatique baignade.
-
L'autre après-midi, quatre jeunes gens de Mantes (S.-et-O.),
venus avec leurs familles passer quelques heures à la mer décidaient
de prendre un bain et se mettaient à l'eau au lieu dit « Les Roches
Noires », sans se soucier du peu de temps qui s'était écoulé depuis
leur repas.
A
peine avaient-ils mis leur projet à exécution qu'ils furent pris de
malaises. L'un d'eux regagna la plage de lui-même, cependant que deux
autres, M. André Quesnel, 20 ans, et Mlle Veillard, 14 ans, étaient
ramenés à grand'peine par le père de cette dernière, à peine
avaient-ils atteint la grève qu'ils s'évanouirent.
Quant
au quatrième, M. G. Giroux, 23 ans, il disparut, emporté par une
vague, avant que l’on ait pu l'atteindre. Le corps du malheureux
devait, être rejeté par la mer le lendemain. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 - Une villa cambriolée à Houlgate. - La
villa « La Roseraie », sise boulevard Landry, en l'absence de son
locataire, M. Bazin, courtier en tissus à Roubaix, a reçu la visite
des cambrioleurs. Ces derniers ont vidé les armoires de leur contenu
afin d'y rechercher de l'argent, mais les voleurs n'ont pas trouvé 3
000 fr. qui
se trouvaient entre deux piles de linge. Ils ont dérobé cent francs à
l'une des domestiques. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Deux camionnettes entrent en collision.
- Dans l'après-midi de samedi,
un accident d'auto s'est produit à Houlgate au carrefour de l'avenue de
la Poste et de l'avenue de la Gare.
M.
Gentil, entrepreneur de transports à Houlgate se rendait à la gare
avec deux de ses employés, et conduisait sa camionnette, arrivé au
carrefour de la Poste il est entré en collision avec une autre voiture
venant de Dives et se dirigeant vers Trouville, qui était conduite par
M. Le Pladec, pécheur à Ouistreham.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Les fêtes de la saison à Houlgate.
- Le
comité local des fêtes a organisé cette année un programme de choix.
Un
festival permanent de musique commencera le 25 juin. Au cours d'une
soirée de gala, l'Union Chorale des Suisses de Paris donnera une
audition.
Pour
les fêtes du 14 juillet, l'Harmonie de Dives apportera son concours.
Enfin,
le 21 août, une grande fête champêtre aura lieu, à laquelle prendra
part la Société de gymnastique féminine de Saint-Lô. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1940 -
Au feu ! -
Un incendie s'est déclaré dans la villa
« L'épine », rue de Caumont, à Houlgate, appartenant à M.
Delepine, propriétaire à Asnières (Seine).
Le
sinistre ayant très vite de grandes proportions, les pompiers de
Houlgate ont dû faire appel à ceux de Dives et ainsi les villas
voisines ont pu être protégées après de longs efforts. Les dégâts
atteindraient 200 000 francs. L'incendie aurait été causé par un feu
allumé dans une des cheminées de l'immeuble.
Août
1941 -
Plus
d'estivants sur la côte.
- Conformément
aux instructions du chef de l'Armée d'Occupation en France et des
Feldkommandanten locaux, l'interdiction des séjours
d'estivants dans les régions côtières vient d'entrer effectivement en
vigueur dans toute la zone du littoral dans la France occupée.
Des
dispositions locales prises, il convient de retenir qu'est interdite
pour toutes les agglomérations situées sur la côte ou à proximité
de la cote, l'installation : 1° des estivants ou
baigneurs ; 2° des propriétaires de villas ou maisons qui n'ont
pas leur domicile dans la commune où est située cette dite villa ou
maison. En conséquence, les personnes qui se seraient déjà
installées ont dû avoir quitté la zone côtière pour le 31
juillet 1941.
Dans
chaque département, l'autorité fixe, par des dispositions précises,
les cantons qui doivent être considérés comme zone côtière. Il est
précisé que les contrevenants aux prescriptions édictées sont
punissables en vertu de l'ordonnance allemande relative aux
déclarations obligatoires et aux séjours interdits en date d
u 9
novembre 1940 (« Journal Officiel des Ordonnances », p. 143.)
En
outre, sont interdits dans la zone côtière indiquée ci-dessus, les
camps de tous genres, tels que camps de jeunesse, foyers pour enfants,
colonies de vacances, etc., étrangers à la commune, ainsi que les
camps de travailleurs agricoles. Tous les camps existants doivent être
fermés poulie 20 août prochain.
Mai
1942 - Aux habitants de la zone côtière. -
Le Préfet du Calvados a fait connaître que toutes les personnes
résidant en zone côtière interdite, doivent être pourvues d'une
attestation de résidence. La vérification de ces permis de circuler
est souvent effectuée.
De
plus, une nouvelle mesure est appliquée depuis le 20 mai : Apposition
d'une affiche sur le côté intérieur de la porte d'entrée de chaque
maison indiquant : 1° Le nombre total de ses habitants ; 2°
Leurs noms et prénoms ; 3° leur profession ; 4° La date
et le lieu de leur naissance ; 5° Leur domicile antérieur. Ces
affiches doivent être tenues au fur et à mesure des changements de
domicile.
Juillet
1943 -
Fait
divers.
-
A Houlgate,
près du passage à niveau n° 84, un lourd camion chargé de fûts de
cidre, piloté par le chauffeur Lucien Marie, 23 ans, a accroché par mégarde
un cycliste, M. Gaston Royer, 62 ans, cantonnier, route de la Vallée,
qui a été relevé avec une jambe casée et des contusions multiples à
l’épaule.
Juillet
1943 -
Lutte
contre le doryphore.
- Conformément
aux instructions de la Feldkommandantur, la troisième pulvérisation
devra commencer le 10 juillet, se terminer le 16 juillet au soir. La
4eme pulvérisation
devra débuter le 18 juillet et se poursuivre jusqu'au 24 juillet au
soir. Les agents de la force publique sont chargés de veiller à
l'application de cette disposition.
- Conformément
aux instructions de la Feldkommandantur, la troisième pulvérisation
devra commencer le 10 juillet, se terminer le 16 juillet au soir. La
4eme pulvérisation devra débuter le 18 juillet et se poursuivre
jusqu'au 24 juillet au soir. Les agents de la force publique sont
chargés de veiller à l'application de cette disposition.
Par
ailleurs, la Feldgendarmerie a reçu l'ordre de surveiller les
pulvérisations et de dresser des procès-verbaux à l’encontre des
contrevenants.
Janvier
1944
- Interdiction
de circuler. —
Sur l’ordre de la Feldkommandantur 723, la circulation générale est
interdite entre 18 h. et 8 h. sur les roules nationales suivantes : N° 514
entre le Home-Varaville et Cabourg, N° 513,
entre Varaville et Honfleur. Des barrages seront établis à chaque
extrémité des sections sus-indiquées et des pancartes rappelleront
ces prescriptions au public. Les riverains qui seraient dans
l'obligation d'emprunter ces itinéraires, durant les heures interdites,
devront s'adresser à la Standort-kommandantur compétente qui
leur délivrera des permis.
Août
1944 - La guerre en Normandie. - Les
troupes britanniques de l'armée canadienne, après avoir traversé la
Touques, entraient à Lisieux. Cambremer avait été libérée dans
l'après-midi. Nous avions aussi traversé la Touques près de Gacé, à
30 kilomètres au sud de Lisieux.
Après
la libération de Cabourg, les troupes hollandaises de l'armée
canadienne se rendaient à Houlgate et delà à Deauville
qu'elles ont libérée hier soir.
Décembre
1944 -
Le déminage des zones côtières.
- Les populations côtières sont invitées à donner aux
agents de l'Inscription Maritime dans les ports tous les détails sur
les zones minées par les allemands ainsi que sur l'emplacement des
mines isolées qu'elles peuvent connaître afin que des mesures de
déminage soient entreprises.
Février
1945 -
Un noyé. - On a découvert, à Houlgate, le cadavre d’un noyé soutenu sur l’eau
par une bouée pneumatique. Il s’agit de M. Jean Leguon, né en 1925
à St-Quentin (Aisne) (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mars
1945 -
Les zones de relogement. -
Un arrêté préfectoral dispose que dans les communes de
Courseulles, Bernières-sur-Mer, St-Aubin-sur-Mer,
Langrune, Douvres, Luc, Lion, Hermanville, Colleville,
Ouistreham-Riva-Bella, Merville-Franceville, Cabourg, Dives, Houlgate, les immeubles à usage d’habitation actuellement vacants
et ceux qui viendront à l’être sont réservés, en priorité,
pour le logement des réfugiés et sinistrés du département, des
services publics, des employés et ouvriers devant participer aux
travaux de reconstruction.
Tant
que ce but n’est pas atteint, il est interdit aux personnes
domiciliées hors du département d’occuper, même temporairement, un
immeuble dans l’une quelconque des localités ci-dessus
visées si leur profession ou leur fonction n’exige pas leur présence
dans cette commune.
(Source :
Le Bonhomme Libre)
Mai
1945 -
Des patriotes à l’honneur.
- Le
Comité Départemental de Libération a cité à l’ordre du jour de sa
séance plénière, avec inscription au procès-verbal :
Pour
leur belle conduite durant l’occupation, et pendant le
débarquement : MM. Antoine Tessier ; Vacher, libraire à
Dives-sur-Mer ; Clouard Lucien, à Cabourg ; Lecuyer Yves,
père et fils ; Lemesle ; Lefèvre Paul ; Bruneteau
André ; Drouin, à Dives-sur-Mer ; Naver
Julien, Lemoine Roger à
Houlgate ; Frappier René, à Gonneville-St-Vaast.
Tué
à la tête de la première compagnie : Gardie Raymond, Bouin
André à Cabourg.
Nous
pouvons être fiers des ces vaillants compatriotes. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mai
1946 -
Un cadavre sur la plage. -
La
mer a rejeté sur la plage de Houlgate, le corps d’un noyé que l’on
croit être un prisonnier allemands. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juin
1946 -
Une dramatique tentative d’évasion.
- De
surveillance au commando des prisonniers allemands d’Houlgate, un
garde, M. Retout, observait sur la route, du haut du mirador, un
camion conduit par un P.G. qui, après avoir ralenti l’allure de son
véhicule, claksonna. Soudain, un des prisonniers du camp franchit les
barbelés et prit sa course en direction de la voiture. Le
garde après avoir fait les sommations réglementaires, tira. L’homme
tomba pour ne plus se relever : Il avait reçu la balle dans la
tête. (Source :
Le Bonhomme
Libre)
Septembre
1946 -
Un drame de la mer. -
Un
canoë qui paraissait en difficulté a été aperçu à l’embouchure
de la Dives par des promeneurs circulant sur la plage de Houlgate.
2 embarcations
de Dives ont patrouillé en vain dans l’espoir de retrouver l’esquif
qui a du être entraîné par les courants vers la haute mer où il
aurait chaviré. Il avait à son bord un jeune homme de 16 ans en
résidence dans un centre de vacances de Houlgate. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre
1946 -
La mer rejette un cadavre. -
Ainsi
que nous l’avons annoncé la semaine dernière, un canoë en
difficulté avait été signalé par des promeneurs en face de Houlgate.
Des
embarcations de Dives patrouillèrent vainement dans les parages. La mer
vient de rejeter sur la grève, à Villers-sur-Mer, le corps du passager
de l’esquif : M. Yves Pierres de l’Assistance Publique d’Alençon,
employé pour la saison au Centre éducatif de Houlgate. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
Une résistance à l’honneur.
– Mlle
Louis Madeleine, directrice de l’école de filles, à Houlgate, vient
de recevoir la Médaille de la Résistance. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mars
1947 -
La route rouge. –
Rue
des Bains, à Houlgate, un camion automobile non identifié roulait en
direction de Dives, lorsqu’il
croisa une voiture pilotée par M. Anfray, cultivateur à Grangues, que
précédait un cycliste, M. Jules Yvon, 63 ans, domicilié rue Toupet à
Houlgate. Comme le camion laissait un passage insuffisant, M. Anfray fut
contraint de monter sur le trottoir. Au cours de cette manœuvre, il
heurta le cycliste qui fut projeté sur la chaussée. Relevée sans
connaissance, la victime est décèdé au cours de son transport chez un
médecin. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mars
1947 -
Blessés par une explosion.
–
Alors que M. Lesieur, boucher à Houlgate, procédait au
nettoyage de son herbage, en compagnie de son neveu, M. Jacques Lesieur,
une explosion s’est produite, blessant M. Lesieur aux jambes, et son
neveu, au genou. Cet herbage, bien que déminé, n’avait pas subi
encore le contrôle de sécurité. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre
1947 -
Les risques du métier.
- Une enquête concernant un important trafic de denrée
américaines : chocolat, lait concentré, savon, cigarettes, etc…
vient d’amener l’arrestation à Houlgate, d’Odette Kergutil, 21
ans, et de Jacqueline Leboutet, même age, domiciliée rue
Aristide-Briand.
Plusieurs
commerçants de Dives, Cabourg et Houlgate, clients des trafiquants,
seront poursuivis. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mai
1948 -
Un drame en mer. - Deux
campeurs parisiens, MM. Ormancey et Mar, qui séjournaient à Houlgate,
ont signalé la disparition de leur camarade, M. André Cousin, 28 ans,
parti faire une promenade en canoë. L'embarcation a été rejetée sur
le rivage, près de Trouville, vide de son occupant. (Source : Le
Bonhomme
Libre)
Octobre
1948 -
Les suites mortelles d'un accident.
- M.
Claude Féron, 25 ans, employé d'une entreprise parisienne, qui avait
fait il y a quinze jours une chute du haut d'une grue en cours de
montage sur le quai aux charbons à Honfleur, est décédé à
l'hôpital des suites de ses blessures. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Octobre
1948 -
Une tentative de suicide.
- En
rentrant à son domicile Mme Martinez, boulevard Landry, à Houlgate, a
découvert son mari, 61 ans, atteint d'un commencement d'asphyxie
provoqué par le gaz d'éclairage. Un médecin mandé a réussi à
ranimer le désespéré. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1949 -
Un sinistre à Houlgate. -
Un violent incendie
s'est déclaré dans la maison d'habitation déjà sinistrée de la
ferme du Près-l'Aumône, au lieu-dit « Tournebride ».
Activé
par un vent assez violent, le fléau trouva un aliment facile dans la
couverture en chaume de l'immeuble qui était inoccupé. La gendarmerie
de Dives enquête. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1949
-
Les méfait de la tempête.
-
La
violente tempête qui a soufflé la semaine dernière a provoqué
l'échouage non loin du vieux phare de l'Hôpital du navire anglais
« Petertown », venant d'Anvers et transportant 670 tonnes
de charbon destiné aux Établissements Lefebvre-Canteleu, de Honfleur.
Toutes
dispositions ont été prises aussitôt pour la remise à flot du bateau
qui a été allégé de sa cargaison.
-
A Houlgate, le vent a emporté plus de 80 mètres carrés de la toiture
du restaurant des Aunettes, appartenant à Mme Hardy. Le bâtiment en
bois monté sur pilotis a été déplacé de plusieurs centimètres. (
Le Bonhomme Libre )
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