1er Février 2025

UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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HOULGATE

Canton de Dozulé

Les habitants de la commune sont des Houlgatais, Houlgataises

Juin 1926  -  Un voleur arrêté.  -  André Flamand, 29 ans, dit Toto, charpentier à Houlgate, ayant volé au chauffeur Maurice Bachellez une montre d'une valeur de 190 francs, nia d'abord, mais finalement passa des aveux. Il avait jeté la montre volée dans une propriété voisine. Il a été arrêté.

 

Juillet 1926  -  Une noyade sur la plage.  - Mercredi soir, vers 7 h. 30, M. Yvon Henri, 31 ans, employé de commerce à Paris, prenait un bain sur la plage, lorsqu'il disparut tout à coup sous les vagues qui étaient très fortes à ce moment. En toute hâte, les témoins de la scène se précipitèrent sur les lieux, notamment M. Auriat, artiste à Cabourg, qui ne put que ramener un cadavre sur la plage. La famille de l'infortuné a été aussitôt prévenue.

 

Juillet 1926  -  Traité « d’andouille », le maçon tue son insulteur d’un coup de parapluie.  -  Le 18 avril dernier, le nommé Langrognet entrait pour y déjeuner, au restaurant Duval à Houlgate. Au cours du repas, un maçon, Émile Bouillette, 52 ans, assis à une table voisine, lui dit après lavoir longuement dévisagé « Je te connais, nous avons travaillé ensemble à Villers ». Ce propos banal devait provoquer entre les deux hommes une discussion des plus violentes.

Langrognet prétendit qu'il voyait pour la première fois son interlocuteur. Pour prouver ses dires, il exhiba devant des consommateurs présents des certificats de travail, attestant qu'à l'époque indiquée, il était occupé à Saint-Aubin-sur-Mer.

Langrognet, satisfait d'avoir pu produire cet argument péremptoire, rassembla ses papiers pour les remettre dans un portefeuille. Au même moment, son contradicteur, en proie à une violente colère, prit son parapluie à deux mains, et en porta un coup de pointe à la tète de Langrognet. L'agresseur sortit ensuite tranquillement du café.  

Atteint au-dessus de l'œil droit, le premier était tombé sans connaissance. Le coup avait déterminé une fracture du crâne. Le malheureux, transporté à l'hôpital de Caen, y mourut le lendemain.

Bouillette arrêté peu après, allégua qu'il avait été injurié et menacé par la victime, et qu'il n'avait frappé que pour se défendre, voyant son adversaire se précipiter sur lui.

Toutes les personnes qui assistèrent à la scène, assurent au contraire que Langrognet était resté calme. Il aurait seulement, au cours de la dispute, traité le maçon d'andouille.

L'accusé n'a pas d'antécédents judiciaires. Les renseignements recueillis sur son compte ne sont pas défavorables, mais il est représenté comme étant de caractère renfermé, et parfois violent.   L'accusé Bouillette, a été condamné à un an de prison.

 

Décembre 1926  -  Nos sauveteurs normands.  -  Les récompenses suivantes ont été accordées pour faits de sauvetage accomplis sur la côte normande. 

Jules Auriar, 35 ans, professeur de danse, mutilé de guerre, médaille d'argent de 2° classe : Le 15 juillet dernier s'est jeté à l'eau tout habillé pour se porter au secours d'une baigneuse  qui avait perdu pied au large de la plage d'Houlgate ; est parvenu après bien des difficultés à la ramener au rivage ; le 21 du même mois, par mer houleuse, est allé dans les mêmes conditions, et au même endroit, peu de temps après avoir mangé, porter secours à un baigneur, qui ramenait péniblement un noyé.

Jules Chenay-Vauer, 39 ans, professeur de gymnastique, témoignage officiel de satisfaction : Par très grosse mer, s'est Jeté à l'eau tout habillé, le 21 juillet 1926, sur la plage de Houlgate, pour aider deux autres sauveteurs à ramener à terre une personne qui venait de se noyer. 

 

Mars 1927  -  Douces mœurs !  -  Mlle Rolande Rey, 18 ans, dont les parents sont cafetiers à Houlgate, a été attaquée sur la digue par un inconnu qui l'a poursuivie et terrassée. L'arrivée opportune du garde champêtre Raulic a mit l'inconnu en fuite mais le garde a été frappé à son tour par des ivrognes qui semblaient les camarades du premier agresseur. Ce seraient Marcel Marie, 22 ans, charretier à Houlgate; Fiant, 21 ans, cavalier au 2ème cuirassiers, et René Goupil, mécanicien à Dives. On recherche l'agresseur de Mlle Rey.  

 

Janvier 1928  -  Récompenses pour sauvetages.  -  Des témoignages officiels, de satisfaction pour actes de sauvetage sont accordés aux marins dont les noms suivent :

Paul Godreuil, 38 ans, maître-baigneur, inscrit à Caen ; Maurice-Georges Giffard, 35 ans, patron-pécheur inscrit à Caen (sauvetage antérieur) le 27 août 1927 sur la plage d'Houlgate, se sont portés au secours d'une baigneuse qui, ayant perdu pied dans un endroit dangereux, était entraînée par les vagues et ont réussi à lui lancer une bouée.

 

Septembre 1930   -  Un maître-baigneur victime de son dévouement.   -    A Houlgate, l'autre soir, vers 21 heures, quatre employés de l'épicerie Penet, se baignaient à 150 mètres du rivage, lorsqu'ils  furent surpris par la  marée montante. L'un d'eux, ne sachant pas nager, perdit pied. Aux cris de ses camarades, deux employés des Bains, MM. Séraphin Duval, 28 ans, et Pierre Erhelens, 29 ans, de nationalité belge, bien que venant à peine d'achever leur repas, se  jetèrent à l'eau. Soudain pris de malaise, M. Erhelens coula à pic sans qu'il fut possible  de lui porter secours. Après avoir désespérément lutté contre le flot, M. Duval parvint à saisir le baigneur imprudent, nommé Charlin, et à le ramener sur la plage. La mer ne devait jeter le cadavre de M.  Erherlens que plusieurs heures plus tard.

L'infortuné belge, victime de son dévouement laisse une veuve et quatre enfants, en faveur desquels un gala a été organisé au casino de Cabourg.  

 

 Août 1931  -  Travaux de défense du littoral.  -  Commune de Houlgate. La commune a procédé à un ensemble de travaux destinés à protéger la plage. 

Ces travaux comprennent : 

1° le prolongement et le renforcement de l'enrochement directeur de la Dives. 

2° la construction d'un épi au droit du saillant du Petit Didier.

3° la construction d'un épi et d'une descente à la mer au droit de la rue des Bains chauds.

4° la construction d'une descente à la mer et d'un épi au droit de la rue Dupont-de-l’Eure, ce dernier épi est presque terminé.  

 

Septembre 1932   -   Il était temps !   -   Lundi dernier, de nombreux enfants prenaient leurs ébats sur la plage de Houlgate. L'un d'eux, garçonnet d'une dizaine d'années, qui jouait avec son jeune frère sur un banc de sable voulut rejoindre l'endroit où se trouvait sa mère, et, pour abréger sa route, résolût de traverser le bras d'eau qu'il avait devant lui.

Mais la mer, à cet endroit, était plus profonde qu'il ne supposait, et il perdit bientôt pied. Aux cris de son jeune frère, deux baigneurs se portèrent au secours de l'imprudent qui, ne sachant pas nager, s'enfonçait déjà sous les eaux, et furent assez heureux pour le tirer de sa situation critique.

Des soins énergiques furent prodigués à l'enfant qui avait subi un commencement d'asphyxie, il ne tarda pas à reprendre connaissance. (Bonhomme Normand)

 

Septembre 1936  -   Les voleurs de bijoux opèrent.  -  M. Georgette, rentier à Houlgate, ayant eu besoin d'argent liquide, s'en fut hier à une armoire où il avait déposé un coffret  contenant une somme de 998 fr. et plusieurs bijoux, dont une bague fort ancienne, une autre bague en or rouge et platine, une troisième en or blanc et platine. II eut la surprise de constater que le tout avait disparu. 

Le rentier déclara qu'il s'était absenté le 5 septembre. Une voisine se souvient avoir vu un individu en costume sport sortir de la villa. 

Munis de ces renseignements fort imprécis, les brigades de gendarmerie de la région et la police mobile alertées n'ont pas manqué de faire un rapprochement avec le vol commis à Villers, que, nous avons relaté samedi. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1936  -   Des malfaiteurs s’introduisent dans deux villas.  -  Des malfaiteurs se sont introduits, en fracturant une persienne et en brisant l'une des vitres d'une fenêtre, dans la villa « Frenda », située avenue de la Gare, et appartenant A Mme Bruno, demeurant 139, avenue Mozart, à Paris. Ils ont visité les différentes pièces, vidé les tiroirs, bouleversé les meubles, mais n'ont, emporté qu'un pistolet de tir « Flaubert », et peut-être aussi les clefs d'un coffre-fort contenant différents bibelots en argent.. 

Les mêmes malfaiteurs ont également pénétré et visité la villa « Carmen », avenue Léonard-Pillu. appartenant à M. Beaudel, domicilié avenue Pierre-1er-de-Serbie, à Paris. Salons, salle à  manger et chambres ont été soigneusement explorés par les cambrioleurs qui se sont toutefois contentés de vider plusieurs bouteilles de liqueurs. Pour entrer dans la villa, les malandrins sont montés sur le toit d'un petit bâtiment abritant la chaudière du chauffage central, puis ils ont tiré à eux une persienne qui a cédé. 

Les cambrioleurs seraient deux individus, de 20 à 30 ans, étrangers à Houlgate, et remarqués en ville. L'un d'eux fut aperçu alors qu'il quittait la villa et bien qu'il se dissimulât derrière une haie. 

On croit que l'un des malfaiteurs est le même individu qui, ces temps derniers, vola une motocyclette à un garagiste de Cabourg. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1936  -   Deux hôtels reçoivent la visite de malfaiteurs.  - Le 15 septembre dernier, M. André Fuchs, demeurant à Paris, avenue Carnot, fermait l'hôtel Bellevue, dont il est propriétaire et qu'il exploite durant la saison d'été. 

Ces jours derniers, revenant à Houlgate. il constatait que des malfaiteurs avaient pénétré dans l'hôtel en utilisant une gouttière et qu'ils s'étaient plus spécialement attardés dans la cave où ils avaient dérobé plusieurs bouteilles de Champagne et de vins fins. 

Les cambrioleurs avaient également ouvert et vidé de son contenu une valise oubliée par un client, M. Jean Gérard, professeur au lycée d'Orléans, et déposée dans l'économat. 

Dans le même temps, Mlle Aupée, demeurant boulevard Saint-Michel, à Paris, propriétaire des hôtels Beau-Rivage et des Palmiers, fermés pendant l'hiver comme l'hôtel Bellevue et situés eux aussi rue des Bains relevait, de son côté, des traces du passage des cambrioleurs. Les malandrins n'avaient pu pénétrer dans l'hôtel des Palmiers — dont ils s'étaient vainement efforcé de fracturer l'une des portes — mais ils avaient réussi à s'introduire à l'hôtel Beau-Rivage où ils avaient festoyé et couché, sur les lieux, les gendarmes ont découvert trois bougies provenant du récent cambriolage de la villa « Carmen ». 

Les soupçons se portent fortement sur un ancien valet de chambre de l'hôtel Bellevue, un certain Henri Lejard, ayant habité 12, rue des Jacobins, à Caen. La gendarmerie croit également que l'un des malfaiteurs est l'auteur d'un vol de motocyclette, commis en octobre, au préjudice d'un garagiste de Cabourg. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Une collision fait deux blessés.  -  Dans la nuit de dimanche à lundi, une collision s'est produite dans la côte de Sarlabot. Un chauffeur de taxi, M. Talvat, conduisait un client à Deauville et montait la cote dite de Sarlabot, en tenant bien sa droite. A un moment donné, une voiture qui descendait à toute allure la même côte, quitta la partie droite de la  chaussée et vint heurter, sur toute la longueur de la partie gauche, la voiture du chauffeur de taxi. 

Dans le choc, qui fut très violent, le conducteur de la voiture tamponneuse, M Bardet, demeurant à La Garenne Colombe (Seine) et une personne qui l’accompagnait, ont été blessés et conduits à l'hôpital de Caen. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Une cabine dévalisée à Houlgate.  -  M. Sehlégel Jean, âgé de 20 ans, demeurant 19, rue de Lille, à Paris (17e), est en villégiature à Houlgate, rue du Marché. Il se baigna en compagnie d'un ami et laissa, dans la cabine, ses vêtements et un portefeuille contenant une somme de 240 francs. Après avoir mis la clef de la cabine sur une traverse de la fenêtre, comme à l'habitude, il partit prendre son bain. Quand il revint, il eut la surprise de ne plus retrouver son portefeuille. Malgré la surveillance exercée sur la plage, il a été impossible de retrouver le voleur qui, sans nul doute, a épié les baigneurs avant de faire son coup. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Le télégramme à bon marché.  -  L'Administration des P.T.T. rappelle que, désireuse de diffuser de plus en plus l'usage du télégraphe en France, elle a maintenu le télégramme à bon marché jusqu'à quinze mots au maximum. Profitez-en. 

Pour 3 fr. 50, dans le département d'origine et les départements limitrophes, ou 4 francs, pour les autres destinations, télégraphier en toutes circonstances : relations d'affaires, de famille, de courtoisie, d'amitié, etc...

Télégraphiez, pendant vos vacances. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Un cadavre dans une chambre d’hôtel.  -  Mardi, a été découvert dans une des chambres de l'annexe de l'Hôtel du Chemin de Fer, à Houlgate, le cadavre d'un estivant. Il s'agit du corps du sieur Cenciani Otello, né le 12 décembre 1905, à Nice. 

Le docteur Sauvage, de Houlgate, mandé, n'a pu indiquer les causes de cette mort, qui paraît naturelle. Une autopsie s'avère indispensable. Le décès remonterait au moins à trois jours. Le Parquet de Pont-l'Evêque a été avisé de cette découverte macabre. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1937  -   Le temps qu’il a fait en septembre.    Le mois de septembre a été normal pour les températures. La moyenne mensuelle à 14° 77. Partout, le maximum s'est présenté  le 6, sans atteindre 36° à Lisieux, cependant, par exception, ce maximum s'est élevé à 31°.

Le mois a été généralement beau, sauf du 10 au 20, mais, au cours de cette période, les pluies ont été exceptionnellement abondantes.

Quelques orages faibles ont éclaté, spécialement le 19 et le 20. Les pluies, quoique tardives, ont été très favorables aux prairies, qui ont reverdi rapidement. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1937  -   Au Conseil général    L'Assemblée a rejeté une demande du Ministre des Travaux publics tendant à la prise en charge par le département du Calvados de la moitié  des frais d'acquisition des terrains, nécessaires à l'amélioration, entre le plateau d'Auberville et la partie haute de la côte d'Houlgate, du tracé du la roule nationale 813, de Honfleur à Caen. La dépense aurait été de l’ordre de 320 000 francs. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1937  -   Médaille d’honneur de la voirie départementale et communale.   -   La médaille d'honneur est décernée aux chefs cantonniers et cantonniers de la voirie  départementale et communale ci-après désignés : 

MM. Gaubert Gustave, cantonnier à Ouilly-Ie-Vicomte ; Lauray Louis, cantonnier à Lassy ; Sauton Adolphe, cantonnier à Soumont-Saint-Quentin ; Demaine Gustave, cantonnier à Houlgate ; Dujardin Jules, cantonnier à St-Manvieu ; Bonzom Albert, cantonnier à la Villette ; Simon Nestor, cantonnier à Dampierre. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1938   -   Une réunion de protestation contre la suppression des trains Mézidon-Dives et Dozulé-Caen.   -   Lundi 11 juillet s'est tenue dans la salle des Fêtes de la mairie d'Houlgate, sous la présidence de M. Pillu, conseiller d'arrondissement, maire d'Houlgate, une grande réunion de protestation.

Sur l'estrade avaient pris place MM. Blaisot et Duchesne-Fournet, député ; Lepecq, Maurice et Daufresne, conseillers généraux ; Joly et Miocque, conseillers d'arrondissement ; Bernier,  président, et Pain, secrétaire de la Chambre de Commerce de Honfleur; Cassigneul, adjoint au maire de Cabourg ; Gontier, du Syndicat d'Initiative de Cabourg.

Dans la salle, on remarquait de nombreux maires et délégations des Municipalités des cantons de Troarn et Dozulé, ainsi que les représentants des groupements économiques et commerciaux.

On entendit successivement MM. Pillu, Lepecq, Duchesne-Fournet et Gervais qui tous démontrèrent, chiffres en main, que les économies escomptées se traduiront par un supplément de dépenses. M. Gervais révéla même ce détail piquant que les garde-barrières ayant été supprimés, leur service est assuré aux heures de passage des trains de marchandises, par des femmes dont le salaire est supérieur à celui des garde-barrières.

M. Blaisot remercie M. Gervais de son intervention. Le député expose que tous les élus du Conseil général ont une part de responsabilité dans la suppression des trains. Il y a quelques années, on a trouvé plus commode de supprimer les petits trains départementaux dont les rails, le long de la route présentaient quelques inconvénients et, de plus, étaient une charge pour le Département. Des auto-cars ont pris les services ruraux et remplacé les trains. Ce fut un premier pas.

L'orateur estime qu'il y a un intérêt vital pour les plages à figurer sur les horaires des chemins de fer. Si, par suite d'absence de visiteurs, les plages deviennent déficitaires, elle le seront également vis-à-vis de l'État.

Après un débat où l'on entend successivement MM. de Brisson de Laroche, Delaunay, de Villers, etc… l'Assemblée désigne trois membres : MM. Pillu, Cassigneul et Gervais, chargés d'accompagner les parlementaires dans leurs démarches en vue d'obtenir le rétablissement de trois trains régulière dans chaque sens, entre Mézidon et Dives, avec correspondances  assurées.

On adopte ensuite, à l'unanimité, un vœu dont voici le passage essentiel :

Considérant que la suppression complète des trains sur les lignes Mézidon-Dives et Dozulé-Caen a restreint considérablement la réception des voyageurs venant des directions de Bretagne, Orne, Sarthe, Mayenne, centre de la France, avec les plages de lau côte : Franceville, Le Home, Varaville, Cabourg, Dives-sur-Mer, Houlgate, Villers-sur-Mer, Blonville.

Que les relations entre Paris et ces plages sont rendues précaires et difficultueuses, établies uniquement via Trouville.

Que la clientèle de toute la région est pour une grande partie parisienne.

Que les voyageurs de cette provenance, accompagnés le plus souvent de famille et de nombreux bagages, se trouvent obligés d'emprunter trois véhicules différents pour parcourir 200 kilomètres et que de nombreuses protestations émanent chaque jour des particuliers et des Syndicats d'Initiative.

Que le tourisme en subit de graves conséquences, que le commerce de la Côte Normande se trouve fortement lésé, étant privé de sa clientèle normale et habituée.

Que toute la population de la vallée de la Dives, se ramifiant jusque dans le département de l'Orne, se trouve dans l'impossibilité matérielle de profiter des loisirs auxquels elle a droit et  de l'accès aux plages les plus rapprochées.

Considérant que les services d'autocars remplaçant le chemin de fer ne peuvent donner satisfaction aux pointes des dimanches et jours fériés.

Que les critiques contre ce mode de locomotion restent constantes, relatives à I'incorfortabilité des véhicules, à l'irrégularité des horaires, aux tarifs fantaisistes, à l'impossibilité de transporter certains bagages et de les faire suivre leurs propriétaires à l'abri des intempéries, à la perte d'avantages réservés aux mutilés, familles nombreuses, congés payés, fins de semaines, etc... au service défectueux des messageries, à l'acheminement pitoyable des courriers, etc...

Considérant que la ligne Mézidon-Dives reste ouverte au trafic petite vitesse, que ses recettes sont, de ce chef, de grande importance, qu'elle doit continuer à être entretenue et gardée.

Que l'économie escomptée de sa suppression ne sera qu'illusoire.

En tant que contribuables protestent par avance contre toute dépense qui serait engagée sur les fonds départementaux par le Service vicinal ou tout autre truchement pour l'élargissement de chaussées dans le seul but d'y faire circuler les autocars remplaçant la ligne de chemin de fer.

Demandent le maintien du service d'hiver sur la ligne Trouville-Dives.

Le rétablissement du service voyageurs, toute l'année, sur la ligne Mézidon-Dives.

Le rétablissement du service voyageurs sur la ligne Caen-Dozulé.

Que la Société Nationale des Chemins de fer adopte des horaires rapides et plus normaux que ceux des précédents services. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1938   -   La récolte de fruits.   -   La statistique définitive de la récolte des fruits dans le Calvados en 1937 fait apparaître que le département a produit 2 242 000 quintaux de pommes à cidre, se classant quatrième parmi les autres départements. Dans 4 380 quintaux de pommes de table dans cette même année, il n'y a eu que le Calvados, alors que l’llle-et-Vilaine en produisait 200 000 et la Sarthe 418 700. 

On a encore compté 60 quintaux de fraises et 20 quintaux de cerises. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1938   -   Respect à l'autorité.   -   Mme Lelièvre, née Clapier Hélène, demeurant à Paris, 76, place Saint-Jacques (14e ), actuellement en villégiature à Houlgate, villa « Les  Anémones », route de la Vallée, fut arrêtée par un garde-champêtre pour vérifications de papiers. Elle ne trouva pas cette démarche de bon goût et adressa des propos désobligeants à l'agent. Ce dernier a dressé procès-verbal pour outrages. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1938   -   Une dramatique baignade.   -   L'autre après-midi, quatre jeunes gens de Mantes (S.-et-O.), venus avec leurs familles passer quelques heures à la mer décidaient de prendre un bain et se mettaient à l'eau au lieu dit « Les Roches Noires », sans se soucier du peu de temps qui s'était écoulé depuis leur repas. 

A peine avaient-ils mis leur projet à exécution qu'ils furent pris de malaises. L'un d'eux regagna la plage de lui-même, cependant que deux autres, M. André Quesnel, 20 ans, et Mlle Veillard, 14 ans, étaient ramenés à grand'peine par le père de cette dernière, à peine avaient-ils atteint la grève qu'ils s'évanouirent. 

Quant au quatrième, M. G. Giroux, 23 ans, il disparut, emporté par une vague, avant que l’on ait pu l'atteindre. Le corps du malheureux devait, être rejeté par la mer le lendemain. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1938   -   Une villa cambriolée à Houlgate.   -   La villa « La Roseraie », sise boulevard Landry, en l'absence de son locataire, M. Bazin, courtier en tissus à Roubaix, a reçu la visite des cambrioleurs. Ces derniers ont vidé les armoires de leur contenu afin d'y rechercher de l'argent, mais les voleurs n'ont pas trouvé 3 000 fr. qui se trouvaient entre deux piles de linge. Ils ont dérobé cent francs à l'une des domestiques. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1939   -   Deux camionnettes entrent en collision.  -   Dans l'après-midi de samedi, un accident d'auto s'est produit à Houlgate au carrefour de l'avenue de la Poste et de l'avenue de la Gare.

M. Gentil, entrepreneur de transports à Houlgate se rendait à la gare avec deux de ses employés, et conduisait sa camionnette, arrivé au carrefour de la Poste il est entré en collision avec une autre voiture venant de Dives et se dirigeant vers Trouville, qui était conduite par M. Le Pladec, pécheur à Ouistreham.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juin 1939   -   Les fêtes de la saison à Houlgate.  -   Le comité local des fêtes a organisé cette année un programme de choix.

Un festival permanent de musique commencera le 25 juin. Au cours d'une soirée de gala, l'Union Chorale des Suisses de Paris donnera une audition.

Pour les fêtes du 14 juillet, l'Harmonie de Dives apportera son concours.

Enfin, le 21 août, une grande fête champêtre aura lieu, à laquelle prendra part la Société de gymnastique féminine de Saint-Lô.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1940   -   Au feu !   -     Un incendie s'est déclaré dans la villa « L'épine », rue de Caumont, à Houlgate, appartenant à M. Delepine, propriétaire à Asnières (Seine).

Le sinistre ayant très vite de grandes proportions, les pompiers de Houlgate ont dû faire appel à ceux de Dives et ainsi les villas voisines ont pu être protégées après de longs efforts. Les dégâts atteindraient 200 000 francs. L'incendie aurait été causé par un feu allumé dans une des cheminées de l'immeuble.  

 

Août 1941   -   Plus d'estivants sur la côte.  -  Conformément aux instructions du chef de l'Armée d'Occupation en France et des Feldkommandanten locaux, l'interdiction des séjours d'estivants dans les régions côtières vient d'entrer effectivement en vigueur dans toute la zone du littoral dans la France occupée.

Des dispositions locales prises, il convient de retenir qu'est interdite pour toutes les agglomérations situées sur la côte ou à proximité de la cote, l'installation : des estivants ou  baigneurs ; des propriétaires de villas ou maisons qui n'ont pas leur domicile dans la commune où est située cette dite villa ou maison. En conséquence, les personnes qui se seraient déjà installées ont dû avoir quitté la zone côtière pour le  31 juillet 1941.

Dans chaque département, l'autorité fixe, par des dispositions précises, les cantons qui doivent être considérés comme zone côtière. Il est précisé que les contrevenants aux prescriptions édictées sont punissables en vertu de l'ordonnance allemande relative aux déclarations obligatoires et aux séjours interdits en date d u 9 novembre 1940 (« Journal Officiel des  Ordonnances », p. 143.)

En outre, sont interdits dans la zone côtière indiquée ci-dessus, les camps de tous genres, tels que camps de jeunesse, foyers pour enfants, colonies de vacances, etc., étrangers à la commune, ainsi que les camps de travailleurs agricoles. Tous les camps existants doivent être fermés poulie 20 août prochain.

 

Mai 1942  -  Aux habitants de la zone côtière.  -  Le Préfet du Calvados a fait connaître que toutes les personnes résidant en zone côtière interdite, doivent être pourvues d'une attestation de résidence. La vérification de ces permis de circuler est souvent effectuée.

De plus, une nouvelle mesure est appliquée depuis le 20 mai : Apposition d'une affiche sur le côté intérieur de la porte d'entrée de chaque maison indiquant : Le nombre total de ses habitants ; Leurs noms et prénoms ; leur profession ; La date et le lieu de leur naissance ; Leur domicile antérieur. Ces affiches doivent être tenues au fur et à mesure des changements de domicile.

 

Juillet 1943   -   Fait divers.   -    A  Houlgate, près du passage à niveau n° 84, un lourd camion chargé de fûts de cidre, piloté par le chauffeur Lucien Marie, 23 ans, a accroché par mégarde un cycliste, M. Gaston Royer, 62 ans, cantonnier, route de la Vallée, qui a été relevé avec une jambe casée et des contusions multiples à l’épaule. 

 

Juillet 1943   -   Lutte contre le doryphore.   -   Conformément aux instructions de la Feldkommandantur, la troisième pulvérisation devra commencer le 10 juillet, se terminer le 16 juillet au soir. La 4eme  pulvérisation devra débuter le 18 juillet et se poursuivre jusqu'au 24 juillet au soir. Les agents de la force publique sont chargés de veiller à l'application de cette disposition.   -   Conformément aux instructions de la Feldkommandantur, la troisième pulvérisation devra commencer le 10 juillet, se terminer le 16 juillet au soir. La 4eme pulvérisation devra débuter le 18 juillet et se poursuivre jusqu'au 24 juillet au soir. Les agents de la force publique sont chargés de veiller à l'application de cette disposition.

Par ailleurs, la Feldgendarmerie a reçu l'ordre de surveiller les pulvérisations et de dresser des procès-verbaux à l’encontre des contrevenants.  

 

Janvier 1944    -   Interdiction de circuler. — Sur l’ordre de la Feldkommandantur 723, la circulation générale est interdite entre 18 h. et 8 h. sur les roules nationales suivantes : N° 514  entre le Home-Varaville et Cabourg, N° 513, entre Varaville et Honfleur. Des barrages seront établis à chaque extrémité des sections sus-indiquées et des pancartes rappelleront ces  prescriptions au public. Les riverains qui seraient dans l'obligation d'emprunter ces itinéraires, durant les heures interdites, devront s'adresser à la Standort-kommandantur compétente qui leur délivrera des permis.

 

Août 1944  -  La guerre en Normandie.  -  Les troupes britanniques de l'armée canadienne, après avoir traversé la Touques, entraient à Lisieux. Cambremer avait été libérée dans l'après-midi. Nous avions aussi traversé la Touques près de Gacé, à 30 kilomètres au sud de Lisieux.

Après la libération de Cabourg, les troupes hollandaises de l'armée canadienne se rendaient à Houlgate et delà à Deauville qu'elles ont libérée hier soir.

 

Décembre 1944   -   Le déminage des zones côtières.  -   Les populations côtières sont invitées à donner aux agents de l'Inscription Maritime dans les ports tous les détails sur les zones minées par les allemands ainsi que sur l'emplacement des mines isolées qu'elles peuvent connaître afin que des mesures de déminage soient entreprises.  

 

Février 1945  -  Un noyé.  -  On a découvert, à Houlgate, le cadavre d’un noyé soutenu sur l’eau par une bouée pneumatique. Il s’agit de M. Jean Leguon, né en 1925 à St-Quentin (Aisne)  (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1945  -  Les zones de relogement.  -  Un arrêté préfectoral dispose que dans les communes de Courseulles, Bernières-sur-Mer, St-Aubin-sur-Mer, Langrune, Douvres, Luc, Lion, Hermanville, Colleville, Ouistreham-Riva-Bella, Merville-Franceville, Cabourg, Dives, Houlgate, les immeubles à usage d’habitation actuellement vacants et ceux qui viendront à l’être  sont réservés, en priorité, pour le logement des réfugiés et sinistrés du département, des services publics, des employés et ouvriers devant participer aux travaux de reconstruction.

Tant que ce but n’est pas atteint, il est interdit aux personnes domiciliées hors du département d’occuper, même temporairement, un immeuble dans l’une quelconque des localités   ci-dessus visées si leur profession ou leur fonction n’exige pas leur présence dans cette commune.   (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1945  -  Des patriotes à l’honneur.  -  Le Comité Départemental de Libération a cité à l’ordre du jour de sa séance plénière, avec inscription au procès-verbal :

Pour leur belle conduite durant l’occupation, et pendant le débarquement : MM. Antoine Tessier ; Vacher, libraire à Dives-sur-Mer ; Clouard Lucien, à Cabourg ; Lecuyer Yves, père et fils ;  Lemesle ; Lefèvre Paul ; Bruneteau André ; Drouin, à Dives-sur-Mer ; Naver Julien, Lemoine Roger à Houlgate ; Frappier René, à Gonneville-St-Vaast. 

Tué à la tête de la première compagnie : Gardie Raymond, Bouin André à Cabourg.  

Nous pouvons être fiers des ces vaillants compatriotes.  (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Mai 1946  -  Un cadavre sur la plage.  -  La mer a rejeté sur la plage de Houlgate, le corps d’un noyé que l’on croit être un prisonnier allemands. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1946  -  Une dramatique tentative d’évasion.  -  De surveillance au commando des prisonniers allemands d’Houlgate, un garde, M. Retout, observait sur la route, du haut du  mirador, un camion conduit par un P.G. qui, après avoir ralenti l’allure de son véhicule, claksonna. Soudain, un des prisonniers du camp franchit les barbelés et prit sa course en direction   de la voiture. Le garde après avoir fait les sommations réglementaires, tira. L’homme tomba pour ne plus se relever : Il avait reçu la balle dans la tête. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1946  -   Un drame de la mer.  -  Un canoë qui paraissait en difficulté a été aperçu à l’embouchure de la Dives par des promeneurs circulant sur la plage de Houlgate. 2  embarcations de Dives ont patrouillé en vain dans l’espoir de retrouver l’esquif qui a du être entraîné par les courants vers la haute mer où il aurait chaviré. Il avait à son bord un jeune homme de 16 ans en résidence dans un centre de vacances de Houlgate. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1946  -  La mer rejette un cadavre.  -  Ainsi que nous l’avons annoncé la semaine dernière, un canoë en difficulté avait été signalé par des promeneurs en face de Houlgate. Des embarcations de Dives patrouillèrent vainement dans les parages. La mer vient de rejeter sur la grève, à Villers-sur-Mer, le corps du passager de l’esquif : M. Yves Pierres de l’Assistance Publique d’Alençon, employé pour la saison au Centre éducatif de Houlgate. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Janvier 1947  -  Une résistance à l’honneur.     Mlle Louis Madeleine, directrice de l’école de filles, à Houlgate, vient de recevoir la Médaille de la Résistance. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Mars 1947  -  La route rouge.     Rue des Bains, à Houlgate, un camion automobile non identifié roulait en direction de Dives, lorsqu’il croisa une voiture pilotée par M. Anfray, cultivateur à Grangues, que précédait un cycliste, M. Jules Yvon, 63 ans, domicilié rue Toupet à Houlgate. Comme le camion laissait un passage insuffisant, M. Anfray fut contraint de monter sur le trottoir. Au cours de cette manœuvre, il heurta le cycliste qui fut projeté sur la chaussée. Relevée sans connaissance, la victime est décèdé au cours de son transport chez un médecin. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1947  -  Blessés par une explosion.     Alors que M. Lesieur, boucher à Houlgate, procédait au nettoyage de son herbage, en compagnie de son neveu, M. Jacques Lesieur, une explosion s’est produite, blessant M. Lesieur aux jambes, et son neveu, au genou. Cet herbage, bien que déminé, n’avait pas subi encore le contrôle de sécurité. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1947  -    Les risques du métier.  -  Une enquête concernant un important trafic de denrée américaines : chocolat, lait concentré, savon, cigarettes, etc… vient d’amener l’arrestation à Houlgate, d’Odette Kergutil, 21 ans, et de Jacqueline Leboutet, même age, domiciliée rue Aristide-Briand.

Plusieurs commerçants de Dives, Cabourg et Houlgate, clients des trafiquants, seront poursuivis. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1948   -   Un drame en mer.   -   Deux campeurs parisiens, MM. Ormancey et Mar, qui séjournaient à Houlgate, ont signalé la disparition de leur camarade, M. André Cousin, 28 ans, parti faire une promenade en canoë. L'embarcation a été rejetée sur le rivage, près de Trouville, vide de son occupant. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Les suites mortelles d'un accident.   -   M. Claude Féron, 25 ans, employé d'une entreprise parisienne, qui avait fait il y a quinze jours une chute du haut d'une grue en cours de montage sur le quai aux charbons à Honfleur, est décédé à l'hôpital des suites de ses blessures. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Une tentative de suicide.   -   En rentrant à son domicile Mme Martinez, boulevard Landry, à Houlgate, a découvert son mari, 61 ans, atteint d'un commencement d'asphyxie provoqué par le gaz d'éclairage. Un médecin mandé a réussi à ranimer le désespéré. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1949   -   Un sinistre à Houlgate.  -   Un violent incendie s'est déclaré dans la maison d'habitation déjà sinistrée de la ferme du Près-l'Aumône, au lieu-dit « Tournebride ».

Activé par un vent assez violent, le fléau trouva un aliment facile dans la couverture en chaume de l'immeuble qui était inoccupé. La gendarmerie de Dives enquête. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1949   -   Les méfait de la tempête.   -    La violente tempête qui a soufflé la semaine dernière a provoqué l'échouage non loin du vieux phare de l'Hôpital du navire anglais « Petertown », venant d'Anvers et transportant 670 tonnes de charbon destiné aux Établissements Lefebvre-Canteleu, de Honfleur.

Toutes dispositions ont été prises aussitôt pour la remise à flot du bateau qui a été allégé de sa cargaison.

- A Houlgate, le vent a emporté plus de 80 mètres carrés de la toiture du restaurant des Aunettes, appartenant à Mme Hardy. Le bâtiment en bois monté sur pilotis a été déplacé de plusieurs centimètres. ( Le Bonhomme Libre )

HOULGATE  (Calvados)

3   Houlgate   -   FOUCHARD-CAREL

327.   HOULGATE  (Calvados)

   Vue prise du Petit Manoir.   -   View taken from Litle Manor

97.   HOULGATE  (Calvados)   -   La Maison des Pêcheurs

40.   HOULGATE  -  Le Temple Protestant

 HOULGATE        25 -  Beuzeval (Calvados)  -  Les Falaises

 93  -  HOULGATE     -   Le Passage à niveau et le Grand Hôtel Imbert

HOULGATE     -   Rue du Drauchon

HOULGATE  -  L'Hôtel Imbert

97   -   HOULGATE (Calvados) -  La Maison des Pêcheurs

40   -   HOULGATE  -  Le lieu Marot

HOULGATE (Calvados)  

HOULGATE   -   Grand Garage Leralu

HOULGATE-BEUZEVAL  -  Ferme Lavolley (Calvados)

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