1821
- Huppain (64 habitants) absorbe Neuville-sur-Port (22 habitants, au
sud de Huppain) et Villers-sur-Port (99 habitants, à l'ouest).
Juillet
1843 -
Police correctionnelle.
-
Audience du 27 juin. - Quatre affaires ont été jugées à l'audience du 27 juin.
—
Une scène de violences graves exercée envers le nommé Pierre James, de
Bayeux, a fait infliger à Auguste Le François, journalier, qui s'en
était rendu coupable, la peine de trois mois d'emprisonnement.
—
Un semblable délit a motivé six jours de la même peine contre
Marie-Anne-Thérèse Le Gay, femme Le Pelletier, de Huppain, qui, le 27
mai, s'était rendue coupable d'injures et de mauvais traitements envers
la dame Vautier, de la même commune. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Octobre
1844 -
Police correctionnelle. - Audiences des 5 et 7 octobre.
—
Les sieurs Jacques Nicolle, et Joachim Le Jemble, cultivateurs à
St-Sulpice, pris en flagrant délit de chasse, ont été condamné en 16
fr. d'amende.
—
Pour avoir, outragé et frappé M. le maire de Port, dans
l'exercice de ses fonctions, le nommé Desruisseaux, épicier, subira 6
jours d'emprisonnement.
—
Une amende de 16 fr. a été infligée à Le Courtois dit Maury,
domestique chez M. de Lignerolles , à Planquery, pour délit de chasse.
—
Jeanne Thomine, journalière, à Huppain, aura à subir 13
mois d'emprisonnement, pour divers vols, dont elle a été
reconnue coupable.
—
Trois années
d'emprisonnement ont été prononcés contre Édouard-Jean-Justin Samson,
domicilié à Méautis, convaincu du vol d'une somme d'argent à la veuve
Le Fanguère à lsigny. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1847 -
Police correctionnelle de Bayeux.
-
Audience du 21 avril 1847.
—
Auguste-Paul Deslandes, âgé de 28 ans, domestique, né a
Cerisy-!a-Salle, demeurant à Sainte-Honorine-des-Pertes, pour avoir, le
12 de ce mois, à Port-en-Bessin, volé une montre en argent au préjudice
du sieur Langlois, subira un an et un jour de prison.
—
Baptiste Costil, charpentier, demeurant à Huppain, a été
condamné en dix jours de prison pour vol d'une paire de souliers.
—
Michel-Etienne Desplanque, domestique à Port-en-Bessin, a été
condamné en un mois de prison, pour vol d'un pain de 3 kil.
—
Jean-François Marie, charpentier à Bayeux, a été condamné en
un mois de prison pour détournements de meubles
saisis. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1847 -
Police correctionnelle de Bayeux.
-
Audience du 12 mai 1847.
—
Le sieur Charles Roger, propriétaire à Huppain, a été condamné
en 50 francs d'amende, pour contravention aux lois et règlement sur la
coupe du varech.
—
Pour s'être porté à des voies de fait envers le sieur Ch.
Lelièvre, de Crouay, le nommé Romain Gouesmel, domestique, demeurant en
la même commune, a été condamné en 5 fr. d'amende, pour valoir de
dommages-intérêts. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1847 -
Nouvelles locales. -
La nuit dernière, un incendie a éclaté dans la commune de
Huppain : 26 mètres de bâtiments appartenant à deux propriétaires ont
été détruits.
La
perte est évaluée à 6 000 fr. environ. Ce sinistre, dont la cause n'est
pas encore connue, jette dans la misère une famille dont la propriété
n'était pas assurée. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Janviers
1851 -
Le Tribunal de Police correctionnelle.
- Audience du 24 décembre 1850
— Une amende de 5 francs a
été infligée à Jean Jacqueline, journalier à Huppain, pour coups et
blessures sur le sieur Mesnil, de la même commune.
—
Pour avoir, le 17 novembre dernier, à Saint-Loup-Hors , fait une
blessure au sieur Huet, garde-champêtre de ladite commune, le nommé
François-Gabriel Cosne, âgé de 29 ans, cultivateur au Vernay, subira 3
jours d'emprisonnement. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1858 -
Par décret impérial. -
MM .
Guilbert-Duclos et Le Breton sont maintenus dans les fonctions de maire et
d'adjoint de la commune de Trévières.
Par
arrêtés préfectoraux, M. Malherbe (Adrien), est nommé maire de Huppain,
en remplacement de M. Lesueur, démissionnaire.
M.
Rousselin (Gilles), est maintenu dans les fonctions de maire de la commune
de Formigny.
Et
M. Groult (aîné), adjoint d'Engranville, est nommé aux mêmes fonctions
à Formigny. ( Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Novembre
1859 -
Cour d’Assises du Calvados.
- Audience
du 25 novembre.
—
La fille Marie-Joseph Morel, domestique, âgée de vingt-trois ans,
s'assied sur le banc des accuses. Il est aisé de pressentir qu'il va
être question d'un infanticide.
Voici
les faits établis par l'information :
Le
2 juillet 1859, le cadavre d'un enfant nouveau-né fut aperçu dans un
puits, situé dans la cour du sieur Levacher, en la commune de Huppain. Un
médecin, appelé par la justice, constata que la mort remontait à neuf
ou dix jours, que l'enfant, du sexe féminin, était né à ferme et
viable, qu'il avait respiré et vécu, enfin, qu'il avait succombé à
l'asphyxie. Un crime était évident.
Les
soupçons se portèrent immédiatement sur la fille Morel, domestique du
sieur Levacher. Pendant le mois de juin, plusieurs de ses camarades
avaient remarqué son état de grossesse, et à plusieurs reprises lui en
avaient fait l'observation, sans obtenir d'elle autre chose que des
dénégations opiniâtres. La disparition chez cette fille des symptômes
de la grossesse l'accusait tout naturellement. Un médecin la visita et
constata, malgré les efforts qu'elle avait faits pour les dissimuler, les
traces d'un accouchement tout récent. La fille Morel n'en persista pas
moins à nier sa grossesse, qui fut de nouveau certifiée par un médecin.
L'accusation
regarde donc la culpabilité de l'accusée comme prouvée. Examinant la
question au point de vue des circonstances atténuantes, elle n'en refuse
pas le bénéfice à l'accusée, elle pense qu'on peut les puiser dans sa
jeunesse et dans cette circonstance, qu'elle élève déjà un enfant,
premier fruit de ses désordres.
La
défense a été habilement présentée par Me Lehardy, néanmoins, le jury a rendu un verdict affirmatif,
mitigé par l'admission de circonstances atténuantes, et la Cour condamne
la fille Morel à dix années de travaux forcés. ( L’Indicateur de
Bayeux)
Avril
1876
-
Vente d’une église. -
La
commune de Huppain met en vente, le samedi 22 avril, chez M. Niobey, à
Bayeux, l'ancienne église de Villers-sur-Mer, supprimée depuis
la Révolution. L'église de Villers est un riche monument de
l'architecture gothique et normande du XIIIe siècle. La tour est
remarquable par sa hardiesse, son élégance et la pureté de son
style. Elle sert aussi d'amer aux pêcheurs de la Manche, et M. de Caumont
lui a consacré un long article dans ses ouvrages d'archéologie. Nous
espérons que quelque archéologue éclairé sauvera ce beau monument de
la destruction qui le menace. On pourrait, en supprimant la nef, qui
n'offre rien de bien remarquable, faire de cette église une petite
chapelle, qui serait de nouveau rendue au culte des fidèles.
Mars
1879
-
Secours. -
L'État
vient d'accorder des secours aux communes ci-après : Huppain,
restauration de l'église, 2 000 fr. ; Rubercy, réparation de l'église
et du presbytère,
600 fr. ; Creully, travaux à l'église 3 735 fr. ; le Fresne-Camilly,
travaux à l'église, 2 248 fr. ; Secqueville-en-Bessin, travaux à
l'église, 10 231 fr. ; Evrecy, restauration du clocher, 1 800 fr. ;
St-Martin-de-Sallen, réparation au presbytère, 300 fr. ;
Morteaux-Couliboeuf, construction d'une école de garçons, 1 000 fr. ;
Rumesnil, reconstruction de l'église, 6 000 fr.
Avril
1879
-
Pêche des moules. -
L'exploitation
des moulières
ci-après désignées est autorisée, savoir : Quartier de Caen :
Moulières de Gonneville, d'Auberville, de Villers, d'Hermanville, de
Lion, de l'Aiguillon, de Tracy, de Port, de Longues, de Huppain, de
Ste-Honorine. Sous-quartier de Courseulles : Moulières de Figar, de
Lombay, de Creuhot, de Lihan, de la Folie, de la Home, de l'Escorbat, de
l'Anguille, de Langrune, de Saint-Martin, de Valet, de Haut-Rocher, des
Grouins, de la Vieille-Pouque, de la Roquette, des Essarts, de Bernières,
de Maragnan, de Germain, de la Roquette, de la Tunelle:
de Saint-Gerbaut, de
l'Epecque.
Les
moules pêchées en contravention seront reportées par les délinquants
sur les bancs d'où elles proviendront. Il est défendu d'arracher les
moules à poignée et de les cueillir avec d'autres instruments qu'un
couteau, et de circuler sur les moulières avec des voitures ou des bêtes
de somme. Il est défendu de pêcher et d'employer à un usage quelconque,
notamment à l'engrais, les moules n'ayant pas la dimension minimum
de trois centimètres.
Mars
1880
- Mort accidentelle. -
Une
veuve Piédagniel, née Marie, âgée de 67 ans, demeurant à
Huppain, a été trouvée noyée dans une mare attenant à son habitation.
Cette
pauvre femme, étant aveugle, s'était inconsciemment dirigée du côté
de cette mare, qui n’était point close.
Avril
1882
- L’eau
dans la lait.
- La
nommée Arthemise Masset, femme Constant Sénécal, cultivatrice à
Huppain, était accusée depuis longtemps de falsifier le lait qu'elle livrait
chaque matin à la consommation, à Port-en-Bessin. La semaine dernière,
une vérification a été faite par la gendarmerie, et il a été reconnu
que le lait contenait au moins un quart d'eau, il a alors, été saisi et
distribué au pauvres
de Huppain.
Juin
1888 -
Mort du tétanos.
-
M. Eugène Lacroix, 25
ans, originaire de Huppain, près Port-en-Bessin, soldat dans un régiment
de ligne en garnison au fort de Vincennes, vient de succomber aux suites
de la terrible fièvre du tétanos. Il paraît que cette maladie, qui a
enlevé ce jeune homme en vingt-quatre heures, a été produite par une
chaussure dont
un clou de la semelle aurait labouré le dessous du pied.
Août
1889 -
Les registres de l’état civil. - Les
registres d’état civil d’Huppain
et de deux paroisses aujourd’hui réunis à la commune,
Neuville-sur-Port et villers-sur-Port aux actes d’état-civil sont
jointes quelques délibérations des paroissiens.
L'état
civil de Huppain remonte à 1674, il contient des actes sur les familles
Corneille, Hébert, sieur du Mont, de Brunville et des Longschamps
seigneur du lieu, Gréard sieur de la Vallée, de Gouet, sur les marins
« périts en mer » etc….
M.
Pluquet, dans son essai historique sur la ville de Bayeux et son
arrondissement à reproduit sur la bataille de Port le récit d’un
témoin oculaire. Le 16 juillet 1760, dit-il les anglais tirèrent plus de
600 coups de canon sans faire d'autre mal que quelques maisons
endommagées, trois canonniers tués sur la plate-forme et un pauvre
rémouleur tué sur la
falaise.
L'acte
d'inhumation Du pauvre rémouleur que conservent les archives de Huppain,
permet de rectifier et préciser ce récit, il est ainsi conçu :
« Aujourd'hui dix septième jour de juillet 1760, le corps de Michel
Huet, fils de Jean Huet et de Catherine Persel, rémouleur de profession
de la paroisse de St-Vigor-le-Petit de Bayeux, tué d’hier proche la
maison de Monsieur Du Castel par un boulet de canon dans l’attaque faite
par les anglais contre Port et dans l'étendue de cette paroisse sur les
quatre heures après midi, âgés de 14 ans, a été inhumé dans le
cimetière de cette paroisse par moi soussigné, Jacques Quesnel prêtre,
curé de ce lieu, présence de Reney Yver, custos, Michel Cousin, Gilles
Le Loup et Michel Corneille et ont tous signé ». Il est donc
inexact de dire que les anglais se retirèrent de devant Port le 16
juillet « à trois heures après midi puisque le rémouleur fut
tué à quatre heures. (Source
: Conseil Général du Calvados)
Décembre
1891 -
Femme noyée. -
On
a découvert, au milieu des roches, sous Huppain, le cadavre d'une femme
noyée dont la tête était prise sous une pierre, et dont on a pu
facilement établir l'identité. C'est la nommée Mélanie Groult, 20 ans,
couturière à Crouay, qui, dans un accès d'aliénation mentale, avait
quitté le domicile de ses parents et s'était jetée à la mer. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1892 -
Un pasteur prévenant. -
Un curé qui ne veut pas voir ses chantres mourir de la
pépie, c'est celui de Huppain. Pendant l'office des Morts, il y a eu une
suspension d'une demi-heure, afin de permettre aux chantres d'aller se
rafraîchir. Inutile d'ajouter que ce prévenant curé, en a pris sa part,
pour montrer l'exemple. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1893 -
Mort accidentelle. -
Le sieur Louis
Françoise dit Collette, 49 ans, garde champêtre de Huppain, était
occupé à abattre des arbres sur la propriété de M. Pierre
Yvray, et s'apprêtait,
avec un camarade qui l'aidait, à tirer sur la corde, lorsque l'arbre
auquel celle-ci était fixée s'abattit tout à coup en sens opposé. Le
malheureux Françoise se trouva pris dans la corde, qui, violemment
entraînée, le lança à environ trois mètres de hauteur. En retombant,
sa tête porta sur le sol et le choc fut si violent que Françoise
expirait vendredi au milieu d'atroces souffrances. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1893 -
La sécheresse. - Dimanche, dans
toutes les églises du diocèse, on a donné lecture d’une lettre de l’évêque
de Bayeux, prescrivant des
prière pour obtenir la Cessation de la sécheresse.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1893 -
Mandats-Poste. -
Sous peu, le
paiement des mandats-poste pourra être fait à domicile par les facteurs.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1893 -
On se passe des vieux. -
Les actes
de mariage de la petite commune de Huppain, non loin de Port-en-Bessin,
deviendront légendaires. On vient de découvrir qu'un conjoint de vingt
ans a été uni sans le consentement de sa mère, et sans la production du
jugement d'absence exigé par l'art. 155 du code civil.
Huit
jours après la célébration du mariage, la maman du mari, venant au
pays, trouvait avec stupéfaction son rejeton marié sans son
consentement.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1894 - Les orages.
-
Depuis dix jours, notre
contrée est sous le coup d'orages désastreux, les récoltes sont en
souffrance, les pommes de terre se gâtent, les fruits ne mûrissent pas
ou pourrissent aux arbres. La nouvelle lune parait vouloir nous être
clémente. Il n'est pas trop tôt. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Août
1894 - Morte à la
pêche. -
Jeudi
dernier, une femme
Colleville, pêcheuse, demeurant à Port-en-Bessin, entrain dépêcher
assez loin en mer, sous Huppain, a été frappée d'une congestion
cérébrale et est tombée dans un trou rempli d'eau où elle serait
restée sans le secours de plusieurs pêcheuses qui l'ont rapportée à
son domicile. Malgré tous
les soins prodigués, cette femme a succombé dans la nuit. Elle avait eu
seize enfants. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1894 - La Cocotte.
- Dans
divers cantons de la Manche, limitrophes du Calvados, la fièvre aphteuse
prend un tel caractère envahissant que le préfet a pris un arrêté interdisant
l'introduction dans le Calvados des animaux
des espèces bovine, ovine, caprine et porcine de la Manche. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1899 - Ensevelis dans une carrière.
- Vendredi dernier les sieurs Armand Mulot, 38 ans, et Arthur
Jacqueline, 24 ans, tous les deux journaliers a Huppain, étaient partis
à six heures du matin prendre leur travail, dans une carrière à
pierres située à Huppain, section de Villiers-sur-Port, et appartenant
à M. le baron Maurice Gérard, conseiller général.
Vers
1 heure de l'après-midi, ne les voyant pas revenir pour leur repas, on se
rendit à la carrière et l'on s'aperçut alors que les deux ouvriers
étaient ensevelis sous un éboulement de terre. L'un d'eux avait la tête
littéralement broyée et a dû mourir instantanément ; quant à l'autre,
il a été étouffé sans doute par l'amas de terre et de pierres. Les
constatations ont été faites par la gendarmerie de Port et par M.
Mallard, adjoint, remplaçant de M. le maire absent.
Juin
1903 - Découverte de cadavre.
- On a
trouvé mort sous la falaise de Huppain, près Port-en-Bessin, où il
était en villégiature, M. Aristide Durand, 63 ans, propriétaire, rue de
Falaise, à Caen. Il avait succombé, en se promenant, à une embolie
cérébrale. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1903 - La pluie. -
C'était lundi la St-Médard. Il a plu un peu partout. En
voilà pour quarante jours, s'il faut en croire la légende. Mais nous
sommes certains qu'elle mentira. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juin
1903 - Morue. -
La pêche de ce poisson paraît devoir être très abondante cette
année. 55 000 morues d'Islande ont été reçues à Fécamp pour le
compte de la maison Le Borgne. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1912 - Mort
accidentelle - On a retrouvé le 13 août, noyé dans une
mare, chez elle au hameau de Villiers, la dame Jean-Louis ladune, née
Adèle Guichard, 54 ans, ménagère. Cette femme était sujette à des
accès de faiblesse et elle est certainement tombée accidentellement à
l'eau.
Novembre
1913 - Classement de
monuments historiques. - Sur la proposition de M. Le préfet du
Calvados, et après avis favorable des municipalités intéressées, M. Le
sous-secrétaire d'état des beaux-arts a inscrit sur la liste des
monuments classés : Le
chœur de l'église de Cagny, le clocher de l'église d'Allemagne-la-Basse,
le clocher de l'église de Goustranville, le clocher et le Chœur de l'église
de Villiers-le-Sec, le clocher de l'église de Lion-sur-mer, le portail
nord de l'église de Mutrécy, le clocher de l'église d'Ernes, le clocher
et la façade occidentale de l'église de Thiéville, le clocher de
l'église d'Ellon, l'église d'Huppain.
Janvier
1914 - Une découverte. - Les gendarmes ont
découvert sur la falaise, non loin du sémaphore, trois pantières
(filets), longues l'une de 104 mètres, les autres ayant 2000 mètres de
longueur de cordes et contenant 50 000 lacets. Ils ont mis en liberté
d'innombrables oiseaux capturés et encore vivants.
Avril
1914 - Les monuments
historiques du Calvados. - Voici, d'après le officiel, la
liste des immeubles classés parmi les monuments historiques avant la
promulgation de la loi du 31 décembre 1913, pour le département du
Calvados :
Grainville-sur-Odon, Clocher et le chœur de l'église ; Grisy
: Croix de chemin sur la route de Vendeuvres à Grisy ; Honfleur :
La Lieutenance, Église Sainte-Catherine. Portail de l'église
Saint-Léonard ; Huppain : Église ; Juay-Mondaye : Parois de la
voûte du transept gauche de l'église, revêtues de fresques classées ;
Jurques : Dolmen dit " Pierre Dialan " ; Langrune : Église ;
Lion-sur-mer : Clocher de l'église ; Lisieux : Église Saint-Pierre,
Église Saint-Jacques, Maison dite " le Manoir de François 1er
", rue aux Féves, Maison dite " le manoir de salamandre ",
rue aux Féves. Maison dite " le manoir du pâtissier ", dans
l'ancienne rue Basse-Boucherie ; Longues : Église de Marigny ; Louvières
: Église ; Luc-sur-mer : Clocher de l'église, Croix en Pierre (1662)
dans le cimetière ; Maizières : Église ; Maltot : Chœur de l'église ;
Mèzidon : Église du Breuil, etc ....
Décembre
1916 - Une épave humaine.
-
On a
découvert, ces
jours derniers, sous la falaise de Huppain, près Port-en-Bessin, le
cadavre d'un marin de l'État, chauffeur ou mécanicien, à en juger par
ses vêtements en coutil bleu. On a trouvé, dans une de ses poches,
une lettre datée de Tréguier et paraissant émaner de la femme du
défunt, mais on
n'a pu déchiffrer que le prénom Jean, le nom de famille était
illisible.
Mars
1930
-
Délit de chasse.
Auguste Gibot,
journalier à Huppain, qui venait du tendre dix collets, se voit dresser
procès-verbal pour chasse sans permis, en temps prohibé et avec engins
prohibés. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1936 - Un
cultivateur meurt tragiquement.
-
Il y a quelques jours, M. Rupalley, âgé de 23 ans, cultivateur,
était occupé avec sa femme et une jeune employée à rentrer du foin
dans un grenier. La charrette qui lui servait au transport du fourrage
était rangée sous une trappe donnant accès à celui-ci.
Tout
à coup, la chambrière se décrochant vint frapper les jambes du cheval
qui pris de peur, partit. M. Rupalley se précipita pour arrêter l'animal
qui se dirigeait vers la barrière de la ferme. Il parvint à celle-ci en
même temps que l'attelage, mais il fut bousculé et coincé par l'essieu
de la lourde voiture.
Contusionné,
mais ne ressentant pas de douleur violente, M. Rupalley n'attacha pas une
grande importance à cet accident. Deux jours après, il était atteint de
souffrances très vives et devait se faire transporter à Bayeux
pour recevoir des soins. On constata en effet qu'il avait été atteint au
foie et que toute tentative pour le sauver serait vaine. En effet, M.
Rupalley décédait peu après. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940 -
Le
braconnier.
-
Auguste
Gibot,
53 ans,
journalier à Huppain,
est bien
le braconnier
le plus
invétéré
de la région
et l'on
ne compte
plus ses
condamnations de
ce chef.
Il
est d'ailleurs
inoffensif et
ne fait
rien pour
se dérober
aux recherches
des représentants
de l'autorité,
aussi accumule-t-il
les délits
sans d'ailleurs
qu'il en
résulte beaucoup
plus d'inconvénients
pour lui.
En effet,
à cette
audience il
est poursuivi
pour trois
délits différents
qui lui
valent chacun
une condamnation
à 200
francs d'amende,
au coût
du permis
général
et à la
confiscation de
ses engins,
mais comme
les peines
se confondent,
notre homme
se dira
sans doute
qu'il vaut
mieux profiter
tant que
l'on y
est.
Mai
1944 -
La pêche aux moules. -
La pêche
des moules
est autorisée
du lever
au coucher
du soleil
sur les
moulières ci-après
désignées du
30 avril
au 31 octobre,
L'Aiguillon, Lion-sur-Mer
(partie salubre),
Hermanville, la
Ronde, Colleville
du 1er
mai au
30 septembre,
la Fosse, Guinehaut-Est,
Guinehaut West
; 1er mai
au 30 novembre,
Longues-sur
Mer, Marigny,
Commes, Huppain
; 15 mai
au 15 septembre,
Le Ratier;
15 mai
au 30 septembre,
Gonneville, Auberville,
Villers (dite
du Plateau).
L'exploitation
est
rigoureusement
interdite sur
les moulières
ci-après Vierville,
les Essarts,
la Caillotuière,
le Rocher,
la Roque,
le Pontiers,
Port-en-Bessin Est
et West,
Sainte-Honorine-des-Pertes, le
Figard, le
Capet, le
Vilain, la
Folie, Villerville,
le Quilhoc,
L'Anguille, les
Iles, le
Gruin, l'Épée,
Lion-sur-Mer (partie
insalubre).
Juillet
1947 -
Huppain va honorer ses
morts.
–
Il y a quelques mois, le Conseil municipal décidait de faire
ériger un monument à la mémoire des morts des deux guerres.
Sous
la présidence du maire, un Comité a été constitué. Les frais du
Mémorial s’élèveront à 52 000 francs. Une souscription publique
ouverte jusqu’au 30 juillet a déjà produit 21 480 francs, le
complément sera financé par un emprunt. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Novembre
1947 -
Le feu dans une porcherie.
- Un sinistre que l’on
croit provoqué par un court-circuit, a partiellement détruit la toiture
d’une porcherie dans la ferme de M. Pousset, à Huppain. Grâce à la
diligence du personnel et des voisins bientôt renforcés par les pompiers
de Bayeux, une grange refermant 15 tonnes de blé et d’orge a été
préservée. Les dégâts s’élèvent à 25 000 francs. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juin
1949 -
Des chiens dangereux. -
Des chiens qui ( bien que celui-ci s'en défende ) semblent
appartenir à un cultivateur de Saint-Honorine-des-Pertes, M. Léon
Levillain, ont attaqué dans un champ où elle était occupée à traire,
la femme d'un garde-chasse du duc d'Harcourt, Mme Auguste Desplanques,
demeurant à Huppain, et l’ont mordue profondément à la jambe droite ;
Mlle Desplanques, qui accompagnait sa mère, a été également blessée.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Un hectare d'avoine incendié ! -
Une étincelle produite par le heurt de l'une des roues d'une
machine-lieuse contre un silex a provoqué croit-on sur une superficie
d'un hectare, l'incendie d'un champ d'avoine appartenant à Mme Vve
Augustine Pousset, cultivatrice à Huppain. Les pompiers de Bayeux sont
intervenus. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1950 -
Huppain à l’honneur.
-
Le Ministre de la Défense Nationale a décerné la Croix de guerre
avec étoile de bronze à la commune de Huppain. (Le Bonhomme Libre)
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