15 Mars 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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JANVILLE

Canton de Troarn

Les habitants de Janville sont nommés les Janvillais et les Janvillaises.


Mai 1831    -    Célébration de la fête nationale du Roi.   -   Nous recevons de toutes parts des détails sur la célébration de la fête nationale du Roi : quoi que l'espace ne nous permette pas de transcrire toutes les lettres qui nous sont adressées à ce sujet, nous ne voulons pas cependant laisser échapper cette occasion de faire connaître les sentiments dont notre pays est animé pour tout ce qui est patriotique.

- La commune de Janville a célébré avec non moins de pompe la même fête ; les gardes nationaux au nombre de 68, ( plus de 20 sont habillés militairement ) ont été tout étonnés en se rendant à la messe, de trouver l'autel dépouillé de tous ses ornements, dont la plus grande partie achetés par les habitants, devaient au moins paraître dans ce jour solennel.

L'exercice à feu, des manœuvres exécutées avec beaucoup de précision, et enfin un banquet cordial ont rempli le reste du jour dont l'allégresse était annoncée au loin par une couleuvrine dont les détonations étaient répétées par tous les échos de la Vallée-d'Auge. (Le Pilote du Calvados)

 

Août 1861   -   Un  suicide.   -   Le 15 du courant, vers cinq heures du soir, M. le commissaire de police d'Argences était appelé au lieu dit « La Ramée », commune de Janville, pour constater le suicide du nommé Jean Leparcheminel, âgé de 51 ans. Cet homme a mis fin à ses jours en se tirant un coup de pistolet dans la bouche. La balle est sortie par le crane, la mort a du être instantanée.

On suppose que c'est à la suite d'une querelle de ménage qu'il a accompli son funeste projet.  ( L’Ordre et la Liberté )

 

Août 1861   -   Un vol.   -   Le dimanche 18 de ce mois, dans l'après-midi, un vol d'une somme de 38 fr. a été commis en la commune de Janville, au domicile et au préjudice du sieur Lepetit,

menuisier et cafetier, par le nommé Jehanne (René), âgé de 20 ans, employé, en qualité de garçon boulanger, chez le sieur Launay, à Troarn.

Cet argent était déposé dans un tiroir qui avait été ouvert en la présence du jeune malfaiteur, lequel avait profité d'en moment où la dame Lepetit était appelée dans la salle du café pour commettre cette soustraction.

Quelques instants après le départ de Jehanne, qui avait fait de la consommation chez le sieur Lepetit, celui-ci s'aperçut du vol qui lui était fait. Soupçonnant cet individu d'en être l'auteur, il courut après lui et lui fit rendre le produit du vol.

Les gendarmes à la résidence de Troarn ayant eu connaissance de ce fait, ont procédé à l'arrestation de Jehanne et l'ont remis entre les mains de la justice. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Octobre 1862   -   Un vol.   -   Un vol important d'objets mobiliers a été commis, il y a moins de deux mois, au domicile de Mme veuve Bardout, propriétaire à Janville.

Les voleurs, pour accomplir leur coupable action, ont pénétré dans la maison située près la rivière le Semillon, en crochetant la serrure, ensuite ils sont allés prendre dans un tiroir où elles étaient déposées les diverses clefs des meubles qu'ils ont ouverts et fouillés. Ces hardis voleurs ont dévalisé presque entièrement la maison, ils se sont emparés de tous les objets de literie, tels que lits de plume, matelas, couvertures, courte- pointes, draps, linge, etc… Toutes ces choses ont été enlevées au moyen d'une écaude que les malfaiteurs avaient à leur disposition.

La justice, ayant été informée de ce vol audacieux, s'est livrée à d'actives investigations pour en découvrir les auteurs, mais ses recherches ont été sans résultat. Un mouchoir, appartenant à l'un des malfaiteurs, et laissé par lui dans la maison, n'a pu fournir aucune indication.

Nous n'avons pas cru devoir livrer plus tôt ce fait à la publicité, pour ne pas entraver l'action de la justice. (l’Ordre et la Liberté)

 

Juillet 1863   -   Un incendie.   -    Dimanche dernier, vers neuf heures du matin, un incendie a éclaté en la commune de Janville, dans un petit corps de ferme appartenant à M. Leroyer, curé de Saint-Etienne de Caen, et habité par le sieur Morand, instituteur.

Les bâtiments brûlés présentent une longueur d'environ 30 mètres, ils se composent d'une salle, cuisine, étable, laiterie, burets, le tout bâti en majeure partie en moellon et l'autre en torchis, et couvert en paille. La perte immobilière est évaluée approximativement de 2 500 fr. à 3 000 fr., et le mobilier, de 1 200 à 1 500 fr. Le tout était assuré.

Le feu ayant été aperçu de Troarn par les gendarmes de cette résidence, ces militaires s'empressèrent de se rendre sur le lieu du sinistre.

M. Marie, maire de Janville, envoya l'un deux à Troarn réclamer le secours des pompes pour éteindre le feu qui avait consumé le corps de bâtiment où il avait pris naissance, et pour préserver d'autres bâtiments du corps de ferme situés en face de ceux incendiés et une meule de bourrées.

Les pompiers de Troarn s'empressèrent de se rendre chez le sieur Morand avec leurs pompes, au moyen desquelles ils rendirent d'utiles services, ils restèrent sur le lieu du sinistre jusqu'au soir.

On doit louer, dans cette circonstance malheureuse, non seulement le zèle et l'empressement des pompiers de Troarn, mais encore le dévouement exceptionnel du sieur Lamare, ancien facteur de la poste aux lettres de Troarn ; M. Marie, maire de Janville, qui s'est généreusement conduit envers les pompiers ; M. Valdampierre fils, aubergiste à Troarn, qui a prêté avec beaucoup d'empressement son cheval pour transporter les pompes à Janville, et qui s'est particulièrement distingué dans ce sinistre. (l’Ordre et la Liberté)

 

Juillet 1865   -   Le feu.   -   Le 15 courant, dans l'après-midi, un bien triste accident est arrivé à M. Billard père, propriétaire, demeurant à Saint-Pierre-du-Jonquet.

Ce vieillard, âgé de 83 ans, était venu au marché de Troarn; comme il s'en retournait chez lui et qu'il traversait la commune de Janville, des personnes virent le feu qui dévorait le derrière de sa voiture et qui se communiquait à ses vêtements, sans qu'il s'en fût aperçu.

Elles s'empressèrent de lui porter secours et d'éteindre les flammes qui l'entouraient et qui lui ont fait d'horribles blessures. M. le docteur Pavard, appelé immédiatement, lui fit un premier pansement; mais il n'espère pas le sauver. (l’Ordre et la Liberté)

 

Novembre 1866   -   La migration.   -   On ne se rappelle pas avoir vu passer dans notre pays, comme depuis ces jours derniers, autant d'oiseaux venant des contrées septentrionales, surtout des cigognes, des grues et des hérons.

On doit voir là l'indice précurseur d'un hiver précoce et rigoureux.

 

Novembre 1866   -   Les étoiles filantes.   -   Les astronomes comptent sur de magnifiques pluies d'étoiles dans les nuits des 12 et 13 de ce mois.

A cette époque de l'année, on voit généralement un grand nombre d'étoiles filantes. Mais on ne verra pas, dit-on, avant la fin du siècle, un spectacle céleste aussi brillant que celui de cette année.

 

Décembre 1866   -   Furetage.   -   Nous reproduisons ci-après la copie d'une lettre que le sieur Couliboeuf, propriétaire à Janville, a adressée dernièrement à son fils, au sujet d'une plantation de poiriers que celui -ci veut faire dans sa propriété, située près de Bayeux.

Mon fils.

Tu me parles de Périers-en-Auge, crois-moi, ils ne valent pas ceux qui Croissanville, ne fait pas La Folie d'en acheter, au surplus, Agy à ta guise, Mezidon ton Argentan que tu voudras. On ne verra pas ça de Bonnoeil, ce qui me sera un grand Crevecoeur. Vienne la non-réussite, soit qui es de Bonnemaison, qui ne sera jamais à Laize, ni même à Bény, et loin de pouvoir nager dans l'Aure tu seras forcé de rester à Morteaux.

 

Avril 1867   -   Une superstition.   -   Dans une commune du canton de Troarn, on a célébré, pendant le mois de janvier dernier, la fête de l'Immaculée Conception. Ce jour-là, le curé procéda à une inhumation.

Depuis ce temps, il est mort quatre ou cinq personnes dans ladite commune. Les habitants, dont la superstition est vivace comme au bon vieux temps, croient fermement et répètent à qui mieux-mieux, que la mort fera de grands ravages pendant le cours de l'année, dans leur commune.

Ils allèguent, pour justifier leurs craintes, que l'on a ouvert la terre sainte le jour de la fête de l'Immaculée Conception, ce qui est d'un funeste présage et la cause des malheurs futurs que le ciel tient en réserve pour cette commune prédestinée à la désolation.

Allez donc, après cela, vanter les lumières de notre siècle !......

 

Octobre 1868   -   La mer.   -   Dans la nuit de mardi à mercredi, la mer de la Manche avait une phosphorescence comme on ne lui en voit pas aux plus fortes chaleurs de l'été. Les bateaux en marche paraissaient naviguer au milieu d'une véritable mer de feu.

 

Octobre 1868   -   Un phénomène.   -   Un curieux phénomène s'est produit mercredi, vers minuit. Les quelques personnes qui, à cette heure avancée, se donnaient le plaisir de la promenade, ont aperçu dans l'espace un magnifique météore qui apparaissant dans la direction de l'est est allé disparaître derrière les hauteurs du bois de Rocques.

Sa forme était celle d'un globe de transparence blanche, traînant à sa suite une longue bande d'un rouge étincelant, illuminant le paysage comme une vive lumière électrique.

La marche peu rapide de ce bolide a permis à ceux qui l'ont aperçu d'admirer son éclat.

Son passage est signalé dans plusieurs villes. À Caen son passage n'a été annoncé par aucun bruit, tandis qu'à Rouen, on a entendu une forte détonation.  

 

Février 1875   -   La Cour.  -  La Cour de Cassation a décidé : 1° que, seuls les propriétaires ou les fermiers avaient le droit exceptionnel de tirer sur les poules des voisins ; 2° qu'ils ne pouvaient les tuer qu'au moment où elles commettaient un dégât actuel et effectif ; 3° et sur les lieux mêmes où le dommage était causé. Ceci s'applique aussi aux pigeons.

 

Février 1875   -   Grave question.  -  Des canaux de dessèchement ont été établis pour préserver de l'inondation les communes de Troarn, Saint-Samson, Basseneville, Goustranville et Janville. Les marais de ces quatre premières communes sont sous l'eau depuis un mois, seul, Janville est à sec. Qui nous expliquera ce phénomène ?

 

Janvier 1879   -  Secours.  -  Une subvention annuelle de 2 000 fr. vient d'être accordée au collège de Lisieux, pour la création d'une chaire d'histoire et de géographie, et 200 fr. ; à la fabrique d'Allemagne pour l’aider à payer une dépense d'acquisition d'objets mobiliers ; Saint-Come-de-Fresné, pour réparation de l'église et du presbytère, 800 fr. ; Crouay, pour l'appropriation et l'assainissement du presbytère, 600 fr. ; Mosles, pour réparation à l'église et au presbytère 1 000 fr. ; Goupillières, pour réparation à l'église et au presbytère, 800 fr. ; Janville, pour l'appropriation du presbytère, 400 fr. ; Cordey, pour la restauration du presbytère, 600 fr. ; Le Détroit, pour le même objet, 500 fr. ; Soumont-Saint-Quentin, pour réparation de l'église et du presbytère, 700 fr. ; Norolles, pour réparation de l'église, 300 fr.  

 

Mai 1880  -  Incendie.  -  Dernièrement, un incendie, dont la cause est accidentelle, a éclaté à Janville, et a consumé une Bruyère et quelques pommiers, appartenant au sieur Henry Tireloc, journalier à Saint-Pierre-du-Jonquet. La perte est estimée à 190 fr. Non assuré.  

 

Septembre 1880  -  Sauvagerie.  -  Dans la nuit de jeudi à vendredi, un malfaiteur resté inconnu, s'est introduit dans la cour de la ferme de M. Beauquet, cultivateur à Janville, et, à l'aide d'un instrument en fer, il a tué la jument de ce fermier, estimée 800 fr., en la frappant au poitrail.  

 

Mars 1886  -  Laïcisation.  -  Le Sénat a voté l'instruction; primaire obligatoire et laïque, c'est-à-dire que dans un délai déterminé, les frères et les religieuses qui dirigent encore des écoles primaire seront remplacés par des instituteurs et des institutrices n'appartenant à aucune congrégation.

 

Mai 1886  -  Des enfants qui promettent.  -  L'an dernier, un poulain était trouvé, la jambe cassée, dans un herbage de Janville. Une grosse pierre ramassée près de lui indiquait la  cause de cet accident.

Les soupçons planaient sur plusieurs enfants de la localité, mais l'enquête ne donna pas de résultat.

Il y a quelques semaines, un bœuf, appartenant à M Fontaine, adjoint, fut trouvé l’œil sortant de son orbite, et, après quelques jours de soins, il fallut le tuer. Des enfants avaient, paraît-il, exercé de nouveau leur adresse à lancer des pierres. Cette semaine, un voyageur, passant en voiture par la même localité, a reçu un coup de pierre lancée par des enfants.  

 

Mai 1895  -  Contradiction.  -  Le sieur Jean Hamelin, 64 ans, berger à Janville, ayant des moutons atteints de la gale, ne fit pas les déclarations présentes par la loi sur la police sanitaire des animaux. M. Brunet, chef du service, adressa un rapport au parquet, en manifestant l'espoir que cette infraction serait punie. Le parquet poursuivit, mais, à l'audience, M. Bruret ayant fait une déposition favorable au coupable, le ministère public l'a trouvée mauvaise et a manifesté son étonnement de voir M. Brunet parler d'indulgence après avoir lui-même sommé le parquet de poursuivre. Le sieur Hamelin a été condamné à 25 fr. d'amende. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1897  -  Presbytère dévalisé.  -  Dimanche, pendant la messe, des malfaiteurs se sont introduits dans le presbytère de Janville et ont fouillé tous les meubles. Dans un cabinet de travail, ils se, sont emparés d'une somme de 250 fr. Au premier étage, ils ont pris dans une armoire un revolver chargé, des cartouches, une montre en or et une en argent, une croix, deux chevalières, une chaîne de montre, etc... Le préjudice causé au curé de Janville est de 600 fr. On attribue ce vol à des vagabonds. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Mars 1898  -  Légion d’Honneur.  -  Le capitaine Lebrun, du 103e de ligne, dont la famille est originaire de Janville, est nommé chevalier de la Légion d'honneur. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1898  -  Rixe sanglante.  -  On a trouvé étendu, ensanglanté, sur la route, à Janville, le sieur Adolphe Lechartier qui avait été violemment frappé à coups de bâton par le nommé Alcide Leroy, journalier, à la suite d'une discussion à propos de jeu. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1899  -  Un père dénaturé   -   Adrien Lecornu, 53 ans, journalier à Janville, près Troarn, a été arrêté sous l’inculpation d'attentat à la pudeur sur l'un de ses fils. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1899  -  Découvertes de cadavres.   -   Le cadavre d'un inconnu, paraissant âgé de 15 à 50 ans, a été découvert à Janville, près Troarn, dans la rivière la Muance. Les jambes étaient enfoncées dans la vase et une main effleurait la surface de l'eau.

On a trouvé sur le noyé une montre ancienne en argent portant le nom de Rivière, à Cambremer, un porte-monnaie contenant quarante centimes et un papier, déchiré par morceaux, se rapportant à des travaux de maréchalerie exécutés par le nommé Laplanche, pour le compte du sieur Eugène Fresney.

Le cadavre ne présentant aucune trace de blessure, on ne sait si on se trouve en présence d'un suicide ou d'un accident.

— On a retrouvé, dans l'Orne, au bas des carrières d'Allemagne, le corps du jeune Gaston Gallois, 18 ans, ouvrier ébéniste à Caen. Il s'était, noyé en faisant une promenade en canot, ainsi que nous l'avons mentionné dans notre dernier numéro. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1899  -  Noyé reconnu.   -   Nous avons annoncé dans notre dernier numéro qu'un individu avait été trouvé noyé à Janville, près Troarn, dans la rivière la Muance.

C'est le sieur Eugène Fresnay, cultivateur, disparu, depuis quelques jours, de chez sa mère à St-Aubin-sur-Algot. Fresnay avait la monomanie de la persécution. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1901   -   les saints de glace.   -    Les 11 mai, saint Mamert ; 12, saint Pancrace ; 13 saint Servais, connus sous le nom de Saints de Glace, se sont passés avec un temps incertain et frais mais pas de glace, heureusement pour les arbres. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1901   -   Est-ce une vengeance ou une stupidité.   -   Depuis le mois de janvier, le sieur Emile Béque, propriétaire à Janville, près Troarn, a perdu quatre génisses et un taureau morts empoisonnés. Ces jours derniers, deux génisses de 300 fr. ont encore succombé dans les mêmes conditions. L'enquête à laquelle on procède, le dira (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1904  -   Attentat à la pudeur et abus de confiance.   -   Henri Mériel, 19 ans, domestique chez le sieur Bidgrain, à Janville a gardé 29 fr. 60 que son maître lui avait confiés et s'est montré trop entreprenant avec une blanchisseuse de Merville Il a remboursé l'argent et reçu un « gnon » de la blanchisseuse, malgré cela on le condamne à un an de prison.  Défenseur : Me  Desportes.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1923   -  La campagne à Janville.   -   Un fermier de Janville, M. Nicolle, a été bien étonné, ces jours derniers, de recevoir la visite de reporters parisiens qui venaient fouiller son fumier pour y retrouver la tête de la femme qui n'en a plus. Il leur a prêté une « forque à mâle » mais comme ils n'ont jamais été fichus de s'en servir, ils ont préféré reprendre le train. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1941   -   Délimitation de la région « Pays d'Auge ».  -  Elle comprend pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf Thiéville) : b) Arrondissement de Pont-l'Evêque (en entier) ; c) Les communes suivantes du canton de Troarn : Amfréville, Argences, Bavent, Bréville, Bures, Cabourg. Canteloup, Cléville, Janville, Merville, Petiville, Robehomme, St-Ouen-du-Mesnil-Oger, Sallenelles, St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair, Troarn, Varaville ; d) Les communes suivantes du canton de Bourguébus : Airan, Cesny-aux-Vignes,  Moult : e) Les communes du canton de Morteaux-Coulibœuf : Baron, Courcy, Louvagny, Moutiers-en-Auge, Norrey-en-Auge. 

 

Octobre 1943    -   Fait divers.   -   Un matin, M. Achille Louis, cultivateur à Janville, constatait que sa génisse avait disparu de son pré. En effet, il devait retrouver plus loin, la tête, les quatre pattes et les viscères de la bête. La même nuit, du linge avait été également volé à M. Louis.  

 

Juin 1944  -  Un pêcheur est trouvé mort dans un cours d’eau.  -  Inquiète de ne pas voir rentrer son mari, M. Roger Lacour, âgé de 31 ans, parti à la pêche aux anguilles, Mme Lacour fit opérer des recherches, par des amis. Au bout d’un certain temps, on devait retrouver l’infortuné pêcheur dans l’eau jusqu’au tronc et tenant encore sa ligne à la main.

L’enquête ouverte a permis de conclure à une mort accidentelle provoquée, croit-on, par un malaise. (Source  : La Presse Quotidienne Caennaise)

 

Juillet 1945  -  Le service des eaux.  -  Afin de permettre à la municipalité d’envisager un plan d’ensemble de travaux pour la remise en état de la canalisation, les personnes qui seraient désireuses d’obtenir des concessions d’eau nouvelles ou la réfection des anciennes installations, sont priés d’en faire la demande à la mairie. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1945  -  Des patriotes à l’honneur.  -  Le Comité départemental de Libération a cité à l’ordre du jour de sa séance plénière avec inscription au procès-verbal :  M. Baix Bernard, Janville : « Patriote et résistant, a le 9 juin 1944, recueilli un aviateur canadien, l’a habillé et l’a accompagné à Troarn jusqu’à proximité des lignes anglaises. » (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Caen

Canton de Troarn. – Troarn (D) ; Argences (R) ; Banneville-la-Campagne (D) ; Bavent (R) ; Bréville (R) ; Bures (R) ; Cagny (D) ; Colombelles (D) ; Cuverville (D) ; Démouville (R) ; Escoville (R) ; Giberville (R) ; Gonneville-sur-Merville (R) ; Hérouvillette (R) ; Janville (R) ; Merville-Franceville (R) ; Petiville (R) ; Saint-Pair (D) ; Saint-Pierre du Jonquet (R) ; Sannerville (D) ; Touffreville (R) ; Varaville (R) ; Vimont (R). (Source  : Le Bonhomme Libre)

Environs de Troarn (Calvados)

JANVILLE  -  L'Église

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