Mai
1831 -
Célébration de la fête nationale du Roi.
- Nous
recevons de toutes parts des détails sur la célébration de la fête
nationale du Roi : quoi que l'espace ne nous permette pas de transcrire
toutes les lettres qui nous sont adressées à ce sujet,
nous ne voulons pas cependant laisser échapper cette occasion de faire
connaître les sentiments dont notre pays est animé pour tout ce qui est
patriotique.
-
La commune de Janville a célébré avec non moins de pompe la même fête ;
les gardes nationaux au nombre de 68, ( plus de 20 sont habillés
militairement ) ont été tout étonnés en se rendant à la messe, de
trouver l'autel dépouillé de tous ses ornements, dont la plus grande
partie achetés par les habitants, devaient au moins paraître dans ce
jour solennel.
L'exercice
à feu, des manœuvres exécutées avec beaucoup de précision, et enfin
un banquet cordial ont rempli le reste du jour dont l'allégresse était
annoncée au loin par une couleuvrine dont les détonations étaient répétées
par tous les échos de la Vallée-d'Auge. (Le Pilote du Calvados)
Août
1861
-
Un suicide.
-
Le
15 du courant, vers cinq heures du soir, M. le commissaire de police
d'Argences était appelé au lieu dit
« La Ramée », commune de Janville, pour constater le
suicide du nommé Jean Leparcheminel, âgé de 51 ans. Cet
homme a mis fin à ses jours en se tirant un coup de pistolet dans la
bouche. La balle est sortie par le crane, la mort a du être instantanée.
On
suppose que c'est à la suite d'une querelle de ménage qu'il a accompli
son funeste projet.
( L’Ordre et la Liberté )
Août
1861 - Un vol. -
Le dimanche 18
de ce mois, dans l'après-midi, un vol d'une somme de 38 fr. a été
commis en la commune de Janville, au domicile et au préjudice du sieur
Lepetit,
menuisier
et cafetier, par le nommé Jehanne (René), âgé de 20 ans, employé, en
qualité de garçon boulanger, chez le sieur Launay, à Troarn.
Cet
argent était déposé dans un tiroir qui avait été ouvert en la
présence du jeune malfaiteur, lequel avait profité d'en moment où la
dame Lepetit était appelée dans la salle du café pour commettre cette
soustraction.
Quelques
instants après le départ de Jehanne, qui avait fait de la consommation
chez le sieur Lepetit, celui-ci s'aperçut du vol qui lui était fait.
Soupçonnant cet individu d'en être l'auteur, il courut après lui et lui
fit rendre le produit du vol.
Les
gendarmes à la résidence de Troarn ayant eu connaissance de ce fait, ont
procédé à l'arrestation de Jehanne et l'ont remis entre les mains de la
justice. ( L’Ordre et la Liberté )
Octobre
1862 - Un vol. -
Un vol
important d'objets mobiliers a été commis, il y a moins de deux mois, au
domicile de Mme veuve Bardout, propriétaire à Janville.
Les
voleurs, pour accomplir leur coupable action, ont pénétré dans la
maison située près la rivière le Semillon, en crochetant la
serrure, ensuite ils sont allés prendre dans un tiroir où elles étaient
déposées les diverses clefs des meubles qu'ils ont ouverts et fouillés.
Ces hardis voleurs ont dévalisé presque entièrement la maison, ils se
sont emparés de tous les objets de literie, tels que lits de plume,
matelas, couvertures, courte- pointes, draps, linge, etc… Toutes ces
choses ont été enlevées au moyen d'une écaude que les malfaiteurs
avaient à leur disposition.
La
justice, ayant été informée de ce vol audacieux, s'est livrée à
d'actives investigations pour en découvrir les auteurs, mais ses
recherches ont été sans résultat. Un mouchoir, appartenant à l'un des
malfaiteurs, et laissé par lui dans la maison, n'a pu fournir aucune
indication.
Nous
n'avons pas cru devoir livrer plus tôt ce fait à la publicité, pour ne
pas entraver l'action de la justice.
(l’Ordre et la Liberté)
Juillet
1863 - Un incendie.
- Dimanche
dernier, vers neuf heures du matin, un incendie a éclaté en la commune
de Janville, dans un petit corps de ferme appartenant à M. Leroyer, curé
de Saint-Etienne de Caen, et habité par le sieur Morand, instituteur.
Les
bâtiments brûlés présentent une longueur d'environ 30 mètres, ils se
composent d'une salle, cuisine, étable, laiterie, burets, le tout bâti
en majeure partie en moellon et l'autre en torchis, et couvert en paille.
La perte immobilière est évaluée approximativement de 2 500 fr. à 3
000 fr., et le mobilier, de 1 200 à 1 500 fr. Le tout était assuré.
Le
feu ayant été aperçu de Troarn par les gendarmes de cette résidence,
ces militaires s'empressèrent de se rendre sur le lieu du sinistre.
M.
Marie, maire de Janville, envoya l'un deux à Troarn réclamer le secours
des pompes pour éteindre le feu qui avait consumé le corps de bâtiment
où il avait pris naissance, et pour préserver d'autres bâtiments du
corps de ferme situés en face de ceux incendiés et une meule de
bourrées.
Les
pompiers de Troarn s'empressèrent de se rendre chez le sieur Morand avec
leurs pompes, au moyen desquelles ils rendirent d'utiles services, ils
restèrent sur le lieu du sinistre jusqu'au soir.
On
doit louer, dans cette circonstance malheureuse, non seulement le zèle et
l'empressement des pompiers de Troarn, mais encore le dévouement
exceptionnel du sieur Lamare, ancien facteur de la poste aux lettres de
Troarn ; M. Marie, maire de Janville, qui s'est généreusement conduit
envers les pompiers ; M. Valdampierre fils, aubergiste à Troarn, qui a
prêté avec beaucoup d'empressement son cheval pour transporter les
pompes à Janville, et qui s'est particulièrement distingué dans ce
sinistre. (l’Ordre et la Liberté)
Juillet
1865 -
Le feu. - Le
15 courant, dans l'après-midi, un bien triste accident est arrivé à M.
Billard père, propriétaire, demeurant à Saint-Pierre-du-Jonquet.
Ce
vieillard, âgé de 83 ans, était venu au marché de Troarn; comme il
s'en retournait chez lui et qu'il traversait la commune de Janville, des
personnes virent le feu qui dévorait le derrière de sa voiture et qui se
communiquait à ses vêtements, sans qu'il s'en fût aperçu.
Elles
s'empressèrent de lui porter secours et d'éteindre les flammes qui
l'entouraient et qui lui ont fait d'horribles blessures. M. le docteur
Pavard, appelé immédiatement, lui fit un premier pansement; mais il
n'espère pas le sauver. (l’Ordre et la Liberté)
Novembre
1866 -
La migration.
- On ne se
rappelle pas avoir vu
passer dans notre pays, comme depuis
ces jours derniers, autant d'oiseaux venant des contrées septentrionales,
surtout des cigognes, des grues et des hérons.
On
doit voir là l'indice précurseur d'un hiver précoce et rigoureux.
Novembre
1866 -
Les étoiles filantes.
- Les astronomes
comptent sur de magnifiques pluies d'étoiles dans les nuits des 12 et 13
de ce mois.
A
cette époque de l'année, on voit généralement un grand nombre
d'étoiles filantes. Mais on ne verra pas, dit-on, avant la fin du
siècle, un spectacle céleste aussi brillant que celui de cette année.
Décembre
1866 -
Furetage. -
Nous reproduisons ci-après la copie d'une lettre que le sieur
Couliboeuf, propriétaire à Janville, a adressée dernièrement à son
fils, au sujet d'une plantation de poiriers que celui -ci veut faire dans
sa propriété, située près de Bayeux.
Mon
fils.
Tu
me parles de Périers-en-Auge, crois-moi, ils ne valent pas ceux qui
Croissanville, ne fait pas La Folie d'en acheter, au surplus, Agy à ta
guise, Mezidon ton Argentan que tu voudras. On ne verra pas ça de
Bonnoeil, ce qui me sera un grand Crevecoeur. Vienne la non-réussite,
soit qui es de Bonnemaison, qui ne sera jamais à Laize, ni même à Bény,
et loin de pouvoir nager dans l'Aure tu seras forcé de rester à
Morteaux.
Avril
1867 -
Une superstition. -
Dans une commune du canton de Troarn, on a célébré, pendant le
mois de janvier dernier, la fête de l'Immaculée Conception. Ce jour-là,
le curé procéda à une inhumation.
Depuis
ce temps, il est mort quatre ou cinq personnes dans ladite commune. Les
habitants, dont la superstition est vivace comme au bon vieux temps,
croient fermement et répètent à qui mieux-mieux, que la mort fera de
grands ravages pendant le cours de l'année, dans leur commune.
Ils
allèguent, pour justifier leurs craintes, que l'on a ouvert la terre
sainte le jour de la fête de l'Immaculée Conception, ce qui est d'un
funeste présage et la cause des malheurs futurs
que le ciel tient en réserve pour cette commune prédestinée à la
désolation.
Allez
donc, après cela, vanter les lumières de notre siècle !......
Octobre
1868 -
La mer.
- Dans la nuit
de mardi à mercredi, la mer de la Manche avait une phosphorescence comme
on ne lui en voit pas aux plus fortes chaleurs de l'été. Les bateaux en
marche paraissaient naviguer au milieu d'une véritable mer de feu.
Octobre
1868 -
Un phénomène.
- Un curieux
phénomène s'est produit mercredi, vers minuit. Les quelques personnes
qui, à cette heure avancée, se donnaient le plaisir de la promenade, ont
aperçu dans l'espace un magnifique météore qui apparaissant dans la
direction de l'est est allé disparaître derrière les hauteurs du bois
de Rocques.
Sa
forme était celle d'un globe de transparence blanche, traînant à sa
suite une longue bande d'un rouge étincelant, illuminant le paysage comme
une vive lumière électrique.
La
marche peu rapide de ce bolide a permis à ceux qui l'ont aperçu
d'admirer son éclat.
Son
passage est signalé dans plusieurs villes. À Caen son passage n'a été
annoncé par aucun bruit, tandis qu'à Rouen, on a entendu une forte
détonation.
Février
1875
-
La Cour. -
La
Cour de Cassation a décidé : 1° que, seuls les propriétaires ou
les fermiers avaient le droit exceptionnel de tirer sur les poules des
voisins ; 2° qu'ils ne pouvaient
les tuer qu'au moment où elles commettaient un dégât actuel et effectif
; 3° et sur les lieux mêmes où le dommage était causé. Ceci
s'applique aussi aux pigeons.
Février
1875
-
Grave question. -
Des
canaux de dessèchement ont été établis pour préserver de l'inondation
les communes de Troarn, Saint-Samson, Basseneville, Goustranville
et Janville. Les marais de ces quatre premières communes sont sous
l'eau depuis un mois, seul, Janville est à sec. Qui nous expliquera ce
phénomène ?
Janvier
1879
-
Secours. -
Une
subvention annuelle de 2 000 fr. vient d'être accordée au collège de
Lisieux, pour la création d'une chaire d'histoire et de géographie, et
200 fr. ; à la fabrique d'Allemagne pour l’aider à payer une
dépense d'acquisition d'objets mobiliers ; Saint-Come-de-Fresné,
pour réparation de l'église et du presbytère, 800 fr. ; Crouay,
pour l'appropriation et l'assainissement du presbytère, 600 fr. ;
Mosles, pour réparation à l'église et au presbytère 1 000 fr. ;
Goupillières, pour réparation à l'église et au presbytère, 800
fr. ; Janville, pour l'appropriation du presbytère, 400
fr. ; Cordey, pour la restauration du presbytère, 600 fr. ; Le
Détroit, pour le même objet, 500 fr. ; Soumont-Saint-Quentin, pour
réparation de l'église et du presbytère, 700 fr. ; Norolles, pour
réparation de l'église, 300 fr.
Mai
1880
- Incendie.
- Dernièrement,
un incendie, dont la cause est accidentelle, a éclaté à Janville, et a
consumé une Bruyère et quelques pommiers, appartenant au sieur Henry
Tireloc, journalier à Saint-Pierre-du-Jonquet. La perte est estimée à
190 fr. Non
assuré.
Septembre
1880
- Sauvagerie. - Dans
la nuit de jeudi à vendredi, un malfaiteur resté inconnu, s'est
introduit dans la cour de la ferme de M. Beauquet, cultivateur à
Janville, et,
à l'aide d'un instrument en fer, il a tué la jument de ce fermier,
estimée 800 fr., en la frappant au poitrail.
Mars
1886 -
Laïcisation. - Le
Sénat a voté l'instruction;
primaire obligatoire
et laïque, c'est-à-dire que dans un délai déterminé, les frères et
les religieuses qui dirigent encore des écoles primaire seront remplacés
par des instituteurs et des institutrices n'appartenant à aucune
congrégation.
Mai
1886 -
Des enfants qui promettent. -
L'an
dernier, un poulain était trouvé, la jambe cassée, dans un herbage de
Janville. Une grosse pierre ramassée près de lui indiquait la
cause de cet accident.
Les
soupçons planaient sur plusieurs enfants de la localité, mais l'enquête
ne donna pas de résultat.
Il
y a quelques semaines, un bœuf, appartenant à M Fontaine, adjoint, fut
trouvé l’œil sortant de son orbite, et, après quelques jours de
soins, il fallut le tuer. Des enfants avaient, paraît-il, exercé de
nouveau leur adresse à lancer des pierres. Cette semaine, un voyageur,
passant en voiture par la même localité, a reçu un coup de pierre
lancée par des enfants.
Mai
1895 - Contradiction.
- Le
sieur Jean Hamelin, 64 ans, berger à Janville, ayant des moutons atteints
de la gale, ne fit pas les déclarations présentes par la loi sur la police
sanitaire des animaux. M. Brunet, chef du service, adressa un rapport au
parquet, en manifestant l'espoir que cette infraction serait punie. Le
parquet poursuivit, mais, à l'audience, M. Bruret ayant fait une
déposition favorable au coupable, le ministère public l'a trouvée
mauvaise et a manifesté son étonnement de voir M. Brunet parler
d'indulgence après avoir lui-même sommé le parquet de poursuivre. Le
sieur Hamelin a été condamné à 25 fr. d'amende. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1897 -
Presbytère dévalisé.
-
Dimanche,
pendant la messe, des malfaiteurs se sont introduits dans le presbytère
de Janville et ont fouillé tous les meubles. Dans un cabinet de travail,
ils se, sont emparés d'une somme de 250 fr. Au premier étage, ils ont
pris dans une armoire un revolver chargé, des cartouches, une montre en
or et une en argent,
une croix, deux chevalières, une chaîne de montre, etc... Le préjudice
causé au curé de Janville est de 600 fr. On attribue ce vol à des
vagabonds. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1898 -
Légion
d’Honneur. - Le
capitaine Lebrun, du 103e
de ligne, dont la famille est originaire de Janville, est nommé chevalier
de la Légion d'honneur.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1898 -
Rixe sanglante. - On
a trouvé étendu,
ensanglanté, sur la route, à Janville, le sieur Adolphe Lechartier qui
avait été violemment frappé à coups de bâton par le nommé
Alcide Leroy, journalier, à la suite d'une discussion à propos de jeu.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1899 -
Un père dénaturé
- Adrien
Lecornu, 53 ans, journalier à Janville, près Troarn, a été arrêté
sous l’inculpation d'attentat à la pudeur sur l'un de ses fils. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1899 -
Découvertes de cadavres.
- Le
cadavre d'un inconnu,
paraissant âgé de 15 à 50 ans, a été découvert à Janville, près
Troarn, dans la rivière la Muance. Les jambes étaient enfoncées dans la
vase et une main effleurait la surface de l'eau.
On
a trouvé sur le noyé une montre ancienne en argent portant le nom de
Rivière, à Cambremer, un porte-monnaie contenant quarante centimes et un
papier, déchiré par morceaux,
se rapportant à des travaux de maréchalerie exécutés par le nommé
Laplanche, pour le compte du sieur Eugène Fresney.
Le
cadavre ne présentant aucune trace de blessure, on ne sait si on se
trouve en présence d'un suicide ou d'un accident.
—
On a retrouvé, dans l'Orne, au bas des carrières d'Allemagne, le corps
du jeune Gaston Gallois, 18 ans, ouvrier ébéniste à Caen. Il s'était,
noyé en faisant une promenade en canot, ainsi que nous l'avons mentionné
dans notre dernier numéro.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Juillet
1899 -
Noyé reconnu. -
Nous
avons annoncé dans notre dernier numéro qu'un individu avait été
trouvé noyé à Janville, près Troarn, dans la rivière la Muance.
C'est
le sieur Eugène Fresnay, cultivateur, disparu, depuis quelques jours, de
chez sa mère à St-Aubin-sur-Algot. Fresnay avait la monomanie de la
persécution. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Mai
1901 -
les saints de glace. -
Les
11 mai, saint Mamert ; 12, saint Pancrace ; 13 saint Servais, connus sous
le nom de Saints de Glace, se sont passés avec un temps incertain et
frais mais pas de glace, heureusement pour les arbres. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1901 -
Est-ce une vengeance ou une stupidité.
- Depuis
le mois de janvier, le sieur Emile Béque, propriétaire à Janville,
près Troarn, a perdu quatre génisses et un taureau morts empoisonnés.
Ces jours derniers, deux génisses de 300 fr. ont encore succombé dans
les mêmes conditions. L'enquête à laquelle on procède, le dira
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1904 - Attentat à la pudeur et abus de confiance.
- Henri
Mériel, 19 ans, domestique chez le sieur Bidgrain, à Janville a gardé
29 fr. 60 que son maître lui avait confiés et s'est montré trop
entreprenant avec une blanchisseuse de Merville Il a remboursé l'argent
et reçu un « gnon » de la blanchisseuse, malgré cela on le
condamne à un an de prison. Défenseur : Me Desportes. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1923 - La campagne à Janville.
- Un
fermier de Janville, M. Nicolle, a été bien étonné, ces jours
derniers, de recevoir la visite de reporters parisiens qui venaient
fouiller son fumier pour y retrouver la tête de la femme qui n'en a plus.
Il leur a prêté une « forque à mâle » mais comme ils n'ont
jamais été fichus de s'en servir, ils ont préféré reprendre le train.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1941
-
Délimitation de la région « Pays
d'Auge ». - Elle comprend
pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf
Thiéville) : b) Arrondissement de Pont-l'Evêque (en entier) ; c)
Les communes suivantes du canton de Troarn : Amfréville, Argences,
Bavent, Bréville, Bures, Cabourg. Canteloup, Cléville, Janville,
Merville, Petiville, Robehomme, St-Ouen-du-Mesnil-Oger, Sallenelles,
St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair, Troarn, Varaville ; d) Les communes
suivantes du canton de Bourguébus : Airan, Cesny-aux-Vignes, Moult
: e) Les communes du canton de Morteaux-Coulibœuf : Baron, Courcy,
Louvagny, Moutiers-en-Auge, Norrey-en-Auge.
Octobre
1943 -
Fait divers. -
Un matin, M. Achille Louis, cultivateur à Janville,
constatait que sa génisse avait disparu de son pré. En effet, il devait
retrouver plus loin, la tête, les quatre pattes et les viscères de la
bête. La même nuit, du linge avait été également volé à M.
Louis.
Juin
1944 -
Un pêcheur est trouvé mort dans un cours d’eau.
- Inquiète de ne pas
voir rentrer son mari, M. Roger Lacour, âgé de 31 ans, parti à la
pêche aux anguilles, Mme Lacour fit opérer des recherches, par des amis.
Au bout d’un certain temps, on devait retrouver l’infortuné pêcheur
dans l’eau jusqu’au tronc et tenant encore sa ligne à la main.
L’enquête
ouverte a permis de conclure à une mort accidentelle provoquée,
croit-on, par un malaise. (Source
: La Presse Quotidienne Caennaise)
Juillet
1945 -
Le service des eaux. -
Afin de permettre à la municipalité d’envisager un plan d’ensemble
de travaux pour la remise en état de la canalisation, les personnes qui
seraient désireuses d’obtenir des concessions d’eau nouvelles ou la
réfection des anciennes installations, sont priés d’en faire la
demande à la mairie. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1945 -
Des patriotes à l’honneur.
- Le Comité départemental de Libération a cité à l’ordre du jour de
sa séance plénière avec inscription au procès-verbal : M.
Baix Bernard, Janville : « Patriote et résistant,
a le 9 juin 1944, recueilli un aviateur canadien, l’a habillé et l’a
accompagné à Troarn jusqu’à proximité des lignes anglaises. »
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter
leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R :
régiment ; D : division.
Arrondissement
de Caen
Canton
de Troarn. –
Troarn (D) ; Argences (R) ; Banneville-la-Campagne (D) ;
Bavent (R) ; Bréville (R) ; Bures (R) ; Cagny (D) ;
Colombelles (D) ; Cuverville (D) ; Démouville (R) ;
Escoville (R) ; Giberville (R) ; Gonneville-sur-Merville
(R) ; Hérouvillette (R) ; Janville (R) ;
Merville-Franceville (R) ; Petiville (R) ; Saint-Pair (D) ;
Saint-Pierre du Jonquet (R) ; Sannerville (D) ; Touffreville
(R) ; Varaville (R) ; Vimont (R).
(Source : Le Bonhomme Libre) |