15 Octobre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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 LANDE s/ DRÔME

Canton de Caumont-l'éventé

Les habitants de la commune de La Lande-sur-Drôme sont des Landaniens, Landaniennes


juin 1758   -  La grosse cloche  -   Bénédiction par maître Nicolas Houpequin curé de La Lande-sur-Drôme, de la grosse cloche, nommée Hyacinthe Henriette, par messire Guillaume Hyacinthe Delacour, écuyer chevalier, seigneur et patron de La Lande-sur-Drôme et autres lieux, assisté de noble dame Marie Françoise Henriette Grip de Savigny , son épouse (extrait des recherches de Mr et Mme Paweloszek Willy, à retrouver sur http://lalandesurdrome.fr/

 

Novembre 1845   -  Police correctionnelle.   -   audience du 11 novembre 1845.

Convaincus d'avoir été trouvés chassant, sans permis de chasse et pendant la nuit, sur le territoire de la commune du Tronquay, ont été condamnés : Jean-Baptiste Fouin, marchand potier, à 60 fr. d'amende et 6 jours de prison ; Jacques Fouin, son frère, et Pierre Simon, en chacun 60 fr. d'amende.

   Le sieur Tillard, cultivateur à Lalande-sur-Drôme, convaincu d'avoir outragé et menacé le maire de sa commune, dans l'exercice de ses fonctions, subira 3 jours de prison.

   Une condamnation par défaut de 4 mois de prison a été prononcée contre Aimée Mauger, rue de Bellefontaine, à Bayeux, pour le vol d'un paquet de bougies commis au préjudice des époux Hébert, épiciers à Bayeux.

   Deux vols qualifiés ont fait condamner en 15 jours de prison le nommé Louis Marie, dit Temps-Perdu, journalier à Crouay. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

 Juin 1846   -  Nouvelles locales.   -   Le nommé Noël Cordhornme, bourrelier à la Lande-sur-Drome, a été arrêté par la gendarmerie de Caumont, le 12 du courant, pour attentat à la pudeur. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1861   -   M. le préfet du Calvados, accord des secours.   -    Nous avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.

Par arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.

Voici, par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :

Arrondissement de Caen.

Airan, - Travaux au cimetière.   50 fr.

Amayé-sur-Orne, - Travaux au presbytère.   50 fr.

Amayé-sur-Seulles, - Travaux à l'église et au presbytère.         100 fr.

Authie, - Travaux au cimetière.   100 fr.

Bonnemaison, - Travaux à l'église et au presbytère.   100 fr.

Canteloup, - Travaux à l'église.   150 fr.

Carpiquet, - Travaux à l'église.   150 fr.

Cormelles. - Travaux d'utilité communale.   84,29 fr.

Épron, -  Classement des archives municipales.   23 fr.

Esquay-Notre-Dame - Travaux an cimetière.   50 fr.

Saint-Germain-la-Blanche-Herbe. - Travaux à l'église.   150 fr.

Hamars. - Travaux à l'église.   50 fr.

Landes. - Travaux au cimetière.   50 fr.

Lasson. - Travaux à l'église.   100 fr.

Loucelles. - Travaux au cimetière et à l’église.   100 fr.

Maisoncelles-sur-Ajon. - Travaux à l'église.   50 fr.

Mesny-Patry. - Travaux au presbytère. 100 fr.

Moult. - Travaux au cimetière.   100 fr.

Plumetot. - Classement et installation des archives.   100 fr.

Rosel. - Travaux à l'église.   50 fr.

Tournay-sur-Odon. Travaux au cimetière.   50 fr. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Juillet 1862   -   Par arrêtés de M. le préfet.   -    En date du 18 juillet, sont nommés :

-        Maire de la commune de Landes, M. Bellissent (Auguste).

-        Adjoint de la commune de Saint-Côme-du-Fresne, M. Boutrais (François). (l’Ordre et la Liberté)

 

Septembre 1864   -   Réunions de communes.   -   Le Conseil émet l'avis que le hameau de la Groudière soit distrait de la commune de la Vacquerie pour être réuni à la commune de la Lande-sur-Drôme.

-        Commune de la Chapelle-Hainfray. - Le Conseil est d'avis qu'il y a lieu de réunir la commune de la Chapelle-Hainfray à celle de Valsemé. (l’Ordre et la Liberté)

 

Décembre 1865  -  Janvier.  -  Ce fut Charles IX, on le sait, qui, par une ordonnance du mois de janvier 1563, établit que l'année, au lieu de commencer à Pâques, commencerait au mois de janvier. Ce mois, on le sait encore, doit son nom à Janus, à qui il était consacré chez les anciens. De nos jours, on dit dans les campagnes :

  -  Quand sec est le mois de janvier, ne doit se plaindre le fermier.

  -  Poussière en janvier, abondance au grenier.

  -  Le mauvais an, entre en nageant.

  -  À la Saint-Vincent, l'hiver Monte ou descend.

 

1865  -   Le hameau de la  Groudière a été distrait de la Vacquerie et réuni à La Lande-sur-Drome en 1865.  

 

Décembre 1865   -  Tribunal correctionnel de Caen.   -   Présidence de M. O. Lanfran de Panthou, substitut de M. le procureur impérial occupant le siége du ministère public.

-        Comme le précédent, Diguet, marchand de vin, chasse sans permis, c'était le 2 octobre dernier, à Landes. Il nie sa culpabilité, mais deux témoins l'ont vu chasser et tirer, ils ne savent pas s'il a été chasseur heureux, mais ce renseignement est superflu. Il était accompagné d'un chien courant. Il a été déjà quatre fois condamné pour délit de chasse, et même sa dernière condamnation, ayant été prononcée le 6 mars 1863, le met en état de récidive.

Sa peine est 100 fr. d'amende et la confiscation de son fusil sous une contrainte de 50 fr.  (L’Ordre et la Liberté )

 

Janvier 1867   -   Une grande misère.   -   Lundi soir, 7 courant, un pauvre mendiant portant sur son extérieur toutes les empreintes d'une grande misère, se présenta chez la dame veuve 

Frandemiche, cultivatrice à Tilly-sur-Seulles, pour y réclamer l'hospitalité.

Il y fut charitablement accueilli, soupa avec les gens de la ferme, et y reçut la nuit un gîte aussi convenable que possible.

Le lendemain matin, on l'a trouvé mort dans son lit. Son identité n'est pas encore bien constatée, mais il aurait déclaré être de la commune de la Lande-sur-Drôme, près Caumont.

 

Juin 1867   -   Réparation des édifices religieux.   -   Voici la liste des communes du Calvados auxquelles M. le ministre des cultes vient d'accorder des secours, pour aider aux réparations de leurs édifices religieux :

300 fr.à Tracy-sur-Mer ; 400 fr. à Saint-Sylvain ; 400 fr. à Soliers ; 300 fr. à Reviers ; 400 fr. à Putot-en-Bessin ; 400 fr. à Saint-Pierre-Azif ; 500 fr. à Saint-Ouen-le-Houx ; 300 fr. Orbois ; 500 fr. à Moulines ; 800 fr. à Saint-Martin-de-Fresnay ; 500 fr.  à La Lande-sur-Drôme ; 300 fr. à Les Iles-Bardel ; 200 fr. à Grandcamp ; 1000 fr. à Croissanville ;400 fr. à Cairon ; 500 fr. à Bures ; 400 fr. à Beuvron ; 300 fr. à Bény-Bocage ; 500 fr. à Saint-André-d'Hébertot ; 300 fr. à Saint-Aignan-de-Cramesnil ; 200 fr. à Saint-Vaast ;500 fr. à Ver ; 4000 fr. à Saint-Pair et Saint-Laurent-du-Mont ; 5000 fr. à Touques.  

 

Mars 1877   -  Révision.  -  Les opérations du conseil de révision pour la formation des contingents de la classe de 1876 auront lieu prochainement. L'administration rappelle que c'est aux familles et aux jeunes gens à se procurer les pièces qui doivent justifier devant le conseil de leurs droits à la dispense. Il peut être accordé des sursis d'appel aux jeunes gens qui, avant le tirage au sort, en auront fait la demande. Les jeunes gens doivent, à cet effet, établir que, soit pour les besoins de l'exploitation agricole, industrielle ou commerciale à laquelle ils se livrent pour leur compte ou pour celui de leurs parents, il est indispensable qu'ils ne soient pas enlevés immédiatement à leurs travaux.

 

Avril 1877   -  Pêche.  -  La pèche fluviale sera prohibée depuis le I5 avril courant jusqu'au 15 juin. Le saumon, l’ombre-chevalier et la truite pourront seuls être péchés.

 

Avril 1877   -  Sucre et foin.  -  Le prix élevé du sucre fait qu'on essaie d'en extraire un peu de tout. Un chimiste vient de découvrir un procédé pour faire du sucre avec du foin, cela n'a rien d'impossible, car chacun sait que le sucre existe en quantité plus ou moins grande dans tous les végétaux.

 

Avril 1877   -  Incendie.  -  Vendredi, un enfant de cinq ans, nommé Émile Marie, jouant, à La Lande-sur-Drôme, vers 11 heures du matin, dans une écurie, avec un papier enflammé, a mis le feu à la paille dont elle était remplie. L'immeuble appartenant à Mme veuve Bataille à Sept-Vents, a été réduit en cendres. Perte, non assurée, 900 fr.  

 

Août 1893  -  Attentat à la pudeur.  -  Jean Godard, 48 ans, est maire et boulanger à la Lande-sur-Drome, arrondissement de Bayeux. Comme il parcourait les communes voisines en voiture, c'est en offrant une place aux enfants qu'il rencontrait sur son chemin qu'il a commis des attentats à la pudeur sur les jeunes Alphonsine Levert, Marie Jean, Alexandrine Rault, Angélina Madeleine et Eugénie Binet, âgées de 7 à 11 ans. Godard a nié les faits. En raison de son passé et aussi de sa louable conduite pendant la guerre de 1870, il a obtenu, après une bonne plaidoirie de Me Guérnier, des circonstances atténuantes, et n'a été condamné qu'à 3 ans de prison. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Septembre 1896  -  La Lande-sur-Drôme.   -   Fête St-Gorgon le 13 septembre, installation de MM. le maire et de l'adjoint, remise des écharpes, messe et vêpres en musique, jeux et divertissements ; banquet, concert, illuminations, retraite aux flambeaux et feu d'artifice fourni par la maison du Bonhomme normand. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1899  -  Assassinat d’un vieillard.  -  Vendredi, le sieur Y von, cultivateur à la Vacquerie, se rendait chez sa sœur, à la Lande-sur-Drôme. En passant devant l'habitation du sieur Victor Garnier, 73 ans, marchand de bestiaux, qu'il connaissait, il dit : « Etes vous là, père François ! » Ne recevant pas de réponse, il continua son chemin. Arrivé chez sa sœur, il parla de Victor Garnier. Celui-ci n'avait pas été vu de journée. Craignant que le marchand de bestiaux ne fut tombé malade, le sieur Yvon revint, en compagnie de sa sœur, au domicile de Garnier. Il clancha la porte qui résista. Regardant par la fenêtre, il vit la maison bouleversée et aperçut le corps du vieillard étendu sur le sol.

La gendarmerie fut prévenue. On ouvrit la porte de la maison qui était fermée, et on trouva le malheureux Garnier étendu à terre sur le dos, la tête recouverte d'un pantalon. La tête était ensanglantée et on constata plusieurs ecchymoses-à l'intérieur de la bouche. Deux dents, en outre, étaient cassées.

C'est avec un morceau de bois que le malheureux a été tué. Le vol a été le mobile du crime. La victime passait pour avoir des économies. Tous les meubles ont été fouillés ainsi que la literie. La maison où demeurait Garnier est située sur le bord du chemin de Balleroy, dans un herbage clos de haies et par une barrière ne fermant pas à clef. Elle est éloignée d'environ 200 mètres de toute autre habitation.

L'assassin devait connaître les lieux, aussi, les soupçons se portèrent-ils sur Ernest Castel, 35 ans, qu'on avait vu rôder dans le pays et qui a été, en 1897, au service de la bru du sieur Garnier. Castel a été arrêté à Lengronne, Manche.

Chose singulière : il y a quatre ans, le fils de la victime fut trouvé pendu en revenant d'une foire de Saint-Lô, il était porteur de 15 000 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1899  -  Les Saints de glace.  Le souffle glacé de Saint Mamers, de Saint Servais et de Saint Pancrace est en avance. Pendant plusieurs jours, il a fait un vent du diable, il a fait froid, il a même gelé au point de roussir, dans certaines contrées, les pousses printanières. 

Espérons que ces bienheureux refroidis ne nous secoueront pas leurs glaçons les 11, 12 et 13 mai. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1899  -  Le « Bel Eugène ».   -   C'est sous ce nom qu'était connu Ernest Castel, 35 ans, originaire de la Manche, l'assassin du père Victor Garnier, 73 ans, marchand de bestiaux à la Lande-sur-Drôme, canton de Caumont.

Eugène Castel est à la prison de Bayeux. Il ne parait pas inquiet. Il espère s'en tirer avec quelques années de travaux-forcés, grâce à son système de défense qui  consiste à soutenir  qu’il a frappé sa victime sans intention de lui donner la mort.

Voilà ce qu'il raconte : il travaillait à Versailles comme aide-maçon lorsque l'idée lui est venue de voler le père Garnier qu'il connaissait, ayant été au service de sa bru.

Castel prit le train jusqu'à Argentan puis il se rendit à la Lande-sur-Drôme.

Le soir venu, il entra chez le père Garnier qui vivait seul. Il lui demanda un morceau de pain. Le bonhomme l'ayant menacé de le mettre à la porte, Castel lui aurait porté un tel coup de poing sur la tête que le malheureux tomba sans connaissance. Castel visita tous les meubles et s'empara de 350 fr. dont il a, en deux jours, dépensé plus de la moitié à payer à boire à tous ceux qu'il rencontrait. Le « bel Eugène », qui a déjà subi deux condamnations pour coups à son père et vol, passera aux assises du Calvados à la session prochaine  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1899  -  Assassinat et vol.   -   Le père Garnier, comme on l'appelait, malgré ses 74 ans, se livrait au commerce des bestiaux et passait pour avoir, de grosses  économies chez lui, car il était très avare. Il habitait seul à la Lande-sur-Drôme, arrondissement de Bayeux, une maison isolée.

Un matin, on le trouva étranglé dans sa cuisine, Les soupçons se portèrent sur Ernest Catel, 32 ans, journalier, qu'on avait vu rôder dans le pays, la veille du crime. Catel, connaissait les habitudes du père Garnier, car il avait travaillé chez sa belle-fille, habitant Sept-Vents. On le rechercha et on l'arrêta chez son père. Après avoir nié, Catel a avoué que, étant arrivé de Versailles sans ressources, il s'était rendu chez le père Garnier et qu'après l'avoir frappé d'un violent coup de poing il le renversa et le saisit à la gorge, qu'il serra jusqu'à ce que le pauvre vieux ne fit plus un mouvement. Catel visita ensuite les meubles et enleva 4 à 500 fr. qu'il dépensa à droite et à gauche en payant à boire à tous ceux qu'il rencontrait. Aussi, quand on l'arrêta, n'avait-il plus sur lui que 85 fr.

750 fr. dissimulés dans de la ferraille et 2 000 fr. cachés dans une vieille botte ne furent pas découverts par l'assassin. Catel a toujours soutenu qu'il ne voulait pas tuer le vieillard, mais seulement l'étourdir afin de le voler.

Ce système a été habilement soutenu par Me Hébert, qui a été assez heureux pour obtenir, des circonstances atténuantes, malgré le procureur général venu en personne réclamer la tête de Catel, comme il l'avait fait pour Vieil Catel a été condamné aux travaux forcés à perpétuité.   (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1900   -   Chasseur refait.  -   Le sieur Demille, cultivateur à Landes, chassant sur ses terres, avait blessé un lièvre que son chien lui rapportait. Le nommé Fabre, demeurant à Longvillers, qui passait en voiture sur le chemin de Caen à Aunay, descendit, arracha le lièvre de la gueule du chien et l'emporta. Plainte a été portée et une enquête a lieu pour éclaircir cette affaire. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1915  -  Certificat d’études.  -  Le ministre de l'instruction publique et des beaux-arts a décidé, par une mesure exceptionnelle, d'ouvrir l'examen dans sa session normale à tous les enfants qui atteindront l'âge de 12 ans, le 31 décembre prochain.

 

Mars 1915  -  Le temps qu’il fait.  -  On ne dira pas que le Bonhomme Normand n'est pas un bon prophète, puisque son Almanach annonçait de la pluie et du vent pour les fêtes de Pâques. Malheureusement, ses pronostics pour la suite du mois ne sont pas non plus très bons. Heureusement que, suivant le vieux dicton : Jamais pluie de printemps n'a  passé pour du mauvais temps.

 

Mai 1915  -  Pauvre gosse !  -  Albert Lerebourg, 14 ans, petit domestique chez M. Bataille, 52 ans, cultivateur à La Lande-sur-Drome, près Caumont, hersait seul dans un champ. En voulant dégager son cheval, pris dans un des traits, il s'empêtra lui-même et fut traîné sur une assez longue distance. Il eut la jambe gauche broyée, et il a fallu l'amputer.

 

Mai 1915  -  Le temps qu’il fait.  -  Un maître orage s'est déchaîné mardi sur notre région. Les détonations électriques se succédaient avec une violence extraordinaire et la pluie tombait « d'abat ». En beaucoup d'endroits, la grêle a endommagé les fleurs des poiriers et autres arbres fruitiers. Cette perturbation un peu subite et inattendue est-elle causée par les commotions anormales que propagent, dans l'air, les canonnades et les explosions ?  

 

Août 1938   -   Un septuagénaire se pend.   -   M. Constant Bataille, 79 ans, propriétaire, conseiller municipal de la commune, demeurant à La Lande-sur-Drôme, a mis fin à ses jours par pendaison. C'est sa femme qui le découvrit pendu, vers le milieu de la nuit, au dessus de leur lit, à l'aide d'une corde.

M. Bataille n'avait jamais parlé de ses funestes intentions. Il avait été affecté par le départ de son petit-fils, qui, voici environ un an, avait rejoint son père dans le département de l'Aisne. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1946  -  Bienfaisance.  -  Un quête faite à La Lande-sur-Drôme, au mariage Desmortreux-Gillette, a produit la somme de 928 francs 50 qui a été versé au fonds destiné à l’achat de vitraux à l’église sinistrée. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Bayeux 

Canton de Caumont-l'Eventé. Caumont-l'Eventé (R) ; Anctoville (R) ; Hottot-les-Bagues (D) ; La Lande-sur-Drôme (R) ; Orbois (R) ; Saint-Germain d'Ectot (R) ; Sermentot (R)  .( Le Bonhomme Libre )

 

Novembre 1949   -   Le canton de Caumont-l’Éventé à l’honneur.   -   Dimanche prochain, en présence de M. Lejoux, sous-préfet de Bayeux, du colonel commandant la Subdivision de Caen et de nombreuses personnalités aura lieu la remise officielle de la Croix de Guerre à cinq communes du canton.

Voici l'horaire des cérémonies : 9 h., Longraye ; 9 h. 30, St-Germain-d'Ectot ; 10 h., Sept-Vents ; 10 h. 45, La Lande-sur-Drome ; 11 h. 15, Caumont-l'Eventé. ( Le Bonhomme Libre )

 

Novembre 1949   -   Cinq Croix de Guerre.   -   Dimanche dernier, le colonel Le Bideau, commandant la Subdivision de Caen, a remis la Croix de Guerre aux communes de Longraye, Saint-Germain-d'Ectot, Sept-Vents, La Lande-sur-Drôme et Caumont-l'Eventé.

L'empressement des populations à participer aux cérémonies et les discours des autorités locales témoignèrent des sentiments patriotiques d'une région où trop de ruines attestent encore la violence des combats. ( Le Bonhomme Libre )

LA LANDE-sur-DROME (Calvados)  -  Route de Torigni

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