1er Janvier 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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LANDELLES - COUPIGNY

Canton de Saint-Sever-Calvados

Les habitants de Landelles et Coupigny sont nommés les Landellais et les Landellaises


Août 1844   -  Chronique de la Cour d’assise du Calvados.   -   Le nommé Jean-Pierre Lucas était accusé d'avoir, dans le courant de mai 1844, à Landelles, volé, au préjudice du sieur Grenier, cultivateur, chez lequel il était alors domestique à gages, un sac contenant une certaine quantité de blé. La découverte au domicile de ce malfaiteur d'une notable partie du grain soustrait, a offert contre lui une charge accablante dont les différentes explications et justifications qu'il a successivement données n'ont pu atténuer la gravité.

Ce malfaiteur, qui n'en était pas à son coup d'essai, a été condamné à 6 années de réclusion et à l'exposition publique. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1845   -  Nouvelles locales.   -   Une fille Amand, de Landelles, âgée de 50 ans, a été tuée jeudi dernier par une génisse qui paissait dans un champ qu'elle traversait pour se rendre à sa journée. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1846   -   Nouvelles locales.  -  Nous nous faisons un devoir de répéter l'avis qui vient d'être publié par le conseil de salubrité publique du royaume.

« Il est recommandé aux personnes mordues par les chiens enragés 1e de presser fortement la plaie ; 2e de la laver avec de l'alcali-volatil, soit avec de l'eau de lessive, de l'eau de savon, de l'eau de chaux, de l'eau salée, de l'urine, même de l'eau pure. 3e de cautériser la plaie avec un fer chauffé au rouge blanc, enfin de s'adresser sans perte de temps à un homme de l'art ».  (source : Journal de Honfleur)

 

Août 1846   -   Les assises du Calvados.  -  troisième trimestre, se sont ouvertes jeudi, sous la présidence de M. le conseiller Renault , assisté de M Lanteigne, remplaçant M. Formeville, et de M. Vaulgué. Trois causes ont été appelées dans ce jour :

Leroy Michel, propriétaire et laboureur, demeurant à Landelles, fut surpris emportant de chez le sieur Guy Labroise, un sac de graine de trèfle.

Forcé de s'avouer coupable, Leroy a été condamné à 6 ans de réclusion sans exposition. (source : Journal de Honfleur)

 

Mai 1847   -  Cour d’Assises du Calvados.  -  Adrienne, dite Adrienne Morin, enfant de l'hospice de Caen, âgée de 22 ans, a passé en trois fois cinq années comme domestique chez les époux Eudes, aubergistes à Landelles.

Elle était active et laborieuse, mais elle fréquentait des gens qui ne plaisaient pas à ses maîtres. Plusieurs fois la dame Eudes, laissant la clef à son tiroir,  s'était aperçue qu'il lui manquait de l’argent, ses soupçons durent naturellement se porter sur sa domestique. Elle avait d'ailleurs appris que cette fille achetait des objets de toilette et recommandait le silence aux marchands qui les lui vendaient. La dame Eudes voulut alors éprouver la fidélité de sa domestique.

Le 6 mars dernier elle mit 5 fr. en billon dans son tiroir et marqua d’une croix chacune des pièces de monnaie, le lendemain elle reconnut qu'il lui manquait 70 c. On plaça alors dans ce tiroir de nouvelles pièces qui furent également marquées et le lendemain on constata un déficit de 80 c. La dama Eudes appela l'adjoint et le garde champêtre qui trouvèrent en la possession de l'accusée les pièces de monnaie marquées d'une croix et soustraites dans le tiroir.

Les époux Eudes renvoyèrent l'accusée, mais avant son départ on visita son paquet et l'on y trouva deux serre-têtes appartenant à la dame Eudes. L'accusée avoua et avoue encore aujourd'hui ses vols, mais elle prétend n'en avoir pas commis d'autres.

Le jury, sur l'habile plaidoirie de Me  Blanche, use de la plus grande indulgence envers l'accusée qu'il déclare non coupable et qui est rendue à la liberté. 

 

Mai 1849  -  Établissement de débits de poudre à feu dans le département.   -    Le débit de poudre à feu, restreint au chef lieu d'arrondissement, entraîne pour ses consommateurs, des déplacements onéreux qu'il convient de leur épargner, sauf à revenir à l'exécution rigoureuse des dispositions arrêtées le 17 août 1832, par M. le ministre des finances, si l'administration en reconnaissait la nécessité.

En conséquence, M. préfet du Calvados a décidé que : A partir du 1er août prochain, un débit de poudre pourra être établi dans chacun des chefs-lieux de canton du département et dans les communes de Littry, Courseulles, Langrune, Luc, Argences, Clecy, St-Désir, St-Jaques, Trouville, Cahagnes, St-Martin-des-Besaces, le Tourneur, St-Germain-du-Crioult, Clinchamps (Vire), Landelles et Coupigny, Bernières-le-Patry et Tallevendes-le-Grand, possédant toutes une population supérieure à 1 500 habitants.

Les livraisons de poudre continueront de n'être faites aux consommateurs que sur la représentation d'un bon délivré par le maire de leur commune et dispensé du visa du sous préfet ou du préfet. (source Journal de Honfleur)

 

Août 1849  -  Cour d’Assises du Calvados.   -  Présidence de M. le conseiller LOISEL. Audience du 4 août.

Vol et assassinat.   Le mardi 26 décembre dernier, pendant que Ies époux Euguechard, demeurant à Landelle, étaient à travailler dans les champs, un malfaiteur s'introduisit dans leur domicile ; la femme Euguechard, qui était sortie la dernière, vers midi, avait eu soin de fermer la porte à clé, et, lorsqu'ils rentrèrent vers deux heures, ils remarquèrent q'un carreau de vitre avait été cassé à la croisée du rez-de-chaussée, que le voleur avait escaladé la fenêtre, ouvert les deux armoires, bouleversé tout ce qu'elles contenaient en soustrait de l’argent et quelques objets mobiliers.

Dans l'une de ces armoires à laquelle le voleur avait trouvé la clé. il c’était contenté de prendre une tenaille, mais dans l’autre, qu'il avait forcée, il avait enlevé une somme de 100 à 110 fr. en pièces de 5 francs, une pièce de 2 fr. et quelques pièces de 1 fr. Il avait également emporté un verre qui se trouvait dans cette armoire.

Les soupçons se portèrent de suite sur le nommé Loisel, déjà condamné pour vol et dont la réputation est détestable. Le voleur qui s'était introduit chez le sieur Enguechard avait des sabots, et les sabots de Loisel s'adaptaient parfaitement aux empreintes remarquées autour de la maison où le vol avait été commis.

Bientôt une accusation plus grave pesa sur cet homme, Il lui fut reproché d’avoir, dans la soirée du 31 août 1848, donné volontairement la mort au sieur François Doucet, avec la femme duquel il entretenait des liaisons intimes.

Voici, en rapide analyse, ce qui a été révélé sur ce sujet par l'instruction.

Le jeudi 31 août dernier, Doucet sortit de chez lui, vers 5 heures du soir, pour aller travailler à Clinchamps, chez un sieur Lanoë. Loisel, qui était ce jour-là chez Doucet, partit un quart d’heure après pour aller tendre des lignes. Il rejoignit Douet dans le chemin, de Campagnoles, et tous deux se dirigèrent du côté de St-Martin-Don.

Depuis ce jour, Doucet a disparu, et le 7 septembre suivant le cadavre fut retrouvé à Carville, près du moulin de Combray, dans la rivière de Vire. Une seule personne pouvait donner des renseignements sur le sort de Doucet, c'était Loisel, puisqu’il avait voyagé avec lui dans la soirée, mais il n'a voulu en donner aucun et il est allé jusqu'à soutenir qu'il n'avait pas vu Doucet dans la soirée du 31 août. Loisel passe une grande partie de sa vie à pêcher, il connaît tous les détours de la rivière, il parait qu’il avait déjà mené quelquefois avec lui Doucet, qui n'avait pas de volonté et sur l'esprit duquel il s'était assuré beaucoup d'empire. Ce soir là, Loisel le détourna de son chemin sous prétexte de lui montrer à tendre ses lignes, et, profitant de ce qu'ils se trouvaient seuls, il l'a précipité dans la rivière.

La passion qu'il avait conçue pour la femme Doucet explique ce crime II a voulu se procurer la possession exclusive de cette femme. Déjà plusieurs fois, il avait fait entendre contre sa victime les menaces les plus effrayantes.

Habilement détendu par Me . Bidard, Loisel en a été quitte pour 8 années de travaux forcés. (source Journal de Honfleur)

 

Mars 1869   -   Un orage.   -   Mardi 2 de ce mois, l'orage que nous avons eu dans le pays a particulièrement éclaté sur la commune de Landelles. Des arbres ont été dépouillés de leurs branches et pour ainsi dire taillés par le fluide électrique. D'autres ont été renversés par la violence de l'ouragan. Un sieur Lecler, de la même commune, commençant à peine son  premier fermage, a eu quatre vaches pleines tuées par le tonnerre. Elles n'avaient sur le corps aucune lésion, seulement on apercevait sur la peau des traînées ressemblant à celles que laisseraient un vigoureux coup de fouet. La perte est estimé à 1 200 francs.  

 

Août 1869   -   Fait divers.   -  Dimanche dernier, vers 2 heures 1/2 d'après midi5 le feu a réduit en cendres un corps de bâtiment situé à Landelles, au village de la Croûte, et appartenant au sieur Pierre Lepellier. On est parvenu à sauver les bestiaux et les charrettes qui se trouvaient sous la charreterie. La perte approximative est évaluée à 4,500 francs, couverte par la Compagnie d'assistance la Mutuelle. Il est à craindre que la malveillance ne soit pas étrangère à ce sinistre, d'autan plus qu'il n'y a que dix-sept jours que la boulangerie devenait la proie des flammes, sans pouvoir en découvrir la cause.

Un second incendie avait lieu presque au même moment dans un corps de bâtiment situé à peu de distance de la maison qui venait d'être brûlée chez M. Lepellier. Il est très probable que ce dernier sinistre est venu par les flammèches qui ont pu être portées de l'incendie du sieur Lepellier et auront mis le feu au corps de bâtiment appartenant aux sieurs Mauger,  propriétaire, et Enhuehard, charron. La perte du sieur Mauger est évaluée à 2,400 fr., celle du sieur Enhuehard à 950 fr. Rien du dernier sinistre n'était assuré.

Malheureusement quatre travailleurs ont été blessés, un particulièrement, le sieur Laignel, âgé de 18 ans, qui a reçu des blessures très graves sur le corps, notamment à la figure, aux  bras et aux genoux. On craint qu'il ne soit obligé de rester longtemps sans travailler.

 

Septembre 1872   -  Écoles communales.  -  Des secours applicables à des constructions de maisons d'école ont été accordés par le ministre aux communes suivantes du Calvados :

Le Torquesne, 4.100 fr.    Villerville, 7.000 fr. —  Landelles et Coupigny, 4.500 fr.    Truttemer-le-Petit, 1.500 fr.      Rouvres, 2.500 fr. 

 

Avril 1879  -  Demande de subvention.  -  Le Conseil général, considérant que les demandes de subvention sur les fonds de l'État, pour travaux aux églises et aux presbytères, a été établi conformément à l'article 2 de la loi du 10 août 1871, en tenant compte de l'urgence  de ces travaux, ainsi que des charges et des ressources des communes. Prie M. le Ministre  de  vouloir bien accorder aux communes les subventions demandées pour travaux aux églises et aux presbytères, à Landelles et Coupigny, travaux à l'église et au presbytère. Montant  de la dépense 8 200 fr. déficit : 1 883 fr.  

 

Avril 1879  -  Répartition de secours pour les bâtiments communaux.  -  Le Conseil répartit entre les communes inscrites ci-après une somme de 13 130 fr. à prélever sur le crédit de- 15 000 fr. porté au budget de 1879 sous le titre : Subvention pour acquisitions, travaux et réparations d'églises, mairies et autres édifices communaux. Landelles, travaux à l'église et au presbytère. 250 fr.  

 

Juin 1889.   -   Une vache qui ne se laisse pas voler.   -   Dans la nuit de mardi à mercredi, on a pénétré dans un herbage voisin de la maison du sieur Quesnay, à Landelles, et essayé de lui voler une vache.

Comme la barrière de l'herbage se trouve près de la maison , le voleur, craignant d'être entendu , avait préparé une brèche dans la haie pour sortir la bête, mais celle-ci, qui ne se laisse mener que par les femmes et ne veut pas suivre les hommes, s'est arc-boutée sur les pattes de devant, comme la terre en garde la trace, et a refusé de marcher, malgré les coups dont tout le corps de la pauvre bête a conservé les marques. ( Bonhomme Normand)

 

Août 1889  -  Création de bureaux.  -  Il n’a pas été ouvert de nouveaux bureaux de poste dans le calvados depuis l’année dernière. Le nombre de ces établissements demeure donc fixé à 109, à savoir :7 recettes composée, 99 recettes simples et un établissement de facteur boîtier.

Le télégraphe à été installé le 19 septembre 1888, au bureau de poste de Pontfarcy et à celui de Landelles et Coupigny. Le nombre des bureaux télégraphiques à ainsi été porté à 103, dont 5 postes electro-semaphoriques ouverts au service de la télégraphie privée.

 

Octobre 1890  -  Les voleurs de chevaux.  -  Une jument, appartenant au sieur Alphonse Leroy, qui habite un village de la commune de Landelles, a récemment disparu. On a de sérieuses raisons de croire que cette disparition est le résultat d'un vol, on croit même être sur la trace des voleurs. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1891  -  Tué par imprudence.  -  Un triste accident est venu jeter le deuil dans une famille, à Landelles, village, de la Hametière-Morel. Arthur Lehérissey, 17 ans, cassait du bois dans sa cour. Près de lui, il avait placé un fusil armé pour abattre quelques oiseaux. En prenant le fusil par le canon , le coup partit si malheureusement qu'il traversa le ventre du jeune homme, qui est mort après deux jours d'horribles souffrances. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1892  -  Mari dangereux.  -  Dernièrement, le nommé Victor Maurice, 40 ans, couvreur à Landelles, renvoyait sa femme en l'accusant d'être enceinte pour Victor Juhel, 34 ans, cantonnier à Sept-Frères, puis avec son beau-frère, Armand Harivel, 19 ans, il se rendit chez Juhel et pénétra dans la maison. Il porta à Juhel un coup de fourche qui, amorti par les  couvertures du lit dans lequel il était couché, ne l'atteignit point, ensuite, il le frappa avec une alêne et lui fit quatre blessures, à la tête, aux épaules, mais n'ayant aucune espèce de  gravité. Harivel s'enfuit lorsqu'il vit son beau-frère frapper Juhel. Maurice a été arrêté.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1892  -  Noyé.  -  Vendredi, on a trouvé, dans la rivière qui passe au Moulin-Hérel, le corps du sieur Pierre Hérel, 70 ans, demeurant à Landelles. Mercredi, le malheureux était allé à St-Vigor voir sa fille et avait commis l'imprudence de suivre un sentier très rapproché du bord de la rivière. Son pied glissa et il tomba dans la rivière où il s'est noyé.   (Source  : Le  Bonhomme Normand)

 

Août 1893  -  Un petit violeur.   -  Albert Henry, 14 ans, demeurant à Landelles, poursuivi comme nous l'avons dit pour s'être jeté sur une petite fille de 9 ans afin de la violer a été acquitté par le tribunal correctionnel de Vire comme ayant agi sans discernement et remis à ses parents qui feront bien de le surveiller. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1893  -  Les voleurs de dépêches.  -  Vendredi, vers 3 heures du matin, le nommé Prunier, courrier de Mézidon à Falaise, a été attaqué, près de Coupigny, par deux individus qui lui avaient demandé à monter dans sa voiture. Ils se précipitèrent sur lui et, lui attachant les mains, le menacèrent d'un revolver en lui disant : « Si tu cries, tu es mort », Ils s'emparèrent du sac de dépêches dans lequel se trouvaient des plis chargés renfermant des sommes importantes, notamment un envoi de la recette générale de Caen à la recette particulière de Falaise. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1895  -  Découverte de cadavres.  -  Ces jours derniers, on a trouvé sur la route à Landelles le cadavre d'une femme de 40 à 50 ans qui était morte de froid. Il a été impossible de reconnaître son identité. La veille, elle avait été vue mendiant dans la commune en compagnie, d'un individu d'une cinquantaine d'années. 

— On a trouvé dans la Baise, à Barzoches-au-Houlme (Orne), le cadavre du nommé Émile Desdouet, 36 ans, des Loges-Saulces, qui avait travaillé à Bazoches et était disparu depuis deux mois. On croit que sa mort est accidentelle. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1895  -  Suicide au couteau.  -  Le sieur Victor Marie, 60 ans, cultivateur à Landelles, arrondissement de Vire, a mis fin à ses jours au moyen de son propre couteau trouvé  ensanglanté près de lui, ce malheureux s'était fait au pli du coude gauche une plaie profonde par laquelle le sang s'est écoulé et à déterminé la mort. 

Marie se livrait à la boisson, il avait déjà tenté à deux reprises différentes de se donner la mort, il laisse une veuve et dix enfants. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Février 1896  -  Mouvement de la population dans le Calvados.  -  Voici le relevé de la population dans notre département en 1895. Population : 429 417 habitants ; mariages, 2 895 ; divorcés, 100 ; naissances, 8 453, dont 7 436 légitimes et 1 017 illégitimes ; décès, 10 709. Excédent des décès sur les naissances. 2 256. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Juin 1897  -  Mutilation d’animaux.  -  Un individu inconnu a coupé un trayon à deux vaches au sieur Emile Forest, et blessé aux testicules deux taureaux au sieur Madeleine, tous deux propriétaires à Landelles. Préjudice : 100 fr. pour Forest et 30 fr. pour Madeleine. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1897  -  Mutilation d’animaux.  -  Depuis quelque temps, à Landelles, près Vire, de lâches individus vont, la nuit, dans les champs, traire les vaches et les mutilent ensuite, sans qu'on puisse les pincer. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1901   -   Attentat à la pudeur.  -   Un attentat à la pudeur a été commis sur Louise Lefoll, 15 ans, domestique à Landelles. Auteur soupçonné. (Source  : Le Bonhomme  Normand)

 

Février 1901   -   Attentat à la pudeur.  -   Nous avons relaté dans notre dernier numéro l'attentat à la pudeur commis sur Louise Lefoll, 15 ans, servante à Landelles, près St-Sever. 

Elle revenait de faire une course quand elle fut attaquée par un individu qui, après lui avoir fait des propositions honteuses auxquelles elle ne voulut pas consentir, aurait essayé d'abuser d'elle. 

La jeune fille accuse formellement de cette agression le nommé L…….., 27 ans, dont elle n'aurait pu se débarrasser qu'à l'approche de gens accourus aux cris poussés par la pauvre enfant. L…….. nie énergiquement. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1901   -   Jeune fille violentée.  -   Louise Lefol, 15 ans, servante chez le sieur Lebreton, aubergiste et boucher à Landelles, canton de St-Sever, rentrait en conduisant un cheval par la bride. Il faisait presque nuit, la route était déserte. Victor Lebel, 27 ans, plâtrier à Landelles, qui l'attendait sans doute, l'accosta et lui fit des propositions qu'elle repoussa. Lebel se jeta alors sur Louise Lefol, la renversa dans le fossé et se mit à la violenter. Effrayé par les aboiements d'un chien, Lebel se sauva. Il a toujours nié les faits. Bien mieux, il a eu l'audace de citer la jeune fille devant le juge de paix, c'est alors qu'elle s'est décidée à porter plainte à la gendarmerie. 

Les antécédents de Lebel sont bons, voilà pourquoi le tribunal de Vire ne l'a condamné qu'à un mois de prison pour voies de fait. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1901   -   Un voleur mal accueilli.  -  La sieur Bastiège, cordonnier à Landelles, près Saint-Sever, voyait depuis quelque temps disparaître les légumes de son jardin, sans qu'il pût surprendre le voleur. Sa femme alla, dès le matin, s'embusquer à son tour, emportant avec elle un fusil chargé. Au bout de plusieurs heures d'attente, elle aperçut Amédée Levillain, 40 ans, cultivateur qui, après avoir escaladé le talus du jardin, se mit à couper des choux-pommes et à, arracher des carottes.

Elle le mit en joue et tira. Le coup de feu atteignit Levillain à la cuisse et à un bras. II supplia la dame Bastiège de lui faire grâce et regagna avec peine son domicile. Son état n'est pas inquiétant. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1901   -   Les voleurs d’animaux.  -   Deux vaches, valant 500 fr., ont été volées, la nuit, dans un champ, au sieur Sosthène Debon, cultivateur à Landelles, canton, de  Saint-Sever.

 On a arrêté, sur le marché de Caen, un individu soupçonné d'avoir volé une vache amouillante qu'il avait vendue pour 100 fr. de moins qu'elle ne valait. Cet individu est le nommé  Louis Marie, 28 ans, domestique, sans domicile fixe.

Il avait volé la vache, estimée 400 fr., à Ste-Marie-aux-Anglais, près Mézidon, dans un herbage appartenant au sieur Louis Pichard, propriétaire à Vieux-Pont.

  Une vache de 425 fr. a été volée au sieur Albert Lefranc, cultivateur à Brouay, près Tilly-sur-Seulles.

 On a aussi, volé une vache de 180 fr. au sieur Édouard Jenvrin, boucher à Etouvy, près Bèny-Bocage.

 Une jument de 500 fr. a disparu, la nuit, d'un herbage appartenant au sieur Feuillet, à Glos, près Lisieux. Les recherches faites pour retrouver la jument sont demeurées infructueuses. Il est certain qu'elle à été volée. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1901    -   Incendiaire et voleur  -  Émile Touyon, 22 ans, est en ce moment détenu à Vire pour vols. Il a reconnu qu'il était l'auteur de l'incendie qui a éclaté dans la nuit du 28 septembre chez le sieur Debon, cultivateur à Landelles, près Vassy. De plus, il a raconté qu'en outre de deux vaches qu'il avait volées, en août, chez le sieur Debon, il s'était à différentes reprises introduit dans son domicile et lui avait dérobé plusieurs objets.

Une enquête a été faite sur les lieux en présence de Touyon, que les gendarmes de Vire avaient amené. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1903   -   Bonne vente.   -   Au concours d'animaux reproducteurs, qui a eu lieu à Caen, un taureau primé, appartenant à M. Madelaine, éleveur à Landelles, a été acheté 2 000 fr. par un Américain. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1903   -   Orages et pluies.  -  Le temps est incertain. Nous sommes dans l'été, on ne le dirait pas. Les foins ont été compromis par les pluies, les jardins sont dans un état déplorable. Il se confirme qu'il n'y aura pas de pommes du tout.

—  Vendredi, la foudre a tué un cheval de 450 fr. au sieur Devaux, cultivateur à Thaon, près Caen.

—  A Landelles, près Vire, une pouliche a été tuée sous un chêne par la foudre. 

—  A propos de ces orages, on rappelle celui de l'Ascension, en 1828, pendant lequel le tonnerre tomba sur l'église de Maisoncelles-la-Jourdan. Le maire et sept autres personnes furent  tués et 150 blessées.

—  Malgré le soleil, il fait froid. Dans la nuit de samedi, il y a eu 5 degrés au-dessous de zéro à Londres.

—  Dimanche, 25 000 pigeons voyageurs belges avaient été lancés en France, 8 000 ne sont pas rentrés. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1903  -   Dans un fossé.   -   Le sieur Victor Le Prod'homme, 66 ans, meunier à Landelles, près Saint-Sever, était disparu depuis le 29 octobre. Son cadavre a été trouvé, ces jours derniers, dans le fossé vaseux d'un pré.

Le malheureux, en escaladant une clôture, était tombé et était mort suffoqué. Depuis son retenir au pays, il rôdait dans la campagne, couchant dans les fermes des environs. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1904  -   Morts subites.   -  A Landelles, près St-Sever, M. Emmanuel Yvon, cultivateur, avait donné l'hospitalité à un toucheur de bestiaux, Désiré Jourdan, 59 ans, qui, se disant souffrant, avait passé deux jours chez lui. En allant chercher de la paille dans la grange, M. Yvon a trouvé le pauvre homme mort d'une congestion. Il était natif de Gavray (Manche.)

— Le sieur Auguste Hanrit, 60 ans, retraité, à Condé-sur-Ifs, canton de Bretteyille-sur-Laize, se trouvant à table avec sa femme et deux autres personnes, s'est affaissé tout à coup et n'a plus donné signe de vie.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1912  -  Un satyre.  -  On recherche activement un jeune garnement, journalier, actuellement en fuite, qui a tenté de violer une jeune écolière de huit ans, demeurant à Landelles. Le satyre fut mis en fuite par l'arrivée d'une femme.

 

Février 1914  -  Violent incendie.  -  À Landelles jeudi, vers 2 heures de l'après-midi, un violent incendie s'est déclaré à environ un kilomètre du bourg, cher M. Legorgeu, cultivateur dans cette commune. Le feu, communiqué par la cheminée en mauvais état, embrasa en un instant la toiture en chaume d'un bâtiment comprenant, remises, maison d'habitation,  caves,  granges, étables. Des voisins accourus aussitôt essayèrent de noyer cet incendie. Ce fut peine inutile : le feu, éteint par un bout, reprenait de l'autre ! M. Legorgeu, ayant été blessé à la jambe il y a une huitaine de jours, assista impuissant a ce sinistre qui, en quelques heures détruisit de son mobilier, ses récoltes, ses provisions, cinq tonneaux de cidre.  Seuls les murs restent debout, la cheminée s'est écroulée.  

 

Juillet 1920   -   Les désespérés.   -   A Landelles prés St-Sever, M. Frédéric Debon, 48 ans, s'est tranché la gorge, puis est allé se jeter à la rivière, à 300 mètres de chez lui. On ignore les causes de ce suicide. 

— Mme Fallier, 61, ans, cultivatrice à Glanville, canton de Pont-l’Évêque, s'est pendue dans sa cave. Comme, elle s'enivrait fréquemment, On Croit qu'elle s'est suicidée sous l'influence de la boisson. 

— Au Mesnil-Benoist, près Saint-Sever, un jeune homme de 17 ans, Camille Kergal, demeurant avec ses parents à Clinchamps, s'est pendu dans une grange. On ne sait à quoi attribuer ce suicide. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1920   -   Macabres repêchages.   -  On a retiré de la rivière la Tortonne, à Littry, le cadavre de M. Édouard Lebœuf, 42 ans. coiffeur à Littry. On croit à un suicide. 

   On a repêché dans la rivière la Drôme à Landelles, le cadavre de M. Frédéric Debon, propriétaire, 43 ans. Avant de se jeter à l'eau, le désespéré s'était  lui-même ouvert la gorge avec un couteau, qu'il avait encore eu la force de mettre dans sa poche. Il était marié et père de dix enfants. On a attribué sa fatale détermination à une crise aiguë de neurasthénie.

   On a découvert dans le marais, à St-Germain-du-Pert, canton d'Isigny, le cadavre, en état de décomposition avancée, d'une femme paraissant âgée d'une soixantaine d'années. On n'a pu établir son identité. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1924  -  Une rixe tragique.  -   Dimanche se tenait à Landelles la fête communale. Elle fut l'occasion vers 21 h. 30 d'une rixe qui faillit coûter la vie à un honorable cultivateur de Roullours. M. Lepage Émile, âgé de 48 ans. Il se trouvait en voiture avec plusieurs membres de sa famille quand presque à la sortie du bourg de Landelles plusieurs individus se jetèrent sans motifs sur M. Hervieu, beau-frère de M. Lepage, qui tenait le cheval par la bride pour traverser la foule. 

Voyant son beau-frère aux prises avec les énergumènes, M. Lepage descendit de voiture, mais a peine avait-il mis pied à terre qu'il recevait dans l'abdomen un coup de pied d'une violence telle qu'il dut être ramené avec mille précautions à son domicile M. le docteur Blacher, appelé en toute hâte, s'empressa de donner au blessé des soins énergiques afin d'éviter des complications mortelles. La blessure de M. Lepage est très grave, mais il semble qu'elle ne mettra pas ses jours en danger.

 

Septembre 1924  -  Une affaire grave.  -  Le 6 septembre, vers 22 heures, Léon Pascal, âgé de 37 ans, cultivateur à Landelles, arrivait en voiture au passage à niveau de la route de Saint-Sever à Landelles, quand trouvant les barrières fermées, il appela le surveillant de nuit, le nommé Hérambourg. Cet homme acariâtre, méchant et brutal fut, pendant une demi-heure environ sourd aux appels de Léon qui, enfin, las d'attendre, se mit en mesure de livrer passage à son attelage. C'est alors qu' Hérambourg sortit de sa guérite et armé d'un sabre, frappa si sauvagement que le malheureux cultivateur qui baignait dans son sang, aurait pu trouver la mort si des personnes n'étaient accourues pour le secourir.

A l'audience, Hérambourg ne manifeste aucun regret de sa brutalité quant a sa victime, elle raconte son acrimonie au tribunal, la scène qui a gravement compromis sa santé et qui pourrait un jour apporter à son auteur de cuisants remords. En délibéré.

 

Mai 1925  -  Rivalité de campagnard.  -  Depuis 4 ans vivent en mésintelligence les nommés Lebaudy Eugène, âgé de 51 ans et Demandes Eugène, âge de 66 ans, cultivateur à Landelles.

Des chicanes s'élèvent fréquemment entre les deux campagnards. Le 5 mars, Lebaudy rencontra dans un chemin boueux, Deslandes, et la boue fut le sujet d'une nouvelle querelle au cours de laquelle Lebaudy frappa son adversaire à l'aide d'une pelle. Ce mouvement de vivacité vaut à Lebaudy une peine d'amende de 30 francs.

 

Juin 1925  - Un pigeon qui a coûté 115 francs.  -  M. Lecharpentier, maréchal-ferrant à Landelles, possède des pigeons, l'un de ceux-ci plus gourmand que les autres s'en allait fréquemment picorer les grains d'une grainetière du bourg de Landelles, la dame Gesnouin, qui, le 9 juin attrapa, tua, pluma. et mit à mijoter dans une casserole l'effronté pigeon.

La dame Gesnouin est condamnée à 50 fr. d'amende avec sursis.

 

Juillet 1925  -  Des orages terribles dévastent les récoltes.   -   Mardi, vers 16 heures, de gros nuages venant de l'ouest ont subitement recouvert notre région qui fut ainsi longtemps plongée dans l'obscurité. Puis des grêlons, dont certains atteignaient le poids de 300 grammes, tombèrent, suivis d'une pluie torrentielle qui ne cessa pas pendant plusieurs heures, laissant partout ruines et désolation que d'ores et déjà on évalue à plus d'un million.

Nous avons parcouru toute la partie dévastée. Les routes sont telles qu'il semble que des terrassiers aient arraché des pierres à coups de pioche et creusé de ci de là, des trous qui ne sont pas sans danger pour la circulation des véhicules. Les céréales, dont la moisson s'annonçait abondante, sont littéralement hachées. Les pommiers n'ont pas été épargnés fruits et feuilles jonchent les champs, pas une pomme n'a résisté à la tourmente.

Les communes de Landelles, Mesnil-Caussais. Campagnolles et Clinchamp semblent les plus éprouvées. Les toits en ardoises ont été détruits par les grêlons, on dirait que la mitraille s'est acharnée sur ces pauvres demeures qui a moitié découvertes ont été bientôt envahies par la pluie. Il n'est pas une fenêtre dont une partie des carreaux ne soit brisée. C'est un véritable cataclysme. 

 

Avril 1931  -  Subvention.  -  Un crédit de 15.000 francs est affecté au budget de. 1931, à titre de subventions aux communes, pour les travaux à exécuter aux maisons  d'école et pour le renouvellement des mobiliers scolaires. Un certain nombre de demandes ont été présentées. La Commission des Travaux publics propose de donner satisfaction à ces demandes à concurrence d'une somme totale de 9.700 fr., conformément aux propositions suivantes faites par M. le Préfet : Landelles-et-Coupigny. -— Renouvellement du mobilier scolaire de  l'école de garçons.  500 fr.  

 

Septembre 1936  -   Un conseiller d’arrondissement meurt à la chasse  -  Nous apprenons la mort subite, dans sa 63e année, de M. Delorme, conseiller d'arrondissement, maire et ancien notaire de Landelles.

Ce fut en 1910 qu'il fut élevé à la dignité de premier magistrat de sa commune et depuis son mandat fut constamment renouvelé.

M. Delorme était parti dimanche à la chasse en compagnie de son fils, M. Henri Delorme et de  quelques amis.

Au cours de l'après-midi, alors qu'il chassait sur la commune de Ste-Marie-Laumont, subitement il s'affaissa près de son fils. Aussitôt, on se porta à son secours, on lui fit même une  incision au lobe de l'oreille, croyant qu'il venait d'être atteint d'une congestion. Hélas ! tout fut inutile, il avait été terrassé par la rupture d'un anévrisme.

Le défunt était officier du Mérite Agricole, officier d'Académie, notaire honoraire, suppléant du juge de paix, maire de Landelles. conseiller d'arrondissement, président d'honneur de l'Union des Démobilisés.

Il avait décliné, il y a quelque temps, en raison de son grand âge, la candidature qui lui était offerte par ses amis les prochaines élections législatives. (Source : Le Moniteur du  Calvados)

 

Janvier 1937  - Une auto s’écrase contre un talus.  -  M. Duboscq, boucher à Saint-Sever, rentrait en camionnette à son domicile, après s'être entretenu avec un de ses confrères de Landelles, avec lequel il partageait des bêtes de boucherie. Il était accompagné de son petit garçon âgé de 6 ans. Arrivé au lien dit « la Marchanderie », la voiture, pour une cause inconnue, dérapage probablement, fut jetée sur le talus de la route, et se renversa. M. Duboscq, pris sous la voiture, eut le cou serré et expira aussitôt. Son petit garçon appela des voisins au secours, M. le docteur Doussin, de Landelles, arrive peu après, constatait le décès. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Septembre 1937  -  Un feu de bruyères détruit un bâtiment agricole à Landelles.  -  Le feu s'étant communiqué dans les bruyères situées entre Ste-Marie Outre-l'Eau et Landelles, a  gagné et détruit une porcherie et un petit bâtiment dans lequel étaient logés 1 000 kilos de foin et plusieurs machines agricoles. Tout a été anéanti. Les pompiers de Landelles ont réussi à protéger du feu la maison d'habitation du fermier, M. André Marie.

Les dégâts sont assez importants..  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1937  -   Un violent incendie détruit deux fermes.   -   Samedi, vers midi un incendie d'une extrême violence s'est déclaré dans une ferme appartenant à M. Alphonse Deslandes, au village de la Charpenterie, commune de Landelles. 

Le feu qui s'est propagé rapidement, a détruit tout le corps du bâtiment principal, comprenant la maison d'habitation, les étables et la grange.

Poussées par le vent, des flammèches portèrent le feu aux bâtiments de ferme de M. Albert Gilbert, situés à une trentaine de mètres. Malgré les efforts des sauveteurs, cette ferme fut également anéantie. 

Les pompiers de Landelles, alertés, ne purent, que noyer les décombres. Les dégâts sont très importants. 

Sur les lieux du sinistre, on notait la présence de M. Delorme, maire de Landelles et conseiller d'arrondissement, et des conseillers municipaux de la commune. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1938 -  L’inauguration d’un calvaire.  -  La grande fête religieuse organisée dimanche pour l'inauguration des travaux de la restauration du calvaire de Landelles avait  attiré dans la coquette bourgade du Bocage, une foule que l'on peut évaluer à 4 000 personnes.

Ce calvaire de granit, l'un des plus beaux de la région, avait été inauguré en 1875, sur l'emplacement d'un calvaire beaucoup plus ancien, par M. l'abbé Lioult, curé-doyen de Saint-Sever. M. l'abbé Calbris était alors curé de Landelles.

La manifestation était présidée par Mgr Picaud, évêque de Bayeux et Lisieux, entouré de Mgr Lerouge, évêque de Konakry, de Mgr Lemercère, vicaire général, et d'un nombreux clergé.

La procession, que suivaient M. Delorme, maire, et son Conseil municipal, traversa toute la commune, artistement décorée de bruyères et de fleurs.

Le Christ était porté par les Anciens Combattants. Les chants étaient diffusés par de nombreux haut-parleurs.

L'échafaudage entourant le calvaire rappelait, par sa décoration, les lignes maîtresses du dôme de l'église paroissiale, de chaque côté se dressaient des motifs de verdure. Mgr Picaud devait prononcer une magnifique allocution. La cérémonie se termina par un salut solennel. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1938   -   Un cultivateur a le bras broyé par un moulin à pommes.  -   M. Marie, âgé de 32 ans, cultivateur à St-Vigor-des-Mézerets, se trouvait mardi chez un de ses amis, cultivateur à Landelles, pour l'aider à brasser des pommes. L'appareil qui est appelé « grugette » était actionné par un cheval. Il était 11 heures quand M. Marie, qui se trouvait près de l'appareil, glissa et, voulant tout probablement reprendre l'équilibre, porta sa main droite sur le bord de la cuvette de la « grugette », il glissa et fut happé par le broyeur.

Aussitôt on arrêta le fonctionnement de l'appareil, malheureusement il était trop tard, la main et une partie de l'avant-bras étaient affreusement mutilés.

Le docteur Douchin, mandé en hâte, fit transporter le blessé à !'hôpital de Vire où, peu après son admission, M. le docteur Darnis, chirurgien, lui a amputé l'avant-bras.  (Source  : Le  Moniteur du Calvados)  

 

Novembre 1938   -  Un bâtiment est détruit par un incendie.   -  M. Léon Duval, qui habite la ferme de La « Boscherie », à Landelles, se trouvait, l'autre jour, dans un bâtiment attenant à sa maison d'habitation, en train de remplir un bidon d'essence à un fût de cinquante litres.

Pour cette opération il s'éclairait avec une lampe « tempête », lorsque tout à coup, une explosion se produisit. Le cultivateur, aussitôt entouré de flammes, eut le temps de quitter  précipitamment le local et de demander du secours.

Des voisins et les pompiers appelés, aussitôt, furent, assez heureux pour faire la part du feu et pour protéger la maison d'habitation, couverte en chaume.

Le feu a complètement détruit le bâtiment en question, ainsi que les récoltes et l'eau-de-vie qui y étaient abritées. Les dégâts s'élèvent à 30 000 francs.

M. le docteur Poussin a prescrit un repos d'un mois à M. Duval, assez grièvement brûlé.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Décembre 1938   -  Écrasé par la chute d’un arbre.  -  Samedi, vers 16 h. 30, M. Renault Louis, âgé d'une cinquantaine d'années, cultivateur et propriétaire à Landelles,  village de La « Hamelière », travaillait à abattre un arbre. Tout à coup, celui-ci tomba sur lui et lui écrasa la poitrine et les jambes. Transporté à son domicile, il y est décédé vers 20 heures. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1939  -  Deux octogénaires ont fêté leurs noces de diamant.    Entourés de leurs fils, petit-fils et arrière petits-fils, d'eux vieillards, les époux Arsène Grimoult, âgés respectivement de 84 et de 80 ans, ont fêté leurs noces de diamant dans la commune même où ils se marièrent en 1879.

Reçus officiellement à la mairie, ils y furent harangués par M. Henri Delorme, maire, qui donna lecture de leur acte de mariage en présence d'un témoin de la cérémonie d'il y a soixante ans.

Le fils des jubilaires, M. Ernest Grimoult, qui est âgé de 56 ans, remercia au nom de ses parents auxquels fut remise une gerbe de fleurs. Un vin d'honneur fut ensuite servi. Une cérémonie, religieuse suivit. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1940   -   Lasse de la vie.   -   Mme Marie Turgis, cultivatrice à Landelles, village de la Braconnière, a été trouvée morte dans la grange de sa ferme. Elle s'était tranchée la  gorge  avec un rasoir. La mort avait été presque instantanée.

 

Mai 1941   -  Avis à la Population.   -   La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.

 

Octobre 1941   -   Au feu !   -   A Pierres, dans la propriété de M. Quentin de Coupigny, une grange pleine de 10.000 kgs de paille et 30.000 kgs de foin, machine à battre, moteur, voiture à gerbes, instruments agricoles, etc., a été détruite par les flammes.

On suppose qu'une flammèche échappée peu auparavant de la cheminée de la locomotive, est la cause de l'incendie. 

 

Juin 1945  -  Une partie de chasse qui coûte cher.  -  Un fusil chargé à l’aide de poudre de guerre a fait explosion entre les mains de M. Joseph Lebosquain, journalier à Landelles, alors  que ce dernier tirait un lapin. Dans l’accident, M. Lebosquain a eu trois doigts arrachés. La gendarmerie a verbalisé pour chasse en temps prohibé. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1945  -  Vœu sur la suppression de la région.  -  Considérant que la région est une création de Vichy qui constitue un intermédiaire inutile et coûteux entre le département  et le pouvoir central.

Considérant que ladite région ne répond pas à la situation économique et sociale des départements qui la composent : le Calvados, la Manche et l'Orne n'ayant pas les mêmes intérêts  que la Seine Inférieure et l'Eure.

Considérant que cette anomalie se retrouve dans la plupart des régions. Tout en rendant cependant hommage à la personnalité du commissaire régional.

Le conseil général demande la suppression de la région pour les motifs ci-dessus.  (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Juillet 1946  -  Sinistrés, attention !  -  C’est le 31 juillet prochain qu’expire le délai prévu pour le dépôt des déclarations de sinistrés concernent les dommages de guerre. Sauf en ce   qui concerne les mobiliers familiaux et les personnes n’ayant pas la qualité de commerçant. Il est suffisant que ces déclarations contiennent des précisions sur l’identité du sinistre, la  nature et l’emplacement du bien détruit ou endommagé et l’origine du sinistre. Le dossier complet ne sera exigé qu’ultérieurement. 

Renseignements complémentaires dans les mairies ou les délégations départementales de la Reconstruction. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1946  -  Procès-verbal a été dressé.  -  Contre Albert Murie, André Mauger et Albert Aumont, cultivateurs à Landelles, pour vente de beurre en dehors des marchés et sans remise de tickets.  (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1946  -  Un sinistre détruit un bâtiment agricole.  -   Un sinistre , dont les causes sont inconnues, a entièrement détruit, à Landelles, un bâtiment appartenant à M. Louis Vivier, et renfermant du matériel agricole ainsi qu’une presse hydraulique. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1947  -  Une étrange découverte.     M. Thomas , chiffonnier, a découvert dans un bief de la rivière « La Cune », à Landelles, 61 cuillers et fourchettes et deux chemises d’hommes près d’un chêne situé à proximité. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Mars 1947  -  Une récompense bien méritée.     M. Léon Guilbert, bouilleur à Landelles, a reçu un diplôme de l’État-major des Forces américaines pour l’aide qu’il apporta aux  aviateurs alliés durant la guerre. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1947  -  Un commencement d’incendie à Landelles.    Un incendie s’est déclaré dans une cave dont M. Rivière, boulanger, est locataire au centre du bourg. Le feu, qui avait pris naissance dans un tas de paille, menaçait le premier étage de la maison occupé par Mme Leroux. Grâce à l’intervention rapide des pompiers, tout danger a été rapidement écarté. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1947  -    Un suicide à Landelles.    Des chasseurs ont découvert dans une grange à « La Baconnière », le corps d’un jeune homme pendu à un brancard de faneuse.

Le désespérée, âgé de 15 ans, avait quitté l’avant-veille le domicile de son père, M. L………, cultivateur à Marigny (Manche), en laissant un mot à ses parents leur faisant part de sa funeste détermination. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Janvier 1948  -  La mort qui rôde.  -   Comme il se rendait à la pêche en compagnie de son fils et d’un ami, M. Piccin, 51 ans, cimentier, dans les Monts de Vaudry, s’est affaissé subitement sur la route de Landelles à Pontfarcy, frappé d’une hémorragie cérébrale. Un médecin mandé ne put que constater le décès. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1948  -  Liberté pour les ressemelage.  -   Aux termes d'une décision publiée au journal officiel, les ressemelages en cuir ou en caoutchouc peuvent être désormais obtenus librement, dans le cadre de la réglementation des prix en vigueur, sans remise de titre de rationnement. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1949   -   Un cultivateur blessé par un engin de guerre.   -   Ayant découvert un petit engin de guerre en bêchant un fossé, M. René Varin, 36 ans, cultivateur à Landelles, s'apprêtait à le déposer sur le talus, lorsque le projectile fit explosion lui déchiquetant deux doigts. Le blessé a été amputé à l'hôpital de Vire. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1950   -   On demande un maire.   -    Ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de voir des citoyens refuser les honneurs d'un mandat électif. Les honneurs, direz vous, et aussi les charges. Les charges, bien sûr, mais ceux-là ne font-ils pas avaler celles-ci ? Honneurs ou charges, il ne s'est trouvé personne l'autre jour au conseil municipal de Landelles et Coupigny pour vouloir ceindre l'écharpe de premier magistrat. Élu au 1er tour, M. Delorme a refusé. Au second, M. le docteur Doussin en a fait autant. Et le résultat de la troisième tournée n'a pas décidé M. Lampérière a répondre au désir de ses collègues. Le sous-préfet de Vire, présent à la séance, est reparti comme il était venu.

Les mauvaises langues vont avoir beau jeu de répéter que les Bocains ont la tête dure. Mais tout cela ne fait pas les affaires de la commune. On parle maintenant de dissolution de l'assemblée et de nouvelles élections. Pour éviter le retour de pareille mésaventure, les candidats devront-ils s'engager sur l'honneur à accepter du galon en cas de succès ? Mais peut-être que de ce coup-là les électeurs de Landelles ne trouveraient plus de conseillers du tout. (Le Bonhomme Libre)

 

janvier 1973   -   Association.  -  La commune d’Annebecq (195 habitants) est associée à celle de Landelles-et-Coupigny (813 habitants).

6.  -  LANDELLES-et-COUPIGNY (Calvados)   -  Route de vire.

11.  -  LANDELLES-et-COUPIGNY (Calvados)   -  L'Eglise.

275.      LANDELLES (Calvados)   -  Le Bourg.

LANDELLES-et-COUPIGNY (Calvados)   -  L'Eglise.

LANDELLES-et-COUPIGNY (Calvados)   -  Le Château de Coupigny

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