15 Avril 2025

  UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS   

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LANGRUNE s/ MER

Canton de Douvres-La Délivrande

Les habitants de la commune sont des Langrunais, Langrunaises

Février 1945  -  Coup double.  -  Un grand nombre de jeunes chasseurs font usage, paraît-il, dans leurs tentatives cynégétiques, de fusils de guerre voire de mitraillettes moins dangereuses pour le gibier que pour les ouvriers travaillant aux champs.

Saisi du fait, le Comité Départementale de Libération a émis le vœu que ces chasseurs, pris en flagrant délit, soient immédiatement dirigés sur le front afin d’utiliser leurs talents de tireurs d’élite.  

 

Février 1945  -  Chi va piano…...  -  Le fameux train ouvrier Caen-Luc-Courseulles a de nouveau pulvérisé tous ses records !  En effet le départ de vendredi soir (18 h. 15 de la Gare-État) eut lieu…. Samedi 2h. du matin ! Avec passage à la station de l’avenue de Creully à 4 h.,  à Douvres à 5 h. et arrivée à Courseulles vers 5 h. 45 ! Tout simplement ! Sinistrés caennais, relogez-vous sur la Côte de Nacre : tout confort, ravitaillement surabondant et surtout, transports rapides !…..  

 

Février 1945  -  Le renouvellement des cartes d’alimentation.  -  Les consommateurs qui n’auraient pas fait renouveler leur carte aux dates fixées pour leur secteur sont invités à le faire jusqu’au 19 février. 

 

Février 1945  -  Voici le sel !  -  Une distribution de 250 grammes de sel est prévue en faveur de tous les consommateurs du département contre remise du ticket DC de la feuille de denrées diverses de janvier.

 

Février 1945  -  Ne conservez pas de matériel militaire.    Le public est averti de la nécessité pour l’armée de renter d’urgence en possession des appareils d’optique et surtout des appareils de pointage des pièces d’artillerie qui peuvent être encore actuellement détenus par des civils. Ces appareils sont indispensable pour doter l’armée française de l’artillerie qui lui manque.

Il importe que chacun fasse son devoir, en déposant d’urgence à la mairie le matériel d’optique qu’il détient.

 

Mars 1945  -  Les zones de relogement.  -  Un arrêté préfectoral dispose que dans les communes de Courseulles, Bernières-sur-Mer, St-Aubin-sur-Mer, Langrune, Douvres, Luc, Lion, Hermanville, Colleville, Ouistreham-Riva-Bella, Merville-Franceville, Cabourg, Dives, Houlgate, les immeubles à usage d’habitation actuellement vacants et  ceux qui viendront à l’être sont réservés, en priorité, pour le logement des réfugiés et sinistrés du département, des services publics, des employés et ouvriers devant participer aux travaux de reconstruction.

Tant que ce but n’est pas atteint, il est interdit aux personnes domiciliées hors du département d’occuper, même temporairement, un immeuble dans l’une quelconque des localités ci-dessus visées si leur profession ou leur fonction n’exige pas leur présence dans cette commune.

 

Juin 1945  -  Plus d’autocars sur la digue Caen-Courseulles.  -  En raison de la pénurie de pneumatiques, un train vapeur est substitué au service Caen-Luc-Courseulles par autocar , à partir d’aujourd’hui vendredi 15 juin. Tous les services de la ligne Caen-Luc-Courseulles seront donc exclusivement assurés par trains vapeur à partir de cette date. (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Juin 1945  -  Automobilistes et motocyclistes attention !  -  Bon nombre d’automobilistes persistent à utiliser leur véhicule les dimanches et fériés pour la promenade. A l’heure où les services essentiels à la vie du pays manquent de carburant, de tels faits ne peuvent être tolérés. La suspension de l’autorisation de circuler ou la réquisition du véhicule autorisé a déjà sanctionné ces infractions.

Le préfet rappelle que des sanctions sans appel continueront à être prise contre les contrevenants.  (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Juin 1945  -  La question du relogement.  -  Tous les logements actuellement disponibles ou susceptibles de le devenir doivent être signalés à la mairie de falaise (service du relogement), ainsi que tous les immeubles réparés ou en voie de réparation. Aucune affectation ou location ne devra être consentie par le propriétaire qu’après autorisation de la mairie. (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Juillet 1945  -  Le scandale de l’épuration doit cesser.  -  Le Comité Départemental de Libération Nationales du Calvados, réuni le 20 juin, « profondément ému des conditions dans lesquelles s’effectue l’épuration, et indigné que tous ses efforts restent vains, a décidé de confier à ceux qui ont le droit de parler plus que tout autre, après leurs souffrances, les déportés rescapés des camps d’extermination, la mission d’assainir le département en faisant cesser le scandale de l’épuration. En conséquence, tous  les dossiers seront transmis à une assemblée de déportés, constituée par la Fédération Nationale des  Déportés qui entreprendra une action énergique ».

En s’effaçant, le C.D.L. ne renonce pas à l’épuration, il souligne au contraire, par son geste, la nécessité plus impérieuse que jamais de celle-ci. Il donne aussi aux déportés, non un moyen de représailles qu’ils refuseraient d’ailleurs, mais une mission de salubrité qui leur revenait à bon droit.

Comme lui, faisons leur confiance pour exiger, avec toute la force que leur donne les épreuves qu’ils ont subies, saine et prompte justice. (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Juillet 1945  -  Les plages minées interdites aux estivants.  -  M. Dautry, d’accord avec le ministre de l’intérieur, va signer incessamment un décret interdisant toutes les plages minées  aux estivants, et ce d’une manière absolue, en raison du danger qu’elles recèlent du fait des minages qui ont été effectués un peu partout par les troupes allemandes.

 Le ministère de la Reconstruction fera connaître au jour le jour les endroits du littoral où les déplacements sont autorisés. Pas de colonies de vacances au bord de la mer. M. Dautry a également annoncé que 400 000 d’engins ont été enlevés dans les régions minées et que l’on espère arriver à en extraire 2 000 000 par mois. Il a enfin fait connaître que 80 000 ouvriers au département et que l’on logera dans des baraques provenant des anciens camps anglais de D.C.A. et des camps militaires suisses, seront envoyés dans le Calvados pour travailler à la reconstruction.  (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Juillet 1945  -  Nos fusils de chasse….  -  Des formules d’enquête relatives aux armes et munitions déposées à la mairie par ordre des autorités allemandes, peuvent être retirées, 16 rue Pasteur (bureau des renseignements). (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Août 1945  -  Vœu relatif à l'attribution de Croix de la Légion d'Honneur.  -   Le Conseil général du Calvados salue le courage admirable des cultivateurs des régions sinistrées qui ont remis leurs terres en cultures au péril de leur vie.

Dépourvus de personnel, de matériel, d'engrais, de semences, de cheptel et de fourrages, consentant à vivre avec leurs familles sur des terres minées, dans des fermes en ruines et dans des conditions d'inconfort indescriptibles, ils ont, par leur attachement à la terre, leur ténacité et leur conscience professionnelle donné à la France l'exemple des qualités nécessaires à son redressement.

Le Conseil général du Calvados émet le vœu que les meilleurs d'entre eux soient l'objet d'une citation élogieuse de la part du Gouvernement et que quelques croix de la  Légion  d'Honneur soient réservées pour leur témoigner l'admiration et la reconnaissance qui leur sont dues. Nous le transmettrons à M. le Préfet, le vœu est adopté.  

 

Août 1945  -  Les réquisitions allemandes.  -  Les personnes qui, sur l’ordre des allemands, ont déposé des pneumatiques, batteries et armes, peuvent retirer à la mairie les imprimé nécessaires à la confection de leur dossier. (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Septembre 1945  -  Renflouement des épaves.  -  Les épaves à relever :  1 aviso allemand de 800 t. de déplacement ; 1 remorqueur de Rouen ; 6 chalands ou péniches ; 1 bigue plus divers bateaux de pêche, yachts etc.. au total : 46 épaves. Les plus gênantes, au nombre de 18 sont renflouées et ce travail sera terminé en 1946.

 

Septembre 1945  -  Adduction d'eau pour besoins agricoles, hygiène rurale.  -  Toute commune doit avoir une adduction d'eau potable. Des points d'eau pour besoins agricoles doivent être établis partout où il est nécessaire.

L'hygiène rurale nécessite l'installation de bains douches communaux, de terrains de sports, de dispensaires de consultations de nourrissons, de gouttes de lait dans toute agglomération de plus de 1 000 habitants. Les locaux scolaires devront répondre aux données de l'hygiène moderne.

 

Septembre 1945  - La suppression de la région.  -  Considérant que la région est une création de Vichy qui constitue un intermédiaire inutile et coûteux entre le département et le pouvoir central.

Considérant que ladite région ne répond pas à la situation économique et sociale des départements qui la composent : le Calvados, la Manche et l'Orne n'ayant pas les mêmes intérêts que la Seine Inférieure et l'Eure.

Considérant que cette anomalie se retrouve dans la plupart des régions. Tout en rendant cependant hommage à la personnalité du commissaire régional,

Le conseil général demande la suppression de la région pour les motifs ci-dessus.  

 

Septembre 1945  -  le charbon.  -  Le coupon n° 2 de la carte de charbon « chauffage » 1945-1946 pour foyers domestiques sera mis en vigueur dans les communes  bénéficiaires, à compter du 24 septembre. Chacun de ces coupons n° 2 donnera droit à l’achat des quantités ci-après : Carte S (1 personne), 50 kgs ; carte A (2-3 personnes) 100 kgs ; carte B (4-5 personnes) 150 kgs ; carte C ( 6-7 personnes), 200 kgs ; carte D (8-9 personnes), 250 kgs ; carte E (10-11 personnes), 300 kgs ; carte F (12 personnes et plus), 350 kgs.

Ces quantités seront également accordées aux communes suivantes : Ouistreham-Riva-Bella, Colleville-sur-Orne, Hermanville, Lion, Luc, Langrune, St-Aubin, Bernières, Courseulles, ainsi qu’aux sinistrés des grandes agglomérations réfugiés dans des communes n’ayant pas droit à la carte de charbon. La clôture de cette distribution est fixée au 23 novembre 1945. La durée de validité des coupons n° 1 de la carte de chauffage est réduite d’un mois, soit du 1er août au 31 octobre 1945 inclus.   (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Octobre 1945  -  La Plage.  -  En raison des mines sur les plages du Calvados, les estivants sont toujours interdits. Ces mines ont déjà fait plusieurs victimes.

 

Novembre 1945  -  Ouverture des charcuteries certains jours par semaine..  -  Le Conseil général émet le vœu que les charcuteries soient ouvertes les mardi, mercredi et jeudi au lieu des jeudi, vendredi et samedi, ces deux derniers jours étant ceux de l'ouverture des boucheries.

Cette modification aurait l'avantage de faciliter le ravitaillement de la population qui s'en trouve dépourvue du samedi au jeudi.

 

Novembre 1945  -  Le Conseil général.   -  Le Conseil général du Calvados a tenu sa première session. Dans son discours d’ouverture, le président , M. Boivin-Champeaux, rappelant la tragique situation du Calvados dévasté ; 200 000 sinistrés sur une population de 400 000 âmes, 750 villages touchés, dont 450 totalement ou partiellement anéantis, 5 villes détruites sur six, un innombrable patrimoine d’architecture et d’art à jamais disparu, au total un dixième des construction de la France entière. (Source  : Le Bonhomme libre) 

 

Mars 1946  -  Des sanctions contre les parents négligents.  -  Les parents des enfants fréquentant les écoles sont informés que M. l’inspecteur d’Académie a décidé en application du Code de la famille, que 4 demi-absences non motivées dans un même mois entraîneraient la suppression des allocations familiales pour le mois en cours. (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Juin 1946  -  Et ça continue !  -  Trois prisonniers de guerre allemands du kommando de déminage de Langrune sont partis sans laisser d’adresse.

Trois prisonniers allemands, employés au déminage, à Riva, et un de leurs camarades travaillant à Hermanville, se sont évadés de leur kommando au cours de la nuit. (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Juillet 1946  -  Dénonciateurs et collaborateurs en justice.  -  Au cours de ses dernières audiences la cours de justice a prononcé les condamnations suivantes :

Par contumace, 29 ans de bagne et 20 ans d’interdiction de séjour à la femme Olga B…….., 37 ans, qui envoyé aux allemands une lettre anonyme dénonçant un habitant de Varaville, M. Marion. 2 ans de prison ont été infligés à la femme Eugénie V….., 58 ans, concierge, qui aurait dicté la lettre.

L’indignité nationale et la confiscation de la moitié de ses biens à la femme Lucie M….., 48 ans de La Délivrande, accusée de délation.

L’indignité nationale à Robert G………, 52 ans, électricien, ayant habité successivement Langrune, Epron et Fleury, également accusé de dénonciation. (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Juillet 1946  -  Les Mines.  -  le Calvados était le département le plus miné de France. Les travaux de déminages sont pratiquement terminés, mais les démineurs ont payé un lourd tribut en pertes humaines. 

 

Juillet 1946  -  Sinistrés, attention !  -  C’est le 31 juillet prochain qu’expire le délai prévu pour le dépôt des déclarations de sinistrés concernent les dommages de guerre. Sauf en ce qui concerne les mobiliers familiaux et les personnes n’ayant pas la qualité de commerçant. Il est suffisant que ces déclarations contiennent des précisions sur l’identité du sinistre, la nature et l’emplacement du bien détruit ou endommagé et l’origine du sinistre. Le dossier complet ne sera exigé qu’ultérieurement.

Renseignements complémentaires dans les mairies ou les délégations départementales de la Reconstruction. (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Juillet 1946  -  Et ça continue !  -  Trois prisonniers de guerre allemands du kommando de déminage de Langrune sont partis sans laisser d’adresse. (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Octobre 1946  -  La réparation des dégâts causés par la tempête.  -  La tempête exceptionnelle des 19 et 20 septembre a causé des dégâts importants aux constructions provisoires édifiées dans le département.

Sur ordre du ministre des services de la Reconstruction ont pris aussitôt toutes les mesures utiles pour la réparation des dégâts dans le plus court délai possible, en donnant naturellement la priorité aux constructions habitées. (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Octobre 1946  -  Plainte a été portée.  -  Par M. Goulet, cultivateur à Langrune, pour vol de deux tonnes d’oignons dans un champs.  (Source  : Le Bonhomme libre) 

 

Octobre 1946  -  Des villas au pillage.  -  A Langrune, des inconnus ont pénétré par effraction dans la villa de M. Leroy, président du Tribunal civil de Caen, trois sommiers ont disparu.

Les gendarmes de Ouistreham ont arrêté, Charles Festou, Pierre Saunier et André Binet, domiciliés dans la commune, pour vol de la plomberie et de l’installation sanitaire de la villa « Lisette », appartenant à M. Herbline, de Paris. (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Octobre 1946  -  La sécurité sur nos cotes .  -  Les opérations de dragage de champs de mines se poursuivent dans la Manche. Elles ont commencé au nord de Fécamp et au large du cap d’Antifer pour dégager, autant que possible, les zones de pêche au hareng.

La section K.M.A. (kustenminen ou kalymine anti-débarquement) a terminé ses travaux devant Trouville et va faire mouvement dans le secteur côtier du cap d’Ailly.  (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Janvier 1947  -  Un grave incendie.  -  En l’absence de la propriétaire qui s’était rendue chez sa fille, Mlle Clérisse, demeurant dans le même quartier, un incendie s’est déclaré au domicile de Mme Jéhanne, rue de la Mer. L’alarme fut donnée par des voisins qui aperçurent une épaisses fumée s’échappant des fenêtres de l’immeuble. Par l’intermédiaire d’une  poutre aboutissant derrière une cheminée, le feu qui s’était communiqué au plancher du second étage menaçait de prendre des proportions inquiétantes. Une armoire pleine de linge  s’abattit en flammes sur un autre meuble situé à l’étage inférieur.

Appelés téléphoniquement, les pompiers de Caen, sous les ordres du lieutenant Plot, s’employèrent à combattre le sinistre dont ils se rendirent maîtres après une heure et demie  d’efforts. 

 

Janvier 1947  -  Des indemnités pour le déminage et le désobusage.     Sont considérés comme dommages de guerre : les dommages causés par les opérations de déminage et désobusage, ainsi que les dommages résultant de l’explosion d’engin de guerre.

Les dossiers relatifs à la réparation des dommages de l’espèce devront être transmis d’urgence aux délégués départementaux intéressés du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme. (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Janvier 1947  -  Toutes les terres exploitables doivent être utilisées.     Toutes terres incultes ou abandonnées peuvent faire l’objet d’une demande de concession pour être remises en exploitation. Bien qu’en dehors des terrains pas encore déminés ou non remis en état, les terres incultes soient rares dans le Calvados, il est possible que certaines parcelles ne  soient pas utilisées. Les demandes de concessions doivent être adressées à la Préfecture du Calvados, 4e division. (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Janvier 1947  -  De plus en plus fort.     Il n’est pas de semaine où la maréchaussée n’enregistre des vols commis par des récupérateurs marrons dans les entrepôts de ferrailles ou de munitions qui continuent à encombrer nos communes sinistrées. Le record de ces méfaits doit être actuellement détenu par deux habitants de Langrune : Robert Lecoufle, 33 ans, couvreur, et Albert Pénéras, 23 ans, mécanicien, qui ont dérobé dans un chantier de désobusage de Bény, 800 kilos d’ogives en duralumin et de fusées d’obus en aluminium, ces dernières encore chargés.

Ce matériel d’une valeur de 30 000 francs, contenu dans quinze caisses métalliques, a été vendu pour la somme de 10 000 francs à Eugène Scheurmann, brocanteur à Saint-Aubin-sur-Mer, chez lequel les gendarmes de Douvres ont découvert 240 kilos de cartouches anglaises. (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Février 1947  -  Le remplacement des P.G. allemands.     Il est probable que dans les prochains mois commencera le rapatriement des prisonniers allemands. Dans le Calvados, où environ 6 000 de ceux-ci sont employés, le rapatriement va poser un grave problème de main-d’œuvre. Le gouvernement français a engagé depuis plusieurs mois des pourparlers pour  que des ouvriers étrangers viennent remplacer les P.G. Pour obtenir ces ouvriers, les exploitants agricoles employant des allemands doivent dés maintenant en faire la demandes et remplir les contrats de travail qui sont à leur disposition au Bureau de main-d’œuvre agricole, à caen. (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Juin 1947  -    6 juin, férié.    Le 6 juin a été officiellement déclaré jour férié pour les administrations publiques et les écoles du Calvados. (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Août 1947  -    Le temps qu’il a fait.    Voilà au moins des « postvisions » qui n’amèneront aucun sourire sur les lèvres des habituels détracteurs de la météorologie et que nous garantissons avec les savants observateurs de la station de l’O.N.M. de Vire.

Le Bocage n’a pas été épargné par la canicule. Durant la semaine particulièrement chaude  du 11 au 18 août, on a enregistré 28, 27, 32, 33, 34, 35, 30 et 31 degrés.

La température 35° enregistrée la samedi 16 août constitue le record de l’année. La hauteur de l’eau tombée au cours de l’orage de l’après-midi de ce jour s’est élevée à 325 mm., la plus forte dose enregistrée en 24 heures depuis le 1er février 1946, date de remise en service de la station. (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Septembre 1947  -    Des combattants de l’Américan Légion vont inaugurer la Voie de la Liberté.    Une délégation de l’Américan Légion fera un séjour en France du 12 au 21 septembre. Après avoir été reçue à Paris, elle sera à Deauville dimanche prochain et visitera le lendemain les plages du Débarquement de Ouistreham à Cherbourg où elle assistera à l’inauguration de la Voie de la Liberté. (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Septembre 1947  -  Un Crime.  -  Aux premières heures de la matinée, on a découvert sur la plage entre Langrune et Luc à proximité du lieu dit «  Le Moulin de Luc », le cadavre d’un homme portant une plaie béante à la tête. Les gendarmes de la Délivrande ne devaient pas tarder à identifier l’individu, un nommé André Cruvelier, 34 ans, platrier, demeurant chez une  dame Heissat, à Luc. Près du corps de la victime, on retrouva l’arme du crime, un fragment d’arbre de transmission d’avion que l’assassin s’était procuré dans un entrepôt de ferrailles  voisins. Les déclarations recueillies auprès de quelques habitants apprenaient aux enquêteurs que Cruvellier avait consommé au café Villeroy, à Langrune, en compagnie de deux  camarades de Luc, Louis Romains et René Lelièvre. Interrogé, ce dernier affirma qu’en compagnie de Romain il avait quitté Cruvellier en complet état d’ivresse non lion de la propriété Knell. Au domicile de Romain, les gendarmes découvraient des chaussures et un pantalon tachés de sang.  C’en fut assez pour appréhender le propriétaire qui était déjà parti travailler  sur un chantier de Pont-l’Evêque. Ramené à Luc, Romain a passé des aveux, précisant qu’après s’être séparé de Lelièvre, il était revenu sur ses pas et avait assommé Cruvellier endormi et jeté son cadavre sur la plage. Ce crime crapuleux a rapporté à l’assassin une centaine de francs, Romain a été écroué à la prison de Caen.  

 

Septembre 1947  -    Les Courriers Normands réduisent leurs services.    Leurs contingents de carburant étant diminués dans de notables proportions, les Courriers Normands se trouvent dans l’obligation d’appliquer prématurément une partie des réductions de service prévues pour le début du mois d’octobre seulement et de limiter les services supplémentaires effectués les jours d’affluence. (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Septembre 1947  -    Un nouveau crime à Langrune.    Deux jours après l’assassinat du plâtrier André Cruvellier, assommé par son camarade Louis Romain au cours d’une nuit de beuverie, un drame qu’on serait tenté de qualifier de passionnel, a semé l’émoi parmi la population de Langrune.

Vengeance à coup sûr, qui pouvait tourner au massacre, perpétrée par un ancien bagnard envers lequel la justice des hommes eut le tort de se montrer trop clémente.

Au début de l’après-midi, dans le jardin de la villa « Pinsonnette », rue Grange-Denis, la famille Quesnel achève son repas. Auprès de Mme Quesnel, se tient son petit-fils, âgé de trois ans et demi, sa fille, Mme Joséphine Levasseur, 33 ans, et le patron de celle-ci, M. Albert Lefeu, 34 ans, garagiste à Cloyes (Eure-et-Loir). Il y a trois mois, lasse des brutalités de son mari, Jules Levasseur, 54 ans, représentant de commerce à Puteaux, la jeune femme quittait son époux condamné en 1931 à 10 ans de travaux forcés pour vols qualifiés, gracié en 1934 et interdit de séjour dans la Calvados où il avait exercé la profession de marchand forain.

Quelques autres personnes complètent la tablée. Un homme se présente à la barrières du jardinet. « Attention, voilà Jules », dit Mme Quesnel. Levasseur braque un revolver en direction de sa femme et fait feu. La malheureuse, atteinte d’une balle au bras gauche, s’enfuit dans la maison tandis que le bambin s’écrie : « Vilain papa, tu as fait du mal à maman ». Le père retourne alors son arme contre son fils qu’il atteint en plein visage. Profitant du désarroi, Levasseur franchit la clôture. Mais les témoins se ressaisissent. M. Lefeu parvient à ceinturer l’énergumène qui, au cours du corps à corps, se loge une balle dans la jambe gauche. Le drame s’acheva par une sévère correction et ce fut en piteux état qu’un gendarme, alerté, conduisit le meurtrier à la brigade de La Délivrande.

Lors de son interrogatoire par les magistrats du Parquet de Caen, Levasseur a prétendu qu’il était venu à Langrune pour réclamer certains papiers à sa belle-mère. « Quand j’arrivai, dit-il, ma femme était sur les genoux de Lefeu. Alors, j’ai vu rouge ». Cet accès de jalousie ne saurait être de nature à justifier l’autre geste d’un père dénaturé qui avait pris soin de se munir (dans quel but ?) d’un revolver et de deux chargeurs. L’état des blessés, transportés à l’hôpital des Caen, n’inspire pas d’inquiétudes. Mme Levasseur a le bras cassé. La balle qui a atteint son petit garçon n’a provoqué que des blessures superficielles au nez. (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Octobre 1947  -    A nous la liberté !.  -   634 prisonniers allemands ont quitté le camp de Fleury à destination de Cherbourg où ils vont être « transformés » en travailleurs libres. Espérons que nous n’aurons pas à le regretter. (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Octobre 1947  -    Un piéton accroché par une auto.  -   M. Joseph Marie, 42 ans, marin-pêcheur, rue de l’Eglise, à Courseulles, qui circulait à Langrune en poussant un camion à bras dépourvu d’éclairage, a été accroché par un camion des Services de la Reconstruction que conduisait M. Drejeon, de Langrune. Le piéton a été contusionné à la cuisse droite. (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Novembre 1947  -    La reconstitution du crime de Langrune.  -  En présence des magistrats du Parquet de Caen et du capitaine Clavier, commandant la compagnie de gendarmerie du Calvados, Louis Romain, 34 ans, plâtrier, qui assomma son compagnon de travail, André Cruveillier, dans la nuit du 15 septembre, a renouvelé, sur les lieux du crime, les aveux de son forfait. 

Bien que l’assassin ait agi sous l’empire de l’ivresse, il n’en avait pas moins conservé assez de lucidité d’esprit pour tenter de faire disparaître le cadavre de sa victime en la traînant jusqu’au bord d’une falaise d’où il la précipita sur le rivage. (Source  : Le Bonhomme libre)

 

Février 1948  -  Toujours l'hiver.  -  La fin de l'hiver se montre très rigoureuse dans le Calvados. La neige qui recouvre les ruines leur donne un aspect surprenant.

 

Avril 1948   -   Le « Montcalm » et l’ « Arromanches » aux fêtes du débarquement.   -   Le croiseur lourd « Montcalm » qui intervint au cours des opérations devant Port-en-Bessin et le porte-avion « Arromanches », prendront part aux manifestations organisées sur le littoral. C'est deux navires seront pour la circonstance, détachés des forces qui effectueront des manœuvres au large des côtes normandes et bretonnes au début de juin. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1948  -   Le système D.   -   Employé à l'usine d'engrais de Mondeville, Raymond Harel, 34 ans, mécanicien, avait préféré abandonner son métier pour se livrer à la récupération clandestine.

C'est ainsi qu'en compagnie d'Achille Duriez, 37 ans, et d'Adrien Esnault, 24 ans, de Cambes-en-Plaine, il exerça son activité sur une carcasse d'avion appartenant à M. Piquet, de Langrune.

On reproche également au trio un vol de 2 tonnes de ferraille au préjudice de M. Boudin, à Galmanches ; deux trois autres tonnes chez M. Lemarinier à Villons-les-Buissons, et de 1 500 kilos de douille d'obus à Lébizey.

-   Daniel Carbonnel, 19 ans, mécanicien à Hérouville, c'est fait passer pour récupération d'aluminium sur l'épave d'un avion allié dans un herbage appartement à M. Pitrou, cultivateur, même lieu.

-   A la suite d'une plainte déposée par M. Antonio Meneghetti, chef de chantier à l'entreprise Bau de Courseulles, pour vol de 300 kilos de zinc sur un chantier de Tilly-sur-Seulles, les gendarmes ont appréhendé, André Margueritte, 36 ans, terrassier ; Gustave Marie, 26 ans, même profession : Roger Tacchi, 24 ans, chauffeur, tous domiciliés à Courseulles ; Gustave Marie, 29 ans, et Ahmed Rahmani, 27 ans, terrassier à Luc ; Jean Mardier, 40 ans, maçon à lingèvres.

Margueritte avait revendu la marchandise à un brocanteur de Thaon et remis 400 francs à ses complices. Les délinquants ont été laissés en liberté provisoire. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -   Remord ou prudence ?   -   En villégiature à Langrune, M. Perrottini constatait, ces jours derniers, la disparition d'un coffret contenant des bijoux et une somme de 3 000 francs. Quelques temps après, il apprenait que l'auteur du vol, pris de remords ou ( ce qui est plus vraisemblable ) ne sachant comment vendre les bijoux dérobés, sans risquer de se faire pincer avait jeté ceux-ci et le coffret dans la cour du presbytère de Langrune. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -      Un important vol de bijoux à Langrune.   -   Alors qu'elle était au spectacle avec sa famille, Mme Georgette Perotin, commerçante à Groslay (Seine-et-Oise), en villégiature à Langrune, villa « Juliette », rue de la mer, a été victime du vol d'un coffret contenant des bijoux de valeur et trois billets de mille francs. Aucune trace d'effraction n'a été relevée. Le préjudice est important. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -   la gratuité de transport aux sinistrés et relogés sur la côte.   -   On sait que celle-ci devait prendre définitivement fin le 31 juillet. Au cours d'une réunion qui a réuni les délégués de différentes associations à la Préfecture, il à été décidé que la gratuité de transport sera maintenue uniquement en faveur des « économiquement faibles », en l'occurrence tous les réfugiés gagnant moins de 16 000 francs par mois. Un certificat patronal attestera que cette condition est remplie par le postulant qui recevra des « Courriers Normands » un titre de transport. Les « Courriers Normands », à leur tour, seront remboursés par le service des anciens combattants, qui prélèvera les dons sur les crédits de secours d'urgence aux victimes de la guerre. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -   Les assises.  -  Les travaux forcés à perpétuité ont été infligés à Louis Romain, 25 ans, originaire de Douvres et habitant Luc, qui, en septembre de l'an dernier, à Langrune, après de copieuses libations tua à coup de massue son camarade de beuverie, André Cuvelier, et jeta son corps du haut d'une falaise. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -     Une charmante fête enfantine à Langrune  -  Dans la coquette salle du Linglonia Palace, à Langrune, c'est déroulé la première manifestation enfantine de la saison. La salle était trop petite pour contenir le public venu nombreux.

L'animateur, le professeur Vannier, donna le signal des réjouissances et pendant deux heures alternèrent, jeux, danses et concours, qui mirent en joies les petits et intéressèrent les grands. Un concours de travesti pour lequel les mamans avaient réalisé d'ingéniosité fut particulièrement réussi. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Passez muscade.   -   Mme Henriette Lesage, institutrice à Langrune a porté plainte pour vol sur le marché Saint-Sauveur d'un portefeuille renfermant 17 000 francs. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1948   -   Un gamin qui promet.   -   Au début du mois, M. Latour, commerçante à La Délivrande, était victime d'un vol de 4 000 fr. dans son tiroir-caisse. La disparition de l'argent coïncidait avec la présence d'un enfant qu'elle avait trouvé seul dans sa boutique, au retour d'une courte absence, et qui lui avait demandé le prix de fruits.

Muni du signalement du gamin, les gendarmes étaient amenés à interroger le jeune L. C......., 14 ans, demeurant chez ses parents, route de Saint-Aubin, à Langrune, qui passa des aveux.

Le garnement, qui n'en est pas à son coup d'essai avait ainsi subtilisé en quelques semaines 4 000 francs dans un café de Courseulles, 1 000 francs chez un marchand de chaussures de La Délivrande, 2 000 francs chez Mme Baron, bonneterie à Lion-sur-Mer ; 5 000 francs chez M. Fabien à Langrune ; 3 500 francs chez M. Martin à Luc ; 700 francs au magasin Souffrain, à Saint-Aubin et enfin 300 francs à l'épicerie Françoise, même lieu. 

L. C......, qui prétend avoir dépensé la majeure partie de son butin avec caché 2 195 francs dans une maison sinistrée de la rue de la Mer, à Langrune. Le père du jeune dévoyé a promis d’indemniser les victimes des exploits de son rejeton. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1948   -   La médaille militaire.   -   Elle a été décernée à MM. Prou, secrétaire de mairie à Langrune, ancien commandant de la brigade de gendarmerie de Ryes et Douchy gendarme à la brigade de Douvres-la-Délivrande. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1948   -   Quatre cérémonies du souvenir.   -   Dimanche prochain, à partir de 15 heures, aura lieu à Langrune, en présence du général Marchand et du commandant Gilles, président du Comité Départemental de Libération, l'inauguration des rues Maréchal Montgomery, Général Leclerc, Colonel Pierre Harivel et l’Abbé Rolland. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   L'art de forcer la chance.   -   En vacances chez son beau-frère, M. Seveau, commerçant à Langrune, le nommer Daniel Milcent, 27 ans, maçon à la Torche (Orne), a dérobé à celui-ci une somme de 100 000 francs.

Rentré chez lui, le voleur déclara à sa femme qu'il avait gagné 50 billets à la Loterie Nationale et s’offrit divers cadeaux dont un fusil de chasse de 35 000 francs et une bicyclette de 15 000. Appréhendé, Milcent a reconnu d'autres méfaits. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1948   -  Suppression du trafic ferroviaire sur la ligne Caen-Courseulles.   -   Le train vapeur assurant le transport des voyageurs sur la ligne Caen-Luc-Courseulles, sera supprimé et remplacé par un service autobus à grande fréquence, à partir du lundi 13 décembre. De ce fait, l'horaire mixte trains et autobus actuellement en vigueur, se trouvera annulé et remplacé par l'horaire des Courriers Normands. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1948   -  La médaille militaire.   -   Elle a été confirmée à M. André Prout, maréchal des logis de gendarmerie en retraite, secrétaire de la mairie de Langrune, et au gendarme Marcel Douchy, de la brigade de La Délivrande. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1948   -  La reconstruction à Langrune et à Saint-Aubin-sur-Mer.   -   Le Préfet a pris deux arrêtés approuvant les projets de reconstruction de Langrune et Saint-Aubin dans les formes soumises à l'enquête avec les corrections suivantes :

Pour Langrune. -  L'extrémité de la rue de la mer et de la rue du Nord est axée sur la cale ; L'alignement actuel sur la mer de la promenade Paul-Doumer est conservé ; Élargissement de la rue de l'Épargne entre la rue de la Chapelle et la rue de Saint-Aubin ; Aménagement de la route nationale au droit de l'église et du cimetière ; Élargissement de la rue Grange-Denis effectué côté sud ; Élargissement de la rue de l'Est entièrement du côté est portée à 12 MK.

Pour Saint-Aubin.   -   Réduction de l'alignement de la réserve d'espaces plantés pour éviter la destruction de deux immeubles (angle rue Maréchal-Joffre et rue Madeleine) ; Établissement d’un nouvel alignement pour supprimer le coude de la rue Joffre ; Transformation de la réserve prévue pour un terrain de sport en réserve pour un espace libre,  le terrain de sport sera reporté en dehors du périmètre d'agglomération ; Suppression de la servitude d'alignement du front de mer entre la villa « Ruprich Robert » et l'Hôtel Bellevue ; Suppression de la Villa « Norois » pour améliorer le carrefour route nationale 814, rue Canet, rue Pasteur ; Création d'une voie perpendiculaire à la rue Maréchal-Joffre et deux autres voies parallèles perpendiculaires à la précédente et la rue Canet ; Amélioration du pan coupé avenue Jean-Mermoz ; Prolongement de l'avenue Jeanne-d'Arc jusqu'à la mer. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1949  -  5ème Anniversaire.  -  Pour le 5ème anniversaire du débarquement, le Maréchal Montgomery préside les cérémonies sur les plages du débarquement britannique.

 

Juin 1949  -   Il voulait traverser la Manche.    -   c'est par une belle journée ensoleillée, que de nombreux estivants et promeneurs purent dimanche après-midi vers 17 h. assister à une tentative de débarquement sur la plage de Langrune.

Une petite voiture amphibie immatriculer 113 W 6 montée par trois occupants dont un sympathique et honorable commerçant de la station se rendirent sur la plage à marée montante, afin de faire une petite excursion en mer. Après avoir parcouru quelques dizaines de mètres, un accident matériel obligea le véhicule à stationner " au milieu des vagues " et nos trois occupants durent abandonner les lieux et la voiture après avoir pris un petit rafraîchissement !

Ce petit incident ne manqua pas d'attirer de nombreux curieux et la petite voiture amphibie dut attendre que la mer veuille bien laisser place libre pour la dégager de sa pénible situation.

 

Juin 1949   -   Un d'accident.  -   A Langrune, au carrefour des rues de la Mer et du Général-Leclerc, une collision s'est produite entre deux automobiles pilotées, l'une par M. Alloucherie, de Paris, l'autre par M. Gonzalez, de Villepont (Seine-et-Oise).

Pas de blessé mais des dégâts matériels importants. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1949   -   Un sabotage sur la ligne Caen-Courseulles.  -   Des vandales qui ne seraient autres que des jeunes gens ont détérioré à Langrune les commandes actionnant un passage à niveau. Une pancarte portant l'inscription « Passage interdit » a été enlevée et retrouvée dans une villa de la rue de l'Épargne. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1949   -   Deux bonnes prises.   -   Les auteurs de nombreux cambriolages de cabines et de vols dans les lieux de camping et dans les autos en stationnement à Langrune-sur-Mer, Saint-Aubin-sur-Mer et Luc-sur-Mer, viennent d'être arrêtés.
Au cours de leur enquête, les gendarmes de la Délivrande furent amenés à fouiller une tente installée dans un terrain vague situé à Langrune-sur-Mer, à l'angle des rues de l'Est et de la rue de Luc, occupée par les nommés Dyhil Silmane, 18 ans, demeurant à  Colombelles et Binois Lucien, demeurant à Caen, 215, rue de Falaise, tous deux sans profession avouée.
Interrogés sur la provenance d'une quantité d'effets et d'objets hétéroclites qui se trouvaient dans la tente, ces individus furent obligés de reconnaître qu'ils provenaient d'une vingtaine de cambriolages de cabines, de tentes de campeurs et de vols dans des autos en stationnement, dont 3 à Saint-Aubin-sur-Mer et 2 à Luc-sur-Mer.
Dyhlil Silmane qui a déjà subi plusieurs condamnations, et Binois Lucien, ont été déférés au Parquet. ( Le Bonhomme Libre )

 

Septembre 1949   -   Une vilaine affaire.   -   Deux dames habitant Langrune ont porté plainte contre un agent d'assurances de la localité, Paul Rivallant, 44 ans, rue du général Leclerc, pour outrage à la pudeur.

Au cours de leur enquête, les gendarmes ont appris que celui-ci serait livré en décembre dernier à des actes immoraux sur une fillette de 10 ans. Malgré ses dénégations, Rivallant a été déféré au parquet. ( Le Bonhomme Libre )

 

Septembre 1949   -   La cambriole.   -   Mme Froget, rue du Goulet, à Langrune, a informé les gendarmes qu'elle avait été victime d'un vol de 6 000 francs commis à son domicile.

D'après le signalement donné par le fils de la plaignante qui a surpris le malfaiteur, celui-ci pourrait bien être le nommé André Gontrand, 22 ans, manœuvre à Couvrechef, actuellement incarcéré à la prison de Caen pour cambriolage de la villa de Mme Serandini. ( Le Bonhomme Libre )

 

Octobre 1949   -   La protection de la plage de Langrune.   -   Lors de sa dernière séance, le conseil municipal a décidé de confier aux Entreprises Modernes de Bâtiments et Travaux Publics la remise en état de l'épi nord-est ; il en coûtera 2 475 000 francs.

Une, subvention de 20 000 francs a été accordée à la Société Sportive.

Revenant sur une précédente délibération, l'assemblée a décidé de ne pas donner suite à l'achat d'un appareil de javellisation des eaux.

Une demande d'autorisation d'installer des cabines sur la digue durant les fêtes de Pâques a été repoussée. ( Le Bonhomme Libre )

 

Novembre 1949   -   Des armes compromettantes.   -    Le verbe haut et la main preste, Roger Quesnel, 37 ans. ferrailleur à Langrune maniait avec tant de complaisance un revolver chargé que les gendarmes de La Délivrande furent alertés. L'individu qui était également porteur d'un poignard a été mis en état d'arrestation. ( Le Bonhomme Libre )

 

Janvier 1950   -   Un chasseur blessé.   -   M. Albert Lefeu, 36 ans, mécanicien à Langrune-sur-Mer, rue de la Mer, était à la chasse, au Fresne-Camilly, en compagnie de quelques amis, dont M. Raymond Péronne, demeurant également à Langrune. A un certain moment, M. Péronne tira sur un lapin, par-dessus un talus. La charge vint atteindre M. Lefeu qui, blessé à la tête, eut un œil crevé et reçut de nombreux plombs sur diverses parties du corps. ( Le Bonhomme Libre )

 

Janvier 1950   -   Une enquête administrative.   -   En vue du déclassement de la partie du chemin départemental nº 7 comprise entre la rue de la Fontaine et la rue Maréchal nº 10 et classement comme chemin départemental nº 7 d'une voie comprise entre la rue de la Fontaine et la rue Maréchal-Montgomery, le public est prévenu qu'une enquête sera ouverte à la mairie de Langrune, jusqu'au 11 janvier 1950 inclusivement, de 14 à 16 heures, où les personnes intéressées pourront prendre connaissance du dossier d'enquête.

A l'expiration de ce délai, un commissaire-enquêteur désigné à cet effet recevra à la mairie précitée, du 12 au 14 janvier 1950 inclusivement, de 14 à 16 h., les observations qui pourraient être présentées sur le projet. ( Le Bonhomme Libre )

 

Mars 1950  -  Attention aux mines.  -   Un garçon de 13 ans est déchiqueté par l’explosion d’une mine antichars. Plusieurs heures de recherches ne permettront de recueillir que quelques débris humains.

 

Avril 1950  -  N° d'immatriculation.  -   Le 1er, apparition des nouveaux numéros d’immatriculation chiffrés : « 14 » pour le Calvados, au lieu de « CT ».

 

Avril 1950   -   L’affaire des locations balnéaires   -   La Cour d'Appel a rendu son jugement dans l'affaire où étaient impliqués pour hausses illicites en matière de locations saisonnières, trois agents immobiliers et une cinquantaine de propriétaires de villas et meublés de la Côte de Nacre.

Confirmant purement et simplement la décision des premiers juges, la Cour en des conclusions qui rejoignent le point de vue soutenu par la Fédération des Groupements d'Agents Immobiliers a relaxé les prévenus. ( Le Bonhomme Libre )

 

Juillet 1950   -   La maraude.   -    M. Roger Letellier, maraicher à Douvres, a constaté la disparition de 200 pieds de pommes de terre, dans un champ situé à Langrune. (Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1950   -   Tragique accident à Langrune.   -   Dimanche, vers 21 heures, Mme Thérèse Dorand, née Paysant, domiciliée dans la commune, marchait sur la route qui longe la mer, en tenant sa droite, et se dirigeait sur Luc. Une camionnette venant en sens inverse, conduite par M. R. Caniou, 36 ans, agent vérificateur d'une fabrique d'extincteurs, domicilié à Langrune, la heurta, la renversant sur la berme.

Relevée immédiatement, Mme Dorand fut transportée d'urgence à la clinique Saint-Martin à Caen, ou elle succombait dans la nuit, des suites de ses blessures, l'accidentée était dans un état de grossesse très avancé. (Le Bonhomme Libre)

 

Février 1952  -  Suppression du train.  -   Après le service voyageurs, le trafic marchandise est supprimé le 1er sur la ligne Caen - Courseulles.

 

Novembre 1957  -  La tempête.  -  Dans la nuit du 3 au 4, avec des vents à 122,4 km/h.

 

Janvier 1960  -  Gel et neige  -  19.5°, 10 à 30 cm de neige partout, avec des congères de 1,5 à 2 m formées par le vent.

 

Janvier 1961 -  Gel et neige  -  Moins 16° à Pont l'évêque, moins 17° à Lisieux et Falaise, moins 19,5° au sol à Carpiquet, 10 à 30 cm de neige partout, avec des congères de 1,5 à 2  m. formées par le vent.

 

Août 1962  -  Vendredi 2.  -  Alors q'un bateau de scaphandriers s'en approche, l'épave du cargo "Iddlesleight", coulé en 1944 devant Langrune , explose. la lame de fond fait chavirer 2 barques à moteur et une chaloupe. Tous les naufragés sont sauvés, mais un marin-pêcheur de Saint-Aubin est grièvement blessé.

 

Août 1964  -  Alerte au poison.  -  Alerte au poison sur la côte : sur un chantier de Jersey, un bulldozer a poussé à la mer des tubes de plastique de la taille d'une cigarette, enterrés par les Allemands à la libération de l'île. Plusieurs des ces tubes s'échouent sur les plages de Courseulles, Saint-Aubin et de Langrune : chacun contenait une pilule de cyanure.

 

Octobre 1964  -  Une tempête.  -   : Une tempête avec des pointes à 166 km/h arrache des dizaines de toits, déracine des arbres centenaires.

 

Novembre 1966  -  Des pluies torrentielles.  -   Dix jours de pluie torrentielle et continuelle font déborder toutes les rivières et ruisseaux : L'Orne atteint un niveau jamais vu depuis 30 ans. De nombreuses communes et fermes sont sous les eaux.

 

Février 1967  -  Orage dévastateur.  -   Un orage "d'une violence incroyable" dévaste le Calvados : des vents à plus de 150 km/h arrachent toits et arbres par dizaines : un caennais sorti en mer malgré l'avis météo. Il a eu le crâne fracassé par la bôme de la voile, quand une rafale a fait chavirer son bateau.

 

Mai 1976  -  Sécheresse.  -   Début de la plus grave sécheresse jamais subie depuis 1954-55.

 

Février 1978  -  Neige et froid.  -  Sport d'hiver à Caen après 6 jours de neige : Ski sur la Prairie, luge dans les côtes. Après la neige, le givre : Dimanche 19, le spectacle des " perles de  cristal " est féerique,  mais le poids de la glace provoque ruptures de lignes électriques et téléphoniques.

 

Juin 1978  -  TV couleur.  -   Le 30, TF1 émet en couleurs sur la Basse-Normandie.

 

Janvier 1979  -  Neige et froid.  -  Neige depuis la Saint-Sylvestre et pendant une semaine : le Calvados est bloqué. Dans la nuit du 31 décembre, la température est tombée de plus 10° à moins 8°, Voir moins 18,5° le 6. Toutes les route de la Côte de Nacre sont barrées par des congères.

 

Mars 2015  -  Recherches vaines.  -  A Langrune-sur-Mer, des moyens de secours et de recherche ont été déployés pour retrouver une personne signalée par un témoin, en mauvaise posture face à la marée montante.

Les secours ont été alertés vers 19h30. 10 sapeurs-pompiers dont trois plongeurs, des gendarmes, ont été mobilisés jusqu’à 22h30. Les recherches sont restées vaines.

Un peu plus tôt, un groupe de trois personnes était également signalé en difficulté sur l'île des Essarts sur le même secteur. Le groupe est parvenu à regagner la plage par ses propres moyens.

 

Mai 2015  -  Un sauvetage. –  Vendredi 22 mai 2015, vers 10h. Depuis l’école de voile de Langrune-sur-Mer (Calvados), une forme animale est aperçue, à 200 mètres des côtes ! Se rapprochant, l’un des moniteurs réalise qu’il ne s’agit pas d’un mammifère marin… mais d’un chevreuil, bon nageur, mais qui semble en difficulté. Accompagné d’un photographe, il ramènera l’animal sur la terre ferme. 

Une fois l’animal à terre, nous avons demandé aux gendarmes et aux pompiers ce qu’il fallait faire. Ils nous ont juste dit de le laisser partir. Visiblement très légèrement blessé, l’intervention d’un vétérinaire semblait inutile ». Le chevreuil aurait été aperçu par plusieurs promeneurs sur les plages de Saint-Aubin-sur-Mer et de Bernières-sur-Mer, après avoir été relâché. Que faisait-il en mer, si loin ? « Chacun y va de sa petite hypothèse : Peut-être est-il tombé d’une falaise ? Cela reste un mystère ! », conclut le photographe.

LANGRUNE-sur-MER.  -  La Digue

46    LANGRUNE-sur-MER (Calvados) -  Impasse Montplaisir

LANGRUNE-sur-MER (Calvados).  -  La Pierre à Poisson et le gran-Hôtel

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