1er Septembre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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LANTHEUIL | ||
Canton de Creully |
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Lecouturier
et Lelevé furent si indiscrets devant Hélain et la fille Thomas que
ceux-ci les menacèrent d'aller les dénoncer s'ils ne partageaient le
butin qu'il avaient volé dans la matinée ; par ce moyen Hélain s'empara
de la montre, la partie la plus importante du vol. Ce
partage fait, et devenus bons amis, nos voleurs se mirent en train de
dépenser les quatre francs volés. Les bouteilles de cidre se
succédaient lorsque Héron survint dans le cabaret et réclama sa blouse
qui était sur le dos de Lelevé et sa montre dont Hélain s'était
emparé. Une plainte fut portée le jour même et nos quatre voleurs furent arrêtés. Ils ont été condamnés, Lecouturier et Lelevé à 13 mois d'emprisonnement, et Georges Hélain et la fille Thomas à 3 ans de la même peine. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1855 -
Nouvelle locales. -
Nous nous croyions quittes de l'hiver, mais, depuis quelques jours,
la gelée a repris avec une intensité nouvelle, et la neige recommence à
tomber. Dieu veuille qu'il n'en soit pas ainsi en Crimée ! (Source :
L’Indicateur de Bayeux)
Juin 1855 - Cour d'Assises du Calvados. - Présidence de M. d'Angerville. - Audience du 10 mai. — Un verdict de non culpabilité a été également rendu en faveur de Poulain (Jean-Pierre), âgé de 40 ans, compositeur et artiste dramatique, né à Paris, demeurant à Lantheuil, auquel l'accusation reprochait d'avoir, le 25 ou le 26 juillet I854, commis un attentat à la pudeur, consommé ou tenté, sans violences, sur la personne de la jeune N…..., âgée de moins de 11 ans. Cette affaire a été jugée à huis-clos. (Source : Le journal de Honfleur)
Septembre
1858 - Cour d’Assises du Calvados.
- Présidence
de M. le conseiller Géraldy. Audiences des 18 et 19 août. Le
fauteuil du ministère public est occupé par M. Jardin, substitut du
procureur-général. Bidet
(Louis-AIphonse), menuisier, 44 ans. demeurant à Lantheuil, près
Creully. Marie-Anne-Victorine
Marie, femme Bidet, 45 ans, demeurant à Lantheuil. Alexandrine-Amanda
Bidet, 17 ans, sans profession, demeurant à Lantheuil. Le
11 avril dernier, vers quatre heures du matin, les habitants de Creully
étaient réveillés par le tocsin ; le feu venait d’éclater à
Lantheuil et consumait deux maisons à la fois, celle des époux Bidet et
celle d'un sieur Lesavoureux, leur voisin.
L’information
à laquelle il fut procédé réveilla diverses circonstances de nature à
faire concevoir l’idée, d’un crime. Les personnes qui, les
premières, arrivèrent sur le lieu du sinistre aperçurent d’abord le
feu à la toiture de la maison Lesavoureux, L’espace embrasé n’avait
pas plus d’un mètre d’étendue. Les secours se portèrent de ce
côté, quand tout à coup le feu éclata aussi avec une extrême
violence, chez les époux Bidet, avec cette circonstance étrange qu’il
était tout à l’intérieur et dans toutes les pièces à la fois ;
à la cave, à la cuisine, au grenier et dans les chambres. Or, ces
différentes pièces n'ont entre elles aucune communication, et n’en ont
pas surtout avec la maison Lesavoureux, où le feu avait éclaté d'abord. Aussi,
l’idée d’un crime venant tout d’abord à l'esprit, les soupçons se
dirigèrent ils sur les époux Bidet, malgré les efforts qu’ils firent
pour faire soupçonner le sieur Lesavoureux. Leurs
propos et leur conduite au moment de l’événement avaient été des
plus étranges. Les époux Bidet étaient dans un véritable état de
déconfiture. Des hypothèques considérables existaient sur la maison, qu’ils
avaient fait assurer ainsi que le mobilier. En incendiant cette maison,
ils espéraient réaliser un bénéfice, et, en mettant le feu d’abord
à la maison Lesavoureux, ils avaient sans aucun doute pour but de
détourner les soupçons, et peut être aussi de satisfaire une vieille
haine. Telles
étaient les charges que faisait valoir l'accusation. La
défense a été présentée par Me Blanche. Le
jury à rendu un verdict de non-culpabilité, et, en conséquence, les
époux Bidet et leur fille ont été acquittés. Cette affaire ne s’étant terminée que le 19, à cinq heures du soir, l'affaire fixée à ce jour a dû être renvoyée au lendemain. (Source : Le journal de Honfleur)
Août 1864 - Tribunal Correctionnel de Caen. - Présidence de M. Lentaigne, Vice-président. M. O. Lanfran de Panthou, substitut de M. le procureur impérial, occupant le siége du ministère public. Audience du samedi 30 Juillet 1864. - Léon Collet, tailleur de pierres à Lantheuil, se présente sous l'inculpation d'avoir, dans cette commune, le 10 juillet dernier, chassé en temps prohibé. Il est encore mineur, non marié, et son père est assigné pour répondre civilement de lui. Léon Collet avait d'abord avoué les faits de la prévention, aujourd'hui il prend le parti beaucoup moins sage de les nier : il déclare donc qu'il ne chassait pas, mais qu'il allait porter son fusil chez un armurier, parce qu'il avait besoin de réparations, mais il est certain qu'il n'est allé chez aucun armurier, de telle sorte que la déclaration du garde qui a dressé procès-verbal conserve toute sa valeur. Le Tribunal lui inflige la peine de 80 fr. d'amende, et déclare confisqué son fusil, sous une contrainte de 50 fr. Son père est dit civilement responsable de l'amende et des dépens.
Mai
1866 -
Une donation. - Un
décret impérial du 2 mai 1866, autorise acceptation de la donation faite,
à charge de services religieux, par le sieur et dame Tillard aux
fabriques des églises de Lantheuil et du Fresne-Camilly.
Novembre
1866 -
La migration.
- On ne se
rappelle pas avoir vu passer dans notre pays, comme depuis ces jours
derniers, autant d'oiseaux venant des contrées septentrionales, surtout
des cigognes, des grues et des hérons. On doit voir là l'indice précurseur d'un hiver précoce et rigoureux.
Novembre
1866 -
Les étoiles filantes.
- Les astronomes
comptent sur de magnifiques pluies d'étoiles dans les nuits des 12 et 13
de ce mois. A cette époque de l'année, on voit généralement un grand nombre d'étoiles filantes. Mais on ne verra pas, dit-on, avant la fin du siècle, un spectacle céleste aussi brillant que celui de cette année.
Décembre
1866 -
Les cours pour adultes. -
M. le préfet a autorisé les instituteurs et institutrices
ci-aprés désignés à ouvrir des cours d'adultes, le soir, dans leurs
communes respectives à savoir : MM. Bunel à Sannerville ; Eudes, à Moult ; James, à Amfréville ; Béziers a Putot-en-Auge ; Bonvoisin, à Villy-Bocage ; Lebourgeois à Bénouville ; Léger à Lantheuil ; Patry, à Bretteville-sur-Odon ; Potdevin, à Rots. Mme Langlois à Sannerville.
Février
1869 -
Un don. - M.
le Ministre de l'instruction publique vient de faire don à la commune de
Lantheuil d'une collection d'ouvrages destinés à la bibliothèque
scolaire.
Septembre 1872 - L’état civil. - Le ministre de l'intérieur vient d'adresser aux préfets une circulaire pour appeler leur attention sur le mauvais état, dans lequel se trouvent les actes de l'état civil dans la plupart des communes, et les inviter à veiller à ce que les municipalités prennent des mesures pour la conservation de ces importants documents, qui intéressent à un si grand degré la population tout entière.
Septembre
1872 -
Accident.
- Un
malheureux événement est arrivé lundi, sur la
route de Creully à Caen. Le nommé Huet, boulanger à Bazenville,
accompagné d'un de ses parents, se rendait en voiture au marché de Caen.
Arrivés à Lantheuil, au hameau de Pierrepont, la cheval, soit qu'il fût
naturellement rétif, soit que quelque chose fit effrayé, renversa la
voiture. Huet tomba si malheureusement qu'il fut tué sur le coup, quant
à son compagnon, quoique brisé par la chute, on espère qu'il en sera
quitte pour quelques légères
Mai 1873 - Fait divers. - A Lantheuil, un cultivateur a pendant deux jours, cherché et fait chercher sa servante. On allait la faire battre par le tambour du pays, quand un gamin, en cherchant des nids, a déniché la bien aimée servante dans un fossé et dans un état……. je ne vous dis que cela. La bourrique à Robespierre, de bachique mémoire, n'était pas plus curieuse à voir.
Janvier
1874
-
Vol de volailles. - L'approche
des jours gras est signalée par des vols de volailles. Les environs de
Caen ne sont pas les seuls exploités par les maraudeurs. On nous signale
un vol de 50 volailles chez M. Bissonnais, fermier à Giberville, canton
de Troarn. Vol de 25
volailles chez M. de Vergnolles, à Bréville, même canton.
Vol de 6 volailles chez le sieur Jean, à Lantheuil, canton
de Creully. Vol de 5 poules au sieur Bouquerel, à
Saint-Ouen-de-Mesnil-Auger (Mézidon).
Mars 1874 - Giboulées de mars. - Les prédictions de M. Sainte-Claire Deville se sont réalisées. Du 9 au 13, avait dit le directeur des stations météorologiques, nous aurons un grand abaissement de température, avec neige et grésil, et le 9, la neige commençait à tomber. Dans la campagne, elle a atteint une épaisseur de plusieurs centimètres, mais elle a fondu rapidement.
Mars
1874
- Vol. -
Dans
la nuit du 25 au 26, 150 bottes de paille ont été volées à l'aide
d'une voiture, au préjudice du sieur Caron, cultivateur à Lantheuil,
canton de Creully. Antérieurement, il lui avait été soustrait 300
bottes. On croit connaître l'auteur de ce vol.
Janvier 1875 - Éclipses. - Si, en 1875, il n'y a pas d'éclipse de lune, le soleil, en revanche, sera éclipsé deux fois : le 6 avril et le 29 septembre. La deuxième seule sera visible, en partie, à Paris.
Février 1875 - Condamnation. - Le tribunal a prononcé une amende de 50 francs contre les sieurs Mériel, de Saint-Aubin-sur-Mer ; Coutances, d'Hérouville ; Alcide Caron, de Lantheuil ; et une amende de 60 fr. contre le sieur Lissot, de Langrune, pour infractions à la loi sur le classement des chevaux.
Février
1875
-
Grave question. - La
Cour de Cassation a décidé : 1° que, seuls les propriétaires ou
les fermiers avaient le droit exceptionnel de tirer sur les poules des
voisins ; 2° qu'ils ne pouvaient
les tuer qu'au moment où elles commettaient un dégât actuel et effectif
; 3° et sur les lieux mêmes où le dommage était causé. Ceci
s'applique aussi aux pigeons.
Avril 1879 - Répartition de secours pour les bâtiments communaux. - Le Conseil répartit entre les communes inscrites ci-après une somme de 13 130 fr. à prélever sur le crédit de- 15 000 fr. porté au budget de 1879 sous le titre : Subvention pour acquisitions, travaux et réparations d'églises, mairies et autres édifices communaux. Lantheuil, travaux divers aux bâtiments communaux 100 fr.
Juin 1881 - Les fantaisies de la foudre. - Mercredi, à quatre heures du matin, la foudre est tombée sur le clocher de la tour de l’église de Meuvaines. Elle a renverser la croix qui domine cette tour a détruit le rouet de la cloche, sans toucher a cette dernière, a brisé complètement une magnifique statue de Notre-Dame-de-Lourdes, placée dans la chapelle de la Sainte- vierge, et s'est fait ensuite un passage à travers le vitrail de cette chapelle. Les dégâts sont estimés à 6 000 fr. Pendant que la foudre tombait sur son église le curé de Meuvaines était à Tracy où le tonnerre tombait aussi. Décidément ce jour la les foudres du ciel le poursuivaient. Détail curieux, la statue de la Vierge qui était à côté de celle de Notre-Dame-de-Lourdes n’a pas été atteinte. Détail plus curieux encore, une pierre est venue briser le bras de St-joseph et lui crever un œil. Juste punition du ciel ! c'était celui qu'il avait toujours tourné du côté de Notre-Dame-de-Lourdes. La foudre a frappé aussi la tour de Lantheuil qu’elle a renversée. A Tracy-sur-Mer, le tonnerre est tombé sur un arbre, près l'habitation, de M. Jourdain, maire, de cette commune. A
Isigny, l'orage a sévi aussi avec une grande violence.
Novembre 1883 - Accident. – Mardi matin, le sieur Louis Valentin Jouin, âgé de 31 ans, cultivateur à Lantheuil, près Creully, est tombé sous la roue de sa voiture, alors qu'il était allé porter un chargement de plante de colza dans un champ. La mort a été instantanée. La pression a été si violente, que plusieurs côtés ont pénétré dans le cœur.
Octobre 1893 - Chronique judiciaire. - Jean Letellier, 57 ans, journalier à Bretteville-sur-Odon, outrages aux agents, ivresse, 10 jours et 5 fr. - Honoré Lemarchand, 57 ans, gardien d'herbages à Vaux-sur-Seulles, chasse, 60 francs d'amende. - Louis Tillard, 18 ans, domestique à Lantheuil, chasse, 20 francs. - Eugène Thomasse, 55 ans, Emile Thomasse, 21 ans, Léon Sénecal, 23 ans, et Jules Marie, 20 ans, carriers à Allemagne, chasse, chacun 15 jours et 50 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1900 - Entre gendre et beau-père.
- Procès-verbal
a été dressé contre le sieur Léon Hatin, cultivateur à Lantheuil,
canton de Creully, pour avoir enlevé de l'écurie de
son beau-père, le sieur François Mauger, propriétaire à Thaon, un
cheval de 1 000 fr. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1900
-
Incurie.
-
A Lantheuil, un fermier a perdu un certain nombre de bestiaux :
veaux, moutons, et en dernier lieu un âne. Il
les a enfouis dans sa fumière, le long d'un chemin rural, près la route
de Caen à Creully, à 30 ou 35 mètres au plus de trois habitations. C'est
actuellement un véritable charnier qui dégage des odeurs nauséabondes
et sur lequel les grosses mouches prennent leurs ébats, au risque de
propager une épidémie de charbon. Le maire doit être diplomate en Russie, l'adjoint, un brave homme, a autre chose à faire, avec ses huit enfants, que de s'occuper de la commune. Et la commission d'hygiène ! et le service sanitaire ! (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1903 - En flagrant délit. - A Lantheuil, près Creully, Ernest Marie, 25 ans, journalier, et sa sœur Louise, 29 ans, ont été surpris au moment où ils remplissaient des sacs, de grains dans une ferme inhabitée, appartenant à M. Roland, cultivateur à Allemagne. Plainte
est portée contre eux pour vol de 1 000 litres de cidre et de 3 sacs
d'avoine. Malgré le flagrant délit, Marie et sa sœur nient
énergiquement. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier 1904 - En famille. - Le sieur Rolland, cultivateur à Allemagne, près Caen, possède à Lantheuil une ferme qu'il laisse inhabitée. Les frères Marie, Ernest, 25 ans, et Arthur, 33 ans, ainsi que leur sœur Louise, 30 ans, avaient pris pour habitude de la visiter souvent. Ils y trayaient les vaches et ils y faisaient tranquillement leurs provisions de grain. Malheureusement, une voisine les surprit un soir, et, malgré leurs dénégations, chacun des membres de cette jolie famille a attrapé 6 mois de prison. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1914 - Un fusil qui éclate. - Le jour de l'Ascension, M. Hubert, de Coulombs, s'en fut à la chasse aux corbeaux à Lantheuil. Il donna un vieux fusil à piston à décharger au sieur Letellier, 23 ans, habitant Secqueville, mais l'arme éclata et lui déchira l'avant bras sur une longueur de 10 centimètres.
Décembre
1921 -
Pincé ! -
Vincent
Dufay, 29 ans, domestique de ferme à Lantheuil, canton de Creully, qui
était accusé d'avoir violé la jeune Berthe Anne, 12 ans, petite Dufay,
qui est un blessé de guerre, a déjà eu affaire avec la justice. Il a
été, tout récemment, condamne pour vol. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Février
1936 -
Emblavures de printemps. -
Les
pluies abondantes de l'hiver ont empêché la fin normale des emblavures
d'automne. En quelques endroits, certaines pièces seront à refaire. Les
agriculteurs devront se procurer, comme semences, des variétés de blé
d'origine française, susceptibles d'être utilisées en février et mars.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Février 1936 - Le verglas. - Ce matin, nos concitoyens ont eu la: désagréable surprise de trouver rues et routes enduites d'une couche de verglas, produite par la congélation d'une pluie fine au contact du sol glacé par le vent d'Est. Si les rues du centre, plus abritées, sont devenues plus rapidement praticables à la circulation, les voies des quartiers hauts et les routes, devenues de véritables glissoires, ont été le théâtre d'accidents dont aucun, croyons-nous, n'a été grave. Toutefois, en de nombreux endroits, et principalement dans les côtes au profil accentué, les pannes d'auto et de cars se sont multipliées. Les
tramways ont rendu les plus grands services en permettant aux habitants
des quartiers excentriques, de se rendre en ville avec le minimum de
risques.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Février
1936 -
Pierrepont-Lantheuil. -
On
retrouve cette même disposition dans l'église voisine de
Pierrepont-Lantheuil avec cette différence que ce logis curial se trouve
au-dessus de la sacristie, et qu'un souci de léger confort fît ajouter
un évier à la cheminée et au potager. Dans
cette chambre se trouve une Vierge royale à l'Enfant, vraisemblablement
du XIVe siècle : la figure de la Vierge est légèrement souriante,
l'Enfant laid et sans le moindre voile serait sans intérêt, n'était le
geste gracieux dont il tient d'une main le manteau maternel. Les têtes
détachées seraient très facilement remises en place, et cette curieuse
statue mériterait ce petit travail et d'être remise en honneur. Dans
cette église de Pierrepont se trouvaient autrefois de belles stalles
Renaissance, provenues, m'a-t-il été certifié, de l'ancienne abbaye de
Troarn, on les peut voir dans l'église paroissiale de Lantheuil, et
en même temps y regarder un bon autel à retable du XVIIe siècle, en
bois, à quatre colonnes ioniques, et un lustre en cristal de valeur, et
pour lequel il fut offert, en vain, un bon prix. A
signaler également, dans cette église de Pierrepont, une ancienne croix
processionnelle, dont malheureusement les émaux ont été enlevés.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Mars 1937 - Un cycliste se fracture le crane. - Hier, un peu après 17 heures, un cycliste caennais, M. Alexis Robillard, 40 ans, demeurant 26, rue Saint-Jean, circulait à bicyclette, sir la route de Creully à Caen, lorsqu'en traversant le pont jeté sur la Thue il fit une chute et se fractura le crâne. La mort fut instantanée. La
gendarmerie de Creully a ouvert une enquête pour établir les causes des
circonstances de l'accident.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Mars
1938 -
Le dangereux dément de Lantheuil est interné.
- On
se souvient de l'attentat dont fut victime sœur Sainte-Françoise de Chantal,
directrice de l'hospice de Thury-Harcourt. Au
moment où la religieuse sortait de chez
M, le maire de cette ville, en plein midi, elle fut assaillie par un individu qui
bondit sur elle et d'un coup de couteau lui fendit une joue, la blessure n'était
pas loin de la carotide. L'homme fut vite arrêté. C'était François Aumont, 45 ans,
chômeur, habitant à Lantheuil. M.
Pohier, juge d'instruction chargé de
cette affaire, fit procéder à l'examen mental de l'ennemi des sœurs. Le
praticien désigné conclut à l'irresponsabilité
de Aumont, individu dangereux pour la sécurité publique.
M. le préfet du Calvados a ordonné l'internement
du dangereux individu, qui a quitté la prison pour l'Asile.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Février
1940 - La
bonne aimait trop le linge. - Mlle Peytral
à Lantheuil, avait
à son
service
depuis quelque
temps déjà
comme bonne,
Fernande Calbry,
âgée de
27 ans.
Mars
1947 -
Pauvre gosse ! –
Jeanne Bayet, 25 ans, ménagère à Lantheuil, qui vit avec un
nommé Poisson, sera poursuivie pour mauvais traitement envers l’enfant
de ce dernier, le petit Léon, âgé de 7 ans. La mégère battait
fréquemment le bambin, le privant également de nourriture et de soins
corporels. (Source : Le
Bonhomme Libre) |
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LANTHEUIL. - La foule devant le Château | |||
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44. - Environs de Bayeux. - LANTHEUIL. - Le Château de Manneville | |||
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LANTHEUIL. - Bénédiction du Calvaire | |||
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Environs de Bayeux. - LANTHEUIL. - Le Château de Manneville | |||
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42. - Environs de Bayeux. - LANTHEUIL. - L'Église |
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