1er Novembre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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Le LOCHEUR |
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Canton de Villers-Bocage |
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Mars 1861 - Découverte d’un cadavre. - Le 5 on a trouvé, dans un herbage, près de la commune du Locheur, le cadavre d'une pauvre vieille femme, qui a été reconnue pour être la nommée Pailleur, âgée de 79 ans, mendiante, née et demeurant à Cristot. L'autopsie
a démontré que la mort de cette malheureuse était le résultat d'une
congestion cérébrale. ( L’Ordre et la Liberté)
Juillet 1864 - Par arrêtés en date des 7 et 12 juillet. - M. le préfet du Calvados a nommé : - Maire de la commune de Longvillers, M. Lerichomme, adjoint, conseiller municipal, en remplacement de M. Labbé, non-acceptant. - Maire de la commune de Saint-Jean-des-Essartiers, M. Fortin (Jean), adjoint, conseiller municipal , en remplacement de M. Desrivières, démissionnaire. - Adjoint de la commune du Locheur, M. Gallot, conseiller municipal, en remplacement de M. Hubie, démissionnaire. -
Adjoint de la commune de Saint-Jean-des-Essartiers, M. Lair, en
remplacement de M. Fortin, nommé maire. (l’Ordre et la Liberté)
Avril
1879 -
Demande de subvention. -
Le Conseil
général, considérant que les demandes de subvention sur les fonds de
l'État, pour travaux aux églises et aux presbytères, a été établi
conformément à l'article 2 de la loi du 10 août 1871, en tenant
compte de l'urgence de ces travaux, ainsi que des charges et des
ressources des communes. Prie M. le Ministre de vouloir bien accorder
aux communes les subventions demandées pour travaux aux églises et aux
presbytères, à Le Locheur, travaux au presbytère. Montant de
la dépense 3 954, 26 fr. déficit : 1 897, 26 fr.
Avril 1879 - Répartition de secours pour les bâtiments communaux. - Le Conseil répartit entre les communes inscrites ci-après une somme de 13 130 fr. à prélever sur le crédit de- 15 000 fr. porté au budget de 1879 sous le titre : Subvention pour acquisitions, travaux et réparations d'églises, mairies et autres édifices communaux. Le Locheur, travaux au presbytère, 150 fr.
Novembre 1883 - Suicide. – Le sieur Marcel Barette, âgé de 47 ans, boulanger au Locheur, canton de Villers-Bocage, a été trouvé mort dans sa boulangerie ayant la gorge coupée à l’aide d'un rasoir. On attribue ce suicide à un accès de fièvre mélancolique.
Novembre
1884 -
Brutalité. -
Dernièrement, la petite commune du Locheur, canton de
Villers-Bocage, était mise en émoi par une scène scandaleuse. Le
curé de la paroisse avait été frappé avec la dernière violence par
son domestique, âgé d’une vingtaine d’années, et mauvais sujet s’il
en fut. Le pauvre prêtre aurait été terrassé et aurait été frappé
si brutalement qu’il aurait eu, dit-on, l’œil gravement endommagé
et une dent de cassée. Le curé n’a pas voulu se plaindre, mais un
habitant du Locheur, révolté
Novembre
1884
- Noyée. -
Le cadavre de la nommée Augustine Anne, femme Daigremont, âgée
de 68 ans, demeurant au Locheur, a été trouvé dans l'Odon, où, cinq
minutes avant, cette femme lavait du linge. Cette mort est due à
un étourdissement causé par une congestion cérébrale.
Décembre 1888 - Bonne nouvelle. - Un arrêté ministériel vient de réduire de 28 à 25 jours, pour l'année 1889, la durée de la période d'instruction « pour toutes les catégories de réservistes appelés, y compris les ajournés des années précédentes. »
Juin
1892 -
Arrestation d’un voleur de crin.
- Constant
Lelièvre, 51 ans, au Locheur, a été arrêté au moment ou
il tentait, de vendre du crin coupé la nuit à la queue de 16 chevaux
qui étaient au piquet, sur le territoire de la commune de Thaon.
Lelièvre nie être l'auteur du vol de Fontaine-Etoupefour, mais il
avoue qu'au mois de mai 1891, il a coupé la queue de trois ou quatre
chevaux qui étaient dans les champs, à Saint-Germain-la-Blanche-Herbe,
près Caen. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1895 - Victime
du travail. -
Le sieur Graindorge,
habitant le Locheur, travaillait à la construction de l’église d'Aunay-sur-Odon,
lorsqu'il est tombé sur le sol d'une hauteur de huit mètres. Il a
été relevé une cuisse brisée et la poitrine défoncée. Malgré les
soins qui lui ont été donnés, il est mort une heure après. Il laisse
une femme et un fils âgé de 20 ans. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mars 1912 - Violents orages - La Chaleur anormale se résout en orages très violents. Lundi 7, Le canton de Villers-Bocage est plus touché : au Locheur, les toits sont éparpillés dans les champs, la tour de l'église et le calvaire sont démolis.
Mai 1912 - La foudre - Dans la nuit du 14 au 15 mai, la foudre a allumé un incendie dans un bâtiment appartenant à M. Jules Conard, cultivateur. Les pertes s'élèvent à 300 francs et sont couvertes par une assurance.
Août 1912 - Les travaux de l'église - Tous les devis des travaux de l'église du Locheur viennent d'être approuvés, l'exécution va commencer incessamment. On se rappelle que ce monument, l'un des plus intéressants de la région bocaine, avait été fort endommagé par le terrible cyclone qui, le mois dernier, fit tant de ravages dans la région de Villers-Bocage et d'Évrecy.
Décembre
1913 - Deux fléaux. - On signale des
dévastations commises par les sangliers ; on signale, d'autre part, des
rafles dans les poulaillers du pays, mais celles-là commises par des
renards.... à deux
Février 1914 - Pont effondré. - Depuis longtemps une des arches du pont de Locheur menaçait de ruine ; elle vient de s'effondrer. Ce pont date de 1726. Seule communication entre plusieurs communes et la rive gauche de l'Odon, sa réparation s'impose comme très urgente.
Janvier 1925 - Inondations. - Les pluies torrentielles de ces jours derniers ont occasionné une crue de l'Odon comme il ne s'en était pas produit depuis de longues années. Toutes les grasses prairies du fond de la vallée disparaissaient complètement sous les eaux qui ne formaient plus qu'un immense lac depuis le Douet-Banneville jusqu'au pont de Bougy, mais particulièrement au confluent de l'Odon et de l'Ajon. Dans la nuit de vendredi à samedi, les eaux s'engouffrèrent soudain dans plusieurs habitations : chez M. Tailleboscq, maréchal[1]ferrant, qui pendant plusieurs jours ne put pénétrer dans sa forge envahie par un demi[1]mètre d'eau ; chez M. Canu, où la famille dut se réfugier au premier étage ; chez M. Lebouteiller et chez M. Logeas, où la présence de personnes malades rendait la situation particulièrement pénible. Et pendant plusieurs jours le hameau de la Campagne a été complètement isolé du chef-lieu de la commune. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1926 - Inauguration du monument aux morts. - Dimanche dernier, Le Locheur inaugurait le monument aux morts érigé par les soins patriotiques de la population. M.
Henry Chéron,
sénateur ; M.
Fernand
Engerand, député ;
M. Bellissent,
conseiller général ;
M. Louis
Huet conseiller
d'arrondissement, avaient
répondu à
l'appel de
la Municipalité. L'après-midi,
en présence
d'une foule
nombreuse, eut
lieu l'inauguration
du monument
qui fut béni
par M.
le chanoine
Bernier, curé
doyen de
Villers-Bocage. M.
le chanoine
Turpin, M.
le maire
du Locheur
et M.
le conseiller
général Bellissent
glorifièrent successivement
l'héroïsme de
nos soldats
et le
patriotisme de
nos populations. M. Fernand Engerand prit ensuite la parole, dans un discours qui souleva les applaudissements de l'assistance, il donna les raisons d'espérer. « Il faut, dit-il, que les Français aient confiance en eux-mêmes pour rendre cette confiance aux changes. Si cette confiance revenait, si les milliards français qui ont émigré à l'étranger revenaient, la situation monétaire serait presque instantanément rétablie ». Le
distingué
représentant du
Calvados
termine par
un éloge
délicat de
M. Chéron
et s'associe
à l'hommage que
M. Poincaré
rendit à
son patriotique
et intelligent
labeur. M.
Chéron termine
la série
des discours
en disant
sa foi
dans l'avenir.
Février
1940 -
C’était
la guerre partout.
-
Le 2
septembre, date
dont les
générations conserveront
le souvenir,
deux cultivateurs
ne surent
pas profiter
des événements
pour faire
taire leur
animosité. Bien
au contraire,
il semble
que cela
les ait incités
à liquider
rapidement
leurs querelles. C'est
ainsi que
M. Paul
Duval, cultivateur
à Bougy,
reçut de
la part
de M.
Léon Clément,
cultivateur
à Le
Locheur, un
certain nombre
de coups
de bâton
sur la
figure qui
lui occasionnèrent
des blessures. Le tribunal correctionnel a eu à sanctionner ces faits. Il a condamné M. Clément à 48 heures d'emprisonnement et 25 francs d'amende. La victime, qui s'était portée partie civile et avait confié la défense de ses intérêts à Me Jouanne, a obtenu une somme de 500 francs au titre de réparations.
Mars
1940 -
Du
lait à bon compte.
- Dimanche,
M Henri
Pain, garde
particulier pour
le compte
de M.
Mesnier, maire
de Locheur,
surprenait,
dans un
champ, trois
enfants en
train de
traire une
vache appartenant
à M Mesnier.
Mars
1945 -
Toujours les mines !
-
M. Fernand Mesnier, 44 ans, fils du maire du Locheur, et son
domestique, Jean Adam, 19 ans, qui étaient à la recherche d’animaux
échappés d’un herbage, ont sauté sur une mine. Ils ont succombé l’un
et l’autre à leur blessures.
Avril 1945 - De nouvelles victimes des mines. - Une mine a fait explosion au milieu d’une équipe de démineurs qui travaillait dans un herbage, au Locheur. M. Pierre Marie, 52 ans, demeurant cité de la Haie Vigné, à Caen, a été mortellement atteint : MM. Georges Pérard et Constant Vauloup, l’un et l’autre grièvement blessés sont soignés à l’hôpital de Caen. En
ratissant dans son jardin, M. Pierre Seillier, manœuvre à Cabourg a
provoqué l’explosion d’une mine : il a été tué sur le coup.
(Source
: Le Bonhomme Libre)
Mars
1946 -
Un « touriste ».
- Un
prisonnier allemand, Richard Mund, travaillant en kommando de culture
chez M. Paul Aubert, demeurant au Locheur, a été arrêté alors qu’il
se promenait en ville avec son patron qui lui avait prêté des
vêtements civils. Le « touriste » a immédiatement rejoint
le camp de Fleury. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Avril
1946 -
La mort sous les pas. -
Mardi
dernier, au Locheur, M. Daniel Leprince, 24 ans, de Neuilly-le-Malherbe,
et un prisonnier allemand labouraient une pièce de terre de la ferme
Mesnier, lorsqu’une mine fit explosion au passage du tracteur qu’ils
conduisaient. Le prisonnier a été tué sur le coup : grièvement
blessé, M. Leprince est décédé peu après son transport à l’hôpital
de Caen. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Novembre 1947 - Un cultivateur blesse grièvement un prisonnier allemand. - M. Raymond Quidot, 44 ans, demeurant au Locheur, avait à son service un prisonnier, Helmuth Fritsch, 22 ans, récemment transformé en travailleur libre. Celui-ci ne s’entendant pas avec son patron décida de regagner le camp de Fleury. Comme il se trouvait dans sa chambre pour faire son paquetage, M. Quidot, lui intima l’ordre de redescendre, l’enferma dans son arrière-cuisine, et s’en alla téléphoner aux gendarmes. A
son retour, le fermier aperçut à la nuit tombante son employé qui s’enfuyait
après avoir descellé deux barreaux d’une fenêtre. M. Quidot s’armant
d’un fusil décida de partir à la recherche du fugitif. Vers 22
heures il aperçut Fritsch, en compagnie de deux autres camarades,
Krauss et Zillmann, employés chez son voisin, M. Aubert, qui s’apprêtaient
à pénétrer dans son habitation. Pris de peur le fermier, après deux
sommations, déchargea son arme en direction du trio, blessant
grièvement à la jambe gauche le P.G. Krauss qui a été transporté à
l’hôpital de Caen. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier 1949 - Le Calvados à l'honneur. - Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.
Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division. Arrondissement de Caen Canton de Villers-Bocage. - Villers-Bocage (D) ; Amayé-sur-Seulles (R) ; Compandré-Valcongrain (R) ; Le Locheur (R) ; Maisoncelle-Pelvet (R) ; Missy (D) ; Monts-en-Bessin(R) ; Noyers-Bocage (D) ; Parfouru-sur-Odon (R) ; Tournay-sur-Odon (R) ; Villy-Bocage (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril 1949 - Douze Croix de guerre bien gagnées. - Dimanche prochain, accompagné d'un représentant du préfet, de MM. Lévêque, conseiller général, et Lepiètre, président de l'association cantonale des sinistrés, le général Marchand, commandant la subdivision remettra la Croix de guerre à douze Communes martyres du canton de Villers-Bocage. Les manifestations se dérouleront aux heures ci-après : 9 h. : Campandré-Valcongrain ; 9 h. 30 : Maisoncelles-Pelvey ; 10 h. Tracy-Bocage ; 10 h. 30 : Amayé-sur-Seulles ; 11 h. 30 : Monts-en-Bessin ; 12 h. Villers-Bocage ; 15 h. : Parfouru-sur-Odon ; 15 h. 30 : Tournay-sur-Odon ; 16 h. : Le Locheur ; 16 h. 30 : Noyers ; 17 h. : Missy. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1950 -
Deux belles fêtes religieuses.
-
La paroisse de Carpiquet a fêté avec éclat le jour de
l'Ascension la naissance de deux jumelles, deux jolies demoiselles de
bronze fondues par la Maison Cormille, de Villedieu, qui ont remplacé
leurs deux sœurs frappées à mort par des éclats d'obus lors des
combats du Débarquement. Au
seuil de l'Église agréablement décorée, le maire M. Giard souhaita
la bienvenue à Mgr Adam qui présida les diverses cérémonies de la
Journée et procéda à la bénédiction des nouvelles cloches dont M.
le chanoine Corbet, professeur au Petit Séminaire devait rappeler éloquemment
la mission. Comme
il n'y a pas de baptême sans péchés de gourmandises. Les
parrains et marraines : Mesdames Nicolle, Morin, de Brie, Cirou
et Samson : MM. Dormand, Leprovost, Giard. Morin et
Vandepopulière, firent parmi la foule une abondante distribution de
dragées. -
Dimanche, ce fut le tour de la commune du Locheur de recevoir Mgr Adam
à l'occasion de l'inauguration des travaux de restauration de l'Eglise
grâce au zèle de M. l'abbé Noé, curé-doyen d'Évrecy, desservant de
la paroisse, et au dévouement de la population. La bienvenue fut
souhaitée au prélat par le maire, M. Morice, qu'entouraient ces collègues
de la municipalité. A
l'issue de la grand-messe célébrée par M. l'abbé Sales. Mgr Adam
remit la médaille du Mérite Diocésain à M. Eugène Malon, conseiller
municipal et chantre depuis 35 ans. Un banquet réunit les autorités
religieuses et civiles dans la propriété de Mme et M. Gonfrov. Au
cours des vêpres Mgr Adam félicita les artisans de cette belle journée
à laquelle les musiciens de l'Orphéon Bayeusain apportèrent leur
concours apprécié. (Le Bonhomme Libre) |
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4. LE LOCHEUR (Calvados) - L'Église |
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LE LOCHEUR - La Grotte |
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