1er Octobre 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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LÉAUPARTIE | ||
Canton de Cambremer |
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Septembre 1847 - Conseil Général du Calvados. - Le Conseil d'arrondissement de Pont-l’Évêque avait demandé le classement de trois chemins de moyenne communication. 1° De Saint-Gatien à Bernay, par Formeville, le Theil et Saint-Benoit-d'Héberlot. 2° De Léaupartie à Laroque-Baiguard. 3° De Pont-l’Évêque à la grande communication de Dives à Lisieux par Saint-Hymer et Saint Eugène. Le conseil a dit que, n'ayant pas à s'occuper de pareilles demandes, il n'y avait lieu à délibérer. Non plus que sur l'opportunité du classement, comme chemin de grande communication, de celui de Blangy à Bernay. Il
a renvoyé à M. le préfet la demande du conseil d'arrondissement de
Pont-l'Évêque, tendant à obtenir un secours pour la construction d'un
pont, au lieu dit le « Moulin de Quesnay », et la réparation
d'un chemin vicinal sur la commune de Genneville, à l'endroit appelé la
« Broche à Rôtir ». (source : Journal de Honfleur)
Juin 1854 - Cour d'Assises du Calvados. - Présidence de M. le conseiller Lenteigne. Audience du 26. — Jean-François Larché, âgé de 50 ans, aubergiste, né à Pontfol et Jean-Michel Sylvain Duval, terrassier, âgé de 45 ans, né à Tordouet, demeurant tous les deux à Léaupartie étaient accusés d'avoir, au préjudice du sieur Michel Legueult, journalier à Bonnebosq, à l'aide des circonstances aggravantes de nuit, complicité, chemin public, armes, coups et blessures ayant occasionné une incapacité de travail personnel de plus de vingt jours. Larché a été acquitté — Duval déclaré coupable sur tous les chefs, moins ceux de complicité et de port d'une arme, a été, vu l'admission des circonstances atténuantes, condamné à 10 années de travaux forcés. Cette
affaire, qui était la dernière de la session, ne s'est terminée que le
samedi 27, vers 2 heures du matin. (source Le Journal de Honfleur)
Juillet 1854 - Nouvelle locales. - Le sieur Larcher, aubergiste et cafetier à Leaupartie, traduit aux dernières assises pour complicité dans l'assassinat commis sur le nommé Legueult et acquitté, ayant été depuis, par suite des réserves faites par le ministère public, condamné par le tribunal correctionnel de Pont-I'Évèque à six mois d'emprisonnement pour coups et blessures, M. le préfet vient, par un arrêté, d'ordonner la fermeture du cabaret tenu par cet individu. (source Le Journal de Honfleur)
Octobre
1857 - Tarif de la journée de travail.
- 1°
La journée d’homme, pour les arrondissements de Caen, Lisieux, Pont-l’Évêque
et Bayeux moins le canton de Caumont, est fixée à 1 fr.
3°
La journée d’un cheval ou mulet pour tous les cantons du
département, à 1 fr. 25 c. 4°
La journée d’un bœuf, 1 fr. 5°
La journée d’un âne, 50 c. 6°
La journée d’une voiture, 1 fr. 50 c.
(Source : Le journal de Honfleur)
Novembre
1857 - On nous écrit.
- Encore
un incendie occasionné par l’imprudence des parents qui laissent des
allumettes chimiques à portée de leurs enfants. Le
25 octobre, la femme Lerebourg, demeurant à Léaupartie (canton de
Cambremer) était sortie laissant dans sa chambre ses trois petites filles
dont l’aînée est âgée de neuf ans. Cette dernière profitant de l’absence
de sa mère s’empara des allumettes qui étaient sur la cheminée, et
les fit partir près du lit. Le feu se communiqua rapidement aux rideaux. Aux cris poussés par les enfants, les voisins accoururent et parvinrent à préserver le bâtiment d’un embrasement général. (Source : Le journal de Honfleur)
Novembre
1861 -
Des décrets impériaux.
- En
date du 23 octobre, autorisent les communes ci-après à s'imposer
extraordinairement, savoir : 1°
La commune de Léaupartie, 1 400 fr. en quatre ans,
à partir de 1862, pour travaux de vicinalité. 3°
La commune de Cléville, 2 926 fr. environ en trois ans, à partir
de 1862, pour travaux de vicinalité. 4°
La commune de Rumesnil, 4 600 fr. en quatre ans, à partir de 1862,
pour travaux de vicinalité. 5°
La commune de Bénerville, 929 fr. en dix ans, à partir de 1862,
pour travaux de vicinalité.
Août 1865 - Un accident. - Le 28 juillet le sieur Pain, propriétaire à Léaupartie, ayant encore du foin à enlever dans un champ, maintenait un jeune cheval, pendant que son fils plaçait les bottes sur le chariot. L'animal effrayé renversa le sieur Pain, et les roues de la voiture lui passèrent sur la poitrine. Le sieur Pain ne survécut que quelques minutes et rendit le dernier soupir dans les bras de son malheureux fils, fou de désespoir. (Le Pays d’Auge)
Mai 1895 - Incendies. - Le feu a détruit un bâtiment situé à Coulonces, appartenant à M. Léon Bécherel, propriétaire à Vire. La maison incendiée n'était plus habitée depuis la Saint-Michel dernière et aucun meuble ne se trouvait à l'intérieur, mais dans le hangar et la grange étaient renfermées environ huit charretées de paille et de foin. La plupart des habitants de ce village se trouvaient, au moment du sinistre, au marché de Vire, par suite, aucun secours n'a pu être apporté et tout a été détruit. Les causes de ce sinistre sont inconnues.
— A Dozulé, incendie d'une écurie appartenant à M. Bertron, cause inconnue. Pertes 350 fr. — A Beaumont-en-Auge, incendie dans la maison de M. Emile Léon. Pertes, 950 fr. —
Un soir, la dame Pierre Lemagnan, propriétaire à Saint-Georges-d'Aunay,
fut réveillée par les beuglements d'une
de ses vaches renfermées dans l'étable. M. Lemagnan, s'étant
levé, aperçut le feu qui était à la toiture de l'étable. Son premier
soin fut d'arracher aux flammes les bestiaux. Les pertes s'élèvent à 4
900 fr. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Août 1903 - Cour d’Assises. - Louis Renault, 20 ans, domestique à Léaupartie, près Cambremer, est un sournois aux instincts vicieux. Il est prévenu d'avoir tenté de violer une fillette de 10 ans, habitant chez ses parents à Saint-Aubin-Lébizay. Après son crime, Renault avait pris la fuite, puis il est revenu se constituer prisonnier. Il a été condamné à 6 ans de réclusion. Défense : Me Ozanne. — Les faits reprochés à Joseph Bréville, 37 ans, journalier à Clécy, sont des plus ignobles. Bréville est un ivrogne aux mœurs les plus dépravées. Il est prévenu d'attentats à la pudeur sur son petit garçon âgé de 9 ans et sur une fillette de 10 ans. Bréville prétend avoir agi sous l'influence de la boisson. Mauvaise raison, aussi a-t-il été condamné à 10 ans de réclusion. Défenseur : Me Gouget. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1903 - Protestations. - Le gouvernement a la prétention de faire payer un droit sur les banneaux, charrettes à gerbes et autres véhicules employés pour l'agriculture. Plusieurs conseils d'arrondissement ont protesté, avec raison. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1903 - Les pommes. - Toujours pas apparence de pommes en Calvados. La Manche est un peu plus favorisée. L'Eure, la Sarthe et la Bretagne, au lieu d'être vendeurs, seront acheteurs. Nous sommes loin des 10 000 wagons de pommes expédiés l'année dernière par le Calvados, Le dernier cours est de 5 fr. 25, ofïres de la maison Schirmer, à Mézidon. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1909 -
Un prêtre indigne. -
Dans un de
nos précédents numéros, nous signalions les exploits répugnants d'un
personnage qui, le soir, dans certains quartiers de Lisieux, poursuivait
les jeunes soldats de ses honteuses sollicitations. Nous
étions bien renseignés puisque le personnage en question vient d'être
arrêté. Il s'agit de l'abbé Cacheleux, 35 ans, curé de
Montreuil-en-Auge, canton de Cambremer. Plusieurs plaintes émanant
de militaires avaient déjà été portées contre lui. Une souricière
lui fut tendue par la police et l'abbé se fit pincer, dimanche soir. On
l'amena au commissariat où il fut confronté avec un soldat auquel
il avait donné rendez-vous. Le prêtre essaya d'abord de nier, puis,
finalement, il avoua et fut aussitôt Il
comparaîtra en correctionnelle sous l'inculpation d'attentat à la
pudeur. L'abbé Cacheleux, dont le nom constituait pourtant un prudent
avertissement, exerçait aussi son ministère à Grandouet et à Léaupartie.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1915 - Certificat d’études. - Le ministre de l'instruction publique et des beaux-arts a décidé, par une mesure exceptionnelle, d'ouvrir l'examen dans sa session normale à tous les enfants qui atteindront l'âge de 12 ans, le 31 décembre prochain.
Mars 1915 - Le temps qu’il fait. - On ne dira pas que le Bonhomme Normand n'est pas un bon prophète, puisque son Almanach annonçait de la pluie et du vent pour les fêtes de Pâques. Malheureusement, ses pronostics pour la suite du mois ne sont pas non plus très bons. Heureusement que, suivant le vieux dicton : Jamais pluie de printemps n'a passé pour du mauvais temps.
Avril 1915 - La dernière goutte. - Louis Maupou, 66 ans , gardien d'herbages à Léaupartie, près Cambremer, vivait depuis dix-sept ans avec Albertine Boisset, 45 ans, originaire de Bretteville-le-Rabet. Cette femme s'adonnait à la boisson et sa conduite était devenue si scandaleuse que M. Fournier le patron de Maupou, avait mis celui-ci en demeure de quitter son service ou de renvoyer son amie. Maupou s'arrêta à ce dernier parti et renvoya la fille Boisset en lui donnant de l'argent pour s'en aller. Mais Albertine dépensa l'argent à boire, puis, n'ayant plus le sou, elle alla boire son dernier coup dans la mare d'un herbage où on l'a trouvée noyés, ces jours-ci.
Mars
1921 -
Mauvaise rencontre. -
M. René
James, industriel à Pont-l’Évêque. revenait de Rumesnil, dans
son automobile, avec toute sa famille. Presque arrivé au carrefour de
Léaupartie, il aperçut un attelage dont le cheval paraissait rétif. Au
moment où l'auto allait le croiser, l'animal fit un brusque écart, M.
James donna un coup de volant, mais ne put éviter le choc. Mme James a été atteinte à la tête et a reçu plusieurs autres contusions heureusement sans gravité. L'auto est très endommagée. Le conducteur de la voiture, Charles Mottelay, cultivateur à Cambremer, a reconnu sa responsabilité dans cette affaire. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1923 - Les
dictons de Mars
- Mars
pluvieux, an disetteux. -
Taille
tôt, taille
tard, Rien
ne vaut
taille de
mars.
Août
1923 - Grave
accident d’autobus.
- Un
grave accident
s'est produit,
mercredi soir
vers 20
heures, à
Léaupartie, au
carrefour
de la route
venant de
Cambremer et
de la route
de Bonnebosq,
où le
tournant à
angle aigu
est particulièrement
dangereux.
Mai
1924
- Inauguration du
monument aux morts.
-
Une très belle
manifestation patriotique
et religieuse
a eu lieu
pour l'inauguration
du monument
aux morts
de la commune
de Montreuil-en-Auge,
Grandouet, Léaupartie
et la Roque-Baignard.
Des oriflammes
claquaient au
vent
et des
arcs de
triomphe
avaient été
dressés pour
saluer l'évêque
du diocèse
et pour
glorifier la
mémoire des
braves soldats
tombés au
champ d'honneur.
Novembre
1928 -
Encore une explosion ! -
M. Elie Lecoq, 20 ans, employé chez M. Delaplace, maire de
Léaupartie, canton de Cambremer, nettoyait dans le pressoir, un appareil
à acétylène, quand il eut l'imprudence d'approcher une lampe d'un fut
en tôle contenant des poussières de carbure.
Février
1932 -
Macabre
découverte.
- Mardi matin, on a
trouvé le cadavre de M. Louis Catherine, 65 ans, gardien d'herbages à
Léaupartie. Le malheureux avait quitté son domicile deux jours
auparavant et n'avait pas reparu. Ses enfants, justement inquiets,
s'étaient mis à sa recherche. L'examen médical a conclu à une mort par
congestion.
Juin
1947 -
Des amateurs de canons. –
Un récupérateur agréé, M. Lefranc, de Paris, a signalé aux
gendarmes la disparition de 350 kilos de bronze enlevé sur 7 canons
abandonnés chez MM. Ressencourt, cultivateur à Cambremer ;
Delaplace, maire de Léaupartie, et sur le territoire de la commune de
Formentin. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
Un bon français. –
M. Marcel Loth, de Léaupartie, vient de recevoir un diplôme d’honneur
du gouvernement américain pour avoir donné asile, durant plus d’une
semaine, au cours de l’occupation, à onze parachutistes alors que des
soldats allemands cantonnaient dans sa maison. (Source : Le Bonhomme
Libre) |
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LÉAUPARTIE, par Cambremer - Le Carrefour |
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Léaupartie (Calvados) - Le Lieu du Bocage |
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