1er Décembre2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS | Page 1 | |
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LÉCAUDE | ||
Canton de Mézidon-Canon |
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Louis-Victor Le Roi et Ferdinand Marc, journaliers, sont traduits devant le jury comme accusés de ces crimes. Le Roi avoue non-seulement avoir été le co-auteur des vols, mais il soutient de plus qu'il a été entraîné à les commettre par les suggestions de Ferdinand Marc. Celui-ci nie absolument et avec la persistance la plus tenace tous les faits mis à sa charge par son co-accusé et par le ministère public. Reconnus coupables tous les deux, avec circonstance atténuantes, Louis Victor Le Roi est condamné à 3 années de prison, et Ferdinand Marc à 5 années de la même peine. (Source : Journal de Honfleur)
Août
1850 - Cour d’Assises du Calvados.
- Le
3 lévrier, un journalier, Debret, employé à Lécaude, s'introduisit
pendant la messe dans la maison de son maître et y vola 3 560 fr à la
suite d'effraction. Rentré le soir dans la maison, il ne parut point
étonné du vol commis le matin. Le
lendemain il partit pour Lisieux, afin, disait-il, de demander à
l'horloger qui la lui avait vendue le numéro de sa montre, qui,
disait-il, lui avait été aussi volée. Il ne revint point. Comme
on le soupçonnait il fut arrêté. On avait mis aussi en prison un nommé
Leroy, accusé de complicité dans ce vol, mais qui, faut de preuves, fut
relâché. Cependant Debret avait confié son crime à Leroy, lui avait dit où il avait caché une partie de l'argent et l'avait chargé de le retirer et de payer quelques billets souscrits par lui. Ne recevant aucun avis, Debret écrivit à Leroy, ses lettres furent remises à la justice. On fit des perquisitions, on découvrit la somme cachée à l'endroit qu'il avait indiqué, ainsi que la montre prétendue volée, il fut forcé d'avouer son crime. Il a été condamné à 8 ans de travaux forcés. (Source : Le Journal de Honfleur)
Février
1867 -
Par décret. - Par
décret impérial, la commune de Lécaude est autorisée a emprunter 10
000 francs, pour le paiement de son contingent dans les dépenses
d'établissement d'un chemin vicinal d'intérêt commun de Mesnil-Mauger
à Lisieux.
Décembre 1869 - Fait divers. - Un incendie dont la cause est inconnue a éclaté dans la nuit du 25 au 26 novembre, vers onze heures du soir, et a consumé en partie un bâtiment et des objets aratoires appartenant à Aimable Gabrie, journalier, et Pierre Prieur, propriétaire à Lécaude. La perte approximative est évaluée pour Gabrie à 528 fr. et pour Prieur, à 2,000 fr. Ce dernier était seul assuré.
Mai
1878
-
Orage. -
Un
violent orage s'est abattu samedi matin sur le Calvados, la foudre est
tombée à divers endroits. Vers 8 heures, le tonnerre grondait et faisait
fracas, toute la contrée comprise entre Crèvecœur et Bonnebosq était
en feu. Vers huit heures, le fluide frappait le clocher de Rumesnil,
fondait les cloches, et en moins d'une heure, cette coquette église
était la proie des flammes. Tout est brûlé, les saints, les chapelles,
le mobilier, il ne reste que les quatre murs de clôture. Les pompiers de Pendant
ce temps-là, la foudre continuait à tomber à droite et à gauche, sur
les arbres et dans les herbages. Au village des Maréchaux, à Bonnebosq,
la famille Vesque était en train de déjeuner, quand le tonnerre, entrant
sans être invité, renversait tout le monde, dépavait l'appartement,
montait dans les chambres, commençait un incendie en brûlant
quelques bonnets de coton, découvrait la maison et disparaissait.
Un jeune domestique de l'habitation est resté près d'une heure sans
connaissance.
Vers
Manerbe, on a des accidents matériels à déplorer, ainsi qu'à Lécaude.
Les
effets de cet orage se sont également fait sentir sur le département de
l'Orne. Samedi à 7 heures du matin, la foudre est tombée sur l'église
de Sainte-Honorine-la-Chardonne, dans laquelle se trouvaient réunis une
certaine quantité d'enfants qui se préparent à la première communion.
Le vicaire de la paroisse, qui disait la messe à ce moment, a été
renversé par le fluide, et a laissé tomber le calice, dont la coupe
s'est détachée du pied. Le prêtre, étourdi par la commotion, a pu se
relever quelque temps après. Mlle Aimée Labbé, âgée d'une soixantaine
d'années, qui assistait à la messe avec plusieurs parents des jeunes
communiants, a été également jetée à terre et, on la transportée
chez elle avant qu'elle eût repris connaissance. Elle en a été quitte
aussi pour quelques contusions sans gravité. Les dégâts à l'église
sont assez importants. La tour a été trouée et les ardoises du côté
droit de l'église ont été arrachées et brisées. Le trou que le
tonnerre a fait dans la tour, en s'introduisant dans l'édifice, est d'un
diamètre de 70 centimètres environ.
Dans la même commune, au village du Brieu, la foudre est tombée sur les bâtiments de la ferme occupée par M. Auguste Hébert. Une vache, d'une valeur de 400 fr. environ, a été tuée. La perte est assurée.
Février
1880
- Bons et secours.
- Des secours pour
construction ou réparation d'écoles ont été accordés aux communes
suivantes : 8 000 francs à St-Gatien, construction d'école de garçons
et de filles ; 840 fr. à Lécaude ; 1 200 fr. à
Carpiquet, ; 700 fr. à St-Louet-sur-Seulles, et 800 fr. à
St-Germain-de-Langot, réparations aux bâtiments scolaires.
Août
1883 -
Danger des armes à feu. – Lundi,
une femme Lancelot, âgée de 59 ans, journalière à Lécaude, était
occupée à coudre dans sa maison, quand le jeune Oscar Lecesne, âgé de
10 ans, vint jouer auprès d'elle avec un fusil. Oscar eut l'idée de
faire partir des capsules qu'il avait en sa possession . Il en mit une sur
la cheminée du fusil et lâcha la détente. Malheureusement le fusil
était chargé, le coup partit, et les plombs, après avoir déchiré les
chairs de la main droite et de la poitrine de la femme Lancelot, lui
fracturèrent la paume de la main gauche.
Août
1886 -
Charivari. -
Mardi
à Lécaude, on faisait un charivari à un mari dont la justice, venait de
prononcer la séparation de corps d'avec sa femme. En entendant le
Août
1892 -
Un mauvais père. -
La
gendarmerie a arrêté Émile Lechevalier, 40 ans, journalier à Lécaude.
Une grave accusation pèse sur cet individu, sa petite fille, âgée de 8
à 9 ans, vient de mourir, la brutalité du père, parait-il, n'y serait
pas étrangère. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1892 -
Un sorcier puni. -
Vers la fin de
juillet, la fille des époux Lefèvre, de Lécaude, âgée de 13 ans, fut
prise d'une fièvre cérébrale. Les parents disaient qu'elle aboyait
comme un chien. « C'est un malfait, dirent-ils. » Le sieur Cudorge
conseilla de s'adresser à Constant Hamon, 52 ans, hongreur aux
Authieux-Papion, qui défaisait les sorts. Celui-ci
déclara que l'enfant était victime d'un sort. Il la frotta avec du drap
bleu, puis avec du baume Opodeldoch. Puis, il retourna chez lui, « afin
de travailler pour elle. « Là, en présence de Cudorge, il se livra à
des gestes extravagants. Au bout de quelques jours, l'enfant fut perdue.
Les parents parlèrent d'appeler le médecin. « Ce n'est pas la peine,
leur dit Hamon, si elle doit guérir, je la sauverai. » L'enfant mourut. En
guise de consolation, Cudorge, endoctriné par Hamon, dit aux parents :
« C'est heureux, car nous serions morts tous les quatre. » Le
maire ne voulut pas laisser enterrer sans un certificat de médecin. Alors
tout se découvrit, et Hamon vient d'être condamné par le tribunal de
Lisieux à un mois de prison et 15 francs d'amande. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre 1892 - Danger des armes à feu. - La semaine dernière, le sieur Hippolyte Biguet, propriétaire et conseiller municipal à Lécaude, était monté avec son fusil dans un pommier, lorsqu'en voulant descendre une branche fit partir les détentes de son arme. Les deux coups le frappèrent au cœur. La mort fut instantanée. — Le nommé Nicolas Prudent dit Granval, 25 ans, journalier à l'Hôtellerie, s'est enlevé deux doigts d'une main d'un coup de fusil. — Jeudi, le sieur Victor Levallois, 39 ans, cultivateur à Berigny, montait en voiture tenant de la main droite son fusil, qu'il prit par le canon pour le jeter dans le fond. Le fusil tomba sur le chien et le coup partit. Levallois a reçu la charge dans la main droite. On a dû lui amputer le poignet à l'hôpital de Bayeux où on l'avait transporté. — Dernièrement, les deux fils Aumont, de Neuville, près Vire, s'amusaient avec un vieux pistolet à tirer sur des petits oiseaux. A un moment donné, l'aîné, âgé de 18 ans, tenait l'arme, le chien tomba et le jeune frère, âgé de 15 ans, qui se trouvait à deux mètres, reçut toute la charge dans la main gauche. La main fut labourée par les plombs et le pouce complètement arraché. (Source : Le Bonhomme Normand) Octobre
1892 -
Père dénaturé. -
Le
30 juillet, mourait à
Lécaude la petite Lechevalier, âgée de six ans, après un séjour de 2
mois chez son père, auquel le grand-père, Le
docteur Valette, de St-Julien-le-Faucon, constata que le petit cadavre
était noir de coups et il refusa le certificat. Le parquet avisé ordonna
l'autopsie et Lechevalier fut arrêté, non pour meurtre de son enfant,
mais seulement pour coups et blessures. L'examen médical n'a pas
démontré que les coups ont déterminé directement la mort. L'enfant
portait au bras droit une large plaie occasionnée par une chute et qui,
faute de soins, s'est envenimée et a causé le décès. La
pauvre fillette est morte sans qu'un médecin
ait été appelé à la soigner. Les voisins de Lechevalier sont unanimes
à témoigner de sa brutalité. Le tribunal de Lisieux l'a condamné à 2
ans de prison. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juillet 1893 - Tué en travaillant. - Samedi, le sieur Lair, ouvrier peintre à Saint-Désir de Lisieux, avait été envoyé par son patron, pour terminer des travaux de peinture au clocher de l'église de Lécaude. Lair, qui travaillait à l'extérieur du clocher sur un échafaudage assez étroit, placé à une hauteur de quarante-cinq pieds et installé par les couvreurs, avait à peu près terminé sa besogne. La prudence lui commandait, et son patron le lui avait recommandé, de se servir d'une corde de sûreté pour s'attacher en cas d'accident, Lair n'avait pas jugé à propos d'user de cette précaution. Tout
à coup, on la vu trébucher et s'abîmer sur le pavé devant le portail
de l'église. On attribue cette chute à une insolation. Lair est mort sur
le coup, en tombant, il s'est brisé les vertèbres du cou et les deux
jambes. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier 1894 - Un ivrogne meurtrier. - Mercredi de la semaine dernière, le nommé Tranquille Daulne, 32 ans, domestique chez le sieur Bourgeot, à Saint-Désir, avait bu avec un individu resté inconnu. Tous deux étaient gris. Comme ils traversaient l'herbage de Ferdinand Marie, dit Buquet, 59 ans, propriétaire à Lécaude, Daulne tomba. Son compagnon appela alors Buquet en lui disant : « Viens m'aider à relever Daulne, on ne laisse pas un homme dans cet état ». Buquet, qui lui-même était ivre, dit : « Allons d'abord prendre quelque chose, on le relèvera toujours bien après ». On trinqua, puis on revint. Le camarade de Daulne secoua l'ivrogne, mais ce fut en vain, Daulne dormait d'un sommeil de plomb. Alors, Buquet eut une idée d'ivrogne, comme on n'en voit pas : « Attendez, dit-il, je vais bien le réveiller », il prit un fusil le chargea de chevrotines et en déchargea deux coups sur Daulne. Le compagnon alla immédiatement prévenir la gendarmerie de St-Julien qui arrêta Marie dit Buquet. L'état
de Daulne est très grave, il perd du sang par les voies urinaire. Il est
soigné à l'hôpital de Lisieux. Marie dit Buquet est un propriétaire de
Lécaude, c'est un alcoolique.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Août
1894 - La Cocotte.
- Dans
divers cantons de la Manche, limitrophes du Calvados, la fièvre aphteuse
prend un tel caractère envahissant que le préfet a pris un arrêté
interdisant l'introduction dans le Calvados des animaux des espèces
bovine, ovine, caprine et porcine de la Manche. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Le 10 janvier, un sieur Daulne, âgé de 33 ans, et un sieur Duvieux traversaient le pré de l'accusé. Daulne était un peu pris de boisson, Duvieux, qui était tout à fait ivre, tomba sous un pommier. Daube essaya de le relever, mais, n'y réussissant pas, il se dirigea vers l'habitation de Buquet, qu'il trouva attablé à boire avec un sieur Déterville. Daulne but deux verres de cidre avec eux, puis demanda à l'accusé de venir relever Duvieux. Buquet refusa. Daulne retourna vers son camarade et en même temps Déterville s'éloigna dans une autre direction. Après
leur départ, l'accusé prit son fusil accroché au-dessus de la cheminée
de la cuisine et dit à la fille Marais : « Il faut que j'en tue un ou
que je les tue tous les deux. » Et, sans autre motif, il tira deux coups
de fusil dont un atteignit Daulne à la ceinture. Puis il aida Duvieux à
porter le blessé dans sa maison, mais il refusa de donner aucun soin à
sa victime. Daulne, pendant huit mois, a été dans l'impossibilité de
travailler. Buquet, qui a voulu se faire passer pour fou, à été
condamné à 5 ans de prison. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier 1896 - L’immoralité. - Deux gaillards qui ne valent pas cher : Amédée Louis, 18 ans, journalier à Méry-Corbon, et Albert Larcher, 17 ans, à Vieux-Fumé, se trouvaient dans la commune de Lécaude, avec le petit Armand Motte, 13 ans, vacher à Croissanville. Ils commencèrent par faire les mille misères au gamin puis finalement se livrèrent à des actes obscènes. L'enfant ayant résisté, les deux garnements le frappèrent assez cruellement. Tous les deux ont comparu en justice et tous les deux ont été condamnés à trois mois de prison, avec bénéfice de la loi Bérenger pour le jeune Amédée Louis, en raison de ses bons antécédents. -
La gendarmerie de Villers-sur-Mer à mis en état d'arrestation le nommé
Auguste Beauvy, 32 ans, journalier à Saint-Eny (Manche). Cet individu est
inculpé d'avoir commis un attentat aux mœurs sur un petit garçon de 14
ans. Depuis quelque temps, des bruits circulaient a ce sujet dans les
communes de St-Pierre-Azif et Bourgeauville, et tout le monde s'étonnait
que la justice ne s’emparât pas de cet ignoble personnage dont les
agissements avaient été pourtant, signalés à qui de droit.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1896 - Le premier de l’an. - Triste, comme le temps. Pas de réceptions officielles et très peu d'intimes. Au lieu de recevoir, magistrature et fonctionnaires se donnent le mot pour ne pas « recevoir ». —
Le commerce se plaint que l'on n'achète pas comme autrefois. Le jour de
l'An, comme tant d’autres usages s’en
irait-il aussi ? (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1899 -
Tué par un « diable ».
- Le
sieur Massue, 38 ans, domestique à Saint-Julien-le-Faucon, conduisait une
voiture chargée de bois qui remorquait elle-même un chariot appelé
diable. Arrivé à la côte de l'église de Lecaude, Massue voulut serrer
la mécanique, mais, la tavelle se brisant tout à coup, la flèche du
diable le
Juin 1901 - Accidents de travail. - Le sieur Gaston Lecornu, 18 ans, puisatier à Lisieux, travaillait au creusement d'un puits, quand, par suite d'un faux mouvement, il fut précipité d'une hauteur de vingt-deux mètres au fond de l'excavation. Lecornu s'est fait de graves blessures à la tête et diverses contusions sur le corps. — Le jeune Auguste Savary, 14 ans, domestique à Bazenville, près Ryes, marchait en avant d'une faucheuse attelée d'un cheval. Un caillou qu'il heurta le fit tomber. Une des roues lui passa sur une jambe qu'on a dû lui couper. — Le sieur Émile Géret, 61 ans, était occupé à abattre un chêne dans les bois de Lécaude, près Mézidon. L'arbre venant à tomber sur lui, l'infortuné a eu une jambe fracturée et des contusions multiples à la tête ainsi qu'aux épaules. —
Jules Lesturgeon, 35 ans, journalier à Honfleur, a été blessé
grièvement par la chute d'un madrier qui lui a occasionné une fracture
de l'os de l'avant-bras, avec plaie profonde. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juillet 1901 - Pendu - On a trouvé pendu dans le bois de Lécaude, près Mézidon, où il était, venu faire la saison des foins, le sieur Hippolyte Noël, 53 ans, journalier à Ussy. Ayant dépensé son argent en libations et se trouvant dans l'impossibilité d'en envoyer à sa femme qui lui en réclamait, on suppose que c'est là le motif qui l'a poussé à se donner la mort. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1904 - Dans un puits. - Le sieur Jean Lefebvre, 30 ans, demeurant à Lisieux, place Victor-Hugo, était occupé avec un autre ouvrier, le sieur Fresnel, puisatier, à creuser un puits dans la propriété de M. de Béru, à Lécaude. Ils
étaient arrivés à 47 mètres de profondeur. Lefebvre ayant fini son
travail, son camarade voulut remonter ses outils ; mais le panier, mal
accroché, bascula et tomba avec son contenu sur la tête du malheureux
qui eut le crâne enfoncé. Lefebvre est mort le soir même à l'hospice
de Lisieux où on l'avait transporté. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
Jeux d’enfants.
- Pendant
l'absence de la veuve Numa, journalière à Lécaude, canton de Mézidon,
sa jeune servante, Angélina Bouchard, 13 ans, et son frère Maurice, 10
ans, lui ont volé une montre d'argent de 50 francs que le petit garçon
s'est amusé à briser à coups de couteau. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juin
1912 - Suicide.
- Le 26 juin dernier, le jeune Lemaitre, inquiet de ne
pas voir sa patronne Mme Veuve Baratte, née Marie Nathalie, 48 ans,
cultivatrice à Lécaude,
Avril
1922 -
Bel exploit. -
Au
cours d'une chasse au sanglier organisée, dans le bois de Lécaude,
canton de Mézidon, par M, Juillet et ses amis, un magnifique sanglier,
pesant, près de 100 kilos, a été abattu par M Thommerel, de Livarot.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1922 - Écrasé sous son tombereau. - Le cadavre de M. Albert Lelièvre, 41 ans, charretier à Lécaude, canton de Mézidon, a été trouvé étendu sur la route. M.
Lelièvre était allé chercher du sable à la carrière de Quétiéville
et il a passé sous une des roues de son tombereau, qui lui a écrasé la
boite crânienne. Lelièvre était marié et
père de trois enfants. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai 1927 - Triste agonie. - Prés de Lécaude, on a trouvé, expirant dans un fossé, M. Malvine Desgenetez, 56 ans, du Ménil-Simon. Le malheureux ne tardait pas à succomber. L'enquête a conclu à une congestion par le froid.
Mai
1938 - Deux
enfants voulaient faire dérailler un train.
- M.
Charles Lemaréchal, 34 ans, cantonnier, accompagné d'un camarade,
regagnait son domicile à Boissières en suivant le petit sentier qui
longe la ligne de chemin de fer. Soudain, en arrivant près du pont, dit
de la rue de Lecaude, ils aperçurent deux garçonnets qui étaient
occupés à mettre des cailloux sur les rails. Aussitôt, M. Lemaréchal
et son compagnon pressèrent le pas pour attraper les deux garnements,
mais ceux-ci, les ayant vus, s'enfuirent rapidement. N'ayant pu les
rejoindre, ils réussirent cependant à les identifier. C'étaient
les nommés Robert D…….., 13 ans, et Maurice P…….., 10 ans, tous
deux écoliers, demeurant à Monteille. La
gendarmerie de St-Julien-le-Faucon fut alertée.
Le deux coupables ont reconnu les faits. L'un d'eux a ajouté que « c'était, pour faire dérailler un train » qu'ils avaient agi ainsi. (source le Moniteur du Calvados)
Novembre 1941 - Démission du maire. - A la suite de la démission du maire, il n'a pas été possible de constituer dans cette commune une municipalité apte à gérer de façon satisfaisante les affaires communales. Le conseil municipal de Lécaude est donc dissous et la délégation spéciale suivante a été constituée : président, M. Eugène Cochot ; membres, MM. Alphonse Roussel et André Bunin.
Août 1942 - Un incendie. - Une nuit, un incendie a éclaté dans le chantier d'exploitation de charbon de bois, en forêt de Lecaude. Le bâtiment abritant les machines de concassage a été détruit, ainsi qu'un tas de charbon de bois. On
suppose que du charbon mal éteint s'est ranimé, activé par le vent. Les
dégâts atteignent 150 000 francs.
Juin
1944 -
Une série
de mitraillages.
-
Vendredi, vers
17 h. 10,
deux personnes
qui circulaient
en voiture
hippomobile sur
la route
de Paris,
ont été
mitraillées
à proximité
de Cagny.
Elles ont
été gravement
blessées. A
Bellengreville, un
enfant de
6 ans a
été sérieusement
touché
par une
balle, lors
de l'attaque
d'un train
de marchandises
qui passait
à quelque
distance
et dont
le mécanicien
a été
tué.
Juin
1944 -
Un cheminot est grièvement blessé.
- Samedi, le
train-poste Paris-Cherbourg a été mitraillé au moment de son passage à
Lécaude. Le chauffeur du train, M. Jules Paul, 33 ans, du dépôt de
Lisieux, a été grièvement blessé d’une balle dans les reins. Il a
été transporté à l’hôpital de Lisieux.
(Source : La Presse
Quotidienne
Juin
1944 -
Les heures de camouflage.
- Le Directeur Urbain
de la Défense Passive rappelle à la population caennaise que le
camouflage des lumières doit être complet, pour la semaine du 4 juin
1944 au 10 juin 1944, de 22 h. 30 à 5 h. 15.
(Source : La Presse
Quotidienne Caennaise)
Juillet
1947 -
L’évadé n’est pas allé loin.
–
Un P.G. allemand employé au service de M. Goupil, de Lécaude, a
été appréhendé en gare de Mesnil-Mauger, alors qu’il se disposait à
prendre le train pour tenter de regagner son pays. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril 1948 - Des bois flambe à Lecaude. - Un feu d'herbe à ravagé 18 hectares de bois situés sur le territoire des communes de Lecaude et de la Houblonnière, appartenant à M. Béru, propriétaire à Saint-Georges-sur-Loire (Maine-et-Loire). Avec
l'aide d'une quarantaine de sauveteurs bénévoles, les pompiers de
Saint-Julien-le-Faucon ont réussi à limiter le fléau qui à causé de
sérieux dégâts. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin !
Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération. Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter
leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R :
régiment ; D : division. Arrondissement
de Lisieux.
Canton de Mezidon. Mezidon (C. A.) ; Les Authieux-Papion (D) ; Croissanville (R) ; Lecaude (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Août 1949 - Trois Croix de guerre. - Le général Marchand, commandant la subdivision qu'accompagnaient MM. Max Maurin sous-prefet, et Delente, conseiller général, a remis la Croix de guerre aux communes de Croissanville, Les Authieux-Papion et Lécaude. Les
manifestations se sont déroulées avec le cérémonial traditionnel en
présence des représentants des municipalités, des sociétés
patriotiques locales et des populations des localités à l'honneur. ( Le
Bonhomme Libre ) |
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Scènes de la vie Normande Bouilleur de Cru - Le Calvados |
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Commentaires
et informations : Facebook
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