15 Avril 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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LES LOGES |
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Canton de Caumont-l'Éventé |
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Le 10 septembre dernier, Alexandre Vigor, casseur de bois à
Bayeux, se rendit coupable de violences envers sa femme, Marie Colleville,
qui ont valu au mari une condamnation par défaut en six jours
d'emprisonnement. —
Le tribunal a prononcé l'acquittement de Marguerite Louise, femme
Onfroy, journalière à la Cambe, prévenue d'avoir volé une certaine
quantité de pommes de terre au sieur Lanquetot. —
Divers vols étaient reprochés aux époux Pierre-Nicolas Le Joly,
cultivateur à Cussy, lesquels ont été condamnés chacun en un mois
d'emprisonnement. — Le nommé Marin-Constant Duval, demeurant aux Loges, arrondissement de Vire, comparaissait sous la prévention de plusieurs vols et escroqueries au préjudice de diverses personnes et à diverses reprises. Le tribunal reconnaissant la culpabilité de cet individu, l'a condamné en cinq ans d'emprisonnement. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1844 -
Chronique de la Cour d’assise du Calvados.
- Le
7 mars dernier, la dame Gautier, propriétaire aux Loges, s'aperçut qu'on
avait enlevé une bourrée sous sa charreterie, et qu'on l'avait déposée
dans une pièce voisine, elle en prévint son mari, mais quand ce dernier
fut, le lendemain matin, pour reprendre cette bourrée, il ne la trouva
plus. La forme et la direction des pas qu'il remarqua sur la place, lui
firent soupçonner son domestique Pierre Catherine. Il
envoya sa fille Virginie chez cet homme, et celle-ci reconnut dans la
cheminée le bois volé à son père. Trois jours après le sieur Gautier
trouva, le soir, sur la fenêtre de sa grange, une certaine quantité de
blé contenue dans un mouchoir de poche, il en prévint aussitôt le
maire, et tous deux s'assurèrent de cette pièce de conviction, l'un, en
prenant un échantillon du grain, l'autre, en déchirant un morceau du
mouchoir. Le
lendemain matin le blé avait disparu. Une perquisition fut faite alors au
domicile de Catherine, où le grain fut retrouvé. En présence de faits
aussi incriminant, l'accusé ne put qu'avouer sa faute, il reconnut même
qu'à différentes reprises il s'était rendu coupable de pareils vols.
Après la confession complète de Catherine, la tâche de la défense
était devenue très difficile, cependant, en faisant ressortir avec
énergie la jeunesse, les bons antécédents et le repentir sincère de
son client, Me Laurens
Des-Essars est parvenu à obtenir du jury en faveur de celui-ci un verdict
de non-culpabilité. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Novembre 1846 - Incendie. - Le 18, vers 7 heures du matin, un incendie, attribué à l'imprudence, a éclaté dans la commune des Loges, dans le grenier de l'habitation du sieur Bures. La maison, les récoltes et une partie du mobilier ont été la proie des flammes. On évalue la perte à 1 500 fr. Rien n'était assuré. Un autre incendie a dévoré la filature de colon du sieur Leboucher, à St-Pierre-la-Vieille, dans la nuit du 21 au 22. La
perte est évaluée à 8 500 fr. Le bâtiment et le mobilier étaient
assurées. La cause de ce sinistre est jusqu'à présent inconnue. (
source : Journal de Honfleur)
Janvier
1862 -
Administration des Postes.
- Les
communes de Dampierre, la Ferrière-au-Doyen, les Loges et
Saint-Jean-des-Essartiers, précédemment desservies
Septembre 1866 - Une décision. - Par décision du 29 septembre 1866, M. le ministre de l'instruction publique a approuvé le projet de construction d'une école mixte dans la commune des Loges et, en raison des sacrifices que s'impose ladite commune dans cette circonstance, Son Excellence a bien voulu lui accorder un secours de 3000 francs.
Février 1877 - Secours aux communes. - Le Ministre de la justice vient d'accorder à la commune de Caumont-l’Éventé, 6 000 fr., et à celle de Bernières-le-Patry, 5 000 fr., pour les aider à payer la dépense d'achèvement de leur église. Canchy, 3 000 fr. pour les réparations de son église et de son presbytère. Aux Loges, 6 000 fr. pour le même objet.
Février 1877 - Carte du Calvados. - La carte routière du département du Calvados, dressée par M. l'Agent voyer en chef, vient d'être mise en vente aux prix suivants : un exemplaire non colorié, 2 fr. 50 ; un exemplaire colorié, 3 fr. Cette carte étant une propriété départementale, sera livrée à MM. les libraires et marchands d'estampes, qui en feront la demande à M. le Préfet, au prix de revient du tirage et par quantité de 25 exemplaires au moins.
Novembre 1890 - Les receveuses peuvent aimer. - Par arrêté ministériel, les receveuses sont autorisées à contracter mariage avec le fiancé de leur choix. Une seule exception subsiste : elle concerne les personnes du sexe masculin, remplissant une fonction de police, comme les gendarmes, commissaires et les gardes champêtres. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1890 -
La recherche de la paternité.
- Une
fillette des Loges, canton d'Aunay, mère d'un enfant naturel, attribue la
paternité de cet enfant à un négociant d'une commune voisine et, comme
ce négociant doit se marier, plaintes sur plaintes sont envoyées par la
fillette tant au beau-père qu'à la future. Elle réclame 2 000 fr. pour
laisser le mariage s'accomplir. La malheureuse pourrait bien récolter
autre chose, la recherche de la paternité étant interdite.
Juin 1892 - Enfant noyé dans un puits. - Le cadavre d'un enfant nouveau-né a été retiré d'un puits appartenant au sieur Léon Lechevalier, propriétaire aux Loges, canton d'Aunay. Ce
puits est situé devant une maison inhabitée depuis quatre ans. Il
résulte de l'enquête que l'enfant a été maintenu pendant longtemps au
fond du puits par une pierre attachée au cou par une cordelette, et que
c'est à la suite de la rupture de cette corde que le petit cadavre a
surnagé sur l'eau. La rumeur publique désigne une fille Arthémise
Renée, 32 ans, qui a déjà eu plusieurs enfants et qui est actuellement
servante à Condé-sur-Pie. (Source :
Le
Février 1893 - Les voleurs de vaches. - L'autre dimanche, les nommés Pierre Dubosq, 18 ans, de Cahagnes, et Félix Laforge, 20 ans, de Sept-Forges, ont volé une vache, un cheval et une voiture chez le sieur Mathan, aux Loges. Mais, grâce aux traces des roues, on put suivre leur piste et ils furent arrêtés à Torigni. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1897 - Un homme qui se brûle vif. - Le sieur Raphaël Lange dit Horel, 62 ans, journalier aux Loges, canton d'Aunay, a été complètement carbonisé dans la hutte d'un charbonnier où il a mis le feu après s'y être enfermé. Le malheureux, qui ne vivait pas avec sa femme, donnait, depuis quelques jours, des signes d'aliénation. Il s'était déjà jeté dans une mare, mais on avait pu le sauver. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1897 - Curé chasseur. - Le curé de la commune des Loges, canton d'Aunay, ayant aperçu un lièvre au gîte, eut la malencontreuse tentation de le faire passer de vie à trépas avec le fusil de son sacristain. Mais il avait compté sans la gendarmerie de Mesnil-Auzouf qui lui dressa procès-verbal pour chasse sans permis. Le bon desservant avait, en effet, oublié complètement de se mettre en règle avec la loi des hommes. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1904 - Avortement. - Une
enquête est ouverte au sujet d'une fille Marie Beatrix, 22 ans, servante
chez le sieur Declomesnil, aux Loges, canton d'Aunay. Déjà mère d'un enfant, elle se serait trouvée prise de nouveau et aurait eu recours à une sage-femme habitant une commune du canton de Bény-Bocage, pour se faire avorter. La sage-femme a prétendu, que la fille Marie ne lui avait pas avoué sa grossesse et qu'elle lui avait donné un breuvage pour la soulager d'une indisposition passagère. La fille Marie et la sage-femme ont été laissées en liberté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1917 - Fatal accident. - M. François Marie, domestique, au service de M. Jean Duval, cultivateur, conduisait une voiture chargée de foin, lorsqu'à 150 mètres de la ferme, les chevaux s'emballèrent dans un tournant brusque. Marie voulut rattraper ses guides, mais par suite de la glace qui remplissait la chaussée, il glissa sous les roues, qui lui passèrent sur le corps. Transporté de suite à la ferme, il mourut le soir même. C'était un ouvrier très estimé, qui laisse une veuve et des enfants.
Avril 1919 - Rejet de demandes de concessions de mines. - Par décret en date da 11 avril 1919, est rejetés les demandes de MM. Jean et Georges Hersent et Jules Drouet, Pierre Saint-Léger, en concession de mines de fer sur les territoires des communes de Jurques, Saint-Pierre-de-Fresne, La Ferrlère-au-Doyen, les Loges, Cahagnes. Saint-Jean-des-Essartiers, Dampierre, St-Ouen-des-Besaces, Brémoy, arrondissement de Vire, département du Calvados. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1923 - Sous la tempête.
- On
croyait jusqu'ici que les cyclones ne sévissaient que dans les pays
lointains, aux Antilles, au Japon, au diable. Il faut en déchanter, nous
en avons aussi. Une tornade d'une incroyable puissance a passé mardi sur
Falaise et la région, arrachant les arbres enlevant, les hangars et les
cheminées, brisant les toitures, A
Martigny, Noron,
des maisons sont endommagées. A Falaise même, l'église Trinité a été
découverte, on la croirait bombardée, la croix du clocher de l'Hôtel-Dieu
a été tordue, le coq arraché, Les toits de la Mairie et de la
Gendarmerie sont à jour. Dans les promenades et, au Jardin public, la
tempête a tout, bouleversé. Aux
Fourneaux, aux Loges, à Martigny, les ravages sont terribles. Toutes
communications ont été interrompues. La région de Lisieux a été aussi
très éprouvée. A Marolles, il y a eu 700 pommiers d'arrachée et
quantité de toitures enlevées. L'ouragan a duré 3 minutes. — En Bretagne et sur l'Atlantique, la tempête a fait rage. Il y a des naufrages et des morts. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1923 - Méprise d’un chasseur .
- Un
maître-tailleurs
du 36°
régiment d'infanterie,
M. Tapis,
chassait le
17 courant
en compagnie
d'amis
sur des
terres exploitées
par M.
Dudouet, cultivateur
aux Loges,
lorsqu'il aperçut
un animal
qu'il prit
pour un
lièvre vite
il épaula
son fusil,
visa et
tira. L'animal
touché
tomba raide
mort et
le chausseur,
heureux,
se précipita
pour mettre
en sa gibecière
sa proie
mais, Ô surprise,
deux beaux
poulets
avaient été
ses victimes,
et tandis
que Mme
Dudouet lui
en réclamait
le prix,
deux chevaux
que le
coup de
fusil avait
emballés mettaient
en mauvais
état une
moissonneuse conduite
par M. Dudouet.
Celui-ci estime
son préjudice
à 200 francs.
Voici, n'est-il
pas vrai,
un coup
de fusil malheureux.
Décembre 1948 - Une belle famille reçoit un prix Cognac-Jay. - La Fondation Cognac-Jay a attribué un prix de 20 000 fr. à la famille Lechevalier, demeurant Aux Loges. Le père, André Lechevalier, âgé de 43 ans, cultivateur, épousa en 1927, Mlle Denise Rauline, née à Jurques mais dont toute l'existence s'était passée à St-Martin-des-Besaces. Leur foyer compte 8 enfants vivants ; il y eut 10 et parmi ceux-ci 4 fois 2 jumeaux. Élu en 1947 pour occuper les fonctions de maire de la commune, M. Lechevalier qui est secrétaire du syndicat agricole ne voulut accepter que les fonctions d'adjoint. (Source : Le Bonhomme Libre)
Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R :
régiment ; D : division. Arrondissement
de Vire. Canton d'Aunay-sur-Odon : Aunay-sur-Odon(A) ; La Bigne (R) ; Cahagnes (D) ; La Ferrière-au-Doyen (R) ; Jurques (R) ; Les Loges (D) ; Ondefontaine (D) ; Le Plessis-Grimoult (R) ; Saint-Georges-d'Aunay (R) ; Saint-Jean-des-Essartiers (R) ; Saint-Pierre-du-Fresne (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1950 - Un bâtiment agricole flambe. - Durant la nuit un incendie a ravagé une dépendance de la ferme exploitée aux Loges par Mme veuve Lavollet et appartenant à M. M. Profichet, entrepreneur de maçonnerie à Roullours. Le
bâtiment à usage de pressoir, de cave et d'étable a été la proie des
flammes. Les pompiers de Vire ont réussi à préserver la maison
d'habitation voisine. (Le Bonhomme Libre) |
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A Travers de la Campagne Normande |
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